Avec Laurent Obertone, Journaliste, Romancier Essayiste, auteur de "Guerre" éd. Magnus
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00:00Alors je vais vous dire, je vais faire une chose extrêmement simple, on va énumérer ce qui s'est passé début novembre, nous sommes aujourd'hui le 7 novembre,
00:10et bien depuis quelques jours, quelques jours, ce qui s'est passé, attendez, et en partie, on parle pas de tout, on parle de ce qui a été raconté dans tous les médias.
00:19D'abord, voilà, ce week-end en France, 3 tués au couteau, 5 tués par balle, 4 blessés à l'âge, une dizaine de quartiers en proie à des MET pillages,
00:281000 autres blessés et plus de 100 viols, voilà. Par exemple, par exemple, France 3 Paris, le défenseur raconte, le 6 novembre, agression à l'âge dans le RERE,
00:404 adolescents présentés à un juge, voilà, mise en examen, enfin non, mise en examen, oui, en vue pour tentative d'assassinat, violente agression à coup de hache
00:51dans le RERE qui s'est déroulé à Osward, l'affaire hier lundi dernier. Pas mal, alors, 4 lycéens frappés à la tête, blessés au bras, à la main, etc., voilà.
01:02Donc, les agresseurs présumés ont été présentés hier, on va voir ce qui va se passer, écoutez un tout petit sonore par rapport au RERE, et je ne sais pas si on l'a,
01:17vous savez, c'est quand il dit, oh, ils vont les représailles, allez-y, on va écouter ça.
01:22« Même moi, j'ai des amis à Osward, donc voilà, mais peut-être qu'il y a des gens qui ne s'aiment pas dans ma ville et dans leur ville et qui font qu'ils se battent,
01:30mais sinon, normalement, il n'y a rien du tout. Regardez, là, je suis à Osward, il se passe rien du tout. Je pense même fortement qu'il y aura des représailles,
01:36parce que c'est comme ça, les petits sont faits frapper, ils voudront se venger. Voilà, c'est comme ça, c'est normal. C'est sûr que les parents, ils ne vont plus laisser leurs enfants sortir.
01:45Et oui, je suis à Osward, il ne se passe rien, mais en même temps, ils vont se venger, parce que ceux qui ont intégré, ils vont se venger.
01:52Voilà, c'est comme ça, et puis on ne sort pas le soir. En trois mois et demi, sont résumées les contradictions tout à fait intéressantes.
02:00Voilà, Osward, la Ferrière. Mais attendez, ce n'est pas fini, ce n'est pas fini. Ce qui se passe en ce moment, écoutez bien, c'est dans le Figaro.
02:10Une vingtaine de vigiles quadrillent de 7h30 à 22h, une zone située à la frontière du 19e arrondissement de Paris et d'Aubervilliers.
02:20BNP Paribas propose même à ses salariés d'être raccompagnés par un vigile du bureau jusqu'au RER. Voilà, c'est-à-dire que les employés de BNP Paribas,
02:31mais beaucoup d'autres, pour reprendre le RER et rentrer chez eux après leur travail, eh bien, il faut mettre en place des vigiles. Voilà, il faut y accompagner.
02:39J'imagine que nous allons arriver à un policier par habitant. Voilà, on est, je ne sais pas, à 60 millions d'habitants. Eh bien, il faudra 60 millions de policiers
02:48pour accompagner chaque habitant. Voilà. Et ce qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, à la frontière du 19e et d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis,
02:55de nombreux toxicomanes errent dans les rues. On les appelle les zombies. Ils essaient de gratter quelque chose quand ils ne sont pas morts, qu'ils cassent des vies de voiture,
03:03urine et défec dans les parkings, dépeint un policier de terrain. Ça génère une insécurité constante pour les gens. Ah oui, c'est vrai. Tiens, comment ça se fait
03:10que ça génère une insécurité constante ? Ah bon ? Un sentiment d'insécurité parce qu'on voit les zombies ? Ah oui, il paraît qu'on peut aussi tomber sur des tarés
03:18qui sont un couteau. Eh oui, eh oui. Mais il paraît qu'on va interdire les couteaux, donc tout ira bien dans le meilleur des mondes.
