Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du voyage au Maroc du président Emmanuel Maroc avec l'humoriste controversé Yassine Belattar.
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00:00:000-1-80-20-39-21, 0-1-80-20-39-21, vous réagissez à ce voyage au Maroc d'Emmanuel Macron qui fait énormément parler.
00:00:08Alors, tout à l'heure, il y a eu une info, il paraît donc que juste M6, Mohamed 6, non pas la chaîne...
00:00:13Oui, j'ai eu peur de dire M6 !
00:00:15Mais non, Mohamed 6, c'est qu'on l'appelle M6, dans les yeux, tu le vois, c'est bonjour M6 !
00:00:19Non, pas vraiment.
00:00:20Enfin, on ne dit pas bonjour M6, non.
00:00:22On avait le même barbier, je l'appelais...
00:00:24Comme on ne vient pas en jogging devant Mohamed 6.
00:00:26Non, non, attendez, alors ça...
00:00:27Ah, il a raison !
00:00:28On avait dit qu'on faisait très factuel.
00:00:30Ben factuellement, il était en jogging.
00:00:32Je vous le dis, vous allez m'énerver, mais ce n'est pas grave.
00:00:35J'adore, même les auditeurs, appelez-moi, mais les auditeurs pour réagir.
00:00:40J'adore, au contraire, ça me fait plaisir.
00:00:420-1-80-20-39-21, je peux dire quelque chose ?
00:00:44Allez-y.
00:00:45Si ça n'avait pas été quelqu'un que je connaissais bien, j'aurais peut-être été d'accord avec vous.
00:00:50C'est pour ça que j'adore !
00:00:52Malheureusement, je défends toujours mes amis, vous le savez, vraiment.
00:00:56Vraiment, j'ai cette règle d'or.
00:00:58Le portrait très factuel pour les auditeurs qui nous rejoignent et qui ne sont pas au courant de cette affaire.
00:01:02Une première liste en fin de semaine dernière, des 122 invités dans la délégation officielle du Président de la République
00:01:09tombent et sont envoyés à la presse.
00:01:11Et on regarde déjà cette liste en disant que c'est une liste pléthorique.
00:01:14122 invitations pour un voyage officiel, c'est énorme.
00:01:17Et donc, il y a des ministres, évidemment, des anciens ministres, des industriels, des artistes,
00:01:23et aucune trace de Yacine Belattar.
00:01:25Donc, le voyage commence hier à Rabat.
00:01:27Et là, notre journaliste politique CNews, Thomas Bonnet, voit Yacine Belattar.
00:01:32Et donc, il le révèle, il le tweet, il dit, alors qu'il n'était pas dans la liste des 122 invités,
00:01:36Yacine Belattar, connu pour être proche d'Emmanuel Macron, il lui avait confié une mission officielle en 2018.
00:01:42On sait qu'il a été reçu à l'Elysée il y a quelques mois et qu'il avait conseillé au Président de la République,
00:01:47plutôt à deux conseillers qui ont ensuite relayé ça au Président de la République,
00:01:50de ne pas aller à la marche contre l'antisémitisme.
00:01:52Donc, on connaissait les liens entre Yacine Belattar et Emmanuel Macron.
00:01:55Et donc là, on le voit sur place à Rabat.
00:01:58Et on ne comprend pas, puisque l'Elysée ne l'a pas mis dans la liste officielle des invités.
00:02:02Alors, l'Elysée aurait-il cherché à dissimuler la présence de Yacine Belattar ?
00:02:06Et là, comme par magie, hier soir, une nouvelle liste tombe avec le nom de Yacine Belattar,
00:02:11alors que la visite a commencé déjà depuis plusieurs heures et la polémique a commencé à enfler,
00:02:16puisque la présence de Yacine Belattar n'a pas été révélée par l'Elysée,
00:02:19mais par notre journaliste politique CNews, qui est sur place.
00:02:22De là, on voit des images qui sont tournées par les équipes de CNews,
00:02:26de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Yacine Belattar.
00:02:29Et on voit une relative proximité entre les deux.
00:02:33Ils se font une étape amicale.
00:02:35Donc, ce matin, on en parle à nouveau sur CNews.
00:02:37Et là, j'ai l'entourage de Sébastien Lecornu qui me contacte,
00:02:39et qui me dit que le ministre des Armées ne connaissait pas Yacine Belattar.
00:02:43Et en raison de sa tenue, je cite, puisqu'il était en basket-jogging,
00:02:46il l'a pris pour un technicien. Fin de citation.
00:02:49C'est ce que m'a dit l'entourage du ministre des Armées.
00:02:53Ça, c'est marrant. C'est pas méchant, c'est marrant.
00:02:55Non mais attendez, c'est incroyable, arrêtez, je peux pas vous croire.
00:02:57C'est marrant, mais c'est un mensonge, parce qu'il n'y a pas plus politique que Sébastien Lecornu.
00:03:04S'il est dans le cœur nucléaire, il est sympa.
00:03:07Mais il n'y a pas plus politique.
00:03:09C'est lui, par exemple, qui avait organisé le début du grand débat
00:03:12après la séquence des Gilets jaunes.
00:03:14C'est vraiment très proche de Normandie, d'Emmanuel Macron.
00:03:19Il connaît la vie politique sur les doigts.
00:03:22Non mais alors, c'est pas pour ça qu'il connaît pas la vie des humoristes.
00:03:25Il sait très bien qu'il y a Yacine Belattar.
00:03:27Non, non, c'est pas sûr.
00:03:29C'est vrai qu'il pense qu'il ne savait pas.
00:03:33Vous qui n'êtes jamais naïfs, pourquoi tout à coup vous êtes naïfs ?
00:03:37Moi je pense qu'il ne le connaissait pas. J'ai vu l'échange, il ne le connaissait pas.
00:03:41J'ai ajouté un off d'un entourage d'un autre ministre qui me dit
00:03:45le pire c'est que je crois que c'est vrai la version de Lecornu.
00:03:48Quand je l'ai prévenu hier, il ne voyait pas de qui je voulais parler.
00:03:51Et on me dit qu'il essaye d'approcher tous les ministres, Yacine Belattar.
00:03:54Ça c'est très proche d'un ministre très influent au gouvernement.
00:03:57Et tu penses, Gauthier, que Lecornu peut ne pas connaître Yacine Belattar ?
00:04:00Je connais pas Sébastien Lecornu.
00:04:02Est-ce qu'il est passionné de politique ?
00:04:04Je ne sais pas si Sébastien Lecornu dit la vérité ou non.
00:04:06Je vous dis qu'une autre source, qui n'a pas du tout intérêt à me mentir,
00:04:09croit à la version de Sébastien Lecornu.
00:04:12Moi je crois à la version de Sébastien Lecornu.
00:04:14En tout cas, sur place, l'entourage du président voit qu'il y a une polémique
00:04:18donc il tente de calmer la polémique.
00:04:20Et il justifie la présence de Yacine Belattar.
00:04:22Il déclare que c'était une personnalité franco-marocaine
00:04:25et que sa présence dans la délégation ne vaut en aucun cas adhésion à ses idées.
00:04:29Donc voilà, il commence à rétro-pédaler.
00:04:31J'ai eu plusieurs députés...
00:04:33Moi c'est ça qui me rend fou.
00:04:35Moi c'est pas Yacine Belattar.
00:04:37Moi je le dis aux auditeurs.
00:04:390-1-80-20-39-21, c'est l'hypocrisie.
00:04:41Moi ce que je déteste c'est l'hypocrisie.
00:04:43Moi l'hypocrisie, je déteste ça.
00:04:45On essaie d'abord de le cacher.
00:04:47Ensuite on dit qu'on n'adhère pas à ses idées.
00:04:49Il m'a arrêté de dire des bêtises.
00:04:51Il est reçu à l'Élysée.
00:04:53Il a eu une fonction officielle en 2018
00:04:55et il était reçu à l'Élysée.
00:04:57Moi j'aurais préféré que l'Élysée dise
00:04:59qu'on aime beaucoup Yacine Belattar.
00:05:02Et le président de la République apprécie Yacine Belattar.
00:05:06Il est d'origine franco-marocaine.
00:05:08Donc on avait envie qu'il vienne avec nous.
00:05:10J'aurais préféré ça plutôt que de dire
00:05:12oui mais non parce qu'en fait il est là.
00:05:14Mais arrêtez les mecs, arrêtez.
00:05:16Ça c'est le pire pour moi.
00:05:18Je déteste l'hypocrisie et je déteste les gens
00:05:20qui crachent dans la soupe
00:05:22et qui ne défendent pas leurs amis.
00:05:24Parce que là pour moi, je vais vous dire la vérité.
00:05:26Je vais vous donner mon analyse.
00:05:28C'est vrai que je vois comment ils l'ont lâché Yacine Belattar.
00:05:30C'est quand même énorme.
00:05:32Ils l'amènent avec eux et là ils le lâchent tous.
00:05:34C'est ce qui me rend fou moi.
00:05:36Cette mentalité là, je déteste ça.
00:05:38Je le dis aux auditeurs d'Europe 1.
00:05:40Vous le savez,
00:05:42Yacine était chroniqueur chez moi.
00:05:44Yacine Belattar, on ne va pas se mentir.
00:05:46C'est un garçon que j'aime beaucoup dans la vie.
00:05:48Qui est extrêmement gentil.
00:05:50Qui connait ma famille.
00:05:52Ses parents aussi sont très gentils.
00:05:54Donc j'ai une tendresse particulière pour lui.
00:05:56Maintenant c'est vrai que je suis d'accord avec lui
00:05:58sur très peu de choses.
00:06:00Même pratiquement sur rien.
00:06:02J'aime beaucoup Yacine.
00:06:04C'est un garçon qui est très gentil.
00:06:06On va rappeler ce qui s'est passé pour Yacine Belattar.
00:06:08Il a été condamné à quoi d'ailleurs ?
00:06:10Pour menace de mort.
00:06:12Je vais vous expliquer ce qui s'est passé.
00:06:14Parce que c'est bien d'expliquer aussi
00:06:16aux auditeurs ce qui s'est passé.
00:06:18Il a eu au téléphone un jeune homme
00:06:20avec qui il s'était un petit peu embrouillé.
00:06:22Un mec que je connais bien aussi en plus.
00:06:24Je crois que c'est Kader Aoun.
00:06:26Un garçon que j'aime beaucoup aussi.
00:06:28Il a beaucoup de talent.
00:06:30Il l'a insulté. Il l'a menacé.
00:06:32C'est une menace de téléphone.
00:06:34Il a pris 4 ans de prison.
00:06:364 mois avec sursis pour ça.
00:06:38Si je peux me permettre.
00:06:40Ce n'est pas la seule affaire.
00:06:42Ce n'est pas une affaire.
00:06:44Franchement,
00:06:46l'affaire est assez.
00:06:48Mais le fait que tout le monde le lâche
00:06:50et que l'Elysée dise
00:06:52qu'on l'a amené parce qu'il est franco-marocain.
00:06:54Je trouve que le président ne le lâche pas.
00:06:56Le président l'a nommé en 2018.
00:06:58Il l'a fait venir à l'Elysée il y a quelques mois.
00:07:00Il l'emmène au Maroc au contraire.
00:07:02La communication de ce que vous venez de dire.
00:07:04Ils ne sont pas obligés.
00:07:06Ils peuvent dire oui.
00:07:08Le président peut l'assumer.
00:07:10Le président l'emmène en délégation officielle au Maroc.
00:07:12Il le fait venir à l'Elysée.
00:07:14Il le nomme en 2018.
00:07:16Certes, il y a la condamnation.
00:07:18On lui reproche une proximité avec les frères musulmans.
00:07:20Avec le CCIF qui était le collectif
00:07:22contre l'islamophobie
00:07:24qui a été dissous par Gérald Darmanin.
00:07:26Comment peuvent-ils s'imaginer qu'on ne va pas remarquer
00:07:28la présence de Yacine Bellatar ?
00:07:30Alors qu'il est sur le tarmac.
00:07:32Après, il est dans la rangée que le roi va saluer.
00:07:34Comment peuvent-ils s'imaginer
00:07:36qu'il faut l'assumer dès le départ ?
00:07:38En disant qu'il est présent en délégation.
00:07:40C'est ça.
00:07:42Je préfère les gens qui assument.
00:07:44Je suis désolé. Ils auraient dû dire
00:07:46oui, on met Yacine Bellatar dans la liste.
00:07:48Et ça n'aurait pas fait de polémique.
00:07:50En fait, ça serait passé plus.
00:07:52Ça serait passé plus.
00:07:54Non.
00:07:56Dans ces cas-là,
00:07:58vous voulez que je vous dise ?
00:08:00Si vous êtes comme ça,
00:08:02et si vous commencez à parler comme ça,
00:08:04dans ces cas-là, si demain...
00:08:06De toute façon, je n'irai pas.
00:08:08Imaginez, demain, il y a un voyage en Tunisie.
00:08:10Vous n'avez jamais été condamné par la justice.
00:08:12Vous allez voir qu'il y a des gens comme vous.
00:08:14Je n'irai pas.
00:08:16On parle de liens avec des potos.
00:08:18Vous allez voir qu'il va y avoir des journalistes
00:08:20qui vont dire comment se fait-il qu'il y a Cyril Honnard.
00:08:22La polémique ne va pas entrer de la même façon, Cyril.
00:08:24Les attaques ne seront pas
00:08:26de la même nature.
00:08:28Ce ne sont pas les mêmes sujets.
00:08:30Je ne suis pas sûr.
00:08:32Fabien, tu es d'accord avec moi.
00:08:34Quand tu es dans une cible,
00:08:36sur tous les terrains, d'une manière différente
00:08:38à chaque fois, mais tu restes une cible.
00:08:40Fabien, tu ne vas pas mettre sur le même plan
00:08:42les polémiques qui entourent Cyril et Yacine Bellatar.
00:08:44Vu d'avion, c'est la même chose.
00:08:46Mais pas du tout.
00:08:48Yacine Bellatar, il y a un lien.
00:08:50On lui reproche ses amitiés avec le CCIF.
00:08:52On lui reproche d'être avec des fréristes,
00:08:54des islamistes, etc.
00:08:56On lui reproche
00:08:58cette proximité.
00:09:00On lui reproche des menaces de mort.
00:09:02Je ne suis pas Charlie.
00:09:04Après les attentats
00:09:06contre Charlie Hebdo et contre Nice,
00:09:08il n'y a pas de mémoire collective.
00:09:10Le fond, on s'en moque.
00:09:12Ce n'est pas de la même nature avec Cyril.
00:09:14Ça n'a rien à voir.
00:09:16Je vous dis comment c'est perçu.
00:09:18Arrêtez de dire des bêtises.
00:09:20Il y a énormément de gens
00:09:22pour le grand public.
00:09:24Yacine Bellatar, je le connais bien,
00:09:26j'avais oublié ce qu'il avait fait.
00:09:28Je ne savais même pas
00:09:30qu'il était soupçonné
00:09:32d'avoir des incohérences avec les frères musulmans
00:09:34ou avec le CCIF.
00:09:36Ne croyez pas.
00:09:38Ne croyez pas à moi
00:09:40qui suis un téléspectateur et un auditeur lambda.
00:09:42Sachez-le, je ne le savais pas.
00:09:44Arrêtez de dire des bêtises.
00:09:46C'est juste les journalistes entre eux
00:09:48qui pensent que tout le monde est au courant.
00:09:50Un peu plus large, Cyril.
00:09:52Arrêtez.
00:09:54Je vais vous expliquer.
00:09:56Olivier Dardigolle, voilà ce que vous venez de dire.
