Un "troisième temps" de mobilisation. La FNSEA prévoit de mobiliser de nouveau les agriculteurs, "partout en France", les 9 et 10 décembre autour du thème des revenus du secteur, a indiqué ce vendredi Arnaud Rousseau, le président du syndicat agricole majoritaire. Michel Barnier en déplacement ce vendredi à Limoges, en Haute-Vienne, sur le thème du travail et de l'emploi. Il répond aux questions des journalistes
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00:00J'ai eu l'occasion de rencontrer le Président de la Chambre d'Agriculture et l'ensemble des forces syndicales, des représentants des syndicats agricoles de ce département.
00:10Et comme toujours, on a un dialogue qui est très clair. Il n'y a pas de complaisance, mais il y a aussi, je pense, de leur côté la compréhension qu'ils ont devant eux un Premier ministre qui les connaît,
00:20qui les respecte, qui les aime et qui est à leur côté depuis longtemps. Comme je l'ai prouvé quand j'étais ministre d'Agriculture, y compris dans des secteurs qu'on a parfois oubliés dans le passé,
00:35qui sont importants, comme la production aux vignes, qui est importante ici. Eux aussi, ils demandent des actes. Ils demandent des actes sur tous les engagements pris.
00:47Ils sont très nombreux l'année dernière par le précédent gouvernement, à la suite de la crise de janvier. Et nous tenons et nous tiendrons avec Mme Genova, la ministre d'Agriculture,
00:58toutes les promesses, tous les engagements pris. Ils sont quasiment tous tenus ou en voie d'être tenus parce que, quelquefois, il faut du temps. Nous avons complété ces engagements par des prêts bonifiés,
01:11des prêts garantis, des prêts de trésorerie, par une aide exceptionnelle et supplémentaire pour faire face à la fièvre qui atteint leurs vignes, avec 75 millions, comme je l'ai annoncé à Cournon.
01:22Et puis le contrôle unique, qui était un des engagements qui est maintenant sous l'autorité des préfets, en cours de réalisation. Nous allons continuer. Voilà.
01:33Ils savent qu'ils peuvent compter sur moi. Et je pense qu'ils ont un Premier ministre qui aime l'agriculture et qui respecte les agricultrices et les agriculteurs comme des producteurs.
01:49Mais comme je l'ai dit à la précédente question, pour faire tout ça, il faut de la stabilité. Il faut que l'État fonctionne. Il faut que tout le monde soit au travail.
02:01Il faut pas qu'il y ait un temps suspendu. C'est aussi une des raisons pour lesquelles je souhaite franchement qu'on puisse sortir, au terme de ce travail parlementaire,
02:10avec de la stabilité devant nous. Parce que les agriculteurs, je le dis comme je le pense, s'ils veulent que les engagements soient tenus, il faut qu'il y ait des ministres et des fonctionnaires
02:20et des parlementaires de toute sensibilité pour les tenir. Voilà. Il faut qu'on soit là, au travail.