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Avec Marion Maréchal, députée européenne et présidente de Identité-Libertés

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-10-09##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07Notre invité ce matin sur Sud Radio, Marion Maréchal, bonjour.
00:10Bonjour.
00:10Merci d'être avec nous, députée européenne, présidente de Identité Liberté,
00:15le nouveau parti que vous venez de lancer, je vais y revenir.
00:18Motion de censure déposée par la gauche hier, députée française, vous l'auriez votée ou pas ?
00:25Non, parce qu'on ne censure pas un gouvernement a priori.
00:28Avant même qu'il ait mené la moindre conduite et déposé le moindre projet de loi.
00:31Ça me paraît pas très responsable dans l'actualité.
00:34En ne votant pas la censure, implicitement vous auriez soutenu le gouvernement de Michel Barnet.
00:39Je ne retire pas d'ambiguïté sur le fait qu'aujourd'hui ce gouvernement ne représente pas les idées qui sont les miennes.
00:43J'ai émis un certain nombre de critiques d'ores et déjà sur les volontés d'augmentation des impôts,
00:47sur la cohabitation entre un ministre de l'Intérieur de droite et un ministre de la Justice de gauche.
00:51Je crois que ces remarques sont suffisamment claires pour que vous sachiez que ça n'est pas le gouvernement idéal que j'attendais.
00:55Maintenant les circonstances sont ce qu'elles sont, il n'y a pas de majorité.
00:58Ce gouvernement s'impose à nous faute de mieux et donc n'ajoutons pas du chaos au chaos.
01:03Maintenant le jour où il y a un manque de résultats, un bilan déplorable
01:07ou on va dire des lignes rouges qui sont dépassées sur un certain nombre de sujets
01:10relatifs à la sécurité, relatifs à l'immigration, relatifs aux questions économiques.
01:14Et bien là en effet la question de la censure devra se poser mais pas a priori une fois de plus.
01:17Vous voteriez l'abrogation de la réforme des retraites ?
01:20Vous savez ma position n'a pas changé de ce point de vue là.
01:23Ma position elle est très claire, c'est que je soutenais un allongement de la durée légale.
01:27Je n'étais pas tout à fait alignée, on ne va peut-être pas rentrer en détail aujourd'hui,
01:30sur les modalités précises de la réforme proposée par Emmanuel Macron.
01:34Mais en revanche je soutiens une réforme notamment du système des retraites public.
01:38Je considère qu'on doit aller vers un alignement avec aujourd'hui le privé
01:42notamment sur les méthodes de calcul des pensions qui sont pour l'un,
01:45dans le privé les 25 dernières années contre 6 mois pour le privé.
01:49Et je considère même qu'il faut ouvrir une part des retraites sur la capitalisation.
01:52Et pour une raison simple, je pense qu'on a déjà augmenté,
01:57donc n'allons pas pour l'instant au-delà, mais pour une raison très simple,
01:59c'est qu'aujourd'hui près de 800 milliards d'euros par an sont consacrés aux dépenses sociales.
02:05Sur 1000 euros de dépenses publiques, 575 le sont pour des dépenses sociales.
02:10Et dans cette part, une partie significative voire déterminante relève des retraites.
02:15Donc imaginez si vous voulez pouvoir réduire les dépenses publiques.
02:19Et donc je l'espère à terme baisser les impôts, baisser les cotisations sociales
02:22sans s'attaquer à cette question de l'assistanat ou de la question des retraites,
02:25évidemment être inenvisageable.
02:28Donc vous ne voteriez pas l'abrogation de la réforme des retraites
02:30contrairement au rassemblement national, on est bien d'accord.
02:33Alors maintenant que les choses soient claires,
02:34et pour ne pas répondre à votre question pour une raison simple,
02:37c'est qu'aujourd'hui ce texte arrive dans un mois
02:39et tout dépend de la manière dont il va être présenté, amendé et évolué.
02:43Le ERN est clair.
02:45Il ne vous aura pas échappé aujourd'hui,
02:47nous travaillons dans le cadre d'une relation apparentée
02:50et de coalition avec le Rassemblement National,
02:53puisque comme vous l'avez justement relevé,
02:55je lance un mouvement auquel appartiennent trois parlementaires,
02:57trois députés qui ont été élus dans le cadre de cette coalition,
02:59et donc il faudra réfléchir à la meilleure manière de travailler ensemble.
