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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du refus d'Emmanuel Macron de choisir un gouvernement issu du NFP, avec Karl Olive.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00Pour l'instant, vous pouvez vous poser vos questions à Karl Olive, et il y a énormément de monde au Standard qui veulent poser des questions à Karl Olive,
00:06et on va revenir bien sûr sur ce qui a été dit. Donc, pas de ministre NFP au gouvernement. Emmanuel Macron l'a dit, c'est terminé, c'est tombé, c'est fini.
00:15Rideau, Gilles Vernet ?
00:16C'est fini. Il estime que les institutions, la garantie du bon fonctionnement de nos institutions, ne vont pas de pair avec un gouvernement de gauche.
00:25Donc, Mme Caster entre chez elle, elle ne sera pas Première Ministre. Et puis, la gauche, maintenant, est sommée par le Président de la République,
00:33la gauche socialiste, écologiste, voire les communistes, en responsabilité, est sommée de se tourner vers sa droite en leur disant,
00:41voilà, est-ce que vous avez gouverné, vous avez été des partis responsables, est-ce que maintenant, vous voudriez participer à une coalition ?
00:46Exactement. Alors, moi, j'ai lu le communiqué du lundi 26 août de l'Élysée, et on l'a lu tout à l'heure d'ailleurs avec mon ami Pascal Praud,
00:54c'est lui qui nous a d'ailleurs alerté là-dessus. À la fin, il est dit, le Président de la République déclare,
00:59« Ma responsabilité est que le pays ne soit ni bloqué, ni affaibli. Les partis politiques de gouvernement ne doivent pas oublier les circonstances exceptionnelles
01:06d'élection de leurs députés au second tour des législatives. Ce vote les oblige. »
01:10Et, il y a un article dans la Constitution, c'est l'article 16. L'article 16, en fait, le recours à l'article 16 est de la compétence exclusive du chef de l'État,
01:19qui dit, c'est de seul de le mettre en place, et les conditions de fond posées par l'article 16 de la Constitution sont,
01:24une menace grave et immédiate des institutions de la République, et d'autre part, l'interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels.
01:31Qu'est-ce qu'il dit, l'article 16 ? Et l'article 16, c'est les pleins pouvoirs au Président de la République.
01:38Il peut actionner l'article 16, moi, quand je lis ce qui est dit dans ce communiqué, je trouve qu'il ouvre la porte à l'article 16 du Président de la République.
01:47Il faut rappeler aux auditeurs que c'est arrivé qu'une seule fois dans la Ve République, c'était en 1961, au moment du putsch des généraux avec le général de Gaulle.
01:58Aujourd'hui, il n'aurait aucun, s'il actionne cet article 16, mais ça paraît là aussi improbable,
02:05il n'aurait aucun contre-pouvoir. En revanche, après 60 jours, si je ne dis pas de bêtises,
02:10vous avez les parlementaires qui pourraient se réunir pour demander la validité de cette application de l'article 16 auprès du Conseil Constitutionnel.
02:18Personne ne s'attendait à la dissolution, si.
02:20Oui, c'est pour ça que vous faites attention, vous avez entièrement raison.
02:22Est-ce qu'il serait Vendegaule ?
02:24Exactement. Oui, vous vouliez parler d'Artigolles, là-dessus ?
02:28Non, mais c'est de la petite fiction. L'article 16 ne peut pas être enclenché au regard de la situation.
02:32Situation de crise politique, peut-être de crise de régime, 42 jours avec un gouvernement démissionnaire,
02:38mais rien qui puisse aujourd'hui activer l'article 16.
02:41En tout cas, je suis content qu'on reçoive Karl Olive, parce qu'il a peut-être le nom du prochain Premier Ministre.
02:46Exactement, Karl Olive est avec nous, il a peut-être le nom du prochain Premier Ministre, Karl Olive, député des Yvelines,
02:51merci Karl Olive d'être avec nous. Il y a énormément d'auditeurs qui veulent vous poser des questions.
02:55Il y a plein de gens qui appellent au Standard, qui continuent à appeler 01-80-20, 39-21.
