Vincent Salimon BMW
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00:00L'homme que nous accueillons aujourd'hui a le sourire, regardez-le, il a le sourire.
00:04Parce que Vincent Salimon, qui est président du directoire de BMW France,
00:10peut être content et nous l'accueillons dans les grandes interviews de Caradiziac2, ce mondial de l'automobile.
00:15Parce que tout va bien chez BMW, tout va très bien, vous êtes repassé premier premium mondial,
00:23tout va très bien au niveau international, mais en France, comment ça se passe ?
00:27Ça va très bien aussi. Et comme vous dites, on est repassé, en fait, on est toujours premier mondial,
00:31parce que ça fait déjà plusieurs années.
00:33Non, non, en France, ça va très très bien, puisqu'on est à plus 18% en immatriculation à fin septembre,
00:38là où le marché est à moins 2% globalement.
00:41Et surtout, depuis quelques années, on regarde les images par rapport à 2019,
00:45parce qu'il faut regarder le marché par rapport à 2019.
00:47Et la réalité d'un marché en France, c'est un marché de plus de 2 millions de voitures.
00:50Il ne faut pas se dire qu'un marché doit rester à 1,7 million.
00:53Et en l'occurrence, le marché est à moins 23% par rapport à 2019, et nous, on est à plus 23%.
00:59Mais comment vous faites ? On est quand même dans une période où rien ne va plus,
01:04au niveau bascule vers l'électrique, au niveau des normes qui arrivent,
01:08au niveau des ventes qui stagnent dans l'électrique et dans le thermique en général.
01:12Comment vous faites ?
01:13Alors, et vous l'avez noté, c'est le cas au niveau mondial, c'est le cas au niveau européen,
01:17puisque même dans l'électrique, au niveau européen,
01:19on était premier constructeur 100% électrique au mois de juillet, au niveau européen.
01:24Et en France, bien évidemment, ça va.
01:26Comment on fait ? C'est qu'on a commencé très tôt, en fait.
01:28C'est qu'on est prêts, on est toujours prêts par rapport à l'évolution des attentes des clients,
01:31par rapport à la réglementation, et on est toujours en avance de phase.
01:34C'est-à-dire que quand tout le monde se pose la question du thermique en 2007,
01:39nous, on commence à développer l'électrique.
01:41En 2013, on lance la première voiture 100% électrique.
01:44Ensuite, on sait en 2013 que l'infrastructure de recharge n'est pas parfaite.
01:48Donc, il faut une période de transition.
01:50Et pour cette période de transition, en allant vers l'électrique, il faut de l'hybride rechargeable.
01:54Donc, en l'occurrence, on a une gamme hybride rechargeable qui est très large.
01:58Et aujourd'hui, que l'électrique est plutôt d'actualité,
02:02nous, on est complètement dedans, puisqu'on couvre 90% des segments.
02:07On est à 17% de vendée 100% électrique au niveau mondial,
02:11alors qu'il y a quand même des régions où on ne vend pas du tout du 100% électrique.
02:15En France, à fin septembre, on est à 26% de vente 100% électrique chez BMW.
02:20On est largement au-dessus du marché.
02:22On est même à 50% en hybride rechargeable plus électrique, en électrifié.
02:27En France, BMW, à fin août, c'est une voiture sur deux.
02:30Et en parallèle, on travaille sur la prochaine génération de la mobilité sans émission à l'usage.
02:36Le futur de l'électrique, c'est quoi ? Ou le complément, en tout cas, de l'électrique, c'est quoi ?
02:40C'est l'hydrogène. Donc, on a annoncé que d'ici la fin de la décennie,
02:43on commercialisera une voiture à hydrogène.
02:46Et on a déjà présenté le premier jour, je ne sais pas si vous l'avez vu, le iX5.
02:49Donc, on a déjà des voitures à pile à combustible qui sont sur la route.
02:53L'hydrogène, c'est pour qui, finalement ? Parce que pour le moment, on ne le voit pas très bien.
02:56C'est simple. C'est une très bonne question,
03:00parce que dans toute cette approche, on ne parle que du 100% électrique.
03:05Et on ne parle pas du consommateur. On ne parle pas de l'utilisateur.
