Avec Raphaël Ruegger (Cofondateur de la Fédération française des trucs qui marchent), Valentin Auclay (Directeur général de CCI France), Jérémie Gaillard (Maire de Caudrot et auteur de "Ne m'empêchez pas d'être maire"), Frédéric Richard (Buraliste), Alain Clouet (Président de la Confédération des buralistes de l'Orne), Denis Menet (trésorier de Culture Presse) et Philippe Coy (Président des buralistes de France)
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NewsTranscription
00:00En direct du Salon des maires, depuis le stand de la Confédération Nationale des Buralistes, Sud Radio.
00:06Je vous invite à porter un toast à notre future maire.
00:10La vérité en face.
00:12Je voudrais parler à monsieur le maire.
00:14Bonjour monsieur le maire.
00:14Patrick Roger.
00:15Hey monsieur le maire, venez chez moi.
00:19Et on va parler évidemment à des maires, mais pas seulement également.
00:23A tous ceux qui font vivre les villes, les communes, les quartiers.
00:29Parce que bien souvent quand on parle des villes, on oublie de parler des quartiers.
00:32Or, c'est important les villes, les coeurs de villes.
00:35Mais souvent les quartiers, c'est là où il y a des problèmes.
00:37Où il n'y a plus forcément de commerce.
00:39C'est ce que nous allons voir dans cette émission.
00:41La vérité en face jusqu'à 10 heures.
00:44Alors je me suis permis, je me suis invité ce matin ici, donc au stand des Buralistes,
00:49avant Michel Barnier, qui doit venir tout à l'heure le Premier ministre.
00:54Initialement, il était prévu qu'il passe dans l'après-midi.
00:57Finalement, il devrait passer ce matin, peut-être en fin de matinée.
01:00Parce qu'évidemment, vous savez, il y a des menaces de neige.
01:04Et donc certains maires se sont dit, il faut que l'on rentre chez nous
01:08avant que la neige ne tombe dans le Grand Nord, là-bas, en Normandie et puis à Paris.
01:13Et c'est la raison pour laquelle j'ai l'impression que l'agenda a été un petit peu bousculé.
01:17Nous allons voir ça en tout cas.
01:19Et puis je vous dirai d'ailleurs si Michel Barnier passe tout à l'heure.
01:22Mais en dehors de Michel Barnier,
01:24moi, ce qui m'intéresse, c'est de vous entendre.
01:27Vous, bien sûr, vous qui faites vivre les villes, les communes, les départements,
01:33bien sûr, les quartiers.
01:35Et pour ça, nous allons recevoir jusqu'à 10 heures dans La Vérité en face sur Sud Radio,
01:40un représentant des commerçants, tout à l'heure,
01:43un représentant des gens qui distribuent aussi la presse, les journaux,
01:46les magazines, un petit peu sur tous les territoires.
01:49Évidemment, la Confédération des Buralistes,
01:52avec Alain Clouet, qui est le secrétaire général qui est avec nous,
01:55qui travaille avec Philippe Coy et tous les Buralistes de France.
01:58Bonjour.
01:58Bonjour.
01:59Merci de nous accueillir ici,
02:01après les vrais voix qui étaient là hier soir entre 17h et 20h
02:04et qui avaient le premier maire de France,
02:08puisque David Lysnard était l'invité de Cécile de Minibus
02:11et Philippe David hier soir entre 17h et 20h.
02:16Nous aurons également tout à l'heure un représentant de la Fédération des Trucs qui marche.
02:21Oui, parce qu'on voit forcément en noir, en disant rien ne fonctionne, rien ne marche.
02:28Non, mais il y a des trucs qui marchent.
02:29Il y a une fédération qui s'est montée récemment
02:32et je recevrai son cofondateur tout à l'heure.
02:34Et puis évidemment, puisqu'on est au Salon des maires,
02:36un maire également, Jérémy Gaillard, qui est maire de Caudreau en Gironde.
02:41Bonjour.
02:42Bonjour.
02:42Merci d'être avec nous ici sur Sud Radio pour nous parler de ce que vous faites,
02:47parce que je me souviens que vous aviez décidé,
02:51il y a quelques années, c'était il y a 2-3 ans, c'est ça,
02:53de marcher à pied direction Paris, de partir effectivement de la Gironde
02:58pour alerter, pour dire, regardez ce qui ne marche pas.
03:02Vous de Paris, vous ne voyez pas ce qui se fait sur le terrain
03:05et on a des préoccupations.
03:06C'est ça, quand vous êtes parti, quand vous avez démarré.
03:09C'était déjà l'idée de dire, on a des difficultés dans l'exercice de nos mandats,
03:14ce qui pose des problématiques pour nos habitants,
03:16parce que in fine, c'est pour eux qu'on oeuvre.
03:19Et l'idée, c'était un peu d'alerter déjà là-dessus, c'était il y a maintenant 18 mois.
03:23Et effectivement, pour être honnête, depuis 18 mois,
03:27on ne peut pas dire que la situation se soit améliorée.
03:28Oui, au niveau des communes, c'est ça, parce qu'évidemment,
03:33il faut faire des économies un peu partout et c'est ce que l'on demande également.
03:38Hier, on parlait de 5 milliards, c'est ça ?
03:40Exactement, 5 milliards.
03:42Alors, on demande des économies aux communes,
03:44comme si on n'avait déjà pas fait un travail sur les dernières années
03:48de rationalisation de nos dépenses.
03:49Attendez, c'est vrai, Jérémy Gaillard, vous avez fait du boulot,
03:53vous avez amélioré les choses, certains maires, mais pas partout.
03:56Quand on discute avec... Non, mais il faut...
03:59On dit la vérité en face, en fait, ici.
04:01Et donc, bien souvent, on se dit, oui, on peut peut-être rationaliser les choses,
04:05mais en même temps, c'est vrai, quand vous écoutez vos administrés,
04:09qui deviennent, vous avez 1 200 habitants, c'est ça ?
04:12Les habitants, ils vous demandent aussi toujours plus.
04:15C'est-à-dire que vous, vous leur dites,
04:17bon, il faut qu'on fasse un peu d'économie, là,
04:19peut-être qu'on change les plantes, on en met un petit peu moins,
04:22ou on coupe la lumière, en fait, la nuit.
04:26Mais dans le même temps, ils viennent vous demander d'en faire plus, quoi.
04:28La problématique qu'on a aujourd'hui, c'est qu'on nous demande toujours
04:30d'en faire plus avec moins de moyens, et qu'à un moment,
04:33l'équation, elle devient impossible à gérer,
04:37et elle devient insoluble pour nous.
04:39Donc, effectivement, on est obligé de faire des choix,
04:41des choix sur lesquels, parfois, c'est les conséquences
04:44de décisions qu'on n'a pas prises,
04:45qui sont liées à l'État, à plein d'autres choses.
04:47Et nous, on ne se cache pas dans nos communes.
04:49Donc, comme vous dites, on est toujours au contact,
04:51on est en proximité, donc on doit toujours répondre.
04:54Oui, et c'est vrai, et vous le racontez.
04:55C'est pour ça aussi que vous êtes invité ce matin avec nous,
04:58parce que vous avez écrit un petit livre aux éditions Kern.
05:01Ne m'empêchez pas d'être maire, où vous résumez justement tout ça.
05:05Toute cette vie aussi de maire, où parfois,
05:08un samedi soir, à minuit, vous avez un coup de téléphone
05:10parce qu'il y a eu un accident,
05:12parce qu'il y a des bêtes qui sont sur la route.
05:14Voilà, pour tout ce genre de problèmes.
05:17Exactement, on est là pour ça.
05:19C'est-à-dire qu'on sait qu'un maire est disponible
05:2124 heures sur 24, 7 jours sur 7.
05:23On fait ce choix-là.
05:25Et effectivement, le livre, on raconte toutes ces anecdotes
05:28et toutes ces situations originales et ubuesques
05:32qu'on rencontre pendant les 6 ans de mandat.
05:34Oui, c'est ça. Et Jérémy Gaillard, où se passe la vie ?
05:37Vous, c'est une petite commune.
05:38Où est-ce qu'elle a lieu, la vie ?
05:40Où est-ce que les gens se rencontrent dans une petite commune ?
05:42Pas forcément à la mairie.