00:09:58C'est exactement ce que je...
00:10:02Ce n'est pas grave.
00:10:04Voilà pourquoi, je le dis,
00:10:06TPMP est le premier talk show de France.
00:10:08Vous venez de le dire.
00:10:10Parce qu'on n'est pas entre nous.
00:10:12Parce qu'on est comme les téléspectateurs lambda.
00:10:14Pour moi,
00:10:16on est comme eux.
00:10:18On n'est pas dans notre monde
00:10:20à se dire que tout le monde sait tout.
00:10:22On n'est pas comme ça.
00:10:24Pourquoi, quand il y a les mêmes sujets sur les autres chaînes,
00:10:26ça fait 300 000 et nous on fait plus de 2 millions. Pourquoi ?
00:10:28Je crois simplement que les paroles publiques
00:10:30de Yassine Benatar
00:10:32vont plus largement
00:10:34que les seules journalistes.
00:10:36Olivier Dardigolle, vous êtes dans votre monde.
00:10:38Vous rêvez.
00:10:40On va avoir 30% de notoriété.
00:10:42Arrêtez de rêver.
00:10:44Là, je suis d'accord avec vous Cyril.
00:10:46Les politiques de Yassine Benatar, sachez-le,
00:10:48il y a peu de gens...
00:10:50Moi, je ne sais même pas.
00:10:52Sauf que Cyril, à partir du moment où on les rappelle
00:10:54parce qu'on explique qu'il y a une polémique,
00:10:56donc les journalistes vont rappeler pour quelles raisons il y a polémique.
00:10:58Là, l'opinion publique, elle,
00:11:00va dire qu'il y a un vrai sujet.
00:11:02Vous avez cité les tweets de Jordan Bardella, de Marine Le Pen,
00:11:04de Marion Maréchal.
00:11:06Attendez deux minutes.
00:11:08C'est mon fils qui m'appelle.
00:11:10Oui ?
00:11:12Chérie, tu ne sais pas que je travaille ?
00:11:14Je suis à la radio.
00:11:16Il m'a mis en attente.
00:11:18Il est fou ce mec.
00:11:20Mon fils m'appelle en direct à la radio.
00:11:22Il me rappelle en plus.
00:11:24Oui, allô ?
00:11:26Tu sais que je suis à la radio, je suis en direct.
00:11:28Ah merde.
00:11:30Tu fais quoi ?
00:11:32Je te rappelle tout à l'heure.
00:11:34Salut frère.
00:11:36Salut frère à son fils.
00:11:38Non mais vraiment.
00:11:40Il est incroyable lui.
00:11:42On va avoir des auditeurs qui vont nous dire si on connaît ses auditeurs.
00:11:44Les auditeurs qui vont rappeler, ils le savent.
00:11:46Il avait aussi critiqué
00:11:48et menacé même Jean-Michel Blanquer.
00:11:50Parce que Jean-Michel Blanquer avait eu des propos contre le voile.
00:11:52Et il avait dit
00:11:54Jean-Michel Blanquer, j'en pense pas le plus grand bien.
00:11:56Si j'étais lui, j'éviterais de mettre les pieds dans le 93.
00:11:58Donc non, on est quand même sur un profil
00:12:00sulfureux et on voit bien vers quelle
00:12:02mouvance il est.
00:12:04Et qu'Emmanuel Macron continue
00:12:06à avoir des liens avec Yacine Bellatin,
00:12:08moi je trouve ça complètement honteux.
00:12:10Moi je suis pas d'accord avec vous là-dessus.
00:12:12Moi ce qui se trouve honteux, c'est d'avoir
00:12:14essayé de cacher qu'il était là.
00:12:16Moi c'est pour moi le point, et moi ce qui
00:12:18se trouve le plus honteux aussi, je vous le redis,
00:12:20c'est 122 invités, je suis désolé les gars.
00:12:22Et après rien, puisqu'il y en a quelques-uns
00:12:24qui étaient cachés, parce que c'est pas le seul.
00:12:26François-Marie Bagné aussi, on l'a pas mis dans la liste,
00:12:28qui était condamné pour abus de faiblesse contre Liliane Bétancourt.
00:12:30Ce député, cet ancien député
00:12:32macroniste qui a donné des coups de casque
00:12:34à un député socialiste, lui aussi, on l'a pas mis dans la liste.
00:12:36Et il fait partie du lot,
00:12:38enfin c'est quand même très étonnant.
00:12:40Moi ce qui me dérange le plus, et je le dis
00:12:42à mes auditeurs, à nos auditeurs d'Europe,
00:12:44ce qui me dérange le plus,
00:12:46moi c'est, je vous jure, c'est cette
00:12:48déconnexion de tous ces gens.
00:12:50Je vous le dis, cette déconnexion de tous
00:12:52ces gens qui partent, mais
00:12:54sans égoner, moi je n'en peux plus des
00:12:56piques-assiettes, je les vois tous partir,
00:12:58tous contents d'aller suivre
00:13:00le président de la République au Maroc.
00:13:02Mais écoutez-moi bien, moi c'est ça qui me dégoûte, excusez-moi.
00:13:04Ces gens-là, pour moi, n'ont pas de face.
00:13:06Je vous le dis, ils n'ont pas de face.
00:13:08Et je pense vraiment que ces gens-là
00:13:10n'en ont rien à faire des Français,
00:13:12n'en ont rien à faire de la vie des Français.
00:13:14Et tous ces gens-là, cet entre-soi,
00:13:16on est tous contents de partir au Maroc
00:13:18avec le président,
00:13:20au frais de la princesse, du roi plutôt.
00:13:22Au frais du roi. Non mais je vous le dis,
00:13:24c'est insupportable.
00:13:26Je ne supporte pas cette mentalité
00:13:28de courtisan.
00:13:30C'est tout ce que je déteste
00:13:32et ce que je n'ai jamais voulu faire.
00:13:34Et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai des soucis.
00:13:36Je vous le dis. Parce que si j'avais été
00:13:38comme eux, à aller cirer les pompes
00:13:40d'un tel ou un tel...
00:13:42Là-dessus, nous sommes toujours en France en monarchie.
00:13:44C'est la cour du roi.
00:13:46Mais c'est ça d'être pas d'accord.
00:13:48Mais ça me tue, moi.
00:13:50Vraiment, c'est ça qui me dégoûte.
00:13:52Et quand je me mets à la place
00:13:54des Français qui voient ça,
00:13:56ils sont 150 à être partis au Maroc.
00:13:58Mais c'est vraiment...
00:14:00Mais est-ce qu'ils pensent à nous, un moment ?
00:14:02Je pense à nos amis,
00:14:04à nos compatriotes,
00:14:06qui voient
00:14:08dans laquelle galère
00:14:10ils sont. Et ils se disent,
00:14:12là il y a tous ces gugus,
00:14:14qui sont partis au Maroc faire les baux
00:14:16pour un voyage officiel.
00:14:1810 milliards de contrats.
00:14:20Ça c'est logique.
00:14:22Ça c'est logique.
00:14:24Le patron du MEDEF,
00:14:26ça c'est logique.
00:14:28Il peut même y avoir...
00:14:30Arrêtez des gens qui viennent
00:14:32juste pour aller siroter un pailloulet
00:14:34au bar et aller manger des cornes de gazelle.
00:14:36Arrêtez les mecs. Arrêtez de nous prendre pour des gugus.
00:14:38C'est insupportable.
00:14:40Moi, je vous jure,
00:14:42je pense que ces gens-là ne pensent pas aux Français.
00:14:44Qu'est-ce qu'ils amènent à la France, ces gens-là ?
00:14:46Qu'est-ce que ça va amener, d'ailleurs ?
00:14:48J'espère qu'il y a des gens qui se sont dit
00:14:50non, moi je refuse d'y aller.
00:14:52Je vois, je ne vais pas citer la liste,
00:14:54mais franchement...
00:14:56Ce qui serait intéressant, c'est que voilà les invités,
00:14:58et voilà pour quelles raisons ils sont sollicités.
00:15:00C'est-à-dire qu'on motive la présence.
00:15:02Qu'on motive la présence,
00:15:04excusez-moi, pour moi,
00:15:06vous savez,
00:15:08j'ai aucune polémique,
00:15:10je n'ai jamais rien fait de grave.
00:15:12Je vais vous dire, mon image,
00:15:14j'ai jamais eu de problème.
00:15:16J'ai jamais eu de problème, mais juste le seul problème que j'ai,
00:15:18c'est que je ne vais pas
00:15:20aller, voilà,
00:15:22passer la pommade d'un tel ou d'un tel.
00:15:24Et je refuse tous les dîners,
00:15:26tous les déjeuners.
00:15:28Je déjeune ou je dîne avec des hommes politiques, parfois,
00:15:30pour préparer ou des choses.
00:15:32Ou pour avoir des informations, je le dis.
00:15:34Mais aller faire le beau
00:15:36pour un truc qui ne sert à rien,
00:15:38je ne le ferai jamais.
00:15:40Et moi, ces gens-là,
00:15:42qu'est-ce qui se passe ?
00:15:44Tous ces gens-là qui sont partis, ils sont partis à 150 là-bas.
00:15:46Mais franchement, est-ce que c'est...
00:15:48Mais mec, ils ne peuvent pas partir en Martinique, là ?
00:15:50J'aurais préféré que le chef de l'État
00:15:52parte en Martinique, moi,
00:15:54ou en Guadeloupe. Moi, je vous dis, là, j'aurais dit bravo.
00:15:56Là, j'aurais dit bravo, parce que là, il y a une urgence.
00:15:58On va se retrouver dans un instant, vous réagissez à ça.
00:16:000 à 1, 80, 20, 39, 21.
00:16:02Et on va en parler de tout ça, mais c'est vrai que pour moi, c'est déplorable.
00:16:04A tout de suite sur Europe 1.
00:16:10Qu'est-ce qu'on peut dire comme bêtise ?
00:16:12Mais ça fait du bien. Franchement, 0 à 1, 80, 20, 39, 21.
00:16:14On est sur Europe 1 et on parle,
00:16:16bien entendu, de... J'adore, parce que
00:16:18sur ma fiche, ils m'ont mis Macron au Maroc.
00:16:20On aurait dit que, voilà, c'est Martin.
00:16:22Donc Emmanuel Macron au Maroc,
00:16:24polémique autour de sa délégation.
00:16:26Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Vous avez dit ce que vous en pensez.
00:16:28J'aimerais qu'on refasse un petit tour de table
00:16:30pour dire ce que vous en pensez vraiment.
00:16:32Et ensuite, on va prendre des auditeurs. 0 à 1, 80, 20,
00:16:3439, 21. Et la présence
00:16:36de Yassine Belattar a fait polémique,
00:16:38apparemment, et surtout qu'il n'a pas été annoncé.
00:16:40Alors, Gauthier Lebré.
00:16:42Alors, moi, comme j'ai été très choqué par
00:16:44la présence de Yassine Belattar à l'Elysée,
00:16:46il y a quelques mois, pour conseiller
00:16:48à Emmanuel Macron de ne pas se rendre à la marche
00:16:50contre l'antisémitisme. Les propos qui avaient été
00:16:52rapportés à l'époque, c'est parce que ça mettrait
00:16:54le feu au banlieue. En plus, je trouve ça fou comme essentialisation
00:16:56des banlieues. Comme si marcher
00:16:58contre l'antisémitisme rimait tout de suite
00:17:00avec banlieue
00:17:02à feu. Ça me paraît fou.
00:17:04L'Elysée avait repris cela en disant qu'il ne faut pas fracturer.
00:17:06Comme si on pouvait fracturer en marchant
00:17:08contre l'antisémitisme. On peut fracturer, effectivement,
00:17:10avec les antisémites. Donc je trouvais ça complètement
00:17:12fou qu'il soit reçu à l'Elysée, qu'il dise cela
00:17:14et puis après qu'il l'assume
00:17:16dans la presse lui-même, Yassine Belattar.
00:17:18Je trouve fou, effectivement, aussi qu'il l'accompagne
00:17:20le Président de la République pour
00:17:22les liens avec le CCIF,
00:17:24pour ce qu'il a dit après Nice, après
00:17:26Charlie, pour, oui, une condamnation
00:17:28pour menace de mort aussi.
00:17:30Ça peut me choquer. On peut imaginer que
00:17:32quand on accompagne le Président de la République dans un voyage
00:17:34officiel au Maroc, on a un casier judiciaire
00:17:36vierge. Et puis...
00:17:38Non, ça, non. Ça, je ne suis pas d'accord.
00:17:40Non, ça, je ne suis pas d'accord.
00:17:42Un dernier point pour dire aussi, on est face
00:17:44au roi du Maroc
00:17:48qui est aussi le patron
00:17:50des croyants au Maroc et
00:17:52on ne se présente pas en jogging et en basket
00:17:54devant le roi du Maroc pendant un
00:17:56séjour en grande pompe,
00:17:58c'est le cas de le dire, un voyage officiel
00:18:00de trois jours au Maroc.
00:18:02Alors, Valérie Benhaim. Oui, moi, je souscris à ce que vient de dire...
00:18:04Je souscris à ce que vient de dire mon camarade
00:18:06Gauthier Lebré.
00:18:08Oui, moi, je pense que...
00:18:10J'irai encore plus loin, c'est-à-dire
00:18:12tout ce que tu l'as dit, je pourrais le dire et je
00:18:14rajoute que ce qui me choque, c'est qu'on le
00:18:16planque. C'est-à-dire qu'on n'assume pas.
00:18:18Et ça, je trouve ça totalement délétère.
00:18:20C'est-à-dire que, soit on dit, écoutez,
00:18:22je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème.
00:18:24Le Président assume et il veut avoir l'oreille
00:18:26de Yacine Bellatar parce qu'il estime que
00:18:28Yacine Bellatar entend telle ou telle
00:18:30communauté ou tel ou tel territoire,
00:18:32etc. Ou alors, ils ont
00:18:34conscience qu'il y a un problème et si ça veut dire qu'ils ont conscience
00:18:36qu'il y a un problème, alors il ne faut pas
00:18:38le prendre avec eux. Voilà, parce que ça voudrait...
00:18:40Quand on planque quelque chose, c'est qu'on
00:18:42ne l'assume pas et qu'on le met sous le tapis parce qu'on sent qu'il y a un problème.
00:18:44Monsieur Dartigold...
00:18:46Je suis favorable à des délégations beaucoup moins
00:18:48pléthoriques, seulement faire partir les
00:18:50personnes qui ont un intérêt à aller là-bas pour les
00:18:52intérêts français. Et en effet,
00:18:54c'est le monde de l'hypocrisie, puisque là
00:18:56ils vont lâcher leur amie Bellatar
00:18:58au chien, avec ce qui circule
00:19:00sur les réseaux sociaux, alors
00:19:02qu'il fallait, oui, assumer cette
00:19:04présence. Surtout que je ne comprends pas, ils connaissent
00:19:06la communication par cœur. Qui
00:19:08pouvait imaginer que cette présence passerait
00:19:10inaperçue ?
00:19:12Non mais ça c'est...
00:19:14Vraiment c'est n'importe quoi, excusez-moi, c'est ça moi qui m'en fous.
00:19:16C'est de l'amateurisme. Mais c'est ça, excusez-moi. Voilà, je suis
00:19:18d'accord, c'est de l'amateurisme. Bah oui, dites-le,
00:19:20on s'en fout, voilà, dites-le. Et c'est pas la première
00:19:22fois que ça arrive, souvenez-vous quand les conseillers
00:19:24du Président avaient invité les soulèvements de la Terre
00:19:26au Salon de l'Agriculture. Et après
00:19:28ils avaient essayé de mettre le chapeau sur
00:19:30les journalistes qui auraient mal compris, car non, les soulèvements
00:19:32de la Terre n'étaient pas invités, alors que les soulèvements de la Terre
00:19:34avaient dit après, on a bien reçu le carton d'invitation.