02:59Karl Olive, déjà, comment allez-vous en tant que Français ? Parce que c'est vrai qu'on se dit tous, on se pose plein de questions,
03:06et vous, pas en tant que député, en tant que Français, comment vous allez, comment vous sentez la suite des opérations ?
03:11D'abord, je vous remercie pour votre invitation, c'est l'anounin, et je vous salue, c'est-à-dire les collègues.
03:16En fait, pour tout vous dire, je fais une petite digression, mais il y a 20 ans, mon bureau de directeur des sports était juste en dessous de celui-ci,
03:23donc c'est toujours un bonheur de revenir ici.
03:25Vous revenez quand vous voulez.
03:26Moi, je suis, principe de base, je suis éperdument amoureux de mon pays, principe de base.
03:32Donc quand on est éperdument amoureux de son pays, je dis souvent qu'aimer les gens, ça ne s'apprend pas dans le dictionnaire,
03:36on est raisonnablement optimiste, et on va essayer d'aller chercher des solutions à chaque problème.
03:41Et Dieu sait si en ce moment, on est aux affaires avec les obstacles qui se montrent à nous.
03:48Donc voilà, moi je suis un homme heureux, je l'assume, c'est pas de la naïveté, mais l'obstacle, on ne va pas le contourner,
03:54il faut effectivement le prendre à bras-le-corps.
03:57Qu'a-t-on à dire par rapport à la situation actuelle ?
04:00D'abord, je ne saurais dire qu'on doit remercier les Français qui se sont massivement déplacés aux urnes le 7 juillet dernier,
04:05comme ils ne l'avaient pas fait depuis 40 ans, là où on disait qu'il y avait une désertion,
04:09et qu'il y avait un vrai défi par rapport aux politiques, et on peut comprendre les Français par rapport à cela,
04:13dans la mesure où on ne peut pas dire que l'exemple soit donné au sommet de l'État,
04:16je pense notamment à l'Assemblée Nationale, vous voyez, je balais devant ma porte,
04:19où on est plus à Intervilles-Saint-Lévache qu'autre chose,
04:22et on ne peut pas derrière être surpris que le ruissellement inadmissible qu'on voit au quotidien,
04:28avec ces violences contre les policiers, ces violences contre les enseignants, ces violences contre les élus,
04:34ne soit pas finalement menée courante quand l'exemple n'est pas donné au sommet de l'État.
04:39Et donc j'espère qu'on aura aussi un choc sur ce sujet-là.
04:41La deuxième chose, Cyril, que je voulais partager avec vous,
04:43c'est que je pense qu'on est dans un tournant historique de notre beau pays,
04:47et que nous devons faire face à la réalité des choses, c'est-à-dire être darwinistes sur le sujet.
04:52Ce qui se passe en Allemagne avec des sujets de coalition,
04:54et je ne dis pas qu'il faut aller jusqu'à la coalition,
04:56ce qui s'est passé en Scandinavie, ce qui s'est passé en Belgique,
04:59il va falloir, et en Italie, vous avez raison, chère madame,
05:02il va falloir se le mettre effectivement en tête.
05:05Si on ne comprend pas aujourd'hui que le pays est plus important que le parti,
05:10alors on va droit dans le mur en claxonnant.
05:11Alors, on n'a pas l'impression de ça, puisqu'on a vu des coalitions quand même assez curieuses,
05:17Est-ce que vous, Karl-Olive, vous êtes pour le pas de ministre LFI au gouvernement ?
05:22Oui, oui, oui, oui, pas de ministre LFI au gouvernement,
05:25ces gens-là veulent l'insurrection totale depuis le premier jour.
05:28Moi, une semaine après avoir été élu en 2022,
05:32j'envoyais une lettre à la présidente de l'Assemblée nationale
05:35pour expliquer que l'Assemblée nationale, ce n'était pas un meeting à ciel ouvert,
05:38ce n'était pas l'endroit où on insultait, où on provoquait, où on ne se respectait pas,
05:42et ça a été ça pendant deux années.
05:44Et je ne mets pas toute la responsabilité, évidemment, sur la France insoumise,
05:47parce que nous autres, majorité relative à l'époque,
05:50on se croyait encore en majorité absolue.
