Oli et Pierre.

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00:00:00♪ Générique ♪
00:00:17Bonjour à tous. Bienvenue sur le plateau de politique et économie.
00:00:21Aujourd'hui, nous allons procéder à la revue de presse économique et financière internationale.
00:00:27Et, chers téléspectateurs, vous avez deviné que ce sera avec Pierre Javanavik.
00:00:32– Bonjour Olivier. – Bonjour Pierre.
00:00:33– Merci pour votre invitation. – Alors, nous allons…
00:00:36– C'est la fameuse émission de la rentrée.
00:00:38– Voilà. Alors il y a, évidemment, dans votre revue de presse, abondance d'informations.
00:00:45J'ai pensé qu'on pouvait consacrer d'abord à la finance internationale,
00:00:50Grande Nouvelle Internationale.
00:00:52– Non mais surtout ce qui attend nos téléspectateurs, quoi, c'est surtout ça.
00:00:55– Oui, oui. À quelle sauce ils vont être mangés financièrement ?
00:00:57– Exactement. – Le cours de l'or.
00:00:58– C'est sûr qu'ils vont être mangés par les impôts, c'est clair.
00:01:01– Oui, c'est vrai. La vassalisation de plus en plus poussée de la France à l'Amérique
00:01:07et de l'Europe à l'Amérique. La situation française avec notre Mozart de la finance,
00:01:13il faut y en venir. Et les formidables déficits que M. Barnier est en train de découvrir.
00:01:20– Enfin, il fait semblant de découvrir. – Oui, bien sûr.
00:01:22– Et, comme d'habitude, nous donnerons les dernières nouvelles de nos amis les banques.
00:01:29– Absolument. Des nouvelles, on en a des banques. Mais en ce moment, je vois, si vous voulez,
00:01:35lorsque je prépare cette revue de presse, j'ai ce qu'on appelle la vue du 14 juillet.
00:01:39C'est-à-dire que c'est une vision en hauteur globale où je vois effectivement
00:01:44ce qui est en train de se préparer. Et c'est pour ça que tout ce dont on parle ici,
00:01:50en fait, finit par arriver. Alors, avant d'y arriver, je précise qu'hier, le cours de l'or
00:01:56a battu un nouveau record, 2600 dollars l'once. Donc, je remercie tous les spectateurs.
00:02:02– L'once, c'est 31 grammes. – Voilà, c'est la pièce d'or.
00:02:05C'est le Krogerrand. Et je remercie tous les spectateurs de TV Liberté
00:02:12qui sont venus me voir à Toulouse, là, tout début septembre, parce qu'ils ont suivi
00:02:19nos conseils sur l'or. Voilà. Donc, je rappelle à nouveau,
00:02:24ce n'est pas le cours de l'or ni de l'argent qui monte,
00:02:26c'est le pouvoir d'achat du billet de banque qui descend. Voilà, tout simplement.
00:02:31Alors, puisqu'on est dans ce sujet-là, il y a deux informations majeures.
00:02:37Et je pense que vous les avez vues. Alors, il y en a une, enfin les deux d'ailleurs.
00:02:42Alors, justement, les deux datent du 29 juillet. Et c'est très intéressant
00:02:47parce que c'est comme s'il y avait eu une concertation
00:02:52entre Washington et Bruxelles. Et vous allez comprendre tout de suite pourquoi.
00:02:56Alors, le premier, c'est du 29 juillet.
00:03:00Bruxelles veut recenser tout ce que vous possédez.
00:03:03– Voilà. – Et ça, ça sent mauvais.
00:03:06Ça, c'est une préparation à la saisie globale.
00:03:10Je précise que vous avez été très, très, très, très nombreux,
00:03:15aussi bien spectateurs, je pense que vous aussi, vous l'avez reçu,
00:03:18ça fait depuis 10 ans, 12 ans que les banques envoient des questionnaires
00:03:22à leurs clients en leur demandant, grosso modo,
00:03:26en recensant tout ce qu'ils possèdent.
00:03:28Et j'ai reçu des milliers de mails depuis toutes ces années
00:03:33de spectateurs et de lecteurs qui me disaient
00:03:35est-ce que je dois répondre à ça ? C'est extrêmement intrusif.
00:03:38Et en fait, c'est un questionnaire qui est envoyé aux États-Unis.
00:03:40– Voilà, c'est ça qui est dingue. – C'est ça qui est dingue.
00:03:42– Ça intéresse les États-Unis. – Mais bien sûr, ça intéresse les États-Unis.
00:03:46– Ce qui traduit d'ailleurs la vassalisation de l'Europe aux États-Unis.
00:03:49– On va y venir. Justement, ce qui est complètement étonnant,
00:03:54si vous voulez, c'est que, comment dire,
00:03:58voyant la catastrophe arriver pour la France et l'Italie,
00:04:01donc ça vient de Bruxelles, de l'Union Européenne,
00:04:05a décidé de lancer une base de données
00:04:07qui recensera toutes les possessions des Français,
00:04:11aussi des Italiens, des Espagnols, bref, de tous les pays en déficit.
00:04:15C'est surtout ça, quoi.
00:04:17En voici la structure, immobilier, véhicules, tableaux, sculptures,
00:04:22crypto-monnaies, comptes à l'étranger, actions en bourse, parts de société, etc.
00:04:27Alors, ils ont présenté ça comme c'est à l'état de projet, bien sûr.
00:04:32Mais vous ne vous trompez pas, ça va arriver, bien entendu,
00:04:36parce que les 3 trilliards de dettes de la France,
00:04:39je ne parle même pas de l'Italie, de l'Espagne, du Portugal, etc.,
00:04:43on va y venir, la France et la Grèce, aujourd'hui, de 2009.
00:04:46– Voilà, absolument. – On l'a toujours dit, depuis des années.
00:04:48– La France, une grosse Grèce. – Voilà, c'est ça, c'est vraiment ça.
00:04:53Donc, vous avez les liens, ça date du 29 juillet sur quotidien.com.
00:04:58Et en même temps, figurez-vous,
00:05:02c'est là où cette revue de presse internationale, justement, est pertinente,
00:05:05c'est que j'ai pu, j'ai vu ça, mais carrément par hasard,
00:05:10qu'aux États-Unis, la SEC, c'est-à-dire le gendarme de Wall Street,
00:05:16attention, ce n'est pas n'importe quoi.
00:05:18– Security on Exchange Commission. – Voilà, le gendarme de Wall Street.
00:05:22– C'est l'équivalent de l'autorité des marchés financiers.
00:05:26– Oui, c'est le gendarme de Wall Street qui n'a jamais jeté aucun banquier en prison
00:05:28suite à la crise de 2008, c'est le fameux gendarme.
00:05:31– La SEC. – C'est la SEC, oui.
00:05:33Donc, ils veulent créer, je traduis,
00:05:38une base de données de toutes les transactions boursières,
00:05:44de capitaux, de, comment dire, de virements, en temps réel.
00:05:50Ce n'est même pas une base de données, là.
00:05:52Là, c'est carrément en temps réel.
00:05:54C'est pour savoir, tiens, il y a M. Smith,
00:05:57il a acheté pour 100 euros d'actions d'Amazon ou de Tesla,
00:06:02100 dollars, pardon, eh bien, ça va apparaître dans la base de données.
00:06:06Ce qui pose, d'ores et déjà, évidemment, aux États-Unis,
00:06:10un souci constitutionnel, sans parler du fait
00:06:14que c'est de l'espionnage pur et dur des citoyens,
00:06:17selon le célèbre avocat Bill Barr,
00:06:20à ne pas confondre avec le comédien Bill Burr.
00:06:24Donc, vous avez le lien, c'est sur nationalreview.com,
00:06:29SEC finalizing a Big Brother database
00:06:33to track American stock trades in real time.
00:06:35Voilà, une base de données à l'abri Big Brother.
00:06:38Orwellienne, c'est carrément Orwellien.
00:06:40C'est ce que dit le journal.
00:06:42– Mais c'est un constitutionnel, dites-vous.
00:06:44– Ben, ça ne tient pas.
00:06:46Je précise, je le note d'ailleurs là,
00:06:50et notez que ces deux projets de loi ont été dévoilés
00:06:54pendant les Jeux Olympiques afin de passer sous le radar.
00:07:00Ce qui constitue, pour ma part,
00:07:01une alerte supplémentaire pour vous,
00:07:04chers spectateurs et chers lecteurs.
00:07:06Voilà, donc faites très attention,
00:07:09parce que la situation, effectivement,
00:07:11va devenir de plus en plus dramatique.
00:07:13Un, parce que les Américains ont 35 trilliards de dettes,
00:07:17on va y revenir.
00:07:19Là, ça pose un vrai problème au reste du monde.
00:07:24Tant et si bien, mon cher Olivier,
00:07:28les Américains ont interdit aux Saoudiens d'acheter de l'or.
00:07:32– Si bien qu'ils sont obligés de l'acheter.
00:07:34– Ils l'ont acheté en cachette.
00:07:35Ils se sont fait gauler, là, par la patrouille.
00:07:37Ils se sont fait rattraper.
00:07:39Ils ont acheté des tonnes de 120 tonnes, je ne sais plus,
00:07:42en Suisse, parce qu'ils savent que le dollar,
00:07:46tout ça, à un moment donné, va voler devant les heures.
00:07:49– Tout achat de l'or, toute montée de l'or est une atteinte au dollar,
00:07:51est une attaque sur le dollar, c'est évident.
00:07:53– Exactement, et si les Saoudiens ont décidé
00:07:57de faire un bras d'honneur aux Américains,
00:08:01c'est que là, effectivement, la situation est en train de déraper totalement.
00:08:06Tout le monde a racheté l'or.
00:08:07C'est-à-dire, en 2008, au moment de la crise,
00:08:12toutes les banques centrales s'étaient débarrassées de leur stock d'or,
00:08:15parce que, grâce à Blightmasters et à son crédit défaut swap,
00:08:18sa fameuse assurance sur les impayés,
00:08:21ils se sont dit, finalement, on n'en a pas besoin.
00:08:23Donc, ils ont tout vendu, ils ont tout bazardé.
00:08:25Résultat des courses, Sarkozy a vendu l'or de la France
00:08:30au moment où le cours était le moins cher.
00:08:33Rien que pour ça, ils devraient être en prison,
00:08:36parce que c'est de la haute raison.
00:08:37Mais bon, ce que je veux dire par là,
00:08:40c'est que les banques centrales, depuis 2008,
00:08:43aujourd'hui, elles ont reconstitué tout leur stock d'or.
00:08:47Tous, vraiment, c'est tout à fait incroyable.
00:08:51Et donc, certains disent, oui, les Saoudiens ont acheté de l'or,
00:08:54donc c'est ce qui fait monter…
00:08:55Non, c'est toute la situation qui fait bientôt 36 trilliards pour les Américains,
00:09:013,5 trilliards pour la France.
00:09:04Tous les pays sud de l'Europe sont dans une situation absolument catastrophique.
00:09:09Vous avez la guerre en Ukraine, vous avez des tensions en Taïwan.
00:09:12Bon, c'est parfait, si vous voulez, pour…
00:09:15L'or, par définition, a toujours été la valeur de ce qu'on appelle refuge.
00:09:20Ce n'est pas un refuge de l'ONU, c'est le refuge en Suisse.