03:09Et ça a été un mot très précis de Luc Châtel, le président de la PFA, lors du Summit.
03:14Et c'est vrai, parlons des consommateurs. Et les consommateurs,
03:18certains roulent en ville et l'électrique à batterie est parfaite.
03:22Mais certains font beaucoup de kilomètres.
03:24D'autres n'ont pas de capacité d'infrastructure de recharge.
03:28D'autres clients sont encore à la montagne.
03:30On sait que l'électrique à batterie peut avoir des problèmes d'autonomie
03:36lorsque l'on passe en plein hiver.
03:38L'avantage de l'hydrogène, c'est que justement,
03:43on a une autonomie de plus de 500 kilomètres aujourd'hui sur l'iX5.
03:47On peut recharger de 3 à 5 minutes. Donc ça peut correspondre.
03:51Encore une fois, c'est un complément, une technologie complémentaire
03:54qui permet de répondre aux clients qui ont besoin de rouler.
03:57Et 60% des clients BMW aujourd'hui en France, ce sont des chefs d'entreprise.
04:02Ce sont des ventes à entreprise. Et en l'occurrence, ces chefs d'entreprise,
04:06ils font souvent beaucoup de routes. Ils ont peu de temps pour recharger.
04:09Et donc globalement, l'hydrogène peut être une réponse à cette demande.
04:14En fait, notre approche, c'est de dire ne soyons pas exclusifs sur une technologie.
04:17C'est soyons ouverts sur différentes technologies
04:20pour pouvoir répondre à cette demande. Et c'est notre succès aujourd'hui.
04:23Mais quand même, vous nous vendez l'hydrogène comme étant le diesel du futur
04:28pour les gros rouleurs. Sauf que vous oubliez au passage,
04:31ils n'ont pas le peu de stations de recharge.
04:37Ça va se développer. L'Europe veut le développer, etc.
04:40Sauf que le problème fondamental, c'est que ça coûte à peu près
04:43cinq fois plus cher d'installer une station qu'une borne de recharge électrique.
04:51Donc, c'est là où ça va coincer quand même à un moment.
04:53Ce ne sont pas les chiffres que nous avons.
04:55Donc, on verra de toute façon avec le volume, automatiquement, les coûts vont baisser,
04:58y compris les coûts d'installation de stations de recharge hydrogène.
05:04Mais de toute façon, l'Europe va l'imposer.
05:06En 2030, ce sera une station de recharge à minima tous les 200 kilomètres.
05:11Donc, ça viendra. Et en fait, c'est relativement facile.
05:14Contrairement à des infrastructures de recharge électrique ou des bornes de recharge,
05:18où là, c'est une infrastructure totale à installer.
05:21En fait, on peut réutiliser une partie de ce qui existe aujourd'hui dans les stations-services.
05:25Donc, au contraire, ça pourra se développer.
05:28Et de toute façon, ça devra se développer.
05:30Mais encore une fois, l'hydrogène, ce n'est pas le diesel du futur.
05:33L'hydrogène, c'est une technologie supplémentaire.
05:36Et restons ouverts à un maximum de technologies.
05:38Pourquoi ? Parce qu'au final, c'est le consommateur qui achète des voitures,
05:43qui sélectionne les voitures.
05:44Et à force de parler de 100% électrique, on voit que le marché, il a quand même pas mal baissé.
05:50Les clients, les early adopters, les early buyers,
05:55ceux qui étaient prêts à aller sur la nouvelle technologie d'électrique à batterie, l'ont fait.
05:59Maintenant, on est sur un plateau.
06:01Il va falloir passer à une nouvelle argumentation auprès d'une deuxième génération de clients.
06:06Et si on n'a pas d'autres technologies, ça veut dire quoi ?
06:09Ça veut dire que le parc ne va pas se renouveler.
06:12Le parc va vieillir.
06:13Aujourd'hui, il a 12 ans d'âge en Europe comme en France.
06:16Et ça veut dire quoi ?
06:17Ça veut dire qu'au lieu d'avoir...
06:19Aujourd'hui, on parle tous d'électrique.
06:21Mais l'objectif, ce n'est pas de vendre du 100% électrique.
06:23L'objectif, c'est de décarboner le parc, la flotte.