05:52Donc, on a notre part de responsabilité,
05:53et on a pris une banane aux dernières élections,
05:55et c'est bien fait pour nous.
05:57Pour autant, non, je pense qu'aussi le message qui est envoyé par...
06:01C'est important de se dire les choses,
06:03parce que sinon on va être les champions du monde systématiquement,
06:05y compris quand on prend un bourre-pif ou qu'on perd 20-0.
06:07Et je dis simplement que...
06:09On voit l'ancien directeur des sports, Karl-Olive, qui parle.
06:12Oui, mais Cyril Hanouna, je pense qu'aujourd'hui, il faut aussi dire les choses.
06:14On a besoin, dans ce pays, d'une gauche forte républicaine.
06:19On a besoin d'une droite forte républicaine.
06:21Et on a aussi besoin de gens qui, comme le général de Gaulle,
06:24pardonnez-moi de rappeler le général de Gaulle en 1958,
06:27disaient que la France, ce n'est pas la gauche, ce n'est pas la droite,
06:29c'est deux courants.
06:29Un courant de l'ordre, de la tradition,
06:31et un courant du mouvement et du progrès.
06:34C'est ça, la France.
06:35Et si on veut diriger la France sur une fraction de ces deux mouvements,
06:38c'est une faute nationale impardonnable.
06:40On a énormément d'auditeurs, au standard d'Europe,
06:42qui veulent réagir, dont on marche sur la tête,
06:43qui veulent poser des questions à Karl-Olive, députée des Yvelines.
06:46On a Christelle qui est avec nous. Bonjour Christelle !
06:48Bonjour !
06:50Merci d'être avec nous, Christelle. Vous habitez où ?
06:52Merci. J'habite en Alsace, dans le centre Alsace, à côté de Célesta.
06:56J'adore. J'adore cette ville, j'adore l'eau également.
06:59Célesta, j'aime tout là-bas.
07:01Vous faites quoi dans la vie, Christelle ?
07:02Alors, je suis chargée d'affaires dans le monde des assurances.
07:05Je ne vous cache pas que j'ai sévi également sur Célesta, Christelle.
07:10Christelle, vous avez une question à poser à Karl-Olive, notre députée.
07:14Oui, je l'ai entendue juste avant.
07:16Alors, je suis aussi élue de ma commune depuis deux mandats.
07:19Je suis simple conseillère municipale, mais bon, c'est déjà pas mal.
07:24Et puis, là, je l'entends qui nous dit qu'il faut prendre en compte
07:31le choc par rapport à ce qu'on entend au niveau de l'Assemblée nationale,
07:36des gens qui ne respectent rien.
07:40Et on n'a rien fait contre ces personnes-là.
07:42Et moi, ça m'énerve parce qu'il n'y a plus de respect.
07:45Il n'y a plus de respect des institutions.
07:48Et c'est quelque chose qui, moi, me dérange,
07:51mais vraiment me dérange beaucoup.
07:53Et je ne sais pas comment est-ce qu'on peut rétablir ce respect.
07:56Je suis assez d'accord avec vous, Christelle.
07:57Karl-Olive, qu'est-ce que vous pouvez répondre à notre auditrice d'Europe 1 ?
07:59D'abord, je partage ce que votre auditrice dit à l'instant.
08:04Le principe de base, Gilles Verdes connaît ça,
08:07dans le sport, on est imbibé aux règles du jeu
08:09à la minute où vous prenez une licence dans quelque sport que ce soit.
08:11Et les règles, on les applique, on ne les interprète pas.
08:15C'est le B.A.B. du sport.
08:16Moi, j'ai été élu, alors j'ai envie de dire cher collègue,
08:19puisque j'ai été maire de Poissy entre 2014 et 2022,
08:23j'ai appliqué tout simplement ce que j'ai vécu
08:25et ce que je vis dans le sport que j'aime et le football en particulier,
08:28c'est-à-dire l'application des règles.
08:29Et tout le monde connaît les règles.
08:30À partir du moment que tout le monde connaît les règles,
08:32on est dans la réciprocité entre les droits et les devoirs.
08:35Carl-Olivier et Christelle,
08:37j'ai un exemple aussi vraiment de non-respect des institutions,
08:41on en parle beaucoup actuellement,
08:43c'est le Daily Tweet qui donne lieu à des drames.
