Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, 14/11/2024, il reviennent sur le match de football entre la France et Israël ce soir au Stade de France.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
Category
🗞
NewsTranscription
00:00France-Israël, donc avec Franck Tapiro, que vous connaissez, un dispositif sécuritaire et exceptionnel.
00:06En lien Franck avec votre association Diaspora Défense Force,
00:11les supporters israéliens seront d'un début sécurisés pour se rendre au Stade de France
00:17et partir avant la fin du match, à partir à la fin du match, pardonnez-moi.
00:21Alors, ce ne sont pas les supporters israéliens, d'abord ce sont les supporters français.
00:25Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, français, il y a des juifs, il y a des non-juifs,
00:29il y a certains supporters israéliens en effet, et il y a des franco-israéliens.
00:33En fait, c'est pour ça que je vous ai dit, c'est l'Arche de Noé, un peu du Stade de France,
00:36mais pourquoi est-ce qu'on a décidé de faire cela ?
00:38Vu ce qui se passe en ce moment avec ce climat délétère dans le football,
00:41et vous et moi on connaît trop le foot pour ne pas en être émus,
00:44suite à ce typho de la honte du PSG, suite à cette chasse aux juifs dans les rues d'Amsterdam
00:49qui n'avait rien à voir, une rixe entre les supporters,
00:52on s'est dit qu'il fallait rassurer ces supporters français qui avaient peur d'aller au stade.
00:58Encore une fois, pourtant le climat s'était un peu arrangé grâce aux décisions du ministre Ottaio
01:04et du préfet de police Laurent Niasse qui ont déployé un dispositif incroyable de sécurité,
01:09mais il fallait quand même rassurer les gens, pourquoi ?
01:11Parce que c'est dans le chemin, dans le voyage pour aller au stade, aller et retour,
01:15que les problèmes peuvent arriver, d'ailleurs on l'a vu à Amsterdam,
01:18donc il fallait sécuriser, on a pris des carts, sécuriser non seulement par les forces de l'ordre,
01:21encore une fois merci à elles, et un service de sécurité,
01:24on a pris au début un cart en pensant que si on pouvait avoir 50 personnes ce serait pas mal,
01:28mais en quelques jours, en 3 jours, on a réussi à mettre dans ces 11 carts 613 supporters de la paix.
01:35Pourquoi supporters de la paix ? Parce qu'on va donner à tout le monde les deux drapeaux,
01:39le drapeau de l'équipe de France et le drapeau d'Israël, parce qu'il y a un vrai message derrière.
01:42Malheureusement, on parle de tout et vous et moi on aime le foot,
01:45on parle de tout sauf de l'aspect sportif de ce match,
01:48donc il a pris un aspect politique et nous on voulait désamorcer cela en montrant que
01:52on n'allait pas seulement supporter les deux équipes,
01:54on allait supporter l'amitié entre la France et Israël,
01:57et vu les dernières déclarations ces derniers temps, à la fois de l'exécutif et dans les médias,
02:02on s'est dit c'est le temps d'apaiser la chose, le président Macron sera là,
02:05c'est une excellente chose, on a évidemment à l'applaudir, à ne pas le siffler,
02:09et il est temps que cette amitié vieille depuis 1948 entre Israël et la France redémarre sur de bons auspices.
02:15Je vous propose d'écouter Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, cette semaine à l'Assemblée.
02:20Pas question, comme certains me l'ont demandé, d'annuler.
02:24Pas question, comme certains me l'ont demandé, de délocaliser.
02:28Pas question que la France recule, que la France se soubette à tous les sommeurs de haine.
02:35C'est un discours évidemment auquel on peut adhérer et même on doit adhérer.
02:39Gilles Lavrouz, c'est le ministre des Sports, il était hier matin sur CNews Europe.
02:44À cette heure-ci, plus de 25 000 billets ont été vendus.
02:46C'est très peu, c'est un stade quasi vide.
02:48Évidemment qu'on peut tous regretter qu'il n'y en ait pas plus.
