Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a fixé vendredi parmi ses priorités de "maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes", revaloriser le travail et ne pas augmenter la dette de la France, dans sa première interview télévisée. Il poursuit ce samedi 7 septembre ses consultations en vue de former un gouvernement, au moment où la gauche se mobilise dans la rue pour dénoncer cette nomination.
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00:00Dans la coulisse, il est comment Michel Barnier ?
00:02Il est sympa.
00:03Non mais, je réagis naturellement.
00:07C'est ce que je me demandais, c'est parfait.
00:10C'est un homme qui est sympathique, qui a du franc parler.
00:15Je pense que c'est un vrai gaulliste.
00:19Pour moi c'est un gaulliste social.
00:21Je sais qu'on le dépeint maintenant comme quelqu'un
00:23qui serait devenu très droitier sur les questions d'immigration.
00:27C'est possible.
00:28L'image que je m'en fais, c'est celle d'un gaulliste social.
00:31On dit beaucoup que c'est un homme de dialogue.
00:33Un homme qui est capable de trouver des compromis,
00:35comme il l'a fait sur la question du Brexit pour l'Europe.
00:37Ça se traduit comment dans les faits ?
00:39Alors si vous voulez, je n'ai pas vraiment directement travaillé.
00:43Je lui ai succédé.
00:44Il m'avait dit reçu très courtoisement avec un grand bouquet de fleurs
00:47au ministère de l'écologie, ce qui n'était pas forcément la coutume.
00:50C'était gentil de faire ça.
00:53Ensuite, au gouvernement, oui, on avait de très bons rapports.
00:57Mais je veux dire, moi je n'ai pas particulièrement travaillé
01:00avec le ministère des Affaires européennes.
01:02Mais incontestablement, c'est quelqu'un qui a l'esprit de compromis,
01:08pas de compromission, ce n'est pas la même chose.
01:10L'esprit de compromis.
01:11C'est-à-dire qu'il cherche des solutions.
01:12Et je pense qu'il a une qualité qui est importante, c'est le pragmatisme.