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00:00– On va parler de l'affaire Mazon,
00:01et c'est vrai qu'il y a une des avocates de la Défense qui fait le buzz, Gisèle.
00:05– Oui, alors ça fait partie de la polémique autour de ce procès.
00:09Il y a eu ces derniers jours, une sorte de retournement du procès,
00:13où la victime, Gisèle, a été entre guillemets en proie
00:17à des questionnements hyper agressifs des avocats de la Défense.
00:21Et il y a notamment une avocate qui s'est félicitée après
00:24d'avoir posé des questions dérangeantes.
00:26– Elle a été filmée sur les réseaux, regardez.
00:30– L'avocat général a été intervenu sur un problème qu'il y a eu.
00:34Il y a eu un problème, mon co-frère a dit une phrase qui a été décontextualisée,
00:38qui est passée dans la presse, on me l'a renvoyée plein de fois,
00:40et là l'avocat général pose une question en disant
00:43« qu'est-ce que vous pensez d'un avocat qui dit ça ? »
00:45Et ça met le buzz dans le buzz, et ça c'est pas normal.
00:48Effectivement, mon co-frère fait une réunion avec le Président
00:50pour dire « on ne peut pas continuer comme ça ». Donc j'attends que ça passe.
00:54– Ensuite, elle revient sur les photos intimes de Gisèle dévoilées lors du procès,
00:57et elle l'invective, regarde.
00:59– Alors je sors du procès Pélico, on a diffusé des photos de Madame
01:04qui sont effectivement dans des positions qui posaient problème
01:08puisque depuis quelques jours, elle nous expliquait que jamais, jamais, jamais,
01:11elle avait participé à quoi que ce soit.
01:13Quand elle voit les vidéos, je pense qu'elle ne s'y attendait pas.
01:15Et c'est ce qu'on a essayé de lui dire en disant
01:17« attention Madame, oui, oui, je suis prête, public, public ».
01:19Elle s'est mise en colère, moi j'ai pris le micro en disant
01:21que c'était elle qui avait souhaité que ce soit public,
01:23que maintenant il ne s'agissait pas de se plaindre,
01:25parce que nous, on est dans un procès qui est un procès court criminel,
01:29donc obligée de démontrer l'argumentation de notre client,
01:32et notamment par ces photos-là.
01:34– Jusqu'où on peut aller ? – La question c'est, ouais.
01:37– Jusqu'où on peut aller ? – C'est fou hein, Alexandre.
01:38– Et là, elle va trop loin. – Alexandre, c'est incroyable ce qu'on…
01:40– Ouais. – C'est fou.
01:41– Non, c'est scandaleux, ça n'a rien à faire dans un prêtoir.
01:46Quand on prend un avocat, on ne décide pas d'avoir ces images-là.
01:49Et le pire, c'est que là, on ne l'a pas, mais dans une de ses stories,
01:52elle a fait une story où il y a une musique derrière qui est
01:54« Réveille-moi avant de partir ».
01:55Et quand on sait les conditions dans lesquelles a été violée Gisèle Pellicot,
01:59c'est-à-dire quand elle dormait, elle était endormie par son mari,
02:02et ensuite il y a des hommes qui venaient pour la violer,
02:04et bien ça n'a rien à faire aujourd'hui dans un prêtoir.
02:07Je ne sais pas si cette dame pourra être portée devant la justice,
02:10mais en tout cas, une avocate n'a pas à faire ça.
02:13– Alors, elle a refait une série de stories dans sa voiture
02:16où elle répond aux critiques auxquelles elle fait face.
02:18– Ça ne se passe pas, je lis avec grand plaisir les avis, les insultes,
02:25tout ce dont je fais l'objet parce que je fais mon travail.
02:27Si j'avais été dans un pays où je défendais des femmes
02:30et dont on considérait dans ce pays qu'elles sont des mauvaises filles,
02:34je serais traitée de la même manière qu'aujourd'hui en fait.
02:37Parce que je suis avocate, que je pose des questions,
02:39que j'essaie de comprendre ce qui se passe dans un dossier
02:42qui est loin d'être très simple, et bien je me fais harceler.
02:47– Jules, ce n'est pas son travail.
02:48Elle dit, je fais mon travail, je me fais insulter pour ça.
02:50Ce n'est pas son travail de faire la maligne,
02:52de faire l'influenceuse sur les réseaux sociaux.
02:54Elle, son travail, c'est de défendre, en effet, des accusés
02:57et d'obtenir la peine la moins grave pour les accusés
03:01et ceux qui ont violé Gisèle Pellicot.
03:03Ce n'est pas de faire la maligne sur les réseaux sociaux.
03:04– Absolument.
03:05– C'est presque du jamais vu, cette agressivité envers une victime.
03:09C'est incroyable.
03:10Et en fait, le but, c'est de décrédibiliser tout le témoignage.
03:13Mais jusqu'où on peut aller, quoi ?
03:15C'est-à-dire que là, on a l'impression que c'est Gisèle qui, d'ailleurs,
03:19s'est insurgée contre ça, que c'est elle qui aurait pu être consentante,
03:24ce qui est de la folie pure, quand on voit le dossier.
03:26– Non mais Jules, il y a deux sujets, pardon, en fait.
03:27Qu'elle défende, effectivement, ses clients avec des arguments,
03:30même immondes, et qu'on trouve, nous, indignes.
03:32Ça, c'est son problème.
03:33Mais qu'elle se mette en scène, comme ça, de manière totalement indigne,
03:35comme une influenceuse à Dubaï, mais au secours, quoi.
03:38C'est-à-dire que c'est une affaire qui est retentissante.
03:40Tout le monde en parle, tout le monde est choqué.
03:41On en parle ici, on en parle partout, on est juste tous estomaqués
03:44par cette histoire.
03:45Et elle, elle s'amuse avec des musiques complètement dérangeantes.
03:48Ça n'a aucun sens et je pense qu'elle sera avertie.