• il y a 2 mois
Vendredi 20 septembre 2024, SMART BOURSE reçoit Louis Yang (Cofondateur, Café de la Bourse) , Philippe Béchade (Rédacteur en chef, La Bourse au Quotidien) , Jean-Louis Cussac (Trader et formateur, Perceval Finance Conseil) et Romain Daubry (Membre de la cellule Infos d'Experts, Bourse Direct)

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00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne pour rester à l'écoute des
00:11marchés chaque jour sur Bsmart4Chain, si vous nous suivez en direct à 17h à la télévision
00:17via vos box, émission que vous retrouvez chaque soir en replay sur bsmart.fr ou encore
00:22en podcast à l'heure qu'il vous plaira et sur l'ensemble de vos plateformes préférées
00:25Au sommaire de cette édition ce soir, la première grosse échéance de rentrée, on
00:29parle de l'échéance trimestrielle sur les marchés avec l'expiration de différents
00:33produits dérivés notamment du contrat futur sur le CAC 40 pour le mois de septembre, contrat
00:39qui a expiré à 16h tout à l'heure ce qui a d'ailleurs accéléré un petit peu le
00:45mouvement de retracement qu'on observe aujourd'hui sur l'ensemble des grands marchés boursiers
00:50en Europe, aux Etats-Unis, après une semaine particulièrement mouvementée, des mouvements
00:56en dents de scie sur les marchés et on retiendra évidemment la réaction de marché en plusieurs
01:01temps après la décision de la réserve fédérale américaine d'abaisser ses taux de 50 points
01:06de base pour entamer son cycle de desserrement monétaire, retour évidemment sur ces séances
01:12et cette échéance avec les trois sorciers de Smart Bourse convoqués vous le savez chaque
01:15troisième vendredi du mois, nous les retrouverons dans un instant. Un secteur qui attire de
01:21plus en plus d'attention c'est le secteur automobile, il faut se souvenir que sur les
01:25trois, quatre premiers mois de l'année le secteur automobile était un des secteurs
01:29leaders en Europe, c'était un secteur fort, tout s'est effondré, on a vu des baisses
01:34depuis les points hauts du printemps sur ce secteur de 20, 30, 40, 50% parfois pour certains
01:40titres et c'est encore un secteur qui sous-performe largement aujourd'hui, qui accuse une baisse
01:44en Europe de l'ordre de 2,5-3% avec des avertissements sur résultats qui se multiplient, on a déjà
01:50eu de grands constructeurs comme BMW ou d'autres et aujourd'hui c'est Mercedes qui déçoit
01:56à nouveau en avertissant sur sa marge pour la deuxième fois en près de deux mois. Vous
02:01aurez le détail des chiffres de Mercedes livrés aujourd'hui au marché dans un instant
02:05avec Pauline Grattel et puis dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse comme chaque
02:09troisième vendredi du mois. Notre rendez-vous avec le café de la bourse qui reprend également
02:13pour cette nouvelle saison, cette saison 5 de Smart Bourse, nous retrouverons Luyang
02:17à 17h45 avec le sujet des placements alternatifs. Que sont les placements alternatifs et comment
02:24investir dans ces placements alternatifs ? Réponse donc avec Luyang du café de la bourse à 17h45.
02:30Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, Pauline Grattel nous livre
02:43les infos clés du jour sur les marchés. Bonsoir Pauline. Les marchés en Europe et
02:48les marchés actions en général en Europe et aux Etats-Unis qui retracent après les
02:52gains enregistrés sur la séance d'hier. En effet les indices retracent après la violente
02:57hausse d'hier avec en plus les effets techniques de cette séance d'échéance trimestrielle.
03:02Ainsi on a vu le CAC 40 accélérer à la baisse en fin de séance et Grégoire vous
03:06serez dans un instant avec les trois sorciers pour débriefer de cette journée technique.
