• il y a 14 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les Vrais Voix Sud Radio.
00:02Bonsoir Félix.
00:03Bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:04Avec trois mots dans l'actu qui sont bataille, menace et mandat.
00:07La bataille entre FNSEA et coordination rurale se durcit.
00:10Des membres du deuxième syndicat agricole, la CR, ont perturbé tout à l'heure
00:13un déplacement du président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, dans le Lot-et-Garonne.
00:17Le parlement ukrainien désertait tout à l'heure Kiev, redoute de nouvelles frappes russes.
00:21Cette fois sur le quartier gouvernemental, Vladimir Poutine se fait menaçant
00:25et accuse l'Occident de provoquer un conflit mondial.
00:28Et puis le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre Benyamin Netanyahou divise l'Europe.
00:32La France serait officiellement prête à l'appliquer quand au contraire,
00:36le hongrois Viktor Orban invite le premier ministre israélien pour lui marquer son soutien.
00:41Les Vrais Voix Sud Radio.
00:48Alors on savait que dans les récents mouvements agricoles, il y avait une bataille sous-jacente.
00:52La coordination rurale aimerait détrôner la FNSEA lors des élections
00:56des représentants de chambres d'agriculture en janvier prochain.
01:00Elle accuse le syndicat numéro 1 de faire de l'accompagnement, de la co-gestion,
01:04voire d'être au service de l'agro-business.
01:07Mais cette bataille ne s'était pas encore vue si clairement que tout à l'heure.
01:10Le président de la FNSEA était en déplacement à Agen dans le Lot-et-Garonne
01:13pour le congrès national des producteurs de légumes.
01:16Et il s'est heurté à un comité d'accueil de la CR 47 au Parc des Expos.
01:20Une cinquantaine de militants de la coordination rurale venus le huer.
01:24Au point qu'Arnaud Rousseau a dû ensuite rejoindre sa voiture sous escorte policière.
01:28Et il n'a pas mâché ses mots.
01:29Il y a des lignes différentes.
01:30Vous avez compris que nous, affamés Toulouse, la théorie du chaos,
01:34l'extrémisation du débat, ce n'est pas notre manière de faire.
01:37Les agriculteurs auront le choix de se positionner.
01:39Ils le feront en conscience.
01:41Moi je ne crois pas que le problème ce soit mon agriculteur riverain ou voisin
01:44qui n'aurait pas la même opinion que moi.
01:46Moi je crois que le problème c'est plutôt comment on se protège de concurrence déloyale,
01:49comment on est capable de défendre le prix de nos produits,
01:52comment on est capable de continuer à produire des volumes
01:54avec, encore une fois, de l'eau, des moyens de production, des phytos, des semences,
01:58comment on maîtrise nos charges,
02:00comment on a des politiques publiques qui sont équitablement réparties,
02:02comment on explique aux consommateurs
02:04que s'ils veulent continuer à avoir une production française,
02:06il faut accepter d'en payer le prix.
02:07Ça c'est des vrais combats de fond.
02:09Et le reste, écoutez, c'est l'écume des jours.
02:11Le président de la FNSAO, micro AFP de Gladys Bonassi.
02:14Deuxième mot menace, Vladimir Poutino,
02:17sleutons et députés ukrainiens désertent leur Parlement.
02:20Après un nouveau tir russe de missiles balistiques vers son sol hier,
02:24le Parlement ukrainien a annulé sa séance tout à l'heure.
02:26Les autorités craignent de nouvelles frappes,
02:28et en particulier sur le quartier gouvernemental de la capitale Kiev,
02:31car après le feu vert à l'utilisation par les Ukrainiens
02:34de missiles longs portés de fabrication américaine ou britannique,
02:37eh bien le président russe, Vladimir Poutine, se fait menacer.
02:44Je recommande aux élites dirigeantes des pays
02:46qui prévoient d'utiliser leur contingent militaire contre la Russie
02:49d'y réfléchir sérieusement.
02:51Comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises,
02:53le conflit régional en Ukraine provoqué par l'Occident
02:56a pris les éléments d'un conflit à caractère mondial.
03:00C'est donc l'allocution de Vladimir Poutine hier soir.
03:03Provoqué par l'Occident tout de même, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ?