03:02– Le ERN pourrait revenir là-dessus ?
03:03– Comment ?
03:04– Vous pensez que le Rassemblement National pourrait revenir sur cette volonté
03:07d'abroger la réforme des retraites ?
03:09– Je ne vais pas parler à la place du Rassemblement National.
03:12– Vous avez des accords profonds sur la question, Marion Maréchal.
03:15– Quel est le principe même d'une coalition ?
03:17Le principe même d'une coalition, c'est de mettre autour de la table
03:20des gens qui ne sont pas d'accord, surtout si ce n'est sur l'essentiel.
03:23Et je crois que nous sommes d'accord sur l'essentiel.
03:25– Ce n'est pas l'essentiel les retraites.
03:26– Si nous n'avions pas des différences, nous serions dans le même parti.
03:29Maintenant, comme dans tout le cadre de coalition,
03:31il y a des consensus qui sont trouvés, il y a des discussions, il y a des dialogues,
03:36il peut y avoir des évolutions sur les positions des uns et des autres,
03:40en fonction de l'intérêt.
03:41– Vous pensez que le ERN évolue sur la question ?
03:43– Maintenant, moi je vous le dis,
03:44quel est mon objectif avec la création de ce parti ?
03:46C'est ça qui est important, au-delà de défendre les idées qui sont les miennes,
03:51qui sont les nôtres avec nos parlementaires.
03:53C'est de faire en sorte de tirer les leçons des dernières élections législatives,
03:57de constater que s'il y a eu évidemment un record de voix accordé au camp national,
04:00près de 11 millions, néanmoins, il y a eu une défaite.
04:04Et qu'il a manqué lors de ces élections des Français, des Français en moyenne,
04:09quand on regarde les résultats, plus âgés, plutôt retraités,
04:12plutôt issus de l'ouest de la France, plutôt urbains,
04:14et que donc je crois que le camp national au sens large,
04:16et je veux y prendre toute ma part, évoquer l'identité et la liberté,
04:18doit s'affairer à aller convaincre ces Français.
04:21Parce que j'ai une seule obsession,
04:23c'est précisément de faire vivre cette coalition
04:26pour que nous puissions gagner la prochaine fois.
04:28Parce qu'il est urgent de gagner, la situation est dramatique,
04:31nous n'avons plus de temps devant nous.
04:33– Dites-moi Marion Maréchal, avec vous, Guillaume Pelletier, Nicolas Bay, toujours ?
04:37– Toujours, absolument.
04:38Trois députés européens et trois députés nationaux.
04:41– Ah ça y est, vous y revenez.
04:43– Non, j'y reviens pas, c'est ce que vous avez dit.
04:45Mais je fais juste une parenthèse que je referme, puisque vous l'assumez.
04:48– Mais nous étions évidemment en concurrence électorale,
04:50il était chez les Républicains, et la beauté fait que nous avons su…
04:52– Donc sa pensée politique a évolué.
04:54– Nous avons su nous retrouver sur l'essentiel,
04:56lorsque nous étions tous les deux à reconquête.
04:58– Alors, est-ce que vous avez dilapidé l'argent d'Éric Zemmour, oui ou non ?
05:02Parce que ces accusations reviennent sans cesse.
05:04– Ah oui, sans cesse, par une petite…
05:06– Vous avez emporté les fichiers, paraît-il,
05:08et les données personnelles des militants d'Éric Zemmour.
05:10– Qu'est-ce qui m'a opposée à Reconquête et à Éric Zemmour ?
05:13C'est très simple, c'est un désaccord politique.
05:15Un désaccord politique que j'ai vécu comme une promesse trahie.
05:18– Mais c'est quoi ?
05:19– Je vous le dis très clairement, j'ai rejoint,
05:21mes convictions n'ont pas changé depuis que j'ai fait de la politique en 2012,
05:24à l'époque au Rassemblement National.
05:26Je suis partie, j'ai monté une école, et je suis revenue en politique,
05:29après avoir arrêté 5 ans, parce que j'ai voulu croire
05:32dans la promesse donnée par Éric Zemmour de mettre en œuvre l'union des droites.