03:25Cahors ! Cahors, le 30 octobre. Un règlement de contre-entrement de rivales pourrait être à l'origine du différent. Alors, les policiers ont dû intervenir sur une bagarre
03:33impliquant plusieurs individus, ceux de Boulogne, Gambetta, à Cahors, dans le Lot. À Cahors, dans le Lot. Je rappelle, ce n'est pas à Paris, ce n'est pas à Marseille,
03:41ce n'est pas à Lyon, c'est à Cahors. Voilà. Rix près du Kebab Lagora, un groupe d'adolescents, il paraît que ce serait un point de deal. En tout cas, les pompiers ont pris charge
03:50des trois personnes blessées, etc., etc. On a rapidement retrouvé les auteurs qui sont majeurs. Voilà, garde à vue. Alors, on ne sait pas, un règlement de compte
03:59entre bandes de dealers ou autre chose, on ne sait pas. La dépêche, le 2 novembre. La fusillade de Poitiers, l'adolescent de 15 ans est mort, le mineur de 15 ans
04:09qui avait été gravement blessé à la tête au cours d'une fusillade à Poitiers, jeudi, a succombé à ses blessures. Vous voyez, il allait, effectivement, il allait, il y a eu un...
04:18Voilà, il y avait quatre mineurs qui avaient été blessés par des coups de feu tirés devant un kebab dans le quartier des Couronneries. Voilà. Un homme qui se serait livré à la vente
04:28de produits stupéfiants est activement recherché. Voilà. Et puis, vous savez, on en a parlé, le meurtre de Nicolas Arnardèche. Nicolas qui allait dans une boîte de nuit,
04:38voilà. Il est mort. Enfin, on lui a tiré dessus alors qu'il entrait dans une boîte de nuit. C'était un rugbyman. Je rappelle qu'il était dans la même équipe de rugby que Thomas
04:51qui a été égorgé et ventré à Crépole. Voilà. Il était dans la même équipe, eh bien, une discothèque Arnardèche. Voilà. Un autre qui a été... On lui a tiré carrément dessus
05:03à bout portant. Voilà. Et encore une fois, ce n'est que la pointe émergée de l'iceberg, de l'iceberg de cette France orange mécanique qu'a bien décrite Laurent Oberton il y a déjà 12 ans.
05:16Bonjour, Laurent Oberton. – Bonjour, André Bercoff. – Alors, dites-moi, Laurent Oberton, depuis que vous avez écrit, effectivement, Guerrilla, vous avez écrit beaucoup de livres,
05:24vous avez écrit... Effectivement, on vous a reçu récemment pour votre plus récent livre. Je voudrais savoir, est-ce que, quand vous avez écrit Orange Mécanique,
05:33quand vous avez commencé à faire l'enquête et à regarder tous les journaux régionaux, vous avez fait un travail très intéressant et d'ailleurs il s'est traduit par un énorme succès.
05:42Est-ce qu'en 12 ans, il y avait déjà tout cela dans le travail d'investigation que vous aviez fait pour la France orange mécanique ?
05:50– Là, on a clairement augmenté le nombre des faits recensés. Enfin, c'est vertigineux. Moi, j'ai fait exactement comme vous. J'ai passé en revue, là, depuis simplement les 7 derniers jours,
06:03tout ce qui s'était passé et qui était relaté par la presse. Il faut bien préciser que c'est la part émergée de l'iceberg. Et encore, vous en avez oublié un certain nombre.
06:13Par exemple, la même nuit que Nicolas, Erwann, 21 ans, est mort poignardé sur le parking d'une boîte de nuit en Alsace.
06:21Là, moi, ce matin, j'ai relevé un SDF défavorablement connu sous OQTF depuis 3 ans qui a planté son tournevis dans la gorge d'un homosexuel.
06:31Ça, c'est à Montpellier. Une femme qui promenait son bébé en poussette à Lyon qui a été agressée et violée par un individu qui s'est livré à 3 autres agressions asexuelles en 2 jours.
06:40Tout ça, c'était hier et avant-hier. Et j'ai une liste comme ça d'une quarantaine de faits qui, à chaque fois, impliquent des individus qui sont déjà connus de la police ou de la justice.
06:53A chaque fois ?
