• il y a 9 heures
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Transcription
00:00On le dit souvent ici, c'est le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier, mais elle finit toujours par arriver.
00:05Et bien c'est en train de se passer dans l'histoire de complément d'enquête qui avait été consacré à Gérard Depardieu,
00:10qui avait gravement nué à l'image de Gérard Depardieu.
00:12Et bien il y a une décision de justice aujourd'hui qui oblige complément d'enquête à livrer les rushs à un expert chargé de tituler.
00:21– On a Jérémie Asselineau avec nous, un de nos avocats préférés.
00:26Merci d'être avec nous.
00:27– Merci.
00:28– Quel périple, cette histoire.
00:31On va raconter à nos téléspectateurs, on va rappeler,
00:33on va parler de cette histoire de Gérard Depardieu dans le complément d'enquête,
00:35avec cet extrait qui avait fait énormément, on parlait qu'il avait choqué tout le monde.
00:41On le dit, même ceux qui aiment énormément Gérard Depardieu,
00:43avaient dit, parler comme ça d'une jeune fille de 10 ans, c'est extrêmement grave.
00:48Et derrière, il y avait Jérémie Assous, Yann Moix, qui disait, c'est impossible.
00:57Yann Moix disait, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu cette séquence.
01:00Et aujourd'hui, Jérémie Assous, il y avait un premier délibéré,
01:05il y avait une décision aujourd'hui de justice.
01:07Racontez-nous ce qui s'est passé, merci d'être là.
01:09– Merci, c'est une décision qui est très importante
01:11parce que c'est une décision qui vient d'être rendue par la Cour d'appel de Paris,
01:15qui confirme la décision du tribunal judiciaire de Paris
01:18et qui fait entièrement droit aux demandes de Gérard Depardieu,
01:23à savoir que la décision ordonne à la société de production
01:31de communiquer l'intégralité des rushs de la séquence,
01:34de les soumettre à un expert qui va comparer ce qui a été télédiffusé avec les rushs,
01:40ainsi que le constat ducier que madame Delphine Ernotte
01:44avait très brillamment évoqué pour mettre un terme à la polémique.
01:50Puisque quand le président de la République avait dit qu'il avait vu cette séquence
01:57mais qu'il considérait qu'il fallait émettre certaines réserves
02:01car des polémiques existaient sur cette séquence,
02:03immédiatement il y a eu une espèce, une vague, un tsunami
02:07qui lui ont demandé de se taire et plus personne n'était audible.
02:12Ceux qui ont tenté d'émettre certaines réserves,
02:15comme ne serait-ce que sa fille ou Carole Bouquet,
02:18on les a limite insultés en leur disant qu'on avait la preuve par l'image.
02:23Ce qui est très intéressant c'est que pour éviter de se justifier,
02:27Delphine Ernotte, Tristan Warlex et Alexandre Carrat avaient dit
02:32mais de toute façon nous sommes vraiment certains
02:35et ce qui a été télédiffusé est la vérité
02:37puisque nous avons fait authentifier les images et les rushs par un huissier.
02:44Et l'huissier confirme que ce qui a été télédiffusé
02:47est conforme à ce qui a été enregistré.
02:49Immédiatement nous avons demandé à ce qu'il nous communique ce constat
02:54et qu'il nous communique les rushs puisque, comme vous l'avez rappelé,
02:57tant Gérard Depardieu que Yann Moix ont soutenu
03:00qu'ils n'avaient jamais tenu ces propos à l'encontre de cette jeune fille
03:04et que tout ça était réalisé dans le cadre d'un long métrage cinématographique.
03:08Et là, contre toute attente,
03:11tant France Télévisions que la société de production,
03:13Hikari, dirigée par Anthony Dufour,
03:15refusaient systématiquement de nous communiquer les rushs.
03:18Ils avaient réussi un deuxième tour de force au niveau de la Com'
03:22c'est que pour justifier leur refus,
03:25ils avaient élégé une prétendue atteinte au secret des sources.