05:37Je constate que cette promesse a été mise à mal,
05:40d'abord pendant les élections européennes,
05:41quand la direction de Reconquête, dont Éric Zemmour,
05:43voulait absolument faire du Rassemblement National
05:45le premier adversaire de notre liste.
05:47Je ne souhaitais pas cela, je souhaitais que le premier adversaire soit la gauche.
05:50Première chose.
05:51Deuxième chose, et pour moi, reniement ultime,
05:53lorsque la direction de Reconquête a pris la décision
05:56de présenter un maximum de candidats à Reconquête
05:59contre la coalition RN-Cioti,
06:01en prenant le risque à l'époque, souvenons-nous-en quand même,
06:03de faire gagner la gauche et l'extrême gauche.
06:05J'étais en désaccord avec cela.
06:07Je n'ai pas voulu, par cohérence, suivre cela.
06:09Et donc, je l'ai fait savoir publiquement,
06:11et à l'issue de ça, moi et les trois autres eurodéputés
06:14avons été exclus de Reconquête par Éric Zemmour.
06:16Donc, les choses sont très claires, j'ai un désaccord politique.
06:19Et maintenant, comme malheureusement en politique et dans la vie publique,
06:22après ce désaccord, une campagne de diffamation a été lancée,
06:25n'importe quoi a été raconté sur les réseaux sociaux,
06:29on a tenté de salir mon image et de ramener ça à des affaires personnelles.
06:33Sur les réseaux sociaux, vous êtes attaqué sans cesse par les partisans d'Éric Zemmour.
06:37Mais quand même, il rappelle, vous avez fait le deuil de l'alliance avec le RN.
06:42C'est ce que vous disiez, il y a encore quelques mois,
06:44je fais le deuil de l'alliance avec le RN.
06:46Vous le disiez, vous étiez aux côtés d'Éric Zemmour,
06:48vous avez été élu eurodéputé aux côtés d'Éric Zemmour,
06:52en partie grâce à lui.
06:54Puis vous l'avez quitté pour vous rapprocher du RN.
06:58Alors, est-ce que vous êtes fiable ?
07:00Déjà, je ne l'ai pas quitté, j'en ai été exclu.
07:02J'ai été exclu parce que j'ai soutenu la coalition RN-Ciotty.
07:04Pourquoi j'ai fait cela ?
07:06Parce qu'il y avait un espoir formidable, enfin, de voir le camp national gagner.
07:09Je ne voulais pas porter la responsabilité historique
07:12de faire gagner la gauche et l'extrême-gauche.
07:14Voilà, c'est un désaccord politique.
07:15Maintenant, il y a en effet des gens qui tentent de diffamer,
07:17de salir des réputations, je n'y répondrai pas.
07:19Je n'y ai pas répondu parce que je crois qu'on a autre chose à offrir aujourd'hui
07:22que des petites batailles d'égo et des petites batailles personnelles.
07:25– C'est Sarah Knafo qui salit votre réputation.
07:30– Est-ce qu'on peut se féliciter ?
07:31Parce que moi, la coalition des droites, c'est une idée que je défends depuis toujours.
07:35Je la défendais déjà quand j'étais au RN.
07:37Et pour la première fois, on peut quand même s'en féliciter.
07:39Pour la première fois, elle est advenue en partie aux dernières élections législatives.
07:43Éric Ciotty, et je le salue pour cela, qui est l'ancien président des Républicains,
07:47a passé le pas du cordon sanitaire et a fait une alliance avec le RN.
07:51Nous-mêmes, nous avons réussi, avec trois élus et plusieurs candidats dans les circonscriptions,
07:55à faire une ébauche d'alliance.
07:57Eh bien, aujourd'hui, je m'en félicite et je dis,
07:59c'est tout l'objet du parti que je lance aujourd'hui, Identité Liberté,
08:01que nous devons continuer sur cette voie, aller plus loin, nous structurer davantage
08:04et faire en sorte, dès les prochaines municipales,
08:06de rassembler suffisamment de Français ensemble pour pouvoir battre la gauche et l'extrême-gauche.
