Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent sur la salle de shoot dans Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille.
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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:04Il est 16h12 sur Europe 1 et j'aimerais vraiment qu'il y ait des auditeurs qui réagissent à cette info qui vient de tomber.
00:11Rappelez-nous au 0180 20 39 21, 0180 20, 0180 20 39 21,
00:18une salle de shoot à Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille.
00:20Alors, une pétition a été mise en ligne pour l'ouverture d'une salle de shoot dans la célèbre basilique Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille.
00:26Nicolas Thomaset, c'est un habitué de la basilique, qui est à l'origine de la pétition « Transformons la bonne mer en HSA ».
00:33Salle de shoot.
00:34Exactement, salle de shoot.
00:35Et il explique qu'il s'agit d'une question de santé publique, de tranquillité des riverains et de sécurité.
00:40Alors, il y a Hassen Hamou, porte-parole Europe Ecologie-Les Verts, Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui a apporté son soutien à l'initiative.
00:47« Oui, on est pour toutes les alternatives qui permettront de prendre au charge les personnes toxicomanes dans la ville.
00:52C'est un sujet, c'est une nécessité. Je pense qu'une grande majorité des Marseillais et des Marseillaises convient qu'il faute un espace pour que ces personnes soient prises en charge. »
00:59Mais c'est pas une basilique !
01:00« J'aimerais bien avoir des Marseillais en ligne. J'aimerais bien qu'il y ait des Marseillais qui nous appellent au 01-80-20-39-21 pour nous donner leur avis sur cette affaire.
01:07Encore, c'est vraiment... Mais je vous dis, on marche sur la tête ! »
01:10C'est une folie ! Dans quel cerveau peut émerger une idée pareille ?
01:15Déjà, la salle de shoot, en soi, ça peut poser question, parce qu'on encadre quand même des gens qui sont là pour shooter.
01:21Et c'est pris en charge par les autorités. Donc déjà, moi, ça me pose un problème.
01:26Alors ensuite, on va aller mettre une salle de shoot dans un lieu de culte.
01:30Alors déjà, je trouve que pour les croyants, c'est un bras d'honneur qu'il aurait fait.
01:33Comment, dans une église, on peut installer une salle de shoot ?
01:36En plus, ce symbole, parce que Notre-Dame-de-la-Garde, c'est le symbole de Marseille par excellence,
01:40c'est à la fois un symbole religieux, mais aussi un symbole même plus culturel de la ville, un symbole touristique.
01:46Et on va aller installer... Mais je ne comprends même pas dans quel cerveau peut émerger une idée aussi débile.
01:52Excusez-moi, mais c'est...
01:53Ah bah moi, je suis complètement d'accord avec vous. Excusez-moi, c'est fou. C'est fou d'entendre ça.
01:57Mais pour les croyants, dire ça... Et puis demain, Notre-Dame-de-Paris va rouvrir, et on va mettre une salle de shoot aussi dedans.
02:02C'est lunaire !
02:04Non mais c'est fou, non mais oui...
02:06Enfin, il n'y a pas de projet de salle de shoot dans Notre-Dame-de-Paris.
02:08Il faut quand même noter aussi que ça fait pchit, parce que cette pétition, elle a recueilli...
02:13Elle a recueilli très peu de signatures.
02:16C'est pas ça qu'on dit.
02:18Le retour au réel, c'est se dire que cette idée farfelue, soutenue par ce porte-parole d'Europe Écologie Les Verts au niveau régional,
02:25elle ne reçoit aucun soutien populaire. Sur un sujet en plus qui est un sujet très sérieux.
02:31C'est-à-dire que c'est la prise en charge des toxicomanes qui...
02:34Mais c'est révélateur.
02:35Oui, c'est révélateur. Merci, on va voir Sabine en ligne, s'il vous plaît. Sabine de Marseille, justement.
02:40Bonjour Sabine !
02:41Oui, bonjour Cyril.
02:43Merci d'être avec nous Sabine, vous faites quoi dans la vie ?
02:45Avec plaisir, je suis chef d'entreprise dans le matériel médical.
02:49Ah, ça se passe bien ?
02:51Oui, ça se passe bien, ça va.
02:53Très bien, je suis content pour vous Sabine, je suis content pour vous.
02:55Ça a été ce week-end, vous avez fait quoi ce week-end ?
02:57On a été invité chez des amis, il y a un peu de sport.
03:01Sympatoche là, des amis. Quoi comme sport Sabine ?
03:04Du fitness et de la marche.