03:28Alors que par définition, à l'espèce, la source c'était Gérard Depardieu.
03:31Donc il n'y avait pas de secret des sources possible
03:33mais l'ensemble de la presse, à part quelques médias dont vous,
03:38avaient pris pour argent comptant cet argument
03:41et avaient considéré qu'il fallait respecter le sacro-saint secret des sources.
03:46Que nous respectons.
03:47Mais à l'espèce, ce n'est pas une source.
03:49Donc nous avons été contraints de saisir le tribunal judiciaire
03:52et au mois de mai, le tribunal avait rendu une ordonnance
03:57dans laquelle Hikari, la société de production,
04:00était obligée de nous communiquer l'ensemble des rushs liés à la séquence.
04:06Et là, avec le génie qui les caractérise,
04:10ils ont eu l'excellente idée d'interjeter appel.
04:12Et en appel, non seulement ils sont condamnés à communiquer les rushs à un expert,
04:18mais ils doivent...
04:19– S'ils ne les communiquent pas, c'est 1500 euros par jour, c'est ça ?
04:21– Alors ça c'est pour le constat.
04:21Non, c'est en deux temps.
04:23Non seulement ils vont devoir communiquer et les soumettre à un expert
04:27qui va pouvoir faire son travail d'expert et comparé.
04:30Et on sait que ça ne pourra absolument pas matcher
04:33puisque le peu d'extraits du constat d'Huissier
04:36qui a été rendu public sur France Info,
04:41on voit qu'il est déjà complètement différent avec ce qui a été télédiffusé.
04:46Mais en plus, France Télévisions est condamnée à communiquer ce fameux constat,
04:55dont on ne sait rien, sous astreinte de 1500 euros par jour.
05:00Donc s'ils décident, ce qui pourrait s'entendre au niveau de la raison,
05:07de ne pas le communiquer, puisqu'à partir du moment où ils le communiquent,
05:10ils se démasquent et on reconnaît leur faute,
05:11notamment celle de Delphine Ernotte et celle de Tristan Warlex.
05:16À partir de ce moment-là, ils seront démasqués,
05:19on en tirera toutes les conséquences.
05:20Mais s'ils ne le font pas, la Cour d'appel a prévu expressément
05:24qu'ils devront verser 1500 euros par jour à Gérard Depardieu.
05:28Donc, par exemple, là, nous, ça fait six mois que nous le demandons,
05:32je vous fais faire le calcul, 180 fois 1500 euros.
05:36Donc, si ça dure un an, ça coûtera plus de 500 000 euros aux contribuables.
05:42Donc, ils vont être contraints de le communiquer et ne pourront pas nous dire
05:46que ce constat a disparu, puisque par définition, il est a minima
05:51dans l'étude de l'huissier et on pourra en tirer toutes les conséquences.
05:56Ça, c'est le premier point.
05:57Le deuxième point qui est très intéressant,
06:00c'est que vos confrères du JDD ont rapporté un élément très important avant-hier,
06:09à savoir que le monteur de la société de production,
06:14et c'est ce que nous avions prévu et prédit,
06:18a été convoqué par les services de police et il a été entendu en tant que témoin.
06:23Donc, il a prêté serment, ce qui est très important,
06:25puisqu'on avait dit publiquement que toute personne qui témoignerait sous serment
06:30et qui dirait des choses qui sont inexactes, répondrait de ses actes
06:33et donc serait poursuivie pour faux témoignage.
06:36Et Emmanuel Berthe a eu l'intelligence quand même, donc le fameux monteur,
06:40d'avoir une position légèrement différente de celle de ses patrons,
06:45notamment Anthony Dufour, puisque sous serment, il a reconnu
06:49qu'il n'y avait aucune caméra braquée sur Gérard Depardieu
06:54au moment où la petite passait.
06:56Ce qui signifie que si vous n'avez pas de caméra,
06:59vous n'avez pas d'enregistrement, vous n'avez pas d'image,
07:01donc vous n'avez pas de rush.
