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Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vrais voici de radio.
00:023 mots dans l'actu, Félix, qui sont liesse, consultation et procès.
00:05Des Syriens recherchent leurs proches disparus dans les geôles du régime
00:08après la chute de Bachar el-Assad hier,
00:10tournant historique salué par des scènes de liesse
00:12et déjà des retours d'exilés dans leur pays.
00:14Roussel et Tondelier le lundi,
00:16après Trump et Zelensky le week-end,
00:18retour à la politique nationale pour Emmanuel Macron.
00:20Objectif, trouver un Premier ministre
00:22qui ne soit pas, vous en parliez, censuré
00:24par l'Assemblée nationale.
00:26Et puis une foule de manifestants, de manifestantes,
00:28surtout réunis devant le tribunal de Paris
00:30en soutien à Delenel pour l'ouverture
00:32du procès de Christophe Ruggia,
00:34affaire emblématique de ce qu'on appelait le MeToo en France.
00:36Les vrais voici de radio.
00:42Des scènes de liesse,
00:44des files de voitures d'exilés
00:46de retour vers leur pays,
00:48des portraits brûlés de Bachar el-Assad,
00:50mais aussi des images de prisonniers
00:52agares extraits des geôles souterraines
00:54du régime, tombés hier après
00:56un demi-siècle. Après la chute de Bachar el-Assad,
00:58des Syriens recherchent leurs proches
01:00disparus. Et depuis, les capitales
01:02du monde entier se multiplient. Les appels à une transition
01:04pacifique. Volker Türk,
01:06haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme,
01:08en appelle à juger désormais les crimes du passé.
01:14En Syrie,
01:16hier, nous avons vu un régime chassé
01:18du pouvoir après des décennies de répression
01:20brutale et près de 14 ans
01:22de conflits incessants.
01:24Des centaines de milliers de vies ont été
01:26perdues durant cette période. Plus de 100 000
01:28personnes ont disparu.
01:30Et quelques 14 millions ont été chassés de chez
01:32elles, souvent dans les conditions les plus atroces.
01:34Il est impératif
01:36que toutes les preuves soient
01:38collectées et conservées méticuleusement
01:40en vue d'une utilisation ultérieure.
01:42Cette transition doit également veiller
01:44à ce que la tragédie des personnes disparues
01:46soit prise en compte, dit-il.
01:48Notez qu'après la chute du régime
01:50el-Assad, l'Allemagne, la Suède, la Norvège
01:52et le Danemark ont suspendu
01:54les demandes d'asile de réfugiés
01:56syriens. L'Autriche prépare même
01:58un programme d'expulsion ou de rapatriement
02:00des réfugiés syriens au nom de la
02:02nouvelle donne politique là-bas. Pour autant,
02:04il y a encore beaucoup d'incertitudes sur les
02:06intentions des rebelles qui ont donc
02:08chassé Bachar el-Assad du pouvoir.
02:10On en parlera à 18h30. On vous incite à
02:12nous appeler à 0826 300 300
02:14si vous voulez commenter, bien entendu. Deuxième mot,
02:16consultation. Emmanuel Macron recherche
02:18toujours le successeur de Michel Barnier.
02:20Le premier ministre est un gouvernement qui ne serait pas
02:22aussitôt censuré par l'Assemblée. Pour
02:24trouver la perle rare, le chef de l'Etat recevait
02:26les représentants du groupe centriste Lyott
02:28mais aussi notamment le secrétaire national
02:30du parti communiste Fabien Roussel
02:32où l'on reparle de quelque chose qui ressemblerait
02:34à une sorte de gouvernement d'union
02:36nationale. Je pense qu'il
02:38continue de consulter aujourd'hui pour
02:40envisager une rencontre
02:42de l'ensemble des
02:44forces et des groupes qui
02:46veulent trouver une solution et avancer.
02:48On voudrait connaître les intentions
02:50du président de la République
02:52et des députés macronistes.
02:54Est-ce qu'ils souhaitent
02:56sortir du blocage du pays ?
02:58Est-ce qu'ils sont prêts à ce qu'il y ait
03:00un changement de politique, même léger ?
03:02En tout cas, nous, nous y sommes prêts.
