Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Retrouvez "Ça fait débat" sur : http://www.europe1.fr/emissions/les-grandes-voix-du-weekend
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00:00On va dire quand même un mot de cette motion de censure qui pèse sur la tête de Michel Barnier et de la posture de Marine Le Pen.
00:06Moi je m'interroge, Marine Le Pen, depuis des années, elle s'achète une image, elle essaie de se racheter, je ne sais pas comment dire ça.
00:15Elle se normalise, elle s'institutionnalise, elle se dédiabolise, elle essaie de s'acheter une image présidentielle, 2027, bref.
00:24Est-ce que Marine Le Pen, vraiment, va utiliser, enfin elle fixe un ultimatum ce soir à Michel Barnier concernant la possible motion de censure de la semaine prochaine ?
00:35Mais quel est son intérêt de valider cette motion de censure ?
00:38La vraie question c'est qu'a-t-elle à perdre ?
00:39Jules Taurès. Son image se met le chaos ! C'est-à-dire que si elle veut rassembler, si elle a les ambitions présidentielles, on ne s'aime pas le chaos en fait, Jules Taurès.
00:49Tout le monde, tous les arguments qui sont portés contre le RN, et je pense notamment à l'entre-deux-tours pendant les législatives où Jordan Bardella était largement en tête.
00:58Jordan Bardella était quasiment donné Premier ministre. Tout le monde disait, on l'aura le chaos.
01:03Donc finalement, que Marine Le Pen décide de censurer ou non, l'idée du chaos et du désordre sera toujours accolée à l'image du RN.
01:11Et il y a quelque chose que moi je trouve intéressant dans cette séquence, c'est que Marine Le Pen elle dit finalement, moi je vais respecter mes électeurs.
01:20Mes électeurs, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir cette censure. Ils étaient 50% la semaine dernière, aujourd'hui ils sont entre 60 et 65% selon les sondages.
01:29Ce n'est pas une immense majorité, on n'est pas à 80-90%.
01:33Mais voilà, Marine Le Pen, aujourd'hui, elle veut préserver ses électeurs, ses électeurs qui lui ont fait confiance.
01:40Les 11 millions de personnes qui ont voté pour la liste de son parti au second tour des législatives.
01:46Et en effet, l'arbitrage qu'elle fait, c'est qu'elle...
01:49Donc elle fait du clientélisme.
01:50Non, ce n'est pas du clientélisme de parler à ses électeurs.
01:53Le clientélisme...
01:54Pour gagner l'élection, il vaut mieux parler à ceux qui ne sont pas encore vos électeurs.
01:57Exactement, je suis d'accord avec Paul Melun.
02:00Le clientélisme, elle n'est pas du tout dans le clientélisme.
02:02Mais si, si elle va dans la motion de censure.
02:04Elle serait dans du clientélisme si, en effet, elle visait seulement cet électorat de la droite modérée qui, en effet, à peur du chaos, à peur du désordre,
02:10l'électorat LR ou centre droit macroniste, elle irait les draguer sur cette séquence-là.
02:15Or, elle ne le fait pas.
02:17Mais son intérêt, ce ne serait pas justement de le faire.
02:19Moi, je pense qu'elle a plutôt intérêt à aller chercher d'autres électeurs que sa base la plus radicale.
02:23Regardez Eric Zemmour, il a fait ça, il n'a parlé qu'à ses électeurs, il a fait 7%.
02:26Bon, à ça, Paul Melun a des choses à dire.
02:29Je ne suis pas d'accord avec Monsieur Torres.
02:31Non mais oui, exactement, vous n'êtes pas d'accord, vous allez le dire dans un instant.
02:33Vous ne connaissez rien à la politique.
02:35Il ne suffit pas d'avoir un costard pour parler politique.
02:37Pas mal, pas mal.
02:3819h42, on revient dans un instant.
02:40On va continuer ce débat, on va écouter ce qu'allait dire Paul Melun
02:42et puis je voudrais aussi qu'on réagisse aux 62% des Français qui souhaitent la démission d'Emmanuel Macron
02:45en cas de censure du gouvernement.