00:09:23– Il faut bien voir aussi que la baisse du dollar consécutive aux achats d'or,
00:09:30ce n'est pas seulement une affaire de monnaie,
00:09:32c'est qu'on oublie aussi que toutes les entreprises qui traitent en dollars
00:09:37tombent sous la loi américaine.
00:09:39– Tout à fait, mais ça pose un problème, justement,
00:09:42ça pose un gravissime problème,
00:09:45parce que, d'abord, justement, vous faites bien de m'en parler,
00:09:50figurez-vous que la SEC, parce qu'on a parlé de ça,
00:09:53alors de mémoire, parce que je ne sais pas où j'ai mis le papier,
00:09:55mais ils veulent la peau de la BNP.
00:09:57– Oui, j'ai vu ça, j'ai vu leur détail.
00:10:00– Ils veulent la peau de la BNP, et je demande aux gens de la BNP,
00:10:03aux PDG de la BNP, résistez-leur, ce sont des enfoirés.
00:10:08– Parce que c'est une très très grosse banque,
00:10:10elle a une taille de bilan supérieure au PIB français.
00:10:15– Oui, mais heureusement qu'on a encore des grosses banques,
00:10:22ce n'est pas comme la Société Générale qui est en train de…
00:10:24La Société Générale, c'est le Titanic là,
00:10:26ils sont en train de tout jeter par-dessus bord.
00:10:28– Oui, ils vendent les petites cuillères.
00:10:30– Ils vendent les petites cuillères même, ils en sont là.
00:10:33La Société Générale, c'est une catastrophe.
00:10:35– Ça ne va pas bien, oui.
00:10:36– Justement, puisqu'on parle de ça, j'avais deux infos,
00:10:41du coup je ne sais pas où je les ai mises.
00:10:43– Et puis il y a des licenciements à la Société Générale aussi.
00:10:46– Il y a des licenciements à venir,
00:10:48je pense que ça va être des licenciements au mois de décembre.
00:10:50– La Société Générale vend deux filiales européennes.
00:10:53– On peut aussi y mettre ça.
00:10:54– Oui, alors la Société Générale Kleinworth Ambrose au Royaume-Uni,
00:10:59et Société Générale Private Banking Suisse.
00:11:02– Oui, oui, ils sont en train de tout vendre.
00:11:04– Vendus.
00:11:05– Tiens, on va montrer un graphique, ça date du 9 septembre,
00:11:11parce que, vous êtes tous témoins, Olivier, vous aussi,
00:11:16je vous ai toujours dit que tout se vérifie,
00:11:19BNP est largement au-dessus de la Société Générale,
00:11:21en termes de cours, de valeur de cours,
00:11:24espérant simplement qu'il ne nous rendrait pas à l'idée de Bercy,
00:11:26ou de Matignon, de fusionner la SG avec la BNP.
00:11:31Parce que là, ce serait une explosion nucléaire,
00:11:33en raison des cultures d'entreprises totalement différentes.
00:11:36Voilà, ça c'est le titre des échos.
00:11:40Et le titre des échos, d'ailleurs, se plaint du fait,
00:11:42parce que c'est ironique, les échos se moquent,
00:11:45parce qu'ils n'osent pas trop, mais là, ils ont fait un titre,
00:11:47on va le voir, insiste en plus sur le fait
00:11:50qu'après avoir presque tout vendu,
00:11:53la Société Générale n'a que 2 milliards d'euros à dispatcher.
00:11:57Triste fin pour cet établissement qui avait une stature internationale.
00:12:02– L'action Société Générale est tombée à combien ?
00:12:06– Je crois que ça traîne sur les 20 euros.
00:12:10Ils ont vendu Kleinwort et la Private Banking Suisse,
00:12:17ils vont vendre Shine, ils vont vendre la SGUF, tout comme la SGSS.
00:12:23Ils ont tout vendu, c'est simple.
00:12:26Ça fait maintenant 3 ans que je chronique toutes leurs ventes.
00:12:29Et ils veulent récupérer, parce que les Américains veulent récupérer leur bille,
00:12:33et puis ils veulent être payés, voilà.
00:12:36Alors que BNP, elle, elle vient de racheter Axa Management.
00:12:40– Ah oui ? – Ah oui, pour, attention, 5 milliards.
00:12:43Ils ont signé un contrat de 15, voilà.
00:12:45Et donc, voilà, ça c'est Société Générale.
00:12:48– Vous parliez des procès de la SEC,
00:12:51Security and Exchange Commission, auprès de la BNP.
00:12:55– Oui. – Mais il y a la SEC,
00:12:57il faut le dire quand même, fait des procès aux banques américaines aussi.
00:13:00– Oui. – Bank of America, Wells Fargo,
00:13:04Morgan Stanley, LPL Financial et Ameriprice,
00:13:09qui ont volé des millions à leurs clients.
00:13:11– Oui, oui, non, mais c'est du vol, c'est du vol organisé.
00:13:14Toutes ces banques, depuis 2008, n'ont pu tenir,
00:13:18et encore, elles ont été sauvées, mais elles ont volé massivement les clients.
00:13:22C'était pas faute d'avoir donné ici, à chaque rentrée de septembre,
00:13:26Wells Fargo, c'est le numéro un, c'est vraiment les cow-boys.
00:13:29– C'est la diligence.
00:13:30– Oui, oui, avant c'étaient les Indiens ou les Dalton
00:13:35qui attaquaient la diligence de la Wells Fargo.
00:13:37Maintenant, c'est les banquiers de la Wells Fargo
00:13:39qui attaquent les mecs, aux salauds, qui les dépouillent directement.
00:13:45Non mais c'est incroyable, c'est le monde à l'envers, c'est le monde à l'envers.
00:13:49Mais, attention, c'est dans leur tête, le PDG de la Wells,
00:13:52il s'est dit, c'est où on tombe, où on prend l'argent des clients.
00:13:58Donc, disons, on ne tombe pas, on va prendre l'argent des clients.
00:14:00C'est eux ou nous.
00:14:02Voilà, et une question de survie, il n'y a pas photo,
00:14:05ils ont sorti les flingues, ils ont truandé les clients.
00:14:08Redonnez-nous la liste des banques qui ont truandé les clients,
00:14:11qui ont volé des milliards et des milliards.
00:14:15– Bank of America, Wells Fargo, Morgan Stanley,
00:14:20LPL Financial et Ameriprise.
00:14:24– Ameriprise, je ne la connais pas, mais voilà, on n'est pas surpris.
00:14:29Mais tiens, puisqu'on est dans ce…
00:14:31Ah, excellent enchaînement, merci mon cher Olivier.
00:14:35Regardez, regardez, ça s'est tombé cet été sous le radar.
00:14:40– Alors, dites-nous.
00:14:41– Le traite très officiel vole des intérêts des Français
00:14:45qui possèdent un livret A, ou un LEP, par M. Bruno Lemaire,
00:14:53qui a fait de ses déclarations qu'il était très satisfait de sa personne
00:14:58et de son travail, alors qu'il a fait un travail de bip.
00:15:03Il nous a mis un milliard, un trilliard de plus d'endettement avec ça,
00:15:06mais bon, mais il est content de lui.
00:15:08– Alors, vous avez assisté à la commission des finances rediffusée ?
00:15:13– Non, je n'ai pas assisté à une, dites-moi.
00:15:15– L'aplomb avec lequel il…
00:15:17Et alors, les gens qui l'attaquent…
00:15:18– Mais tous les macronistes, ils ont un aplomb pas possible.
00:15:20– … que du RN.
00:15:22– Mais il les traite comme d'un maîtris.
00:15:25– Vous abimez la République.
00:15:27– Oui, c'est ça, oui, c'est quand ils n'ont plus de réponse.
00:15:29Vous abimez la République, oui, c'est extraordinaire.
00:15:32Alors tiens, je vous lis, sur proposition de la Banque de France,
00:15:37donc ne croyez pas ça une seule seconde, c'est le gouvernement qui décide.
00:15:41Le gouvernement a en effet, à l'époque, décidé de déroger la formule
00:15:45calcul du taux de livret A, blablabla.
00:15:47Bref, toujours est-il que celle-ci prévoit que la rémunération
00:15:52du produit d'épargne réglementée emblématique est fixée tous les 6 mois,
00:15:561er février, 1er août.
00:15:57Qui s'est en effet soldé par une perte de 260 euros par livret A,
00:16:02remerciait Bruno Lemaire, le grand voleur de l'épargne des Français.
00:16:05Le taux du livret A bloqué à 3% a en réalité fait perdre 260 euros à chaque Français.
00:16:11D'autant que l'inflation est à 15, la vraie, si ce n'est pas 20,
00:16:15donc avec 3, vous êtes à moins 15, voilà.
00:16:17Et après ça, il s'étonne que le cours de l'heure monte.
00:16:20Ce n'est pas le cours de l'heure qui monte, c'est le pouvoir d'achat qui descend.
00:16:24Voilà, donc ça, ce n'était pas dans un journal conspirationnel,
00:16:28c'était le Parisien qui quand même se fait l'écho du gouvernement en permanence.
00:16:32C'est le 20 août, 20 août.
00:16:34– Et M. Lemaire se réfugie en Suisse,
00:16:37il va aller faire des cours dans une université suisse.
00:16:40– Mais je vous ai toujours dit, il a raté sa vie, il a raté sa vie.
00:16:44Bruno Lemaire voulait être écrivain, il est devenu ministre des Finances.
00:16:47– Ah oui ?
00:16:48– Oui, il rêve d'être un écrivain à succès.
00:16:50– Oui, mais il est un écrivain de Bordeaux.
00:16:52– Mais c'est un ministre de l'économie, ce qu'il appelait faillite.
00:16:57– C'est frayant, oui, oui, mais enfin, attendez.
00:16:59– Qui a mis la France en faillite.
00:17:01– Vous riez, mais c'est nous qui sommes en faillite avec lui.
00:17:03– Oui, mais attendez, je ne suis pas responsable,
00:17:05ce n'est pas moi qui tenais le cordon de Bercy depuis 7 ans.
00:17:07– Il n'est pas coupable.
00:17:09– Voilà, ce n'est pas moi, parce que, moi, je vous assure,
00:17:12j'aurais été ministre des Finances.
00:17:13En 2008, je peux vous garantir que j'aurais sauvé les finances de la France,
00:17:18mais sans aucun problème.
00:17:19D'abord, j'aurais nationalisé toutes les banques d'office, boum.
00:17:22J'aurais jeté tous les banquiers en prison.
00:17:25Tous les banquiers qui ont fait des CDS, etc.,
00:17:28à commencer par le patron du Crédit Agricole,
00:17:31parce que celui-ci, il doit être en prison jusqu'à la fin de ses jours.
00:17:34Mais bon, passons.
00:17:36Mais non, Sarkozy a préféré, il a sauvé les banques avec l'argent du peuple.
00:17:41Je vous rappelle que Caisse d'épargne et Banque Populaire, CIC, etc.,
00:17:47toutes ces banques ont été fusionnées.
00:17:49BPCE, j'invente rien, ça n'existait pas avant.
00:17:53Caisse d'épargne était une banque indépendante,
00:17:55et Banque Populaire, une autre banque indépendante.
00:17:57Et maintenant, comme elles ont fait faillite, ça a été regroupé en BPCE.
00:18:01D'ailleurs, j'ai un papier sur toutes les banques en faillite, vous l'avez ?
00:18:04– Alors, les banques en faillite, oui, bien sûr.