08:45Et c'est vrai que ça aussi, ça fait partie également,
08:49je trouve, du non-respect des institutions
08:52qui est de pire en pire.
08:55Et on a eu l'impression que pendant les Jeux Olympiques,
08:58il y a eu une trêve totale.
08:59C'est ça qui est fou.
09:00On a eu l'impression qu'on était dans un autre pays.
09:02Une parenthèse enchantée.
09:03Je vous jure que c'est vrai, c'était une parenthèse enchantée.
09:05On voyait, tout le monde était en sécurité
09:07sur les lieux olympiques et dans la ville de Paris,
09:11c'était incroyable.
09:12Vraiment, tout le monde a vécu une parenthèse enchantée.
09:14Et vraiment, je comprends ce que dit Christelle,
09:17et c'est vrai que ça aussi, ça en fait partie,
09:18parce qu'aujourd'hui, même la police,
09:20moi je parle à de nombreux policiers à chaque fois,
09:23alors il me parle, il me dit, voilà Cyril,
09:25on n'est plus respecté,
09:26et on a de plus en plus de mal à faire notre travail.
09:29Vous ne croyez pas s'y bien dire,
09:31mais quand vous avez, encore une fois,
09:33je ne fais pas de stigmatisation par rapport à la France insoumise,
09:35mais qu'on passe son temps à dire que la police tue,
09:37excusez-moi, comment vous voulez que ça se passe sur le terrain ?
09:39Ce n'est juste pas possible.
09:41Quand vous avez, et ça m'est arrivé à trois reprises,
09:43que vous êtes menacé de mort,
09:44je ne suis pas le seul des élus de France,
09:46peut-être que Christelle connaît aussi du monde dans son entourage sur le sujet,
09:49mais que finalement ces mineurs, entre 12 et 17 ans,
09:51repartent avec un simple petit rappel à la loi,
09:54et encore parfois avec leurs parents,
09:55pour faire le V de la victoire dans les quartiers,
09:57ça ne peut pas fonctionner.
09:59Quand on touche un élu, quand on touche un policier,
10:01on touche à la France et on abîme la République.
10:03Exactement, merci Christelle d'avoir été avec nous sur Europe 1,
10:05il y a énormément d'auditeurs qui essaient de nous avoir au standard 01, 80, 20, 39, 21,
10:10on a Franck qui est avec nous, bonjour Franck !
10:12Bonjour Cyril !
10:13Merci d'être avec nous Franck, vous habitez à Lyon ?
10:15J'habite à Lyon, je suis très content de vous avoir Cyril.
10:18Et bien moi aussi je suis très heureux de vous avoir, vous faites quoi à Lyon ?
10:20Je vous aime beaucoup, bravo !
10:22Merci beaucoup Franck, ça me fait très plaisir.
10:25Pour votre parcours, votre réussite, je suis très... bravo !
10:28Et bien merci Franck, ça me fait vraiment plaisir.
10:30Vous faites quoi dans la vie Franck ?
10:32Je répare des chaussures, je suis artisan cordonnier.
10:34Ah j'adore, et bien voilà, si vous pouvez...
10:36J'adore, voilà, c'est la chanson de Georges Aggelman,
10:39c'était un cordonnier sans rien de particulier.
10:41Merci Franck d'être avec nous en tout cas.
10:43Vous êtes avec nous pour poser une question à Karl-Oliv,
10:45et vous êtes inquiet pour Emmanuel Macron,
10:47vous vous demandez comment il va faire ?
10:49En fait, je voulais demander à Karl-Oliv,
10:53est-ce qu'il n'est pas fatigué, un petit peu,
10:55des sorties d'Emmanuel Macron qui sont...
10:59un coup c'est les gaulois réfractaires,
11:01un coup c'est je leur ai balancé ma bombe,
11:06ma grenade dans les pieds,
11:08des goupillets, oui.
11:10des goupillets, etc.
11:12Donc il n'est pas fatigué de devoir recoller les morceaux
11:17entre la France et Emmanuel Macron,
11:19parce que je pense qu'il y a une réfracture,
11:21il n'est pas fatigué, il n'a pas envie de lui dire
11:23président, président, s'il vous plaît.