06:54A chaque fois. Dans 100% des cas. Et la plupart du temps, avec un passif migratoire, ce sont des individus, la plupart du temps, dans quasiment toutes les affaires, qui sont issus de l'immigration.
07:05Donc c'était déjà ce que j'expliquais à l'époque. Les chiffres étaient moins préoccupants. Pourtant, ils l'étaient déjà. Mais aujourd'hui, ils n'ont cessé d'augmenter.
07:14C'est simple. Depuis l'écriture de la France Orange Mécanique, chaque année a établi un nouveau record de violence aux personnes constatées.
07:23Donc chaque année, c'était pire que l'année d'avant. Et ça n'a jamais été démenti depuis.
07:29Et ce qui se passe, Laurent Berton ? Alors c'est quoi ? On revient toujours aux mêmes choses. Alors est-ce que c'est d'un côté laxisme, laxisme des autorités, la justice qui renforce l'impunité au lieu de sanctionner le délit ?
07:47Est-ce qu'on revient toujours aux mêmes sources ou il y a quelque chose qui s'est ajouté depuis ?
07:54Alors il y a deux choses. Il y a déjà ce laxisme que je dénonçais déjà à l'époque. Par exemple, là, vous avez tous entendu parler de ce prédateur jordanien qui était déjà condamné
08:04et qui était connu sous une dizaine d'identités, qui était sous trois EQTF et qui a violé une patiente inconsciente à l'hôpital Cochin. Il encourait 20 ans de prison.
08:13Il y a eu 12 ans de requis alors qu'il n'y avait que des circonstances aggravantes dans cette affaire. Et le verdict, c'est 11 ans de prison.
08:21Et la peine réelle effectuée, suivez cette affaire de près, vous verrez que pour bonne conduite et pour remise de peine automatique, ça ne sera pas du tout 11 ans au final.
08:30Et comme tous ces individus sont connus, cette minorité criminogène jouit d'une impunité stratosphérique.
08:38Si on décidait, si la justice décidait fermement de la retrancher du paysage en disant maintenant ça suffit, les crimes sont condamnés à la hauteur de ce que prévoit le code pénal,
08:47l'insécurité baisserait évidemment. Mais malheureusement, on n'en est pas du tout là. Et l'autre phénomène préoccupant, ce sont ces armes blanches, ces bandes qui sortent les armes blanches pour rien.
09:00Il y a des exactions devant les écoles, dans les quartiers, partout, parce que ces groupes se promènent avec des armes. Quand ils rencontrent un groupe qui n'est pas du même quartier qu'eux, il y a affrontement.
09:12Et il n'y a aucune réflexion avant de sortir la hache ou le couteau ou la machette. Et ça se finit évidemment souvent avec des blessés très graves.
09:22— Oui. Et c'est-à-dire que vous voulez dire qu'en fait, il n'y a aucune retenue. C'est-à-dire que c'est la bande hostile, c'est la bande ennemie. Donc il faut les finir d'une manière ou d'une autre.
09:36— C'est exactement ça. Si vous avez une bande qui fait un blessé d'un côté, effectivement, les autres ne vont penser qu'à se venger pendant des jours.
09:43Elles vont monter une expédition punitive. Et ça ira encore un peu plus loin. Et après, les autres vont se dire que s'ils ont sorti les hachettes, on va sortir les armes à feu.
09:52Et comme ça, ce genre de vendetta à l'infini, parce que pour ces groupes-là, la manière qu'ont leurs membres d'exister, de se faire respecter, c'est de montrer qu'ils n'ont pas peur de la violence,
10:04qu'ils sont capables de sortir une machette et de frapper comme ça et de tuer. Et au sein de leur bande, c'est ça qui est terrible, mais c'est comme ça qu'ils sont respectés.
10:12— Respectés. — Voilà. Et qu'ils acquièrent un statut dans ces groupes-là. — Mais alors Laurent Bertone, est-ce que la police, en fait, n'est pas une des bandes ennemies et considérée comme un clin ennemi ?
10:22Ça devient ça quelque part ? — Ah oui, oui. La police, elle est perçue comme une force d'occupation. Pour eux, ce sont leur quartier, leur territoire de chasse.
