Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.
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00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont légitimité, désinformation et éviction.
00:06Richard Ferrand, confirmé à une voix près à la présidence du Conseil constitutionnel, est déjà attaqué sur sa légitimité.
00:12La gauche ELR s'emprunte au RN qui s'est abstenu, ouvrant la porte à sa nomination.
00:16Le ton monte entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
00:19Il ne fallait pas commencer la guerre, lance le président des Etats-Unis.
00:23L'Ukrainien regrette de voir l'Américain vivre dans la désinformation russe.
00:27Et puis le Conseil d'Etat reconfirme définitivement l'éviction de C8 et d'Energie 12 de la TNT.
00:32Ils rejettent le recours des deux chaînes suite au non-renouvellement de leur fréquence.
00:36Elles cesseront d'émettre le 28 février.
00:38Les vraies voix Sud Radio.
00:41J'ai toujours été et je reste un homme libre.
00:44C'était le principal doute quant au choix d'Emmanuel Macron de nommer un fidèle Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel.
00:51Le principal intéressé était auditionné ce matin devant les commissions des lois de l'Assemblée nationale et du Sénat.
00:57Richard Ferrand assure que non, il ne sera pas au service de l'actuel locataire de l'Elysée.
01:01Non, dit-il d'ailleurs aussi, il n'a jamais souhaité un troisième mandat d'Emmanuel Macron,
01:06comme on a pu lui faire dire un peu trop vite suite à une interview de 2023
01:10dans laquelle il déplorait les différentes entraves à la souveraineté populaire
01:13comme les limitations des différents cumuls de mandats.
01:16Avec un twittos comme on dit.
01:17Il dit Ferrand veut que Macron fasse un troisième mandat.
01:20Il y en a un qui n'a pas compris.
01:21Mais ça s'est enflammé comme ça le fait aujourd'hui.
01:23Vous connaissez tout ça.
01:25C'est épouvantable.
01:26Mais non, d'une pipe, je n'ai jamais affirmé ça.
01:29Je connais l'article 6 de notre constitution.
01:31Et naturellement, il s'appliquera au président actuel comme il s'appliquera à d'autres,
01:36sauf modification si le constituant que vous êtes le décide.
01:40Donc je vous remercie, madame Pannot, de m'avoir permis de tordre le coup.
01:44A ce qui n'a jamais été ma pensée ni mon désir.
01:48En tout cas, il aurait fallu trois cinquièmes des voix des sénateurs et députés des commissions des lois
01:52pour bloquer sa nomination à Richard Ferrand à la tête du conseil constitutionnel.
01:56Soit 59 voix contre.
01:58Or, il y en a eu 58.
02:00Ça passe donc, mais de toute justesse.
02:02Et ça passe à une voix près pour Richard Ferrand grâce à l'abstention du RN.
02:05Ça agace les autres oppositions, de la gauche à LR.
02:07Laurent Wauquiez, par exemple, twitte.
02:09Les députés RN se font aujourd'hui complices de la nomination à la présidence du conseil constitutionnel
02:14d'un combagnon de route d'Emmanuel Macron,
02:17ayant milité pendant près de 40 ans au sein de l'aile gauche du PS.
02:20Voilà pour la réaction de Laurent Wauquiez.
02:22— Philippe Billiger, la position du RN, elle est lisible ou pas pour vous ?
02:25— Alors, d'abord, Richard Ferrand, sur le plan humain, a tout rude l'empathie pour le RN.
02:33Et je pense que si le RN attend le renvoi d'ascenseur, si vous m'autorisez cette familiarité,
02:41eh bien il se trompe.
02:43Parce que s'il y a un motif pour garder son indépendance,
02:47c'est bien d'attendre une soumission de quelqu'un qui vient d'être nommé président.
02:51— Moi, j'en sais rien. Écoutez, on verra bien. Ça, c'est la logique.
02:55La réalité, si vous voulez, c'est qu'il y a la fameuse question de priorité de constitutionnalité
03:01qui va être examinée.