05:43Sauf quand il y a un conseil municipal qui est un petit peu animé.
05:46Ça, c'est un vrai travail qu'on fait
05:47parce que la difficulté qu'on a dans nos communes,
05:49c'est qu'aujourd'hui, on est sur des stratégies
05:51de développement du territoire qui font que
05:53l'emploi ne se fait plus dans nos communes rurales.
05:56Les centres de vie se font à l'extérieur
05:58avec des problématiques de mobilité.
05:59Donc, c'est de plus en plus compliqué
06:01d'avoir des interactions humaines au sein de nos villages.
06:05Nous, on travaille sur des espaces publics,
06:07sur des moments, sur des animations.
06:09Mais c'est vrai que cette vie dense
06:12des villages tels qu'elle a été connue il y a plusieurs décennies,
06:16c'est aujourd'hui plus de la nostalgie qu'une réalité.
06:18Mais ça se passe encore aussi quand même au...
06:21Parfois, c'est le tabac-café-presse du coin.
06:25Et c'est ce que j'allais dire.
06:25Aujourd'hui, nous, on s'appuie sur des commerces.
06:27Et j'ai presque envie de dire
06:29les lieux de vie les plus denses dans nos communes,
06:32c'est la caisse du supermarché,
06:34c'est la brasserie du coin, c'est le bar.
06:37C'est là où la vie continue de se faire.
06:39Oui. Alain Clouet, justement, vous êtes là pour défendre un petit peu,
06:42parce que les buralistes, bien souvent...
06:45Alors, il y a de multiples activités,
06:47c'est ce que vous allez nous dire aujourd'hui chez les buralistes.
06:50Le dernier lieu où on se rend compte,
06:54en dehors de la caisse du petit supermarché du coin,
06:56qui est bien souvent au chefier de canton.
06:59Oui. Alors déjà, avant de démarrer sur ce sujet,
07:03je tiens juste à dire que moi, je fais partie
07:05d'un département très rural.
07:06Et la ruralité, ça ne me parle pas.
07:08Dans l'Orne, département très rural.
07:11Et c'est vrai que c'est quelque chose que j'ai toujours eu à coeur et à défendre.
07:14Défendre parce que la ruralité, souvent,
07:16on trouve le dernier commerce qui est le tabac,
07:18associé avec un bar, avec différentes activités autour.
07:22Mais c'est ce qui permet encore de garder un lieu de vie.
07:25Et ce lieu de vie, si on le supprime, si on ne l'a plus, c'est fini.
07:29Pour avoir après des commerces à revenir, c'est mission impossible.
07:32Donc avant de les voir disparaître, il faut les maintenir.
07:35Oui, mais alors vous parlez, c'est vrai, du milieu rural,
07:38mais ce n'est pas que là.
07:40Je pense qu'en fait, bien souvent, on a fait erreur.
07:45Parce que vous allez dans les quartiers autour des chœurs de villes,
07:49parce qu'on parle dans les chœurs de villes où il peut y avoir des commerces,
07:51autour, il n'y a plus rien.
07:53Et bien souvent, le dernier commerce, c'est un buraliste.
07:57Il vend la presse et il rend quelques services aux habitants du coin.
08:00C'est tout à fait ça.
08:01Aujourd'hui, c'est du quotidien qu'on apporte avec les différents secteurs d'activité que l'on a.
08:08Mais c'est ce qui permet de maintenir cette vie.
08:11Parce qu'au quotidien, quand on a de la presse,
08:13bien sûr, les gens viennent acheter cette presse au quotidien.
08:16Après les produits, bien sûr, dérivés autour de tout ce que l'on fait.
08:20Mais c'est très divers et varié.
08:22Alors, il faut dire les choses.
08:24Cette émission, c'est la vérité en face.
08:26Depuis quelques années, on vend moins de tabac.
08:28Vous en vendez moins.
08:29Effectivement.
08:30Tant qu'en plus, il y a évidemment le trafic de contrebandes.
08:34Oui.
08:35Comment vous faites pour préserver, pour sauver vos commerces ?
08:39Alors aujourd'hui, c'est toujours notre cœur d'ADN.
08:42Notre tabac, bien sûr, on ne va pas le renier.
08:44C'est toujours ce qui nous fait vivre.
08:45Même s'il ne faut pas en abuser.
08:46Mais par contre, voilà.
08:48Par contre, autour de notre monopole du tabac,
08:52c'est justement tous ces services qu'on y greffe.
08:54Qu'on y greffe parce qu'aujourd'hui, on sait très bien que,
08:58en général, les tabacs sont ouverts très largement
09:01dans l'amplitude horaire par jour.
09:04Ça ouvre à 7h, 7h30 le matin.
09:06Et ça termine, ça ferme à 20h.
09:09Complètement.
09:10Même plus tard.
09:11On a des moyens d'entre 10 et 12h d'amplitude horaire par jour
09:14chez les collègues.
09:1514-15h, on me disait.
09:1714-15h, bien sûr.
09:19Pour ma part, c'est 14h.
09:20Oui, 14h.
09:21Et donc, dans ce laps de temps, vous pouvez proposer des services.
09:25Et donc, bien sûr, c'est tous ces produits aujourd'hui
09:28et services que nous apportons par le biais de la Confédération
09:32auprès de nos collègues buralistes
09:35qui sont là pour apporter justement tous ces services.
09:38Ces services, on peut les énumérer.
09:41Oui, quelques-uns en fait.
09:43Quelques-uns que vous faites déjà depuis longtemps
09:45et quelques-uns que vous voudriez faire aussi peut-être demain.
09:48Les services qu'on fait depuis longtemps,
09:50c'est avec des partenaires tels que la Française des Jeux, le PMU.
09:53C'est des services qu'on fait depuis très longtemps.
09:55La presse, bien sûr.
09:56Mais nous avons apporté des solutions
09:58comme une solution bancaire avec le compte Nickel.
10:00Nous avons apporté le service de la DG FIB
10:03pour l'encaissement, bien sûr, de tout ce qui est impôts,
10:06factures de cantines, d'hôpitaux et tout ça.
10:09Nous avons développé depuis aussi des services avec du snacking.
10:15Apporter des vraies solutions de repas pour nos clients.
10:22Donc voilà, c'est vraiment un ensemble.
10:24Il y a des points argent là maintenant aussi.
10:26Il y a d'ailleurs sur votre stand ici,
10:28la Fédération des Buralistes, des distributeurs de billets.
10:31Parce que parfois, il n'y a plus de...
10:33Il n'y a plus de DAB, il n'y a plus de banque.
10:35Aujourd'hui, dans des petits villages qui sont de 1 000 à 2 000 habitants,
10:40le secteur bancaire a désertifié tout ce milieu-là.
10:44Et aujourd'hui, nous apportons une offre avec WeCash.
10:48C'est un partenariat que nous faisons avec l'OMIS
10:51pour pouvoir répondre aujourd'hui à ce besoin.
10:53Oui, Jérémy Caillard, vous avez entendu.
10:56Alain Clouet, Buraliste, lui, sur tous ces services
10:59qui vous sont essentiels pour maintenir de l'activité
11:02et rendre des services à vos habitants.
11:04Alors exactement, je me retrouve complètement dans le discours qui est tenu.
11:07Je salue M. et Mme Verret qui sont effectivement nos Buralistes de Côte d'Oro.
11:11Et qui nous aident effectivement.
11:13On n'a pas de distributeur automatique.
11:16Et on a une poste qui revient à la charge pour nous fermer le bureau de poste.
11:20Donc nous, on bénéficie effectivement des Buralistes.
11:22Aujourd'hui, vous voulez faire un retrait.
11:24Vous allez chez le Buraliste, ce qu'on ne pouvait pas faire avant.
11:27Demain, il y aura sans doute d'autres besoins.
11:29Il y a une diversification qui est nécessaire.
11:31On le voit bien, un peu par rapport à ce que vous expliquez, la presse, le tabac.
11:34Mais ça, c'est devenu des lieux essentiels.
11:36Parce qu'il y a des gens, c'est presque le seul contact humain
11:38qu'ils vont avoir dans la journée.
11:40C'est au quotidien, le matin.
11:42Je vais aller voir mon Buraliste parce qu'il y a aussi,
11:44on ne parle pas, mais les pains au chocolat, les chocolatines, les croissants.