07:02Donc depuis le début, on a pu rapporter la preuve
07:06que la France Télévisions et la société de production ont menti,
07:11ont procédé à un montage totalement illicite
07:15qui ont causé un préjudice considérable à Gérard Depardieu et à ses proches
07:19et ils en répondront, comme on l'avait dit, devant le tribunal correctionnel.
07:23Et ça, c'est très important puisque la date du tribunal correctionnel
07:26est déjà connue, c'est le 6 mai au tribunal correctionnel de Paris.
07:31Donc on a, si vous voulez, depuis, il a fallu neuf mois
07:37pour, même plutôt dix, où on a dû lutter contre tous les préjugés
07:43et notamment le plus fort, c'est l'image.
07:47Et personne, à part le président de la République,
07:52parmi les autorités, ont, au début, émis les réserves
07:58qu'il leur a fallu émettre à partir du moment
08:00où vous aviez les principaux intéressés,
08:02à savoir Gérard Depardieu et Alain de Moix,
08:04qui disaient, mais ça ne s'est pas passé comme ça,
08:06attention, il n'y a pas de contrat, ils nous ont volé nos images,
08:08ils les ont manipulées puisque toutes ces images
08:11sont issues d'un long métrage cinématographique.
08:13Ça aussi s'est prouvé.
08:14On nous a ris au nez en disant, mais non, on les a vues.
08:17Donc puisqu'on le croit, on se dit, c'est bel et bien,
08:20ni plus ni moins que des images issues de l'information,
08:24alors que non, c'est issue d'un projet cinématographique
08:28avec, comme réalisateur, Yann Moix,
08:29l'acteur principal, Gérard Depardieu.
08:32Et ce qui est très intéressant,
08:33c'est pour reprendre votre expression,
08:36c'est que ça prend un peu plus de temps,
08:37mais moi, la vérité prend toujours plus de temps
08:39pour se manifester que le mensonge,
08:41mais c'est surtout l'attitude des uns et des autres qui m'amuse.
08:45Jérémy Assous est avec nous et la justice a tranché,
08:48et le complément d'enquête doit donner toutes les images
08:51et tous les rushs du film documentaire de Yann Moix.
08:55Voilà, du film de Yann Moix qui est fait en Corée du Nord
08:57avec Gérard Depardieu.
08:58Et c'est vrai qu'ils avaient fait un complément d'enquête
09:01à charge sur Gérard Depardieu,
09:02où il y avait un extrait qui avait énormément choqué.
09:05Et apparemment, le monteur de cet extrait dit
09:09qu'il n'y avait pas de caméra qui suivait Gérard Depardieu
09:12au moment de la séquence litigeuse.
09:14Et aujourd'hui, France Télévisions doit donner
09:18toutes les images.
09:19Sinon, tant qu'ils ne donnent pas les images,
09:21c'est quoi, c'est 1 500 euros par jour ?
09:22Il y a eu une astreinte.
09:23En ce qui concerne juste le constat, c'est 1 500 euros.
09:26Et en ce qui concerne les rushs, on va demander 10 000 euros par jour.
09:29Mais c'est normal.
09:32Si vous avez communiqué...
09:33Yann Moix, avocat de Gérard Depardieu.
09:35C'est absolument normal, puisqu'il faut contraindre la personne,
09:40notre contradicteur, l'espèce France Télévisions
09:44et la société de production,
09:45à participer à la manifestation de la vérité.
09:49S'il y a une résistance qui est abusive, ils sont sanctionnés.
09:51Donc là, pour le constat, c'est 1 500 euros par jour.
09:54Donc ça fait 500 000 euros à peu près par an.
09:56Et pour les rushs, c'est beaucoup plus important.
09:59Et donc ça sera 10 000 euros.