02:47Résultat d'un sondage CSA pour Europe 1.
02:49CNews et Logi Dédé, à tout de suite.
02:59Il est 19h48, merci d'être avec nous sur Europe 1.
03:02Je suis toujours avec Jules Torres et Paul Melun dans ce studio.
03:06Nous attendions la réponse de Paul Melun.
03:09L'omélie du père.
03:10L'omélie de...
03:11Du père Melun.
03:12Vous exagérez.
03:13Paul Melun, effectivement, on s'interrogeait.
03:15Est-ce que Marine Le Pen a vraiment, vraiment, politiquement,
03:19est-ce que ça peut lui servir de mettre un ultimatum au Premier ministre
03:25et surtout d'aller dans le sens de LFI et de voter cette motion de censure ?
03:29Quelle est la stratégie de Marine Le Pen ? Est-ce qu'elle y a un intérêt ?
03:31Vous, vous répondez.
03:32Moi, je pense un peu comme vous, Paul Melun.
03:34Écoutez, moi, je suis tenté de vous dire que l'intérêt de Marine Le Pen dans une telle situation...
03:37Elle n'ira pas, elle ne le fera peut-être pas.
03:38C'est de ne pas le faire.
03:39Après, je ne vous dis pas qu'elle ne le fera pas.
03:41Je pense même, d'ailleurs, que l'argumentaire de notre ami Jules Torres
03:45qui nous dit qu'elle a plutôt intérêt à pousser à la démission du gouvernement Barnier
03:49est pas complètement idiote et qu'effectivement, elle est plutôt fondée.
03:52En revanche, moi, je pense que si elle pense à long terme Marine Le Pen,
03:55si elle a vraiment envie d'être présidente de la République,
03:57elle a plutôt intérêt à montrer son sérieux
04:00et à montrer qu'elle est elle aussi une gardienne de la stabilité des institutions
04:03plutôt qu'afficher la pagaille et à faire une crise politique.
04:06Parce que, il ne faut pas exagérer, on nous dit que ça va être terrible,
04:09que les fonctionnaires ne seront plus payés, etc.
04:11si jamais Michel Barnier tombe.
04:13Ce n'est pas vrai, bien sûr.
04:14Ça ne va pas être non plus une crise économique.
04:15Il y aura un gouvernement technique qui sera nommé
04:17et voilà tout, il conduira les affaires courantes,
04:19il expédiera les affaires courantes, comme dit la formule.
04:22Il se trouve quand même que Marine Le Pen, elle gagne plutôt
04:25à montrer qu'elle peut faire plier Michel Barnier,
04:27elle l'a fait plier sur cette histoire d'électricité,
04:29elle peut la faire plier encore sur d'autres choses,
04:31montrer qu'elle peut travailler avec le pouvoir,
04:33montrer qu'elle n'est plus personne à none gratta,
04:35que ce n'est pas un paria Marine Le Pen,
04:37et qu'avec son groupe, ils peuvent peser sur les décisions du pays.
04:39Parce que là, ce qu'ont demandé les Français
04:41avec cette tripartisation de la vie politique, c'est ça,
04:43c'est du consensus, c'est du travail parlementaire.
04:45Si elle montre qu'avec ses troupes, ils sont force de proposition,
04:48elle montrera qu'elle est sur le chemin du pouvoir.
04:50Or, la stratégie de l'éternelle opposition,
04:52les Français, ils n'aiment pas ça.
04:53Peut-être qu'une partie de son électorat aime bien,
04:55mais globalement, les Français, la France
04:57est un pays de gens qui aiment la stabilité,
04:59qui aiment l'ordre, qui aiment avoir des chefs d'État,
05:02qui n'aiment pas avoir des opposants perpétuels et éternels,
05:05et donc, elle gagnerait à se glisser
05:07dans la posture d'une femme d'État,
05:09et pas de quelqu'un qui est un éternel opposant.
05:11Et donc, je pense que c'est ce qu'elle devrait faire.