00:18:06– Je ne sais pas où vous l'avez mis.
00:18:08– Il y a les fusions Unicrédit et Commercement.
00:18:12Ça, c'est pour l'Allemagne.
00:18:13– Ah oui, parce que ce n'est pas celui-là.
00:18:16Mais allez-y, donnez-le, parce que...
00:18:18Quand vous avez deux banques comme ça qui veulent faire faillite...
00:18:20– Qui, donc, les veulent fusionner.
00:18:22– Il y en a une qui vend faillite, ça, c'est sûr.
00:18:24– Oui, c'est sûr.
00:18:25– Et là, en l'occurrence, c'est Commerzbank, qui a été sauvé en 2008.
00:18:30– Oui, et en Suisse, c'est ce qui se passait avec UPS ?
00:18:32– Exactement, mais là, ça a été forcé.
00:18:37Alors, attendez, j'essaie de retrouver mon article,
00:18:40et je ne sais pas ce que j'en ai fait.
00:18:43Attends, on va trouver ça.
00:18:47Je l'ai, c'est un papier qui date du 29 juillet.
00:18:51– Voilà, 29 juillet.
00:18:52– Voilà, il est passé sur le radar, regardez bien.
00:18:55Le massacre bancaire depuis 2007.
00:18:58Alors, ça, cet article, donnez-le à votre banquier.
00:19:03Prenez-le, vous allez dans les archives, c'est le mois de juillet.
00:19:08– 545 banques.
00:19:13– Voilà, parce que je parlais, justement, de je ne sais plus quelle banque était en faillite.
00:19:18Et je me suis dit, tiens, mais il y a combien de banques
00:19:20qui ont fait faillite depuis 2007 ?
00:19:22Je me suis dit, tiens, je vais quand même vérifier.
00:19:25– Et vous avez compris ?
00:19:26– Alors, rien qu'aux États-Unis, vous n'allez pas le croire,
00:19:29depuis la mi-2007, donc c'est la date centrale nucléaire des subprimes,
00:19:36à la blague noire, ce ne sont pas moins de 545 banques
00:19:41qui ont volé dans les airs, les unes après les autres, jusqu'à ce jour.
00:19:47Jusqu'à ce jour.
00:19:48La banque Charles Schwab, inévitablement, elle est déjà en faillite, virtuellement.
00:19:52– Charles Schwab.
00:19:52– Charles Schwab, excusez-moi.
00:19:54– C'est l'autre. – C'est l'autre, oui, absolument.
00:19:57Alors, attend, il faut y ajouter 200 autres banques européennes,
00:20:01autant dans le reste du monde, et on obtient pratiquement 1000 banques
00:20:05qui ont fait faillite ou qui ont été fusionnées à la hâte depuis 2007.
00:20:12Mais le plus drôle, Olivier, c'est drôle quand même,
00:20:16parce que ces banquiers sont fous, mais ce qu'ils font,
00:20:20parfois, on est dans Ubu, on est dans Ubu, voilà, c'est UbuBank,
00:20:26c'est le bon nom, c'est UbuBank.
00:20:29– Mais là, les banques boivent la tasse.
00:20:31– Oui, écoutez bien, le plus drôle dans ma liste,
00:20:35ne sont-ce que des 545 banques américaines, c'est le phénomène suivant.
00:20:40La banque B, qui a avalé la banque A en 2007,
00:20:45a été à son tour avalée par la banque C en 2012,
00:20:48qui, elle-même, a été avalée par la banque D en 2016, et ainsi de suite.
00:20:54Vous voyez, c'est les dominos qui restent un domino,
00:20:58puis finalement, c'est la dernière qui survit.
00:21:02D'où le titre du livre de la biographie de Jamie Dimon,
00:21:06le PDG de la JP Morgan, The Last Man Standing.
00:21:13Et vous savez quoi ? Jamie Dimon s'est rendu liquide,
00:21:15il a vendu une grande partie de ses actions de la JP Morgan.
00:21:19Et il a dit qu'il renonce à continuer son rôle de PDG de la JP Morgan,
00:21:25je pense, à partir de l'année prochaine.
00:21:27Voilà, il ne veut plus être PDG.
00:21:28– Et se rendre liquide, c'est la même chose.
00:21:31– Berkshire ? – Oui.
00:21:33– Warren Buffett, l'homme le plus riche,
00:21:35l'un des hommes avec Bill Gates, le plus riche du monde, blablabla.
00:21:37– Warren Buffett, il a vendu ses actions de Bank of America, n'est-ce pas ?
00:21:43– Oui, il a vendu Bank of America, mais il en a vendu plein.
00:21:47– Oui, alors je ne sais pas pour quel…
00:21:49– Deux milliards, genre 8 milliards ou 10 milliards, peu importe.
00:21:52– C'est ça, 9 milliards.
00:21:53– Je n'étais pas loin, j'ai dit 10 milliards.
00:21:55Et la FDIC, l'organisme qui est censé protéger les déposants,
00:22:03elle-même déclare officiellement qu'il y a 60 banques,
00:22:06aujourd'hui aux États-Unis, qui sont en faillite.
00:22:08Donc imaginez la situation en Europe.
00:22:12Parce que la fusion de Commerzbank avec Unicredit, ce n'est pas innocent.
00:22:17– Bien sûr que non.
00:22:18– Voilà, c'est ça que je veux dire.
00:22:19– Mais nous avons, mais non, Pierre, en Europe, nous avons…
00:22:21– Moi je dis aux clients Société Générale, partez,
00:22:23surtout aux entreprises, partez, parce qu'ils feront comme la Wells Fargo,
00:22:27ils vont se servir sur les comptes des gens
00:22:29avant de déposer le bilan ou avant d'être fusionnés.
00:22:32– Mais non, on est protégé, les agences de notation,
00:22:34BAL 3, les accords de BAL, le Tito, oui.
00:22:40– Oui, je ne ferai pas de mauvais commentaire
00:22:43ou de mauvais jeu de mots là-dessus.
00:22:45– D'accord, j'ai deviné, j'ai deviné, j'ai deviné.
00:22:49Bon, donc ça ne va pas bien dans les banques, ça ne va pas bien.
00:22:52– Mais non, mais attends, ça n'a jamais depuis…
00:22:54ils ne se sont pas remis de ce qui s'est passé en 2008.
00:22:57– Mais pourquoi ?
00:22:58– Et donc, la preuve, je veux dire, mille banques qui font faillite.
00:23:01– Oui, mais pourquoi ça ?
00:23:02Parce que nous sommes restés dans le même système.
00:23:05Nous avons les mêmes méthodes et ils emploient ces méthodes
00:23:09qui les conduisent à la faillite.
00:23:11– Tiens, je dis ça parce qu'il y a des gens,
00:23:14oui, quand est-ce que les banques font faillite, espèce de crétin ?
00:23:19Je ne sais pas ce qu'il te faut,
00:23:20plus de mille banques ont fait faillite, ont été fusionnées.
00:23:24Et tiens, preuve supplémentaire, mon cher Olivier.
00:23:27Alors là, je parle à tous les spectateurs
00:23:29qui sont au Crédit Agricole, par exemple.
00:23:32Alors, la direction de la communication a profité du cirque média des législatives
00:23:37pour passer cette information incroyable,
00:23:40mais pas pour vous, parce que nous, on vous informe,
00:23:43sous le radar des Français.
00:23:46Il faut dire que nous sommes déjà presque mi-juillet,
00:23:47donc, enfin, quand cette info est tombée.
00:23:50– Oui, en plage olympique.
00:23:51– Voilà, non, pas encore, je crois que c'est…
00:23:53– Oui, enfin…
00:23:54– Bref, le Crédit Agricole a donc décidé de dire bip
00:23:57à ses pauvres, fidèles clients du Tarn,
00:24:01ou du Lot de l'Aveyron de Tarn-et-Garonne,
00:24:04et ferme carrément 26 agences,
00:24:07et cela dans la hâte la plus totale,
00:24:09ce qui, pour moi, est définitivement suspect, voilà.
00:24:13Donc, vous voyez, ça c'est une information qui date du 8 juillet.
00:24:16Voilà, vous avez même, ça c'est pour le montage,
00:24:20il y a une photo Crédit Agricole centre presse, voilà.
00:24:24Et c'est la CGT, c'est grâce à la CGT qu'on apprend le truc.
00:24:28La CGT dénonce la situation, voilà, 26 agences.
00:24:3426 agences, comme ça, ça veut dire que les gens
00:24:36vont être obligés de faire des kilomètres,
00:24:38et des kilomètres, et des kilomètres.
00:24:39– D'autant que l'EDAP se ferme aussi, sublime d'EDAP.
00:24:42– En plus, voilà, donc Crédit Agricole ferme.
00:24:46Et moi, j'ai toujours dit, les comptes du Crédit Agricole sont opaques.
00:24:50Je veux dire, Chevalier, le professeur Chevalier, ne peut pas...
00:24:57Non, pas Maurice Chevalier.
00:24:59– Il ne peut pas accéder aux comptes du Crédit Agricole.
00:25:08– Non, il peut pas, il a essayé à plusieurs reprises,
00:25:11il n'arrive pas à avoir une vision globale.
00:25:12– Vous avez remarqué que les départements que vous avez cités,
00:25:15le Lot, le Lot-et-Garonne, le Tarn, l'Aveyron.
00:25:18– Tarn-et-Garonne, Lotte, Aveyron, Tarn, oui.
00:25:20– Ce sont tous des départements agricoles.
00:25:22– Oui, mais oui, le Crédit Agricole fait un bras d'honneur
00:25:26à tous les agriculteurs, c'est des enfoirés de première.
00:25:28C'est des enfoirés de première, il faut le dire.
00:25:31Il faut le dire.
00:25:32– Alors, dans la chérie des banques, faisons un petit tour de l'autre côté.
00:25:39– Attends, pardonnez-moi, parce que je lis la déclaration de ce que dit…
00:25:49Lors du dernier comité d'entreprise du Crédit Agricole nord-midi-pérenné,
00:25:55c'est une des raisons pour lesquelles on ne peut pas voir clair dans leur bilan,
00:25:59l'entreprise a présenté un plan de redéploiement commercial.
00:26:02Ils nous prennent pour des bips, parce que je redéploie…
00:26:07Si moi, je prends en signification basique, on se redéploie commercialement,
00:26:12ça veut dire qu'on va ouvrir 50 nouvelles agences.
00:26:15Non, eux, ils utilisent ça pour fermer 26 agences.
00:26:19C'est comme sauvegarde de l'emploi, 200 licenciements.
00:26:22– Oui, mais ça, ce sont des territoires au sens de Christophe Gulli.
00:26:25– C'est Orwellien, ça.
00:26:27– Oui, mais au sens de Christophe Gulli, c'est-à-dire les territoires délaissés.
00:26:30C'est des territoires qui sont loin des métropoles,
00:26:32et on va les rendre encore plus éloignés.
00:26:35– Et l'Aveyron, c'est magnifique, l'Aveyron.
00:26:38– Bien sûr. Non, mais ils les abandonnent.
00:26:40– On abandonne les territoires.
00:26:42– Alors, je vous lis.
00:26:44« Observez le mensonge incroyable du banquier méprisant.
00:26:48Il ferme des agences, mais c'est pour mieux servir leurs clients. »
00:26:53Eh, Crédit Agricole, mais t'as pas honte.