10:32On le voit avec les trafics. Ils ont leur point de deal. Et les policiers seront traités comme des ennemis s'ils tentent d'y faire irruption, et n'importe qui d'autre, d'ailleurs.
10:42Donc c'est ça. C'est réellement... On est dans une mexicanisation très très avancée de port entier du territoire.
10:49— C'est ce qu'a dit Bruno Rotailleau, le ministre de l'Intérieur, d'ailleurs, qui a employé le mot de mexicanisation, effectivement.
10:54— Alors il a raison dans à peu près tout ce qu'il dit. Mais maintenant, que peut-il faire ? Le problème, c'est qu'il est seulement ministre de l'Intérieur
11:01et qu'il n'a pas la main sur l'appareil judiciaire, par exemple. — Alors on va en parler juste après cette petite pause, Laurent Bertone.
11:09Vous restez avec nous. Nous sommes avec Laurent Bertone. Je rappelle la France orange mécanique met énormément d'ouvrages depuis.
11:16Qu'est-ce qu'on peut faire, effectivement ? Et qu'est-ce qu'il peut faire ? Nous sommes toujours avec Laurent Bertone.
11:24Et nous analysons effectivement ce qui se passe. D'ailleurs, on a donné l'inventaire. Vous en avez ajouté beaucoup d'autres, Laurent Bertone, avec raison,
11:31de ce qui se passe en quelques jours, en quelques jours. Et encore, c'est la partie émergée de l'iceberg de la violence.
11:38Alors justement, vous finissez sur Bruno Rotailleau. On disait mais que peut-il faire ? En fait, que peut faire et que fait ?
11:45Est-ce que – je veux dire – sans aller jusqu'à Ney-Boukele et ce qui se passe au Salvador, est-ce qu'aujourd'hui, en France, en 2024,
11:52il y a le pouvoir de changer de logiciel concernant cette espèce d'insécurité et de violence en France ?
12:01— Alors ça implique des mesures extrêmement fermes pour retirer les criminels des rues, donc une application du code pénal beaucoup plus rigoureuse.
12:12— Par exemple, les lois existent. Il faut les appliquer. C'est ça ?
12:16— Oui. Très clairement, les lois existent. Si vous, à chaque fois, vous mettez plein tarif pour – je sais pas – un voleur, un violeur, un agresseur,
12:24si vous lui mettez à chaque fois le maximum prévu par le code pénal, je vous garantis qu'il y aura beaucoup moins d'individus dangereux
12:32dans le paysage, puisqu'ils vont forcément se retrouver en prison très vite. Là, aujourd'hui, on a des... Les policiers arrêtent des gens qui sont
12:39déjà 20 fois, 30 fois, 40 fois condamnés. Donc c'est complètement impensable. À un moment, il faut sévèrement... Encore une fois,
12:47c'est une petite minorité ultra-criminogène qui pourrit la vie de ce pays. Et s'ils étaient sévèrement... Si le crime était beaucoup plus coûteux qu'il ne l'est,
12:57on aurait beaucoup moins de problèmes. Donc ça passe aussi évidemment par un plan de reconstruction de prison, la fin de l'impunité carcérale,
13:06parce qu'aujourd'hui, les prisons sont carrément les bases des trafiquants. Ils organisent leur petit trafic depuis la prison. Ils se rencontrent ici.
13:12Enfin c'est assez catastrophique. Et il faudrait évidemment aussi accompagner les condamnations de mesures d'expulsion systématiques,
13:20que les OQTF soient appliquées. Et ça, on sait qu'on en est extrêmement loin, malheureusement. – 6% d'application, 6%. Justement, Bertone,
13:29vous allez écouter. Quand Bruno Taillot, le nouveau ministre de l'Intérieur, est allé à Rennes, il y a une habitante qui l'a interpellée.
13:36Ça résume beaucoup de choses. Écoutez. – Soir, je fais un manger, j'entends une rafale de mitraillette. Vous vous rendez compte ?
13:43Je croyais que c'était la télé. J'appelle au mari. Ça criait. Je dis non, c'est ici. – Et à partir de quand vous avez vu la situation se dégrader ?
13:50– Ça fait 6 mois que ça n'arrête pas. Ça fait depuis 6 mois que ça n'arrête pas. Ce soir, autrefois, il y avait des gens avec des machettes hautes comme ça
13:56qui sont sortis d'une voiture. – Et c'est des gens que vous connaissez ? – Non, c'est des... – Ils ont quel âge environ ? – C'est des jeunes.
