• il y a 14 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix sud-radio.
00:02Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont procès, déminage et drogue.
00:05Le parquet national financier réclame un procès contre la ministre de la Culture, Rachida Dati,
00:09et contre l'ex-patron de l'alliance Renaud-Nissan, Carlos Ghosn.
00:12Procès pour corruption et trafic d'influence.
00:15Le « je vous ai compris » de Michel Barnier au président de département
00:19qui dénonçait des baisses de budget impossibles à assumer.
00:22Le Premier ministre a engé en opération déminage.
00:24Et puis le député LFI en dit qu'Erbrat a-t-il utilisé son compte d'avance de frais de mandat
00:29pour financer sa consommation de drogues.
00:32Une enquête de Mediapart laisse penser que de grosses coupures sont parties en fumée,
00:37en poudre ou en tout ce que vous voulez de pas trop légal.
00:40Les vraies voix sud-radio.
00:43Un nouveau front judiciaire s'ouvre pour un membre du gouvernement.
00:47Chacun sait que j'aime me battre, n'ayez pas peur.
00:50Et elle en aura sans doute besoin, Rachida Dati, de la combativité qu'elle évoquait ici
00:54en arrivant au ministère de la Culture.
00:56Le parquet national financier requiert un procès correctionnel pour elle et pour Carlos Ghosn.
01:01Procès pour corruption et trafic d'influence contre la ministre de la Culture
01:05et l'ancien patron du groupe Renaud-Nissan.
01:07Rachida Dati soupçonnait d'avoir perçu 900 000 euros de la part de RNBV,
01:11une filiale de l'alliance Renaud-Nissan.
01:14900 000 euros sans contrepartie d'un travail réel entre 2010 et 2012,
01:18à l'époque où elle était avocate et députée européenne.
01:21Alors la question lors de ce procès ce sera,
01:23cette somme peut-elle avoir servi à masquer une activité de lobbying au Parlement européen ?
01:28En tout cas dans ce dossier, Carlos Ghosn est lui,
01:30déjà visé depuis un an et demi par un mandat d'arrêt international.
01:33Tous deux contestent en tout cas les accusations.
01:35– Gros coup dur pour le gouvernement, parce que là, demande de procès…
01:40– J'aime beaucoup Rachida Dati en tant que personnalité,
01:44mais c'est vrai que l'argumentation qu'elle développait
01:47ne me paraissait pas immédiatement convaincante.
01:51– On verra bien, c'est un gros coup dur quand même.
01:55– Ce n'est pas quand même une nouvelle, ce qui avait étonné tout le monde,
01:58c'est plutôt qu'Emmanuel Macron, dans une forme de transgression,
02:02prenne le risque de nommer Rachida Dati à un poste ministériel,
02:06alors qu'on savait cette affaire en cours.
02:10Je dirais qu'aujourd'hui, on a un peu la suite du dénouement qui était un peu attendue.
02:15– Je crois que la nomination par Emmanuel Macron, c'était un coup politique.
02:20– Par contre, ce qui m'étonne, c'est qu'elle a été maintenue après, par Barnier,
02:25qui pourtant lui représente, moi j'aime beaucoup Barnier en fait,
02:29il représente l'intégrité, l'homme politique intègre, l'ancien, etc.
02:35– On verra plus tard.
02:37– Moi aussi.
02:39– On est toujours déçus après, donc c'est pour ça que je dis ça.
02:43– Il a quelques temps à faire, pas énormément, donc il faut qu'il se dépêche.
02:48– Allez, deuxième mot, déminage.
02:50Michel Barnier est venu tempérer les inquiétudes des présidents de département.
02:53– Va-t-on devoir tailler dans le RSA ou bien dans l'aide sociale à l'enfance ?
02:57C'était un peu la question en forme de signal d'alarme des présidents de conseils départementaux
03:01depuis les annonces de baisse de budget face à la fronde.
03:04Le Premier ministre s'est donc rendu en opération déminage tout à l'heure.
03:07– Je vous ai compris !
03:09– Voilà, c'était presque ça, il faut juste remplacer Alger par Angers dans le Maine-et-Loire
03:13et donc le général de Gaulle par Michel Barnier.
03:15– Je suis là pour vous dire, en tenant compte de votre situation très spécifique
03:19et qui n'a peut-être pas été bien vue dans les premiers scénarios budgétaires,
03:24que nous allons réduire très significativement l'effort qui vous est demandé par le projet de loi de finances.
03:30Et je pense qu'il est nécessaire en ce moment de parler de la manière
03:36dont on pourrait assurer l'avenir des départements, parce que moi je crois aux départements.
03:40Je n'accepte pas que les départements aient le sentiment de devenir de simples opérateurs de l'État.
03:46– Michel Barnier, Premier ministre et, faut-il le rappeler,
03:50ancien président aussi du Conseil Général de la Savoie.
03:52– On a l'impression que ce budget c'est vraiment infaisable,
03:55c'est aller grimper l'Everest en basket, non Virginie Calment ?
03:59– Moi j'avais préconisé une suppression d'aides directes aux entreprises de 40 milliards
04:04en affectant 20 milliards à la réduction du déficit public et 20 milliards à la baisse des charges,
04:08ce qui aurait augmenté le salaire net de tous les salariés français de Navarre.
