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Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Trois mots qui sont, Félix.
00:04Espérance, câble et Labrador.
00:06Le choc de l'incendie a laissé place à un choc d'espérance, affirme Emmanuel Macron.
00:10Il visitait Notre-Dame, restaurée avant sa réouverture officielle en décembre.
00:14J'ai pété un câble, concède le député Modem à l'origine du début de bagarre hier soir.
00:19En pleine niche parlementaire LFI sur les retraites,
00:21Nicolas Turcot promet de présenter ses excuses à son collègue.
00:25Et puis justement, ses excuses de Vladimir Poutine.
00:28Pas aux Ukrainiens pour l'invasion à les bombes,
00:30non pour Angela Merkel, pour le gros Labrador dans la pièce en 2007,
00:34alors qu'elle avait la phobie des chiens.
00:40Elle semble encore plus lumineuse qu'avant l'incendie il y a cinq ans.
00:43Notre-Dame, désormais prête à rouvrir le week-end des 7 et 8 décembre.
00:47Les pierres, auparavant assombries par les siècles,
00:49affichent désormais une netteté éclatante à l'issue de ce chantier colossal.
00:52Emmanuel Macron a donc visité la cathédrale tout à l'heure
00:55avant de féliciter les artisans mobilisés.
00:57Le choc de la réouverture sera, je crois et je veux le croire,
01:01aussi fort que celui de l'incendie.
01:03Mais ce sera un choc d'espérance.
01:05Parce que vous toutes et tous, qui êtes là aujourd'hui, avez œuvré.
01:10Et cette métamorphose, c'est en effet à vous que nous la devons.
01:14Vous avez été les alchimistes du chantier
01:17et vous avez transformé le charbon en art, si je puis dire.
01:22Le brasier de Notre-Dame était une blessure nationale
01:25et vous avez été son remède.
01:27Par la volonté, par le travail, par l'engagement.
01:31Une reconstruction entièrement financée par les donations,
01:34un chantier du siècle piloté par le général Georges Lin
01:37jusqu'à sa disparition l'an dernier.
01:39Le président lui a adressé une pensée appuyée, visiblement très émue.
01:42Il y avait une personnalité forte, un chef,
01:45et ce fut le général Georges Lin.
01:47Et pour nous tous, de 2019 à 2023,
01:50il a été le visage et la voix du chantier.
01:54Et je pense tout particulièrement,
01:57et c'est à lui que je voudrais dédier ce moment,
01:59si vous m'y autorisez, à vos côtés,
02:01parce qu'il aurait dû être avec nous.
02:04Je crois qu'il aurait été fier et heureux
02:07qu'il vous aurait chacun salué par votre nom,
02:12votre prénom, comme à son habitude,
02:14avec cette voix de Stantor.
02:18Je ne voudrais pas gâcher l'ambiance et l'émotion
02:20en rappelant que cette visite de chantier
02:22constituait sans doute un répit pour le président,
02:24avec son contexte politique un peu plus clivant.
02:26On va en parler dans quelques instants
02:28de ses appels à la démission du président,
02:30qui se multiplient.
02:31Ce sera le grand débat des vraies voix sur ce radio.
02:33Un mot là-dessus.
02:34On n'en a pas parlé.
02:35Les donateurs qui sont venus du monde entier,
02:37qui ont donné de l'argent depuis le monde entier,
02:39c'est quand même la preuve que Notre-Dame,
02:41ce n'est pas seulement un symbole français,
02:43c'est un symbole mondial, Philippe Bilger, non ?
02:45Absolument, c'est un symbole pour tous les gens
02:47qui aiment la beauté et la religion.
02:50Je suis sensible à ce qu'a dit Virginie sur le catholicisme.
02:54Il y a, au-delà de l'incroyance,
02:58il y a une sorte d'adhésion à tout ce qui représente
03:01quelque chose dans un monde terriblement vulgaire,
03:04de surnaturel, et je dirais presque de qui nous dépasse.
03:10Un mot ?
03:11Oui, moi je crois qu'on a un problème.
03:13On ne croit plus en grand-chose, en fait.
03:17On a le sentiment que notre société,
03:19elle manque peut-être un peu de mysticisme,
03:21d'élévation, et je pense que Notre-Dame
03:24touche évidemment bien au-delà des frontières.
03:26Ce n'est pas du tout français, c'est un symbole,
03:28et un symbole mondial.
03:29Éric Revel ?
03:30Oui, symbole du christianisme sur toute la planète,
03:33mais c'est aussi, à mon avis, l'exact opposé
03:38des valeurs que l'on partage de plus en plus,
03:42c'est-à-dire le zapping permanent.
03:44Notre-Dame, c'est par définition un monument éternel.
03:48Si en face, vous avez des réseaux sociaux,
03:50vous avez des sujets sur lesquels on zappe en permanence,
03:53vous avez une actu sur laquelle, de manière superficielle,
03:57on passe et repasse,
03:58et bien Notre-Dame, c'est exactement le contraire.
04:01C'est l'immortalité.
04:02Je vous ai dit que c'est éternel,
04:03je vais faire un coup de pub à une expo
04:04qui s'appelle Éternel Notre-Dame,
04:05à la Cité de l'Histoire et au parking de Notre-Dame,
04:07où on visite en réalité virtuelle pendant la construction,
04:10c'est fabuleux.
04:11Deuxième mot, justement, câble,
04:13celui qui a pété le député Modem
04:15à l'origine de l'esclandre hier soir à l'Assemblée.
04:17Ce sont ses mots.
04:18J'ai pété un câble, explique Nicolas Turquois,
04:20député Modem de la Vienne, hier soir.