11:25Voilà, et puis ça c'était ma première question,
11:27et parallèlement,
11:29il y a trois gros blocs,
11:31un bloc tout à droite, un bloc tout à gauche,
11:33et un bloc plutôt central,
11:35comment on fait pour gouverner,
11:37sans s'entendre un petit peu entre tout ça,
11:39comment faire quoi ?
11:41C'est la question qui s'oppose de beaucoup de français Franck,
11:43cette question est pertinente, les deux d'ailleurs.
11:45Karl-Oliv, on a envie d'avoir votre réponse sur Europe 1,
11:47je pense qu'il y a de nombreux auditeurs
11:49qui ont envie de savoir, est-ce que vous allez répondre à ça ?
11:51Je ne vais pas tortiller,
11:53d'abord sur la première question
11:55de votre auditeur, oui vous avez raison,
11:57parfois il y a une espèce de dichotomie
11:59entre le fond et la forme chez le Président de la République, je m'explique,
12:01il suffit de traverser la route pour trouver du boulot.
12:03Oui Président, mais terminez
12:05votre phrase, parce que c'est la vérité,
12:07il y a encore des milliers et des milliers d'emplois
12:09dans ce travail que nous devons
12:11pourvoir, mais que le Président, rappelez-vous,
12:13c'était lors d'une porte ouverte pour les journées du
12:15patrimoine, où il y avait un jeune apprenti
12:17en agriculture, qui cherchait,
12:19plutôt dans l'environnement paysager,
12:21du travail, et j'ai dit au Président,
12:23Président, terminez votre phrase,
12:25et vous dites, si Madame était
12:27son conseiller proche ou Gilles Verdez,
12:29Gilles, vous prenez les coordonnées
12:31du jeune homme, on regarde ce week-end
12:332-3 au numéro de téléphone, et on lui donne après.
12:35C'est moi-même qui va lui faire le petit SMS qui va bien.
12:37Président, terminez !
12:39De la même manière j'ai dit au Président de la République,
12:41je ne suis pas fatigué, parce que
12:43je pense que la loyauté, la fidélité,
12:45c'est quelque chose,
12:47ce sont des valeurs qui sont intangibles.
12:49C'est trop facile d'aller soutenir
12:51Cyril Hanouna avec toutes ses parts
12:53de marché, ou David Douillet quand il est
12:55sur son deuxième titre de champion olympique.
12:57C'est comme la tortue,
12:59quand vous êtes sur la coquille,
13:01qu'il faut regarder les potes qui sont ici.
13:03Ils ne sont pas très nombreux. D'ailleurs, vous remarquerez,
13:05il y a peu de députés qui se déplacent pour aller
13:07non pas défendre le Président, mais pour dire quelle vision
13:09on peut avoir pour la suite.
13:11Je vous donne un autre exemple.
13:13Il y a 66 millions de procureurs en France.
13:15J'ai dit, Président, ne dites pas ça,
13:17vous allez vous mettre la justice à dos.
13:19Dites simplement que vous avez 66 millions de sélectionneurs,
13:21c'est en 2018, comme Didier Deschamps,
13:23et que vous êtes là pour faire la meilleure sélection
13:25possible, le meilleur 11 titulaires
13:27possibles en équipe de France.
13:29Et qu'effectivement, ici on est
13:313, 6, 7 dans le studio, on a 7 compositions
13:33différentes. Ça c'était la première
13:35intervention. La deuxième intervention,
13:37comment on fait ? Pardon, peut-être que je suis encore naïf,
13:39mais comment nous faisons quand nous sommes
13:41maires de France ? Comment les 22 000
13:43maires de France font dans leurs conseils municipaux ?
