Invité de l'émission "L'Événement" sur France 2, Michel Barnier a annoncé que "300 entreprises" seront concernées par les hausses d'impôts envisagées par le gouvernement. Un "effort" demandé aux entreprises qui "font plus d'un milliard" de chiffre d'affaires.
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00:00Il a parlé des riches qu'il allait taxer et il a parlé des entreprises.
00:05Il n'y aura pas d'impôt nouveau pour la quasi-totalité des entreprises, dit-il.
00:10Écoutez bien Emmanuel Lechypre, nous allons...
00:12Parce que demain matin, vous allez être dans l'obligation de commenter tout cela,
00:15donc c'est un peu comme si vous prépariez votre matinale de demain matin.
00:19Vous pourriez nous remercier d'une certaine manière.
00:22Nous allons demander, dit Michel Barnier ce soir,
00:25nous allons demander un effort aux entreprises qui font plus d'un milliard de chiffre d'affaires.
00:31Cela correspond à 300 entreprises.
00:34C'est marrant, tout à l'heure vous nous avez dit qu'en France,
00:36il y a 300 boîtes qui font plus d'un milliard de chiffre d'affaires.
00:39Mais voilà, il en parle à l'instant et il nous dit que c'est ces entreprises-là qui seront taxées.
00:45Alors ce n'est pas le cas. 40, c'est plus large que ça, mais on les connaît ces 300 entreprises.
00:50300 sur combien en France au total ?
00:52En France, vous avez 4 millions d'entreprises, mais beaucoup sont petites.
00:56Ce qui est ambigu dans ce qu'il dit, en gros, il y a plus que ça.
01:00Il y a 1 200 entreprises qui font plus d'un milliard d'affaires
01:04et il y en a 300 qui font plus de 3 milliards.
01:07Là, il y aura deux taux nouveaux en fonction de cette taille.
01:13Alors, s'il dit que 300 entreprises, c'est parce qu'il y a 300 entreprises
01:19qui gagnent plus de 1 milliard, qui font des bénéfices et qui seront taxées,
01:24c'est peut-être ça, mais de toute façon, ce sont des entreprises
01:27sur lesquelles, évidemment, les Français ne verseront pas des larmes de crocodile
01:32en sachant qu'elles payent davantage d'impôts.
01:34Et donc, si vous voulez, c'est un effort qui pourrait coûter à l'économie française,
01:42compte tenu de ce qu'on a dit sur la compétitivité, etc.
01:45Mais ce qu'il faudrait, c'est que ce soit un effort qui ne soit pas vain.
01:50C'est-à-dire qu'il faut qu'avec ces mesures...
01:51C'est comme la taxation des ménages les plus riches.
01:53Si tout ça n'embraye sur rien, si tout ça n'est pas, finalement,
01:57le premier mouvement d'un rouage qui nous permettra de développer une mécanique
02:01qui permettra d'aller vers la modernisation du service public, etc.,
02:04la réduction des dépenses, parce que c'est quand même fascinant.
02:06Mais si on continue...
02:07Et là, encore une fois, quand je vous dis que rien ne change dans la façon
02:09d'aborder les problèmes, la réalité, c'est que si on commence encore
02:12à faire la surenchère sur « non, moi, c'est 50 000 fonctionnaires en moins,
02:16moi, c'est moins 100 000 », etc., ça ne marchera pas.