05:13Après, peut-être n'écoute-t-elle pas
05:15le refrain à lequel nous parlons, et peut-être qu'elle ne le fera pas.
05:18Mais moi, je pense que ça, c'est son intérêt.
05:20Bon, et quel risque si jamais,
05:22allez, on imagine, scénario,
05:24parce que quand même, c'est dans quelques jours,
05:26c'est la semaine prochaine,
05:27si jamais le gouvernement de Michel Barnier tombe ?
05:31Oui, probabilité...
05:32Quels sont les scénarios envisagés pour la France ?
05:35Jules Torres ?
05:36Ben, il y en a plusieurs.
05:37Il y a... Michel Barnier peut être renommé.
05:39Oui.
05:40Est-ce qu'Emmanuel Macron aurait intérêt à le faire ?
05:42Pas forcément.
05:44Qui serait premier ministre ?
05:46Justement, on entend pas mal en ce moment
05:48le nom de Sébastien Lecornu,
05:49qui n'est pas proche dans les idées avec le RN,
05:53mais qui, en tout cas,
05:54entretient de bons rapports avec eux,
05:56de bonnes relations.
05:57On sait qu'il y avait eu une grande polémique
05:58autour des dîners qu'aurait fait Marine Le Pen
06:01avec Sébastien Lecornu.
06:03Donc, vous voyez, c'est parce que c'est ce que le RN dit aussi,
06:05c'est qu'ils n'ont pas été traités par Michel Barnier,
06:07qu'il ne les a pas reçus.
06:08Entre le moment où Michel Barnier arrive
06:11et lundi dernier, le premier rendez-vous avec Marine Le Pen,
06:13il y a eu deux mois.
06:14Donc, je comprends aussi que le RN,
06:17qui bénéficie d'un droit de vie ou de mort,
06:19se plaigne de ça.
06:20Ensuite, là où je ne suis pas d'accord avec vous, Paul,
06:23c'est que l'objectif principal de Marine Le Pen,
06:25c'est de provoquer la démission du président de la République.
06:27Parce qu'aujourd'hui,
06:29personne pense que le pays
06:32peut avancer avec une assemblée nationale pareille.
06:34Oui, les Français ont décidé de faire une tripartition,
06:36sauf qu'on voit bien qu'il n'y a aucun texte
06:39qui peut émerger de cette assemblée nationale,
06:41qu'on a un gouvernement qui est ultra minoritaire
06:43et qui n'a aucune légitimité
06:45pour la simple et bonne raison que son dirigeant
06:47est arrivé, son dirigeant est issu d'un parti
06:49qui est arrivé en quatrième position
06:51des élections législatives.
06:52Les Républicains, Michel Barnier,
06:53il est issu des Républicains.
06:55La gauche, par sectarisme, ne veut pas participer.
06:57Le RN n'a aucune capacité,
06:59en tout cas, ne peut pas entrer au gouvernement.
07:02Donc, on a un gouvernement qui est ultra minoritaire,
07:04donc aujourd'hui, on ne peut pas se féliciter
07:06et...
07:07Mais ça, c'est pas de la faute du président ?
07:09Si, c'est de la faute du président qui a décidé
07:10de dissoudre l'assemblée nationale.
07:11Mais c'est pas de la faute du président
07:12si aujourd'hui il y a une tripartisation,
07:14c'est pas lui qui a fait le vote.
07:15C'est vraiment le président de la République
07:17qui a dissoudu l'assemblée nationale,
07:18c'est ensuite le président de la République...
07:19Mais les Français ont voté pour cette tripartisation.
07:21Oui, les Français ont voté sous quelles conditions ?
07:22C'est-à-dire qu'on a des députés,
07:24d'Elisabeth Borne, qui ont été élus
07:26avec les voix de la France Insoumise,
07:28on a des Gérald Darmanin...
07:29Mais parce que les gens de la France Insoumise
07:30sont allés voter délibérément pour Elisabeth Borne,
07:32parce qu'ils préféraient Elisabeth Borne
07:33au candidat RN en face.