11:47Il y a aussi une diversification qui se fait.
11:49Ça devient un commerce.
11:51Un multi-service.
11:52Exactement.
11:53Et nous, comme vous dites, dans des communes,
11:55parfois, c'est le dernier et heureusement qu'il est là.
11:57Donc, je les salue.
11:59Effectivement, là, ce que vous dites par rapport à la poste,
12:02on a été quand même, dans les années 2005,
12:05à créer des relais postes.
12:07Quand la poste du village fermait,
12:09on pouvait mettre un partenariat en place avec la poste
12:13de façon à maintenir ce service postal
12:15aujourd'hui chez nos collègues.
12:17Vous allez en parler dans un instant.
12:19Juste un dernier mot, Jérémie Gaillard,
12:21parce que je vous conseille, vous, auditeurs,
12:23ce livre de témoignages.
12:25Ne m'empêchez pas d'être maire.
12:28Alors que l'on demande aux mairies de faire des économies,
12:32vous dites, comme un cri du cœur,
12:35arrêtez aussi de nous surcharger
12:38de problèmes administratifs, de mille-feuilles, etc.,
12:41d'intercommunalité, etc.,
12:43alors qu'on avait déjà des choses qui fonctionnaient auparavant,
12:45comme par exemple les civ'hommes
12:47où on se regroupait entre communes.
12:49Ce message à Michel Barnier, qui viendra tout à l'heure.
12:52L'idée, c'est effectivement, simplifions les choses.
12:54Simplifions, arrêtons d'être obligés
12:56de demander de l'argent pour l'avoir,
12:58si dans nos loups bleus directement,
13:00on ne sera que plus efficace et réactif,
13:02et arrêtons cette problématique française
13:04qui est la compression réglementaire
13:06qui nous rajoute toujours plus d'obstacles
13:09pour sortir nos projets.
13:11Mon livre, c'est Ne m'empêchez pas d'être maire,
13:13c'est Ne m'empêchez pas d'être un maire efficace.
13:15Voilà, c'est ça.
13:16Merci en tout cas d'être passé ce matin
13:18ici au Salon des maires, la Confédération des Buralistes.
13:21On poursuit dans un instant,
13:23et on va voir qu'il y a une note d'espoir,
13:25pas de désespoir chez vous.
13:27Il y a des trucs qui marchent.
13:29Il y a une fédération des trucs qui marche qui s'est mise en place.
13:31On en parle dans un instant sur Sud Radio,
13:33La Vérité en face, jusqu'à 10h.
13:36En direct du Salon des maires,
13:38depuis le stand de la Confédération nationale des Buralistes,
13:429h10, Sud Radio,
13:44La Vérité en face, Patrick Roger.
13:47La Vérité en face pour parler de la France du coin de la rue.
13:51J'ai appelé cette émission ainsi parce que c'est véritablement ça.
13:54C'est la France du coin de la rue,
13:56que l'on soit évidemment dans une petite commune,
14:00dans un village, dans un bourg,
14:02mais que l'on soit également dans une ville,
14:04en cœur de ville,
14:06ou dans un quartier périphérique.
14:08Nous sommes donc au Salon des maires,
14:10sur le stand des Buralistes.
14:12Je le disais en commençant cette émission,
14:14souvent, le Buraliste, c'est le dernier relais,
14:17le dernier maillon dans une commune.
14:20Parfois, il est multiservice.
14:22Alain Clouet, qui est avec nous,
14:24secrétaire général de la Confédération des Buralistes,
14:26nous le rappelait.
14:28Souvent, on les associe.
14:30C'est le tabac-presse-café.
14:33Bien souvent.
14:35Et un petit peu d'épicerie.
14:37C'était valable.
14:38C'était le modèle en milieu rural.
14:40Ça s'est beaucoup développé dans les quartiers
14:42pour maintenir une activité.
14:44Et puis, un peu partout sur le territoire,
14:47même s'il y a du pessimisme,
14:49il y a quand même des choses qui marchent.
14:51Résultat, il y a une fédération qui s'est montée,
14:54la Fédération française des trucs qui marchent.
14:58Bonjour Raphaël Ruegger.
15:00Bonjour.
15:01Merci d'être avec nous.
15:02C'est venu d'où cette idée
15:04de la Fédération française des trucs qui marchent ?
15:06J'ai été élu à 19 ans dans mon village
15:08de Nevis-sur-Barangeon,
15:10dans le département du Cher.
15:12Et quand on devient élu,
15:13on se retrouve face à des « c'est compliqué »,
15:15« c'est pas facile », « on sait pas faire ».
15:17Et pourtant, il y a des choses qui sont en France.
15:19Et heureusement.
15:20Avec mes patrons de l'époque,
15:22les Grégoires et Christophe,
15:24on s'est dit qu'on avait envie
15:26d'aller chercher de l'optimisme,
15:28d'aller chercher des trucs qui marchent.
15:30Et Grégoire a eu ce nom,
15:31la Fédération française des trucs qui marchent.
15:33Je me suis mis sur les routes de France
15:35la première année, en 2022.
15:37J'ai rencontré une centaine d'élus
15:39en allant à leur rencontre dans leur commune
15:40pour qu'ils m'en parlent.
15:41Et pour recenser des actions
15:43qui sont plutôt exemplaires
15:45et qui marchent
15:47et que l'on pourrait dupliquer ailleurs.
15:49Alors, citez-nous quelques exemples.
15:51J'en ai vu beaucoup
15:53dans la sélection que vous avez faite
15:55et que vous présentez ici au Salon des maires.
15:57Un truc qui marche, je sais quoi,
15:58c'est trois critères très simples.
15:59Un, c'est local et c'est porté par un élu.
16:01Deux, ça marche et on va chercher les preuves
16:03sur le terrain.
16:04C'est dupliquable et ça, c'est intéressant.
16:06Comme par exemple un cabinet modulaire
16:08de médecins dans la Creuse.
16:10Tout à fait.
16:11Alors, Agin dans la Creuse,
16:13A-G-I-N, qui n'avait plus de médecins.
16:15Le maire était désespéré.
16:16Il avait d'ailleurs fait une promesse.
16:17Il avait dit, tant que les habitants n'auront pas de médecins,
16:19moi, je n'en aurai pas non plus.
16:20Il a rencontré Martial Jardel,
16:22un jeune médecin
16:24qui parcourait déjà les routes de France
16:26et qui allait, pendant ses vacances,
16:27faire des consultations dans des déserts médicaux.
16:29Il a dit, on peut demander.
16:31Peu à beaucoup.
16:33Et donc, on va faire venir des médecins une semaine,
16:35chacun à leur tour.
16:36Et en quelques semaines,
16:37ils avaient rempli le calendrier de l'année A-G-I-N
16:39dans effectivement un cabinet modulaire.
16:41Mais A-G-I-N, ça va passer en dur.
16:42Ce qui est très intéressant,
16:43c'est que des gens ont retrouvé
16:45un suivi médical.
16:47Et surtout, ça se duplique.
16:48Donc maintenant, il y a six communes
16:50qui sont dotées de médecins solidaires en France.
16:52Et ce qui est intéressant,
16:53vous allez voir Alain Cloé,
16:54il y a des choses qui sont positives et à retenir,
16:57c'est que vous essayez d'impliquer les citoyens
17:00pour que localement,
17:03ils donnent un petit peu de temps à leur commune
17:05ou à leurs voisins.
17:07J'ai vu des exemples,
17:09comme donner une heure par mois
17:10pour aider sa commune ou son voisin.
17:11Monter une journée un petit peu citoyenne aussi
17:14dans sa ville.
17:15Exactement.
17:16Je crois qu'il faut réconcilier les Français
17:18avec l'engagement, l'engagement local.
17:20Les réconcilier aussi avec la politique
17:22en montrant que la politique locale,
17:24ce n'est pas ce qu'on voit sur les plateaux télé
17:26et les chaînes d'infos en continu.
17:27C'est quelque chose de beaucoup plus sincère,
17:29de beaucoup plus proche des gens.
17:31Et donner une heure de son temps,
17:32c'est l'exemple de l'heure civique,
17:34créée par Athanase Périfant,
17:36qui est élu dans le 17ème arrondissement.