03:10Même schéma à New York après l'envolée d'hier, les indices américains ont ouvert
03:14en léger recul tout à l'heure. A noter à l'inverse en Asie, le Hang Seng est à son
03:19plus haut niveau depuis deux mois, boosté par des rumeurs sur des mesures de soutien
03:24du marché immobilier. Que peut-on dire du marché obligataire en cette fin de semaine
03:28après une semaine évidemment marquée par la décision de la Fed ? Sur le marché obligataire
03:32le rendement de l'obligation américaine à 10 ans tourne toujours autour de 3,75%,
03:38soit une quinzaine de points de base de plus que le niveau qui prévalait avant la décision
03:42de la Fed. Sur la partie courte, le 2 ans est remonté autour de 3,60%. A noter également
03:48l'or vole de record en record et dépasse les 2640$ l'once. Pour comparer, il y a un
03:54an l'once se négociait à 1900$. Au-delà de la Fed, la Banque d'Angleterre a rendu
03:59sa décision cette semaine également et a décidé d'un statut quo monétaire et les
04:03investisseurs ont également pris connaissance de la décision de politique monétaire de
04:06la Banque du Japon la nuit dernière. Donc la Banque du Japon décide de laisser son
04:09principal taux directeur inchangé à 0,25%. Cette décision était largement anticipée
04:15par le marché et elle intervient justement juste après la publication de l'inflation
04:20au Japon. Sur un an en août, elle s'établit à 2,8%, légèrement supérieur à juillet.
04:26Et puis un point sur ce secteur auto qui s'est complètement renversé depuis plusieurs
04:30mois maintenant et qui continue de s'enfoncer aujourd'hui après BMW ou encore Volkswagen,
04:35c'est au tour de Mercedes-Benz d'avertir sur ces marges.
04:38Mercedes cite la dégradation du marché chinois sur cette révision à la baisse de la rentabilité.
04:43Désormais, le groupe vise une marge d'exploitation entre 7,5% et 8,5% contre 10 à 11% précédemment.
04:51Le titre recule de 8% au cours de la séance. Dans son sillage, Volvo recule de 5% en Suède,
04:57Porsche lâche 4% et en France, Renault et Stellantis reculent de 2 à 3% au cours de la séance.
05:03Et puis puisque Mercedes évoque le facteur chinois comme facteur d'explication, on notera
05:08que le facteur chinois continue de peser également sur le secteur du luxe aujourd'hui.
05:13Oui, c'est Jeffries qui estime que le marché du luxe en Europe va continuer à être en difficulté.
05:18Le broker baisse également ses prévisions de résultats opérationnels de l'année prochaine.
05:23En France, LVMH, Kering et Hermès sont en recul aujourd'hui entre 2 et 3%.
05:28Et puis dans les publications américaines du jour, grosse déception visiblement du côté de FedEx.
05:33Le titre de livraison de colis fait état d'un bénéfice net en recul de presque 30% à moins de 800 millions de dollars
05:39au premier trimestre de son exercice décalé. L'entreprise révise à la baisse ses objectifs annuels
05:44à cause d'une faible demande. Le titre ouvrait en recul de 15% à Wall Street.
05:49Bon, qu'est-ce qui marquera la semaine prochaine pour les investisseurs Pauline ?
05:53La semaine prochaine, les PMI préliminaires de la zone euro et des Etats-Unis sont attendus pour le mois de septembre.
05:58L'autre grand rendez-vous important de la semaine, ce sera les revenus et les dépenses des ménages américains du mois d'août.
06:04Ainsi que l'indice CorePCE, la mesure d'inflation privilégiée par la Fed.
06:08Merci beaucoup Pauline. Pauline Grattel avec nous chaque soir en ouverture de SmartBourse
06:12pour vous apporter les infos clés du jour sur les marchés.
06:14Générique
06:24Le retour des trois sorciers, donc comme chaque troisième vendredi du mois.
06:28Et pour ce démarrage de cette saison 5 de SmartBourse, nous accueillons donc Philippe Béchade,
06:33le président des Econoclast et rédacteur en chef de la Bourse au quotidien. Bonsoir Philippe.
06:37Bonsoir.
06:38Jean-Louis Cussac, bien sûr, Perceval Finance Conseil. Bonsoir Jean-Louis.
06:41Bonsoir tout le monde.
06:42Et Romain Dobré, le troisième des sorciers, membre de la cellule info d'experts de Bourse Direct. Bonsoir Romain.
06:47Bonsoir Pierre.
06:48Merci d'être là.
06:49Ça fait quelques mois qu'on ne s'est pas vus, mes chers sorciers.
06:53Et donc on se retrouve pour cette échéance trimestrielle de rentrée.
06:56Qu'est-ce qu'on peut en dire après notamment les secousses des derniers jours ?
07:01Qu'est-ce que nous donnent par exemple les niveaux de compensation qu'on a eu tout à l'heure à 16h sur le CAC, Romain ?