07:34D'accord, la situation, en revanche,
07:36c'est qu'on a une assemblée nationale
07:37où on ne peut rien faire passer.
07:38À part le texte sur la fin de vie,
07:40on a essayé, nous, les journalistes politiques,
07:41de voir quels textes pourraient passer.
07:43Eh bien, il n'y en a aucun,
07:44à part des textes très consensuels.
07:46Oui, donc c'est impossible, c'est ce que l'on dit.
07:47Si ce texte se ferme sur l'immigration,
07:48on aurait pu passer les lois de l'URL, par exemple.
07:49Eh bien, je ne sais pas,
07:50parce que vous avez justement ce sujet
07:51sur Gabriel Attal, la majorité,
07:53qui ne voterait pas cette loi immigration.
07:56Donc vous voyez bien qu'on est dans une situation
07:58qui est impossible.
08:00On n'a pas la solution aujourd'hui.
08:02Donc la solution, c'est en effet peut-être la censure.
08:06La démission du Président de la République
08:08n'entraîne pas la dissolution de l'Assemblée nationale.
08:10De toute façon, si jamais Emmanuel Macron démissionne,
08:12par exemple, le 15 décembre...
08:13Vous y croyez, vous ?
08:1462% des Français le souhaitent,
08:16si jamais il y a une motion de censure.
08:17Mais est-ce que vous croyez
08:18qu'Emmanuel Macron démissionne ?
08:19Jamais !
08:20Jamais démissionner.
08:21D'abord parce que ce n'est pas son intérêt.
08:23Comme il n'aurait jamais dissous l'Assemblée nationale.
08:25Quand on a passé la campagne des Européennes
08:29à dire que c'est impossible,
08:31le Président...
08:32Là où vous avez raison,
08:33c'est qu'aujourd'hui, on ne peut plus jurer de rien.
08:34Mais je ne vois pas Emmanuel Macron démissionner.
08:36Ça me paraît être dans son état d'esprit.
08:38Il est le seul Président de la Ve République
08:40qui ait été réélu pour un second mandat
08:42sans cohabitation.
08:44Puisqu'au début, ça a été le cas.
08:46Là, il y a une crise politique.
08:47Cette crise politique,
08:48elle serait résolue plutôt par la dissolution en juin
08:50qui permettrait peut-être, je ne suis pas sûr,
08:52peut-être de clarifier les choses
08:54en ayant une vraie majorité parlementaire.
08:56Fut-elle d'ailleurs la majorité parlementaire du RN ?
08:58Je pense qu'Emmanuel Macron, d'ailleurs,
09:00n'était pas foncièrement contre le fait
09:03qu'il y ait un mandat pour M. Bardella, Premier ministre,
09:05et que ça permette d'avoir au moins une clarté.
09:07On a un paysage politique qui est tellement éclaté
09:09que cette coalition finalement centriste
09:11et centre droit, elle s'est imposée d'elle-même
09:13parce que de toute façon,
09:15le NFP seul n'est pas en mesure de gouverner
09:17et le RN seul n'est pas en mesure de gouverner.
09:19Donc c'est la théorie du plus petit commun dénominateur.
09:21On a trouvé M. Barnier, c'est un fin négociateur,
09:23c'est un homme politique d'expérience
09:25et donc il a pris le mandat.
09:27Mais là, aujourd'hui, s'il y a une dissolution,
09:29de toute façon, on va avoir un gouvernement technique
09:31qui va expédier les affaires courantes jusqu'à juin
09:33et en juin, on aura une dissolution et on verra bien
09:35qui sortira des urnes.
09:37La situation financière de la France est absolument catastrophique,
09:39il y a des plans sociaux qui s'accumulent
09:41et tout ça, ça va se dégrader dans six mois.
09:43Pardonnez-moi, ce n'est pas la faute de Marine Le Pen, non ?
09:45Qui a dit que c'était la faute ?
09:47Je n'ai jamais dit ça.
09:49C'est ce que disent, en tout cas, ses opposants.
09:51C'est quoi le rapport ? Elle n'est pas au pouvoir,
09:53donc on ne peut pas lui reprocher.
