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00:00Christian Estrosi était l'invité de Sud Radio aujourd'hui. Il a indiqué que son administration avait mis en place une procédure pour expulser les familles des HLM dès qu'il y a un dealer condamné car elles sont considérées complices.
00:10Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ou pas ? Je vous pose la question chez vous, bien entendu. Gilles Vernez, ce n'est pas la peine de mettre votre pocarte, on sait que c'est non.
00:16Merci. On sait que c'est non. Thomas Guénolé, pareil. Voilà, très bien. Vous vous concertez, il y en a un des deux qui parlera.
00:23Alors, merci. Vous avez écouté ce qu'a dit Christian Estrosi, là ? Non, mais franchement, est-ce que vous avez écouté ?
00:28On peut revoir ou pas ? Non ? On peut revoir ? On peut revoir ou pas ? Alors, moi, je propose qu'on démarre par Gilles Vernez.
00:35Comme ça, ce sera fait. Alors, qu'est-ce qu'il va nous dire ? C'est du délire. C'est du délire.
00:40Mais non, pas mollo. Mais non, pas mollo. Comment on peut dire que des familles sont complices de dealers alors que ce sont des gens qui vont trafiquer dans leur dos,
00:50qui vont utiliser la cave pour cacher de la drogue alors que la mère va élever ses autres enfants comme elle veut ? C'est scandaleux de dire ça.
00:57Calmez-vous un peu, là. 150 expulsions, 150 en attente de traitement. Ça fait 300 familles qui vont être expulsées de HLM.
01:05Quand elles seront expulsées, qu'est-ce qui va se passer ? Elles vont aller à la rue. On va les mettre où ? Ça va les inciter éventuellement à raviver encore la délinquance ?
01:14C'est terrible, ça. Jeter des gens à la rue comme ça, c'est en faire des délinquants potentiels. Cette mesure me scandalise, Cyril.
01:21Je ne vous écoutais même pas. Merci. Je ne vous écoutais même pas et je vais vous écouter de moins en moins. Je vous aime bien quand même.
01:28Moi aussi. Oui, moi aussi. Moi plus.
01:30Kelly Venovenitia qui s'est rendue du côté des WOC. On a le droit de temps en temps d'avoir des avis partagés.
01:36Ce que je me dis, c'est qu'on revient... Ce n'est pas un avis partagé. Vous avez le même avis que Gilbert Nez et Thomas Guénolé. Posez-vous les bonnes questions.
01:40Ça peut arriver. Ce n'est pas grave. Ça peut arriver. Vous êtes sur une pente savonneuse.
01:44On revient au sujet dont on parlait tout à l'heure en début d'émission. C'est qu'à un moment donné, on ne sait pas exactement l'avis des gens.
01:50On n'a pas envie de savoir. Quand il y a des gens qui sont en danger et des Français qui sont en danger à cause de diners, je peux vous dire qu'il n'y a même plus de débat.
01:57C'est sûr, mais on ne sait pas si les parents sont au courant. Ce n'est pas parce qu'un enfant va dealer que le parent va être au courant et que ça va être la nourrice du gosse.
02:05C'est des parents démunis. On va les jeter de chez eux. Ils vont aller où ? Ensuite, les enfants, ça ne va pas les arrêter de dealer.
02:11Parce que les enfants, ils n'en ont rien à faire de leurs parents.
02:14Allez boire des smoothies avec Guénolé et Gilbert Nez. C'est bon. Merci.
02:18Tu vas les mettre à la rue. On ne sait pas où est-ce qu'ils vont être logés. C'est ça le problème.
02:22Non, c'est non. C'est fini.
02:24On ne sait pas que les enfants dealent. Quand vous avez votre enfant qui passe sa journée entière au pied de l'immeuble, il y a une capuche, il y a 4 téléphones.
02:35Il y en a des plus malins.
02:38Attends, Jean-Michel, je vais remettre les règles. Vous arrêtez les trois là de parler. C'est bon.
02:42Mais je n'ai rien dit.
02:44Vous prenez pour votre copine à côté.
02:48On n'est pas chez votre mère ici. On lève la main.
02:51On respecte ma mère.
02:53Oui, mais je vous le dis.