03:07Hier soir, aux vraies voix, quelqu'un disait que tout ça
03:11fait partie de la comédie diplomatique.
03:14Je n'y crois pas une seconde.
03:16Moi, j'ai vraiment peur de Poutine et de ce qu'il peut faire.
03:20Vous avez peur, vous, d'un conflit nucléaire, Michael Sadoun ?
03:23Non, personnellement, je n'y crois pas.
03:25J'ai l'impression que Poutine est un homme extrêmement rationnel.
03:28Il est brutal, il est injuste.
03:31Son agression de l'Ukraine est une agression.
03:34Mais je ne pense pas qu'il se lancerait dans un conflit ouvert avec l'Occident.
03:38D'abord parce qu'il peine suffisamment à en finir avec son adversaire,
03:43son ennemi ukrainien, qui n'est pas non plus une grande force militaire
03:48et qui a fait preuve d'un courage immense dans cette guerre.
03:50Donc je ne suis pas sûr qu'il se lancerait dans ça.
03:53Du côté des Occidentaux, il faut voir aussi...
03:55Alors évidemment, Poutine, il va de sa propre volonté
03:58en appelant les Nord-Coréens, en mobilisant des forces lui-même.
04:01Il est lui-même dans une stratégie d'intensification de la guerre.
04:04Mais de l'autre côté, du côté des Européens et des Américains,
04:07du côté de l'OTAN, on a le sentiment quand même
04:09qu'en attendant que Donald Trump arrive et siffle la fin de la récréation,
04:13il s'en donne à cœur joie pour monter un petit peu dans l'escalade, je dirais.
04:17Ce qui, à mon avis, est une très mauvaise chose.
04:19Rationnel, ça se discute.
04:21Il ne s'agit pas de mettre en cause la santé mentale de l'intéressé,
04:25mais l'agression qui a constitué l'invasion de l'Ukraine
04:30était parfaitement insensée, irrationnelle, déraisonnable,
04:34folle, tout ce qu'on peut trouver comme qualificatif adéquat.
04:38Je ne pense absolument pas qu'il faille éviter de redouter une escalade de la violence.
04:42Ça peut tout à fait se passer.
04:44Troisième mot, mandat avec les réactions très diverses à ce mandat d'arrêt
04:47de la Cour pénale internationale contre le Premier ministre israélien.
04:50Il y a 124 États membres de la CPI.
04:52C'est en théorie autant de pays où Benyamin Netanyahou ne peut plus se rendre
04:56sans risquer d'y être arrêté.
04:58La France, à l'image de la diplomatie européenne,
05:00dit qu'elle appliquerait ces mandats d'arrêt
05:02pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité
05:04si le cas se présentait.
05:06Une position radicalement différente des États-Unis
05:08qui de toute façon n'ont jamais ratifié le traité fondateur de la Cour.
05:12Même au sein de l'Union européenne, la Hongrie, de Viktor Orban,
05:15adresse une invitation à Benyamin Netanyahou pour lui marquer son soutien.
05:19En France, le député LRDO de Seine, Philippe Juvin,
05:22est très critique sur cette idée d'envisager une arrestation
05:25du chef du gouvernement israélien.
05:27Entendons-nous, ce qui se passe à Gaza est épouvantable
05:29et vous savez, moi je suis un des seuls hommes politiques
05:31qui a exercé dans des pays en guerre.
05:33J'ai fait des accouchements dans des caves,
05:35donc je sais ce que c'est les bombardements.
05:37Et ce qui arrive aux enfants de Gaza est épouvantable.
05:39Toutefois, la décision de la CPI, c'est une décision
05:41qui n'est pas une décision juridique.
05:43C'est une décision politique.
05:45Les institutions internationales brillent par leur anti-israélisme primaire.
05:49Par cette décision, on confond les bourreaux et les victimes,
05:52on confond l'agresseur et l'agressé,
05:54c'est Israël qui a été agressé
05:56et Israël a le droit de se défendre.
05:58Donc, à votre question précise, faut-il arrêter M. Netanyahou ?
06:01La réponse est non, évidemment.
06:02À Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine
06:04et médecin de profession au micro de Jean-Jacques Bourdin
06:06ce matin sur Sud Radio.
06:07Merci à vous Félix Mathieu, tout de suite.

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