00:26:55Mais vous êtes vraiment à vomir, c'est incroyable.
00:26:58– C'est ce que vous avez appelé le massacre bancaire.
00:27:01– Exactement, mon sentiment, voilà.
00:27:03Quand une banque choisit de fermer ses agences,
00:27:08alors ça, c'est 15 ans d'expérience depuis 2007,
00:27:11quand une banque choisit de fermer ses agences,
00:27:13c'est qu'il se passe des choses graves,
00:27:15selon mon expérience, depuis 2008,
00:27:16l'expérience que j'ai partagée avec vous,
00:27:18et avec vous, mon cher Olivier, dans la revue de presse et ici, sur TV.
00:27:22D'ailleurs, les banques anglaises ont, comme vous le savez,
00:27:24largement précédé les françaises.
00:27:26Puisque ce que font les françaises, les banques anglaises,
00:27:29l'Afrique devait être 3 ans, 4 ans, rappelez-vous, en automne ici.
00:27:32– Alors, sur les banques, on va peut-être faire une pause,
00:27:35mais on pourrait terminer quand même par la Suisse,
00:27:39puisque nous avons beaucoup parlé de l'UBS
00:27:43et de la faillite du Crédit Suisse.
00:27:47Le Crédit Suisse a été racheté, donc, par l'UBS.
00:27:51– Non, le Crédit Suisse n'a pas été racheté,
00:27:53c'est le gouvernement suisse qui l'a forcé, UBS,
00:27:56à fusionner, exactement comme, comment dire, AIG,
00:28:02comme la SEC avait forcé l'immense assureur AIG,
00:28:06qui assure tous les avions, les aéroports, etc.,
00:28:08à être sauvé, alors qu'il avait choisi de laisser tomber
00:28:11les Manbrothers, ça, c'était en 2008.
00:28:14– Mais alors, du coup, ce sont les citoyens helvétiques
00:28:18qui vont payer pour le Crédit Suisse.
00:28:21– Et ils ont décidé de faire des coupes sombres dans les budgets
00:28:24qui, eux, touchent les citoyens normaux.
00:28:27– Et l'UBS vend tout son immobilier,
00:28:29tout son parc immobilier commercial.
00:28:31– Évidemment, mais ça, c'est normal,
00:28:33de toute façon, l'histoire des bureaux en se mensonge, c'est catastrophique.
00:28:36Mais, attends, juste, puisqu'on a parlé du Crédit Agricole,
00:28:39parce que je vous dis qu'il y a quelque chose qui pue,
00:28:42je rattache cette info au 24 juin, regardez,
00:28:45le Crédit Agricole a vendu sa participation
00:28:47dans un journal local bien connu, qu'on cite souvent ici,
00:28:51La Voix du Nord, je suis persuadé
00:28:54que nos spectateurs ne savaient pas
00:28:55que le Crédit Agricole contrôlait une partie de La Voix du Nord.
00:29:00Mais j'ai toujours dit, c'est absolument pas normal
00:29:02que les banques soient propriétaires de médias.
00:29:06– Mais vous savez qui est propriétaire
00:29:07de la presse quotidienne régionale majoritairement ?
00:29:11La PQR. – Le Crédit Mutuel.
00:29:13– C'est le Crédit Mutuel. – C'est le Crédit Mutuel, évidemment.
00:29:15– Bien sûr, le Crédit Mutuel.
00:29:16– Et tiens, et l'opinion, l'opinion,
00:29:19un journal que personne ne lit, que personne n'achète…
00:29:22– Parfois, il y a des informations.
00:29:23– Oui, oui, parce qu'ils ont deux, trois bons journalistes.
00:29:28Mais, comment dire, l'opinion a été rachetée.
00:29:33Il vient d'être racheté par le groupe CMI de Daniel Kretinsky.
00:29:37Alors que l'opinion, c'est l'organe officiel de Wall Street
00:29:40en France et des ultra-riches.
00:29:42C'est le journal des ultra-riches, c'est pour ça qu'ils n'en montrent pas.
00:29:44– Monsieur Kretinsky est plutôt riche aussi.
00:29:47– Oui, mais si Kretinsky l'a racheté, c'est parce qu'il a reçu des ordres.
00:29:51– Attends, je connais le monde de la presse écrite, j'en viens.
00:29:55Je peux vous dire que Kretinsky, il n'est pas idiot, si j'ose dire.
00:29:59Il ne va pas acheter un journal à plusieurs dizaines de millions d'euros
00:30:03qui perd de l'argent, qui perd des dizaines de millions d'euros.
00:30:05– Voilà. – À moins d'être…
00:30:08– CQFD. – CQFD.
00:30:10– Pause. – Pause.
00:30:11– Alors, avec Pierre Gellarani, on continue les explosions.
00:30:20– Si je peux dire.
00:30:22– Les explosions en ce moment, oui, avec Olympant.
00:30:25Là, le Mossad, ils ont fait très très fort.
00:30:27C'est mieux que les banques.
00:30:29– Explosion d'un méga-assureur, maintenant.
00:30:31– Oui, oui, exactement.
00:30:32– Cette assurance-vie garantie, sans souci, c'est FWU.
00:30:38– Non, mais moi j'adore. Mais l'information est tombée au 15 août.
00:30:41– Oui, mais alors, ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est ça qui est fait.
00:30:44– C'est un gros, gros assureur allemand.
00:30:46– Très gros assureur allemand, oui, allemand.
00:30:49Mais garantie, garantie, sans souci, par l'agence de notation Fitch Rating.
00:30:56– C'est ça.
00:30:57– Qui nous avait dit, c'est parfait, vous allez retrouver tous vos sous.
00:31:00– Oui, non, mais moi j'ai toujours dit,
00:31:01j'ai toujours dit, si, les assurances-vie sont une arnaque, par définition.
00:31:05D'autant que, quand l'assuré est mouru,
00:31:08la compagnie ou la banque se garde bien de prévenir la personne concernée.
00:31:12Enfin, l'héritier.
00:31:13Moi, je rappelle que la Société Générale a été un grand spécialiste de ce vol.
00:31:18Moi, dans mon entourage, j'ai plusieurs personnes.
00:31:20– J'ai un témoignage personnel.
00:31:21– Moi aussi, c'est la SOGEPAR, ou je ne sais plus comment ça s'appelait,
00:31:25c'est une filiale, alors ils ont gardé l'argent 20 ans, 20 ans, les salopards.
00:31:32– Pourquoi ? Parce que j'ai fait intervenir un notaire, et ça m'a coûté 5 000 euros.
00:31:38– Non mais, vous savez, enfin bon, non mais c'est des voleurs,
00:31:41c'est des voleurs, Société Générale, c'est des voleurs, enfin bon bref.
00:31:44Et alors, attention, parce que là, ce n'est pas fini,
00:31:48donc là, c'est FWU, pour Forward U, rien que le nom,
00:31:55ça aurait dû mettre en alerte les clients déjà,
00:31:59ça s'appelle FWU Life Insurance Luxe, c'est au-dessus, au-dessus, c'est la grosse arnaque.
00:32:08– C'est horrible, mais ils sont quand même 30 000 clients français
00:32:15à être tombés dans le panneau, et il en reste 1 900 000,
00:32:19allez, il en reste 2 millions ou 1 million dans le reste du monde,
00:32:23majoritairement en Allemagne et en Autriche, c'est quand même absolument incroyable.
00:32:29– Et alors, ils ne vont pas récupérer un centime ?
00:32:31– Pardonnez-moi ? – Ils ne vont rien récupérer alors ?
00:32:34– Non, il n'y aura pas de…
00:32:36– Parce qu'on a eu des faillites à Gibraltar, des assureurs bidons à Gibraltar,
00:32:41on en a eu en Angleterre, en Italie, mais voici le Luxembourg,
00:32:45soi-disant pays ayant les meilleures assurances en Europe, assureurs en Europe,
00:32:50depuis que les Anglais sont partis,
00:32:53parce qu'en Angleterre, c'est une assurance d'une Lloyd's,
00:32:57qui assure toute la maritime, etc.
00:33:00C'est d'autant plus loin que les surveillants luxembourgeois de ce secteur
00:33:06avaient déjà infligé une amende de 200 000 euros,
00:33:11pour déficience détectée dans le processus de surveillance des produits
00:33:22et exigences en matière de gouvernance, ce qui, traduit du luxembourgeois,
00:33:28en français, veut dire qu'on avait déjà détecté des escroqueries
00:33:31monumentales dans les comptes, et on leur a interdit de vendre
00:33:34certains de leurs produits d'assurance vie.
00:33:36Voilà, ça c'est la bonne traduction. – Et ils sont en faillite.
00:33:38– L'affaire a été connue de tous depuis le début de l'année 2024,
00:33:42mais ces officiels ont quand même attendu début août
00:33:45pour passer sous le radar des médias, pour ne pas qu'il y ait de scandale
00:33:49sur les sociétés qui sont au Luxembourg, évidemment.
00:33:53– Qui est un paradis fiscal.
00:33:54– Absolument, qui est un vrai paradis fiscal.
00:33:58– Et, je répète, Fitch Rating avait soutenu…
00:34:03– Je le montre, j'ai la capture écran, parce que je suis allé chercher
00:34:07les notations de Fitch, parce qu'ils ont une base de données Fitch,
00:34:11et donc on peut récupérer la totalité, si vous voulez, année par année.
00:34:17Et Fitch, donc, avait garanti le truc en disant
00:34:22« Oui, tout va bien, il n'y aura zéro risque, etc. »
00:34:25– En réalité, ils s'en fitchent. – Voilà, ils s'en fitchent.
00:34:29– Excellent. – C'est en forme, hein ?
00:34:31– Non. – Ils s'en fitchent.
00:34:32Elle est très prête, on va la ressortir celle-là.
00:34:34Voilà, donc c'était dans la presse luxembourgeoise,
00:34:37l'essentiel luxembourgeois, qu'on cite souvent d'ailleurs.
00:34:42Et donc, si vous êtes assuré chez eux,
00:34:45alors je vais aller sur la revue de presse, quotidien.com,
00:34:48c'est le 13 août, parce que je vous donne le nom de l'avocat
00:34:51qu'il faut contacter pour être l'administrateur.
00:34:53C'est M. Ivo Meinert-Wilroth de Pluta Rechtsanwalts S.A.R.L.
00:35:01comme administrateur de l'insolvabilité,
00:35:04alors que l'agence Fitch, en 2023, n'avait strictement rien vu.
00:35:09Et je donne le lien sur le lien que nous n'avions rien fitché, voilà.
00:35:14– Absolument. – Non mais c'est incroyable.
00:35:17– Donc comment peut-on faire confiance aux agences de notation ?
00:35:19Une fois de plus, vous voyez à quel point ces agences de notation
00:35:22sont une arnaque monumentale, comme avec les CDS en 2007.
00:35:27Moi je rappelle que sans Moody's, sans Standard & Poor's et sans Fitch,
00:35:31il n'y avait pas la crise, il n'y avait pas les CDS.
00:35:33– Oui mais elles ont des relations incestueuses avec les banques en réalité.
00:35:37– Oui mais c'est Blightmasters qui a mis ça en place.
00:35:39– Oui, les CDS. – Exactement.
00:35:42Parce que ce qu'ils ont dit, nous on regarde les comptes sur 3 ans.
00:35:45Vous savez ce qu'ils ont fait ?
