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00:00Sur l'affaire philippine, le suspect refuse son extradition, il est en Suisse, et lui, il se permet encore de refuser des choses.
00:06Bah oui, et il a parfaitement le droit de le faire, c'est la règle.
00:12Mais il a parfaitement le droit de le faire, je vais vous dire, c'est très compliqué d'entendre ça.
00:15Pour moi, il aurait le droit de rien faire, il aurait juste le droit de fermer sa gueule.
00:18Alors, ce n'est pas qu'il faut changer les lois, je précise qu'on n'est pas dans l'Union Européenne, la Suisse est un État fédéral,
00:28et à partir du moment où c'est un État fédéral, il n'y a pas de morale.
00:35Oui, mais demain, on passe un coup de fil à la Suisse, on dit écoutez-moi, lui, je veux demain en France, vous allez voir s'il ne va pas venir demain en France.
00:44Le pire dans cette histoire, c'est que la police française avait la possibilité juridique de l'interpeller à Genève,
00:55ils ne l'ont pas fait parce qu'ils craignaient d'avoir un problème, un petit vice de procédure, ils étaient dans les clous pourtant,
01:01et ils ont décidé de ne pas le faire, pas sûr.
01:04Et du coup, ils ont fait comme ça, et effectivement, il a été entendu par le procureur de Genève,
01:12qui lui a dit est-ce que vous acceptez l'extradition ? Il a dit non, je ne l'accepte pas.
01:16C'est vrai que les geôles genevoises sont beaucoup plus confortables que les geôles françaises.
01:22Mais bon, ça, franchement, elle me rend fou, cette affaire-là.
01:25– Il finit, on va l'avoir, il va revenir.
01:27– Oui, mais bon, ça prend même dans un an, oui.
01:29– Oh, peut-être pas un an, mais ça va prendre un petit peu de temps.
01:31– Oui, mais ça peut prendre six mois, un an, c'est inadmissible.
01:33– C'est trop, quoi. – Et c'est trop, bien sûr.
01:35– Non, mais je ne vous dis pas le contraire.
01:37– Moi, je vous le dis, en France, ils doivent appeler la Suisse, ils disent je le veux demain matin, là,
01:39et puis on va le mettre en France, on va le calmer.
01:41– Je ne vous dis pas le contraire.
01:43– Il doit juste avoir le choix de rien du tout.
01:45Il doit juste avoir le choix de se taire, c'est tout.
01:47Et de se taire, c'est déjà bien qu'ils soient encore là.
01:51Donc vraiment, c'est vrai, c'est insupportable.
01:53– C'était très bien, ce qu'ils avaient fait, la Suisse,
01:55ce n'est pas eux qui avaient arrêté Marco Mouli et ils l'avaient ramené en France, la Suisse.
01:57C'était très bien, pourquoi ils ne le font pas pour lui ?
01:59– Marco Mouli, il y avait urgence, mais un occupant…
02:01– C'est là où je veux en venir.
02:03– Un mec qui a tué un mec, il le laisse en Suisse, il est tranquille, il est bien.
02:07Lui, il veut rester en Suisse, ce monstre, parce que c'est un monstre.
02:11On lui demande de faire moins de bruit dans le bus,
02:13un clandestin pseudo-QTF poignarde un passager au tournevis.
02:16– Oui, Cyril, c'était lundi soir, dans un flexibus qui reliait Paris à Metz,
02:21il était aux alentours de 22h30, le bus, à ce moment-là,
02:24passe sur la commune de Brissure-Marne, et vous avez l'un des passagers,
02:27c'est un slovène, un touriste slovène d'une trentaine d'années
02:30qui était avec sa petite copine dans le bus,
02:33et qui dit à deux passagers extrêmement bruyants au fond du bus de faire moins de bruit.
02:36Les deux passagers au fond du bus, au lieu de faire moins de bruit,
02:39prennent la mouche, veulent en découdre et se lèvent à ce moment-là pour se battre.
02:43Le touriste slovène se lève aussi,
02:45se prend plusieurs coups dans la figure de la part des deux hommes en face,
02:48tombe sur un fauteuil à cause des coups,
02:50se fait dépouiller de son téléphone portable à ce moment-là,
02:53et puis là, vous avez un des deux hommes qui se rushe sur lui
02:55avec un tournevis de 30 cm et qui lui dit
02:58« Je suis algérien, je vais te tuer, t'es mort, etc. »
03:01Alors évidemment, tout ça se passe dans un bus,
03:03c'est quand même un endroit extrêmement confiné,
03:05vous avez la petite amie qui est terrorisée,
03:07qui pense que son petit chopin va se faire tuer.
03:09Et là, vous avez des passagers, heureusement, qui agissent,
03:12qui s'interposent courageusement.
03:13J'en ai eu un au téléphone, il s'appelle Karim,
03:15il a 55 ans, il est vigile depuis plus de 30 ans,
03:18et heureusement, comme il travaille dans la sécurité,
03:20il a eu les bons réflexes, il m'a dit
03:21« Si je n'étais pas intervenu, ça serait parti en meurtre,
03:23on serait tous au commissariat, il allait le planter, c'est sûr. »
03:26Alors heureusement, le bus à ce moment-là s'est arrêté,
03:28la police est arrivée, elle a interpellé les deux hommes.
03:31Avec eux, ils avaient un sac dans lequel on a trouvé
03:33un ordinateur portable qui avait été volé un peu plus tôt
03:35dans la soirée à Paris.
03:37Et sur leur profil, effectivement, ces deux Algériens
03:39ont une situation irrégulière, qui étaient sous QTF.
03:41Ils étaient déjà connus de la police,
03:43puisque le 5 octobre, ils avaient été pris en flagrant délit
03:46du vol d'un sac dans un restaurant sur un client, là encore.
03:50Et donc, ils ont comparu aujourd'hui,
03:54c'est ce que m'a dit le parquet de Créteil,
03:56et ils ont été condamnés à 6 et 7 mois d'emprisonnement avec sursis.
04:01Ils n'ont pas été conduits en centre de rétention.
04:03Donc effectivement, ce soir, ils sont libres.
04:05Donc ils sont violents, sous le QTF, et ils sont libres.
04:08Donc évidemment, le maire de la ville de Bré-sur-Marne,
04:11Charles Asselangu, est furieux.
04:13Il a réagi sur les réseaux sociaux.
04:15Et lui, il dénonce, si vous voulez,
04:17le manque de contrôle de l'État, des frontières,
04:19puisque selon ces chiffres, depuis 2020,
04:22sa police municipale, sur sa commune,
04:24a interpellé plus de 80 personnes en situation irrégulière,
04:27principalement pour des cambriolages de pavillons,
04:29des vols roulottes, des refus d'obtempérer,
04:32des conduites sans permis.
04:34Et donc, pour lui, évidemment,
04:35la situation est extrêmement alarmante.