02:55Quand tu as un gamin qui sort en chaussures de foot avec un ballon, tu te doutes qu'il joue au foot.
02:59Quand il a une capuche, qu'il est au pied de l'immeuble, qu'il a de l'argent, 3 téléphones, tu te doutes qu'il ne joue pas au foot.
03:03Il est en train de dealer. C'est tout.
03:05Bravo, Jean-Michel.
03:12Mais je n'ai rien dit. Vous me faites comme ça. Je n'ai rien dit.
03:16Je te demande ça.
03:20À condition qu'il habite dans l'appartement, bien évidemment.
03:23Et les signes, on les a.
03:25C'est vrai, Kelly, tu peux te déguiser si tu veux.
03:27Mais quand le mec, il a 4 téléphones.
03:30Et tu le vois toute la journée dans des berlines allemandes.
03:32Qu'il est habillé avec des t-shirts à 200 euros.
03:34Qu'est-ce qu'elle fait, la mère ? Qu'est-ce qu'elle va lui dire ?
03:36Il part voyager à l'autre bout du monde.
03:38À un moment donné, tu te doutes bien que ton fils, il n'est pas en train de faire un doctorat.
03:41Tu sais qu'il y a un problème.
03:43Il continue à valider ça.
03:45Il ramène des courses à la maison.
03:47Il nourrit frères et sœurs.
03:49On parle de complicité.
03:50Forcément, tu es complice.
03:52Sinon, ton enfant, il ne voyage pas dans les 4 coins du monde.
03:54Il n'est pas tout le temps fourré à Dubaï dans une berline allemande.
03:56Il y a un problème.
03:57S'il ne travaille pas, c'est qu'il y a un problème.
03:59Moi, je pense que s'il habite dans l'appartement, il y a une complicité.
04:02Il faut sanctionner les parents.
04:04Aller jusqu'à l'expulsion.
04:06J'ai un peu de mal, mais pourquoi pas.
04:08Mais des grosses sanctions pour les parents aussi.
04:11Je ne suis pas d'accord avec Raymond.
04:13C'est ce que me disent les gens.
04:15Je n'ai pas encore lu « Complètement d'accord » avec Gilles Verdet, avec Thomas Guénolé.
04:17Je n'ai pas encore parlé.
04:19Oui, mais ça n'arrivera pas.
04:21Les dealers, pour moi, sont des gens qui sont responsables au cœur de tous les maux de la société.
04:25C'est l'illégalité.
04:27C'est l'argent sale.
04:28C'est la violence.
04:29C'est la délinquance.
04:30C'est les armes.
04:31Ce sont des cancers pour les quartiers.
04:33Ce sont des cancers pour la France.
04:35Et évidemment que les familles sont complices.
04:37Les violeurs en un.
04:40C'est bien plus que vendre de la drogue.
04:44C'est encourager la violence.
04:45C'est encourager l'argent sale.
04:46Aujourd'hui, c'est le plus gros des délinquances.
04:49C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on a une si grande délinquance.
04:53Mais c'est un drame social.
04:54C'est encourager des pauvres gamins qui grandissent en cité,
04:56qui se disent « Tiens, je vais aller me faire 2, 3, 4 000 par mois en faisant le chouffe au début,
04:59puis en évoluant dans le truc plutôt que d'aller faire un travail normal et faire des études. »
05:02Pour moi, ces gens-là, vraiment, ce sont des cancers.
05:04Et il faut effectivement taper là où ça fait mal.
05:07Et je pense, encore une fois, comme on le dit toujours,
05:09si on s'en prend à la famille, là, je pense qu'ils se poseront plus de questions.
05:12Donc, il faut agir.
05:13C'est parce qu'arrêtera le trafic.
05:14Mais ils n'en ont rien à faire de leurs parents à ce stade-là.
05:16S'il vous plaît.
05:17Regardez comme il est discipliné, Thomas Guénolé.
05:19Voilà.
05:20Regardez comme il est discipliné.
05:21Prenez exemple sur lui.
05:22Voilà.
05:23Il lève le doigt gentiment.
05:24À tout de suite.
05:25Valérie Benhaïl.
05:26Je l'ai vu près, à 100 kilomètres, celle-là.
05:32Il l'a installé, tu vois.