08:11– Sarah Knafo était aux côtés de Donald Trump lundi et s'en est félicitée.
08:15Elle s'est vantée de cela sur les réseaux sociaux, entre autres.
08:19Donald Trump qui a dit plusieurs choses, je voulais vous interroger dessus.
08:24En cas de retour à la Maison-Blanche, l'OTAN ne protégera plus l'Europe.
08:29Voilà ce qu'il a dit.
08:31– Oui, il a dit quelque chose d'un peu plus nuancé que ça.
08:33Il a dit que les Européens doivent mettre davantage d'argent au pot,
08:35s'ils veulent que les États-Unis restent...
08:37– Il a dit exactement les mots que je...
08:39– Oui, mais quelle est la condition qu'il a dit ?
08:40Il a dit que les Européens ne mettent pas assez d'argent.
08:42– Vous savez ce qu'il a dit aussi ?
08:44– Je ne suis pas candidate pour militant de Donald Trump.
08:46– Non, mais vous êtes députée européenne.
08:48– Oui, exactement, européenne, pas américaine.
08:50– Députée européenne justement, puisque c'est l'Europe qui est en question.
08:53Que répondez-vous à Donald Trump ?
08:55– Vous savez ce que je réponds ?
08:56Je réponds que si Donald Trump était élu,
08:59et je l'espère pour les États-Unis comme pour l'Europe face au drame
09:02que serait Kamala Harris, je pense que ce serait une aubaine.
09:05Parce que si en effet Donald Trump souhaite faire en sorte
09:08de moins s'investir sur l'OTAN, ça fera en sorte que les Européens
09:11enfin, enfin, prennent en charge leur propre sécurité collective,
09:15investissent davantage dans leur propre...
09:17– Et développent une défense européenne.
09:19– Leurs propres outils de défense et fassent davantage de projets communs
09:22pour être plus autonomes.
09:23– Une défense européenne ?
09:24– Non, je suis contre une défense européenne,
09:25parce que qui dit défense européenne ?
09:26Non mais attendez, c'est pas la même chose.
09:28Le problème c'est qu'aujourd'hui nous avons un certain nombre de pays européens
09:31qui ont fait le choix, c'est pas tout à fait le cas de la France fort heureusement,
09:34de, comment dire, transférer leur sécurité aux États-Unis.
09:38Et donc pour ce faire, ils investissent bien moins dans leurs outils de défense
09:42et encore bien moins davantage dans du matériel de défense européen.
09:46Et la France d'ailleurs en est le premier perdant.
09:48Je ne dis pas pour autant qu'il faille une défense européenne,
09:50une armée européenne et donc une diplomatie européenne.
09:52Parce qu'attention, qui dit armée européenne dit diplomatie européenne.
09:55Donc politique étrangère européenne.
09:56Moi je crois que chaque pays, de ce point de vue-là,
09:59doit pouvoir garder sa singularité et en particulier la France.
10:01– La France seule face aux géants de ce monde.
10:04– En revanche, ce que je crois, c'est qu'il faut qu'au maximum,
10:07il y ait évidemment une coordination au niveau européen,
10:10il faut qu'il y ait davantage d'investissements européens
10:12dans du matériel de défense européen et notamment français
10:15et que nous allions donc de ce point de vue-là vers une autonomie de plus en plus forte.
10:18Voilà, ce qui ne veut pas dire sacrifier notre singularité nationale en matière de défense.
10:22– J'ai bien écouté Donald Trump les dernières interventions,
10:24puisque vous soutenez Donald Trump.
10:26– Vous ne voulez pas qu'on parle de la France un petit peu,
10:27ce serait peut-être plus intéressant.
10:28– Ecoutez-moi bien, d'abord c'est moi qui décide, la première chose.
10:32– Oui, sur vos questions et moi sur mes réponses.
10:34– Donald Trump, pardon, que vous soutenez, je le rappelle,
10:38un meurtrier c'est dans ses gènes.
10:40– Face à Kamela Harris, oui c'est sûr.
10:42– Un meurtrier c'est dans ses gènes, vous êtes d'accord avec lui ?
10:44– Attendez, vous n'allez quand même pas me faire commenter
10:46l'intégralité de la campagne de Donald Trump.