14:02– Des ados ? – Des gens de couleur. Ils sont habillés en noir. Ils sont toujours habillés pareil avec leurs pochettes.
14:09C'est que des étrangers et des jeunes. Il y en a, ils ont 13 ans, ils ont 14 ans. Ils ont des chaises, ils s'installent, ils appellent quand le tournoi passe.
14:16C'est que ça, que ça. Vous venez demain en jogging, vous vous cachez, vous allez voir comment on vit. Nous, on vit sur la peur.
14:23Ma fille, elle m'appelle... – Quel âge elle a, votre fille ? – Ma fille, elle habille à peur de fille. Elle m'a dit « Maman, déménage ».
14:31Je peux pas déménager, moi, je peux pas. J'ai demandé un appartement au centre commercial, au CTS, un appartement, parce que mon mari a des problèmes de santé.
14:40Moi, j'ai des problèmes de santé actuellement. J'ai donné deux ordonnances. On m'a dit... Vous savez ce qu'on m'a répondu ? – Non, dites-moi.
14:46– On m'a dit « Excusez-moi, Mme Collam, vous n'aurez pas d'appartement, parce que la mairesse de Rennes a fait un contrat avec Paris pour les émigrés.
14:53C'était prioritaire. Voilà. J'y vive la France. – Ouais, vive la France. Alors vous avez entendu cela, Laurent Bertone, Toutier, les machettes,
15:02les gens qui viennent, les 13-14 ans mineurs, accompagnés ou pas. Voilà. Et puis évidemment, elle veut déménager, mais elle peut pas,
15:10parce qu'elle n'est pas prioritaire. C'est quoi ? C'est un résumé, un comprimé chauffé à blanc de ce qui se passe ? – Ah mais elle a le courage d'avoir dit les choses.
15:20Et de plus en plus, je constate que les familles de victimes, par exemple la famille de Nicolas, qui a été tuée par balle devant cette discothèque de Valence,
15:29dit les choses, de dire « Ce n'est plus possible ». Que font les autorités ? Cet État qui est censé être le garant de notre sécurité,
15:38à quel moment il a complètement renoncé à exercer ses mesures de rétorsion contre ces individus qui pourrissent le quotidien d'un pays entier ?
15:48Aujourd'hui, voilà, les gens n'osent plus sortir, n'osent plus s'habiller de telle façon, n'osent plus envoyer leurs gamins à l'école,
15:54parce que s'ils ne sont pas du bon quartier, ils risquent de se prendre des coups de machette. On parle de machette.
16:00On est arrivé dans une situation qui est complètement délirante. On se retrouve avec des scènes dignes du tiers-monde.
16:07Et surtout, cette espèce de passivité totale du pouvoir. Je n'ai pas entendu Macron s'exprimer sur la question depuis des lustres.
16:16Et quand il le fait, ce sont toujours les mêmes phrases creuses. À un moment, il faut aller bien plus loin que ça.
16:23Voilà. On ne peut que comprendre cette colère populaire.
16:27— Donc si je comprends bien, on attend Trump ?
16:32— Mais alors c'est clair que les citoyens qui vivent ça au quotidien vont vouloir un bouc-élé, un Trump,
16:41quelqu'un qui va outrepasser complètement ce qu'on appelle l'État de droit, les jolis principes,
16:48parce qu'on est dans une situation qui exige des actes, des actes très forts. Et voilà. Donc il va falloir dénoncer
16:55un certain nombre de traités, réviser un certain nombre de... Voilà. Par exemple, qui nous empêchent par exemple d'avoir
17:03une forme de souveraineté migratoire. Donc il faudra faire valser tout ça, puisque la priorité quand même est de garantir
17:11la sécurité de nos concitoyens. Sinon, ils se la garantiront eux-mêmes.
17:16Mais oui. C'est tout le problème de la légitime défense et jusqu'où elle va.
17:20Merci beaucoup, Laurent Berton. Merci pour votre exercicement. — Merci à vous.
17:23Et vous pouvez réagir ou poser votre question en nous appelant au 0826 303...