00:19:36C'est comme là, quand ils disent, oui, il est présent, mais
00:19:38en même temps, on n'adhère pas à ses idées.
00:19:40Bah pardon, alors, si...
00:19:42Tu l'invites pas. Non, ça c'est n'importe quoi,
00:19:44c'est n'importe quoi. Oui, Fabien ?
00:19:46Moi je voulais rajouter une chose, parce que les délégations qui
00:19:48accompagnent souvent les avions présidentiels,
00:19:50c'est aussi parfois le monarque ou le
00:19:52chef d'État sur place qui demandent
00:19:54à ce que le Président vienne avec des personnalités.
00:19:56Je me souviens toujours, d'ailleurs, de
00:19:58Hélène Rolles, qui est une star en Chine,
00:20:00par exemple, et il y a eu un voyage en Chine, je ne sais plus
00:20:02quel chef de l'État, c'est le
00:20:04Président chinois qui avait demandé
00:20:06à avoir en même temps
00:20:08Hélène Rolles, qui triomphe là-bas depuis
00:20:101992. Je pense que c'est le roi du Maroc qui n'a peut-être pas demandé
00:20:12Yacine Bellatar. Non, mais il peut y avoir
00:20:14une partie des invités qui ont été demandées
00:20:16par le roi du Maroc. Là, il y a Jamel Debbouze,
00:20:18il y a Gérard Darmont... Probablement, donc,
00:20:20la responsabilité n'est pas seule sur la présidence de la République.
00:20:22Voilà. Et moi, mais moi...
00:20:24Sur Yacine Bellatar, ça m'étonnerait. Vous allez me prendre
00:20:26pour un con, on va se dire.
00:20:28Mais moi, franchement, mais moi,
00:20:30je n'ai pas que ça à foutre, je suis désolé.
00:20:32Franchement, je n'ai pas que ça à foutre. Vous avez trois émissions par jour.
00:20:34Je n'ai pas que ça à faire, excusez-moi,
00:20:36je n'ai pas que ça à faire. Ils m'auraient dit
00:20:38il faut partir hier,
00:20:40mais je n'ai pas que ça à faire,
00:20:42les mecs. J'ai une famille...
00:20:44Si la présidence
00:20:46vous dit, au nom de l'amitié
00:20:48franco-tunisienne ou franco-marocaine,
00:20:50pour le rayonnement de la France... Il n'y a aucun rayonnement.
00:20:52On peut imaginer
00:20:54que les uns et les autres... Vous savez quoi, si je vais aller en Tunisie,
00:20:56j'y vais tout seul, j'y suis allé l'an dernier.
00:20:58J'ai pris mon billet, j'y suis allé avec mes parents.
00:21:00Tranquille, j'ai pas de rayonnement. C'est tout un esprit.
00:21:02On a rayonné là-bas, mais la vérité, aller faire le gugusse
00:21:04comme ça, franchement, non mais arrêtez.
00:21:06Ça me rend fou.
00:21:08Excusez-moi, 0180 29 21.
00:21:10C'est insupportable de faire le guignolo.
00:21:12Audrey est avec nous.
00:21:14Merci Audrey d'être avec nous sur Europe 1.
00:21:16Merci beaucoup Audrey.
00:21:18Bonjour Cyril. Bonjour toute l'équipe.
00:21:20Je suis contente de vous avoir en ligne.
00:21:22Merci Audrey, je suis très heureux de vous avoir en ligne aussi.
00:21:24Moi aussi. J'ai le cœur qui bat à 100 000.
00:21:26Tranquille,
00:21:28je suis très content de vous avoir.
00:21:30Je suis juste un petit peu énervé parce que
00:21:32c'est pas Yacine Bellatar
00:21:34qui m'énerve.
00:21:36Moi, c'est tout ça.
00:21:38Ça me rend fou. Il y a des drames
00:21:40aujourd'hui en Martinique, en Guadeloupe,
00:21:42partout. On va faire les malins,
00:21:44les beaux au Maroc, excusez-moi.
00:21:46Quand on voit les images de monsieur Macron
00:21:48s'avançant comme si c'était un roi.
00:21:50Alors que nous, et surtout
00:21:52oui, en Guadeloupe,
00:21:54tout ça, il en chie comme pas possible.
00:21:56Moi, ça me débête.
00:21:58Moi, j'aurais fait une tournée des agriculteurs.
00:22:00J'aurais été voir des agriculteurs.
00:22:02Mais arrêtez.
00:22:04Des gens qui bossent, qui sont fatigués,
00:22:06qui gagnent rien, qui finissent leur mois
00:22:08comme n'importe qui.
00:22:10Comme n'importe quel francophore.
00:22:12Yacine Bellatar, je suis désolée.
00:22:14Je ne vais pas être d'accord avec vous.
00:22:16Avec plaisir. Allez-y Audrey.
00:22:18Alors que d'habitude, je suis absolument d'accord avec vous.
00:22:20Tout le temps. D'ailleurs, on n'est pas le 28 octobre,
00:22:22on est le 29.
00:22:24Mais je dois vous dire que si je devais
00:22:26choisir un président pour 2027, ce serait vous.
00:22:28Merci Audrey.
00:22:30Ça me touche.
00:22:32Vous savez pourquoi je défends Yacine Bellatar ?
00:22:34Je l'ai dit.
00:22:36J'ai un truc, quand je connais les gens
00:22:38depuis longtemps, c'est un ami d'enfance.
00:22:40Je suis toujours comme ça.
00:22:42Je sais que vous défendez toujours vos amis.
00:22:44On vous doit le respect pour ça
00:22:46parce que vous ne lâchez pas, vous êtes d'une fierté
00:22:48amicale.
00:22:50À part avec Fabien Lecoeuf quand il est au maillot.
00:22:52Merci.
00:22:54Moi j'adore Fabien Lecoeuf.
00:22:56Il est incroyable. Alors Audrey, dites-nous tout sur Yacine Bellatar.
00:22:58Vous êtes outrée. Pourquoi ?
00:23:00Déjà, je ne comprends même pas, qu'est-ce qu'il vient faire là ?
00:23:02Qu'est-ce qu'il vient faire là ?
00:23:04Dans la tenue, là,
00:23:06avec tous les propos qu'il a eu
00:23:08auparavant, les condamnations, etc.
00:23:10Qu'est-ce que ce monsieur
00:23:12vient faire là ? Je n'arrive pas
00:23:14à comprendre ce qu'il vient foutre là.
00:23:16Je n'arrive pas.
00:23:18Expliquez-moi ce qu'il vient faire là.
00:23:20Audrey, si je peux me permettre
00:23:22aussi sur les autres aussi,
00:23:24c'est comme quand ils sont sélectionnés en équipe de France.
00:23:26On aurait dit qu'ils étaient sélectionnés en équipe de France.
00:23:28Ils étaient tout contents de montrer leur ganache.
00:23:30Mais pour moi, Audrey, je vous jure,
00:23:32et je le dis
00:23:34parce que vous ne m'avez jamais vue,
00:23:36c'est insupportable.
00:23:38C'est tout ce que je déteste en fait.
00:23:40Mais c'est tout ce que je déteste, Audrey.
00:23:42Ça me débecte.
00:23:44Voilà, c'est le mot.
00:23:46C'est insupportable.
00:23:48On peut comprendre qu'il soit flatté.
00:23:50Moi, je vous le dis très honnêtement, Cyril, si on m'avait demandé
00:23:52parce que je suis née là-bas,
00:23:54j'aurais été flattée.
00:23:56Voilà, j'aurais été flattée.
00:23:58Mais moi, je vous le dis, on m'aurait demandé, j'aurais dit
00:24:00je ne sais pas que ça a foutre.
00:24:02Mais je ne rigole pas et vous savez que je l'ai déjà fait.
00:24:04Je l'ai déjà fait, je vous le dis.
00:24:06J'entends totalement ce que vous dites.
00:24:08Il aurait dû aussi se rendre dans les Outre-mer,
00:24:10c'est évident, il devrait s'y rendre.
00:24:12Après, moi, je pense que ce voyage est un voyage
00:24:14important à plusieurs titres.
00:24:16Déjà, on a dit 10 milliards de contrats
00:24:18sur la table et puis on parle souvent
00:24:20des OQTF. Et aujourd'hui, Bruno Retailleau
00:24:22rencontre son homologue, le ministre
00:24:24de l'Intérieur marocain.
00:24:26Vous croyez vraiment que sinon Yacine Bellatar,
00:24:28Djamel Debbouze et...
00:24:30C'est deux sujets différents.
00:24:32J'aime beaucoup Gérard Darmon et toute l'équipe,
00:24:34ils vont aller voir, les mecs,
00:24:36sur les OQTF, on peut se parler ?
00:24:38C'est pas eux qui ont le dossier, ça c'est sûr.
00:24:40D'ailleurs, Djamel Debbouze,
00:24:42il est plutôt sur le dossier artistique et économique
00:24:44parce qu'il y a un festival à Marrakech
00:24:46qui le dirige Djamel Debbouze.
00:24:48Teddy Rayner, je sais qu'il prépare l'après...
00:24:50Teddy Rayner, il est toujours là-bas.
00:24:52Il prépare l'après-judo, il investit dans des hôtels au Maroc.
00:24:54Ce sont des questions privées.
00:24:56Les mecs, ça dépend...
00:24:58Moi, je suis complètement d'accord avec Olivier Dardigole.
00:25:00Arrêtez, arrêtez, arrêtez avec ça.
00:25:02Les courtisans, arrêtez.
00:25:04Moi, ça me rend fou.
00:25:06Arrêtez, les mecs qui sont 25, 125,
00:25:08à aller faire les beaux là-bas.
00:25:10Tu croyais qu'ils font quoi toute l'après-midi ?
00:25:12Ils doivent faire du quad à l'heure où on parle.
00:25:14Non mais arrêtez, les gars.
00:25:16Ils sont en train de faire du quad, là.
00:25:18Arrêtez de me prendre pour un con.
00:25:20Ils sont en train de faire du quad à l'heure où on parle
00:25:22et là, ils sont peut-être au souk en train d'acheter des...
00:25:24Non mais arrêtez, sans déconner.
00:25:26Ils sont en train d'acheter des bracelets.
00:25:28Ils doivent être en train de bien manger, surtout.
00:25:30Ils doivent être en train de bien manger et dépenser
00:25:32Non mais là où Cyril a raison, bien sûr.
00:25:34Il y a neuf ministres qui sont sur place,
00:25:36ça, on les comprend.
00:25:38Il y a des patrons, les patrons du Medef, Thalès,
00:25:40LVMH, Veolia, etc.
00:25:42Ça aussi, c'est tout à fait normal.
00:25:44Après, on aurait pu, pour tout ce qui est du monde artistique,
00:25:46dont on dit le monde artistique,
00:25:48réduire la voilure, évidemment.
00:25:50Vous vous rendez compte, hein ?
00:25:52120 et quelques...
00:25:54150, sûrement.
00:25:56Mais c'est énorme.
00:25:58Je me demande, voilà, le fric...
00:26:00Je vous dis, mais Audrey...
00:26:02Après, c'est pris en charge par qui, ça ?
00:26:04Ça dépend de quoi.
00:26:06Le voyage, évidemment, par la France,
00:26:08mais les fraises sur place,
00:26:10c'est plus le Maroc que la France.
00:26:12Il y a les cadeaux qui accompagnent.
00:26:14On sait, mais moi, ce qui...
00:26:16Je vous le dis, c'est Yassine Belatar,
00:26:18pas Yassine Belatar. Ils ont essayé de le cacher.
00:26:20Moi, c'est ça qui me rend fou.
00:26:22Moi, je veux juste imaginer la scène
00:26:24Yassine Belatar et Bruno Rotailleau dans le même avion.
00:26:26Parce qu'ils sont dans le même avion avec la délégation officielle.
00:26:28Il y a 4 avions, apparemment.
00:26:30Il y a 4 avions, apparemment.
00:26:324 avions, ça doit coûter un peu d'argent, ça, quand même.
00:26:34C'est pour ça
00:26:36qu'ils nous remettent la taxe d'habitation, tiens.
00:26:38Pour payer les voyages.
00:26:40Quand il y a raison sur la cohérence politique de la délégation
00:26:42entre Rotailleau et Belatar,
00:26:44il y a quand même un sujet.
00:26:46Il y a un doute sur le fait qu'ils soient dans le même avion.
00:26:48Après, Bruno Rotailleau,
00:26:50vous savez que je trouve, sincèrement,
00:26:52qu'il fait du bon boulot, pour l'instant.
00:26:54Bruno Rotailleau, oui, il a sa place là-bas.
00:26:56Je suis désolé.
00:26:58Lui, pour moi, c'est un des seuls...
00:27:00Là, c'est le plus important, Bruno Rotailleau.
00:27:02S'il arrive à nous mettre
00:27:04des accords avec le Maroc,
00:27:06parce que si c'est pour aller là-bas,
00:27:08et que dans deux semaines, vous me dites
00:27:10« Ah ben non, on ne peut pas renvoyer les OQTF marocains,
00:27:12parce qu'ils n'en veulent pas »,
00:27:14là, je vais y aller moi-même au Maroc.
00:27:16C'est un nombre.
00:27:18Combien de laissés-passés consulaires ?
00:27:20L'année 2023, 720.
00:27:22720 quand l'Algérie donne 2000.
00:27:24Personne ne le sait, ou très peu, est un meilleur élève
00:27:26que le Maroc en termes de laissés-passés consulaires.
00:27:28Donc c'est pour ça, si dans deux semaines,
00:27:30on va suivre ça,
00:27:32si vous me dites
00:27:34qu'il n'y a pas eu de progression là-dessus,
00:27:36les mecs, je vais vous dire,
00:27:38les campes de gazelles, vous allez voir où elles vont finir.
00:27:40Vu le réchauffement des relations diplomatiques,
00:27:42il y aura une évolution.
00:27:44On nous vend ce voyage comme la façon
00:27:46de sceller la réconciliation avec le Maroc.
00:27:48Moi, je suis trop optimiste.
00:27:50Certes, la France a reconnu le Sahara occidental
00:27:52comme marocain, mais je ne suis pas sûr
00:27:54que les laissés-passés consulaires, en échange, pleuvent comme les petits pains.
00:27:56Quand on avait réduit les visas,
00:27:58il n'y avait eu aucune hausse des laissés-passés consulaires.
00:28:00Là, Bruno Rotaillot, il veut réduire à nouveau
00:28:02les visas, et l'Elysée ne veut surtout pas
00:28:04pour ne pas réenclencher une crise diplomatique
00:28:06alors que là, on est en pleine séquence réconciliation.
00:28:08Or, Bruno Rotaillot
00:28:10a besoin de résultats sur ce dossier.
00:28:12Oui, mais il va en avoir.
00:28:14Sinon, il sera le ministre du Verbe.
00:28:16Sinon, il démissionnera.
00:28:18Il dira, j'ai été empêché.
00:28:20Pendant qu'il disait du quoi de l'après-midi,
00:28:22j'étais en train de me faire chier.
00:28:24Il dira, j'étais le seul à me multiplier sur le terrain,
00:28:26à vouloir faire une loi, etc.
00:28:28Et puis, on m'a empêché d'aller plus loin.