05:34À tout de suite.
05:35Valérie Benhaïl.
05:36Non, mais évidemment, là où Raymond a raison,
05:38c'est qu'il ne faut pas voir soit ou noir ou blanc.
05:40Je déteste le terme cancer que tu as utilisé.
05:42Pour moi, je trouve que ce n'est pas bien d'utiliser,
05:44de dire que ces familles, c'est un cancer.
05:46Non, les dealers.
05:47En revanche…
05:48Les dealers, c'est un cancer.
05:49Les dealers, c'est un cancer.
05:50En revanche, effectivement…
05:51Valérie, parfois, il faut dire des mots forts.
05:54Vous savez.
05:55Oui, peut-être.
05:56Il faut que vous appreniez à faire ça aussi.
05:58Mais en revanche, je suis effectivement d'accord.
06:00Une mère de famille ou un père de famille
06:02ne peut pas ignorer ce qui se passe dans son foyer
06:05quand le gosse revient, qu'il ne va pas à l'école
06:07ou qu'il n'a pas de travail,
06:08et que visiblement, il peut permettre à la famille de manger, etc.
06:12Donc, c'est plus compliqué que ça.
06:13Et je ne sais pas si la solution est celle-ci,
06:15mais à un moment, il faut taper du poing.
06:17Vous allez en mettre une petite couche dans un instant.
06:19Je veux faire partie.
06:20Isabelle, je voulais parler tout de suite.
06:21Vous allez vous entendre bien.
06:22Oui, je voudrais juste dire une phrase.
06:23On oublie ce que signalent beaucoup de pédiatres.
06:26C'est qu'on a des très jeunes
06:27qui ne voient plus du tout la frontière
06:29entre le bien et le mal.
06:31Donc, c'est d'autant plus difficile de les contrôler
06:34qu'ils disent « oui, je voulais une paire de Nike,
06:36donc pourquoi je pourrais ne pas tuer pour les avoir ? »
06:39C'est-à-dire qu'il y a une dilution complète
06:41de la notion de bien et de mal.
06:42Je ne sais pas si Fabrice est d'accord avec tuer.
06:44Allez, on va redynamiser tout ça, parce que c'est catastrophique.
06:46Là, on a fait un enchaînement.
06:48Oui, Géraldine ?
06:49Alors, si on a parlé hier de l'armée,
06:50je pense que ce n'est pas pour rien
06:51parce que moi, je pense qu'on est en guerre
06:52contre le narcotrafic.
06:53Ça, c'est vrai.
06:54Je pense qu'aujourd'hui, le trafic de drogue
06:55vérole toute la société, toutes les villes,
06:57les petites, les moyennes, les grandes, les campagnes,
06:59toutes les CSP, toutes les classes,
07:01toutes les extractions sociales.
07:02Donc, c'est vraiment un poison absolu.
07:04Je pense qu'il faut pénaliser les consommateurs.
07:08Je pense que quand on prend un rail de coke
07:10ou quand on prend un joint,
07:11on a du sang sur le joint ou sur le rail de coke.
07:13On a une responsabilité.
07:15Donc, ça, je pense qu'il faut s'y atteler aussi.
07:17Et effectivement, cette mesure de esthrosie,
07:19elle est un petit peu spectaculaire.
07:21Mais pourquoi pas ?
07:22Après tout, quand on vit dans une HLM,
07:23en fait, c'est malgré tout un logement social.
07:25Ça veut dire qu'on bénéficie de la solidarité nationale.
07:27Ça veut dire qu'on a des droits,
07:29mais on a des devoirs aussi.
07:30Et on se doit d'être exemplaires.
07:32D'autant plus que pour ces HLM,
07:34il y a des dizaines et des centaines de familles
07:36qui attendent, qui font la queue,
07:37des mois, qui sont exemplaires, des mois, des années,
07:39qui rêvent d'être logés dans une HLM
07:41et qui ne peuvent pas.
07:42Donc, moi, je suis désolée.
07:43Si on est dealer majeur à ce moment-là,
07:45mais on dégage, c'est-à-dire qu'on bénéficie
07:47de cette HLM, on dégage.
07:48Il n'y a pas de raison.
