• il y a 3 jours
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Sonne pas trop fort.
00:02Trois mots dans l'actu, Clément, qui sont donc garage pour le premier mot.
00:06On est d'accord. Et ensuite ?
00:08Engagement et coup de téléphone.
00:10À Langres, en Haute-Marne, un patient a dû être hospitalisé
00:13dans le garage d'un hôpital par manque de place aux urgences.
00:16Pour les commémorations du 11 novembre,
00:18le Premier ministre s'est rendu au musée de la Grande Guerre de Meaux.
00:22Michel Barnier qui appelle les jeunes à s'engager,
00:24notamment dans les mouvements politiques.
00:26Et puis, selon le Washington Post, Donald Trump et Vladimir Poutine
00:30se seraient entretenus jeudi dernier.
00:32Un échange téléphonique démenti aujourd'hui par le porte-parole du Kremlin
00:36qui évoque une fausse information.
00:41C'est l'histoire de ce lundi.
00:43Un homme pris en charge par le service des urgences de l'hôpital de Langres,
00:47en Haute-Marne, près de Dijon, pour une inflammation des intestins.
00:51Il s'est vu déplacé dans un garage, faute de place.
00:55Le 26 octobre dernier, cet homme de passage dans la région
00:58souffre de vives douleurs au niveau du ventre.
01:01Il est alors pris en charge par le service ou conseil du SAMU
01:04pour y être hospitalisé.
01:06Sauf que voilà, il va être déplacé dans un endroit pour le moins insolite.
01:1024 heures après son arrivée, faute de place aux urgences,
01:13il est transféré dans le garage de l'hôpital.
01:16Écoutez son témoignage au micro de nos confrères de TF1.
01:19La première chose qui me vient en tête, c'est
01:21mais qu'est-ce que je fais là ?
01:23Mais qu'est-ce que je fais là concrètement ?
01:25Pourquoi on me met en fait dans un garage ?
01:27Vous avez un bruit assourdissant, accompagné d'un son aigu
01:31qui vient d'une ventilation mécanique.
01:33C'est un garage, donc forcément il y a des ventilations.
01:35Et derrière ça, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit.
01:38Voilà, une hospitalisation dans le garage.
01:41Le lendemain, il a demandé à rentrer chez lui.
01:43Il adresse ensuite un courrier à l'agence régionale de santé,
01:46au centre hospitalier de Langres et au ministère de la Santé.
01:50La direction de l'hôpital, elle, dit aussi avoir alerté à plusieurs reprises
01:53et l'ARS sur cette situation.
01:55Des sollicitations restées pour l'instant sans réponse.
01:58C'est dingue, non ?
01:58Je ne sais pas, je suis ministre de la Santé.
02:00Je pourrais le dire d'autres départements ministériels.
02:03Je vois ça, je réagis immédiatement et je règle le problème à Langres
02:08avant de le faire ailleurs, quoi.
02:10C'est inimaginable.
02:12Oui, je pense l'inertie en plus de ce gouvernement.
02:14Enfin, moi je veux dire, je pense que tout le monde devrait monter.
02:16Enfin, moi je ne sais pas, ça choque tout le monde.
02:20Je regarde cette vidéo, elle est vue déjà des millions de fois
02:22vraiment sur les réseaux sociaux, ça me paraît.
02:24Et en plus, elle illustre un débat sur la perte de moyens de l'hôpital
02:27et le manque de places.
02:28Et puis sur la réduction du budget.
02:30On est en plein budget 2025 et là, tout le monde, je ne sais pas,
02:33c'est le 11 novembre, tout le monde dort, je pense, c'est ça ?
02:35Non, ça illustre la tiers-mondisation de nos services publics
02:38et le fait qu'effectivement, en France aujourd'hui,
02:40on dépense autant que l'Allemagne sur les dépenses de santé et sur l'hôpital.
02:44Et pour autant, on a moins de lits d'hôpitaux,
02:46les soignants sont moins bien payés
02:47et on a moins de professionnels de santé sur le territoire.
02:51En tout cas, autre sujet, on y reviendra
02:53parce que c'est un débat qui reviendra de toute façon dans les vraies voies.
02:56Aujourd'hui, autre mot dans l'actu,
02:57Michel Barnier était en déplacement à Meaux, Clément,
03:00en Seine-et-Marne pour les commémorations du 11 novembre.
03:02Il célèbre l'armistice de la Première Guerre mondiale.
03:05L'occasion pour Michel Barnier de s'adresser à la jeunesse française.
03:09Face au grand défi du monde,
03:10on peut avoir la tentation de se résigner à un sentiment d'impuissance.
03:15Mais il y a une autre voie qui consiste à faire face,
03:17à relever la tête et à agir.
03:19Voilà ce qu'a déclaré Michel Barnier,
03:21qui appelle notamment les jeunes d'aujourd'hui à s'engager.
03:25Engagez-vous pour le climat.
03:27Engagez-vous contre la pauvreté, la précarité, l'isolement.