17:38Et ça se duplique de Paris.
17:39Comme quoi, évidemment,
17:41ça concerne tous les territoires.
17:43Les trucs qui marchent, il y en a partout.
17:45Ça peut être à Paris,
17:47comme vous avez cité la Creuse,
17:48comme ça peut être aussi dans l'Essonne,
17:50comme c'est en Gironde,
17:52un peu partout.
17:53Exactement.
17:54Les trucs qui marchent,
17:55ce n'est pas l'apanage des petites communes,
17:57ce n'est pas l'apanage des grandes villes non plus.
17:59Il y en a toutes thématiques confondues.
18:00Et c'est ça qui est extraordinaire.
18:01Et d'ailleurs, il faut arrêter
18:02d'opposer villes et campagnes.
18:03C'est créer des divisions inutiles.
18:05D'autant que ce sont souvent
18:07les mêmes problématiques.
18:08Ce que je disais,
18:09à l'inclouer les buralistes,
18:12parfois, évidemment,
18:14il peut y avoir des fermetures
18:16où c'est le dernier commerce
18:17où l'on cause, où l'on se retrouve,
18:19au cœur d'une commune.
18:22Mais ça peut être aussi dans un quartier,
18:24à la périphérie un petit peu de la ville.
18:26Mais complètement,
18:27ce n'est pas que la ruralité.
18:29Effectivement, on trouve
18:30dans certains quartiers en milieu urbain
18:32où il y a toujours besoin de ce contact.
18:35Et ce contact, il est opéré, bien sûr,
18:37par des collègues qui apportent de la vie
18:40dans les quartiers, bien sûr.
18:42Et on le verra d'ailleurs tout à l'heure
18:44avec l'un de vos collègues
18:45qui a monté des soirées
18:48un peu à thème
18:49pour essayer de réunir
18:51un petit peu les uns et les autres
18:53de sa commune
18:54et même des communes environnantes
18:55pour que ça vive.
18:57Bien sûr, nous avons des collègues
18:58qui redoublent d'ingéniosité
19:01et toujours d'idées
19:02qui sont toujours bonnes à prendre.
19:05Et ça sert comme exemple.
19:06C'est ça qui est bien.
19:07Oui, Raphaël Ruegger.
19:09J'ai vu par exemple
19:10à Gif-sur-Yvette, dans l'Essonne,
19:12les plus de 60 ans
19:13ont leur restaurant communal.
19:15Comment ça fonctionne ça ?
19:17Gif-sur-Yvette, c'est une commune
19:18de 20 000 habitants environ.
19:20Oui, qui n'est pas très pauvre.
19:21Ça fonctionne plutôt bien là-bas.
19:23Non, ça va bien.
19:24Et pourtant, il y a quand même
19:25besoin d'espace
19:26où on se réunit,
19:27notamment pour les seniors.
19:29Et c'est extraordinaire.
19:30Il y a trois personnes,
19:31des employés de mairie
19:32qui gèrent d'une main de maître
19:33le restaurant du parc.
19:34Ou si vous êtes senior,
19:37vous pouvez venir
19:38pour 10 euros et quelques,
19:40venir manger au restaurant du parc,
19:42amener aussi vos petits-enfants,
19:44retrouver votre famille,
19:45retrouver vos amis.
19:47Alors souvent, le repas
19:48se prolonge un petit peu
19:49avec une belote,
19:50avec des activités.
19:51Et c'est un point de contact
19:52aussi convivial
19:53et informel
19:54entre ces seniors
19:55et la municipalité
19:56pour aller explorer
19:57aussi d'autres choses.
19:58Oui, complètement.
19:59Alain Clouet, d'ailleurs,
20:00ça va dans le sens
20:01de ce que vous essayez
20:02de faire avec Philippe Coy,
20:03le patron de la Confédération
20:04des Buralistes,
20:05c'est de passer des partenariats
20:07avec les associations de maires,
20:10mais également
20:11beaucoup d'autres activités.
20:12Bien sûr.
20:13Nous avons déjà, depuis 2022,
20:16fait un partenariat
20:17avec la FNSEA
20:18et le groupe Monde Rural.
20:20Nous sommes signataires
20:21d'un manifeste
20:22justement pour apporter
20:23nos idées.
20:24Et donc, c'est un ensemble
20:25d'acteurs qui ont signé
20:27ce manifeste avec le GMR
20:29pour justement que chacun
20:31apporte ses idées.
20:32Un peu, je rejoins
20:33un petit peu
20:34les trucs qui marchent.
20:35C'est ça qui est intéressant.
20:37C'est qu'on ne peut pas
20:38rester seul dans son coin
20:39et avoir des idées.
20:40Il faut les partager,
20:41ces idées.
20:42Et je pense qu'en les partageant,
20:43on peut arriver à faire
20:44de très, très grandes choses.
20:45Et hier, c'est une volonté
20:47qui nous tenait à cœur
20:48depuis longtemps.
20:49C'est qu'on avait signé
20:51auparavant une convention
20:52avec l'AMF.
20:53Eh bien, hier,
20:54on a signé une convention
20:55avec l'AMRF.
20:56Parce que là aussi,
20:57il faut être au plus présent.
20:58L'AMRF, on précise
20:59pour les auditeurs.
21:00C'est l'Association
21:01des maires ruraux de France.
21:03Et donc, nous avons...
21:05C'est moi qui étais en charge
21:07de ce travail.
21:09Mais nous avons,
21:10depuis pas mal de mois,
21:12travaillé avec le président
21:14Michel Fournier
21:15et son vice-président
21:16Louis Potrel.
21:18Et en fait,
21:19quand on a échangé,
21:20on s'est aperçus
21:21qu'on parlait
21:22de la même langue.
21:23On parlait
21:24des mêmes problématiques.
21:25Donc, les mêmes problématiques,
21:26eh bien, il faut les mettre associées
21:28pour justement avoir
21:30des choses qui soient concrètes.
21:31Parmi les problématiques,
21:32et bien souvent localement aussi,
21:34c'est le besoin de solidarité,
21:36de fraternité entre...
21:38Et puis, de faire face
21:39aux problèmes ensemble.
21:41Je sais,
21:42que ce soit dans les villes
21:43ou dans les campagnes,
21:44il y a le problème aussi
21:45de l'insécurité, bien sûr.
21:46Il y a, par exemple,
21:47l'Association,
21:48elle n'est pas chère
21:49à l'Association,
21:50elle n'est pas chez vous,
21:51mais des voisins vigilants
21:52qui existent,
21:53Raphaël Ruger.
21:54Ça, ça ressort également
21:56de ce que vous avez pu voir
21:58en sillonnant la France.
22:00Le principe de solidarité.
22:02Les maires, vous savez,
22:03ils disent souvent
22:04que liberté, égalité,
22:05mais ils parlent surtout
22:06de la fraternité.
22:07Et ramener de la fraternité
22:08dans nos villes,
22:09lutter contre l'isolement,
22:10lutter contre la violence,
22:11lutter contre le sectarisme,
22:12c'est quelque chose
22:13d'essentiel.
22:14On a besoin de recréer des liens
22:15là où tout le monde
22:16cherche à diviser.
22:17Et il y a des représentants
22:18politiques qui font campagne
22:19là-dessus,
22:20sur les divisions.
22:21Nous, on a besoin d'union
22:22et c'est ce qu'on promeut
22:23au travers de nos initiatives.
22:24Oui, Alain Clouet,
22:25un dernier mot d'ailleurs.
22:26C'est l'un de vos combats,
22:27alors évidemment,
22:28de se rassembler,
22:29de s'unir
22:30et de faire face
22:31aux défis
22:32et ils sont nombreux.
22:33On continuera d'en parler
22:34tout à l'heure
22:35et notamment aussi
22:36sur ces questions
22:37d'insécurité
22:38et puis de trafic
22:39de contrebandes
22:40que j'évoquais
22:41effectivement tout à l'heure.
22:42Alors effectivement, oui,
22:43les sujets sont nombreux
22:44sur l'insécurité.
22:45C'est quelque chose
22:46qu'on vit quasiment
22:47au quotidien.