02:50J'ai vu de ces dernières heures qu'il y avait quand même une certaine mobilisation,
02:53que certains voulaient y aller pour soutenir notre équipe de France, bien évidemment,
02:56mais aussi démontrer qu'il y avait une union nationale autour de ce sujet.
03:01Et on le voit bien, la présence des anciens présidents de la République démontre qu'avant tout,
03:06on va aller soutenir notre équipe de France, qu'il y a un enjeu sportif,
03:09mais aussi démontrer qu'en France, il y a une union nationale
03:11sur les questions qu'on ne se laisse pas intimider par des groupes de pression.
03:13Environ 1600 agents de sécurité seront également mobilisés au stade de France,
03:18et le RAID, l'unité d'élite de la police nationale, s'est engagé pour la sécurité de l'équipe d'Israël,
03:23enfermée dans une bulle depuis son arrivée en France lundi.
03:25Ce sera tolérant zéro, a promis mercredi le préfet de police Laurent Nunez,
03:29précisant que seuls les drapeaux français et israéliens seront autorisés dans le stade.
03:34Les bannières palestiniennes, de même que les messages à caractère politique, seront bannis, a-t-il indiqué.
03:39Israël a cependant appelé dimanche ses supporters à éviter de se rendre au stade de France.
03:43Je ne sais pas ce que vous en pensez d'ailleurs ça, Franck Tapiro ?
03:45Alors écoutez, c'est vrai qu'on peut le regretter,
03:47maintenant on peut le comprendre aussi, vu la situation d'abord internationale,
03:50vu ce qui se passe en Israël, et vu ce qui s'est passé à Amsterdam,
03:52on comprend la prudence des autorités israéliennes de dire à leurs supporters d'éviter d'y aller.
03:58Mais ça c'était peut-être avant l'annonce du dispositif,
04:00puisque depuis, je peux vous le dire, depuis dimanche,
04:02depuis qu'on a annoncé nous notre départ en cas sécurisé,
04:05de très nombreux supporters israéliens ou personnalités israéliennes,
04:09vous allez voir il y a des comédiens aussi qui sont là, avec nous,
04:12ils nous ont demandé de venir et de nous accompagner.
04:14Quels sont les comédiens qui seront avec vous ?
04:15C'est une petite surprise, il y aura deux comédiens de la série Fauda,
04:18qui sont à Paris en ce moment, il y a aussi Émilie Moaty, vous savez,
04:21qui s'occupe de l'association de libération des otages,
04:24Bring Them Home Now, qui sera avec nous,
04:27on aura des députés comme Caroline Yaddan, des sénateurs,
04:29et des personnalités aussi du monde artistique.
04:32Et l'enceinte de Saint-Denis, qui est en banlieue parisienne,
04:35sonnera de toute façon particulièrement creux,
04:37puisque de 12 000 à 25 000 spectateurs sont attendus à Saint-Denis.
04:42C'est vrai que c'est un match, moi je peux comprendre,
04:45si vous êtes parent aujourd'hui,
04:47et que vous devez aller au Stade de France avec deux enfants,
04:51peut-être que vous vous dites, et c'est bien légitime,
04:54je vais peut-être rester à regarder le match à la télévision.
04:59Je trouve formidable votre initiative, parce qu'elle est symbolique,
05:02et c'est important les symboles aujourd'hui,
05:06mais je peux aussi comprendre qu'un match comme celui-là,
05:10beaucoup de parents hésitent à venir avec leurs jeunes enfants.
05:13Je suis complètement d'accord avec vous, je comprends parfaitement,
05:15mais pourtant, par rapport à ce climat de haine,
05:18ce climat de violence, ce climat délétère,
05:20de haine anti-juive, mais de haine tout court,
05:22la meilleure réponse justement par rapport à cette haine,
05:25c'est de se mobiliser, de lever la tête et d'y aller.
05:27Ce n'est pas que des mots, la preuve, on l'a fait,
05:29et on a été même dépassés par nos expectatives.