10:47– Pose la question.
10:48– Je trouve que Donald Trump, alors je vais l'assumer totalement,
10:50je trouve que Donald Trump serait une meilleure chose en effet que Kamala Harris.
10:52Voilà, ça c'est sûr.
10:53– Est-ce qu'un meurtrier c'est dans ses gènes ?
10:54– Maintenant, excusez-moi, je ne suis pas américaine et je ne suis pas militante de Donald Trump.
10:58Est-ce qu'on peut parler un petit peu de la France ?
11:00– Est-ce qu'un meurtrier c'est dans ses gènes ?
11:02Parce que ça c'est facile pour éviter la réponse de vouloir partager autre chose.
11:06– Est-ce que c'est une phrase que j'aurais tenue ? Non.
11:08Voilà, vous n'allez pas me faire dire ce que je ne dis pas
11:10ou soutenir ce que je n'ai pas soutenu.
11:13Est-ce qu'en Europe et en France, les migrants importent de mauvais gènes ?
11:16– Vous savez en quoi Donald Trump est une bonne chose ?
11:20– Oui.
11:21– Eh bien tout simplement parce que comme nous, en Europe,
11:24il souhaite en effet réduire drastiquement l'immigration.
11:26Il se bat aujourd'hui contre le wokisme et l'islamo-gauchisme.
11:29– Est-ce que les migrants importent de mauvais gènes ?
11:31– Parce que, excusez-moi, ça n'a pas l'air de vous intéresser.
11:35Mais aujourd'hui, les États-Unis vivent un drame au même titre que nous.
11:39Pour ne prendre qu'un seul exemple, leur université publique et privée,
11:43d'ailleurs parce que c'est essentiellement un système privé,
11:45est gangrénée par le fanatisme de l'islamo-gauchisme.
11:48Aujourd'hui, nous avons le même phénomène en France qui est en train d'arriver
11:51et Donald Trump, comme nous d'ailleurs, souhaitons y mettre fin.
11:53Est-ce que vous vous rendez compte qu'aujourd'hui dans les universités françaises,
11:56il y a des blocages qui ne sont d'ailleurs pas sanctionnés par les directions d'établissements
11:59dans lesquels il y a des étudiants qui mettent le jour du 7 octobre,
12:027 octobre où 1 200 personnes civiles ont été massacrées,
12:05qu'il y a là un acte de résistance qui appelle à l'intifada.
12:09— Combien de drapeaux palestiniens ont été brandis dans les universités hier ?
12:13Combien, Mario Maréchal ?
12:15— Je ne sais pas combien de drapeaux palestiniens, oui d'accord.
12:17— Pratiquement pas, à part Sciences Po.
12:19— Et il n'y a pas eu de blocage ? — Pratiquement pas de blocage.
12:21— Mais bien sûr qu'il y a eu des blocages, et il y a eu des slogans,
12:24et il y a eu des graffitis qui sont... — Mario Maréchal, je voudrais que vous me répondiez.
12:27— Ça ne vous intéresse pas ? Ça ne vous intéresse pas ?
12:29— Non, mais moi ce sont vos réponses qui m'intéressent.
12:31— Mais vous ne me répondez pas. Je vous pose la question.
12:34— Non mais c'est un sujet central.
12:35— Il accuse les migrants d'importer de mauvais gènes. Est-ce que vous êtes d'accord ou pas ?
12:39— Non mais excusez-moi, je ne veux pas passer une émission,
12:40le jour où je suis en train de lancer un parti politique,
12:42à commenter les déclarations de Donald Trump.
12:44Moi, je vous dis...
12:45— Je vous demande simplement de répondre à cette question.
12:47— Non mais cette question ne m'intéresse pas. Voilà.
12:49Vous le dites, donc elle ne m'intéresse pas. Voilà.
12:51Je vous ai dit ce que j'avais à dire sur Donald Trump,
12:53et je vous ai dit que je n'avais pas à répondre à tout ce que disait Donald Trump.
12:56Maintenant, ce que je vous dis, excusez-moi,
12:58je permets de finir quand même sur l'histoire des universités,
13:01parce que ça m'apparaît essentiel.
13:02— Allez-y.