22:48Il n'y a pas un matin,
22:49moi je parcours beaucoup
22:50toute la presse régionale,
22:51où je vois qu'il y a
22:52un bureau de tabac
22:53qui a été attaqué
22:54dans la nuit,
22:55évidemment,
22:56pour aller chercher
22:57les stocks.
22:58Malheureusement, oui,
22:59tout simplement
23:00parce qu'on est devenu
23:01aujourd'hui une cible.
23:02Une cible aujourd'hui,
23:03bien sûr,
23:04avec l'ensemble
23:05des activités
23:06que nous faisons.
23:07Nous avons, bien sûr,
23:08des mouvements financiers
23:09dans nos établissements
23:10qui, aujourd'hui,
23:11malheureusement,
23:12intéressent
23:13un certain nombre
23:14de personnes
23:15et qui intéressent
23:16des gens
23:17qui ont envie,
23:18je dirais,
23:19de nous braquer.
23:20Oui, bien sûr.
23:21Donc, effectivement,
23:22c'est quelque chose
23:23qui est bien présent,
23:24mais on ne va pas
23:25en rester là.
23:26Je veux dire,
23:27ce n'est pas parce qu'il y a
23:28cette crainte,
23:29ce risque,
23:30qu'on va baisser les bras.
23:31Bien sûr,
23:32aujourd'hui,
23:33on a des dispositifs
23:34pour nous sécuriser
23:35dans nos établissements.
23:36On fait le maximum
23:37pour justement,
23:38avec les forces de l'ordre,
23:39de pouvoir
23:40être accompagnés
23:41sur le terrain
23:42de nos activités.
23:43De pouvoir
23:44être accompagnés
23:45sur le terrain
23:46et encadrés
23:47par les forces de l'ordre
23:48pour nous apporter
23:49justement,
23:50cette sécurité.
23:51Merci, Alain Chloé.
23:52Merci, donc,
23:53aussi à vous,
23:54Raphaël Rueger,
23:55la Fédération française.
23:56Des trucs qui marchent.
23:57On en parlera encore,
23:58évidemment,
23:59sur Sud Radio
24:00parce que Sud Radio,
24:01nous sommes,
24:02je le rappelle,
24:03la radio du dernier kilomètre.
24:04La radio près de chez vous,
24:05de proximité.
24:06On vous donne la parole.
24:07Merci d'être passé ce matin
24:08ici au Salon des maires,
24:09à la Confédération des Buralistes.
24:10Nous poursuivons
24:11dans un instant
24:12avec de nouvelles initiatives,
24:13justement,
24:14à la fois des Buralistes
24:15et puis aussi de la presse.
24:16C'est souvent aussi
24:17l'un des derniers lieux
24:18pour pouvoir se rencontrer
24:19et avoir un accès,
24:20même si aujourd'hui
24:21il y a Internet,
24:22mais avoir un accès
24:23à cette presse
24:24et à la vente de livres.
24:25On en parle
24:26dans un instant
24:27sur Sud Radio.
24:28En direct du Salon des maires,
24:29depuis le stand
24:30de la Confédération nationale
24:31des Buralistes,
24:329h-10h,
24:33Sud Radio,
24:34la vérité en face.
24:36Au Salon des maires,
24:37donc la France
24:38du coin de la rue,
24:39c'est ce que nous voyons
24:40depuis 9h ce matin
24:41jusqu'à 10h,
24:42la vérité en face
24:43pour se dire les choses
24:44autour des commerces
24:45et des lieux de vie
24:46dans les villes,
24:47dans les villages,
24:48dans les bourgs.
24:49C'est compliqué,
24:50évidemment.
24:51Ça fait des années
24:52que les Buralistes
24:53se battent
24:54pour avoir
24:55beaucoup de choses,
24:56etc.,
24:57mais c'est compliqué.
24:58Il y en a certains
24:59parfois qui me disent
25:00« Ouais, c'est compliqué,
25:01c'est compliqué,
25:02c'est compliqué,
25:03c'est compliqué,
25:04c'est compliqué ».
25:05Il y en a certains
25:06parfois qui me disent
25:07« Ouais, c'est la dernière génération,
25:08on n'y arrivera pas,
25:09on n'y arrivera plus,
25:10il faut quand même
25:11garder le moral ».
25:12Et c'est un peu
25:13la même chose aussi
25:14sur la distribution
25:15des journaux,
25:16la presse.
25:17C'est pour ça que Denis Menet
25:18nous a rejoint.
25:19Bonjour.
25:20Bonjour.
25:21Vous êtes de Culture Presse,
25:22c'est le réseau
25:23des diffuseurs de journaux,
25:24de presse,
25:25sur tout le territoire.
25:26On va voir ça avec vous.
25:27Et Frédéric Rolland
25:28qui m'a rejoint,
25:29qui est Buraliste lui aussi,
25:30dans le Doubs,
25:31commune de Fins,
25:32c'est ça,
25:34dans le Doubs,
25:35du côté,
25:36pas très loin
25:37de la frontière suisse.
25:38Et vous,
25:39pour essayer
25:40de garder attractif
25:41votre commerce,
25:42vous avez décidé
25:43d'organiser
25:44des soirées à thème.
25:45Racontez-nous ça
25:46parce que
25:47quand on se dit
25:48soirée à thème,
25:49on se dit
25:50« Oh là là,
25:51mais qu'est-ce qui se passe
25:52dans votre bureau
25:53de tabac alors ? »
25:54Parlez bien
25:55près du micro.
25:56Je gère
25:57le Celtic Café
25:58Les Fins
25:59à côté de Morton,
26:00la saucisse,
26:01pour ceux qui connaissent.
26:02Et donc,
26:03il a fallu
26:04se réinventer
26:05dès que j'ai repris
26:06le bureau de tabac,
26:07c'est d'organiser
26:08des soirées.
26:09On travaille très tard
26:10le soir,
26:11très tôt le matin,
26:12très tard le soir.
26:13Il fallait organiser
26:14ces soirées
26:15pour maintenir
26:16les jeunes
26:17dans notre village.
26:18Donc on fait
26:19des grosses animations,
26:20karaoké,
26:21concerts,
26:22et puis des soirées
26:23à thème,
26:24c'est qu'on propose
26:25de la petite restauration
26:26et puis on maintient
26:27les jeunes.
26:28Et ça,
26:29ça permet
26:30de « boucler »
26:31vos fins de mois,
26:33le commerce en activité.
26:34Parce que,
26:35vous vendez uniquement
26:36du tabac,
26:37ou vous avez
26:38d'autres activités
26:39dans votre commerce ?
26:40J'ai fait
26:41toutes les activités
26:42qu'on a pu faire
26:43et que la Confédération
26:44a proposées.
26:45Le développement
26:46d'un bureau de tabac
26:47ces 20 dernières années,
26:49je fais tout.
26:50J'ai une partie
26:51qui est tabac,
26:52parce qu'on fait
26:53le tabac,
26:54la presse,
26:55le retrait d'argent,
26:56le code nickel,
26:57les colis.
26:58Et puis j'ai ma partie
26:59bar où c'est que
27:00dès le matin,
27:01on commence les cafés
27:02à la première heure.
27:03J'ouvre à 6h30
27:04du matin.
27:05Les cafés,
27:06les croissants,
27:07et puis tout au long
27:08de la journée,
27:09on a de multiples
27:10générations qui passent.
27:11Les commerçants,
27:12les commerciaux,
27:13les artisans.
27:14Vous,
27:15c'est une commune
27:16de combien d'habitants ?
27:17Environ 3 000 habitants.
27:183 000 habitants.
27:193 000 habitants,
27:20il y a encore
27:21de l'activité quand même,
27:22tout de même,
27:23non ?
27:24Il y a de l'activité,
27:25il y a du passage
27:26devant notre établissement.
27:27Il faut juste
27:28capter ce passage
27:29et faire rentrer
27:30le monde
27:31dans nos établissements.
27:32On cherche le flux
27:33client maintenant.
27:34Je pense que
27:35quand on a gagné ça,
27:36on arrive à maintenir
27:37nos commerces
27:38ouverts
27:39et en activité.
27:40D'où les fameuses
27:41soirées
27:42pour essayer d'amener...
27:43Alors,
27:44c'est un autre public
27:45qui rentre chez vous
27:46peut-être à cette occasion ?
27:47Pas un public
27:48qui vient acheter
27:49son paquet de tabac
27:50ou d'autres services,
27:51quoi ?