00:28:30Audrey, merci d'avoir été avec nous.
00:28:32Tout ce que vous voulez.
00:28:34Je suis venue sur le plateau de TPP
00:28:36en septembre 2023 pour fêter mes 40 ans.
00:28:38Vous m'avez offert
00:28:40le drapeau de Charles III
00:28:42parce qu'il y avait
00:28:44Véronique Descaires.
00:28:46Et ensuite, je suis repassée dans la séquence
00:28:48de Sacha El Basse la semaine d'après
00:28:50et vous avez dit, je veux leur nom pour leur offrir en huitième.
00:28:52Et j'attends encore.
00:28:54Donc là, je suis en train
00:28:56d'économiser pour venir sur TPP
00:28:58en septembre.
00:29:00Ici, je vous assure, parce que
00:29:02je vous adore, je regarde tous les postes des cultures européennes.
00:29:04Déjà, vous allez rester
00:29:06en rentaine et je vais vous offrir
00:29:08un voyage, parce que je l'ai promis à l'entraînement.
00:29:10Je veux juste venir à Paris.
00:29:12Vous voulez pas aller au Maroc avec la délégation ?
00:29:14Non, non, non.
00:29:16Je veux juste venir
00:29:18avec mon mari à Paris pour
00:29:20revenir vous voir sur le plateau TPP.
00:29:22Audrey, vous viendrez
00:29:24la semaine prochaine ?
00:29:26Non, je peux pas.
00:29:28En février, je vais poser des jours
00:29:30en février.
00:29:32C'est fait, vous viendrez me voir et je vous ferai un gros bisou.
00:29:34Je vous adore
00:29:36et j'adore toute votre équipe.
00:29:38Je vous invite, je prends tout en charge.
00:29:40Et Valérie, j'attends aussi de pouvoir m'acheter votre livre.
00:29:42Je vais vous l'offrir.
00:29:44Non, non, non.
00:29:46Arrêtez.
00:29:48Vous donnerez votre adresse ou je peux vous le faire envoyer.
00:29:50Voilà.
00:29:52Audrey, c'est bon.
00:29:56Audrey, on va pas mettre la clé sous la porte.
00:29:58Je vous embrasse fort Audrey.
00:30:00Merci d'avoir été avec nous.
00:30:02En rentaine, on prend tout pour Audrey.
00:30:04On s'en occupe. Il y a Laurence qui est avec nous
00:30:06du Pays de la Loire qui voulait réagir
00:30:08à cette affaire de délégation.
00:30:10Vous savez quoi ? Je ne peux pas supporter
00:30:12de voir ces images.
00:30:14Ça me rend fou.
00:30:16Je sais que c'est vrai.
00:30:18Cette espèce de colonie...
00:30:20Un randonnion tous à serrer la main.
00:30:22La colonie des gugus.
00:30:24Franchement, c'est bon.
00:30:26Laurence. Oui, bonjour.
00:30:28Merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:30:30Vous pouvez réagir. Merci.
00:30:32Dites-nous ce que vous en pensez.
00:30:34Comme vous l'avez dit,
00:30:36je suis scandalisée qu'il soit parti
00:30:38Macron avec autant de personnes.
00:30:40122, c'est énorme.
00:30:42C'était avant la liste réactualisée.
00:30:46Je croyais qu'on n'avait plus d'argent.
00:30:48La France n'avait plus d'argent.
00:30:50Pendant que je vous écoutais, j'ai pensé à ça.
00:30:52L'empreinte carbone, d'un coup, ça n'a plus d'importance.
00:30:54L'écologie, ça n'a plus d'importance.
00:30:58Je ne connais pas la liste.
00:31:00Je n'ai pas appris la liste
00:31:02par cœur des invités.
00:31:04Je ne comprends pas pourquoi ils sont là.
00:31:06Pourquoi ils ont été invités ?
00:31:08Quel intérêt ?
00:31:10Quel intérêt ?
00:31:12C'est faire les bouts pour eux.
00:31:16Il y a des trois quarts
00:31:18qui n'ont rien à faire là-bas.
00:31:20Je vous le dis.
00:31:22Pourquoi Macron les a invités ?
00:31:24Pourquoi il a accepté ?
00:31:26Pourquoi il est venu ?
00:31:28Comme c'est Olivier Dartigal qui a dit
00:31:30il vient avec ses courtisans.
00:31:32C'est exactement ça.
00:31:34Il vient avec sa cour.
00:31:38Tout le monde le suit.
00:31:40Non seulement c'est ridicule,
00:31:42ça coûte énormément d'argent.
00:31:46En plus,
00:31:48comme disait Gauthier Lebret,
00:31:50il y a des gens qui ont un casier.
00:31:52C'est moyen quand même.
00:31:56Qu'est-ce qu'ils font ?
00:31:58La question de Laurence.
00:32:00Pourquoi il y a tout ce
00:32:02grand nombre de gugus ?
00:32:04Quand il y a un voyage officiel,
00:32:06il y a toujours une délégation.
00:32:08Dans un sens comme dans l'autre.
00:32:10Quand un chef d'Etat étranger
00:32:12vient en France, il y a aussi une délégation très importante.
00:32:14C'est vrai que dans la première liste,
00:32:16tout le monde avait noté que c'était
00:32:18une délégation pléthorique.
00:32:20Normalement, il n'y a pas 122 invités
00:32:22pour chaque voyage officiel.
00:32:24C'est heureux.
00:32:26Comment ils se sont sélectionnés ?
00:32:28C'est la volonté de l'Elysée et du Président
00:32:30de la République.
00:32:32C'est aussi simple que ça.
00:32:34C'est vrai qu'en plus, ils viennent en couple.
00:32:36Parce que c'est 62 personnes x 2.
00:32:38On ne se déplace pas tout seul.
00:32:40Ils sont malus.
00:32:42C'est n'importe quoi.
00:32:44J'ai les vacances scolaires, j'ai les enfants.
00:32:46Tu viens avec tes enfants aussi.
00:32:48Tu viens avec ta tante, avec ta mère.
00:32:50Je t'emmène les enfants.
00:32:52Les 122 sont listés par l'Elysée.
00:32:54Moins ceux qu'ils ont essayé de cacher,
00:32:56dont Yacine Bellata.
00:32:58Il n'y a absolument pas monsieur et madame à chaque fois.
00:33:00Laurence, merci
00:33:02d'avoir été avec nous sur Europe 1.
00:33:04Je vous fais de gros bisous
00:33:06et continuez à nous appeler quand vous voulez.
00:33:080180 20 39 21.
00:33:10Merci Laurence.
00:33:12Réagissez d'ailleurs, on va continuer là-dessus.
00:33:14Franchement, je peux passer deux heures sur ce voyage au Maroc.
00:33:16C'est incroyable.
00:33:180180 20 39 21.
00:33:20Ce qui m'agace, c'est de voir...
00:33:22Je regardais les têtes de chacun.
00:33:24Ils étaient tellement heureux d'être là.
00:33:26Franchement, sans décoller.
00:33:28C'est le plus beau jour de leur vie.
00:33:30Ils se disent, ça y est, on a été sélectionnés.
00:33:32On va pouvoir dire un petit mot au Président. On va pouvoir lui serrer la paluche.
00:33:34Au roi du Maroc.
00:33:36Et si vous êtes dans l'avion du Président,
00:33:38alors là, les jeux
00:33:40d'intrigues pour s'approcher...
00:33:42Ça, c'est de tout temps.
00:33:44J'ai hâte de savoir
00:33:46qui était dans quel avion.
00:33:48J'échange avec des journalistes sur place. Je peux vous dire que chacun cherche
00:33:50à savoir la composition des avions.
00:33:52J'espère qu'on va l'avoir, la composition des avions.
00:33:54Qui était proche de la loge présidentielle.
00:33:56C'est fou. Kevin est avec nous.
00:33:58Kevin de Rambouillet.
00:34:00Comment il va ? J'ai les cacahuètes.
00:34:02Ça va, Kevin.
00:34:04Merci d'être là. Ça me fait plaisir.
00:34:06T'étais où, toi ?
00:34:08Toujours à Rambouillet.
00:34:10On t'était plus dans le game.
00:34:12Je t'entendais plus.
00:34:14Une petite pause.
00:34:16Tranquille.
00:34:18Si tu m'aimes pas, n'en dégoûte plus les autres.
00:34:20Je suis comme l'arc-homme.
00:34:22Je te censure.
00:34:24Très bien. Merci, Kevin.
00:34:26Est-ce que vous vouliez réagir, Kevin ?
00:34:28Bien entendu, à cette affaire du revoyage au Maroc.
00:34:30Dites-nous ce que vous en pensez.
00:34:32Oui, tout à fait.
00:34:34Moi, j'ai pas compris du tout la polémique
00:34:36sur Benatar.
00:34:38Merci, Kevin.
00:34:40Pour une fois, je suis d'accord avec toi, mon petit cirélo.
00:34:42Pour une fois, je suis d'accord avec toi.
00:34:44Je me suis réveillé ce matin.
00:34:46J'ai pris ça dans la tronchetta.
00:34:48J'ai vu partout Benatar.
00:34:50Je me suis dit, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:34:52Je regarde ça. Et honnêtement,
00:34:54moi, et surtout Cyril,
00:34:56je souligne ta cohérence.
00:34:58Parce que cet acharnement,
00:35:00je l'ai absolument pas compris.
00:35:02Je suis d'accord avec toi, moi, Kevin.
00:35:04Je suis d'accord avec toi, moi, Kevin.
00:35:06Alors que Benatar,
00:35:08je sais que c'est ton ami, mais moi, Benatar,
00:35:10niveau humour, c'est pas ma cam.
00:35:12Mais du coup,
00:35:14quand j'ai vu
00:35:16tout cet acharnement, Benatar, Benatar,
00:35:18Benatar,
00:35:20ça ne vous pose aucun problème ?
00:35:22C'est bon, c'est bon. Laissez parler, Kevin.
00:35:24À croire que c'est le seul
00:35:26qui a été invité,
00:35:28moi, comme tu dis, Cyril,
00:35:30moi, ce qui me choque le plus, c'est les 122
00:35:32pubs autour,
00:35:34plus qu'un Benatar.
00:35:36Je suis tellement
00:35:38d'accord avec toi, Kevin. Moi, je suis comme toi là-dessus.
00:35:40Je suis d'accord.
00:35:42J'ai absolument pas compris.
00:35:44Et aussi, attends, j'en peux plus, moi, c'est Goffret.
00:35:46Goffret Lebray.
00:35:48Goffret ?
00:35:50Je m'appelle comme ça à la maison.
00:35:52C'est par sympathie.
00:35:54Ah, c'est par sympathie.
00:35:56Qu'est-ce que c'est quand vous n'êtes pas sympathique ?
00:35:58C'est par l'échange.
00:36:00Goffret et les Goffret Overcats.
00:36:02Merci. Oui, Kevin.
00:36:04Ce que je n'aime pas avec Gauthier,
00:36:06c'est qu'à chaque fois, à chaque thème,
00:36:08il prend toujours des grands mots.
00:36:10Islamiste !
00:36:12Benatar, c'est pas un islamiste.
00:36:14C'est un comique
00:36:16qui fait des polémiques, c'est pas un islamiste.
00:36:18Kevin, Kevin, Kevin.
00:36:20Je suis tellement d'accord avec vous.
00:36:22Je connais bien Yassine Benatar.
00:36:24On en fait des caisses, je vous le dis.
00:36:26Je connais très très bien Yassine Benatar.
00:36:28Je connais tous les gens qu'il fréquente, etc.
00:36:30Et je vais vous dire,
00:36:32il y a un truc, ils pensent que c'est...
00:36:34Non, mais eux, ils pensent que c'est Benatar.
00:36:36Ils pensent que Yassine Benatar, c'est lui qui tire
00:36:38les ficelles de l'islamisme en France.
00:36:40Sachez-le, vous trompez totalement.
00:36:44Yassine Benatar, c'est un comique
00:36:46Non, non, c'est pas un comique comme ça.
00:36:48Non, non, non.
00:36:50Je suis pas du tout d'accord.
00:36:52Quand il va à l'Elysée, il va pas faire un sketch.
00:36:54Mais bien sûr, mais vous le connaissez pas.
00:36:56Il va à l'Elysée parce que c'est Emmanuel Macron qui le demande d'aller.
00:36:58Et forcément, il est flatté d'y aller, il donne son avis.
00:37:00Mais je vais vous dire, même Emmanuel Macron
00:37:02se trompe sur Yassine Benatar.
00:37:04Il place Yassine Benatar.
00:37:06Il le prend pour un ambassadeur des banlieues.
00:37:08Et les imams qui prêchent un islam de la tolérance
00:37:10et qui mettent en garde contre le discours de Benatar.
00:37:12L'imam Chagoumi a dit que Yassine Benatar était très dangereux.
00:37:14Parce qu'il arrête pas de le défoncer, Yassine Benatar.
00:37:16C'est pour ça.
00:37:18On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
00:37:20018203921. Tout de suite sur Europe 1.
00:37:22On continue à réagir. Kevin, vous restez là.
00:37:24C'est reparti.
00:37:26On marche sur la tête.
00:37:28Cyril Hanouna.
00:37:30On marche sur la tête.
00:37:32Il y a avec nous Gauthier Lebray.
00:37:34Une légende déjà née.
00:37:36Enfin, Gaufrette Lebray, visiblement.
00:37:38C'est mignon, c'est mignon.
00:37:40C'est Kevin, c'est marrant.
00:37:42Après de la gauche pour un oui, pour un non.
00:37:44Vous savez que ce n'est pas mon cas.
00:37:46Valérie Benay-Méda.
00:37:48Olivier d'Artigolle est là, bien entendu.
00:37:50Bonsoir, Fabien Lequeuve.
00:37:52Ah, bonsoir.
00:37:54Excusez-moi de vous avoir réveillé.
00:37:56Non, pas du tout.
00:37:58C'est votre heure, en plus.
00:38:00Oui, je suis en pleine forme. J'ai des bonnes informations.
00:38:02Quand vous aurez un moment.
00:38:04Quand vous aurez un moment.
00:38:06Ça passerait une tête.
00:38:08Restez dans le quartier, on sait au courant.
00:38:10On reparle, bien entendu, de ce voyage au Maroc.
00:38:12Ce voyage officiel au Maroc d'Emmanuel Macron
00:38:14avec une délégation.
00:38:16Et la délégation, c'est plus de...
00:38:18Ça doit être...
00:38:20Il y avait 122 invités dans la première liste.
00:38:22Ils en ont rajouté une quinzaine dans la seconde.
00:38:24Donc voilà, on est autour de 140 invités.
00:38:26Bien sûr.
00:38:28Il y a Kevin qui était avec nous, qui voulait réagir
00:38:30avec Gaufrette Lebray, etc.
00:38:32Kevin, vous êtes étonné
00:38:34de cette polémique, comme vous m'avez dit.
00:38:36Tout à fait, exactement.
00:38:38Je suis très étonné.
00:38:40Et tu as donné un bon exemple tout à l'heure aussi, Cyril.
00:38:42Merci.
00:38:44Je suis sûr, je mettrai mes deux mains à couper,
00:38:46je te parie même, Mathias Toledo,
00:38:48que si demain,
00:38:50que si demain,
00:38:52c'est toi, Cyril, qui vas en Tunisie
00:38:54dans une délégation...
00:38:56Ah, mais c'est sûr.
00:38:58Mais arrêtez.
00:39:00Kevin, vous savez quoi ?
00:39:02Je suis d'accord avec vous à 100%.