13:03— On est face à des gens qu'on nous présente comme des pacificateurs,
13:05comme des faiseurs de paix, en ce qui concerne la gauche et l'extrême-gauche,
13:08qui aujourd'hui appellent à cette insurrection dans les universités.
13:11Ces gens-là ne sont pas des faiseurs de paix.
13:13Ce sont des faiseurs de guerre.
13:14Non seulement ils ne veulent pas la paix là-bas,
13:15puisqu'ils ne veulent pas de l'existence de l'État d'Israël.
13:18Ils crient des slogans qui consistent à dire
13:21qu'il faut mettre fin, comme le souhaite le Hamas, à l'État d'Israël.
13:24Et ils sont, excusez-moi, je finis par là, des faiseurs de guerre ici,
13:27parce qu'ils ne veulent pas d'ailleurs seulement importer le conflit israélo-palestinien.
13:31Ils veulent, à travers cela, faire la guerre à ce qu'ils appellent l'Occident,
13:35à ce qu'ils appellent l'Europe blanche,
13:37à ce qu'ils appellent finalement la culture européenne,
13:39qui est coupable par essence et qui est une espèce de culture néocoloniale.
13:43— L'Europe blanche des bons jeunes.
13:44— Et donc ce ne sont pas seulement, je vous le dis, des adversaires politiques.
13:46— L'Europe blanche des bons jeunes.
13:47— Ce sont des ennemis... Mais qu'est-ce que vous racontez ?
13:48Ce sont des ennemis... Je mets dans leur bouche ce qu'ils défendent.
13:54C'est un péril mortel.
13:55Et ce sont ces mêmes gens, d'ailleurs, qui, en parallèle de cela,
13:58défendent évidemment une politique d'immigration massive,
14:00défendent évidemment l'islamisation du pays.
14:02Est-ce que vous vous rendez compte que Rima Hassan,
14:04Rima Hassan qui est l'égérie de ce combat,
14:06il y a quelques jours de cela,
14:07elle s'affichait avec le FEMISO, une association des frères musulmans,
14:10des islamistes.
14:11Mais je veux dire, on devrait s'en indigner tous les jours.
14:13Il y a des députés et des filles qui sont allés soutenir...
14:15— Mais personne ici ne défend Rima Hassan.
14:16— ...soutenir des islamistes qui ont appelé à l'intifada dans la rue de Paris.
14:20Non mais je veux dire, c'est ça, aujourd'hui,
14:21qui est à l'origine des mouvements dans les universités.
14:23— Est-ce qu'Emmanuel Macron, par ses déclarations récentes,
14:25selon vous, est le complice du Hamas et du Hezbollah ?
14:29— Sur le refus d'envoyer des...
14:30— Oui. Est-ce qu'il est le complice du Hamas et du Hezbollah ?
14:33— Je dirais pas qu'il est le...
14:34C'est un peu fort, quand même, me semble-t-il.
14:36Mais en revanche, c'est vrai qu'il y a une question à se poser
14:39derrière cette déclaration,
14:40au-delà de l'immense maladresse de l'affaire le jour du 7 octobre.
14:45Mais moi, je vous pose une question très simple.
14:47Est-ce que si on arrête d'envoyer des armes,
14:48c'est pas le cas de la France,
14:49mais si les États-Unis, par exemple,
14:50arrêtent d'envoyer des armes à Israël,
14:52et donc contribuent à désarmer Israël,
14:54est-ce que le Hamas va arrêter de tuer des Israéliens ?
14:56Non.
14:57Qu'arrive-t-il lorsque l'on désarme un État
14:59face à des organisations terroristes ?
15:01En l'occurrence, le Hamas et le Hezbollah islamiste.
15:04Que se passe-t-il ?
15:05Eh bien, les civils vont mourir.
15:07Les civils vont mourir,
15:08et principalement, d'ailleurs,
15:09et exclusivement, probablement, les civils.
15:11Et donc moi, je vous le dis,
15:13je ne peux pas, aujourd'hui, accepter
15:15qu'on explique qu'Israël doit renoncer à se défendre
15:20dans son intégrité physique et territoriale
15:22face à une menace existentielle.
15:24C'est la guerre.
15:25C'est terrible.