27:52C'est complètement
27:53un autre public.
27:54Dans une journée,
27:55il faut se transformer
27:56à chaque fois
27:57et faire
27:58la fête,
27:59sortir du match
28:00de foot
28:01ou de l'entraînement
28:02de foot
28:03ou la chorale
28:04qui est là
28:05et qui est présente
28:06pour maintenir
28:07le petit commerce
28:08et qui vient à l'apéro
28:09après la répétition.
28:10Donc,
28:11on est là.
28:12On les accueille.
28:13On est là
28:14pour les accueillir.
28:15Frédéric Roland,
28:16avec toutes ces activités,
28:17est-ce que vous dites
28:18que vous allez pouvoir
28:19vous maintenir
28:20et continuer
28:21de vivre
28:22quand même ?
28:23Oui,
28:24c'est ça,
28:25c'est ça,
28:26c'est ça.
28:28Je l'espère,
28:29je l'espère.
28:30Un tel travail
28:31tout au cours
28:32d'une année,
28:33d'une vie,
28:34j'espère que je vais
28:35pouvoir m'en sortir.
28:36Je fais tout pour le faire.
28:37Je crois en mon métier.
28:38Vous avez des employés
28:39ou pas ?
28:40On a trois employés.
28:41Trois employés, oui.
28:42Je travaille avec mon épouse.
28:43Oui, oui.
28:44Et vous allez pouvoir
28:46vous en sortir
28:47parce que ça reste
28:48quand même difficile.
28:49Quel est
28:50le défi
28:51que vous rencontrez ?
28:52Souvent,
28:53quand je discute
28:54avec des muralistes,
28:55ils me disent
28:56qu'il y a des activités
28:57qui se vendent.
28:58C'est le tabac au noir
28:59qui se vend un petit peu partout.
29:00D'autres activités aussi
29:01qui peuvent nous échapper.
29:02Il y a eu
29:03le développement
29:04effectivement
29:05de la VAP
29:06et certains commerces
29:07nouveaux
29:08qui se sont ouverts.
29:09Il y a les activités
29:10du PMU
29:11qu'on n'arrive pas
29:12toujours à avoir.
29:13Quel est
29:14le défi
29:15pour vous ?
29:16Le défi,
29:17c'est,
29:18comme je le disais,
29:19garder vraiment
29:20nos clients,
29:21nos clients du village
29:22dans notre établissement.
29:23Qu'ils continuent
29:24à venir,
29:25à croire en nous
29:26et à faire tourner
29:27ce commerce
29:28qui est un des derniers
29:29commerces
29:30de notre village.
29:31Donc,
29:32il faut le préserver
29:33pour que, moi,
29:34mon chiffre d'affaires rentre,
29:35que je puisse payer
29:36mes employés
29:37et que ça puisse
29:38perdurer encore
29:39quelques années.
29:40Parce que vous n'êtes pas
29:41très loin de la Suisse
29:42et de l'Allemagne
29:43aussi,
29:44un petit peu à côté,
29:45il y a
29:46de la contrebande
29:47sur le tabac
29:48comme partout,
29:49d'ailleurs.
29:50Le trafic
29:51transfrontalier.
29:52On a ce fléau
29:53avec la Suisse
29:54mais à 3 euros de moins
29:55en Suisse
29:56sur un paquet
29:57de cigarettes.
29:58Et un monde
29:59frontalier
30:00également.
30:01Donc,
30:02tous nos clients
30:03qui vont travailler
30:04en Suisse
30:05peuvent ramener
30:06très facilement
30:07le tabac
30:08chez nous.
30:09Et donc,
30:10c'est toutes les affaires
30:11que nous,
30:12on ne fait pas
30:13dans nos établissements.
30:14Donc,
30:15il faut garder.
30:16On voit
30:17qu'il y a
30:18une volonté
30:19d'un dynamisme.
30:20Ça passe aussi
30:21par la vente
30:22de nimenets
30:23et des points de vente
30:24parfois indépendants
30:25de la presse
30:26et puis des points de vente
30:27qui se sont associés
30:28par exemple
30:29à des buralistes,
30:30à des cafés.
30:31Oui,
30:32effectivement,
30:33on s'aperçoit
30:34que le réseau presse
30:35au niveau national
30:36représente à peu près
30:3720 000 points de vente.
30:3820 000 points de vente.
30:3920 000 points de vente.
30:40Dans ces 20 000 points de vente,
30:41il y a à peu près
30:4260 %
30:43qui sont des points de vente
30:44mixtes.
30:45C'est-à-dire
30:46qui font presse
30:47et tabac.
30:48Donc,
30:49les difficultés
30:50qu'on vient d'évoquer
30:51existent également
30:52dans ces points de vente-là.
30:53Mais nous,
30:54de notre côté,
30:55si on s'attache
30:56d'une manière plus proche
30:57sur l'activité presse seule,
30:58on a connu des difficultés
30:59les années passées
31:00du fait de l'explosion
31:01du réseau distribution
31:02avec la dissolution
31:03de Prestalis.
31:04Il y a eu une refonte
31:05complète
31:06de la législation
31:07au niveau de la presse
31:08qui s'est mise en place
31:09depuis 4-5 ans maintenant.
31:10Nous,
31:11on s'en sort.
31:12On s'en sort maintenant
31:13de toute cette évolution-là
31:14et on arrive à...
31:15Comment vous vous en sortez ?
31:16Parce qu'on lit
31:17de moins en moins
31:18quand même
31:19les journaux.
31:20Ah,
31:21je ne sais pas.
31:22Quand je vois
31:23mes confrères
31:24de la presse quotidienne
31:25régionale,
31:26ils me disent
31:27que c'est très difficile.
31:28Non,
31:29mais c'est vrai.
31:30Vous avez raison
31:31en ce qui concerne
31:32la PQR.
31:33La PQR souffre.
31:34Oui, énormément.
31:35Alors la PQR souffre.
31:36Mais il n'y a pas
31:37que la PQR ou la PQN.
31:38La PQN,
31:39c'est la presse quotidienne
31:40nationale.
31:41Il y a tout l'ensemble
31:42des parutions
31:43et des publications
31:44de presse.
31:45Les thématiques,
31:46les magazines.
31:47Les thématiques,
31:48les magazines.
31:49On a à peu près
31:50deux ou trois magazines
31:51qui sortent régulièrement.
31:52Si on prend
31:53les chiffres d'activité
31:54sur les premiers mois
31:55de l'année,
31:56jusqu'à fin septembre 2024,
31:57on est à l'équilibre.
31:58Ce qui ne s'est pas produit
31:59depuis plusieurs années.
32:00Quand vous êtes
32:01un point presse indépendant,
32:02c'est-à-dire
32:03pas rattaché
32:04par exemple
32:05à un buraliste
32:06ou à un café
32:07ou à une autre activité,
32:08est-ce que vous mettez
32:09quand même
32:10vous-même
32:11aussi d'autres activités
32:12pour essayer
32:13de vous développer
32:14et de vous maintenir ?
32:15C'est un discours
32:16qui est très important
32:17parce que
32:19C'est indispensable
32:20la diversification.
32:21On ne peut pas
32:22rester uniquement
32:23sur un seul modèle
32:24de presse seule
32:25ou tabac presse
32:26ou tabac seul.
32:27On sait que
32:28ce n'est pas vivable.
32:29Ça fait plusieurs années
32:30également qu'on essaie
32:31tous de se diversifier.
32:32Les grosses diversifications
32:33dans nos activités
32:34sont diversifications
32:35naturelles,
32:36entre guillemets.
32:37Qu'est-ce qu'on y trouve ?
32:38La francophonie,
32:39c'est-à-dire
32:40qu'il y a
32:41des activités
32:42qui sont
32:43naturelles.
32:44C'est-à-dire
32:45qu'il y a
32:46des activités
32:47qui sont naturelles.
32:48Qu'est-ce qu'on y trouve ?
32:49La Française des Jeux,
32:50la librairie,
32:51la papeterie,
32:52la babloterie,
32:53les colis,
32:54un peu de presse
32:55de vape également.
32:56Moi personnellement
32:57je ne fais pas tabac
32:58mais je vends
32:59un peu de produits
33:00de vape.