03:03C'est dans la presse depuis quelque temps sur le fait qu'effectivement,
03:07le sort de Marine Le Pen serait suspendu à Laurent Fabius.
03:10Donc moi, je n'ai aucune explication logique de l'abstention du RN. Il n'y en a pas.
03:15Je veux bien qu'on m'explique.
03:17Ils ont dit, finalement, c'est pas pire que les autres, etc.
03:20Il n'y a pas d'explication logique.
03:22Donc on a le droit. Et même s'il n'y a pas de deal,
03:25de toute façon, c'est une forme de perversion du RN
03:29qui réussit de toute façon à entacher cette élection,
03:33non pas par le fait qu'elle est serrée, parce qu'une élection,
03:35moi, je ne suis pas d'accord sur les une voix,
03:37parce que la démocratie, c'est 50% plus une voix.
03:40Moi, ça me va très bien. Une voix, ça ne me gêne pas.
03:42Non, moi, ça ne me gêne pas.
03:43Ce qui me gêne, ce que je trouve totalement pervers,
03:46on est en perdant-perdant, c'est que deal ou pas, il y a soupçon de deal.
03:50Et s'il n'y a pas de deal, de toute façon, c'est entaché,
03:53car il n'y a aucune explication dans l'argumentaire du RN qui tient debout.
03:58Mais ils n'avaient aucune raison de voter contre
04:00comme ils n'avaient aucune raison de voter pour,
04:02donc je ne suis pas d'accord avec vous.
04:03Marine Le Pen, il y a trois jours, a dit, il est trop politique, ça ne peut pas aller.
04:06Marine Le Pen, c'est la patronne.
04:08Mais Laurent Fabius était tout autant politique que Richard Ferrand.
04:10Non, mais ce n'est pas ce que je vous dis, ils n'avaient aucune raison.
04:12C'est un avantage.
04:14Non, non, vous dites qu'ils n'avaient aucune raison de le faire.
04:17Nous, on n'aurait pas pensé ça, les observateurs,
04:19si Marine Le Pen, il y a trois jours, n'avait pas dit ça.
04:21Ce n'est pas nous qui le disons.
04:23Moi, je ne suis pas choqué.
04:25Je n'arrive pas à corréler ni à décorréler ce qu'a dit Marine Le Pen
04:29de la décision du RN.
04:31Mais non, honnêtement, ils n'ont aucun intérêt à voter pour Ferrand
04:36comme ils n'ont aucun intérêt à voter contre Ferrand.
04:39Donc le RN est à sa place.
04:41Écoutez, vous ne pouvez pas tailler en pièces la gauche toute la journée.
04:45Je taille aussi le RN.
04:47Non, ce n'est pas vous.
04:49Ils avaient toutes les raisons de retoquer Ferrand qui vient de la gauche.
04:52Je ne suis pas d'accord.
04:54Voilà, c'est le jeu Mapeau-Glucette.
04:56Le fait qu'on ne soit pas d'accord, c'est bien.
04:58Je ne parle pas à François Sebien.
05:00Non, c'est l'expression.
05:02Allez, le deuxième mot des informations
05:04avec ces échanges tendus entre Donald Trump
05:06et Volodymyr Zelensky.
05:08Le président ukrainien inquiet
05:10de voir les États-Unis négocier dans son dos
05:12avec le Kremlin trois ans après l'invasion
05:14de son pays par la Russie.
05:16Le président américain lui répond de plus en plus sèchement
05:18semblant même tout à l'heure reprendre un peu
05:20un vieil argument de Vladimir Poutine.
05:22Aujourd'hui, vous vous plaignez de ne pas être invité.
05:24Eh bien, vous avez été là depuis trois ans.
05:26Vous auriez dû mettre un terme à la guerre il y a trois ans.
05:28Vous n'auriez jamais dû la commencer,
05:30dit Donald Trump.
05:32Propos adressés, on le rappelle quand même
05:34au président du pays envahi dans cette histoire.