04:22Il a failli en venir aux mains, retenu par des collègues
04:24et par le ministre Marc Fesneau aussi,
04:26qui a fait rempart de son corps
04:27pour protéger un député socialiste.
04:31Puisqu'en pleine niche parlementaire,
04:33elle est fi sur l'abrogation de la réforme des retraites,
04:35le Bloc central avait déposé un millier d'amendements
04:37pour empêcher la mise au vote avant minuit.
04:39D'ailleurs, ça fonctionnait comme stratégie.
04:41Mais les Insoumis, en réponse,
04:42avaient diffusé une liste des députés auteurs
04:44de ces amendements d'obstruction,
04:45leur liste pour inciter les électeurs mécontents
04:47à écrire à ces députés.
04:49Et c'est de là qu'est parti le début de la bagarre,
04:51indique à nos confrères de BFMTV,
04:53ce député Modem, donc Nicolas Turquois.
04:55À la base, j'ai voulu leur dire
04:57que la façon de faire des listes
04:59où on apparaît en tête avec sa tête
05:01et son nom bien identifié
05:03et qu'on envoie à des proches,
05:05c'est assez simple.
05:07Quand on s'en prend à mes proches,
05:09je ne le dis pas bien, j'ai été humain.
05:11En face de moi, il y a des charognards
05:13qui sont même prêts à mettre en pression
05:15votre entourage.
05:17Évidemment que je le regrette,
05:19je présenterai mes excuses pour ça.
05:21C'est dinguable, comme on peut dire,
05:23parce qu'à la base,
05:25il y a des choses qui sont inacceptables.
05:27Pour prendre un peu de hauteur et calmer les esprits,
05:29je citerai un ancien Président de la République
05:31qui disait, bas, descend un peu, me le dire en face
05:33et casse-toi, pauvre con.
05:35Le député Nicolas Turquois
05:37a raison de présenter
05:39ses excuses,
05:41mais ce qui m'amuse un petit peu,
05:43c'est la susceptibilité
05:45des députés LFI
05:47qui créent en permanence
05:49de la violence verbale et parfois même
05:51physique avec des gestes
05:53profondément indécents et qui
05:55là, vraiment, sont
05:57de petites choses fragiles.
05:59— Les pétages de câbles des députés
06:01époques LFI, je me rappelle d'un député
06:03macroniste qui avait fait un salut nazi
06:05dans l'hémicycle. Les pétages de câbles,
06:07comment vous expliquez que ça se multiplie autant,
06:09si elle mêle dans l'hémicycle ?
06:11— Il faut peut-être regarder comment on recrute nos députés, maintenant.
06:13Je veux dire, là, ça devient
06:15assez pathétique, quand même, comme
06:17spectacle, même si l'erreur
06:19est humaine, le pétage de câbles.
06:21Je crois ne pas me tromper en disant
06:23que c'est pas sa première
06:25petite sortie de route.
06:27Donc c'est vrai que ça commence à devenir
06:29un peu gênant. — Éric Reuvel ?
06:31— Oui, alors, il y a toujours eu des incidents comme ça. J'étais en train de regarder
06:33vous vous souvenez, à l'époque, du Pierre Mazot,
06:35qui était aussi président du Conseil constitutionnel,
06:37même s'il a été député. Et là aussi,
06:39à l'époque de Pierre Mazot, on en revenait presque
06:41aux mains. Enfin, c'était du
06:43solide. Mais Virginie a raison
06:45sur le recrutement.
06:47Et le procureur
06:49a raison sur Eléfique
06:51et les députés d'Eléfique, qui sont en provocation
06:53permanente, qui créent un climat
06:55dans cet Assemblée nationale,
06:57entre le poulailler
06:59et les gladiateurs. Bon, bah faut pas s'étonner
07:01que de temps en temps, il y en a un qui pète un câble.
07:03— Et troisième mot. Labrador, avec ses excuses
07:05de Vladimir Poutine, 17 ans après.
07:07— Bah oui, l'affaire d'Etat remonte à
07:092007. Angela Merkel était chancelière.
07:11Et dans ses mémoires, elle se souvient que
07:13sa phobie des chiens n'était pas un secret.
07:15Ses services avertissaient ceux qui
07:17la recevaient de ne pas en laisser s'approcher
07:19d'elle des chiens. Or, que s'était-il
07:21passé quand Vladimir Poutine l'avait accueilli au Kremlin ?
07:23— Ouf, ouf, ouf !
07:25— Bah oui, le président russe avait fait rentrer son
07:27énorme Labrador noir dans la pièce.
07:29Sur les photos d'époque, on voit la chancelière
07:31pas très à l'aise face au mollusque qui la renifle.
07:33Et dans ses mémoires, Angela Merkel
07:35interprète ça comme une goujaterie volontaire
07:37du président russe. « Une démonstration
07:39de pouvoir », dit-elle. Ce à quoi le président
07:41russe a pris le temps de répondre, figurez-vous, hier.
07:43— Je m'adresse de nouveau à elle.
07:45« Angela,
07:47excuse-moi,
07:49je ne voulais pas
07:51te causer de peine. » Comme je lui ai
07:53déjà dit, je ne savais pas qu'elle avait peur des chiens.
07:55Si j'avais su, je ne l'aurais jamais fait.
07:57Je voulais, au contraire,
07:59créer une atmosphère détendue et
08:01agréable dans la pièce. Voilà pour
08:03l'explication de Vladimir Poutine.
08:05— On va vraiment croire les explications.
08:07Merci beaucoup, Félix Mathieu.

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