33:01C'est en se diversifiant
33:02de cette façon-là
33:03qu'on arrive
33:04à maintenir.
33:05Notre problème
33:06c'est la fréquentation.
33:07Oui,
33:08c'est comme
33:09ce qu'évoquait
33:10à l'instant
33:11Frédéric Roland.
33:12Il faut véronir
33:13les clients,
33:14les ventes.
33:15C'est-à-dire
33:16véronir les clients
33:17et les faire rentrer
33:18à l'intérieur.
33:19Bien sûr.
33:20Est-ce qu'il n'y a pas
33:21une alliance
33:22à faire entre vous ?
33:23Le monde
33:24des distributeurs
33:25de la presse
33:26et puis
33:27les buralistes
33:28avec l'ensemble
33:29de vos activités ?
33:30Une alliance,
33:31je ne sais pas
33:32mais je pense
33:33qu'il y a
33:34un rapprochement
33:35qui est nécessaire
33:36et qui est en cours.
33:37On a
33:38au niveau
33:39de culture presse
33:40l'organisme
33:41représentatif
33:42du secteur de la presse
33:43qui a été présent
33:44cette année
33:46à l'Osange Expo.
33:47Et on s'est aperçu
33:48que le fait
33:49d'être là
33:50ça a permis
33:51de communiquer avec eux
33:52et de faire découvrir
33:53des choses,
33:54des aspects peut-être
33:55mal connus
33:56ou méconnus
33:57de notre activité.
33:58On est dans
33:59le même bateau
34:00entre guillemets.
34:01Et comme Philippe Coy
34:02l'avait dit
34:03il y a quelques temps,
34:04entre nous
34:05il y a peut-être
34:06l'épaisseur
34:07d'une feuille de papier.
34:08Épaisseur aussi
34:09de plusieurs magazines
34:10parce qu'il faut avoir
34:11de la place
34:12pour mettre
34:13tous les titres
34:15C'est vrai que
34:16dans nos magasins
34:17on avait
34:18à un moment donné
34:19un peu été inondé
34:20dans des titres
34:21qui se vendaient
34:22un peu moins.
34:23Mais aujourd'hui
34:24on arrive à retrouver
34:25une cohésion
34:26pour que
34:27ce qui se vend
34:28dans nos magasins
34:29a une sélection
34:30de ce qui peut
34:31se vendre
34:32dans nos magasins.
34:33Peut-être au fin
34:34je vendrais plus
34:35de la presse
34:36et dans l'autre village
34:37on ne vendra pas
34:38ce que moi
34:39je vends au fin.
34:40Donc on arrive
34:41à faire des sélections
34:42et à vraiment
34:43vendre des produits
34:44qui sont qualitatifs
34:45chez nous.
34:46Allez on va continuer
34:47un dernier mot
34:48Denis Menet
34:49C'est le résultat
34:50je dirais d'un travail
34:51qui a été fait
34:52depuis plusieurs années.
34:53C'est vrai qu'il y a
34:54quelques années
34:55on était débordé
34:56par la quantité de presse.
34:57Maintenant on arrive
34:58à réguler les quantités
34:59et avoir les bons titres
35:00au bon moment
35:01au bon endroit
35:02et en bonne quantité.
35:03Et ça aide
35:04tout le réseau.
35:05Parce qu'il y a
35:06un gros effort
35:07également
35:08qui a été fait
35:09par les éditeurs
35:10pour monter en qualité
35:11au niveau de la presse.
35:12On a de plus en plus
35:13de titres de presse
35:14de haut de gamme
35:15peut-être qui touchent
35:16une clientèle
35:17plus réduite
35:18mais qui est là
35:19et qui réclame.
35:20Non mais moi
35:21je pense évidemment
35:22qu'on continuera
35:23d'avoir une presse
35:24de niche spécialisée
35:25bien sûr
35:26et qu'on ira
35:27acheter en fait
35:28cette presse.
35:29En revanche
35:30une presse plus généraliste
35:31là c'est difficile
35:32et on le voit
35:33évidemment.
35:34Moi j'ai des choses
35:35la presse quotidienne
35:36régionale
35:37et j'ai quelqu'un
35:38un grand patron
35:39d'un journal
35:40il y a quelques jours
35:41qui me disait
35:42tu vois
35:43on a trois pages
35:44d'obsèques
35:45chaque jour
35:46évidemment
35:47dans notre journal.
35:48Et bien ce sont
35:49des lecteurs en moins
35:50et on a du mal
35:51à en regagner.
35:52Allez
35:53la vérité en face
35:54on se dit les choses
35:55sur Sud Radio
35:56nous poursuivons
35:57jusqu'à 10h
35:58ici au salon des maires
35:59j'attends toujours
36:00Michel Barnier.
36:01S'il passe
36:02Michel Barnier
36:03il est le bienvenu
36:04ici à la Confédération
36:05des Buralistes.
36:06Je rappellerai d'ailleurs
36:07que c'est le premier politique
36:08que j'ai interviewé
36:09il y a une quarantaine
36:10la vérité en face
36:11ici au salon des maires.
36:19La vérité en face
36:20ici au salon des maires
36:22à la Confédération
36:23des Buralistes
36:24vous le savez
36:25Sud Radio
36:26c'est la radio
36:27du dernier kilomètre
36:28la radio de proximité
36:29c'est pour ça
36:30que vous êtes de plus en plus
36:31nombreux à nous écouter
36:32parce que l'on parle
36:33de ce que vous vivez
36:34chez vous
36:35c'est à dire
36:36dans les communes
36:37dans les bourgs
36:38en milieu rural
36:39mais également
36:40dans les coeurs de ville
36:41mais également
36:42dans les quartiers
36:43et le dernier lieu
36:44bien souvent
36:45où l'on se parle
36:46et bien c'est
36:47dans un commerce.
36:48Alors souvent
36:49chez le Buraliste
36:50qui fait tabac
36:51presse
36:52enfin on l'a vu
36:53ou qui essaie
36:54de réunir beaucoup
36:55d'activités
36:56Philippe Coy
36:57nous a rejoint
36:58le président
36:59de la Confédération
37:00des Buralistes
37:01vous avez entendu déjà
37:02plusieurs de ses collègues
37:03tout à l'heure
37:04bonjour Philippe Coy
37:05bonjour
37:06et il y a également
37:07Anthony Valentini
37:08la CCI
37:09enfin les CCI
37:10en France
37:11bonjour
37:12bonjour
37:13pour les trophées
37:14des commerçants
37:15que vous êtes en train
37:16d'organiser
37:17dites nous
37:18de quoi il s'agit alors ?