13:45Il y a évidemment des sensibilités qui sont
13:47différentes, et on prend les gens pour leurs
13:49compétences, pour leur confiance, pour leur investissement,
13:51pour leur rassemblement, et moi il m'est arrivé
13:53de prendre, je prends l'exemple de mettre
13:55en place, et vous en parliez tout à l'heure,
13:57la lutte contre les violences faites aux femmes,
13:59des dispositifs spéciaux
14:01de logements dédiés aux femmes violentées
14:03la nuit. Une idée d'une collègue de gauche
14:05de l'opposition, mais je l'ai prise à bras le corps
14:07cette idée. Pourquoi ce ne serait pas possible
14:09à l'échelle de notre beau pays ? Bien sûr que c'est possible,
14:11mais simplement parce que, encore une fois,
14:13l'intérêt général doit prévaloir sur l'intérêt
14:15particulier. Merci Franck d'avoir été
14:17avec nous, je vous fais de gros bisous, et moi il fait bien plaisir en tout cas.
14:19Merci, salut, merci. Merci Franck,
14:21et merci d'être avec nous sur Europe 1, c'est 16h-18h
14:23bien sûr, on marche sur la tête tous les jours
14:25sur Europe 1, il y a de nombreux auditeurs, il y a Justine qui est
14:27avec nous, bonjour Justine. Bonjour.
14:29Merci d'être avec nous Justine, vous habitez où ?
14:31Dans les Ardennes. D'accord,
14:33Sedan ? Euh, à côté,
14:35pas loin, ouais. Je connais très bien.
14:37Est-ce que c'est vis ? Là-bas on va appeler le sanglier.
14:39Merci Justine. Justine,
14:41vous vouliez parler à Carl Oly.
14:43Dites-nous. Oui, moi
14:45j'ai une question, je voudrais savoir à quel
14:47moment on écoute les citoyens français en fait ?
14:49Parce que
14:51en fait on a tous voté,
14:53tout le monde a exprimé son opinion, peu importe
14:55l'opinion politique qu'il a, et actuellement
14:57on a l'impression qu'en fait c'est vraiment
14:59l'opinion de
15:01certains technocrates, de certains politiciens
15:03qui priment, au détriment de ce qui est
15:05ressorti des urnes. Donc après voilà,
15:07on a eu un premier tour, on a eu un entre-deux tours,
15:09on a eu un second tour, et actuellement
15:11rien de ce qui se passe actuellement
15:13ne ressort de ce qui est ressorti
15:15des urnes. Et en ce qui concerne, pour moi,
15:17le NSP, je trouve que c'est un petit peu
15:19l'arroseur arrosé en fait.
15:21En fait ce sont des gens
15:23qui sont venus critiquer,
15:25je reprends là le parti d'extrême-droite,
15:27qui sont venus dire, il ne faut surtout pas
15:29voter, qui ont bloqué, et actuellement
15:31eux se retrouvent un peu dans la situation
15:33qu'ils ont critiqué au départ.
15:35Et là, on crie au scandale,
15:37il y a la destitution d'Emmanuel Macron,
15:39on crie à tout ça, mais en aucun cas,
15:41on écoute les Français, peu importe leur
15:43bord politique, et
15:45je trouve ça triste et vraiment
15:47pitoyable en fait actuellement.
15:49Merci Justine Carle-Olive.
15:51Juste peut-être si je peux me permettre une petite
15:53question à votre auditrice, chère madame,
15:55alors le résultat des urnes, comment vous l'analysez
15:57s'il fallait écouter ?
15:59Pour moi,
16:01le résultat des urnes, on a eu un premier tour
16:03où on a un parti d'extrême-droite
16:05qui est ressorti majoritaire
16:07au niveau des urnes.
16:09Sans donner d'opinion
16:11politique, pour moi, quand j'ai vu le résultat,
16:13je me suis dit, de toute façon, second tour,
16:15si les Français suivent
16:17ce qu'ils ont voté aux européennes
16:19au premier tour, il est très clair
16:21que l'extrême-droite allait ressortir au second tour.
16:23On a eu un entre-deux-tours,
16:25avec des
16:27triangulaires qui ont été arrêtés,
16:29des partis de là en profit de l'autre,
16:31des associations sorties nulle part,
16:33et on a un second tour
16:35où les gens sont sortis qu'au final
16:37ce qu'ils veulent, c'est une pluralité politique
16:39avec une représentation
16:41de l'ensemble des partis politiques.
16:43Pour moi, je le ressens comme ça.
16:45Merci Justine.