10:00Mais de toute façon, comme vous l'avez si bien rappelé,
10:03et ça, c'est une preuve, ce n'est pas une interprétation
10:07ou une surinterprétation de l'avocat que je suis,
10:11de Gérard Depardieu.
10:12Vous avez un monteur, celui qui a participé au montage
10:16du complément d'enquête, qui vous indique très clairement
10:19je ne peux pas avoir d'image de Gérard Depardieu
10:22au moment où il s'adresse à La Petite,
10:26puisqu'il n'y avait pas de caméra sur lui.
10:27Donc il n'y a pas d'image.
10:29– Vous aviez une dernière info à nous donner aussi
10:31sur le document de l'ARCOM.
10:32C'est quoi ce document de l'ARCOM ?
10:33– Alors ça, c'est très intéressant parce que,
10:36voyez-vous ce que je vous disais avant la coupure,
10:39avec le temps, certains changent un peu de bord
10:44ou sont un peu moins…
10:48on sent le vent tourner.
10:51Et donc quand nous avons eu la première décision de justice
10:54au mois de mai, alors que nous n'avions de cesse
10:58à écrire à l'ARCOM pour, à la sommet,
11:01de nous communiquer les éléments en sa possession
11:05et s'il n'était pas dans sa possession à la pouvoir
11:07en tant qu'autorité indépendante
11:09pour aller les saisir, donc pour demander des explications
11:12à France Télévisions et aux producteurs,
11:16ce qu'elle fait très régulièrement auprès de C8 tout de même,
11:19et bien, voyez-vous, on lui a écrit donc décembre, janvier, février,
11:24mars, avril, tous les mois, et comme par extraordinaire,
11:28après le mois de mai, elle a répondu le 31 juillet,
11:32donc en plein pendant la période estivale,
11:35pour indiquer deux choses très importantes.
11:39La première, c'est qu'elle a demandé des explications
11:45à deux reprises à France Télévisions,
11:48et la deuxième fois, elle lui a demandé des explications
11:51très détaillées, c'est un terme technique qu'emploie l'ARCOM,
11:54donc c'est le plus exhaustif possible.
11:56Et l'ARCOM conclut, en m'écrivant en tant qu'avocat de Gérard Depardieu,
12:01que malgré les explications détaillées de France Télévisions,
12:06elle n'est pas en capacité d'attester de la véracité
12:11de la séquence dite du Haras, c'est-à-dire que l'ARCOM écrit
12:17au mois de juillet que, elle-même en tant qu'autorité indépendante
12:22gendarme de l'audiovisuel, n'a absolument pas d'éléments
12:27qui permettraient d'attester de la véracité du Haras.
12:30Mais ce qui est également très important, et ça nous concerne tous,
12:35c'est que l'ARCOM écrit en plus, et c'est son dernier paragraphe
12:40que vous avez projeté, c'est que du fait qu'il y ait
12:43une procédure en cours, puisque nous avons, c'était public,
12:47que nous avions attaqué complément d'enquête et France Télévisions,
12:51l'ARCOM renvoie désormais à la compétence naturelle
12:55du juge judiciaire en la matière pour aller obtenir ces éléments
12:58et en tirer toutes les conséquences.
13:00Et là, voyez-vous, ce qui est extraordinaire,
13:02c'est que vous avez une autorité administrative indépendante
13:07qui se défausse sur les juges alors que c'est ses compétences,
13:13et c'est sa compétence quasi exclusive, justement, de vérifier.
13:16Et ne pas le faire, c'est une manifestation assumée.
13:21Je ne pensais pas que ça serait aussi public que ça l'est maintenant.
13:24Mais que plutôt que de tirer les conséquences vis-à-vis
13:27de France Télévisions, vis-à-vis de l'émission
13:29comme complément d'enquête, vis-à-vis des personnes publiques
13:32comme Delphine Ernotte ou Tristan Warlex,
13:35ils s'en remettent au juge judiciaire.
13:37Et là, voyez-vous, cette lettre est constitutive
13:40d'une infraction pénale.