37:19Tout à fait
37:20on est en train de
37:21refondre un dispositif
37:22qui existait depuis longtemps
37:23depuis une cinquantaine d'années
37:24on a souhaité
37:25mettre l'accent cette année
37:26à venir là
37:27sur le commerce
37:28l'économie de proximité
37:29toutes les valeurs
37:30qui sont véhiculées
37:31par cette économie de proximité
37:32qui est fondamentale
37:33indispensable
37:34et pour le lien social
37:35et pour l'économie
37:36et pour la solidarité
37:37entre les personnes
37:38sur les territoires
37:39et donc on a décidé
37:40de mettre les commerces
37:41à l'honneur
37:42avec un grand challenge
37:43un grand concours
37:44où tous les commerçants
37:45qui ont des projets
37:46sur l'entrepreneuriat
37:47qui ont des initiatives
37:48remarquables en matière
37:49de qualité
37:50en matière de performance
37:51en matière de performance
37:52environnementale
37:53vont pouvoir
37:54faire valoir
37:55leur réalisation
37:56il y aura une finale
37:57départementale
37:58les meilleurs dossiers
37:59vont remonter
38:00à l'échelon
38:01régional
38:02et les meilleurs dossiers
38:03régionaux
38:04monteront à l'échelle nationale
38:05pour être célébrés
38:06tous les commerçants
38:07de la boucherie
38:08au petit magasin
38:09casino
38:10je voyais casino
38:11qui est juste derrière nous
38:12tous les commerçants
38:13toutes les activités commerciales
38:14sont invitées
38:15et les buralistes
38:16évidemment
38:17sont invités à concourir
38:18donc ça c'est une première composante
38:19et le réseau
38:20des chambres de commerce
38:21et d'industrie
38:22a souhaité mettre l'accent
38:23aussi sur une autre dimension
38:24que sont les associations
38:25de commerçants
38:26et les associations
38:27de commerçants
38:28qui mènent des projets
38:29collectifs
38:30vont pouvoir également
38:31concourir
38:32parce qu'on a besoin
38:33de dynamique collective
38:34aujourd'hui pour réussir
38:35et c'est l'un des sujets majeurs
38:37c'est comment réussir
38:38à garder en fait
38:39ces commerces
38:40on le voit
38:41il y a quand même eu
38:42des fermetures
38:43ces dernières années
38:44bien souvent
38:45dans les coeurs
38:46de villes
38:47ou de villages
38:48allez disons
38:49de villes moyennes
38:50des commerces
38:51sont fermés
38:52ont été remplacés
38:53alors par d'autres
38:54mais qui étaient
38:55les banques
38:56des assurances
38:57des agences immobilières
38:58ça tourne
38:59aujourd'hui
39:00il y a comme ça
39:01un peu des phénomènes
39:02ou des tendances
39:03de certains nouveaux commerçants
39:04l'enjeu
39:05c'est de conserver
39:06un commerce de proximité
39:07et pour qu'il soit là
39:08il faut qu'il soit performant
39:09et viable économiquement
39:10et comme il est
39:11au coeur
39:12d'un certain nombre
39:13de mutations
39:14sur la transformation
39:15digitale
39:16la performance environnementale
39:17il leur faut des acteurs
39:18pour les accompagner
39:19c'est notre rôle
39:20mais c'est le rôle aussi
39:21des fédérations professionnelles
39:22pour essayer de les outiller
39:23et de réussir
39:24à se maintenir
39:25et à se développer
39:26donc il faut être performant
39:27économiquement
39:28aujourd'hui on voit bien
39:29toutes les transformations
39:30problème de pouvoir d'achat
39:31souhait des personnes
39:32de consommer autrement
39:33mais autrement
39:34différemment
39:35on voit aussi tout l'engouement
39:36qu'il y a derrière
39:37le made in France
39:38la volonté d'agir local
39:39de consommer local
39:40donc il faut que les commerçants
39:41qui ont cet ADN
39:42et ce ne sont pas
39:43que de belles paroles
39:44ça se traduit dans les faits
39:45dans les ventes
39:46dans le tiroir caisse aussi
39:47les commerçants
39:48oui mais toutes les études
39:49le montrent
39:50il y a un appétit
39:51pour de toute façon
39:52l'économie de proximité
39:53pour le circuit court
39:54pour le made in France
39:55pour l'action locale
39:56et donc les commerçants
39:57sont en première ligne
39:58de ce mouvement là
39:59oui, Philippe Coy
40:00c'est ce que vous vivez
40:01au quotidien
40:02c'est le combat
40:03la proximité
40:04et je salue
40:05l'initiative
40:06réanimée je dirais
40:07par CCI France
40:08de remettre le commerce
40:09au coeur
40:10du dispositif
40:11de la vie
40:12des concitoyens
40:13parce que
40:14le commerce
40:15c'est la vie
40:16je crois qu'ici
40:17le salon des maires
40:18c'est les communes
40:19petits points
40:20heureusement
40:21ce qu'on me disait hier
40:22sur l'antenne
40:23mais le commerçant
40:24c'est évident
40:25c'est le bien vivre ensemble
40:26c'est le lien social
40:27c'est la proximité
40:28c'est la rupture
40:29aussi du tout digital
40:30alors qu'on a besoin
40:31de fractures dans la société
40:32elles peuvent se réparer
40:33dans nos commerces
40:34par un échange
40:35physique
40:36nous ne pouvons pas
40:37opposer bien évidemment
40:38le digital
40:39au physique
40:40faisons du digital
40:41parfois ça peut être
40:42complémentaire
40:43il ne faut pas s'opposer
40:44surtout
40:45parce que la technologie
40:46les nouvelles générations
40:47vivent avec
40:48le digital
40:49je voudrais vous poser
40:50une question
40:51un peu provoque
40:52d'ailleurs à ce sujet
40:53Philippe Coy
40:54parce que bien souvent
40:55on a dit
40:56bon bah oui
40:57les buralistes
40:58qui sont au coin de la rue
40:59ils vont pouvoir
41:00redistribuer
41:01ensuite
41:02aux gens qui viendront
41:03est-ce que ça ça marche
41:04parce que j'ai vu
41:05quand même beaucoup de commerçants
41:06qui me disent
41:07oui attends
41:08je passe un temps de dingue
41:09pour la distribution
41:10de ces colis
41:11et je ne gagne pas grand chose
41:12vous avez raison
41:13c'est beaucoup de temps
41:14c'est beaucoup d'énergie
41:15mais c'est un nouveau flux client
41:16le réseau des buralistes
41:17c'est un commerce de flux
41:18je rappelle
41:1910 millions de français
41:20par jour
41:21alors oui
41:22qu'est-ce qu'on fait
41:23on refuse le commerce digital
41:24et on n'offre pas
41:25le service du dernier kilomètre
41:26avec l'amplitude horaire
41:27qu'on connaît
41:28de notre réseau
41:29on doit s'allier
41:30plutôt à ce commerce physique
41:31et ce commerce digital
41:32parce que le consommateur
41:33de toute façon
41:34c'est son choix
41:35si vous le refusez
41:36vous vous privez d'une économie
41:37vous vous privez d'un lien social
41:38avec eux
41:39oui
41:40Anthony Valentini
41:41c'est le défi
41:42justement
41:43et à travers le trophée
41:44des commerçants
41:45que vous relancez
41:46c'est ça
41:47c'est de montrer l'importance
41:48oui
41:49il y a les ventes sur internet
41:50mais il y a aussi
41:51ce commerce physique
41:52mais tout à fait
41:53je suis tout à fait en phase
41:54avec ce que vous venez de dire
41:55l'enjeu
41:56il est de surtout pas opposer
41:57il est d'y aller
41:58et le figital
41:59c'est le mot
42:00il est marrant
42:01on dit quoi le ?
42:02le figital
42:03c'est à la fois du physique
42:04et du digital
42:05c'est du figital
42:06et donc
42:07ce mot
42:08il est intéressant
42:09mais il renvoie
42:10à une réalité
42:11qui est fondamentale
42:12c'est qu'aujourd'hui
42:13un commerçant
42:14qui ignorerait
42:15cette hybridation
42:16il se met clairement en danger
42:17et même chose
42:18des commerces sur le digital
42:19qui ne doivent pas ignorer
42:20les points de vente
42:21exactement
42:22et il en va vraiment
42:23de l'enjeu
42:24d'aménagement du territoire
42:25de structuration du territoire
42:26et du lien social en fait
42:27et si je peux rajouter
42:28on est obligé
42:29d'accompagner aussi
42:30nos commerçants indépendants
42:31parce que
42:32c'est trop fait du commerce
42:33c'est tout simplement
42:34réunir le monde
42:35des indépendants
42:36qui par son indépendance
42:37peut s'isoler
42:38les chambres de commerce
42:39peuvent fédérer
42:40les organisations professionnelles
42:41comme la confédération
42:42sont là pour réunir
42:43animer
42:44et fédérer
42:45des messages forts
42:46auprès des consommateurs
42:47auprès des politiques
42:48également
42:49et c'est pour ça
42:50que nous sommes ici
42:51parce que le commerce
42:52c'est la vie
42:53nous avons besoin
42:54de cette solidarité
42:55c'est l'économie du quotidien
42:56et comme je le dis
42:57pour le réseau des Buralistes
42:58nous sommes souvent
42:59les plus près
43:00les plus éloignés
43:01ben voilà
43:02le commerce c'est la vie
43:03et nous sommes tous ensemble
43:04merci de nous avoir accueillis
43:05ici
43:06au salon des maires
43:07je n'ai pas vu Michel Barnier
43:08il a un petit peu de retard
43:09on va se croiser tout à l'heure
43:10peut-être
43:11à la confédération
43:12des Buralistes
43:13et nous continuons d'en parler
43:14évidemment
43:15sur Sud Radio
43:16dans un instant
43:17c'est Valérie Expert
43:18et Gilles Gansman