05:36Il a aussi attaqué Zelensky sur sa légitimité
05:38vu l'absence d'élections en Ukraine,
05:40la guerre les rendant impossibles pour le moment.
05:42D'où cette réponse désabusée de Volodymyr Zelensky.
05:52Malheureusement, le président Trump,
05:54pour qui nous avons un grand respect en tant que
05:56dirigeant du peuple américain, que nous respectons
05:58beaucoup, qui nous soutient constamment,
06:00vit malheureusement dans un espace
06:02de désinformation. Réaction
06:04de la diplomatie allemande en tout cas après cet échange.
06:06Personne d'autre que Poutine
06:08n'a voulu de la guerre en Ukraine, rappelle Berlin à l'instant.
06:10En bref, trois hommes viennent d'être
06:12placés en garde à vue dans l'affaire
06:14Notre-Dame de Bétharame.
06:16Trois hommes suspectés notamment de viols aggravés.
06:18Ce sont les premières mises en cause
06:20d'un an d'investigation sur plus d'une centaine
06:22de plaintes d'anciens élèves pour ces faits présumés
06:24qui s'étalent de 1957
06:26à 2004. C'est ce que précise à l'instant
06:28le procureur de la République de Pau. On y revient
06:30évidemment dans quelques instants avec le grand débat des vrais voix.
06:32Et puis le troisième mot,
06:34éviction à la chaîne C8 et Énergie 12
06:36cesseront donc d'émettre le 28 février.
06:38Le Conseil d'État vient le décider.
06:40La haute juridiction administrative rejette le recours
06:42des deux chaînes contre le non-renouvellement
06:44de leur fréquence TNT par l'ARCOM.
06:46Elles devraient donc cesser d'émettre effectivement
06:48la semaine prochaine, vendredi la semaine prochaine
06:50le 28 février au soir.
06:54Ce qui rappellera certains souvenirs.
06:56Certains se souviendront peut-être de la fermeture de la 5
06:58des années 90. Avec ce message, veuillez nous
07:00excuser pour l'interruption définitive de l'image
07:02et du son. Dans sa décision en tout cas,
07:04le Conseil d'État demande à l'ARCOM
07:06d'étudier la possibilité d'un nouvel
07:08appel à candidature pour quatre fréquences
07:10qui seront vacantes à partir de juin.
07:12En théorie, cela pourrait permettre
07:14à C8 et à Énergie 12 de
07:16se postuler à nouveau dans le futur.
07:18Qu'on supprime.
07:20Je trouve que c'est
07:22un scandale. Alors que par ailleurs
07:24ces chaînes ont déjà été
07:26sanctionnées, ont payées. Vous l'avez
07:28rappelé souvent, Cécile, 400
07:30personnes vont se retrouver sur le
07:32carreau. C8, moi je peux
07:34comprendre. Je ne comprends pas Énergie 12 par contre.
07:36Parce que, enfin, quel est l'intérêt ?
07:38Qu'est-ce que vous pouvez comprendre de C8 ? Moi je comprends.
07:40Moi je pense qu'à un moment donné,
07:42quand vous ne respectez pas le cahier des charges,
07:44à un moment donné, ces fréquences appartiennent à l'État,
07:46et bien vous les coupez.
07:48Je sais bien qu'on en fait un sujet
07:50politique, etc. Je pense qu'à partir
07:52du moment où vous avez une chaîne
07:54totalement controversée, avec un animateur
07:56totalement controversé,
07:58une chaîne qui est condamnée inlassablement à des amendes
08:00et qui continue inlassablement
08:02ces fréquences appartiennent à l'État,
08:04c'est l'État, le cahier des charges n'est pas respecté,
08:06il supprime. Moi ça
08:08ne me choque absolument pas.
08:10Énergie 12, je ne comprends pas.
08:12Énergie 12, je peux vous répondre, il s'agit d'une
08:14censure économique, puisque c'est qualifié
08:16injustement peut-être, mais d'un
08:18robinet à rediffusion sans grand intérêt pour
08:20le téléspectateur.
08:22Merci beaucoup.