13:42Une infraction qui est très simple, ça s'appelle la discrimination.
13:45Puisque moi, je comprends parfaitement
13:48qu'on puisse avoir cette position.
13:50C'est contraire à ses statuts, mais libre au président
13:53de diriger l'ARCOM comme il l'entend.
13:55Il en répondra devant les autorités compétentes.
13:57Mais vous ne pouvez pas, d'un côté,
14:00poursuivre, sanctionner un certain nombre
14:04de programmes audiovisuels comme le vôtre
14:06du fait qu'il y aurait certains manquements qui seraient constatés
14:10ou que vous n'arrivez pas à prouver qu'aucun manquement
14:12n'a été constaté.
14:14Et de l'autre, ne pas sanctionner sous prétexte
14:17qu'il y ait une procédure judiciaire en cours.
14:19Non, mais c'est très important parce que, de mémoire,
14:22vous avez subi une amende.
14:24On vous a infligé une amende de 3,5 millions d'euros
14:28du fait de votre différent avec un député de la République.
14:32Or, si je ne me trompe, mais vous pouvez me corriger,
14:36cette scène, cet incident fait l'objet de procédures en cours
14:39qui n'ont absolument pas abouti à la moindre décision de justice.
14:43Contrairement à nous.
14:44Donc, comment expliquer ce deux poids, deux mesures ?
14:47Pourquoi l'ARCOM, quand c'est C8, elle sanctionne
14:50et après, on arrive devant pour le renouvellement
14:54Vous avez été sanctionné, ce qui est logique.
14:56Vous êtes les plus sanctionnés, donc on vous retire votre fréquence.
15:00Et de l'autre, vous avez les bons élèves.
15:02Mais si les bons élèves ne sont jamais sanctionnés volontairement,
15:06il n'y a aucun mérite à avoir un si bon bilan.
15:10Et là, c'est la preuve que l'ARCOM est totalement partisane
15:15et ce qui est contraire à ses statuts.
15:19Et c'est grave.
15:20Merci.
15:21Jérémy Assous, franchement, je vais vous prendre.
15:28C'est vrai, c'est possible.
15:32Par contre, il faudrait me faire un petit prix.
15:33Merci, monsieur Assous.
15:37Merci d'être avec nous.
15:38Comment va Gérard Depardieu ?
15:39Vous l'avez annoncé.
15:40Alors, c'était extrêmement émouvant parce que c'est quelqu'un d'hypersensible,
15:46d'ailleurs, ce qui explique son génie.
15:49Et il est resté sans voix.
15:51C'est-à-dire qu'il a compris que la vérité éclatait.
15:59Je vous rappelle quand même que toutes les poursuites,
16:04puisque là, maintenant, les médias qui n'ont de cesse de tenter
16:07d'abîmer l'image de Gérard Depardieu,
16:09plutôt que de relayer cette information qui est quand même assez importante,
16:13relaient le fait qu'il y a une audience correctionnelle
16:16à laquelle il est convoqué le 28 octobre prochain.
16:20Mais je vous rappelle que ces audiences et ces affaires n'ont eu lieu
16:26que du fait de la diffusion de compléments d'enquête.
16:29C'est-à-dire que s'il n'y avait pas eu ce montage,
16:32s'il n'y avait pas eu cette manipulation,
16:35il n'y aurait jamais eu ces actions judiciaires.
16:40Pas Charlotte Arnoult.
16:42Non, non, je vous parle des agressions,
16:46prétendues agressions, qui vont faire l'objet d'une audience.
16:50En ce qui concerne Charlotte Arnoult, juste un mot,
16:52parce que ça suffit quand même pour Charlotte Arnoult.
16:55On dit qu'il est mis en examen dans une affaire de viol.
16:57Alors Charlotte Arnoult, pour que tout le monde sache
17:00quel est à peu près le profil de cette personne,
17:03elle a accusé son père de l'avoir agressée sexuellement.
17:05Elle a accusé son cousin de l'avoir agressée sexuellement.