16:47C'est ce que ressentent un peu l'ensemble des Français,
16:49ce que dit Justine. Vous avez une minute,
16:51Carles-Olivier. Une minute, pour dire, Cyril Hanois,
16:53c'est exactement ce que j'espérais
16:55entendre de la part de madame, et merci pour
16:57sa sincérité et à la raison. Les Français,
16:59alors, ne veulent pas, quand un Français va voter,
17:01c'est pas pour voter pour une pluralité.
17:03Si vous êtes de gauche, que vous mettez
17:05un bulletin de gauche, c'est pas pour derrière
17:07avoir effectivement le rassemblement national
17:09qui est en tête. Force est de constater qu'il y a effectivement
17:11une pluralité qui sort des urnes.
17:13Donc il faut faire avec. On peut
17:15tourner le schmilbic dans tous les sens,
17:17il faut faire avec, et c'est, je dirais,
17:19la quadrature du cercle
17:21que le président va aller chercher.
17:23En revanche, reprenons
17:25le contrat social de Jean-Jacques Rousseau, je suis presque à la minute,
17:271762, les maisons font la ville,
17:29mais les citoyens font la cité. Donc c'est important
17:31que les projets soient validés, comme d'ailleurs
17:33dans nos collectivités, par les citoyens,
17:35et donc par les Français.
17:36Merci Justine, c'était extrêmement intéressant. Merci Justine d'avoir
17:38été avec nous sur Un Repas en Guerre.
17:39Est-ce que je peux juste vous faire
17:41un petit aparté ?
17:43Est-ce que vous pouvez nous rappeler demain, Justine ?
17:45Vous pouvez nous rappeler demain, parce que là, on est extrêmement pressés,
17:47mais demain, vous nous rappelez avec grand plaisir.
17:49Merci Justine, on vous rappellera.
17:51Merci Justine, merci, vous embrassez les enfants.
17:53Carl-Olivier d'Artigol, vous avez 10 secondes.
17:55Carl-Olivier, le message des urnes européennes
17:57et législatives, c'est qu'il faut un changement
17:59de politique et le Président doit se mettre en retrait un peu.
18:01Un peu, quand même.
18:03Mais ça, c'est très subjectif.
18:05C'est deux propositions, un changement de politique, puis le Président...
18:07Il faut un changement de logiciel,
18:09mais allons jusqu'au bout
18:11de votre réflexion.
18:13Le Rassemblement National fait
18:1511 millions de lecteurs
18:17au deuxième tour.
18:19Oui, en composite.
18:21Merci, en tout cas, Olivier d'Artigol.
18:23Je voudrais remercier Carl-Olivier d'avoir été avec nous.
18:25J'ai 10 secondes. Carl-Olivier, est-ce que vous pouvez me dire
18:27en 10 secondes ce que vous pensez de la décision de l'ARCOM
18:29au sujet de C8 ?
18:31En 10 secondes.
18:33Moi, je le dirai le 2 septembre
18:35sur C8, mais vous, en 10 secondes ?
18:37Je vais me faire engueuler, mais si on n'a pas besoin de ces gens-là, il faut les appeler.
18:39D'accord, merci. Vous allez vous faire engueuler.
18:41Mais merci, Carl-Olivier, c'était moins de 10 secondes.
18:43On se retrouve demain, bien sûr,
18:4516h-18h dans Marche sur la tête
18:47sur Europe 1. Merci d'avoir été aussi nombreux
18:49à nous appeler. Continuez à nous appeler,
18:51parce qu'il y aura beaucoup de sujets demain. On prendra énormément d'auditeurs.
18:53Je voudrais m'excuser auprès d'Evan
18:55et de Fabien. Je les prendrai bien sûr demain.
18:57Tout de suite, c'est Laurence Ferrari, bien sûr.
18:59Punchline, merci à tous. Merci à toute l'équipe d'avoir été avec nous.
19:01Laurence Ferrari, Punchline, l'excellente Laurence
19:03à qui je fais de gros bisous. Et nous, on se retrouve
19:05demain, 16h-18h
19:07Europe 1, en Marche sur la tête. C'était la deuxième.
19:09Demain, si vous avez compté, c'est la troisième.
19:11Merci à tous. A demain.

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