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Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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Transcription
00:00Les vraies voies sud-radio.
00:02On tourne à fond dans l'actu, Félix, qui sont réconciliation, prolongement et censure.
00:08François Bayrou nommé Premier ministre au bout du suspense en milieu de journée.
00:11Après un entretien tendu avec Emmanuel Macron ce matin,
00:14le centriste dit vouloir trouver le chemin de la réconciliation.
00:18En tout cas, le PS ne participera pas au gouvernement.
00:20Ça dépendra du programme pour LR.
00:22Pas de censure a priori pour le RN, mais Marine Le Pen dénonce un prolongement du macronisme.
00:27Et puis ça va devenir une mode so-française.
00:29Un manombri de Halafi propose une motion de censure au Parlement européen
00:33contre la commission von der Leyen sur le Mercosur.
00:50Il est arrivé à Matignon il y a quelques minutes.
00:52C'est l'histoire d'un Bernay qui voulait être président et qui devient Premier ministre.
00:56Vendredi 13, bonne chance, candidat à trois reprises à la fonction suprême.
01:00On entendait ici l'inoubliable chanson de la présidentielle de 2007.
01:03François Bayrou avait apporté un ralliement décisif aux jeunes.
01:06Emmanuel Macron, dix ans plus tard, en 2017.
01:09En pleine crise politique après la chute du gouvernement Barnier renversée par l'Assemblée,
01:13le centriste Canal Historique aura donc la lourde tâche d'essayer de gouverner la France
01:17sans se faire renverser à la première occasion.
01:20En tout cas, il s'est voulu confiant tout à l'heure pour sa première déclaration en tant que Premier ministre.
01:25Je pense que tout le monde mesure la difficulté de la tâche.
01:28Et je pense aussi que tout le monde se dit qu'il y a un chemin à trouver.
01:33Qu'ils réunissent les gens au lieu de les diviser.
01:36Et ça tombe bien parce que c'est aujourd'hui l'anniversaire de la naissance d'Henri IV.
01:42Sur qui j'ai beaucoup écrit.
01:44Et j'ai beaucoup écrit parce que je pense que la réconciliation est nécessaire.
01:48Avant d'être élu maire de Pau en 2014,
01:51François Bayrou a notamment dirigé le ministère de l'éducation nationale durant 4 ans tout de même,
01:55dans les gouvernements Balladur puis Juppé.
01:57Candidat à la présidentielle une première fois en 2002.
02:03L'année de la gifle à l'adolescent qui voulait lui faire les poches comme il avait dit.
02:07Puis nouvelle candidature en 2007, l'année de ses 18% au premier tour
02:11et de sa presque qualification au second,
02:13un rapprochement à l'époque avec Ségolène Royal,
02:15sans franchir trop clairement le Rubicon.
02:17Puis l'UDF devient le modem.
02:21Le mouvement démocrate.
02:23De vieux souvenirs ça.
02:25Nouvelle tentative en 2012, le centriste vote Hollande.
02:29Et aujourd'hui les LR s'en souviennent un peu.
02:31Ce qui peut expliquer en partie l'hésitation présidentielle de ce matin.
02:34Le leader du parti orange aurait vu rouge quand on lui a dit que c'était toujours pas lui à l'aube.
02:39Avant que finalement il y ait une explication semble-t-il quand même dans le bureau présidentiel.
02:43La fumée blanche a donc livré son nom peu avant 13h.
02:46Les républicains attendent donc de voir le programme
02:49pour se dire s'ils entrent ou non au gouvernement.
02:51Les socialistes avertissent cet après-midi
02:53qu'ils se considèrent comme étant dans l'opposition à ce gouvernement Bayrou.
02:57Pas de participation donc du PS.
02:59Quant à un pacte de non-censure,
03:01eh bien il faudrait pour ça que François Bayrou s'engage
03:03à ne pas utiliser le 49-3 disent les socialistes.
03:06Et puis contrairement à LFI, pas de censure a priori pour le RN.
03:10Mais tout de même Marine Le Pen voit dans ce gouvernement Bayrou
03:12un prolongement du macronisme.
03:14Et dans la bouche de Marine Le Pen c'est pas un compliment.