17:07Elle a accusé trois de ses camarades collégiens de l'avoir agressée sexuellement.
17:10Et après l'affaire de Gerard Depardieu,
17:11elle a accusé une personne de l'avoir agressée sexuellement.
17:14Elle a continué de l'accuser publiquement de l'avoir agressée sexuellement,
17:17de l'avoir violée avec violence.
17:19Alors qu'elle lui a envoyé des SMS pour lui dire
17:21que ça s'était très bien passé, que leur rapport était très correct,
17:24dans le Uber qui la ramenait chez elle.
17:26Et une fois chez elle, elle appelle le 17.
17:27Mais on verra ce que la juge décidera.
17:29On n'est pas dans un tribunal.
17:31Il est très important, mais bien évidemment que la cour décidera.
17:33On n'est pas juge, monsieur le maître.
17:34Et ce n'est pas parce qu'il y a une femme qui dit qu'elle a été violée dix fois
17:37qu'elle n'a pas été violée dix fois.
17:38Mais la différence, madame, c'est qu'il faut, dans ces conditions,
17:42garder, et c'est ce que tout le monde avait fait,
17:45puisque la plainte d'Arnoul date de 2018.
17:48La mise en examen date de 2020.
17:50Entre 2018 et même 2020-2024,
17:54tout le monde a respecté la présomption d'innocence de Gerard Depardieu.
17:57Et tout le monde disait, attention, c'est une affaire en cours.
17:59Il faut respecter l'équilibre.
18:00Il y a une plaignante, il y a une défense.
18:02C'est exactement ce qu'on demandait.
18:04L'affaire est toujours en cours, rappelons-le.
18:07Et à partir du moment où il y a eu le complément d'enquête,
18:09la présomption d'innocence de Gérard Depardieu a été littéralement pulvérisée.
18:14Il a été considéré comme vraiment un espèce d'ogre,
18:18puisque c'est le titre qu'on donnait.
18:19Et c'est ça qui a tué l'image de Gérard Depardieu.
18:22Il y a deux documentaires, je crois, qui sont prévus.
18:24Ils peuvent en faire autant qu'ils veulent.
18:25Maintenant, à l'attention, qu'ils gardent bien à l'esprit
18:28que nous serons très vigilants et que toutes les accusations,
18:31tous les raccourcis et toutes les approximations seront sanctionnées.
18:35Puisque Gérard Depardieu, et c'est la raison pour laquelle autant de gens l'aiment,
18:40c'est quelqu'un qui est extrêmement généreux.
18:43Il n'a, alors qu'il a tourné 200 films, il a croisé combien de personnes ?
18:47Des milliers de personnes sur les tournages.
18:50Il y a une plainte, puis après deux plaintes à 75 ans.
18:55Respectons quand même les victimes.
18:57Mais les plaintes sont jugées recevables.
19:01La justice a entendu la plaignante.
19:03Il n'y a pas de difficultés.
19:04Mais vous pouvez porter plainte, tout comme moi,
19:07j'ai intenté une action judiciaire au nom de Gérard Depardieu.
19:09J'aurais pu être débouté.
19:10Pour l'instant, Gérard Depardieu n'a jamais été condamné.
19:13Non, il n'a pas non plus été totalement disculpé
19:16ou mis en cause pour cette affaire-là, puisqu'il n'avait pas jugé.
19:18Alors parlons de ça.
19:19Il y a 15 personnes, d'après Mediapart, qui accusent Gérard Depardieu.
19:23Il n'y a pas 15 poursuites.
19:25D'accord.
19:26Merci, je vous en prie.
19:27En tout cas, il a eu des bonnes nouvelles aujourd'hui, Gérard Depardieu.
19:29Oui, c'est vrai, c'est le début.
19:31Merci.
19:31Écoutez, vous revenez nous voir quand ce sera la fin.
19:35Venez nous voir quand vous voulez, vous le savez.
19:36Merci.

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