09:55Quand Elisabeth Borne dit que c'est la faute de Marine Le Pen,
09:57si il y a une censure et qu'on ne peut plus
09:59payer nos fonctionnaires, je suis désolé.
10:01Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
10:03Marine Le Pen n'est pas responsable
10:05de la dissolution, elle n'est pas responsable
10:07de ce qui s'est passé aux législatives, elle n'est pas responsable
10:09du budget qui est proposé par
10:11Michel Barnier. Elle a donné des lignes rouges
10:13dès le discours
10:15de politique générale. Elle n'a pas varié
10:17sur ces lignes rouges. Le problème, c'est que
10:19Michel Barnier, a priori, s'est réveillé
10:21un petit peu trop tard. Ils auraient pu
10:23travailler sur ces lignes rouges-là.
10:25Il en a proposé deux
10:27sur lundi.
10:29Mais il savait la situation dans laquelle
10:31il est arrivé, Michel Barnier ?
10:33Oui, ça Paul Melun, vous avez raison, il savait très bien.
10:35Il s'en est jamais caché, il est encore réputé au 20h de TF1
10:37cette semaine. Merci beaucoup.
10:39Merci madame.
10:41C'est déjà terminé ?
10:43Merci madame.
10:45Franchement,
10:47vous êtes impayables.
10:49Des fois, on a un peu l'impression que Pascal est notre institutrice.
10:51Oui, c'est ça. Je ne sais pas pourquoi
10:53vous dites ça, c'est atroce.
10:55Il y a une bière que j'adore,
10:57les institutrices, les professeurs des écoles.
10:59Voilà, exactement.
11:01Ils font l'éducation des enfants
11:03et ça, c'est essentiel. Merci beaucoup en tout cas
11:05à vous deux, 19h56 sur Europe 1.
11:07Une annonce en têne pour les copains.
11:09Le week-end, samedi et dimanche, Europe 1 vous donne
11:11rendez-vous à 11h, pour 1h30 de découverte
11:13et de gourmandise. Samedi, dans
11:15la table des bons vivants, Laurent Mariotte
11:17met la cuisine traditionnelle française à l'honneur.
11:19Et dimanche, dans Balade en France,
11:21William Lémergie vous fait découvrir
11:23le musée de Tessé au Mans et son
11:25insolite collection égyptienne.
11:27Voilà, on revient dans un tout petit instant,
11:29le journal de 20h. Tiens, on sera avec Stéphane Berne
11:31aussi, qui nous fait l'amitié d'être là.
11:33Il est formidable, on salue. On adore Stéphane Berne.
11:35Il s'y connaît plus en château que Paul Melin.
11:37C'est une pique à Paul Melin.
11:39Vous êtes dans la concurrence, Jules Torres,
11:41mais les gens qui aiment le patrimoine, on est tous amis.
11:43On n'est pas comme vous, les journalistes politiques.
11:45Est-ce que les éditeurs savent, Paul Melin
11:47quand même, pourquoi Jules Torres
11:49le taquine là-dessus. Paul Melin,
11:51je trouve que c'est formidable ce qu'il fait pour le patrimoine,
11:53parce qu'il rachète des vieilles pierres, on va dire.
11:55Et je restaure du petit patrimoine local. Alors, c'est pas des châteaux
11:57somptueux, mais je suis un passionné de patrimoine
11:59et j'aime beaucoup, beaucoup
12:01l'histoire d'un petit lavoir, une église romane,
12:03un calvaire. C'est merveilleux.
12:05Vous avez commis
12:07un très bel ouvrage, il faut le dire.
12:09Merci mon cher Jules, sur ce sujet.
12:11Tout est pardonné.
12:13C'est merveilleux, moi je suis toujours passionné parce que
12:15Paul Melin me raconte, je trouve ça génial
12:17d'aller racheter un tas de pierres,
12:19et vous, voilà,
12:21vous contribuez
12:23à conserver et à faire rayonner
12:25le patrimoine français. Merci beaucoup.
12:2719h57.