00:39:04Et ils ne se rendent pas compte.
00:39:06Mais arrêtez de dire des bêtises.
00:39:08Vous êtes une naïve.
00:39:10C'est incroyable.
00:39:12Mais pourquoi ça ferait polémique ?
00:39:14En fait, il n'y a aucune polémique.
00:39:16De toute façon, déjà, je n'irai pas comme j'ai dit.
00:39:18Si je veux aller en Tunisie, j'irai tout seul.
00:39:20Pour moi, ça n'a rien à voir.
00:39:22Moi, je suis d'accord avec Kevin.
00:39:24Il se mangerait les polémiques.
00:39:26Bien sûr.
00:39:28Tu sais quel genre de polémiques il se mangerait ?
00:39:30C'est du genre, il a manqué de respect
00:39:32à M. Boyard, un troubillon,
00:39:34M. Hanouna qui se prend la compte,
00:39:363 millions, Tassin est censuré.
00:39:38Il se prendrait tout ça, mais j'en suis sûr, Valérie.
00:39:40On est d'accord, il y aurait peut-être des polémiques,
00:39:42mais elles ne seront pas du même ordre
00:39:44que celles qui entourent Yassine Belatar
00:39:46puisque Yassine Belatar, il a été mis
00:39:48en examen pour des menaces de mort,
00:39:50pour des menaces de crimes réitérés.
00:39:52On remet en cause sa proximité avec le CCIF
00:39:54ou les frères musulmans, etc.
00:39:56Il a dit, je ne suis pas de Nice.
00:39:58Il a animé un gala du CCIF
00:40:00dissous par Gérald Darmanin
00:40:02Ils ont fait partie de la cabale contre Samuel Paty.
00:40:04Le CCIF.
00:40:06Il a animé l'un de leurs galas.
00:40:08C'était avant, c'était en 2018.
00:40:10Arrêtez de dire des bêtises, j'ai les infos également.
00:40:12Merci.
00:40:14C'était en 2018.
00:40:16Le CCIF, excusez-moi, on n'a pas découvert
00:40:18qui ils étaient au moment de l'affaire Paty.
00:40:20Je donne la raison de leur dissolution.
00:40:22Merci Kevin, merci d'avoir été avec nous.
00:40:24Faites attention,
00:40:26si un jour tu pars en délégation,
00:40:28s'il n'y a pas de gaufrettes et Valérie qui...
00:40:30Je t'embrasse.
00:40:32Il nous aime bien quand même.
00:40:34Je t'embrasse fort Kevin.
00:40:36Je vous kiffe.
00:40:38Merci beaucoup.
00:40:40J'adore, il y a Guy.
00:40:42Je voudrais avoir Guy en ligne, parce qu'il m'aime bien
00:40:44mais il ne comprend pas ce que j'ai ce soir.
00:40:46Merci Guy, merci d'être avec nous de Toulouse.
00:40:48Merci Guy qui nous appelle souvent.
00:40:50Merci Guy d'être avec nous sur Europe 1.
00:40:52Allô Guy ?
00:40:54Il a disparu.
00:40:56Guy ? C'est vous ?
00:40:58Guigui ? Guigui de Toulouse ?
00:41:00On va prendre...
00:41:02TPMP ça va être bien ce soir à suivre.
00:41:04Vous allez faire équipe avec Guénolé.
00:41:06Jamais, j'ai jamais de l'avis.
00:41:08Je ne suis pas d'accord.
00:41:10Houla malheureux.
00:41:12Surtout pas.
00:41:14On va prendre Christophe en ligne.
00:41:16Christophe qui est avec nous. Bonjour Christophe.
00:41:18Salut !
00:41:20Merci Christophe d'être avec nous.
00:41:22Merci, c'est super sympa.
00:41:24Je suis vraiment heureux de vous avoir ce soir en ligne.
00:41:26Toute l'équipe, Gauthier, Valérie,
00:41:28puis toi, ça fait plaisir.
00:41:30Merci Christophe.
00:41:32Vous habitez en Seine-et-Marne.
00:41:34Vous avez 54 ans.
00:41:36Vous êtes frais.
00:41:38Vous êtes frais.
00:41:40Merci, comme Hugo.
00:41:42Qu'est-ce que vous en pensez de ce voyage
00:41:44et de cette polémique
00:41:46autour du Yacine Bellatar, Christophe ?
00:41:48Je suis un peu de ton avis,
00:41:50au niveau du Yacine Bellatar.
00:41:52Ce n'est pas ma tasse de thé.
00:41:54Bien sûr.
00:41:56Mais moi, ce qui me dégoûte le plus,
00:41:58c'est tout le gratin
00:42:00qui va là-bas,
00:42:02sur le dos des Français,
00:42:04alors que ce sont des gens
00:42:06qui sont déjà blindés d'oseille.
00:42:08Je vais parler cru,
00:42:10mais ce n'est ni plus ni moins
00:42:12comme le repas qu'il avait fait
00:42:14avec le roi Charles
00:42:16au château de Versailles.
00:42:18Là, c'est nous qui payons.
00:42:20Tout le gratin du showbiz,
00:42:22comme Carole Bouquet,
00:42:24Charlotte Gavour,
00:42:26qui vont bouffer sur le dos des Français.
00:42:28Je parle un peu crûment,
00:42:30mais parce que je suis un peu énervé.
00:42:32Ça me met hors de moi.
00:42:36Ce sont des gens
00:42:38qui vivent dans des appartements
00:42:40et qui ont tout ce qu'ils font
00:42:42ou pas mieux pour eux,
00:42:44mais qui viennent se gaver
00:42:46sur le dos des pauvres Français
00:42:48qui le cassent du moins.
00:42:50C'est les Marocains qui payent.
00:42:52Oui, mais il parle
00:42:54de son général.
00:42:56Ce n'est pas ça qu'il est en train de dire.
00:42:58Il y a Gauthier Lebray qui vous dit
00:43:00que c'est les Marocains qui payent.
00:43:02Je comprends ce que dit Christophe.
00:43:04Je suis d'accord avec lui.
00:43:06Christophe, je vais vous dire
00:43:08un truc.
00:43:10Il y a une hypocrisie
00:43:12dans le métier
00:43:14du showbiz.
00:43:16Je prends très peu d'invités
00:43:18du showbiz.
00:43:20Vous avez remarqué dans mes émissions.
00:43:22Je prends vraiment mes potes.
00:43:24Les seuls que je prends...
00:43:26Il y a Gérard Lanvin.
00:43:28Gérard Lanvin, c'est un ami
00:43:30et que j'aime sa façon d'être.
00:43:32Christophe, vous êtes là ?
00:43:34Oui, je suis là.
00:43:36Vous les voyez
00:43:38les Djamels de Bouche chez moi ?
00:43:40Les Omar Sy ?
00:43:42Vous les voyez chez moi ?
00:43:44Je vais être honnête
00:43:46avec toi, Cyril.
00:43:48Il y a 3-4 ans,
00:43:52TPNP, ce n'était pas du tout
00:43:54ma tasse de thé.
00:43:56Je l'ai appris à te connaître.
00:43:58Je pense que
00:44:00tu es quelqu'un de très humain.
00:44:02Merci, Christophe.
00:44:04Franchement,
00:44:06tu es remonté dans mon estime.
00:44:08Depuis un an,
00:44:10voire deux ans,
00:44:12je regarde régulièrement TPNP
00:44:14quand je peux.
00:44:18J'ai appris à te connaître.
00:44:22Je ne fais pas de jugement
00:44:24par rapport à ce que disent les gens.
00:44:26J'apprends par moi-même.
00:44:28Je pense que, franchement,
00:44:30tu es vraiment une personne sincère
00:44:32et très humaine.
00:44:34Et ça,
00:44:36ça met du baume au cœur.
00:44:38D'ailleurs, je l'ai dit au standardiste,
00:44:40parce que j'ai appelé la semaine dernière.
00:44:42J'ai même dit
00:44:44à Cyril de
00:44:46qu'il fasse très attention,
00:44:48parce que des gens comme toi, aujourd'hui,
00:44:50on ne les aime pas.
00:44:56Mais Christophe,
00:44:58je vais vous dire,
00:45:00tous ces mecs qui venaient faire la promo
00:45:02chez moi, moi, aujourd'hui, je n'ai pas besoin d'eux.
00:45:04Ça marche beaucoup mieux sans inviter mon émission et j'en veux pas.
00:45:06Mais quand je vois qu'il y a des vrais
00:45:08personnes que j'aime, que j'invite,
00:45:10c'est un mec que j'aime et que j'ai invité
00:45:12parce que j'adore.
00:45:14C'est un des seuls, aujourd'hui,
00:45:16Gérard.
00:45:18C'est le des seuls qui restent un vrai.
00:45:22C'est des gens qui parlent le vrai.
00:45:24Mais aujourd'hui, après la décision de l'Artcom,
00:45:26vous avez vu beaucoup d'artistes qui venaient faire leur promo
00:45:28chez moi, qui ont dit que c'était inadmissible.
00:45:30En réalité, je n'en ai pas vu un.
00:45:32Les Djamel Debbouze, vous les avez vus ? Ils sont venus faire leur promo.
00:45:34Je les ai vus beaucoup chez moi.
00:45:36Les Djamel Debbouze, les Omar Sy qui venaient tout le temps chez moi.
00:45:38Il y a les seuls que j'aime aussi,
00:45:40c'est La Bande à Fifi, qui sont exceptionnels.
00:45:42Omar Sy, tu ne vas pas le voir,
00:45:44il est en dépression.
00:45:46Sa femme s'est barrée, il est en dépression.
00:45:48Je ne savais pas.
00:45:50Il a des infos, c'est Fabien Lecombe qui vous l'a donnée.
00:45:52Je ne savais pas. Je l'aime beaucoup, en plus, Omar Sy.
00:45:54Mais c'est vrai que je ne les ai pas vues monter au créneau.
00:45:56Merci en tout cas, Christophe.
00:45:58C'est des gens
00:46:00qui vivent. Tant mieux pour eux.
00:46:02Ils ont réussi, tant mieux pour eux.
00:46:04Moi, je ne renie pas ça.
00:46:06Mais moi, ce qui m'énerve,
00:46:08c'est des gens qui n'ont pas besoin
00:46:10de venir bouffer sur le dos des Français.
00:46:12Ils ont la notoriété,
00:46:14ils vivent dans des villas aux Etats-Unis
00:46:16avec qu'un seul de bain.
00:46:18On se demande à quoi ça leur sert.
00:46:20Mais ça, c'est encore autre chose.
00:46:22Mais voilà, tant mieux pour eux.
00:46:24Mais arrêtez de venir
00:46:26bouffer dans la gamelle
00:46:28sur le dos des Français.
00:46:30Ça vient manger du Omar Bleu,
00:46:32du machin, du saucisse.
00:46:34Du Omar Bleu.
00:46:38C'est la tolérance alimentaire.
00:46:42C'est ce qui s'est passé.
00:46:44Ils viennent manger du caviar
00:46:46alors qu'ils sont déjà
00:46:48blavés sur leur compte en banque.
00:46:50Moi, ça me met hors de moi.
00:46:52Il y a des Français aujourd'hui,
00:46:54ils vivent avec 400 balles par mois,
00:46:56500 balles par mois, ils n'ont rien à bouffer.
00:46:58Ils n'ont plus rien à manger.
00:47:00Donc, il faut arrêter.
00:47:02On donne de l'argent à des gens
00:47:04qui ont de l'argent.
00:47:06Moi, personnellement, j'ai travaillé
00:47:08dans une grosse boîte américaine.
00:47:10J'avais un patron
00:47:12qui était avenant
00:47:14et qui était super sympa.
00:47:16Et il me disait, tu sais Christophe,
00:47:18on donne de l'argent à des gens qui ont de l'argent.
00:47:20On ne donne pas d'argent à des gens qui n'ont pas.
00:47:22C'est la vérité.
00:47:24C'est la vérité.
00:47:26C'est la vérité.
00:47:28Merci Christophe d'avoir été avec nous.
00:47:30Je vous fais un gros bisou Christophe.
00:47:32Merci Christophe d'avoir été avec nous.
00:47:34Vous nous rappelez quand vous voulez.
00:47:36Vraiment, on est là. Nous, 16h, 18h, on ne bouge pas.
00:47:38Merci Christophe.
00:47:40Et puis à Gautier surtout,
00:47:42c'est un mec que j'adore.
00:47:44Gautier et Charlotte,
00:47:46c'est mes préférés.
00:47:48Merci beaucoup.
00:47:50Merci Christophe.
00:47:52Et Valérie, restez comme vous êtes.
00:47:54C'est gentil.
00:47:56Merci beaucoup.
00:47:58On a Guy qui était avec nous.
00:48:00Il est de retour.
00:48:02Je suis très content de l'avoir parce qu'il a des choses à nous dire.
00:48:04Bonjour Guy,
00:48:06merci d'être avec nous.
00:48:08Guy ?
00:48:10Guy,
00:48:12il vient et il repart.
00:48:14C'est Casper.
00:48:16On va prendre Hervé en attendant qu'on ait Guy au téléphone.
00:48:18Bonjour Hervé,
00:48:20merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:48:22Salut Cyril.
00:48:24Décidément, on ne se quitte plus.
00:48:26Les petits vélos blancs, tu te rappelles ?
00:48:28Bien sûr, j'ai adoré l'histoire des vélos blancs.
00:48:30J'ai adoré l'histoire des vélos blancs.
00:48:32J'ai adoré parce que ça prouvait,
00:48:34ça montrait beaucoup de choses et c'était symptomatique
00:48:36de ce qui se passe actuellement.
00:48:38Merci Hervé d'être avec nous sur Europe 1.
00:48:40Vous pouvez nous appeler sur Europe 1 d'ailleurs,
00:48:420180 20 39 21 pour réagir à cette polémique
00:48:44sur ce voyage au Maroc.
00:48:46Hervé, dites-moi tout.
00:48:48Alors,
00:48:50par rapport à Bellatar,
00:48:52pour en parler,
00:48:54je n'ai pas envie de trop m'étaler dessus,
00:48:56mais c'est un sentiment de honte
00:48:58que ce type-là, que je ne connais pas,
00:49:00tu le connais à priori.
00:49:02Je le connais parce qu'il était chroniqueur
00:49:04chez moi.
00:49:06J'ai essayé Hervé de donner la parole
00:49:08à tout le monde.
00:49:10Il y avait des débats très intéressants.
00:49:12Jean-Marc Morandini a repassé ce matin
00:49:14un débat par Bellatar, c'était très intéressant.
00:49:16Exactement.
00:49:18Il a quand même pris des positions
00:49:20extrêmement limites,
00:49:22plus que limite.
00:49:24Sur Samuel Paty,
00:49:26sur Charlie,
00:49:28et compagnie.
00:49:30Ça me dérange.
00:49:32Pour avoir lu le livre de Florence Bergeau-Blaquer,
00:49:34elle explique très bien
00:49:36cette espèce
00:49:38de double personnalité des fréristes.
00:49:40Donc, je n'ai absolument aucune
00:49:42confiance dans un type comme ça.
00:49:44Ça, c'est dit. Après, ça n'engage que moi.
00:49:46Bien sûr.
00:49:50En plus, il aurait pu faire un effort
00:49:52vestimentaire.
00:49:54C'est hallucinant.
00:49:58J'aime bien Hervé.
00:50:00Il y a un point que vous n'avez pas relevé,
00:50:02toute l'équipe,
00:50:04c'est par rapport aux différents
00:50:06projets, notamment industriels,
00:50:08qui sont signés.