03:17Je crois qu'elle n'a pas tort Marine Le Pen.
03:21A priori François Bayrou est un prolongement du macronisme
03:25au point même que sans François Bayrou il n'existerait pas de macronisme.
03:30Puisque sans lui Emmanuel Macron n'aurait jamais été élu en 2017.
03:35Mais je crois que François Bayrou va apporter quelque chose me semble-t-il
03:40sur le plan de l'apaisement, sur le plan des modalités.
03:44Certes ça ne fera pas forcément une politique.
03:47Mais je crois qu'il est sincère lorsqu'il dit qu'il veut un petit peu réconcilier.
03:52Vaste entreprise comme aurait dit le Général De Gaulle.
03:56Moi je ne gérais rien contre Bayrou en tant que personne.
03:59Mais je rappelle quand même que la gauche était quand même en tête aux élections législatives.
04:02Oh non pas encore !
04:04C'est quand même gênant, encore une fois, après l'échec de Barnier
04:07qu'il n'y ait pas eu quand même la volonté réelle, sincère si j'ose dire,
04:10de nommer un Premier ministre de gauche.
04:12Ça se rapproche, ça se rapproche.
04:14Un Premier ministre de gauche, ça se rapproche.
04:16Ça se gauchise un petit peu mais très lentement quand même.
04:19C'est un vrai casse-tête un Premier ministre de gauche.
04:21Oui d'accord, mais c'est quand même une anomalie.
04:24Je veux dire que c'était une anomalie déjà il y a quelques mois
04:27lorsqu'on avait déjà constaté l'annomination de Marnier.
04:30Mais là c'est une anomalie qui se confirme.
04:32Donc pour les institutions c'est quand même pas bon.
04:34Philippe, David a fait une blague en personne.
04:36Il y avait un jour où on l'avait compris.
04:39Mais il attend tellement les applaudissements qu'on ne lui en donne pas.
04:44Désolé, parce que les auditeurs ne savent pas,
04:47mais quand ils font un jeu de mots et qu'ils nous regardent,
04:49on nous prendra parti pour vérifier qu'on a compris.
04:51Donc voilà, un casse-tête, juste un casse-tête.
04:54Alors du coup, pour redevenir sérieux,
04:56moi je pense qu'effectivement la vraie problématique
04:58c'est qu'il n'y a pas de majorité du tout.
05:00Alors on a beau se taper sur le ventre et courir partout autour de la table
05:03en disant que la gauche est arrivée à la tête,
05:05la gauche est arrivée à l'envers, c'était la gauche d'avant.
05:07Avant que le parti socialiste se détache.
05:09Il est en train de se détacher.
05:10Donc du coup, il n'y a pas de majorité.
05:12Il faut trouver quelqu'un qui va essayer de faire en sorte
05:16que les majorités se...
05:18Enfin, qu'il n'y ait pas d'opposition majoritaire.
05:21Ça c'est la première des choses.
05:23C'est pas une majorité constructive qu'il faut.
05:26C'est qu'il n'y ait pas d'opposition majoritaire.
05:29C'est ça la difficulté.
05:30Peut-être que Béraud est bien placé,
05:32qui était centriste avant Macron.
05:36Mais en réalité, on voit que le PS, je pense qu'il ne va pas se détacher.
05:40À mon avis, le socle NFP, qui est quand même un petit peu fragile,
05:43on est bien d'accord.
05:44À mon avis, il va plutôt se solidifier.
05:46Parce que justement, en face, étant donné qu'il y a vraiment un mur,
05:49un refus total de les nommer, à mon avis...
05:51Françoise de Gouache sort de ce corps, c'est pas possible.
05:54Bonsoir Françoise.
05:56Il a pris le siège de Françoise, ça doit être...
05:59Agnès Cybèle, elle m'en tient pour le remercie.
06:02Ça c'est pas gentil pour elle.
06:03Allez, on en vient à cette motion de censure
06:05présentée par Manon Aubry de la France Insoumise.
06:07Et oui, je vous vois venir laisser au moins ce pauvre Bayrou
06:10poser sa valise à Matignon avant la motion de censure,
06:12avant d'attaquer.