05:32On pensait avoir 50 personnes, on en a 613,
05:34et il y a 2000 personnes dans les attentes,
05:36ils nous ont même dit, à Nice, à Cannes, à Marseille, à Lille,
05:40on aurait pu faire venir des dizaines et des dizaines de cas.
05:42Ça montre que les Français sont des résistants.
05:45Les Français ne peuvent pas,
05:46comme l'a très bien dit le ministre Eurotayo et le préfet Nunez,
05:49on ne peut pas reculer, ça veut dire renoncer.
05:52On ne peut pas dire aux terroristes qu'ils ont raison de nous faire peur,
05:54parce que c'est pas seulement la crainte de l'attentat,
05:56c'est la peur tout court.
05:57Donc la meilleure réponse pour ces parents, je leur dis,
06:00vous pouvez d'abord venir avec vos enfants, ensemble,
06:03parce qu'ensemble on est plus fort,
06:05et surtout c'est le vrai message,
06:06c'est un message d'union sacré ce soir.
06:08Et aussi, et nous qui aimons le foot tellement,
06:10de dire que le foot ne doit pas être à ce point politisé.
06:14Donc c'est en y allant, en se disant,
06:16soyons des supporters de la paix,
06:18et redonnons aussi à ce match un caractère sportif,
06:21ça veut dire quoi ? C'est universel,
06:22c'est de l'amitié entre les peuples,
06:23c'est de l'amitié entre les peuples.
06:24On se rappelle, rappelez-vous Pascal, ces matchs,
06:26Etats-Unis-Iran, dans des années de tensions incroyables,
06:29qui commençaient par une photo des deux équipes mélangées,
06:32où le match était fait, mais dans une situation formidable.
06:36Donc on voit bien que, même quand deux pays sont en guerre...
06:38Oui, ça va être intéressant d'ailleurs ce soir,
06:40la réaction des joueurs de l'équipe de France,
06:42face à Israël, parce qu'effectivement,
06:44j'ai entendu des prises de position,
06:46je pense à N'Golo Kanté notamment,
06:48qui, lorsqu'il a pris la parole,
06:50il y avait un espace pour ne pas prendre parti,
06:56disons-le, dans ce débat politique.
06:58Oui, mais soyons sport,
07:00et pour être sport, moi ça m'a manqué au match aller,
07:03les poignées de main, l'échange de maillot,
07:06moi je ne les ai pas vus.
07:08Et j'appelle vraiment les deux équipes ce soir,
07:10mais de nos voeux, à faire comme ça se passe
07:12à la fin d'un match de foot, c'est du fair-play.
07:14Oui, mais vous savez bien qu'il y a dans les joueurs,
07:17tout ça sera regardé ce soir,
07:18et je n'en dis pas davantage.
07:20Oui, mais là c'est la France qui joue, ça ne se passe…
07:22Oui, j'entends bien.
07:23Et la France et Israël ont toujours été des pays amis,
07:25il faut le dire et le répéter.
07:26Oui, bien sûr, mais il est 12h12,
07:28et c'est important de le dire.
07:30A tout de suite.
07:31Hier il était 11h11, maintenant il est 12h12.
07:33Et demain il sera 13h13, si vous êtes sages.
07:35A tout de suite.
07:36Restez bien avec nous,
07:37la suite de Pascal Praud et vous sur Europe 1,
07:39c'est dans un instant.
07:40Europe 1.
07:41Pascal Praud et vous.
07:42De 11h à 13h sur Europe 1,
07:43Pascal et Christian sont avec nous.
07:45Le match de football France-Israël ce soir
07:47au stade de France avec un dispositif
07:49sécuritaire exceptionnel.
07:50Nous sommes avec Christian.
07:52Bonjour Christian.
07:54Bonjour Pascal.
07:56Et merci.
07:57Ah, je reconnais votre voix Christian.
07:59Vous êtes plutôt de la France insoumise.