06:27Et en fait, en empêchant le renouvellement de la flotte,
06:31finalement, on ne décarbone rien du tout.
06:33Et on reste sur des niveaux d'émission de CO2 du parc important.
06:36Alors qu'en fait, même en renouvelant du thermique,
06:39on sait qu'un thermique d'aujourd'hui émet beaucoup moins de CO2 qu'un thermique de 20 ans.
06:43Vous êtes très enthousiaste sur l'hydrogène,
06:44mais quand même, vous prenez vos précautions et vous travaillez avec Toyota là-dessus.
06:48Parce que c'est trop cher ou parce que vous n'avez pas assez confiance ?
06:51Non, c'est parce qu'on a entièrement confiance.
06:53Sinon, on ne mettrait pas un centime de l'hydrogène.
06:55Mais encore une fois, comme technologie complémentaire,
06:57on ne parle pas de l'hydrogène comme exclusif.
07:00On travaille avec Toyota parce qu'on reste un groupe familial.
07:03Près de 50% du capital est détenu par une famille.
07:06On reste un groupe à taille humaine, 2,555,000 voitures l'année dernière.
07:11Et en fait, on travaille avec d'excellents partenaires, avec l'excellence,
07:16pour pouvoir développer de nouvelles technologies.
07:18Parce qu'on n'est pas assez gros pour pouvoir développer
07:20toutes les technologies en permanence.
07:23Donc pour l'hydrogène, on travaille avec un excellent partenaire qui est Toyota,
07:27parce qu'il a cette expérience justement.
07:29Et on a une expérience très forte aussi sur l'hydrogène.
07:32Parce qu'il y a 20 ans déjà, on avait des voitures à hydrogène qui roulaient,
07:34mais qui n'étaient pas à pile à combustible.
07:36Donc voilà, on ne s'interdit pas de travailler avec de bons partenaires
07:39à partir du moment où on a une technologie qui répond aux besoins des clients.
07:42Venons-en au Salon. Il y a deux ans, c'était une édition demi-teinte.
07:46Vous n'étiez pas là. C'est peut-être parce que vous n'étiez pas là d'ailleurs, je ne sais pas.
07:49Je pense que c'est ça.
07:51Est-ce que vous avez hésité avant de revenir cette année ?
07:53Alors on n'a pas hésité parce qu'on a été un des premiers à revenir, vous l'avez noté.
07:56On a été un des premiers à revenir. Pourquoi ?
07:59En fait, parce que dans le BNW Group, on veut se diversifier.
08:05C'est un peu comme les technologies qu'on développe pour l'utilisation des clients.
08:08Donc on ne s'interdit pas de lancer des véhicules sur d'autres plateformes que des salons.
08:14Exemple, la nouvelle série 7 qui a été lancée il y a déjà plus d'un an,
08:19a été présentée en avant-première mondiale au Festival de Cannes.
08:22Pourquoi ? Parce que c'est une plateforme qui correspond au luxe, à l'exclusivité à laquelle correspond la série 7.
08:32Néanmoins, il nous paraît important de garder deux gros salons européens.
08:39Et c'est vrai qu'il pouvait y avoir une concurrence avec d'autres salons.
08:41Mais aujourd'hui, le fait d'avoir le Salon de Munich une année il y a et le Salon de Paris l'année suivante nous paraît important.
08:48En plus, il y a pas mal de discussions sur l'automobile aujourd'hui en France.
08:52Et il est important de soutenir une industrie qui représente 10% des emplois en France.
08:56Quand même, ce n'est pas négligeable.
08:58Troisième raison, on a une belle histoire à raconter.
09:01On innove, on renouvelle totalement la gamme mini ces derniers mois, ou en tout cas au cours de l'année 2024.
09:09On a aussi de superbes avant-premières à présenter.
09:13Puisque pour BMW, on est venu avec la Vision Neue Klasse X qu'on présente pour la première fois au public.
09:20On innove, on arrive avec une nouvelle vision de la mobilité du futur.
09:24Puisque Neue Klasse c'est la mobilité électrique du futur pour BMW.
09:29Mais un futur qui arrive en 2026.
09:31Donc c'est demain.
09:32Donc il nous paraissait important de pouvoir venir et d'être là.
09:36C'est pour ça qu'on l'a annoncé très tôt.