00:50:10J'ai entendu que Safran allait
00:50:12construire un site au Maroc.
00:50:14Je ne sais pas
00:50:16si j'ai bien entendu ou quoi.
00:50:18Là aussi, il va falloir qu'on m'explique.
00:50:20On parle de réindustrialisation
00:50:22en France.
00:50:24Une entreprise française en plus sensible
00:50:26s'en va construire
00:50:28à l'étranger.
00:50:30On va regarder là-dessus, parce que
00:50:32ça me semble quand même curieux.
00:50:34Ça me paraît bizarre.
00:50:36Mais en même temps,
00:50:38quand on connaît notre président de la République,
00:50:40il a quand même cédé un peu plus de 100 entreprises
00:50:42à des investisseurs étrangers.
00:50:44Quelque part, il est assez
00:50:46cohérent dans la destruction
00:50:48qu'il a engagée en France.
00:50:50En plus,
00:50:52ça a été dit, plus de 100 personnes
00:50:54à l'heure où il y a
00:50:56restrictions à tous les étages.
00:51:00Là, ça fait beaucoup.
00:51:02Moi aussi, ça me dérange.
00:51:04Sur Safran,
00:51:06ce contrat est acté.
00:51:08Safran, le motoriste et équipementier aéronautique français,
00:51:10va établir un site de maintenance et de réparation
00:51:12pour son moteur à Casablanca,
00:51:14au Maroc. Ce projet annoncé
00:51:16lors de la visite du président Macron à Rabat
00:51:18devrait être opérationnel d'ici 2026.
00:51:20L'atelier de 25 000 m²
00:51:22s'inscrit dans un plan d'investissement
00:51:24visant à développer le réseau mondial de maintenance
00:51:26pour accompagner la croissance de la flotte de moteurs
00:51:28LEAP. Ce moteur de dernière génération
00:51:30équipe plus de 3 500
00:51:32avions Airbus.
00:51:34Safran est présent au Maroc depuis 25 ans.
00:51:36Le site va créer environ 620 lois directes
00:51:38d'ici 2030. Il aura une capacité
00:51:40de maintenance de 150 moteurs.
00:51:42Je lis le site de France 3.
00:51:44Pourquoi il ne fait pas ça en France ?
00:51:46C'est ça que je ne comprends pas.
00:51:48La question d'Hervé est légitime.
00:51:52Je comprends ce que veut dire Hervé.
00:51:54Pourquoi on ne fait pas ça en France ?
00:51:56Le coût du travail.
00:51:58Je vais vous répondre.
00:52:00C'est ça qui est magnifique Hervé.
00:52:02Vous venez de soulever un lièvre qui est incroyable.
00:52:04Bien sûr, pourquoi il fait ça au Maroc ?
00:52:06C'est le coût du travail
00:52:08qui est bien moindre.
00:52:10Vous vous rendez compte ?
00:52:12Le Président avoue lui-même en faisant ça
00:52:14de se dire qu'on ne peut plus faire ça
00:52:16en France parce qu'aujourd'hui on taxe
00:52:18trop les entreprises et que le coût du travail
00:52:20est beaucoup trop élevé. Est-ce que vous vous rendez compte ?
00:52:22C'est un aveu d'échec.
00:52:24Pour moi, c'est catastrophique
00:52:26le message. C'est bien Hervé que vous
00:52:28ayez soulevé le problème.
00:52:30En plus,
00:52:32l'actualité toute récente Sanofi
00:52:34c'est dans Normandie.
00:52:36Au niveau timing,
00:52:38il coche toutes les cases.
00:52:40Comme d'habitude.
00:52:42C'est vraiment le sentiment
00:52:44que la France est un élément
00:52:46parmi d'autres.
00:52:48Peu importe, il raisonne mondial,
00:52:50il ne raisonne pas.
00:52:54J'ai ce slogan sur la France.
00:52:56Venez en France, on aidera tout le monde sauf les Français.
00:52:58Il est très bien ce slogan.
00:53:00Il faut le déposer à l'Impi.
00:53:02Je vous jure Hervé,
00:53:04c'est tellement ça.
00:53:06On aidera tout le monde
00:53:08sauf la France et les Français.
00:53:10C'est l'adage
00:53:12de notre pays, je pense qu'on va garder ça.
00:53:14C'est incroyable.
00:53:16Merci Hervé pour votre connaissance
00:53:18à chaque fois des sujets.
00:53:20Bonsoir à tout le monde.
00:53:22Hervé, je voudrais juste vous remercier
00:53:24parce que vous avez à chaque fois une connaissance des sujets
00:53:26et vous amenez à chaque fois des éléments
00:53:28extrêmement intéressants au débat.
00:53:30C'est l'anecdote dont vous nous avez parlé hier.
00:53:32Et franchement, bravo Hervé
00:53:34parce que ça fait du bien
00:53:36et merci
00:53:38pour votre qualité.
00:53:40Bravo Hervé.
00:53:42Vous faites quoi dans la vie Hervé ?
00:53:44Vous êtes enseignant, c'est ça ?
00:53:46Non, je suis à mon compte.
00:53:48Je suis consultant,
00:53:50formateur et coach.
00:53:52Bravo en tout cas.
00:53:54C'est une pointure Hervé.
00:53:56Je ne sais pas.
00:53:58Moi qui ai été dans la chaussure,
00:54:00je peux vous dire que vous êtes une pointure.
00:54:02Merci Hervé.
00:54:04Bonsoir à tout le monde.
00:54:06Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:54:08On a Guy qui est avec nous.
00:54:10Est-ce qu'on va pouvoir avoir Guy ?
00:54:12Parce que je commence à être inquiet.
00:54:14Guy, on l'a ?
00:54:16Oui.
00:54:18Guy est là.
00:54:20Merci Guy.
00:54:22Il est là.
00:54:24Merci Guy, on était inquiet.
00:54:26Bonsoir à tout le plateau,
00:54:28je vous adore.
00:54:30Merci d'être avec nous, vous habitez Toulouse.
00:54:32Oui, c'est ça.
00:54:34Je suis en retraite, je me suis remis à travailler un peu.
00:54:36Vous êtes tout jeune, arrêtez,
00:54:38vous avez 63 ans.
00:54:40Oui, c'est ça.
00:54:42Vous avez la voix d'une personne
00:54:44de 28 ans.
00:54:46Je vous remercie.
00:54:48Merci Guy d'être avec nous.
00:54:50C'est très bien ce que vous faites.
00:54:52Là, ce soir, par contre, il m'a senti fébrile.
00:54:54Je sais qu'il est énervé après moi.
00:54:56Cyril, j'aime pas que vous êtes fébrile.
00:54:58J'aime bien quand vous y allez,
00:55:00c'est voilà.
00:55:02Gauthier et Valérie,
00:55:04je sais pas, vous étiez embêtés ce soir.
00:55:06Et ça, ça me gêne un peu.
00:55:08Oui, oui.
00:55:10Je suis pas gêné,
00:55:12je suis pas gêné Guy.
00:55:14En fait, je vous jure, j'ai une ligne de conduite,
00:55:16c'est que vraiment, j'essaie toujours
00:55:18de ne pas taper
00:55:20sur les gens avec qui j'ai travaillé,
00:55:22et les gens que j'apprécie ou que je connais depuis longtemps.
00:55:24Parce que je déteste ça.
00:55:26Je n'aimerais pas qu'on le fasse.
00:55:28C'est juste ça.
00:55:30Après, comme je l'ai dit, Guy,
00:55:32moi, en général,
00:55:34j'y suis allé quand même sur le voyage au Maroc.
00:55:36J'ai dit, moi, toute cette bande de gugusse qui va au Maroc,
00:55:38et qui courtisent le président.
00:55:40Je comprends très bien ça Cyril.
00:55:42Je l'admets,
00:55:44tout ce qui a été dit, je suis entièrement d'accord avec ça.
00:55:46Mais,
00:55:48je vous ai senti fébrile.
00:55:50Et ça, ça me met un peu...
00:55:52Ce soir, il est pas bien.
00:55:54Mais Guy, parce qu'en fait,
00:55:56j'ai du mal, moi,
00:55:58à taper sur les gens
00:56:00que je connais.
00:56:02Les autres,
00:56:04vraiment, le font.
00:56:06Par rapport à moi, il y a plein de gens avec qui j'ai travaillé
00:56:08ou des gens que j'ai côtoyés,
00:56:10qui me tapent dessus.
00:56:12Et moi, j'aime pas ça.
00:56:14Non mais Cyril,
00:56:16même ce que Valéry disait,
00:56:18même si toi, je peux te tutoyer,
00:56:20si toi, tu partais quelque part,
00:56:22on pourra pas dire ça, c'est pas possible,
00:56:24c'est pas la même personne, c'est pas la même...
00:56:26Non, non, ça n'a rien à voir.
00:56:28Si, évidemment,
00:56:30si un mec au mardi, il pourrait dire des conneries,
00:56:32ça c'est pas le problème,
00:56:34mais c'est pas la même chose.
00:56:36C'est pas les mêmes ressentis,
00:56:38t'as pas été condamné, t'as pas dit des conneries.
00:56:40On est 100% d'accord, c'est pas les mêmes sujets.
00:56:42Moi, j'ai pas de polémique.
00:56:44On n'est pas sur des sujets
00:56:46aussi importants que ceux-là.
00:56:48C'est pour ça qu'on dit que c'est totalement incomparable.
00:56:50Et je voulais juste vous lire, parce que tout à l'heure,
00:56:52il y a Hervé qui nous a cité
00:56:54un ouvrage de Florence Bergeau-Blacler,
00:56:56spécialiste des frères musulmans,
00:56:58et elle a tweeté tout à l'heure sur Yassine Belattar,
00:57:00elle dit, je cite,
00:57:02Yassine Belattar est un diffuseur de l'idéologie frériste,
00:57:04projet islamiste de non-assimilation,
00:57:06antisémitisme larvé,
00:57:08antrisme sympathique au plus haut niveau de l'Etat,
00:57:10et la trans-islamiste décoloniale existe à tous les niveaux de l'Etat.
00:57:12C'est une spécialiste des frères musulmans
00:57:14qui a écrit ça cet après-midi.
00:57:16Je pense que Cyril,
00:57:18il doit avoir hâte
00:57:20de finir l'émission.
00:57:22Vous me dites ce soir,
00:57:24je me regarde,
00:57:26et après j'enchaîne en plus à la télé.
00:57:28On va en parler là-dedans.
00:57:30Mais je sais que c'est un ami, c'est embêtant.
00:57:32C'est embêtant, mais c'est vrai que là,
00:57:34ça te fait blesse et je l'ai senti.
00:57:36Guy, mais je vais vous dire Guy,
00:57:38je suis d'accord avec lui.
00:57:40C'est Christian Guichard.
00:57:42J'ai mal donné le prénom.
00:57:44Par contre je suis d'accord avec lui
00:57:46sur rien, vous le savez.
00:57:48A l'antenne vous l'avez montré souvent.
00:57:50Sur les plateaux à chaque fois.
00:57:52Non mais c'est pas ça.
00:57:54Mais je veux dire Guy,
00:57:56voyez ce qu'il y a,
00:57:58ce que reproche par exemple l'ARCOM.
00:58:00Et là, cet exemple
00:58:02d'Yacine Bellatar, il montre énormément de choses.
00:58:04Comme je l'ai dit, je peux très bien
00:58:06aller déjeuner avec Jordan Bardella
00:58:08et avoir des infos et parler
00:58:10avec Jordan Bardella qui est sur mon plateau
00:58:12ou aller déjeuner avec Yacine Bellatar pour savoir
00:58:14ce qu'il a aussi dans le cerveau et dans la tête.
00:58:16Et les invités sur le plateau aussi.
00:58:18Et en fait, ça montre le pluralisme
00:58:20vraiment. Parce que de Adèle et de Yacine Bellatar,
00:58:22Jordan Bardella,
00:58:24Jean Béziard,
00:58:26ou Jean-Luc Mélenchon.
00:58:28C'est un grand écart, c'est le déchirement.
00:58:30Je vais me faire une déchirure
00:58:32à mon Christian.
00:58:34Il y a l'imam Chalgoumi d'ailleurs
00:58:36qui a fait un tweet.
00:58:38Je sais parce qu'ils sont en guerre.
00:58:40Ce n'est pas du tout la révélation de l'islam,
00:58:42ça c'est sûr.
00:58:44Mais franchement Guy, je vous dis
00:58:46ça va, ça va, je suis bien
00:58:48et j'aurais fait pareil pour
00:58:50n'importe qui.
00:58:52Non mais je le sais, je le sais.
00:58:54Ce qu'il faut reconnaître à Cyril, c'est que dès le départ
00:58:56il a dit...
00:58:58Allez-y, allez-y.
00:59:00On va retrouver Christian dans un instant.
00:59:02On garde Christian en ligne, on va se retrouver dans un instant.
00:59:04Valérie Benheim, vous vouliez dire quelque chose, vous allez le dire également.
00:59:06Oui.
00:59:08Vous allez le dire.
00:59:10Vous continuez à nous appeler 01820
00:59:123921 sur Europe 1, bien entendu.
00:59:14Et on va revenir là-dessus,
00:59:16donc on le rappelle, 122 personnes au Maroc.
00:59:18Plus de 122 personnes pour cette visite
00:59:20de 3 jours au Maroc.
00:59:22Cette mascarade va se terminer quand ? Demain.
00:59:24Cette mascarade se termine demain, très bien.
00:59:26Continuez à nous appeler 01820
00:59:283921.
00:59:30Fabien Lequeuvre, vous avez une petite info
00:59:32à nous donner avant la fin de l'émission ?
00:59:34Tout à l'heure, oui.
00:59:36Vous savez qu'on finit à 18h.
00:59:42Europe 1, 16h, 18h.
00:59:44On marche sur la tête.
00:59:46Cyril Hanouna.
00:59:48L'affronte de l'américain Ben Chéboul.
00:59:50Allez, on retourne au repas.
00:59:52Merci d'être avec nous.
00:59:5401820 3921, appelez-nous bien entendu
00:59:56si vous voulez réagir à cette affaire-là.
00:59:58Et puis on a plein de trucs.
01:00:00On va parler aussi un petit peu, vous avez vu Eric Ciotti
01:00:02qui veut réduire de 500 millions d'euros
01:00:04les aides aux associations pro-migrants.
01:00:06On est tous d'accord avec Eric Ciotti ou pas ?
01:00:08Non, à part Artigol mais sinon le reste.
01:00:10C'est juste un Sénat.
01:00:12C'est souvent des associations qui ne respectent pas la loi.
01:00:14Voilà, merci.
01:00:16Il faut savoir lesquelles.
01:00:18Il faut avoir des fenêtres.
01:00:20Et le Ballon d'or, on va en parler ou pas ?
01:00:22Le Ballon d'or.
01:00:24Vous êtes intéressé au Ballon d'or ?
01:00:26Est-ce que vous pouvez dire que je l'ai annoncé quand même très tôt ?
01:00:28Absolument, ici.
01:00:30Ça va mal, ça s'est mal passé.
01:00:32Allez, 01820 3921.
01:00:34Merci d'Artigol.
01:00:36Cyril, vous l'avez annoncé en premier.
01:00:38Bravo Cyril.
01:00:40Je tiens à dire que c'est sur cette antenne
01:00:42par la bouche de Cyril Hanouna que le Ballon d'or
01:00:44a été annoncé en premier.
01:00:46En exclusivité mondiale.
01:00:48Et parce que vous avez dit, il y a des photos qui fuitent.