15:26C'est monstrueux.
15:27Et évidemment, les civils qui en meurent
15:30sont un drame pour tous.
15:32Mais une fois de plus,
15:33nous sommes face, non pas à des États,
15:35nous sommes face à des milices armées islamistes
15:38qui, une fois de plus, d'ailleurs,
15:39ne menacent pas seulement Israël et les Israéliens,
15:40car il y a eu, d'ailleurs, des otages français,
15:43des morts français,
15:44mais qui menacent aussi l'Europe,
15:46puisque le Hamas, évidemment, a appelé,
15:48au lendemain, d'ailleurs, des attentats du 7 octobre,
15:50à frapper en Europe,
15:51et cela s'est conclu, je le rappelle,
15:52et je le rappellerai toujours,
15:53par la mort du professeur Dominique Bernard,
15:55qui a été frappé par un islamiste.
15:56Est-ce que la civilisation française et européenne
15:58est en train de disparaître ?
16:00Je vous dis ça parce que
16:02la théorie du grand remplacement,
16:03qui est une théorie que vous...
16:04Ce n'est pas une théorie,
16:05c'est une statistique démographique.
16:06Une statistique, si vous voulez.
16:07Celle de l'INSEE, du ministère de l'Intérieur.
16:08C'est complotiste, dit Marine Le Pen.
16:10Oui, c'est ce qu'elle dit.
16:11Elle dit que ça n'est pas
16:13quelque chose d'organisé sciemment.
16:15Ce que je dis, tout simplement,
16:17c'est que, moi, le grand remplacement,
16:18c'est une conclusion statistique.
16:20Oui, aujourd'hui...
16:21Alors, comment évitez-vous le grand remplacement ?
16:22Quand vous avez 30% des naissances,
16:24aujourd'hui, qui sont extra-européennes,
16:26quand vous avez une augmentation massive
16:29de la pratique de l'islam dans notre pays,
16:31il y a, de fait, un grand remplacement démographique
16:33et religieux qui peut advenir.
16:36Comment l'éviter ?
16:37Eh bien, pour une raison très simple,
16:38c'est une nouvelle politique migratoire,
16:40qui ne soit pas celle que nous connaissons aujourd'hui
16:42et qui est, finalement, subie, massive
16:44et complètement désorganisée,
16:46mais qui soit une politique
16:47beaucoup plus drastique,
16:48beaucoup plus restrictive
16:50et qui organise aussi, de fait,
16:52le retour vers leur pays d'origine.
16:54Un certain nombre de personnes
16:55qui n'ont pas à être sur le territoire français.
16:56Je pense, évidemment, aux clandestins.
16:59Je rappelle quand même qu'ils sont estimés,
17:00à l'époque, par Gérald Darmanin,
17:01entre 700 et 800 000 sur le territoire français.
17:04C'est considérable.
17:05Je parle, évidemment, des délinquants étrangers,
17:06dont on constate, après l'affaire Philippine,
17:08qu'ils ne sont pas automatiquement renvoyés,
17:10d'ailleurs, avant même leur peine,
17:12pour pourger leur peine dans leur pays d'origine
17:14ou à l'issue de leur peine.
17:15Ce qui, évidemment, est là encore un drame massif.
17:17Et je pense aussi à des étrangers
17:19qui sont en situation de chômage durable
17:21et qui ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins,
17:23qui pèsent sur la solidarité nationale
17:25et qui, donc, de ce fait, doivent être reconduits
17:27vers leur pays d'origine.
17:28Est-ce que Philippine a été violée et tuée
17:29parce qu'elle était une femme ?
17:32Parce qu'elle était une femme ?
17:33Parce qu'elle était une femme ?
17:34De fait, elle a été violée.
17:35C'est donc un féminicide, au départ.
17:37C'est un féminicide.
17:38Est-ce que la raison, c'est qu'elle a été tuée
17:40parce qu'elle était une femme ?
17:41Je ne suis pas sûre que ce soit le premier motif.
17:43Je pense qu'on est face à quelqu'un
17:44qui, aujourd'hui, était un criminel,
17:47d'ailleurs déjà identifié,
17:48et qui avait déjà violé
17:50et qui était un danger pour la société.