00:35:47Vous regardez les comptes sur 3 ans ?
00:35:49Alors dans ce cas-là, on va mettre 2% d'intérêt pendant 3 ans,
00:35:53et puis une fois que les 3 ans sont passés, on le met à 10.
00:35:56Résultat des courses, une fois que les mecs, d'un seul coup,
00:36:00ils ont vu le remboursement être multiplié par 2 ou par 3,
00:36:03et brrrr, en 2007, ça a été l'explosion de 2008.
00:36:07– Alors, ce qui est insuffisant, c'est que ces faillites de banque,
00:36:12ces explosions d'assureurs continuent,
00:36:15mais ça a des conséquences sur l'emploi.
00:36:18Vous signalez dans votre revue de presse…
00:36:20– Ah oui, Mastercard. – Oui.
00:36:22– Mastercard, allez-y.
00:36:24– Alors, Mastercard, et puis la Silicon Valley.
00:36:28– Oui, mais à la limite, bon, Silicon Valley,
00:36:31de toute façon, il y a une crise phénoménale.
00:36:34Mais Mastercard, les 1 000 licenciements de Mastercard
00:36:37sont extrêmement symboliques, dans le sens où,
00:36:40cela veut dire que, parce que Mastercard se paye,
00:36:43je ne sais plus quel pourcentage chez les commerçants,
00:36:46mais ça veut dire que les gens ne dépensent plus autant d'argent qu'avant,
00:36:50donc les milliards ne rentrent plus,
00:36:52et donc Mastercard dit, on vire 1 000 personnes,
00:36:56et au moins, on verra plus clair après, voilà.
00:36:58Ça veut dire que la crise est là, elle est visible,
00:37:00elle est en dessous, mais vous avez comme ça…
00:37:04Vous savez, c'est comme un tremblement de terre soudain
00:37:06à côté d'un volcan qui est toujours un peu endormi,
00:37:09où il y a juste la fumée, vous voyez ?
00:37:11C'est les premiers signes,
00:37:12et Mastercard licencient 1 000 personnes, ça veut tout dire, voilà.
00:37:15Et je pense qu'il y aura la même chose chez Visa, à Noël.
00:37:18– Alors, Visa est en train d'essayer de revenir en Russie, vous le signalez ?
00:37:23– Oui, mais bon, Visa, de toute façon, ils sont meilleurs.
00:37:26Mastercard, à côté de Visa, c'est des clowns, pour moi.
00:37:32Historiquement, si vous voulez, ils sont moins à la ramasse.
00:37:35Ils achètent beaucoup de pubs, pour faire croire,
00:37:37mais ils ne sont pas du tout à la hauteur de Visa,
00:37:41qui, lui, a une expertise technologique absolument phénoménale.
00:37:45Mais phénoménale, voilà.
00:37:47Donc, pour moi, Visa, c'est une des plus belles compagnies au monde,
00:37:51du point de vue technologique, j'entends.
00:37:53– Alors, nous étions sur le monde,
00:37:55est-ce qu'on pourrait peut-être revenir à la situation française, mon cher Pierre ?
00:37:58– Alors, avant qu'on y arrive, je voulais vous donner,
00:38:01parce qu'il y a quand même des informations…
00:38:03Pareil, ils sont sortis cet été.
00:38:05– Toujours, toujours.
00:38:06– Ah, mais toujours.
00:38:07Alors, attention, là, je parle aux Gilets jaunes,
00:38:11je pense que là, on va en avoir un paquet.
00:38:14Ça arrive, il va falloir payer les autoroutes au kilomètre, voilà.
00:38:19Les Anglais sont en train de mettre ça au point.
00:38:21– Oui, ils ont toujours été pionniers, on va dire.
00:38:24– Voilà, moi, j'avais fait une blague, il y a 10-12 ans, à la radio, à l'époque,
00:38:30je disais que les politiques payées avec nos impôts
00:38:34finiront par nous faire payer l'usage des routes et des autoroutes
00:38:37au kilomètre parcouru, au kilomètre parcouru.
00:38:40Ça n'a rien à voir avec un péage, on est d'accord, on y est.
00:38:43– Voilà, avec un compteur.
00:38:45– On y est, voilà.
00:38:46En Grande-Bretagne, des politiques ont trouvé cette solution
00:38:48pour remplir leur coffre vide, que Vemme avait vidé, bien entendu.
00:38:53Les automobilistes, donc, en fait, ils ont calculé
00:38:58que ça pourrait coûter au conducteur, rapporté à l'État, 450 euros par an.
00:39:04Voilà, c'est-à-dire, parce que, je ne sais pas si tout le monde a remarqué,
00:39:08au-dessus des autoroutes ou du périphérique,
00:39:10vous avez tout un tas de capteurs, maintenant.
00:39:12Et en fait, c'était l'idée aussi, rappelez-vous, de la manifestation en Bretagne.
00:39:17– Ah mais oui, les bonnets rouges.
00:39:19– Mais bien sûr, les bonnets rouges, c'est ce qu'ils avaient déclaré.
00:39:21– Contre les portiques.
00:39:22– Mais on y est, c'est une relation directe avec les bonnets rouges, on les salue.
00:39:27– Big Brother fait bon ménage avec la technologie.
00:39:29– Exactement, les automobilistes pour se voir facturer 444 livres sterling par an,
00:39:35tandis que ceux qui parcourent 16 000 km par an dans des régions rurales
00:39:39pourraient faire face à des factures d'environ 600 livres sterling,
00:39:42c'est-à-dire, grosso modo, 700 euros.
00:39:45Les partisans de cette idée, écoutez bien,
00:39:48affirment qu'elle aidera à combler le déficit de 22 milliards de livres
00:39:52dans les finances du pays.
00:39:54Et donc, un ancien conseiller du chancelier Jeremy Hunt,
00:40:00M. Adam Smith, qui a travaillé sous le maire d'Ottawa,
00:40:03a déclaré que le personnel de Downing Street,
00:40:05c'est-à-dire le Premier ministre, était en train d'examiner le sujet.
00:40:08Voilà, ça date du 20 août.
00:40:11Voilà, c'est par hasard, ils sortent toutes les saloperies au mois d'août.
00:40:15– Alors justement, dans le genre, puisque nous étions Outre-Manche,
00:40:19le gouvernement britannique, vous giliez dans votre…
00:40:22– Attends, pardonnez-moi, pardonnez-moi, juste j'oublie un détail, allez-y.
00:40:25– C'est l'affaire des subventions aux retraités pour le chauffage,
00:40:30qui vient d'en être supprimée, si je crois.
00:40:33– Mais c'est incroyable !
00:40:34– Et tout ça pour donner à l'Ukraine.
00:40:37– Oui, c'est-à-dire qu'en fait, ils ont décidé d'enlever
00:40:40à 1,6 million de retraités, dont la retraite n'est pas assez élevée,
00:40:47une aide de, je ne sais plus combien, 150 ou 200 livres sterling,
00:40:52pour acheter le fioul, donc ils ne peuvent pas acheter du whisky avec,
00:40:55c'est juste pour le fioul.
00:40:56Voilà, mais ils ont décidé de supprimer ça, pour faire des économies,
00:41:00et deux jours après, le lendemain, ils disent,
00:41:03tiens, on va filer 600 milliards, ou je ne sais plus combien, 900 milliards à l'Ukraine.
00:41:07Ça a déclenché un scandale en Angleterre.
00:41:10Non, non, mais si vous faites le total de tout ce qui a été donné
00:41:13aux Ukrainiens depuis le début, mais c'est colossal !
00:41:16Mais nous aussi, en France !
00:41:18– Oui, bien sûr, alors…
00:41:19– Et pendant ce temps-là, les gens attendent 24 heures,
00:41:23ou voire, je ne sais pas combien, dans les urgences,
00:41:26les suppressions, pour payer ces bips d'Ukrainiens banderistes.
00:41:31– Monsieur Barnier nous dit qu'il veut augmenter les impôts,
00:41:33mais on pourrait d'abord commencer par…
00:41:35– Oui, supprimer les aides, voilà, on est d'accord.
00:41:39– Ça nous fait revenir en France, là, quand même,
00:41:42car j'aimerais bien que nous y allions, mon cher,
00:41:45et que nous retraversions la mort dans l'autre sens.
00:41:47– Non, non, justement, parce que dans le genre connerie…
00:41:49– Il ne faut pas retraverser la mort.
00:41:50– Non, non, mais dans le genre, il y a un truc surréaliste,
00:41:53il y a un truc complètement surréaliste, parce que ça, c'est drôle.
00:41:59C'est en Angleterre ?
00:42:01Oui, forcément !
00:42:03Ah, ils ont de la vente sur nous, hein ?
00:42:05– Oui, toujours.
00:42:06– C'est des anglo-saxons.
00:42:07Alors, maintenant, en fait, les Anglais n'ont plus de place de prison.
00:42:12– Ah oui, oui, ils n'ont plus de place.
00:42:14– Comme en France, grosso modo.
00:42:15– Mais ils les exportent.
00:42:17Donc, il y a un technocrate anglais, donc un énarque anglais,
00:42:21qui a eu une idée de génie.
00:42:22Puisqu'un prisonnier coûte environ 50 000 euros ou livres,
00:42:25pourquoi ne pas les délocaliser dans un pays où tout est moins cher,
00:42:31comme par exemple l'Estonie ?
00:42:34– Attends, attends, ce n'est pas fini.
00:42:35– Ils mettent les prisonniers en vie en Estonie, alors ?
00:42:37– Et devinez quoi ?
00:42:38L'Estonie a répondu présent, avec des yeux brillants d'allégresse
00:42:43face aux dizaines de millions de livres sterling
00:42:45que ce nouveau marché va représenter.
00:42:47Voilà, à ce niveau et à ce prix, 20 000 livres par prisonnier,
00:42:51ils sont même prêts à construire de nouvelles prisons.
00:42:54– Tu ne me crois pas.
00:42:57On ne peut pas les construire en Angleterre, ces prisonniers.
00:43:01– Non, mais déjà, ils avaient délocalisé des centres d'appel d'urgence.
00:43:05– Oui, oui.
00:43:05– Ils les avaient délocalisés en Roumanie.
00:43:08En Roumanie ?
00:43:09– Oui.
00:43:09– Et là, ils vont délocaliser les prisonniers.
00:43:13Mais pourquoi pas au Vietnam ?
00:43:14Ou au Bangladesh, c'est encore moins cher.
00:43:16– Non, en Albanie ?
00:43:17– Là, il y a la mafia, la mafia, elle prend cher.
00:43:21– Elle prend cher, oui.
00:43:21– Non, non, ce n'est pas une bonne idée, l'albanisme.
00:43:24– Alors, d'accord.
00:43:25– Non.
00:43:26– Alors, cette fois-ci…
00:43:27– Au Zimbabwe, au Zimbabwe !
00:43:31Au Zimbabwe, ça va être encore moins cher.
00:43:33– Oui.
00:43:34– Non, mais sérieux, là…
00:43:36Non, mais vous vous rendez compte d'où ils en sont ?
00:43:38– Oui, oui, oui.
00:43:40– Mais c'est grave.
00:43:41– Donc, vous voulez traverser la Manche ou pas ?
00:43:43– Allez-y, allez-y.
00:43:44– Alors, on arrive en France.
00:43:46– On va ramer.
00:43:47– On arrive en France.
00:43:49– Allez, on est en France.