07:49Il n'y a pas à faire de la sensiblerie
07:53de bas étage.
07:54Et quand on est dealer mineur,
07:55moi, je suis désolée, je ne vois pas pourquoi
07:56vous faites toujours un lien entre
07:58t'es précaire, donc t'es précaire,
08:00tu dois être délinquant.
08:01C'est insupportable.
08:02– J'aimerais qu'on laisse la parole.
08:03Dans un instant, on va laisser Thomas Guénolé
08:05et puis après, on laissera une grande place
08:07à mon ami FDV, Fabrice Division.
08:13Allez-y, faites-le maintenant
08:14et puis il s'occupera de vous après.
08:16– Ok.
08:18Estrosi, il a dit expulsé des HLM,
08:20les familles de dealers considérées complices.
08:22C'est ça qu'il a dit.
08:23Considérées complices par qui ?
08:25Parce que, de deux choses l'une,
08:26soit c'est une décision de justice
08:28qui les a jugées coupables de complicité
08:30et dans ce cas-là, c'est déjà prévu par la loi
08:32donc il a parlé pour ne rien dire.
08:34– Déjà chiant.
08:35– Soit il a décidé tout seul
08:36dans la gestion du HLM
08:37et dans ce cas-là, il a décidé tout seul
08:39que quelqu'un était complice
08:40d'une activité illégale
08:41et là, je ne suis pas d'accord.
08:42– Mais ils sont complices, Thomas.
08:43– Alors soit ça ne sert à rien
08:44parce qu'il y a déjà une procédure.
08:45– Mais Thomas, il voit que leur gamin
08:47il gagne 20 000 balles par mois.
08:49– Il a décidé tout seul ? Non.
08:50– Il leur a condamné.
08:52– Et c'est déjà prévu par le HLM.
08:54– C'est une des interventions
08:55les plus chiantes de l'histoire du PMV
08:56mais on aime bien Thomas quand même.
08:57– Mais c'est déjà prévu.
08:58– Fabrice, s'il vous plaît, faites votre travail.
09:00– Les décisions, il faut les préparer.
09:02– Fabrice, j'entends pas comme vous parlez.
09:04– Quand on dit quelque chose qui a l'air sérieux,
09:06il faut que ça soit sérieux,
09:08pas seulement que ça ait l'air sérieux.
09:10Ce que vous dites, cher ami,
09:12figurez-vous que c'est n'importe quoi
09:14pour la raison suivante.
09:15– Bravo.
09:16– C'est que les décisions de justice
09:17ont déjà été prononcées.
09:18– Mais oui.
09:19– Le cours d'appel de 2012 de Versailles
09:21a prononcé l'expulsion plusieurs fois
09:23de familles qui hébergeaient des dealers,
09:26condamnées par le tribunal.
09:28Le cours d'appel de Paris en 2013,
09:30il y a un pacte qui a été scellé
09:32entre le procureur de la République,
09:33le préfet et l'office HLM d'Argenteuil en 2019.
09:37Et vous savez quoi ?
09:39Ça marche.
09:40C'est-à-dire que dans toutes les cités
09:42dans lesquelles on a fait cet accord,
09:44en fait visant à pénaliser de la sorte,
09:47et bien ça marche.
09:49– Faut que je fasse quelque chose.
09:50– Mais je viens de dire que j'étais d'accord avec ça.
09:51– Oh, oh, oh !
09:52– Faut que je fasse quelque chose.
09:53– Mais je viens de dire que j'étais d'accord avec ça.
09:57– Chut, oh !
09:58Je bois vos paroles.
09:59– Ah !
10:00– Oh, oh, oh !
10:03– Et ce que je veux dire,
10:05c'est que moi je pense que,
10:07si vous voulez,
10:08il y a un élément tout à fait important,
10:09c'est qu'il faut non seulement,
10:11il faut généraliser ça.
10:12– Quand vous parlez, j'ai envie de faire Faudel.
10:14– C'est extrêmement important,
10:15parce que…
10:16– J'adore.
10:17– Alors, Jérémie parlait effectivement
10:18de guerre contre le narcotrafic,
10:19on en est là.
10:20– J'adore Faudel.
10:21– C'est qu'on en est là.
10:22Mais il faut aller plus loin.