01:00:50Il y avait des photos, elles ne fuitaient pas.
01:00:52Elles arrivaient sur votre téléphone car vous étiez extrêmement bien renseigné.
01:00:54Mais le reste de la planète ne les avait pas.
01:00:56Et donc nous l'avons appris ici en exclusivité mondiale.
01:00:58Et d'où l'importance
01:01:00d'écouter Europe 1 de 16h à 18h.
01:01:02Parce qu'il s'y passe beaucoup de choses.
01:01:04On y apprend beaucoup.
01:01:06Notamment de la bouche de Cyril Hanouna.
01:01:08Quel bonheur.
01:01:10Les chéries, on est avec Christian
01:01:12qui est avec nous.
01:01:14Christian qui est toujours avec nous.
01:01:16Et Christian qui nous a bien fait rire.
01:01:18J'ai adoré l'intervention de Christian qui était avec nous il y a un instant.
01:01:20Christian, est-ce que vous avez quelque chose à ajouter sur Europe 1 ?
01:01:22Oui, juste un petit mot Cyril.
01:01:24La dernière fois que j'ai appelé,
01:01:26parce que je viens
01:01:28de la ville de La Réunion.
01:01:30Donc le député qui avait senti
01:01:32le noir, etc.
01:01:34Ce que je peux vous dire, il dit n'importe quoi.
01:01:36A La Réunion, j'y suis né,
01:01:38on a toujours eu des blacks,
01:01:40des noirs, des arabes, des yarbs.
01:01:42Moi je suis un yarb.
01:01:44Il y a eu des blancs.
01:01:46Toutes les couleurs. Jamais.
01:01:48On n'est pas là avec ça.
01:01:50Il fait nuit, il fait noir.
01:01:52Vous voyez ce que je veux dire ? On n'a pas le truc
01:01:54de racisme comme il voulait bien entendre.
01:01:56Vous n'êtes pas choqué par
01:01:58les expressions comme travail au noir et autres ?
01:02:00Non, pas du tout.
01:02:02On n'est même pas avec ça Valérie.
01:02:04On n'y pense même pas.
01:02:06Je suis d'accord avec Christian.
01:02:08Christian, je suis pareil que vous, je connais ça.
01:02:10Mais moi je vais vous dire, ceux qui pensent au racisme,
01:02:12c'est les premiers racistes.
01:02:14Je ne pense pas à ça en fait.
01:02:16Je n'y pense pas.
01:02:18Mais les mecs, vous croyez que quand on était,
01:02:20moi j'habitais au Lila dans le 93,
01:02:22vous croyez vraiment qu'on disait
01:02:24cet après-midi on va sortir avec des
01:02:26arabes ou des noirs ou des juifs ?
01:02:28On disait on va sortir avec des potes.
01:02:30Et on disait ou bien
01:02:32Léon il est relou, ou Michael
01:02:34il est con, ou bien
01:02:36Mounir c'est un relou aussi.
01:02:38C'était sympa mon copain.
01:02:40Mais en fait les mecs, on n'était pas là à dire
01:02:42lui c'est un rebeu, lui c'est un feule,
01:02:44lui c'est un renoi.
01:02:46Mais Christian, on n'y pense même pas.
01:02:48En fait je vous jure que c'est vrai, on n'y pense même pas.
01:02:50C'est ça qui est fou.
01:02:52Merci Christian.
01:02:54Je vous remercie, je vous fais un gros bisou à tous.
01:02:56Il y en a même qui voulaient dire quelque chose tout à l'heure.
01:02:58Christian, je ne sais plus, vous avez...
01:03:00Oui, il y a un tweet.
01:03:02Je voulais dire à votre égard,
01:03:04parce qu'on parlait de Yacine Benatar.
01:03:06Je voulais dire que
01:03:08moi j'aime bien toujours savoir
01:03:10qui parle et d'où on parle.
01:03:12C'est très important.
01:03:14Au moins il a la transparence de dire
01:03:16voilà, je ne suis pas d'accord avec les idées
01:03:18de Yacine Benatar, mais je vous explique d'où je parle.
01:03:20Et en fait je parle du fait que c'est un ami
01:03:22d'enfance et que donc je ne suis pas
01:03:24totalement objectif
01:03:26et j'ai une forme de subjectivité sur cette histoire.
01:03:28C'est difficile.
01:03:30Mais en fait elle est très bien votre équipe.
01:03:32M. Dantigold, tu nous ramènes un petit peu du communisme.
01:03:36Une pensée.
01:03:38Il a beaucoup d'humour.
01:03:40C'est vrai, il est sympa.
01:03:42C'était très bien.
01:03:44Je voulais que je vous dise Christian,
01:03:46quand Olivier Dartigold,
01:03:48fera un voyage officiel avec Jean-Luc Mélenchon,
01:03:50je le défendrai.
01:03:56C'était possible par le passé, ça n'est plus possible.
01:03:58Avec Olivier vous pouvez rire de tout.
01:04:02Merci Christian d'avoir été avec nous sur Europe 1.
01:04:04Bonne soirée à vous.
01:04:06On a Frédéric qui est avec nous.
01:04:08Bonjour Frédéric.
01:04:10Bonjour à tout le monde.
01:04:12Merci Frédéric, merci d'être avec nous sur Europe 1.
01:04:14Vous êtes un petit peu comme nous tous,
01:04:16vous vous interrogez sur les critères de sélection.
01:04:20Je m'interroge sur les critères de sélection
01:04:22et je m'imaginais la réunion
01:04:24qu'il y avait dû y avoir en amont pour savoir
01:04:26qui on invite et qui on n'invite pas.
01:04:28Quelle plus-value certaines personnes peuvent amener
01:04:30lors d'un voyage pareil.
01:04:32J'entends parler qu'ils mettent 10 milliards.
01:04:34Alors corrigez-moi si je dis une bêtise.
01:04:36On donne beaucoup d'argent à droite et à gauche.
01:04:38Oui voilà.
01:04:40Moi ma femme est infirmière.
01:04:42Je vois qu'il faut
01:04:443 jours maintenant de carence.
01:04:46On distribue l'argent à tout le monde
01:04:48sauf en France.
01:04:50Que ce soit dans les dom-toms, partout.
01:04:52Tout le monde, c'est compliqué.
01:04:54Et là, des fêtes.
01:04:56Je ne sais pas si on peut appeler ça une fête.
01:04:58Mais il a quel intérêt d'amener 120 personnes ?
01:05:00Quels sont les critères de sélection ?
01:05:02Et quelle est la plus-value amenée de certaines personnes ?
01:05:04Benatar en jogging, l'image de la France.
01:05:06C'est quoi ?
01:05:08Je ne sais pas. On passe pour les pieds niqués.
01:05:10Alors où c'est voulu
01:05:12que ça fasse
01:05:14le buzz, etc.
01:05:16C'est un peu à l'image des Jeux Olympiques
01:05:18qui ont été décriés. C'est un peu à l'image
01:05:20de pas mal de choses. Au niveau de la communication,
01:05:22c'est où c'est très fort
01:05:24pour faire du buzz ou sinon
01:05:26c'est une catastrophe. C'est lamentable.
01:05:28Je ne sais pas comment il faut le tourner
01:05:30mais l'image qu'on donne...
01:05:32Je veux dire, ce n'est pas une réunion
01:05:34de copains, de machins.
01:05:36Moi, Frédéric, je suis tellement d'accord
01:05:38avec vous sur le symbole,
01:05:40le signal envoyé aux Français.
01:05:42Et moi, je vais vous dire,
01:05:44je connais un petit peu le métier
01:05:46et je le vois. Tous ces courtisans, c'est pareil.
01:05:48C'est pareil en télé.
01:05:50Ils sont tous là, ils sont tous derrière vous.
01:05:52Mais c'est insupportable.
01:05:54C'est insupportable.
01:05:56Ils essaient tous de sauver
01:05:58leur peau, d'aller chercher
01:06:00un petit truc, de se dire
01:06:02je vais rencontrer un tel parce que je vais peut-être pouvoir
01:06:04avoir un deal ou un truc
01:06:06ou un film ou une émission.
01:06:08C'est insupportable. Cette mentalité,
01:06:10je la dégueule, Frédéric. Vraiment.
01:06:12Après, il y a des gens qui
01:06:14devaient être là
01:06:16et c'est très bien qu'ils y soient.
01:06:18Airbus, par exemple, ils vont faire la nique à Boeing
01:06:20et il va y avoir un contrat majeur
01:06:22avec la Royale Air Maroc.
01:06:24On n'a pas parlé des chefs d'entreprise. Vous savez très bien de qui on parle.
01:06:26Vous savez très bien de qui on parle.
01:06:28De ceux qui veulent se montrer.
01:06:30À la mi-temps, il fait le clown, il va sortir de blague,
01:06:32de l'autre, elle va chanter.
01:06:34Après, c'est toujours les mêmes.
01:06:36Là, on est en train de discuter. Frédéric, ils sont en train de faire du quad
01:06:38à l'heure où on parle. Vous ne croyez pas ?
01:06:40C'est mal vu le quad
01:06:42au Maroc. Vous allez voir,
01:06:44ils sont en train de faire du quad.
01:06:46Vos postes, vous n'êtes pas bons.
01:06:48Merci Frédéric d'avoir été avec nous sur Europe 1.
01:06:50Merci à vous en tout cas et continuez comme ça.
01:06:52Je vous fais un gros bisou. Merci Frédéric. On se retrouve dans un instant
01:06:54sur Europe 1. Vous nous appelez 01-80-20-39-21.
01:06:56A tout de suite.
01:06:5816h-18h.
01:07:00Serrez la nana sur Europe 1.
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01:07:08on l'avait. Et jusqu'au 15 novembre,
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01:07:28Carglass répare, Carglass remplace.
01:07:30Condition sur Carglass.fr.
01:07:32Maman adorait le piano. Ça nous berçait
01:07:34tous les soirs quand elle en jouait.
01:07:36Alors quand on a choisi sa pierre tombale avec PFG,
01:07:38on y a fait graver les touches de son piano.
01:07:40Pour que le souvenir de sa passion
01:07:42reste gravé à tout jamais.
01:07:44Du 5 septembre au 4 décembre,
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01:08:04jamais rien. Et puisque chez Netto, on est imbattable
01:08:06sur 1 000 prix, vous êtes certain
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01:08:14la différence. Incroyable,
01:08:16formidable, imbattable.
01:08:18Ça, c'est la liste de tout ce que j'ai envie de vous dire.
01:08:20Merci, Netto !
01:08:22Netto. On gagne tous à payer moins cher.
01:08:24Plus d'infos sur netto.fr.
01:08:26Europe 1. 16h-18h.
01:08:28On marche sur la tête.
01:08:30Cyril Hanouna. 17h41
01:08:32sur Europe 1. On marche sur la tête,
01:08:34bien entendu. Vous nous appelez 01-80-20-39-21.
01:08:36Et c'est vrai qu'on parle
01:08:38énormément parce que ça touche à beaucoup de choses, ce voyage
01:08:40d'Emmanuel Macron, Maroc. Donc, il y a
01:08:42cette affaire autour de l'humoriste
01:08:44Yacine Bellata. Il y a aussi du people,
01:08:46parce que j'ai vu tous ces people qui y étaient.
01:08:48Il y a ses 122 personnes. Ça touche aussi
01:08:50à l'économie. Alors, les chefs d'entreprise
01:08:52qui y aillent pour faire du business pour la France, il n'y a aucun problème.
01:08:54Mais c'est vrai que
01:08:56c'est vraiment se montrer, pour moi.
01:08:58On a été sélectionnés par
01:09:00le président pour aller au Maroc. C'est un peu
01:09:02comme si Didier Deschamps vous appelait.
01:09:04C'est ça.
01:09:06C'est Didier Deschamps qui vous appelle.
01:09:08À quelle tenue on va mettre pour y aller ?
01:09:10Il y en a qui ont choisi le jogging.
01:09:12Il y en a d'autres qui ont choisi l'alpaga.
01:09:14Mais c'est quand même
01:09:16pour moi, c'est quand même
01:09:18c'est tout ce que je déteste. Après, peut-être que je me trompe.
01:09:20Peut-être que je ne suis pas dans le vrai.
01:09:22Peut-être que c'est bien.
01:09:24J'aurais tellement aimé qu'il y ait un de ces artistes
01:09:26qui dise, non, excusez-moi, c'est très
01:09:28sympa, mais je vais aller au Maroc. Je dois y aller
01:09:30dans une semaine, tout seul, mais je n'ai pas que ça à foutre.
01:09:32Mais vraiment,
01:09:34c'est tout ce que je déteste.
01:09:36C'est les courtisans.
01:09:38J'aurais eu d'autres mots
01:09:40si on n'était pas à l'antenne. Vous imaginez bien
01:09:42les lèches-bottes.
01:09:44Les lèches-bottes.
01:09:46Ceux qui veulent gratter quelque chose.
01:09:48C'est les gratteurs.
01:09:50Cela a toujours existé.
01:09:52Oui, mais c'est pas parce que ça a toujours existé
01:09:54que c'est bien. C'est dégueulasse.
01:09:56Ce qui nous marque, c'est parce que
01:09:58c'est la pléthore, c'est pléthorique.
01:10:00Il y a plus de 140 personnes.
01:10:02Il y a Gauthier Lebray qui revient avec des infos.
01:10:04Oui, parce que l'Elysée...
01:10:06L'entourage du président de la République
01:10:08s'exprime auprès des journalistes qui suivent son déplacement
01:10:10au Maroc et donc ils se sont évidemment exprimés
01:10:12sur la présence de Yacine Bellatar
01:10:14qui n'était donc pas annoncé dans cette première liste
01:10:16des 122 invités. Et l'Elysée
01:10:18réaffirme qu'il n'y avait pas de volonté de
01:10:20dissimuler. C'est parce que Yacine Bellatar
01:10:22aurait confirmé sa présence que dimanche
01:10:24qu'il n'a pas été mis dans cette liste.
01:10:26Il n'y a pas eu non plus de nouvelle liste dimanche soir
01:10:28pour annoncer la nouvelle délégation.
01:10:30Je vois Fabien Lequeuve qui joue du violon.
01:10:32Et on se fout
01:10:34de notre gueule jusqu'à
01:10:36quelle heure en fait ?
01:10:38Ce soir,
01:10:40ce soir, Gauthier Lebray
01:10:42est avec moi à la télé.
01:10:44Merci, bravo.
01:10:46Gauthier Lebray est avec moi à la télé ce soir, on va en faire du pipo.
01:10:48Il se fiche de nous
01:10:50dans mes seins rigolistes. Mais qu'est-ce que je déteste
01:10:52hypocrisément. Dites-le.
01:10:54Je remarque juste que 3 personnes
01:10:56qui ont été ajoutées dans la seconde liste
01:10:58donc hier soir, ces 3 personnes
01:11:00étaient condamnées. Comme par hasard, les personnes condamnées n'étaient pas
01:11:02dans la première liste. Je parle du député qui a donné
01:11:04des coups de casque, je parle de François-Marie Bagné
01:11:06dans l'affaire Bettencourt et de Yacine Bellatar. C'est intéressant
01:11:08que les 3 soient ajoutées quand ils sont dans la deuxième liste.
01:11:10Curieuse méthode.
01:11:12On dirait qu'il y a un décrémage en fonction des condamnations et du
01:11:14casier judiciaire. Ce qu'on pourrait comprendre aux demeurants.
01:11:16Non mais les mecs, quand je vous dis
01:11:18qu'on nous prend pour des jambons,
01:11:20on nous prend pour des jambons totale.