08:02Plutôt, mais tout à fait,
08:04en plein dans la France insoumise,
08:06et acteur de la France insoumise.
08:08Mais alors, qu'est-ce que la France insoumise
08:10vient faire dans France-Israël,
08:12cher Christian ?
08:13Voilà, alors,
08:14qu'est-ce que le monde politique
08:16vient faire dans le football ?
08:18Moi, c'est la question.
08:19Aujourd'hui, qui me révolte un peu,
08:21on est en train de monter,
08:23en épingle un peu,
08:25un match,
08:26et mettre de l'huile sur le feu.
08:28Aujourd'hui, on avait besoin
08:30d'atténuer un peu toute cette
08:32cette oppression que nous avons.
08:34Aujourd'hui, on sait très bien
08:36déjà que deux clubs
08:38de foot peuvent se rencontrer
08:40et avoir des débordements
08:42importants.
08:44Et là, aujourd'hui, avec
08:46ce qu'on a vu à Amsterdam,
08:48excusez-moi, mais moi, si j'avais des enfants
08:50à amener au stade, je n'irais
08:52même pas.
08:53Mais nous sommes d'accord, mais quelle est votre position ?
08:55D'abord, le match, justement,
08:57il n'est pas politique, il y a d'abord un match sportif,
08:59une rencontre sportive, qui est maintenue,
09:01et c'est ça qui est une bonne chose.
09:02Vous, vous êtes pour le maintien
09:04du match au Stade de France ?
09:06Non.
09:08Ah ben c'est ça, alors il est là
09:10le jugement politique, pardonnez-moi.
09:12Vous ne pouvez pas d'un côté, vous êtes extraordinaire.
09:14Je veux dire, c'est vous qui faites
09:16de la politique, ce n'est pas nous.
09:18Si j'ose dire, nous, on a envie
09:20que ce match ait lieu, il se trouve
09:22qu'il est prétexte, bien évidemment,
09:24à souligner le climat
09:26dans lequel vivent aujourd'hui
09:28nos compatriotes
09:30juifs, nos amis
09:32français juifs, bien évidemment.
09:34Mais vous, vous voulez faire entrer la politique
09:36au Stade de France en annulant
09:38cette rencontre ? La position politique,
09:40de chez vous ?
09:42Non, non, pas du tout.
09:44Vous allez avoir du mal à en discuter,
09:46cher Christian.
09:48Je vais l'argumenter quand même,
09:50c'est-à-dire que moi, mon fond de pensée
09:52c'est quand même la sécurité en premier
09:54lieu, et donc...
09:56Il n'y aura pas de problème de sécurité ce soir ?
09:58Il n'y aura pas de problème de sécurité ce soir ?
10:00Il n'y en aura pas ? Les Jeux Olympiques...
10:02Alors il fallait annuler les Jeux Olympiques
10:04de la même manière, alors ?
10:06Oh, n'exagérez pas.
10:08J'exagère pas du tout.
10:10En fait, vous voulez pas...
10:12Christian,
10:14on va dire les choses clairement,
10:16le sous-texte, c'est que vous voulez pas
10:18qu'Israël soit à Paris,
10:20c'est tout. C'est pas pour des raisons de sécurité.
10:22Vous considérez, c'est une
10:24vision politique que vous avez, vous avez le droit d'ailleurs.
10:26Non, non, non,
10:28c'est pas une vision politique,
10:30c'est une vision de sécurité
10:32envers les personnes qui vont aller...
10:34Si vous pensez que la France
10:36n'est pas capable, je veux dire,
10:38la 5ème puissance mondiale n'est pas capable d'assurer
10:40la sécurité d'un match de football au stade
10:42de France, vous vous trompez. Pardonnez-moi de le dire
10:44comme ça, vous vous trompez.
10:46Dans le stade, on a bien vu qu'à Amsterdam,
10:48c'était sans problème.
10:50D'abord, Amsterdam...
10:52Ah, donc ils sont nuls. Ils sont nuls
10:54au niveau sécurité.