00:43:50– Vous avez un lecteur qui travaille dans le BTP.
00:43:54– Oui.
00:43:55– Et qui nous informe, qui vous informe que…
00:43:58– Comment il s'appelle ?
00:43:59– M. Bouguer.
00:44:00– Oui, oui, il m'a envoyé un joli courrier,
00:44:04parce que franchement…
00:44:05– Ça ne va pas bien.
00:44:06– C'est lui, alors, il conduit une bétonnière,
00:44:11vous savez, avec la toupie, le truc qui tourne.
00:44:12Ça m'a toujours impressionné, ce truc.
00:44:14Je me suis dit, le mec, il faut être balèze quand même.
00:44:17Et on a vu ça dans des films avec Schwarzenegger.
00:44:20Et donc, c'est lui qui nous écrit.
00:44:22– Et bien, il nous dit que la situation est très, très, très…
00:44:26– 14 000 PME du BTP ont fait faillite en 3 mois,
00:44:31ou en 6 mois, ou un an, je ne sais plus.
00:44:33Mais c'est énorme, c'est absolument énorme.
00:44:36Il y a une crise qui se profile.
00:44:38Et c'est pour ça que M. Barnier…
00:44:43Moi, j'avais interviewé Barnier.
00:44:45– Ah oui ? Pour Le Quotidien, non ?
00:44:48– Oui, oui, pour Le Quotidien.
00:44:49Une heure d'interview, c'est un docteur honoris causa de la langue de bois.
00:44:56Il n'y a pas de problème.
00:44:57C'est un énarque.
00:44:59Et quand vous retranscrivez l'interview…
00:45:00– Il n'est pas énarque.
00:45:01Il chante de l'École supérieure de commerce de Paris.
00:45:03– Il me semblait qu'il était énarque.
00:45:06– En tout cas, il est docteur en langue de bois.
00:45:11Il n'y a pas de problème.
00:45:12Parce que quand on a retranscrit son interview avec Les Dactylos,
00:45:15je peux vous dire qu'il n'y avait plus que 10 minutes
00:45:18qu'on avait gardées consistantes.
00:45:20Tout le reste, c'était du blabla, comme le fait Macron.
00:45:24– Oui, bien sûr.
00:45:25– Et Barnier, c'est Macron à l'âge de 73 ans.
00:45:29– Alors cependant, si l'aventure ne réussit pas,
00:45:36la France et la Grèce, je précise.
00:45:38– On ne va pas rechercher un nouveau Premier ministre.
00:45:41C'est impossible.
00:45:43– Macron doit démissionner.
00:45:44– Ben voilà.
00:45:45– Macron doit démissionner.
00:45:46Ce n'est quand même pas compliqué.
00:45:47– Voilà.
00:45:48– Tiens, à ce propos, on repart de l'autre côté, vite fait.
00:45:53– Il aime les Anglais, ça.
00:45:54– Non, non, c'est les Américains.
00:45:56– Ah, les Américains.
00:45:56– Parce que justement, on en parle tous les deux depuis des années,
00:46:01moi depuis 2008, mais voici un graphique incontestable
00:46:06qui vaut mieux que mille mots,
00:46:08et c'est l'analyste Arnaud Bertrand qui nous l'a donné sur son fil.
00:46:14Les Européens de l'Ouest ne réalisent pas
00:46:15à quel point ils ont été bip par la crise des suprêmes de 2008.
00:46:19En fait, c'est complètement extraordinaire.
00:46:22Si vous prenez l'exemple de la France, en 2008,
00:46:24nous étions en presque égalité avec les États-Unis en termes de bip
00:46:27par habitant, soit 45 500 dollars contre 48 500,
00:46:31une petite différence de 6%.
00:46:33Avance rapide jusqu'en 2023, soit 15 ans plus tard,
00:46:38et là, nous ne sommes toujours pas remis,
00:46:40nous sommes à 44 400 bip par habitant, toujours inférieur à celui de 2008.
00:46:44Pendant ce temps, les États-Unis sont à 81 600,
00:46:47c'est-à-dire le double quasiment, voilà.
00:46:49Et vous allez voir le graphique derrière nous, c'est important,
00:46:51et ça date du 9 septembre, voilà.
00:46:56Europe 2008, 35% du PIB, Europe 2020, 25%,
00:47:01et je pense, Europe 2025, ça sera plus que 18%.
00:47:05Voilà, les Américains sont en train de nous voler, de nous dépouiller,
00:47:09ils ont transformé l'Europe...
00:47:11– C'est une vassalisation.
00:47:13– Mise en esclave, je suis fatigué.
00:47:18– Esclavage.
00:47:19– Esclavagisme, voilà.
00:47:22On est leurs esclaves.
00:47:23Oui, et ce, grâce aux dollars, justement.
00:47:28Et c'est pour ça que les Américains se combattent lors...
00:47:32Parce que là, vous allez voir, chers téléspectateurs,
00:47:34le document extraordinaire qui est sur la revue presse.
00:47:39– Qui a partagé ça avec nous ?
00:47:41– Je pense que c'est Laurent Ozon.
00:47:42– Ah oui, Laurent Ozon, voilà, on le salue.
00:47:44– Et vous allez voir les amendes du département de justice états-unien,
00:47:49le fameux DOJ.
00:47:50– Oui, dès que vous êtes au passage, boum !
00:47:52– BNP ? Rappelez-moi la BNP, 8 milliards ?
00:47:55– Oui, mais la Société Générale aussi, 1300, Lafarge, Airbus.
00:48:01– Un milliard, vous voulez dire ? Un milliard ou un trilliard ?
00:48:04– Alors là, c'est en milliards, oui.
00:48:08BNP Paribas, bien sûr, Alstom.
00:48:11– Ah, Alstom, ils nous ont tout volé.
00:48:13– Alcatel, Technip.
00:48:14– Alcatel, ils nous ont volé les brevets.
00:48:19– Les turbines Arabel.
00:48:20– Les brevets de fibres optiques,
00:48:22quand ils ont fait le forcing sur Alcatel, il y a une vingtaine d'années, 25 ans.
00:48:27– Alors, en Allemagne, Commerzbank.
00:48:29– Lucent Technologies, moi, je me souviens très bien de cette affaire.
00:48:31– Siemens, en Allemagne, Commerzbank, Daimler,
00:48:34vous verrez sur la carte, certainement.
00:48:35– C'est ça, c'est-à-dire que dès qu'on empliote sur leur marché, ils le pénissent.
00:48:41– Même pas, même si vous utilisez le dollar
00:48:44pour une transaction qui est extérieure aux États-Unis,
00:48:46vous pouvez tomber sous le coup de la loi américaine.
00:48:49– Oui, enfin bon, on peut les payer en euros,
00:48:50on n'a plus rien à faire techniquement.
00:48:53Sauf que les gens ne veulent pas de l'euro,
00:48:54parce que c'est une monnaie bancaire qui,
00:48:57alors j'ai une info là-dessus,
00:48:58qui a perdu 40% de sa valeur depuis son introduction.
00:49:03– Et vous savez que, je l'ai vu aussi, elle m'échappe pour l'instant,
00:49:10mais vous savez qu'à propos d'euros et de dollars,
00:49:13nous achetons notre gaz aux États-Unis en dollars, et pas en euros.
00:49:19Et vous savez que le plus gros gisement de gaz de schiste américain
00:49:25est en Pennsylvanie.
00:49:26– D'accord.
00:49:27– Il équivaut au gisement de gaz qu'à Thaïlle à peu près.
00:49:31– Ah ouais, d'accord.
00:49:32– C'est énorme, c'est considérable.
00:49:33Et comme nous avons refusé le gaz russe,
00:49:37eh bien nous allons devoir payer en dollars notre gaz aux États-Unis.
00:49:41– Justement, je l'ai retrouvé l'article, ça date du 29 juillet.
00:49:45Vous voyez, là franchement, c'est Tribune Populaire qui nous le donne.
00:49:51Entre 1999 et 2017, la France a subi une perte de 3 591 milliards d'euros
00:49:56à cause de l'euro, j'adore.
00:49:58Pendant ce temps-là, l'Allemagne a accumulé un gain impressionnant
00:50:01de quasiment 2 000 milliards d'euros, c'est-à-dire 2 trilliards.
00:50:04Nous on a perdu 3,5, eux ils ont gagné 2.
00:50:07L'euro a engendré des gagnants et des perdants.
00:50:09Traduit par habitant, chaque Allemand a gagné en moyenne 23 000 euros
00:50:14sur la période 1999-2017.
00:50:16À l'inverse, les bip comptez-vous, comme on dit, et on est dedans.
00:50:22À l'inverse, chaque Français a perdu 56 000 euros.
00:50:27Le déclassement économique de la France continue, voilà.
00:50:30Et là, c'est pour le montage, le 29 juillet,
00:50:33et il y a deux graphiques à mettre derrière nous.
00:50:37– Idem pour l'Italie, l'Espagne, le Portugal, etc.
00:50:39– Il faut ajouter le Sud, et il faut ajouter à ce phénomène
00:50:44la désindustrialisation. D'où est-elle venue ?
00:50:47– Mais c'est volontaire.
00:50:48– Oui, mais elle est venue aussi du fait que l'Italie, la France et l'Espagne
00:50:52ne pouvaient plus ajuster leur monnaie à leur compétitivité,
00:50:57c'est-à-dire déprécier, dévaluer leur monnaie
00:51:00et la rendre plus compétitive pour vendre leurs produits industriels
00:51:03et donc ruiner de l'industrie.
00:51:06C'est-à-dire que l'abandon des monnaies nationales
00:51:09a eu pour conséquence de pénaliser l'industrie du Sud
00:51:13et de favoriser l'industrie du Nord, et notamment l'Allemagne.
00:51:15– Tous ceux qui ont accepté, la Pologne n'a pas accepté,
00:51:19l'Angleterre non plus, je rappelle.
00:51:21– Jamais, jamais.
00:51:23– Je veux dire, on aurait pu être dans l'euro tout en gardant le franc,
00:51:25et ça n'aura rien changé. C'est là où l'arnaque.
00:51:28– Oui.
00:51:28– C'est vraiment là où l'arnaque.
00:51:30Tiens, il y a deux pays qui sont gagnants,
00:51:36c'est l'Allemagne et la lessiveuse fiscale nommée Hollande.
00:51:40Voilà, c'est les deux pays qui ont gagné.
00:51:43Ce n'est pas à nouveau, mais là on voit clairement
00:51:46à quel point l'euro est une immense arnaque
00:51:47et n'enranchit que les Allemands et les Hollandais,
00:51:49qui, ces deux pays, je rappelle, sont des vassals officiels des États-Unis.
00:51:54Vous l'avez vous-même dit il y a un an, je me souviens,
00:51:57dans une émission, alors je ne sais même plus à quel sujet,
00:52:01mais je me souviens quand vous en avez parlé.
00:52:03– J'ai consacré une assez longue étude à cette vassalisation
00:52:05dans le livre que je viens de décrire.
00:52:07– Ah oui, oui, on va le montrer quand votre prochain livre.
00:52:10– Il va apparaître fin septembre, dans lequel je fais un chapitre
00:52:14sur Manifest Destiny, vous savez, la destinée manifeste
00:52:20voulue par les pères fondateurs de l'Amérique,
00:52:23eh bien, contient déjà la vassalisation de l'Europe.
00:52:27Non pas explicitement, mais implicitement, évidemment.