03:06Ah ouais, d'accord. C'est Vania Hime aussi qui marche beaucoup.
03:09Super.
03:10Elle marche seule comme Georgia Goldman.
03:12Sans témoin, sans personne.
03:14Que c'est pas Cyril qui est, que c'est pas qui raisonne.
03:16Sabine, merci d'être avec nous en tout cas.
03:19Alors, vous avez entendu, non mais nous ce qu'on dit, c'est qu'il y a toujours des idées farfelues
03:24qui germent dans la tête de personnes farfelues.
03:26Excusez-moi, c'est fou.
03:28On paye des gens pour en fait nous sortir des lubies pareilles.
03:30C'est ça en fait qui me choque en fait.
03:32Je vous jure que c'est fou.
03:33On paye des impôts et après, pour nous pondre des idées comme ça.
03:37Non mais franchement, il n'y a pas d'autre chose à sortir.
03:40Non mais c'est incroyable.
03:42Il n'y a pas d'autre sujet sur quoi travailler.
03:44Non mais déjà moi, entre nous, les salles de shoot, ça me pose un problème pour les riverains.
03:48En fait, c'est parce qu'il y a eu l'annulation d'un projet de salle de shoot
03:51dans le quatrième arrondissement de Marseille
03:53qu'ils ont eu cette proposition en disant de toute façon
03:56il y a un besoin de prise en charge des personnes dépendantes à Marseille
03:59donc il faut trouver un lieu.
04:00Mais c'est incroyable.
04:01Salle de shoot rime avec insécurité tout le temps.
04:03Mais je vais vous dire, moi ce que je dis à chaque fois
04:06on a l'impression qu'on fait tout pour aider
04:11tous ceux qui font tout bien, on ne les aide pas.
04:15Non mais c'est vrai.
04:16C'est bien ce qu'on ressent aujourd'hui.
04:18C'est bien le problème, pourquoi on est dégoûtés dans ce pays.
04:21C'est ça.
04:22Parce que nous, en tant que chefs d'entreprise, on se dit quoi ?
04:24Entendre des choses comme ça, en fait une connerie de plus.
04:26On se dit, on va piller bas le gaz et puis on va aller s'installer ailleurs.
04:29Mais en fait, la mentalité n'est pas bonne.
04:31Excusez-moi.
04:32Après, le lieu, évidemment, la proportion de lieux est absolument ubuesque
04:36et totalement débile, enfin pardon pour le terme un peu violent.
04:39Mais en revanche, on peut s'interroger sur la salle de shoot.
04:42Moi je pense qu'il y a un vrai problème de santé publique.
04:45Il y a des solutions à trouver.
04:47Je ne sais pas si c'est celle-là la bonne.
04:48Je ne pense pas que ce soit celle-là la bonne.
04:50Dans une église, sincèrement ?
04:52Non, je parle de la salle de shoot.
04:54Est-ce qu'on demande au Marseillais leur avis aussi ?
04:56Je pense que les Marseillais ont peut-être leur voix à faire entendre.
05:00C'est vrai qu'aucun riverain ne veut une salle de shoot à côté de son lieu d'habitation et de résidence.
05:04C'est sûr.
05:05Après, cela ne nous exonère pas de réfléchir à des politiques publiques qui viennent en aide.
05:10On n'arrête pas de réfléchir à des politiques publiques.
05:12Un moment, Sébastien, monsieur d'Artigolle, Olivier d'Artigolle.
05:15Attention à Sébastien, Cyril, ça fait deux fois.
05:18Je sais.
05:19Non mais Sabine, je pense qu'elle est vraiment d'accord avec moi.
05:22Je vais vous dire, arrêtons de réfléchir.
05:24Je suis d'accord avec tout avec vous, Cyril.
05:26Allez jusqu'au bout.
05:27Merci Sabine.
05:29Je suis pas d'accord.
05:31C'est exactement ce qu'il va dire.
05:33On va continuer à réfléchir.
05:34Moi, la première chose à faire, il faut réfléchir déjà à aider les chefs d'entreprise.
05:37Les chefs de piste d'entreprise.
05:38Mais ça ne s'oppose pas.
05:39Arrêtez, arrêtez, tout s'oppose.
05:41Sébastien d'Artigolle, arrêtez.
05:44Mais bien sûr, ça s'oppose.
05:47Bien sûr, ça s'oppose.
05:49Vous voyez bien qu'aujourd'hui, il y a d'autres priorités.
05:51Excusez-moi.