09:39Tant mieux si ça a participé au succès du Mondial de l'Auto.
09:42Parce qu'encore une fois, ça doit être la fête.
09:44Et on le voit sur le sourire.
09:45Enfin, moi je suis ravi de voir des gamins qui ont des étoiles qui brillent dans les yeux.
09:49Et on ne vient pas uniquement avec Mini et BMW.
09:51On vient aussi avec BMW et Motorrad.
09:52Et je regrette qu'il n'y ait pas plus de deux roues au Mondial de l'Auto ou de la mobilité.
09:57Je ne sais pas comment on peut l'appeler.
09:58Mais on est venu avec deux scooters électriques.
10:00Pourquoi ? Le CE02, le CE04.
10:02Parce que ça fait partie de l'évolution de la mobilité.
10:04Et notamment de la mobilité urbaine.
10:06Et on est dans Paris.
10:07Donc c'est bien de montrer qu'il y a des solutions en deux roues également.
10:09Parce qu'en gros, ces deux roues, le CO04, ça démarre comment ?
10:12Ça se passe comment ?
10:13Alors ça marche très bien.
10:14Est-ce que c'est assez cher malgré tout ?
10:15Alors ça marche très bien.
10:16En coût de détention, on est tout à fait compétitifs.
10:18Mais il faut regarder.
10:20Alors pas que l'électrique.
10:21Le fait de travailler sur des systèmes de location, c'est un outil qu'on a lancé en 2003.
10:27Et à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de 100% électrique.
10:29Donc dès 2003, on a lancé un produit de location.
10:33Donc on a travaillé sur la mensualité, sur le coût de détention.
10:36Sur le prix catalogue, on s'en fiche en fait.
10:38L'utilisateur, ce qui l'intéresse, c'est combien la voiture lui coûte.
10:41Donc on a lancé ce système.
10:42Et en plus, parce qu'il y a des concessionnaires qui doivent nous regarder.
10:45On a lancé ce système avec des valeurs résiduelles qui sont fixées par le constructeur.
10:51Dans le cadre de l'offre nationale.
10:53Le concessionnaire l'applique ou ne l'applique pas comme il le veut.
10:58En revanche, quand on fixe la valeur résiduelle, c'est nous qui reprenons la voiture.
11:01Contrairement à certaines offres comme le leasing social.
11:04Où certains constructeurs fixent la valeur résiduelle.
11:07Et le buy-back est assuré par le concessionnaire.
11:09Donc le système de location marche très bien aussi pour le thermique.
11:13Fixer des valeurs résiduelles, ce n'est pas un casse-tête avec l'électrique aujourd'hui ?
11:16Non, parce qu'on a justement depuis 20 ans, on a l'habitude de fixer des valeurs résiduelles.
11:21On a un système de location qui est bien développé.
11:24Et depuis 10 ans, on commercialise une voiture 100% électrique, la BMW i3.
11:28Donc on a du recul.
11:29On a déjà renouvelé jusqu'à 3 générations de BMW i3.
11:33On en est déjà à 5ème génération de batterie.
11:36Donc on sait bien comment se tiennent les batteries.
11:39On sait comment se comportent les clients.
11:41Et il est important de pouvoir aussi supporter et approvisionner le marché du VO.
11:47Donc non, non, c'est un très bon système.
11:49Vous parliez des salons.
11:50Et donc évidemment, vous êtes au salon de Munich, étant municois et régional de l'étape.
11:54Est-ce qu'à Paris, vous n'avez pas voulu reproduire ce que fait Munich ?
11:57C'est-à-dire des show-off, des délocalisations.
12:00Et c'est pour ça que vous présentez des modèles dans une concession parisienne.
12:05Ou est-ce que c'est pour faire plaisir aux concessionnaires ?
12:08Parce que vous avez récemment changé les contrats pour passer en contrat d'agent.
12:12Est-ce que c'est pour cette raison-là que vous vous exposez dans une concession ?
12:16Alors, sur l'organisation du Mondial et la délocalisation éventuelle ou des activités en centre-ville,
12:22je ne suis pas Serge Gachot, je ne suis pas Luc Châtel.
12:24Donc il faudra leur poser la question.