03:04Nous le souhaitons. Que le pouvoir d'achat des
03:06Français soit préservé, que
03:08les salaires, les retraites
03:10soient indexées sur l'inflation. Après, on verra.
03:12La balle est dans son camp.
03:14Gouvernement d'union nationale ou bien pacte de non-censure
03:16appelez ça comme vous voulez.
03:18Le RN serait exclu de l'équation,
03:20rapporte tout à l'heure l'écologiste
03:22Marine Tondollier en sortant
03:24de sa rencontre avec Emmanuel Macron.
03:26Il a répété à plusieurs reprises
03:28que la solution ne pourrait
03:30plus reposer ou pas reposer sur
03:32un accord avec le RN
03:34qui s'est montré un piètre
03:36partenaire dans la séquence. On aurait pu
03:38le dire avant au camp Macron.
03:40Ils l'ont appris à leurs dépens
03:42et donc on voit bien que le RN
03:44mécaniquement est écarté de la solution.
03:46Des propos recueillis par Hélène Delacoste et Lucie Carbajal
03:48de l'agence France Presse.
03:50Au jeu de Paris, les vrais voix, aura-t-on un Premier ministre
03:52à Noël ?
03:54Je crois, oui.
03:56On l'aura demain ou après-demain.
03:58Vous êtes optimiste.
04:00Le sujet n'est pas fait de
04:02Premier ministre, c'est-à-dire que
04:04Macron lui donnera un mandat de former un gouvernement
04:06avec probablement
04:08on aura un gouvernement
04:10c'est sûr en janvier avec ce que
04:12je comprends des discussions
04:142025, on est d'accord.
04:16Avec quelqu'un qui sera
04:18préfigurateur, c'est-à-dire qui sera le missy
04:20pour trouver les accords avec les groupes.
04:22Je pense qu'on aura un Premier ministre
04:24et un gouvernement en janvier mais je pense que
04:26ce serait un tort qui repose sur
04:28la gauche qui je crois
04:30est un partenaire aussi peu fiable que le RN.
04:32Troisième mot, procès.
04:34Celui qui s'est ouvert au tribunal de Paris en présence
04:36d'Adèle Haenel.
04:38Le procès
04:40de Christophe Ruggia qui s'est ouvert
04:42dans une salle pleine en présence
04:44de cette actrice Adèle Haenel
04:46devenue figure du MeToo français il y a 5 ans.
04:48Elle avait accusé le réalisateur de l'avoir agressé
04:50sexuellement quand elle en avait 12.
04:52Christophe Ruggia conteste les accusations.
04:54Avant l'ouverture de l'audience, en tout cas
04:56une cinquantaine de personnes, surtout des femmes
04:58se sont rassemblées devant le tribunal.
05:00Élise fait partie de ces manifestantes.
05:02C'est pas parce qu'on en parle nécessairement
05:04que les choses changent énormément non plus.
05:06C'est super parce que je pense qu'il y a
05:08une libération de la parole progressive
05:10mais cette libération, elle se fait vraiment
05:12à une échelle de quelques personnes.
05:14C'est toujours quelques personnes qui deviennent un symbole d'eux.
05:16Dans l'industrie du cinéma, je pense qu'on peut parler
05:18d'Adèle Haenel comme on peut parler de Judith Gaudrech.
05:20Mais finalement, on voit qu'il n'y a pas
05:22de changement vraiment collectif.
05:24Élise, manifestante au micro AFP
05:26de David Cantigneau et Greg Ozan.
05:28Merci beaucoup.
05:30Cette affaire sera passionnante
05:32mais je ne trouve pas qu'elle est emblématique
05:34du MeToo.
05:36C'est un point de vue strictement personnel.
05:38Et comme toujours, bien sûr.
05:40Oui, mais là, vraiment personnel.
05:42D'accord, parce que d'habitude, ça l'est pas.
05:44Je parle autant que tous les Français d'habitude.
05:46D'habitude, c'est la vérité.
05:48Mais sur MeToo, c'est toujours un peu compliqué.
05:50Absolument. Merci beaucoup Félix Mathieu.
05:52On vous retrouve tout à l'heure.
05:54Retour sur les réouvertures.

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