10:23C'est pas ça qu'il faut faire,
10:24il faut aller plus loin.
10:25Il faut que quelqu'un
10:26qui a été condamné pour trafic de stupéfiants
10:27ne puisse plus avoir accès à un HLM.
10:30C'est-à-dire qu'en fait,
10:31il faut qu'il y ait une liste noire de personnes
10:33qui, à partir du moment…
10:34– Comme le film avec Ali Girardot.
10:35– C'est ça.
10:36Vous avez des condamnations pénales,
10:37c'est terminé,
10:38vous ne pouvez plus y avoir accès.
10:39Il va bien falloir prendre le problème
10:40à un moment donné à sa racine.
10:41– C'est tellement énorme.
10:42– Alors, l'armée, je vous l'ai dit hier,
10:43je suis pas d'accord.
10:44Très bien, pour les raisons qu'on a exposées.
10:45Mais on ne peut pas ne rien faire.
10:46– Bien sûr, bravo.
10:47– À un moment donné,
10:48il faut bien essayer de faire quelque chose.
10:49– Bien sûr.
10:50– En ayant conscience
10:51que ça ne peut pas suffire.
10:52– Bien sûr.
10:53– Mais néanmoins,
10:54il faut bien commencer par quelque chose.
10:55– Oh, s'il vous plaît,
10:56quand le pape parle,
10:57on se tait.
10:58– Mais vous et Fabrice,
10:59on parle de la famille.
11:00On est d'accord avec vous.
11:01– Oh, s'il vous plaît.
11:02– J'ai bien la famille.
11:03– C'est le pape.
11:04– C'est le pape.
11:05– C'est intéressant.
11:06– C'est le pape.
11:07– Moi, je vais vous dire,
11:08en tant qu'avocat,
11:09ce qui me rassure
11:10et ce qui m'intéresse,
11:11c'est que ce soit soumis à la justice.
11:12– Voilà.
11:13– Si la cour décide,
11:14qu'on appelle civile,
11:15enfin, le tribunal civil décide
11:16de valider l'expulsion,
11:17quand à la famille,
11:18on l'a dit tout à l'heure,
11:19ils ne peuvent pas ignorer.
11:20C'est pas qu'ils ne peuvent pas ignorer,
11:21c'est qu'ils ne doivent pas ignorer.
11:22Et en soi,
11:23je vais aller plus loin,
11:24c'est pas mon problème.
11:25– Il est fort.
11:26– Parce que dans ces cas-là,
11:27vous parlez des familles,
11:28vous avez raison,
11:29mais alors,
11:30les trafiquants de stupes,
11:31ils ont peut-être une histoire
11:32terrible aussi.
11:33– Bien sûr.
11:34– Peut-être que finalement,
11:35il n'y a que des pauvres gens
11:36qui sont dans la délinquance.
11:37– Bien sûr.
11:38– Et à ce rythme-là,
11:39vous arrivez à une théorie
11:40où finalement,
11:41vous ne mettez plus personne en prison,
11:42vous ne pénalisez plus personne
11:43et dans ces cas-là,
11:45c'est le chaos qui s'installe.
11:46– C'est le chaos qui s'installe.
11:47Chao, chao, chao.
11:48– Chao, chao, chao.
11:49– Et donc,
11:50ils sont bien commencés
11:51par quelque chose.
11:52– Et le Claude François de Guingamp là.
11:53– Et encore une fois.
11:54– Mais pourquoi Guingamp ?
11:55– Et encore une fois,
11:56il y a un élément,
11:57c'est qu'on a un exemple
11:58à Argenteuil
11:59où cet accord a été mis en place
12:00entre le parquet,
12:01le préfet et l'office HLM
12:02et ça fonctionne.
12:03On a un recul suffisant aujourd'hui
12:04pour dire que ça fonctionne.
12:05À partir de là,
12:06pourquoi ne pas le généraliser ?
12:07C'est tout.
12:08– Vous vous rendez compte
12:09de l'injustice
12:10pour les Français qui galèrent,
12:11qui gagnent 1300 euros par mois,
12:12les artisans…
12:13– HLM,
12:14vous savez ce que ça veut dire HLM ?
12:15– Habitation à loyer modéré.
