Dans une interview accordée à Ouest France ce jeudi, le Premier ministre est revenu sur la montée de la colère sociale en France.
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00:00Voiture après voiture, la colère des agriculteurs se fait entendre et reçoit du soutien.
00:05Une colère que Michel Barnier tente d'apaiser dans Ouest-France.
00:09Le budget de l'agriculture a été préservé pour 2025.
00:12J'ai veillé avec Annie Gennevard à ce qu'aucun des engagements pris par le gouvernement précédent,
00:17à l'issue de la crise du début d'année, ne tombe aux oubliettes.
00:20Et il rappelle ses premières mesures à l'arrivée au gouvernement,
00:22comme le report de la date limite d'épandage.
00:24Mais ici, en Haute-Garonne, où les manifestations d'agriculteurs ont duré plusieurs semaines au début de l'année,
00:30ses arguments ne portent pas.
00:31C'est totalement démesuré.
00:33Il faut un changement structurel sur l'agriculture qu'on puisse entreprendre,
00:37qu'on puisse avoir surtout du revenu.
00:38Si l'agriculture française serait sauvée grâce à une date d'épandage rallongée,
00:43ça serait magnifique.
00:43Il va falloir qu'ils réagissent vite, sinon ça va prendre des ampleurs
00:47et ce qui s'est passé en début d'année, à côté, ça ne sera rien.
00:50Dans son interview, Michel Barnier répond à une autre mobilisation,
00:53celle des agents de la SNCF.
00:54Il dit compter sur le dialogue social pour prévenir la grève et ne pas pénaliser les Français.
01:00Sur le front de l'emploi, le Premier ministre veut mettre en place une task force
01:04pour des solutions de reconversion, de repreneur.
01:07Michel Barnier veut aussi déminer le terrain face à une colère à venir sur le budget.
01:12Il voit mal comment éviter un passage en force par un 49.3,
01:16mais assure qu'il a cherché à laisser le débat se dérouler.