06:13Mais non, Manon Aubry est députée européenne,
06:16et donc c'est contre la commission d'Ursula von der Leyen
06:19qu'elle veut proposer une motion de censure,
06:21la nouvelle mode made in France,
06:23et cette fois contre l'accord de libre-échange
06:25avec les pays sud-américains du Mercosur.
06:27Je veux lancer l'alerte solennellement.
06:29La commission européenne est en train de passer en force.
06:31Je suis la première vice-présidente
06:33de la commission des affaires commerciales
06:35au Parlement européen,
06:36et la commission européenne,
06:37pendant toutes les dénonciations,
06:38ne nous a pas tenu au courant,
06:39nous a refusé l'accès aux documents de négociation,
06:42souhaite passer en force aussi
06:43en contournant le vote des parlements nationaux.
06:46Cet accord va tuer l'agriculture européenne,
06:48tuer notre santé,
06:49et tuer aussi la planète.
06:51J'interpelle tous les autres députés européens
06:53qui font beaucoup de bruit
06:54sur l'accord de libre-échange avec le Mercosur.
06:56Ce sera un moment de vérité.
06:57Regardez en France,
06:58on a réussi à faire tomber Michel Barnier et son gouvernement.
07:00On va attendre à faire tomber cette commission européenne.
07:02Charge aux autres de nous suivre.
07:04L'eurodéputé LFI Manon Aubry,
07:06ce matin chez nos confrères de CNews,
07:07il faudrait un dixième des 720 députés européens
07:10pour que sa motion de censure soit mise au vote,
07:12puis un vote au deux tiers ensuite
07:13pour qu'elle soit adoptée.
07:14Donc autant vous dire que l'initiative
07:16paraît quand même,
07:17une majorité qualifiée au deux tiers du Parlement européen,
07:19assez symbolique finalement.
07:20Philippe Billiger, ça pose quand même question,
07:22la vice-présidente de la commission des échanges commerciaux,
07:25où ils ne sont même pas tenus au courant des négociations,
07:28c'est quand même gravissime, non ?
07:29Absolument.
07:30Non mais là, je ne peux pas dénier à Manon Aubry
07:34une sorte de cohérence.
07:36Si c'est envisageable et si ça peut aller au bout,
07:39mon Dieu, ça conforte l'attitude présidentielle.
07:42Non mais bravo à elle honnêtement,
07:44elle est vraiment à cette position-là,
07:46elle fait le job, elle fait son travail,
07:47c'est quand même aussi ce qu'on attend d'elle,
07:50et elle le fait très bien en l'occurrence.
07:51Je pense qu'en plus la plupart des Français seraient tout à fait d'accord,
07:54même si ça ne concerne pas évidemment que les Français en l'occurrence,
07:56mais pourra monter dans son sens.
07:58Il faut soutenir ce projet-là.
08:00Jean-Michel ?
08:01C'est la problématique, c'est qu'elle est effectivement très cohérente,
08:05la problématique c'est que ça ne concerne pas que les Français,
08:08et je pense que la majorité malheureusement
08:12au niveau du Parlement européen ne va pas dans ce sens-là.
08:15Ça c'est clair.
08:16Le troisième mot ?
08:17Il n'y a pas de troisième mot, ça c'était la suite.
08:21C'était si on avait vu François Bayrou qui était en direct là.
08:24Et alors ?
08:26Sauf que pour le moment il discute avec Michel Barnier.
08:30Il est arrivé à Bastignon, il discute avec Michel Barnier,
08:33et puis quand ils se seront tous dits,
08:35ils vont apparaître sur l'opéra en faisant leurs petits discours.
08:38Je viens de vous montrer un exemple,
08:40comment râmer à l'antenne quand on a dit qu'il était en direct.
08:44C'est pas grave, je vois que je ne suis pas soutenue,
08:46au lieu de dire oui, bien sûr.
08:47Vous voulez que je vous fasse un calembour ?
08:48Non, non, vous ne me faites rien.
08:50J'ai lu un très bon livre récemment, hier soir.
08:53Ça tombe bien, mon cheval était en...

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