• il y a 2 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Trois mots dans l'actu qui sont match sécu et soutien.
00:04Un mur, un mur de présidents alignés comme des footballeurs avant un coup franc match France-Israël
00:09à valeur politique autant que sportive ce soir un stade de France sous haute sécurité.
00:14Travailler gratuitement sept heures par an pour financer la sécu,
00:18idée lancée par des sénateurs, proposition intéressante et judicieuse
00:22répond le ministre de l'économie Antoine Armand sur Sud Radio.
00:25Et puis quand le chef du gouvernement hongrois adresse son soutien à Marine Le Pen,
00:29Viktor Orban évoque Donald Trump sur le thème
00:32on peut avoir des ennuis judiciaires mais quand même être élu derrière.
00:36Les vraies voix Sud Radio.
00:394000 policiers et gendarmes au stade de France et dans ses environs,
00:431600 agents de sécurité, 3 présidents de la République, Emmanuel Macron,
00:48ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy, 22 footballeurs sur le terrain.
00:52Bon ça c'est l'une des rares choses habituelles dans le match France-Israël de ce soir
00:56car après les violences contre des supporters israéliens à Amsterdam,
00:59il est placé sous haute sécurité.
01:01D'ailleurs il y avait des inquiétudes sur cette rencontre de Ligue des Nations
01:04bien avant ces événements d'Amsterdam,
01:06décrypte Pascal Boniface, géopolitologue, directeur et fondateur
01:10de l'Institut des relations internationales et stratégiques.
01:12La billetterie a été ouverte que très récemment,
01:15d'habitude la billetterie pour un match est ouverte 5 ou 6 mois avant le match
01:18pour que le stade soit bien rempli.
01:20Là la billetterie a été ouverte que 3 ou 7 semaines ou 1 mois auparavant
01:24parce que jusqu'au dernier moment il y a eu des débats pour savoir
01:27si on ne pouvait pas le jouer ailleurs qu'au stade de France,
01:30soit au Parc des Princes, soit dans une ville de province.
01:32Comme ça arrive parfois, le fait de le jouer à l'étranger,
01:35de ne pas recevoir l'équipe israélienne en France a tout de suite été éliminé.
01:38Comme le fait la Belgique, comme le font d'autres pays.
01:41Donc la décision a été prise assez vite de faire le match
01:44mais certains disaient est-ce qu'on ne peut pas le faire à huis clos ?
01:47Mais si on fait un match à huis clos, on risque de déplacer les violences autour du stade.
01:50Pascal Boniface de l'IRIS avec Alexis Poulin ce midi sur Sud Radio.
01:53Le stade de France va donc sonner à ses creux un 12 à 25 000 spectateurs
01:56pour une capacité de 80 000.
01:58Les autorités israéliennes ont incité leurs ressortissants à ne pas s'y rendre
02:01quand au contraire la France a voulu rassurer les éventuels supporters israéliens.
02:05Seuls les drapeaux français et israéliens d'ailleurs sont autorisés sur place
02:09pour éviter par exemple la présence de drapeaux palestiniens.
02:12On en parlera bien entendu tout à l'heure.
02:14Deuxième mot, sécu.
02:16Le ministre de l'économie voit d'un bon oeil finalement l'idée de travailler 7 heures par an
02:19pour financer la sécurité sociale.
02:21L'idée a émergé au sein de la commission des affaires sociales du Sénat
02:24lors des débats sur le budget de la sécurité sociale avec cette idée.
02:27Travailler gratuitement 7 heures par an pour rapporter 2,5 milliards à l'assurance maladie.
02:31On est un peu sur le même principe si vous voulez
02:33que la journée de solidarité pour les seniors de Jean-Pierre Raffarin.
02:367 heures par an pour la sécu.
02:38Et bien pourquoi pas ? Réponse sur Sud Radio le ministre de l'économie Antoine Armand.
02:42Je trouve que c'est une proposition qui est intéressante, qui est judicieuse.
02:45Vous la retenez ?
02:47On va avoir le débat parce qu'il faut évidemment regarder le détail.
02:50Mouillez-vous, vous la retenez ou pas ?
02:52Je ne vais pas vous dire ici qu'on la retient alors qu'on doit la travailler ensemble.
02:55Ce que je vais vous dire ici, c'est que toutes les propositions qui vont dans le sens de dire
02:59il faut travailler davantage, on en prend acte, on les étudiera.
03:02Pourquoi ? Parce que ce n'est pas juste une question budgétaire.
03:05Parce que j'entends ce que certains disent.
03:07Ils disent très bien qu'ils n'arrivent pas à faire des économies dans la dépense publique
03:10donc ils nous demandent de travailler davantage.
03:12Là je vous parle d'une question économique.
03:14On est dans un pays qui ne libère pas le travail.