03:31Engagez-vous pour la transmission de notre patrimoine,
03:35de notre histoire, notre culture, notre patrie.
03:39Pour les plus âgés d'entre vous,
03:42engagez-vous dans des mouvements de jeunesse,
03:44des associations pour la défense de notre pays.
03:47Engagez-vous, y compris, dans des mouvements politiques.
03:51Ce que j'ai appris personnellement, mesdames et messieurs, très tôt,
03:55c'est que si vous ne vous occupez pas de politique,
03:58c'est la politique qui s'occupe de vous.
04:00— Magnifique musée au demeurant par le musée de la Grande Guerre.
04:04— Oui. J'aime beaucoup Michel Barnier.
04:07Quand vous fermez les yeux, vous l'écoutez, vous dites
04:08« Waouh, on a un Premier ministre socialiste. Il est extraordinaire.
04:12Engagez-vous pour la pauvreté, etc. »
04:14C'est le même, en fait, qui propose un budget
04:16qui ratiboise absolument tout, qui va faire les fonds de tiroirs.
04:20Je n'ai pas dit les fonds de poubaines.
04:22Et qui va sucrer les services publics. Bon, voilà.
04:24— Il y a une grande différence entre les deux.
04:27— Ah oui ? Laquelle ? C'est gratuit, l'engagement ?
04:30— Tout simplement, ce sont des injonctions très justes et très généreuses.
04:33Et après, il y a le contact du réel. Donc c'est la grande différence.
04:38— Je constate que l'appel à la jeunesse de Michel Barnier
04:41a trouvé un écho dans le studio des vrais voix.
04:42Ça fait plaisir. — Bien sûr, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
04:44— Pourquoi vous me regardez comme ça ?
04:46— Parce que le seul qui n'a pas réagi, c'est le plus jeune de la personne.
04:49— Il y a une véritable crise de l'engagement chez les jeunes.
04:51L'engagement se manifeste de manière différente désormais,
04:54effectivement, avec les associations sur d'autres enjeux.
04:56On parle notamment de mobilisation liée aux enjeux écologiques, etc.
05:00Mais par contre, cette mobilisation et cet engagement des jeunes,
05:03quand je parle de crise de l'engagement,
05:04c'est parce qu'elle ne se traduit pas dans la participation au vote.
05:08— Alors d'abord, c'est pas vrai. D'abord, c'est pas vrai.
05:11— Les jeunes votent encore moins que les anciens.
05:13— C'est absolument faux. Pendant la présidentielle, ils ont voté énormément.
05:17Pendant les législatives, on a vu des armadas de jeunes voter.
05:21— Oui, mais moins que les autres.
05:21— Et je pense que vous avez tort quand vous dites que les jeunes ne sont pas engagés.
05:26Non, il faut arrêter d'enfoncer des portes ouvertes fausses.
05:29— Allez, dernier mot, dernier mot quand même dans l'actu.
05:32On vient sur cet imbroglio diplomatique,
05:35les allégations concernant un supposé entretien téléphonique
05:38entre Vladimir Poutine et Donald Trump
05:39qui sont formellement démentis par le Kremlin.
05:42Le Washington Post a affirmé que les deux hommes
05:44avaient eu un premier entretien depuis la victoire de Donald Trump.
05:47Donald Trump qui aurait notamment appelé Vladimir Poutine
05:51à ne pas provoquer d'escalade en Ukraine.
05:53Une fausse information selon le porte-parole du Kremlin
05:56qui affirme que cela ne correspond absolument pas à la réalité,
05:59que c'est une pure invention.
06:01Le porte-parole du Kremlin qui ajoute qu'à ce stade,
06:03il n'y a pas de plan concret pour une telle discussion.
06:06Et cela alors que les deux hommes se sont dits prêts à se parler la semaine dernière,
06:10écouter notamment ce que disait Vladimir Poutine.
06:12Si quelqu'un veut reprendre contact, cela ne me dérange pas, je suis prêt.
06:20S'il vous plaît, reprenons le contact, discutons.
06:23Sauf que cette discussion n'aurait pas encore eu lieu.
06:26Donald Trump lui a régulièrement affirmé pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine en un jour
06:31sans jamais détailler comment il s'y prendrait.
06:33Mais cela pourrait probablement passer par un accord exigeant
06:36que Kiev cède à Moscou une partie de son territoire.
06:40Je ne sais pas si vous connaissez ce vieux dicton russe, Clément Barguin.
06:43Ne jamais croire une information tant que le Kremlin ne l'a pas démentie.
06:47Ma tendance c'est plutôt de croire que c'est le Washington Post qui dit la vérité.
06:53Rapport au type qui vient de réagir qui s'appelle Vladimir Vladimirovitch.
06:57Vous êtes un spécialiste des dictons dans tous les pays.
07:01Le dicton russe qui est le mien ne va pas tirer le poil de l'ours pendant qu'il dort.
07:07Exactement.
07:08Quoi qu'il en soit, il y a une tradition de proverbes russes insolents avec le pouvoir
07:12qui sont absolument magnifiques.

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