04:12Force est de constater qu'ils ont fait le contraire, c'est-à-dire du saupoudrage tous azimuts
04:16pour finalement faire machine arrière.
04:18Et moi je suis un peu choquée, même si j'apprécie Michel Barnier.
04:21Franchement, dès qu'on est devant les départements, on dit finalement on ne fait pas les baisses.
04:26– Moi j'aime bien cette méthode.
04:28– Cette méthode de dire qu'on va faire des économies et de ne pas les faire ?
04:31– Ça veut dire…
04:32– Mais le FMI, lui, les fera.
04:34– Il apporte de la paiement, il apporte de la tranquillité, il n'est pas buté, il n'est pas entêté.
04:39– Oui, mais à un certain moment, il va falloir trouver l'argent.
04:45– Il va falloir trouver la thune à un certain moment.
04:47– 60 milliards, c'est pas…
04:48– C'est clair, donc si à chaque fois on recule, où est-ce qu'on va le trouver cet argent ?
04:52Ça devient…
04:54– Et pardon, mais les collectivités, on le sait, il y a un millefeuille territorial,
04:57on sait qu'il y a quand même beaucoup d'argent dans les collectivités.
05:00Donc moi, pardon, mais ça me choque un petit peu, j'ai rien contre les départements,
05:04mais devant les départements, dire oui, je veux le département,
05:07on sait qu'il y a un échelon de trop dans notre pays.
05:09La réforme de François Hollande avec les grandes régions a été une anomalie
05:13et on aurait dû fusionner, c'était dans le programme de Nicolas Sarkozy, d'avoir un conseiller…
05:19– Je vais vous arrêter d'enfoncer le Sarkozy dans la plaine.
05:21– Troisième mot, drogue, avec de nouvelles révélations de Mediapart sur le député LFI, Andy Kerbrat.
05:28Un député déjà épinglé après son arrestation pour achat de stupéfiants,
05:31il avait reconnu sa dépendance.
05:33Et bien, semble-t-il, Andy Kerbrat semble avoir utilisé son compte d'avance de frais de mandat
05:38pour bien d'autres choses que le travail parlementaire.
05:40– Cette étrange cigarette ne nous rend pas à gare.
05:44– Des retraits de grosse foupure sur ce compte.
05:47À des heures tardives, 13 000 euros de retrait nocturne,
05:50comme ça, un compte bancaire qui a fini dans le rouge,
05:52au point que le député aurait fini par devoir le renflouer à hauteur de 25 000 euros.
05:56Nous dit Mediapart, sommes remboursés de sa poche ensuite.
06:00Contacté par nos confrères, le député joue de nouveau la transparence.
06:03Il reconnaît avoir fait, je cite, « n'importe quoi » de ce compte avant de le rembourser.
06:07Il reconnaît l'usage du chemsex, mais il précise que
06:10tout dans ses retraits nocturnes n'était tout de même pas parti dans cet usage.
06:13– Et on a un ancien député qui ne comprend pas.
06:15– Je ne comprends pas comment on peut retirer de l'argent sur ce compte spécifique-là.
06:21On peut retirer un peu de liquide, mais on ne peut pas retirer cette somme-là.
06:25Parce qu'elle doit être justifiée au premier euro, la somme.
06:28Donc je ne comprends pas, à moins qu'il était dans un état second,
06:32je ne sais pas ce qu'il s'est passé,
06:34mais je n'arrive pas à comprendre comment on peut tirer de l'argent comme ça.
06:37Et on est hyper contrôlé, en plus.
06:39Moi j'ai été contrôlé deux fois, minimum on a contrôlé une fois sur le truc,
06:43et une fois à la fin de mandat.
06:45Donc je ne comprends pas comment ça a pu être fait.
06:48– Mais le chemsex, vous avez compris.
06:50– Oui, ça c'est la seule chose que j'ai comprise.
06:53– C'est lunaire quand même, pardon de le dire, mais là ça devient insupportable.
06:57Et c'est beaucoup la France insoumise, de la politique politicienne,
07:01ça devient lunaire et c'est objectivement choquant
07:05vis-à-vis notamment des jeunes générations.
07:07Moi je suis outrée par ce type de pratique.
07:09– Moi aussi.
07:10– Ce qui est intéressant c'est qu'on a Mediapart qui s'intéresse à LFI, ça c'est bien ça.
07:14– On n'a pas fini, c'est vrai les amis, on n'a pas fini.
07:16Attention, dernière info.
07:17– Avec le Conseil d'État qui joue de la montre sur le dossier C8,
07:21lors de la pétition de soutien signée par 700 000 personnes,
07:23la chaîne était devant le Conseil d'État
07:25pour plaider contre sa fermeture annoncée fin février prochain.
07:29On parle bien de la chaîne de Cyril Hanouna, de TPMP,
07:31les sages pourraient lui demander d'attendre encore,
07:33d'attendre décembre pour les recours,
07:35c'est-à-dire décembre quand la décision de l'ARCOM,
07:37le non-renouvellement de sa fréquence, sera définitive.
07:40Là peut-être qu'une procédure sera possible,
07:42donc pour le moment pas de décision.
07:44– Merci beaucoup, on est très en retard.

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