• il y a 3 mois
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Transcription
00:00C'est même à se demander si ce procès va finir, va se terminer parce qu'on voit de rebondissement en rebondissement mais ce n'est pas des bons rebondissements.
00:09C'est le principal accusé qui est souffrant depuis lundi.
00:14Alors est-ce que c'est psychosomatique ? Est-ce que c'est simulé ? Est-ce que c'est la réalité ? Je n'en sais rien et d'ailleurs je crois que personne ne sait.
00:21En tout cas il n'est pas présent à l'audience et bien évidemment ça pose un problème puisqu'il est le principal accusé et sans lui le procès ne peut pas se tenir.
00:32C'est compliqué de juger même les autres sans lui parce que c'est comme ça que le système judiciaire fonctionne en France.
00:43Il y a eu effectivement un incident aujourd'hui ou hier.
00:49Un avocat pendant l'audition d'un directeur d'enquête, lequel directeur d'enquête est interpellé par l'avocat de la défense d'un des accusés en lui disant
01:03vous avez l'air bien sûr de vous, vous évoquez le mot viol de façon péremptoire et là le policier répond oui on appelle un chat un chat quand on parle d'un meurtre.
01:14On parle d'un meurtre, on appelle les choses par leur nom et là on est devant une cour criminelle pour juger 51 individus qui sont poursuivis pour viol aggravé.
01:28Donc le policier se défend en disant oui j'appelle viol un viol et là cet avocat dit oui mais il y a viol et viol.
01:38C'est-à-dire que quand il y a consentement il n'y a pas viol.
01:43Donc en fait il est en train de façon très maladroite et grossière de mettre en doute l'intégralité du dossier.
01:51Du coup ça a provoqué bien évidemment de l'autre côté de la barre c'est-à-dire les victimes, les partis civils et les avocats des partis civils et principalement de la victime Gisèle Pellicot.
02:03Un mouvement d'humeur, ils sont sortis en disant c'est une honte.
02:08C'est une honte exactement.
02:09C'est une honte, c'est une défense de rupture.
02:13C'est une défense extrêmement agressive et il y a les termes de consentement mais il y a aussi les termes d'un viol sans intention de le commettre n'est pas forcément un viol.
02:22C'est-à-dire que ça rejoint toute la défense de ces 50 personnes accusées mises en examen c'est finalement il ne savait pas que c'était un viol.
02:33Il pensait que c'était de l'échangisme etc.
02:36Il n'était pas au courant.
02:38Donc je trouve que c'est une défense extrêmement perverse parce que ça renvoie vers Gisèle la responsabilité de ça.
02:46C'est très violent.
02:47Franchement c'est violent.
02:48En même temps si je peux me permettre les avocats de la défense qui sont certes maladroits et entre guillemets grossiers n'ont pas un boulevard pour défendre.
02:58Soit on reconnaît les faits en disant voilà mon client a violé et on essaye de réduire la peine au maximum en disant voilà il n'était pas tout à fait conscient d'eux mais on respecte la victime.
03:10Là c'est une défense de rupture c'est-à-dire en gros madame vous êtes la victime mais vous mentez.
03:15Il y a viol et viol et vous étiez consentante.
03:18En gros c'est ça qu'ils disent les avocats et c'est une honte.

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