05:52Il y a d'autres priorités aujourd'hui pour les Français.
05:54Moi, là aujourd'hui, comme j'ai dit, il faut s'occuper de la sécurité, du pouvoir d'achat, des agriculteurs, de l'école, de la police.
06:01De la santé.
06:02De l'hôpital.
06:03C'est important.
06:04De l'hôpital, exactement, Olivier d'Artigolle.
06:06Mais aujourd'hui, les salles de shoot, est-ce que c'est une urgence ?
06:10Je n'ai pas parlé de salles de shoot.
06:12Non, pas vraiment.
06:14Effectivement, Cyril, il y a d'autres urgences dans notre vie actuellement.
06:18Surtout depuis une année, à traiter que ce genre de...
06:22Bon, certainement, il faut en prendre en charge, je n'en doute pas.
06:25Mais bon, je pense qu'il y a des urgences.
06:28Sabine, on a l'impression, dans ce pays, je vous jure, que les Français qui font tout bien, qui travaillent, qui essaient de faire leur vie, qui essaient d'aider la France, c'est ceux qu'on aide le moins.
06:40Eux, on les oublie.
06:42En fait, les Français qui posent le moins de problèmes, c'est ceux qu'on aide le moins.
06:45On était prêts à prendre, aux Marseillais, un symbole de leur patrimoine pour mettre dix drogués à l'intérieur.
06:50C'est fou. Quand je vous dis qu'on marche sur la tête, l'émission n'aurait pas pu s'appeler autrement.
06:56Merci Sabine d'avoir été avec nous sur Europe 1.
06:58Avec plaisir, merci à vous.
07:00Merci Sabine.
07:01Merci pour votre émission.
07:03J'irai chez d'autres amis, j'espère que je serai un peu invité un jour.
07:06Merci Sabine.
07:08Moi aussi, j'étais chez des james, ce week-end.
07:10Ah oui ?
07:11Les Benahim.
07:13Merci Sabine d'avoir été avec nous sur Europe 1.
07:16Je vous fais de gros bisous Sabine, merci beaucoup.
07:18On est avec Antoine en ligne, qui voulait également réagir.
07:22Antoine, qui n'est pas de Marseille, il est d'Ajaccio.
07:24Bonjour.
07:25Oui, bonjour.
07:26Bonjour.
07:27Bonjour Antoine.
07:28Merci d'être avec nous.
07:29Merci à vous.
07:31Antoine, vous faites quoi dans la vie ? Vous avez 36 ans, c'est ça ?
07:34Ouais, pizzaïole.
07:36J'adore. Vous savez que je suis le roi de la calzone, on m'appelle le roi de la calzone dans le milieu.
07:40On se croise de temps en temps, monsieur Dartigol, sur Ajaccio.
07:43Vous êtes où ?
07:45Ajaccio.
07:46D'accord.
07:47Moi, je trouve que cette histoire, et il y a plein de gens qui sont d'accord avec moi, qui m'écrivent,
07:53c'est une nouvelle provocation contre les catholiques.
07:55Bien sûr.
07:56Après la caricature de la scène lors de la cérémonie d'ouverture des JO, ça continue.
08:00C'est vrai que c'est incroyable, c'est fou.
08:02On a l'impression, je vous dis, qu'on peut tout se permettre avec les catholiques.
08:06Non mais je vous lis, je le sens comme ça.
08:08Ben oui, c'est Gauthier Lebray.
08:10Vous pouvez caricaturer la religion catholique, il ne vous arrivera rien.
08:14Ce n'est pas vrai pour tous les cultes.
08:16Évidemment que, c'est la première chose à laquelle j'ai pensé,
08:20imaginer installer des toxicomanes dans une église, c'est un bras d'honneur, encore une fois, aux croyants.
08:25Exactement.
08:26L'imaginer, je trouve que l'imaginer, c'est encore...
08:30Vous ne prenez aucun risque en vous en prenant à la religion catholique.
08:33C'est insupportable.
08:35Antoine, vous voulez dire quelque chose ?
08:37Le sujet, au-delà de ça, il y a d'autres pétitions à faire.
08:42Je veux dire, vous avez le maire de Marseille,
08:45qui est là en train de donner son avis pour un joueur de foot, s'il peut venir à Marseille ou pas.
08:49Au lieu de faire des pétitions contre ce fléau, la drogue,
08:53ça gangrène cette ville et toutes les villes de France.
08:56Je veux dire, il n'y a pas d'autres pétitions à faire,
08:58aller se battre contre la drogue, contre ce fléau, tout ce qui se passe.