00:52:30Et je montre comment l'Amérique a saigné à blanc l'Europe.
00:52:37– Mais attends, ils l'ont fait deux fois. – Oui.
00:52:39– C'est dans le livre avec Antal Fekete ?
00:52:41– Voilà. – Le retour au standard or et le standard argent.
00:52:45Il en parle ? C'est-à-dire que, par exemple,
00:52:47première guerre, vite fait, première guerre mondiale,
00:52:50les Américains attendent, il y a la guerre, ils se frottent les mains
00:52:54parce que les Anglais et les Français, tout le monde est obligé
00:52:56d'acheter de l'armement chez eux, et pour les payer,
00:53:00ils ont exigé des lingots d'or, je rappelle.
00:53:02– Oui, bien sûr, bien sûr.
00:53:03– La même chose, la deuxième guerre mondiale.
00:53:05– En 45. – Et c'est de la pareille.
00:53:07Ils ont récupéré tous les lingots d'or des Anglais, des Français,
00:53:10je rappelle, leur stock d'or a été colossal.
00:53:13– Le stock d'or américain en 45 est l'équivalent de 70% du stock d'or mondial.
00:53:17– Exactement, d'où Bretton Woods.
00:53:18– Ben voilà, parce qu'il n'y avait pas besoin, en effet,
00:53:22de créer une monnaie internationale que préconisait Keynes.
00:53:26Je ne suis pas keynésien, mais Keynes, là, il n'avait pas tort.
00:53:29Il voulait qu'on fasse le fameux bancor, cette monnaie internationale.
00:53:34Et les Américains ont dit non, le dollar vaut autant que l'or.
00:53:37Dollar is as good as gold.
00:53:40Oui, sauf qu'il ne l'a rejeté pas très longtemps.
00:53:43– Non, mais c'est un vrai souci.
00:53:45Mais en même temps, regardez, puisqu'on parle des Américains,
00:53:48eux, leur véritable inflation, elle est proche de 50%.
00:53:52C'est-à-dire que le gouvernement dit on a une inflation de 6%,
00:53:55mais en fait, dans les faits, je vous le donne,
00:53:59et ce n'est pas n'importe qui, c'est quelqu'un que je suis depuis des années,
00:54:02c'est l'économiste Daniel Lacal.
00:54:04Il a écrit, voici, il a dit, c'était il y a 10 jours,
00:54:08donc c'était au début août,
00:54:09The economy is a trainwreck disguised by debt.
00:54:13En fait, l'économie est une catastrophe ambulante
00:54:16déguisée, cachée par la dette.
00:54:19C'est clair, n'était précis.
00:54:23Et regardez cette vidéo qui vous prouve que l'inflation aux États-Unis,
00:54:26qui nous exporte, est d'entre 50% et parfois même 70%.
00:54:31Voilà, 70%.
00:54:33C'est absolument…
00:54:34Je vous donne un truc, là.
00:54:38En 2021, j'avais 6 personnes dans mon foyer
00:54:41et les courses coûtaient moins de 200 dollars par semaine.
00:54:44Donc ça, c'est en 2021, d'accord, pour une famille de 6, d'accord ?
00:54:48Maintenant, nous n'en sommes que 5,
00:54:50donc il y en a un qui a quitté la cellule familiale,
00:54:52et 325 dollars par semaine ne suffisent plus.
00:54:57– Oui, c'est très net.
00:54:58– C'est très net.
00:54:59– C'est ce qui nous arrive en France aussi.
00:55:00– Mais bien sûr, ils nous exportent…
00:55:01C'est Bernard Monod qui nous avait…
00:55:04Il avait vu tout de suite que les Américains
00:55:06allaient nous exporter leur inflation,
00:55:08parce que c'est les oranges en plus.
00:55:10– Et pourtant, les Américains ont une dette considérable, colossale,
00:55:14et vous dites même à un moment dans votre vue de presse,
00:55:16Pierre, je vous laisse la responsabilité du propos,
00:55:19la dette américaine…
00:55:20– Oui, j'adore la garantie juridique.
00:55:22– La dette américaine, dites-vous,
00:55:26est en relation directe avec les risques d'une troisième guerre mondiale.
00:55:30– Attends, Olivier, j'ai écrit un livre sur le sujet.
00:55:34A-H, A-H, ou la vengeance de la planche à billets.
00:55:38– Vous dites que, justement, l'Amérique est en mode Weimar.
00:55:41– Exactement, tout usage de planche à billets finit par déclencher la guerre.
00:55:45Voilà, on y est.
00:55:46C'est pas par hasard qu'ils ont déclenché…
00:55:48Ils ont provoqué les Russes volontairement pour qu'ils y répondent.
00:55:51– C'est pas réjouissant, dites-moi.
00:55:53– Ben non, mais c'est ce qu'ils veulent.
00:55:55Mais ça sera surtout…
00:55:58C'est avant tout, si vous voulez, c'est affaiblir les Russes.
00:56:01Ils veulent les détruire, les affaiblir,
00:56:03et ils veulent détruire la Russie comme ils ont détruit la Yougoslavie.
00:56:06C'est-à-dire scinder la Russie en plusieurs petites républiques, et ainsi de suite.
00:56:11De manière à les contrôler.
00:56:14Qu'est-ce qu'ils ont fait en Serbie ?
00:56:15C'est les grosses boîtes américaines qui sont arrivées et qui ont toifflé.
00:56:20– Et l'OTAN a bombardé Belgrade.
00:56:24– Belgrade, c'est dommage pour Prague, c'est vraiment une très très belle ville.
00:56:28Mais Belgrade aussi, je veux dire, c'est vraiment…
00:56:32Stendhal n'avait pas aimé, mais bon, c'était à l'époque.
00:56:37Voilà, donc, alors tiens, je voulais vous…
00:56:41Avant, je ne sais pas quelle heure il est.
00:56:43Je voulais vous donner ça, parce que pour nos spectateurs qui sont concernés.
00:56:49Alors, il y a une banque qui est en faillite,
00:56:53alors elle s'appelle Synapse, c'est une…
00:56:58– Neurobe ou Synapse ?
00:56:59– Synapse.
00:57:01– Oui.
00:57:01– Alors c'est ce qu'on appelle une fintech.
00:57:05– Oui, qui finance…
00:57:08– Oui, et à l'époque, ça s'appelait Juno Bank, je ne sais pas quoi.
00:57:10Alors, il y a un monsieur qui dit, un professeur du lycée,
00:57:14j'ai vu que ce n'était pas nécessaire,
00:57:16mais j'ai vu qu'il travaillait avec Evolve Bank et Trust,
00:57:19et j'ai fait des blabla, enfin bon bref,
00:57:2118 mois après l'ouverture du compte Juno,
00:57:24j'ai perdu tout accès à mes 40 000 dollars, voilà.
00:57:28C'est-à-dire que tout fonctionne tant que vous mettez de l'argent,
00:57:31mais le jour où vous voulez récupérer votre argent, c'est fini.
00:57:35Veuillez justifier la provenance de cet argent.
00:57:39Alors, ça vous oblige une semaine de travaux administratifs
00:57:42pour leur prouver, scanner les documents, leur envoyer,
00:57:44non mais c'est n'importe quoi, 100 000 clients !
00:57:47– 100 000 clients.
00:57:48– 100 000 clients !
00:57:49Alors ça, c'est Juno, Synapse, machin.
00:57:52Alors ensuite, vous avez, c'est du 1er juillet,
00:57:54ensuite vous avez Lydia Bank,
00:57:56qui entre-temps, pour éviter le scandale, a changé de nom,
00:58:00puisqu'elle est devenue Sumeria Bank,
00:58:02alors elle aussi, elle garde l'argent des clients,
00:58:05elle ferme leurs comptes, donc vous ne pouvez plus avoir accès,
00:58:07et donc vous ne pouvez même plus être en contact avec le service client.
00:58:10C'est pratique, c'est révolute.
00:58:14Il y a plein de banques en ligne qui font ça.
00:58:15– Révolute !
00:58:16– N'y allez pas, n'y allez pas.
00:58:18Tout le monde me dit, monsieur le jeune ami, dans quelle banque ?
00:58:20Allez à la BNP, c'est pas compliqué,
00:58:22ils ont encore des agences,
00:58:23ils ne ferment pas les agences comme Crédit Agricole,
00:58:27du moins ils ne ferment pas à la même vitesse, s'ils le ferment.
00:58:30Voilà, donc ça c'était Lydia Bank, pourriture,
00:58:32ensuite vous avez Révolute, alors n'y allez pas,
00:58:36N26, n'en parlons pas, c'est des voleurs,
00:58:39parce qu'ils gardent l'argent des gens,
00:58:41comme les banques précédentes,
00:58:43et donc ils leur demandent de justifier,
00:58:46c'est-à-dire dès que vous voulez quitter la banque,
00:58:47justifiez d'où vient votre argent, voilà.
00:58:50Boursorama, c'est fini.
00:58:52Boursorama, c'est une…
00:58:55tiens, je vous lis,
00:58:58Révolute dépasse les 2 milliards d'euros de revenus,
00:59:00soit-disant, ils revendiquent 45 millions de clients
00:59:03dans le monde, dont 3 millions en France,
00:59:05moi je trouve ça…
00:59:07donc il existe 3 millions de crétins en France,
00:59:09c'est tout à fait extraordinaire,
00:59:10alors qu'elles vous demandent des justificatifs
00:59:12pour vos dépenses,
00:59:14voilà, donc j'ai donné des captures écran,
00:59:16mais vous vous rendez compte, vous achetez un truc,
00:59:17vous retirez de l'argent,
00:59:18et vous avez un connard derrière qui veut…
00:59:20ça se trouve, c'est même pas un connard,
00:59:21c'est une intelligence artificielle.
00:59:22– Oui, oui, c'est un algorithme.
00:59:24– Merci de scanner donc.
00:59:25– Un algorithme.
00:59:26Un algorithme en IA qui vous demande de scanner les documents,
00:59:29donc vous imaginez le temps que vous perdez ?
00:59:31Aller à la BNP, voilà, c'est tout,
00:59:33je ne suis pas payé par la BNP, je précise.
00:59:35– Oui, j'allais vous le demander.
00:59:37– Non, non, non, non, j'aimerais bien.
00:59:39J'aimerais bien, mais pas du tout.
00:59:41– Mon chère Pierre, nous arrivons à la fin
00:59:43de cet entretien, malheureusement.
00:59:45– C'est bien dommage, la banque postale
00:59:47qui était là aussi, voilà.
00:59:49– Est-ce qu'on pourrait conclure, non pas sur les banques,
00:59:51parce que la conclusion est entendue,
00:59:53sur les médias quand même,
00:59:55à TV Liberté, vous savez que nous nous battons
00:59:57avec l'argent de nos téléspectateurs,
00:59:59et c'est souvent difficile,
01:00:01et il ne faut pas hésiter à aider TV Liberté,
01:00:03surtout chers téléspectateurs,
01:00:05aider TV Liberté,
01:00:07mais vous dites que CNN
01:00:09pour les États-Unis,
01:00:11la BBC pour l'Angleterre,
01:00:13sont à terme condamnés.
01:00:15– Oui, CNN fait plus,
01:00:17ils ont 500 000 spectateurs en temps,
01:00:19tout le temps.