12:16– Habitation à loyer modéré,
12:17merci,
12:18vous avez tout dit.
12:19Tu sais quoi ?
12:20Quand tu dis ce que ça veut dire HLM,
12:21tu as tout dit.
12:22– Les artisans…
12:23– Gilles Vernez,
12:24il est bon sur les acronymes.
12:25– Les artisans qui galèrent
12:26à se verser un SMIC
12:27et qui, dès qu'ils ont un jour de retard
12:28sur leur salve,
12:29se font taper les doigts
12:30pour dire qu'ils n'ont pas de loyer modéré.
12:31– Gilles Vernez,
12:32il est bon sur les acronymes.
12:33– Les artisans qui galèrent
12:34à se verser un SMIC
12:35et qui, dès qu'ils ont un jour de retard
12:36sur leur salve,
12:37se font taper les doigts
12:38par les impôts.
12:39Et à côté de ça,
12:40tu as des mecs
12:41qui sont dans l'illégalité
12:42la plus totale.
12:43– Qui ne cotisent pas.
12:44– Qui gagnent 20, 30, 40,
12:45100 000 euros par mois,
12:46c'est 6 milliards de profits,
12:47la drogue.
12:48– Mais on est d'accord avec ça.
12:49– Qui roulent en Lamborghini,
12:50qui roulent en Lamborghini.
12:51– On est d'accord
12:52avec ce qu'il est en train de dire
12:53mais on parle de leur famille.
12:54– Qui roulent en Lamborghini,
12:55qui emmerdent tout le monde.
12:56– Bien sûr.
12:57– Les policiers ont peur d'eux.
12:58– Qui roulent en Lamborghini ?
12:59– Les dealers.
13:00– Je déteste ces gens.
13:01– Non mais il n'y a pas que les dealers.
13:02Non mais il y a des dealers
13:03qui emmerdent tout le monde.
13:04– Rigolez, rigolez.
13:05– Les policiers ont peur d'eux,
13:06je redis,
13:07ces gens-là sont des cancers
13:08et il faut les traiter.
13:09– Mais c'est pour ça que…
13:10– Ces gens qui roulent en Lamborghini,
13:11c'est insupportable.
13:12– Mais c'est pour ça
13:13qu'il faudrait plus les punir
13:14et de plus sévèrement
13:16– Il faut prendre des sanctions.
13:17– Il faut prendre des sanctions
13:18pour les dealers,
13:19mais pas pour leur famille.
13:20– Excusez-moi,
13:21vous voulez tous faire
13:22une bonne émission ?
13:23– Fermez vos gueules.
13:24– Fermez-la.
13:25– Non pas du tout.
13:26Écoutez Fabrice.
13:27– Exact.
13:28– Jean-Michel.
13:29– Ce recul sur Argenteuil
13:30nous montre quelque chose
13:31que Raymond…
13:32– C'est pas Jean-Michel lui maintenant.
13:33– C'est vous Raymond,
13:34il y a trois ans.
13:35C'est Raymond,
13:36il y a trois ans
13:37tu disais un truc
13:38que c'est une minorité
13:39– Lui vous lui dites rien.
13:40– C'est une minorité qu'on connaît.
13:41On sait qui c'est.
13:42C'est ça qu'à Argenteuil
13:43on a découvert.
13:44On a découvert
13:45qu'on savait qui c'était.
13:46– Et les policiers savent ?
13:47– On sait qui c'est,
13:48on sait qui sont les dealers
13:49et on sait effectivement
13:50qui sont les familles
13:51en l'occurrence.
13:52Et donc c'est elle
13:53qui cible.
13:54– Bravo.
13:55Mais il est fort ce mec-là.
13:56– C'est ça en fait,
13:57c'est elle qui cible.
13:58– Tous les policiers savent.
13:59– Je l'ai noté.
14:00– Et donc on n'est pas
14:01dans une généralisation
14:02arbitraire de quelque chose.
14:03On est dans un ciblage
14:04et c'est ça qui est important
14:05pour le coup.
14:06Et de toute façon je le redis
14:07le fait que le trafic
14:08de stups est finalement
14:09la véritable maladie,
14:10le véritable problème contemporain
14:11et il faut le régler
14:12et il faut le prendre
14:13à la racine.
