• il y a 7 mois
Avec Bernard Crebassa, président de la FNAT (Fédération Nationale des Artisans Taxi)

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##C_EST_A_LA_UNE-2024-03-04##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:04 - Il est 7h13, bientôt sur Sud Radio.
00:08 Alors pourquoi les taxis manifestent ce lundi ?
00:11 Nous sommes donc avec Bernard Crébassa, qui est président de la Fédération Nationale des Artisans Taxis du côté de Nîmes.
00:17 Rebonjour à vous. Bernard Crébassa, pourquoi ces manifestations ? Pour quelles raisons ?
00:23 - La première des raisons, c'est les nouveaux protocoles tarifaires que la Caisse d'Assurance Maladie Nationale nous a fait signer en janvier 2024,
00:33 sur lesquels elle n'a pas souhaité prendre en compte la totalité de la revalorisation de nos tarifs.
00:38 Et sur les futures négociations qui aujourd'hui vont démarrer,
00:44 sur lesquelles il n'est pas prévu non plus de reprendre en compte la valeur de nos structures et les salaires de nos salariés.
00:51 Aujourd'hui on travaille sur un tarif qui est le tarif que nous utilisions en 2018.
00:58 - Vous parlez des tarifs pour le remboursement des transports sanitaires, c'est ça, en taxi, Bernard Crébassa.
01:06 - Oui, tout à fait.
01:07 - C'est ça qui vous mobilise aujourd'hui, parce que le transport sanitaire est devenu essentiel dans vos activités aujourd'hui.
01:16 - Avant d'être essentiel dans nos activités, il est essentiel à la totalité de la population en France.
01:22 On est un service de transport qui aujourd'hui permet à chacun de se soigner et de les amener sur les établissements de santé.
01:30 On a des établissements de santé qui se spécialisent, au détriment des services de proximité,
01:35 avec des médecins de moins en moins présents sur nos territoires,
01:38 et avec des méthodes de prise en charge au niveau des hospitalisations complètement différentes d'il y a quelques années,
01:44 puisqu'on est sur de l'ambulatoire et de l'hospitalisation de jour, qui a évolué le nombre de prises en charge.
01:49 - Oui, c'est ça. Et alors le gouvernement veut, et la VKS d'assurance maladie aussi, qu'il y ait du transport partagé.
01:56 Ils disent d'ailleurs que ces premières mesures de transport partagé ont permis de réduire de 34 millions d'euros les dépenses de l'assurance maladie.
02:05 Qu'est-ce que vous répondez à cette proposition de transport partagé, qui existe déjà un peu ?
02:11 - Oui, bien sûr. Aujourd'hui, un certain nombre de nos entreprises effectuent ce type de prise en charge.
02:17 Il faudra voir dans quelles conditions on doit le faire évoluer. On n'est pas du tout contre le fait de le faire.
02:24 De toute façon, pour répondre à la totalité de la population française qui a besoin d'être prise en charge,
02:29 nous n'aurons pas d'autre choix que de mutualiser nos véhicules.
02:32 Mais pas au détriment de la qualité de service que nous devons fournir à chaque usager,
02:38 qui est en souffrance sur les moments où on doit les prendre en charge.
02:43 - Oui. Et est-ce qu'il y a des négociations de prévues ?
02:47 Ou est-ce que le dialogue est rompu avec votre ministère de tutelle ? Il y a l'économie et les transports ?
02:56 - Il y a l'économie, les transports et la santé.
02:58 Pour la santé, c'est inquiétant, puisque le ministre qui a été nommé, on ne l'a toujours pas rencontré.
03:05 On nous a fait entendre que si on n'était pas d'accord, d'autres acteurs du transport pourraient rentrer
03:10 sur les protocoles de prise en charge. Et après, on s'inquiète aussi quand on entend M. Le Maire nous dire
03:17 qu'il n'en a rien à faire de la grogne des taxis.
03:23 - Vous avez eu cette réponse, Bernard Crébassa, du ministre de l'économie.
03:31 Bruno Le Maire dit qu'il n'en a rien à faire de la grogne des taxis.
03:34 - Apparemment, oui, c'est ce qu'il aurait dit.
03:37 - Résultat, vous menez des actions. Vous allez bloquer l'entrée de plusieurs grandes agglomérations ce matin,
03:47 lesquelles, je sais que c'est prévu du côté de Bordeaux, Toulouse...
03:50 - Sur le sud de la France, Nîmes, puisqu'il y a un point de désaccord avec la caisse locale.
03:54 On va se servir d'eux pour être les porte-parole de nos revendications.
03:59 Et après, Toulouse, Institut de préfecture de région, Sany, et après, on a des mobilisations un peu partout sur le secteur français, ainsi qu'à Paris.
04:07 - En région parisienne, c'est prévu également ou pas ?
04:10 - Oui, oui, tout à fait. Nous avons des collègues qui, aujourd'hui, vont se mobiliser autour de Paris, et c'est un pari pour l'avenir.
04:20 - Merci beaucoup, Bernard Crébassa, d'avoir été avec nous en direct ce matin, Fédération nationale des artisans-taxis.
04:28 Attention donc des opérations qui sont menées, escargots, des blocages dans plusieurs villes, comme vous venez de nous le dire, notamment dans le sud.
04:38 Il est 7h17.

Recommandations