Les agriculteurs restent mobilisés dans plusieurs régions de France ce mardi pour dénoncer le projet de traité de libre-échange entre l'UE et le Mercosur et la non-concrétisation des engagements pris par le gouvernement Attal lors des mobilisations de l'hiver dernier.
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00:00Je me permets juste aujourd'hui de comprendre un peu les modes d'action, ce que vous, vous préparez à la coordination urale, parce que je vous ai entendu dire il y a quelques jours,
00:07si ça continue comme ça, pour se faire entendre, on va affamer Toulouse. On va affamer Toulouse et s'il faut, on va affamer les grandes villes. C'est le plan à venir ?
00:17Si pour faire aujourd'hui appliquer certaines revendications qui sont justes, de nous alléger les charges fiscales, les charges sociales,
00:26et de nous laisser produire une agriculture normale qu'on faisait jusqu'à maintenant, vous savez, on prend des tracteurs, on fait trois fois le tour de Toulouse et on a paralysé la ville.
00:35Il n'y a pas besoin d'aller bloquer des bâtiments ou des centrales d'achat, etc. Vous mettez deux tracteurs sur le périph' à Toulouse et la ville se paralyse d'elle-même.
00:43Là, vous avez derrière moi une trentaine de tracteurs, on a les bains de plaine. Ce soir, là, on part dans trois minutes, on va pourrir le bâtiment de la MSA, la Mutuelle Sociale Agricole,
00:52parce qu'ils nous ont pris pour des cons, cet après-midi, en pleine directe, en accusant la DDT, donc l'État, d'être responsable de certains retards de dossier pour les P20PAC,
01:00alors qu'en fait, c'est leur faute à eux, et ça a été donné par le préfet comme information. Donc on va aller les voir, et puis après, on va aller voir Groupama,
01:07qui nous prend aussi pour des cons, pour les assurances récoltes. Et après, demain, on rediscutera avec eux, et s'ils ne nous prêtent pas, on reviendra demain soir,
01:13et on va revenir tous les jours, toutes les semaines, pour chaque interlocuteur qui ne comprend pas qu'aujourd'hui, il faut sauver l'agriculture française.
01:20On est le seul métier en France, entre 1980, où on avait 1,2 million d'agriculteurs, et aujourd'hui, où on n'a plus que 400 000 agriculteurs,
01:28et on se dit représenté par un monsieur Arnaud Rousseau, qui, lui, fait entre 3 et 400 millions d'euros par an à côté de l'agriculture.
01:35— Oui, Arnaud Rousseau, qui est à la FNSEA, qui est président de la FNSEA, le syndicat qui est concurrent. Juste... Excusez-moi, Lionel Candelon, j'aimerais juste...
01:43— Le problème, aujourd'hui, c'est qu'ils ne représentent pas les agriculteurs qui sont en train de crever la faim, aujourd'hui, on est en train de crever.