12:26Maintenant, nous, on a voulu un stand qui était complètement dédié à l'électrification.
12:31Pourquoi ? Parce qu'on est dans Paris, la mobilité urbaine, donc plutôt une mobilité 100% électrique.
12:37Donc c'est pour ça qu'on n'a pas la série 1.
12:39En plus, présenter la série 1 aujourd'hui sur le stand,
12:42alors que la série 1 est lancée depuis fin septembre dans l'ensemble du réseau,
12:45eh bien, faisons en sorte que tous ceux qui nous regardent et qui nous écoutent aujourd'hui
12:52aillent en concession pour découvrir la série 1, pour essayer la série 1.
12:56Et ensuite, il y a un deuxième modèle, mais là c'est un modèle exclusif.
13:00Et ce modèle exclusif, on vous l'a donné la possibilité de le découvrir dans certaines concessions parisiennes,
13:06donc ce n'est pas lié à l'organisation du Mondial, c'est lié au fait qu'il faut optimiser notre stand
13:12et qu'on a souhaité l'optimiser essentiellement avec des modèles électrifiés.
13:16Et comme vous le disiez tout à l'heure hors antenne, c'est le réseau qui vend les voitures.
13:20Alors, c'est le réseau, et honnêtement, c'est la clé du succès de BMW Group en France comme dans le monde.
13:27J'ai cité les produits, je n'ai pas cité la force des marques,
13:30mais aujourd'hui les marques n'ont jamais été aussi fortes qu'aujourd'hui.
13:33Et je dois citer toutes les équipes, les équipes du réseau comme les équipes centrales,
13:37parce qu'elles font un boulot exceptionnel.
13:39Et pour revenir sur la M5 qui manque peut-être sur le stand,
13:42on a voulu venir avec un cadeau encore plus exceptionnel, c'est une œuvre d'art.
13:46C'est une œuvre d'art.
13:47C'est l'œuvre d'art qui roule le plus vite du monde,
13:50puisqu'on est venu avec la Hard Cars qui a couru au Mans,
13:53qui a été designée, décorée par Julie Méretu,
13:56et qui est dans l'état de la fin de la course.
14:00Et ça fait partie de la création de l'œuvre d'art.
14:02Donc on est venu avec...
14:03Les Hard Cars que vous avez inventé.
14:05Les Hard Cars qu'on a inventé avec Hervé Poulain,
14:07avec Maître Hervé Poulain qui est un ambassadeur de la marque, un ami de la marque,
14:12et qui est un vrai succès puisqu'on a commencé il y a 50 ans
14:15avec la première, la 3i de CSL, avec Alexander Calder.
14:18Et ça fait partie de l'ADN et des gènes de BMW.
14:22Il était important qu'on puisse...
14:23Puisqu'on a présenté cette 20ème Hard Cars à Pompidou au mois de mai,
14:28elle a couru au mois de juin, au mois de juillet au Mans, au mois de juin,
14:31il était important qu'on puisse la présenter au Mondial de l'Auto.
14:35Dernière question pour les nostalgiques du thermique.
14:38Nous faisons tous partie de cette catégorie.
14:40Une BMW sans moteur thermique, une BMW électrique, c'est toujours une BMW ?
14:43Bien sûr.
14:44C'est toujours une BMW parce que le moteur est un moteur BMW,
14:47parce que la batterie est une batterie BMW,
14:50parce que les cellules de batterie, puisqu'on n'en parle pas souvent,
14:52on parle souvent de la batterie,
14:53les cellules de batterie sont des cellules BMW,
14:57qui sont développées par BMW,
14:59qui sont...
15:00Le cahier des charges est complètement écrit par nous, par nos ingénieurs,
15:03parce qu'on reste un constructeur motoriste et d'ingénieurs.
15:07On commence même la pré-industrialisation de la cellule à Munich, en Europe,
15:13pour optimiser ce process de production.
15:16Et ensuite, on donne le cahier des charges avec le process d'industrialisation à nos partenaires,
15:21parce qu'il faut travailler avec des partenaires, on ne peut pas tout faire nous-mêmes.
15:23Merci beaucoup Vincent Selimon.
15:24Merci à vous.
15:25Merci.
15:26Au revoir.
15:27Au revoir et bon salon.