17:52Il a violé une femme.
17:53C'est donc un féminicide, aussi.
17:54Et que la société a laissé en liberté.
17:56Mais qu'une femme ait été tuée par un homme,
17:58alors, je sais où vous voulez en venir.
18:00Je vous réponds.
18:02Je sais où vous voulez en venir.
18:03Je vais vous expliquer où je veux en venir.
18:05Je vais vous expliquer.
18:06Philippine, violée et tuée par une femme,
18:08donc un féminicide.
18:10Violée et tuée par un meurtrier présumé
18:12qui n'avait pas été expulsé à temps.
18:15Oui.
18:16Vous êtes d'accord ?
18:17Et c'est là, d'ailleurs, où l'État est responsable.
18:19L'État est responsable.
18:20Et la politique migratoire menée
18:22est à l'origine de cette situation.
18:24Donc, double origine de ce crime.
18:26Oui, double origine.
18:27Mais, si vous voulez,
18:28le problème du terme féminicide tel qu'il est utilisé,
18:30je ne remets pas en cause que c'est une femme
18:32qui a été tuée par un homme.
18:33Mais ce qui me déplaît,
18:34et on le voit notamment à travers l'affaire Mazan
18:37qui est une monstruosité absolue,
18:39les viols réguliers de cette femme,
18:43une mise en accusation idéologique
18:46de l'ensemble de la jante masculine.
18:47C'est-à-dire qu'on essaye de nous expliquer,
18:49parce que vous savez, dans toutes les civilisations
18:50et à toutes les époques,
18:51il y a des meurtriers, il y a des criminels,
18:53et il y a des salauds.
18:54Et le rôle de l'État, c'est précisément de protéger...
18:56Quel que soit leur couleur de peau et leur origine, d'ailleurs.
18:58Parce qu'à Mazan, que je sache,
19:02les accusés sont locaux, bien souvent.
19:07Une seule chose, c'est qu'on aura toujours notre lot
19:10de criminels, de violeurs et de meurtriers en France.
19:13Ce n'est pas une raison pour importer
19:14des prédateurs supplémentaires,
19:15parce que c'est ce qu'on est en train de faire.
19:17Et c'est ce qui est démontré par toutes les statistiques
19:19de la surdélinquance étrangère dans notre pays.
19:21Donc ça, c'est une première chose.
19:22Ensuite, moi, je refuse,
19:23parce qu'il y a des violeurs
19:24et parce qu'il y a des criminels hommes
19:26qui s'en prennent à des femmes,
19:27parce que tous les hommes sont par essence
19:29et intrinsèquement des violeurs et des criminels.
19:31Je ne crois pas à la théorie du patriarcat,
19:34du continuum de violence,
19:36de cette société qui consisterait à expliquer
19:39que l'homme est coupable par essence et par nature.
19:42Moi, j'ai des frères, j'ai un père,
19:44j'ai des amis hommes.
19:45Je peux vous dire qu'ils n'ont rien à voir
19:46avec ces monstres-là.
19:47Donc je n'aime pas cette mise en accusation
19:48de la masculinité.
19:49Et c'est pour ça que, derrière ce terme féminicide,
19:51je vois beaucoup d'instrumentalisation idéologique.
19:54Et je vois surtout, pardonnez-moi,
19:56une volonté de nous détourner du vrai sujet.
19:58Parce que sur l'affaire philippine,
19:59le sujet, ce n'est pas le patriarcat,
20:01ce n'est pas le continuum de violence,
20:03ce n'est pas le fait que l'homme est par essence coupable,
20:06c'est le fait qu'on ait importé un prédateur,
20:09qu'on ait laissé un violeur en liberté
20:11et qu'on ait donc mis en danger cette jeune femme
20:13alors que nous avons les moyens de faire autrement.
20:15Et c'est tout l'objet, d'ailleurs,
20:16de ce que je veux défendre à travers notre mouvement
20:18aujourd'hui Identité, Liberté dans les années à venir.
20:20– Bien, Marion Maréchal, merci d'être venue nous voir ce matin
20:23sur l'antenne de Sud Radio.
20:25Il est 8h55.
20:26Patrick Roger sera là juste après les informations de 9h.

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