03:16Antoine Armand, ministre de l'économie au micro de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur Sud Radio.
03:19Philippe Bilger, travailler gratuitement, c'est quand même fabuleux.
03:22Nous on le fait déjà un jour par an. Il faudrait faire un troisième jour gratuit, un quatrième jour gratuit ?
03:26Alors, j'ai scrupule à parler d'économie devant nos spécialistes
03:31mais tout de même, j'ai l'impression qu'à l'heure actuelle, on a des expédiants
03:36et je me demande si à force de ne pas remettre la France en état structurellement
03:42ne se condamne pas à des bouts de ficelle, certes pas du tout méprisables
03:47mais qui ne me paraissent pas à la hauteur de l'enjeu.
03:50François de Rugy ?
03:51C'est la question de travailler plus.
03:53Alors c'est vrai qu'il y a une époque, il y avait un slogan de Nicolas Sarkozy
03:56« Travailler plus pour gagner plus ».
03:58Alors là, ce ne serait pas pour gagner plus, mais ce serait pour ne pas payer plus d'impôts.
04:02Donc c'est travailler pour financer.
04:04Mais pour ne rien gagner du tout.
04:06C'est travailler plus pour gagner moins au taux horaire.
04:08Non, ce n'est pas vrai.
04:10Oui, mais à ce moment-là, il faut baisser drastiquement les dépenses de sécurité sociale.
04:16Or, je ne crois pas dans notre pays qui est grand monde,
04:19qui plaide pour des baisses drastiques de la sécurité sociale,
04:23baisser les dépenses à l'hôpital.
04:24Tout le monde dit « Ah non, non, non, il faut continuer à les augmenter » et ainsi de suite.
04:27Donc c'est vrai que c'est un compromis entre le fait de maintenir la protection sociale
04:32et de ne pas augmenter les impôts.
04:33On travaille un peu plus.
04:34Nicolas Corateau ?
04:35Quelle est l'une des raisons du sous-financement aujourd'hui de la sécurité sociale ?
04:38C'est que depuis 8 ans, on a baissé les cotisations salariales et patronales
04:44sur les salaires en France.
04:46Je prends un exemple, la prime Macron est une prime qui n'est pas assujettie
04:50à des cotisations sociales et patronales.
04:52C'est-à-dire qu'on a de plus en plus de revenus du travail
04:55qui n'abondent pas les caisses de la sécurité sociale.
04:58Et je suis un peu étonné que le Parlement, et puis peut-être le gouvernement,
05:02trouvent cette espèce d'innovation formidable que de travailler sans cotiser.
05:08C'est-à-dire qu'on est passé de l'ère Macron où on travaillait en étant payé sans cotiser
05:12à l'ère de la post-Macron où on va travailler sans être payé et sans cotiser.
05:18Il y a quelque chose qui m'étonne, et dans ce schéma glissant,
05:22je pense qu'il faudrait qu'on revienne à un financement beaucoup plus responsable
05:26des caisses de sécurité sociale et se dire qu'à chaque fois qu'on travaille,
05:29il y a des cotisations patronales, il y a des cotisations salariales
05:32qui viennent abonder notre régime social.
05:34Même si celui-ci doit faire des économies, même si on le doit mieux de gérer.
05:37Troisième soutien, celui du chef du gouvernement hongrois, Marine Le Pen.
05:40Victor Orban adresse son soutien à la double finaliste RN de la présidentielle
05:44après ses réquisitions du parquet sur l'affaire des emplois d'assistants parlementaires
05:47au Parlement européen.
05:49Cinq ans d'inéligibilité et deux ans de prison ferme aménageable.
05:52On rappelle que ce sont des réquisitions, ce que réclame la procureure,
05:55et non pas encore une décision, ça on le connaîtra dans quelques semaines.
05:58Il n'empêche, le Premier ministre hongrois twitte
06:01« Je n'arrive pas à croire les informations la concernant. »
06:04Marine, n'oubliez pas que nous sommes avec vous dans cette bataille.
06:07Et n'oubliez pas, le harcèlement de la justice a été une étape cruciale
06:11vers la victoire du président Donald Trump.
06:13Soutien donc du hongrois Victor Orban.
06:15Quant en France, c'est un soutien venu du camp macroniste
06:18qui a créé la surprise, celui de l'ancien ministre de l'intérieur Gérald Darmanin.
06:22« Il serait profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible
06:25et ainsi ne puisse pas se présenter devant le suffrage des Français »
06:29crie l'ancien ministre de l'intérieur.
06:31« Combattre Madame Le Pen doit se faire dans les urnes, pas ailleurs »
06:34ajoute Gérald Darmanin.
06:35« Si le tribunal juge qu'elle doit être condamnée,
06:37elle ne peut l'être électoralement sans l'expression du peuple. »

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