07:08Déjà, ils sont quasiment strictement les mêmes que ceux du mois de juillet, par exemple, à deux points près,
07:12puisqu'on a clôturé en hausse ce mois-ci d'un 25% par rapport à l'échéance du mois d'août, qui était à 7 435.
07:18On clôture à 7 528.30, on compense à 7 528.30 ce soir sur l'échéance du mois de septembre.
07:25Donc on clôture cette échéance trimestrielle, qui est quand même une échéance importante,
07:28avec des comportements qui sont assez différents.
07:31C'est ça qui marque le plus entre l'Europe et les États-Unis.
07:34Alors, on a l'Europe et à l'intérieur de l'Europe aussi des comportements différents.
07:37L'annonce de la dissolution a complètement plombé notre indice parisien et on n'a plus aucun intérêt à Paris.
07:45Il y a un CAC 40 spécifique ?
07:47On est loin des plus hauts, contrairement à l'Eurostox, qui est évidemment par construction entre deux eaux,
07:53et du DAX, qui est en train de déborder des niveaux techniques et des résistances majeures.
07:57Donc on a un comportement déjà très différent au sein de l'Europe.
08:02Et puis, entre l'Europe et les États-Unis, c'est aussi marquant.
08:05Si on regarde vraiment du côté de la construction et sur les marchés dérivés,
08:08on a connu évidemment les épisodes de volatilité pour des raisons différentes.
08:12Il serait intéressant peut-être de revenir sur le cas NVIDIA et la construction qu'il y avait,
08:16à cause du côté spéculatif et de l'énorme position sur options au moment des publications.
08:22Mais on a construit dans la hausse et dans le rebond qu'on a connu par rapport au début du mois d'août sur les marchés américains,
08:28de l'intérêt.
08:30On a construit avec du soutien, on a connu plus d'intérêt sur les marchés américains,
08:34on n'a pas un soutien extrêmement fort.
08:36On monte et on repasse en zone d'optimisme.
08:39On était, avant les publications d'entreprise au mois de juillet, en zone de complaisance.
08:42On se méfiait d'un trou d'air possible, ça a été confirmé.
08:45Les publications ont confirmé ce petit trou d'air, ça a été gommé.
08:48Les stress du mois d'août ont positionné les opérateurs dans un niveau de pessimisme et de prudence.
08:55On est passé carrément en alerte plus que rouge vif.
08:58Oui, ça allait vite.
08:59On a essayé d'aller très vite, mais ça a été le cas.
09:01On a connu des niveaux de volatilité et des niveaux de prudence et de protection des portefeuilles qu'on n'avait pas connus depuis longtemps.
09:06Et là, on repasse très rapidement à des niveaux d'optimisme sur les indices américains, une volatilité sous les 16.
09:12Et donc un comportement qui est différent.
09:14En Europe, on a connu ce trou d'air dont on a vu que le rebond n'a pas été étayé du tout.
09:20On s'en méfiait.
09:21Alors c'est difficile quand pendant trois semaines, on monte régulièrement tous les jours un petit peu,
09:24mais qu'on voit qu'il n'y a pas de volume, qu'il n'y a pas d'intérêt du côté des marchés dérivés, qu'il n'y a pas d'initiative.
09:28On sait que ce risque est important et on a connu effectivement à la rentrée du mois de septembre,
09:32un nouveau trou d'air sur les indices européens qui, pour l'instant, est en balance,
09:36mais on n'arrive pas à retrouver du souffle, on n'arrive pas à retrouver de l'intérêt.
09:39La position ouverte, je regarde à peine le CAC 40 qui est vraiment à des niveaux d'intérêt stables,
09:44mais moins importants que par le passé.
09:47Mais même sur l'Eurostox, on est à environ 3 millions de contrats futurs ouverts, un peu moins à hier soir.
09:52Il sera intéressant de voir ce qui va être reconduit dès lundi après l'échéance d'aujourd'hui,
09:56mais avec une position moyenne qui est plutôt de l'ordre de 3 500 000 contrats au cours des trois dernières années
10:01et qui a déjà été en baisse.
10:03Donc on a progressé énormément sur l'Eurostox depuis octobre 2022 et octobre 2023,
10:07mais toujours avec cette divergence d'intérêt.
10:09Et là, on arrive avec un scénario assez ouvert.
10:12On n'a pas de pression baissière ou la petite pression baissière qu'on a connue, elle a été assez rapidement gommée.