10:56Écoutez, en tout cas, ils se sont fait surprendre.
10:58Ça s'est passé en ville.
11:00Il n'y a pas eu d'incident
11:02dans le stade
11:04à bord du stade, M.Amsterdam.
11:06Les Hordes, qui n'étaient pas des supporters,
11:08mais juste des Hordes anti-juives, ont attendu
11:10les supporters isolés
11:12quand ils arrivaient dans leurs hôtels en ville.
11:14Donc il ne faut pas mélanger, malheureusement,
11:16ce problème sportif avec un problème
11:18d'agression, de violence
11:20anti-juive qui ne doit rien
11:22avoir à faire avec le football.
11:24Non, écoutez-moi un petit peu.
11:26C'est que là, vous ne voyez qu'une vision
11:28sélective.
11:30Là, moi je dirais 50-50
11:32au niveau des débordements
11:34qu'il y a eu à Amsterdam.
11:36Les champs, les drapeaux palestiniens
11:38qui ont été arrachés
11:40et les champs anti-palestiniens
11:42pour la poursuite du génocide
11:44ont été déjà
11:46une étincelle.
11:48Une étincelle qui mérite un pogrom
11:50et d'aller dire aux gens « Est-ce que vous êtes juif ? »
11:52Ils n'ont pas demandé s'ils étaient du Maccabit à la vive, M. ?
11:54En rien, on ne peut
11:56expliquer pour arracher un drapeau
11:58ce qui se fait dans tous les stades du monde,
12:00je l'approuve, en rien,
12:02même avec les champs. Vous voulez que je vous dise, moi,
12:04ce que les Marseillais chantent à Paris
12:06ou ce que les Parisiens chantent sur les Marseillais
12:08s'ils impliquaient ce qu'ils étaient en train de chanter ?
12:10Mais vous imaginez ce qu'il se passerait
12:12en termes criminels ?
12:14Donc, s'il vous plaît, c'est les supporters.
12:16Rien ne tolère,
12:18rien n'explique ce pogrom.
12:20Alors, dans le stade
12:22à Amsterdam,
12:24pourquoi
12:26la minute
12:28de silence
12:30pour les gens décédés à Valence a été
12:32sifflée ?
12:34Pourquoi ?
12:36Ah, c'est les supporters
12:38du Maccabit qui a
12:40sifflé tout simplement
12:42parce que l'Espagne a reconnu
12:44l'Etat palestinien.
12:46Et donc, ça a été...
12:48Mais vous ne les avez pas entendus.
12:50Vous n'avez pas regardé
12:52sur les réseaux. Vous n'avez qu'une vision
12:54sélective. C'est ça qui m'empêche.
12:56Mais rien n'explique cela.
12:58Christian,
13:00d'abord, ce que vous dites
13:02est juste et ce n'est pas
13:04notre sujet.
13:06C'est-à-dire que les supporters
13:08du Maccabit, pour la raison que vous avez
13:10dite d'ailleurs,
13:12s'expriment par des sifflets.
13:14C'est juste inadmissible. Ils auraient dû respecter
13:16la minute de silence. Et là-dessus,
13:18il n'y a même pas de discussion.
13:20Simplement...
13:22Mais ce n'est pas la question.
13:24La question, c'est que lorsque
13:26le mot pogrom a été
13:28utilisé, je n'ai pas aimé votre...
13:30Je n'aime pas non plus votre intonation de voix.
13:32Je n'aime pas votre intonation de voix.
13:34Parce que vous dites...
13:36Il n'y a pas d'accentuer les mots au sens.
13:38Ça s'appelle un pogrom.
13:40Ça s'appelle un pogrom, cher
13:42Christian. Quand tu poursuis quelqu'un...
13:44Vous reconnaissez le génocide ?
13:46Non, pas du tout. Je peux vous l'expliquer.
13:48Franck Tapiro vous répond.