14:14Tant qu'on n'aura pas fait ça
14:15on n'y arrivera pas.
14:16– C'est une question.
14:17– Non non, pas les deux.
14:18– C'est une question pour Fabrice.
14:19– Jean-Michel Maire.
14:20– Il faut avoir d'autant moins
14:21de scrupules de virer
14:22des HLM les familles
14:23de dealers
14:24et les dealers ont tellement
14:25d'argent qu'ils pourraient
14:26les loger dans des logements
14:27normaux et les libérer
14:28à la place
14:29pour que les gens
14:30comprennent les moyens.
14:31– HLM, habitation,
14:32accueil modéré.
14:33– Pour Fabrice.
14:34– Alors Fabrice,
14:35dividio.
14:36– Fabrice, dividio.
14:37– La mozzarella
14:38ti boufala
14:39di rapodita.
14:40Merci.
14:41– C'est une question pour Fabrice.
14:42À ce moment-là,
14:43ok, vous les expulsez
14:44mais où vous les mettez ?
14:45– C'est pas votre problème.
14:46– On s'en fout ça.
14:47– C'est pas notre problème.
14:48– C'est le problème du dealer.
14:49– C'est pas notre problème.
14:50– C'est le problème du dealer.
14:51– C'est le problème du dealer.
14:52– Le dealer il s'en fiche
14:53de sa famille.
14:54– Non, non,
14:55il s'en fiche de sa famille
14:56le dealer.
14:57– Mais alors, mais alors.
14:58– Il y réfléchira à deux fois.
15:03– Donc ça fait un chômeur de plus.
15:04– Hum.
15:05– Bah du coup tu fais quoi après ?
15:06– Tu fais…
15:07– Tu viens à ce compte-là,
15:08tu punis plus personne,
15:09tu ne pénalises plus personne,
15:10qu'est-ce que tu fais ?
15:11– Bah oui.
15:12– C'est ça le problème.
15:13– Oui mais là tu punis des innocents.
15:14– Chut.
15:15– Non mais tu pénalises des innocents.
15:16– Non mais on s'en fout là.
15:17– À un moment donné,
15:18pénaliser des innocents,
15:19ça s'appelle le principe de la communauté.
15:20– Exactement, bravo.
15:21– C'est important cette notion de communauté.
15:22– Il n'y a rien.
15:23– Dans une communauté,
15:24chacun est responsable de l'autre.
15:25– C'est bon.
15:33– Oui 92%, bravo.
15:34Bravo aux téléspectateurs,
15:35bravo encore une fois, bravo.
15:36Tout ça parce qu'ils ont écouté.
15:37Fabrice Divizio,
15:38la mozzarella di bufala de Napolitana.
15:39– J'ai faim.
15:40– Si, al dente por favor.
15:41– Et voilà.
15:42– Al dente por favor.
15:43– J'ai faim.
15:44– Ça va, merci Fabrice Divizio.
15:45Gilles Bernard,
15:46regardez votre score,
15:47remettez-le,
15:48ça fait du phénomène,
15:497,6.
15:50– C'est des bacs.
15:51– C'est ce que vous voulez,
15:52c'est ce que vous voulez,
15:53c'est ce que vous voulez,
15:54c'est ce que vous voulez,
15:55c'est ce que vous voulez,
15:56c'est ce que vous voulez,
15:57c'est ce que vous voulez,
15:58c'est ce que vous voulez,
15:59c'est ce que vous voulez,
16:00c'est ce que vous voulez,
16:01c'est ce que vous voulez,
16:02c'est ce que vous voulez,
16:03c'est ce que vous voulez,
16:04c'est ce que vous voulez,
16:05c'est ce que vous voulez,
16:06c'est ce que vous voulez,
16:07c'est ce que vous voulez,
16:08c'est ce que vous voulez,
16:09c'est ce que vous voulez,
16:10c'est ce que vous voulez,
16:11c'est ce que vous voulez,
16:12c'est ce que vous voulez,
16:13c'est ce que vous voulez,
16:14c'est ce que vous voulez,
16:15c'est ce que vous voulez,
16:16c'est ce que vous voulez,
16:17c'est ce que vous voulez,

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