01:00:21Alors pour une chaîne qui est épuisée
01:00:24dans le monde entier,
01:00:26dans tous les hôtels de la planète,
01:00:28par satellite, par télé,
01:00:30par internet,
01:00:32enfin bon bref,
01:00:34toutes les airtiens, etc.,
01:00:36c'est une catastrophe,
01:00:38certaines vidéos de TVL font 600 000,
01:00:40et la différence, si vous voulez,
01:00:42c'est que les gens qui viennent regarder nos émissions,
01:00:44ils veulent nous regarder,
01:00:46alors que vous arrivez, vous allumez,
01:00:48vous avez CNN, ou dans les aéroports,
01:00:50vous en foutez totalement,
01:00:52c'est important de noter ça.
01:00:54Mais attends, moi je veux revenir sur un truc,
01:00:56pour vous dire à quel point
01:00:58Macron est un enfoiré,
01:01:00parce qu'il applique le plan Davos,
01:01:02et c'est l'exemple des meubles gouttiers,
01:01:04vous savez les meubles gouttiers en Vendée,
01:01:06il faut en parler, ces pauvres gens,
01:01:08en fait, ils ont été mis en faillite,
01:01:10avec 750 personnes,
01:01:14parce que leur facture électricité
01:01:16était multipliée par 3.
01:01:18Remerciez M. Macron,
01:01:20remerciez M. Le Maire,
01:01:22et en fait, c'est une punition
01:01:24voulue par les Allemands
01:01:26et les Américains,
01:01:28parce que les industries françaises
01:01:30étaient avantagées par nos centrales nucléaires,
01:01:32donc leur prix de l'énergie était,
01:01:34et leur prix final était intéressant.
01:01:36Donc, en punissant
01:01:38toutes les industries françaises,
01:01:40les Allemands reprennent l'avantage,
01:01:42et les Américains reprennent l'avantage.
01:01:44Voilà la triste réalité, voilà,
01:01:46Macron est un agent des Etats-Unis,
01:01:48c'est plus que jamais mon sentiment,
01:01:50il ne travaille que pour les Américains,
01:01:52alors il fait semblant, de temps en temps,
01:01:54de faire une petite révolte,
01:01:56mais c'est comme Sarkozy,
01:01:58il n'a travaillé que pour les Américains,
01:02:00et je rappelle que les conférences
01:02:02de M. Hollande, vous savez par qui
01:02:04elles sont financées ? Par PIMCO,
01:02:06c'est le bras armé
01:02:08de l'assurance Allianz,
01:02:10du géant
01:02:12de l'assurance allemande,
01:02:14mais c'est PIMCO
01:02:16aux Etats-Unis, à Long Beach.
01:02:18Expliquez-moi comment, pourquoi
01:02:20PIMCO va financer, à Long Beach,
01:02:22ils ne savent même pas où, la France,
01:02:24pourquoi ils vont financer Hollande.
01:02:26– Oui, bien sûr.
01:02:28– C'est le cas d'enchaîner qui a donné cette info.
01:02:30– Sur le fait que Macron
01:02:32est au service des Américains,
01:02:34il y en a un qui le dit très bien,
01:02:36et pourtant c'est un homme qui vient de la gauche,
01:02:38c'est Marcel Gaucher.
01:02:40Marcel Gaucher dit, M. Sarkozy
01:02:42a agi objectivement comme agent américain.
01:02:44– Mais tout à fait.
01:02:46– Mais c'est très ancien.
01:02:48– Mais c'est très ancien.
01:02:50– Mais ces gens-là devraient être condamnés
01:02:52pour haute trahison.
01:02:54– Jean Bonnet.
01:02:56– De Gaulle, ça va être.
01:02:58– L'ASSE.
01:03:00– L'OSS.
01:03:02– OHS 17.
01:03:04– Ça vous montre le niveau
01:03:06de corruption
01:03:08inégalé aujourd'hui.
01:03:10Et Barnier, il n'est pas mieux.
01:03:12C'est-à-dire que Barnier, c'est lui
01:03:14qui a organisé avec Sarkozy,
01:03:16alors que les Français ont voté non pour l'Europe,
01:03:18c'est lui qui a organisé notre retour
01:03:20avec le traité de Lisbonne.
01:03:22– C'est impardonnable.
01:03:24– C'est impardonnable.
01:03:26Barnier est un traître.
01:03:28Là je vais m'énerver.
01:03:30Je suis désolé.
01:03:32– Nous allons nous arrêter là
01:03:34puisque l'heure était finie.
01:03:36– Si, si, on a oublié,
01:03:38pour la route.
01:03:40Non, Riad Salamé,
01:03:42le gouverneur de la banque du Liban,
01:03:44enfin, il a été arrêté.
01:03:46J'avais fait mon reportage au Liban,
01:03:48rappelez-vous,
01:03:50un mois et demi après,
01:03:52Riad Salamé a acheté un reportage
01:03:54dans Paris Match
01:03:56pour répondre à mon reportage
01:03:58et pour répondre à l'émission
01:04:00qu'on avait faite avec Martial ici
01:04:02sur la faillite du Liban.
01:04:04En disant, non, le Liban n'est pas en faillite,
01:04:06tout va bien, etc.
01:04:08Il a enfin mis en taule.
01:04:10– Vous voulez que je vous dise ?
01:04:12– Oui.
01:04:14Il sortira promptement.
01:04:16– Oui, je pense aussi.
01:04:18Je pense aussi.
01:04:20– Il a mis l'argent de côté
01:04:22pour pouvoir acheter sa libération.
01:04:24Mais les valeurs libanais,
01:04:26pendant cela, souffrent.
01:04:28Le peuple libanais souffre.
01:04:30– Mais attends, le problème,
01:04:32c'est que son argent est en livres libanaises.
01:04:34Bon, même s'il a des millions...
01:04:36– Non, mais je pense que ça va mal se finir pour lui.
01:04:38Je ne suis pas d'accord avec vous.
01:04:40Il a à peu près 3 listes rouges,
01:04:42notice rouge, Interpol ou FES.
01:04:44Donc ça fait beaucoup.
01:04:46Ça fait quand même beaucoup pour un seul homme.
01:04:48Même si le Liban n'extraite pas,
01:04:50il a fait tellement de trucs.
01:04:52Il a détruit l'économie.
01:04:54En fait, il a protégé les super-riches.
01:04:56– Oui, mais parce que nous sommes
01:04:58dans une économie clanique, en réalité.
01:05:00Au Liban, l'État est faible.
01:05:02L'État n'existe pas.
01:05:04On n'a pas le sens de l'État.
01:05:06On fonctionne de façon clanique,
01:05:08par famille, par groupe, par clan.
01:05:10C'est une feudalité.
01:05:12Allez, pour la route.
01:05:14– Allez, pour la route.
01:05:16Je vous retrouve à Amiens.
01:05:18– Oui.
01:05:20– On va retrouver nos téléspectateurs.
01:05:22Mais les vagues, en fait,
01:05:24ont rendu les gens fous.
01:05:26J'ai gardé ça pour nous.
01:05:28Les gens vaccinés,
01:05:30qui étaient déjà sur la tangente,
01:05:32sont définitivement sombrés dans la folie.
01:05:34Alors, vous allez voir la vidéo.
01:05:36À l'aéroport de Miami,
01:05:38un homme qui s'estimait
01:05:40avoir la personnalité d'un bagage
01:05:42s'est fait emballer
01:05:44de film plastique transparent
01:05:46et a demandé
01:05:48à être enregistré comme bagage
01:05:50de son ami dans la soute.
01:05:52Une idée simple
01:05:54venant forcément
01:05:56d'un simple d'esprit, par définition,
01:05:58puisqu'il ne paye pas le prix du voyage
01:06:00en tant que passager humain.
01:06:02– Oui, mais attendez.
01:06:04Mais dans la soute, il ne va pas être froid.
01:06:06– En plus, il ne va pas être froid.
01:06:08– Il peut mourir de froid.
01:06:10– Oui, mais il est emballé.
01:06:12Je veux voir la vidéo d'Arnaud.
01:06:14– Finissons-en.
01:06:16– Finissons-en.
01:06:18Ça vous montre
01:06:20que les gens sont devenus hyper accrants.
01:06:22Et on le voit.
01:06:24Les gens sont devenus hyper agressifs.
01:06:26Tous ceux qui sont vaccinés
01:06:28sont devenus hyper agressifs.
01:06:30Ça, c'est quelque chose que…
01:06:32Je ne sais pas si vous avez constaté ça.
01:06:34– Chez l'ARN.
01:06:36– Enfin bon, bref.
01:06:38Et toujours au crédit mutuel.
01:06:40Tiens, j'ai une dernière info.
01:06:42Il y a un de nos lecteurs qui nous dit
01:06:44« Je viens de constater que le crédit mutuel
01:06:46vient de limiter le plafond de retrait.
01:06:48La semaine dernière, il était possible
01:06:50avec Visa Premier de modifier le plafond hebdo
01:06:52pour passer de 1 200 à 2 500, voire 4 200.
01:06:54C'est terminé.
01:06:56On a retiré notre argent.
01:06:58Donc tout…
01:07:00Surtout si vous avez une entreprise
01:07:02et la Société Générale,
01:07:04allez à la BNP.
01:07:06Allez même au CIC ou au crédit mutuel,
01:07:08on s'en fout.
01:07:10Mais la Société Générale est dans un état lamentable
01:07:12et elle va se servir sur le compte des gens
01:07:14comme la Wells Fargo,
01:07:16comme celle qu'on avait donnée.
01:07:18C'est inévitable.
01:07:20Vous allez retrouver tout ça sur quotidien.com
01:07:22parce que les gens nous disent « source ».
01:07:24– « Source ».
01:07:26– « Source », leur dit Connard, Vittel et Vian.
01:07:28– Non, toutes vos sources, vous les citez.
01:07:30– Non, non, mais c'est sur les commentaires.
01:07:32« Source ».
01:07:34Ils ne sont même pas foutus de cliquer,
01:07:36d'utiliser une souris, vous voyez.
01:07:38« Source », pour l'interrogation.
01:07:40Alors, rendez-vous Amiens à Marseille.
01:07:42Je vais à Marseille, enfin.
01:07:44Je vais à Biarritz.
01:07:46– Il y a Nantes aussi.
01:07:48– Nantes, absolument, à la fin de l'année.
01:07:50On va le voir.
01:07:52– Eh bien, vous venez.
01:07:54– Bien.
01:07:56– On n'a pas plus tout vous donner.
01:07:58On avait tout ça.
01:08:00On avait de l'or.
01:08:02L'or a battu son record, je le rappelle, 2600.
01:08:04Et ce n'est pas l'or qui monte,
01:08:06c'est votre billet de banque qui descend.
01:08:08– Eh bien, chers téléspectateurs,
01:08:10à très bientôt et merci.
01:08:12– Merci à vous, mon cher Olivier,
01:08:14merci à nos spectateurs.
01:08:16« Dozo arigato » dans la japonaise,
01:08:18dont la monnaie ne vaut plus rien.
01:08:20– Vous savez quoi ?
01:08:22Elle ne vaut tellement plus rien
01:08:24que la Banque du Japon a décidé
01:08:26de lancer un billet de banque en 3D.
01:08:28– Ah oui ?
01:08:30– Oui, on va le montrer.
01:08:32– Conclusion.
01:08:34– Conclusion en 3D.
01:08:36Merci à vous et à bientôt.
01:08:38On vous embrasse.