13:50Un, quand on poursuit un supporter
13:52en lui demandant s'il est juif,
13:54on ne poursuit pas un supporter
13:56parce qu'il est supporter adverse, mais parce qu'il est juif.
13:58Il pourrait être du Maccabi ou du
14:00PSG ou de n'importe quoi. C'est tout ceci
14:02scandaleux. Et monsieur reconnaissait que
14:04ce sont les agresseurs eux-mêmes qui ont
14:06filmé leurs exactions.
14:08Qui les ont posées sur les réseaux. Ce n'est pas des journalistes.
14:10Ce n'est pas des Israéliens. Je ne les cautionne
14:12pas. Je ne les cautionne pas.
14:14Donc on est d'accord, c'est un pogrom.
14:16Non, non, non.
14:18Et les chants anti-palestiniens
14:20et les drapeaux arrachés avant
14:22ont été les insectes.
14:24Dernier mot et après nous changerons de sujet.
14:26Le génocide, monsieur, qui est un mensonge
14:28d'ailleurs perpétré dans le monde entier.
14:30Mais non, mais non.
14:32Je vais vous expliquer ce que c'est qu'un génocide.
14:34Un génocide dans l'histoire, malheureusement,
14:36ça a été d'abord toujours dicté par
14:38un pouvoir qui avait une intention
14:40génocidaire, exprimée, ce qui n'a jamais
14:42été le cas évidemment en Israël. Et deuxièmement,
14:44en termes de victimes,
14:46vous savez qu'une victime civile c'est une victime de trop.
14:48Prenez tous les grands pogroms, tous les
14:50génocides de l'histoire, monsieur. Vous verrez
14:52qu'en général, on élimine
14:54plus de 50% de la population.
14:56Que ce soit les Arméniens, que ce soit les Juifs pendant la guerre,
14:58que ce soit les Hutus.
15:00Les Hutus avec les tutsis.
15:02C'est la statistique, malheureusement.
15:04Vous ne connaissez pas peut-être
15:06assez l'histoire, mais je pourrais vous rencontrer,
15:08vous donner toutes les statistiques.
15:10Il n'y a pas de génocide,
15:12il y a une guerre, et la guerre
15:14c'est sale, monsieur. Et ce n'est pas un génocide.
15:16Il y a un terroricide, oui.
15:18Il y a un terroricide. On essaie de tuer les terroristes,
15:20mais un terroricide n'est pas un génocide.
15:22Christian...
15:24Christian...
15:26Christian va être obligé de...
15:28Si il n'y a pas d'échange,
15:30si il n'y a pas
15:32d'échange,
15:34s'il y a un bel état d'esprit,
15:36lors du match au Stade de France,
15:38ce soir, je serai prêt à vous
15:40reconnaître que tout a été
15:42mis en l'air.
15:44On se rappelle demain.
15:46C'est terminé, Christian, parce que
15:48autrement, on va être en retard.
15:50Merci beaucoup à Christian,
15:52et demain, on rappelle Christian, bien évidemment.
15:54Je remercie Franck Tapiro, parce qu'on va changer de sujet.
15:56On va parler de quoi, figurez-vous ?
15:58On va parler de sexe.
16:00Un sujet qui intéresse les Français.
16:02Les Français et la sexualité,
16:04combien avez-vous de partenaires
16:06jusqu'à aujourd'hui ?
16:08Est-ce que vous savez combien vous avez eu
16:10de partenaires, Géraldine ?
16:12Sérieusement ?
16:14Oui.
16:20Ce n'est pas la quantité,
16:22c'est la qualité.
16:24Je ne sais pas si tout le monde
16:26peut savoir le nombre
16:28de partenaires qu'il a eu. C'est pour ça que je
16:30marquais un étonnement.
16:3212h26.
16:34Moi aussi, d'ailleurs, je me souviens
16:36de toutes.
16:3812h26.
16:40Et vous, éditeurs d'Europe 1,
16:42réagissez au 080 20 39 21
16:44avec Pascal Praud sur Europe 1.