01:11:22Philippe est avec nous. Bonjour Philippe.
01:11:24Bonjour à toute l'équipe.
01:11:26Merci Philippe d'être avec nous sur
01:11:28Europe 1. Qu'est-ce que vous pensez de tout ça ?
01:11:30Moi je ne suis pas complètement
01:11:32d'accord avec tout ce qui se dit. Je pense qu'il y a un peu de démagogie
01:11:34dans tout ça. Quand on entend des gens qui disent
01:11:36oui, ils mangent sur notre dos
01:11:38etc. Moi je pense que ça
01:11:40fait partie du précice de la France. Alors il y a
01:11:42beaucoup de chefs d'entreprise qui viennent bien. Vous l'avez
01:11:44dit à juste titre, c'est leur
01:11:46boulot, c'est du commerce. Il y a
01:11:48effectivement des gens
01:11:50de la culture et c'est aussi
01:11:52leur boulot d'aller
01:11:54montrer la France, montrer la culture française à l'étranger.
01:11:56Et en plus le Maroc c'est un pays entre
01:11:58Guinée et voisins. C'est un pays tamis.
01:12:00On a été en froid. Là on met le paquet pour
01:12:02se réconcilier. Moi je ne trouve pas ça franchement
01:12:04choquant à part effectivement
01:12:06le Belatar qui est en jogging. Là c'est
01:12:08l'image de la France. On prend peut-être effectivement des coups
01:12:10mais sinon ça fait partie du rayonnement de la France.
01:12:12Il y a peu de temps, il y a eu un déjeuner
01:12:14d'Etat également avec le roi de
01:12:16Belgique à l'Elysée.
01:12:18C'est pareil, regardez ce qu'ils ont mangé
01:12:20etc. Mais moi je dis non, c'est
01:12:22l'image de la France. Qu'est-ce qu'on veut qu'on reste
01:12:24chez nous ? On ne bouge plus,
01:12:26on n'existe plus. La France non, c'est quand même
01:12:28ça reste, malgré, il y a plein de soucis en France, je suis
01:12:30complètement d'accord. Ça reste une puissance mondiale
01:12:32importante, ça reste une...
01:12:34Les Jeux Olympiques, j'étais
01:12:36pas tout à fait d'accord avec le menu d'ouverture,
01:12:38il y avait franchement du bon aussi.
01:12:40Donc il y avait un bon, il fallait le
01:12:42cocher. Il y avait aussi du mauvais, je suis complètement
01:12:44d'accord. Mais ça a fait rayonner la France,
01:12:46on en a parlé.
01:12:48Après, Philippe, si je peux me
01:12:50permettre, rayonner la France,
01:12:52je suis complètement d'accord avec vous, moi, sur
01:12:54ceux qui vont faire du business là-bas.
01:12:56Teddy Riner, il y va tout le temps et puis c'est quand même...
01:12:58Il commence à faire du business là-bas ? Et puis Teddy Riner,
01:13:00je comprends qu'on l'amène et puis
01:13:02il est très très proche du roi du Maroc, Teddy Riner.
01:13:04Après, il y en a énormément d'autres, je peux vous dire
01:13:06à l'heure où on est, là, ils ne sont pas en train de faire rayonner
01:13:08la France. À mon avis, là, ils sont en train de faire, je vous dis,
01:13:10ils sont à la piscine, en train de faire du...
01:13:12En train de faire du dead-ski !
01:13:14Je sais pas, moi je lisais, il y a quand même
01:13:16plus d'une cinquantaine de chefs d'entreprise quand même,
01:13:18mais pas des petites entreprises.
01:13:20On n'a jamais remis en cause la présence des
01:13:22chefs d'entreprise.
01:13:24C'est pareil, la culture française à l'étranger,
01:13:26on a une culture cinématographique
01:13:28qui est quand même très forte.
01:13:30Enfin, on a une culture, la culture française, elle est reconnue,
01:13:32ben, faisons...
01:13:34Oh là, j'arrive pas à le dire, faisons la connaître, pardon,
01:13:36à l'étranger. Et je vous dis, en plus, le Maroc,
01:13:38c'est la porte à côté, ça serait, on sait rien,
01:13:40au Brésil, on pourrait se dire, ça va peut-être effectivement
01:13:42être d'autres frais. Là, les frais, à mon avis, sont
01:13:44quand même... Alors, ça doit exister.
01:13:46Mais après, c'est tellement facile de dire, je vous dis, moi,
01:13:48je peux comprendre, c'est vrai que les gens, il y a des gens qui ont
01:13:50du mal à finir les fins de mois,
01:13:52à manger comme il faut,
01:13:54je suis complètement d'accord avec tout ça, mais est-ce que ça veut dire
01:13:56qu'on arrête tout ?
01:13:58Non, mais j'entends ce que vous dites, mais est-ce que, par exemple, on avait besoin
01:14:00d'avoir autant d'artistes ?
01:14:02C'est ça, en fait ?
01:14:04Sur les 120, il y en a 30.
01:14:06Pas tous en même temps.
01:14:08Il y en a combien ? Parce que moi, j'aimerais bien qu'on me dise
01:14:10il y a combien d'artistes ?
01:14:12Une trentaine. Même pas 30, un peu moins de 30.
01:14:14Ouais, donc, c'est pas...
01:14:16Enfin bon, sur 140, c'est ça, ce qu'était
01:14:18le petit rebreque ?
01:14:20Oui, oui, ben, c'est pas non plus...
01:14:22Il n'y aurait plus 50 %, je dirais.
01:14:24Ben oui, mais là, c'est un mélange de tout,
01:14:26parce que, moi, j'imagine qu'il y a des soirées,
01:14:28enfin, c'est le prestige
01:14:30de la France et de la culture française.
01:14:32Mais je rejoins en disant
01:14:34que c'est peut-être pas le moment.
01:14:36Je trouve ça important
01:14:38d'avoir le son de cloche de Philippe sur Europe 1,
01:14:40et merci, Philippe.
01:14:42Je vous en prie, avec plaisir.
01:14:44Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1, et puis vous nous rappelez quand vous voulez,
01:14:46on est là, on ne bouge pas, nous, 16h, 18h, vous savez, on est là.
01:14:48J'ai des amis ici,
01:14:50donc je passe une tête.
01:14:52Merci, Philippe, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
01:14:54Ça se passe bien, en fait ?
01:14:56Ça se passe bien à Nantes ?
01:14:58Ça se passe bien à Nantes, oui.
01:15:00Et la ville ?
01:15:02La ville,
01:15:04on va faire en sorte que ça change.
01:15:06Il va se passer des choses,
01:15:08donc il faut que ça change.
01:15:10Moi, ça fait plus de 20 ans que je suis à Nantes,
01:15:12ça a changé du tout au tout.
01:15:14On l'appelait la belle endormie, maintenant, c'est plus du tout ça.
01:15:16C'est la boche réveillée, maintenant.
01:15:18On hésite de sortir, j'étais au ciné ce week-end,
01:15:20j'étais dans le centre-ville de Nantes le soir,
01:15:22parce qu'on avait trop eu de sortir le soir.
01:15:24C'est pour ça que je vous disais ça, Philippe.
01:15:26Philippe, parce que ce qui se passe à Nantes,
01:15:28moi, ça me rend fou, excusez-moi.
01:15:30C'est pour ça que je sais que vous êtes de Nantes, et ça me rend fou.
01:15:32Et quand j'entends, et j'ai plein de gens qui me disent,
01:15:34c'est terminé, on ne peut plus sortir le soir à Nantes,
01:15:36on ne va pas au cinéma, on ne peut pas sortir en famille,
01:15:38on ne peut pas aller manger une glace en famille, on ne peut rien faire.
01:15:40Et c'est quand même fou, vous vous rendez compte ?
01:15:42Moi, ça, Philippe, je vous jure,
01:15:44excusez-moi,
01:15:46moi, ça, c'est le genre de truc,
01:15:48je peux y penser toute la journée,
01:15:50parce que je me dis dans quel pays sommes-nous.
01:15:52Mais c'est incroyable
01:15:54comme ce pays s'est délité
01:15:56en très peu de temps.
01:15:58Je suis désolé.
01:16:00Et on voit quand il n'y a pas de sécurité, il n'y a pas de liberté.
01:16:02Cette fuite à la gauche,
01:16:04au pire encore avec Jean-Marc Ayrault,
01:16:06il faut, moi je me dis,
01:16:08combatif, me dire qu'il faut.
01:16:10Oui, il faut espérer.
01:16:12Il faut espérer dans deux ans.
01:16:14Exactement. Philippe, merci en tout cas d'avoir été avec nous.
01:16:16On est là pour vous soutenir.
01:16:18On pense à vous. Merci.
01:16:20Merci.
01:16:22Nicolas est avec nous de Toulouse.
01:16:24Il est policier, Nicolas. Merci Nicolas.
01:16:26De rien, merci. Bonjour à toute l'équipe.
01:16:28Bonjour.
01:16:30Ça me fait plaisir de pouvoir intervenir.
01:16:32J'espère que je vais réussir à dire tout ce que je peux.
01:16:34C'est assez court et puis à la fois,
01:16:36le sujet est intéressant.
01:16:38Avec plaisir, Nicolas, on vous écoute.
01:16:40En fait, j'en peux plus de ce pays, je suis gavé.
01:16:42J'en ai marre.
01:16:44Toute cette démagogie,
01:16:46comme la personne d'avant a pu dire,
01:16:48bon d'accord, c'est un sujet,
01:16:50mais j'ai vraiment le sentiment
01:16:52qu'il va vraiment falloir que les gens se réveillent.
01:16:54Mais se réveillent
01:16:56pour de bon, c'est pas se réveiller une fois
01:16:58et se rendorme dix minutes après,
01:17:00parce que là, on nous prend
01:17:02pour des abrutis,
01:17:04mais vous aussi, en fait, on vous prend
01:17:06pour des ânes, parce que
01:17:08si vraiment il est au courant,
01:17:10il a quand même un service de renseignement,
01:17:12le président, il sait qu'il invite
01:17:14pour la sécurité de tout le monde.
01:17:16Si vraiment les faits
01:17:18sont avérés, puisque j'imagine qu'ils le sont
01:17:20sur ses propos, sur ses condamnations,
01:17:22ça veut dire que ça reste quelqu'un
01:17:24qui représente un danger pour la sécurité
01:17:26intérieure
01:17:28ou plus,
01:17:30notamment sur les sujets sensibles
01:17:32d'antisémitisme qu'on peut entendre en ce moment.
01:17:34Tout ce qui se passe
01:17:36à l'étranger, qui peut se reporter
01:17:38sur le pays,
01:17:40sur le continent,
01:17:42en métropole même, ici chez nous,
01:17:44si vraiment c'est avéré,
01:17:46mais il nous prend
01:17:48pour des abrutis, inviter un mec
01:17:50comme ça...
01:17:52Peut-être que toi, Cyril, tu le connais,
01:17:54peut-être qu'il n'est pas comme ça,
01:17:56peut-être qu'on dit des mauvaises choses
01:17:58sur lui, je ne sais pas, mais quoi qu'il en soit,
01:18:00il y a eu des enquêtes, puisque s'il y a un jugement,
01:18:02il y a eu...
01:18:04Il a eu des condamnations, parce qu'il a menacé
01:18:06un mec du métier...
01:18:084 mois de sursis pour menace de mort et de crime
01:18:10à l'encontre du métro en Seine-Cadera, oui.
01:18:12Il a appelé un mec, il lui a dit
01:18:14je vais te tuer, je vais te défoncer,
01:18:16mais ce n'est pas la première fois,
01:18:18c'est toujours le même mec,
01:18:20c'est plusieurs fois,
01:18:22c'est en guerre depuis des années.
01:18:24Il y a eu un autre différent à propos d'un théâtre parisien.
01:18:26Dans ce cas-là, Valéry Bénahim,
01:18:28on ne va pas se mentir,
01:18:30il y en a beaucoup qui pourraient être condamnés aussi,
01:18:32sur ça.
01:18:34A première vue, c'est un proche
01:18:36d'Emmanuel Macron à la base, puisqu'il a fait partie
01:18:38d'un conseil
01:18:40présidentiel des villes.
01:18:42En 2018, oui.
01:18:44Donc voilà, il n'a pas appelé un humoriste comme ça,
01:18:46en se devant un matin en disant tiens, je vais appeler au pif,
01:18:48c'est dans la ligne DB, je vais prendre lui.
01:18:52Ce n'est pas n'importe qui
01:18:54non plus à ses yeux, je pense.
01:18:56Ah mais je suis d'accord avec vous, Nicolas.
01:18:58Mais à côté de ça,
01:19:00moi je ne parle pas que de ce sujet de
01:19:02menace de mort, parce que ça reste à la rigueur
01:19:04peut-être un conflit personnel avec quelqu'un d'autre.
01:19:06Après, ce que Valéry pouvait dire
01:19:08sur ses liens
01:19:10avec...
01:19:14Là, on touche à un truc
01:19:16qui est quand même beaucoup plus grave.
01:19:18Je veux dire, ça va loin.
01:19:20Ça va même très loin.
01:19:22C'est très dangereux.
01:19:24Ça, ça m'agace.
01:19:26Du coup, tout ça,
01:19:28ça me fait revenir sur plein de choses.
01:19:30Vous savez, les photos
01:19:32qu'on a pu voir circuler
01:19:34à l'époque, quand il était
01:19:36parti en visite en Guadeloupe,
01:19:38avec deux Guadeloupéens,
01:19:40un chêne en or, torse nu,
01:19:42le président cool
01:19:44qui veut faire
01:19:46le gars bien. En fait, il passe pour
01:19:48un peintre.
01:19:50Je veux dire, ça a été
01:19:52fini à ce moment-là. C'est terminé.
01:19:54Les gens, ils ont oublié
01:19:56tout ça, puisqu'après,
01:19:58ils revotent pour lui.
01:20:00Même si c'est à défaut, ils revotent.
01:20:02En plus, à chaque fois,
01:20:04c'en est un nouveau qui sort
01:20:06du chapeau. Et vous jouez aussi
01:20:08à ce jeu. Enfin, vous, peut-être pas vous
01:20:10personnellement, mais
01:20:12votre métier.
01:20:14C'est le premier qui va
01:20:16sortir l'info.
01:20:18C'est le premier qui va
01:20:20donner... Alors peut-être que toi,
01:20:22Cyril, tu as changé de vision des choses
01:20:24il y a un certain temps. Depuis peu,
01:20:26je dirais même. Moi, avant, quand je regardais
01:20:28mon émission, je voyais les invités et je me disais
01:20:30bon,
01:20:32c'est dans le monde des oui-oui.
01:20:34Ils sont perchés.
01:20:36Mais le monde a changé, Nicolas.
01:20:38Le monde a changé, mais surtout, je vais te dire
01:20:40un truc. C'est pas que le monde...
01:20:42La France a changé. C'est-à-dire qu'avant,
01:20:44on concentrait tout ce qui se passait
01:20:46en Île-de-France. Les gens dans les
01:20:48provinces ne voyaient pas
01:20:50ce qui se passe.
01:20:52Tout le monde le voit maintenant.
01:20:54On se reparle demain, Nicolas, sur Europe 1. Avec grand plaisir.
01:20:56Avec plaisir.
01:20:58Merci, Nicolas. Je vous fais de gros bisous. Comme ça, on se reparle
01:21:00demain, Nicolas, avec les policiers à Toulouse, tout de suite.
01:21:02On vous laisse avec Laurence Ferrari sur CNews Europe 1. Merci d'avoir
01:21:04été avec nous.