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Les agriculteurs restent mobilisés dans plusieurs régions de France ce mardi pour dénoncer le projet de traité de libre-échange entre l'UE et le Mercosur et la non-concrétisation des engagements pris par le gouvernement Attal lors des mobilisations de l'hiver dernier. La Coordination rurale appelle notamment à "provoquer un chaos" afin de faire entendre leurs revendications.

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Transcription
00:00Eh bien écoutez, c'est en tout cas le sentiment qu'on a ici, et regardez derrière moi sur les images d'Antoine Corveur, déjà ça plante un petit peu le décor.
00:07Les agriculteurs de la coordination rurale souhaitent mettre la pression sur le préfet. Ils ont déversé plusieurs déchets devant la préfecture,
00:15car à 15h ils auront rendez-vous avec le préfet pour faire entendre leurs revendications.
00:19Donc ce que vous voyez sur les images, eh bien c'est pour mettre la pression, car s'ils n'obtiennent pas satisfaction, eh bien ils nous l'ont dit,
00:26effectivement le mouvement va se durcir. Et nous sommes d'ailleurs avec Jean. Jean, est-ce que vous pouvez nous dire un petit peu l'état d'esprit là tout de suite ?
00:33L'état d'esprit, c'est l'impatience. C'est l'impatience que le ministère de l'Agriculture nous répond rapidement.
00:39Que monsieur le préfet n'ait pas peur de venir nous raconter. On n'est pas des voleurs. On veut être tout simplement des hommes et des femmes
00:46avec la liberté d'entreprendre, de produire dans toute la plus grande sérénité et dans la plus grande égalité.
00:53A travers ça aujourd'hui, il faut bien comprendre une chose, c'est que ce jeu que mène aujourd'hui l'état français de toujours tabasser le monde agricole
01:01avec des normes qui n'en finissent pas, on en a vraiment marre. Et à un tel point qu'aujourd'hui on ne sait même plus quoi faire.
01:08On se souvient de la mobilisation de janvier qui avait duré longtemps. Est-ce que là ça pourrait repartir comme la dernière fois ou même se durcir encore plus ?
01:16Ça nous allons aviser assez rapidement avec la CRN, avec la coordination rurale nationale pour prendre les décisions suivantes en fonction de la réponse des autorités françaises.
01:29— Mais vous me confirmez que vous envisagez quand même d'aller à Bordeaux demain ?
01:32— Nous serons peut-être à Bordeaux demain, sauf s'il y a une réponse qui nous convient.
01:38— Vous y croyez, ça ?
01:40— Vous savez, l'agriculteur, il vit avec le temps et il vit aussi un petit peu avec ce qui l'entoure, un petit peu la bonne conscience et la bonne volonté.
01:48On espère que l'État aura enfin de la bonne volonté et de la clarté dans ses idées, quoi.
01:53— En tout cas, vous êtes nombreux ici à nous avoir confirmé que certains vont aller dormir ce soir ici.
01:57— Ah oui, il y a une partie d'entre nous qui vont être obligés de rentrer chez eux parce qu'en fait ce sont des éleveurs. Et puis les autres vont rester là, oui, ça c'est sûr. Voilà.
02:05— Merci beaucoup, Jean, pour ces précisions des agriculteurs qui sont déterminés à maintenir la pression.
02:11On aura plus de réponses après le rendez-vous avec le préfet pour connaître la suite de la mobilisation et du mouvement.

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