09:03Mais vous ne voyez pas tout ce qui se passe dû à la drogue ?
09:05C'est incroyable.
09:06Et on est là à se dire, finalement, on va ouvrir un culte pour pouvoir...
09:11C'est fou, mais c'est complètement fou.
09:14Mais je suis complètement d'accord avec vous, Antoine.
09:17Ça nous rend fous ici dans le studio, pour la plupart.
09:20Au lieu de se battre, se lever tous les matins,
09:22dire qu'on va se battre contre ce fléau, la drogue, la drogue, la drogue.
09:25Non, on n'est pas là à le promouvoir, c'est pas ça que je veux dire.
09:28Mais dans le sens, il y a vraiment des combats contre la drogue.
09:32C'est un fléau.
09:34C'est impressionnant la drogue qu'il y a.
09:36Mais toutes les villes...
09:38Moi, ça me dégoûte d'entendre...
09:41C'est incroyable. Vraiment, incroyable.
09:43Mais la drogue est un fléau.
09:45Je veux dire, mais même les politiques...
09:49Ne pas prendre ce sujet à bras-le-corps.
09:52Il y a beaucoup de sujets à prendre à bras-le-corps.
09:55Oui, je le doute.
09:56Je sais Antoine, c'est vrai que c'est...
09:58Mais la drogue, c'est quand même incroyable.
10:01C'est un fléau.
10:03Quand vous voyez quelqu'un...
10:05Deux petites minutes Antoine, je vais prendre juste Mireille en même temps.
10:07Parce que Mireille, elle a entendu ça, elle a fait un courrier
10:11et contacté La Basilique.
10:13Mireille qui est avec nous, qui est dans le Var.
10:15Merci Mireille d'être avec nous sur Europe 1.
10:17Bonjour Cyril, merci.
10:19C'est moi qui vous remercie Mireille.
10:20Merci d'être là.
10:21On marche sur la tête sur Europe 1 entre 16h et 18h.
10:24Vous vouliez réagir vous, parce que vous avez fait un courrier, justement.
10:26Oui, j'ai fait un courrier parce que c'était sur CNews samedi matin.
10:30D'accord.
10:31J'ai entendu cette information.
10:33J'ai essayé de joindre La Basilique, je n'ai pas pu.
10:35J'ai déjà envoyé un premier mail.
10:37Et ce matin, je me suis décidée à faire un...
10:40Voilà, rappeler, on m'a dit de m'adresser au recteur Spinoza, au père Spinoza.
10:46Et donc j'ai fait un courrier, voilà.
10:48Un courrier qui dit quoi ?
10:50Un courrier qui dit que je suis profondément choquée.
10:53Ah oui ?
10:54Il y a certainement un problème.
10:58Mais je pense que Marseille, c'est une ville quand même assez grande.
11:01Et on peut trouver d'autres endroits.
11:03Moi, j'y vais régulièrement.
11:04Je peux vous assurer que c'est un lieu de sérénité.
11:07C'est un lieu sacré, déjà.
11:09C'est ce qu'on disait il y a un instant.
11:11On demande aux gens de se comporter bien, d'être dans des tenues correctes.
11:18Et là, on va mettre des...
11:20Je conçois qu'il y a un problème.
11:23Mais on peut très bien les mettre ailleurs.
11:25Oui, alors les religieux de la basilique, ils n'ont absolument pas dit qu'ils étaient pauvres.
11:28Ils n'ont pas réagi.
11:30Oui, mais c'est le symbole.
11:31Le symbole, il est catastrophique une fois de plus.
11:33C'est le symbole.
11:34Catastrophique.
11:36Oui, lorsque vous allez, je ne sais pas si vous connaissez, mais c'est magnifique.
11:41On est bien lorsqu'on va là-bas.
11:44Il n'y aura pas de question de se retrouver à côté de...
11:48Je peux comprendre qu'il y a des gens qui ont des problèmes.
11:52Et moi, je m'interroge sur la motivation de ces gens-là.
11:55De ces gens qui ont...
11:57Je ne sais pas.
11:59Je ne comprends pas.
12:00Merci Mireille d'avoir été avec nous.
12:02Je vous en prie.
12:03Et bravo pour votre courrier.
12:04On a juste Antoine.
12:05On va finir avec Antoine très vite.
12:06Antoine, vous vouliez rajouter quelque chose ?
12:08Non, elle a tout dit Madame.
12:10Voilà, merci Antoine.