10:16On a des niveaux de couverture et de la prudence dans les portefeuilles un petit peu plus bas sur les niveaux qu'on a testés.
10:217 250 autour sur l'indice CAC 40 et des niveaux à peu près équivalents sur l'Eurostox.
10:27Mais on n'arrive pas non plus à créer de relais haussiers forts.
10:30Et comme on le craignait, l'annonce d'hier de baisse d'étau, enfin d'avant-hier soir,
10:35de baisse d'étau aux Etats-Unis a créé un petit mouvement haussier certes,
10:39mais qui n'a pas été suivi de relais.
10:41J'y vois moi beaucoup un élément technique, c'est qu'on a approché de l'échéance des marchés dérivés
10:45et donc des opérateurs qui se sont créés des contrepieds.
10:48On a payé, parce qu'on a franchi des niveaux, comme 4 900, un niveau important et un pivot sur l'Eurostox,
10:53qui a entraîné pour des raisons d'arbitrage et d'équilibrage des positions, une accélération haussière,
10:58mais qui n'était pas étayée.
11:00Par ailleurs, sur les indices américains comme le S&P, on arrive sur des niveaux de résistance majeurs.
11:045 730, c'est une cible de long terme.
11:07C'est pour vous donner une gradation dans le marché, là, de dézoomer vraiment énormément.
11:125 730, c'est la cible qu'on fixait à peu près en début d'année.
11:16Donc, il y a quelques mois maintenant, donc 9 mois par définition maintenant.
11:21Et c'est, à mon sens, le niveau dans lequel on va pouvoir entrer, dans un terme de comportement de marché, en euphorie.
11:27Quand on entre en euphorie, ça ne veut pas dire qu'on n'allait pas plus loin.
11:30Je pense que le S&P, encore de la place, est progressé au-delà de ces niveaux-là, de l'ordre de 10 à 15 %, sans problème.
11:35Ce n'est qu'une feuille de route, je ne fais pas de contradiction.
11:37Mais on franche une étape.
11:38On ne s'est pas retrouvé à ce niveau d'euphorie sur le marché américain depuis peut-être très longtemps.
11:44Et on a buté contre ce niveau qui est le début de la zone d'euphorie, à mon sens, que j'avais cadré de cette façon-là.
11:50Donc, on a des comportements assez différents.
11:52Et je pense qu'on va y aller et qu'on va aller chercher des extensions, je vous le dis, de l'ordre de 10 à 15 %, sans problème, sur le S&P dans les mois qui viennent.
11:58Mais là, à court terme, on a un petit hiatus.
12:00On arrive sur des tops.
12:01Sur les indices européens, on est dans une zone d'incertitude.
12:05On a un peu de mieux sur l'Eurostox.
12:06Et sur l'indice CAC 40, on a un comportement et certaines valeurs sur lesquelles on ne peut pas exclure un comportement baissier un peu plus marqué.
12:12On a quand même le luxe qui est au plus bas et l'assurance au plus haut.
12:15Euphorie, au risque d'euphorie sur le S&P 500, avec un VIX quand même qu'on a vu remonter, qui n'est pas revenu à 10,
12:22qui est plutôt entre 15 et 20, même plutôt peut-être 16, 17 aujourd'hui.
12:26On peut être en euphorie sur le marché américain avec ce niveau de VIX, par exemple, aujourd'hui ?
12:31Je précise ma pensée.
12:32Quand je dis qu'on met un pied au niveau, quand on frôle la zone d'euphorie, je vous dis qu'au-delà de ce niveau-là, on peut encore progresser de 15 %.
12:38D'accord.
12:39L'euphorie, elle se construit, elle se crée pendant longtemps.
12:41Donc on n'est pas en euphorie sur ce marché-là.
12:43Je dis que c'est la zone qui est le début de l'euphorie.
12:46C'est le début du commencement de l'entrée dans l'euphorie.
12:48Exactement.
12:49On parlait en octobre 2022 de peur, puis de scepticisme en 2023, d'optimisme en 2024.
12:54Là, on touche des niveaux qui deviennent importants.
12:56Jean-Louis.
12:57Je suis d'accord à peu près sur tout, sauf sur le niveau d'euphorie, parce que je pense qu'on y est déjà depuis un bout de temps tout de même, aux Etats-Unis.
13:05En Europe, c'est vrai qu'on sous-performe, mais à SML, elle a beaucoup baissé.
13:12Le secteur, ça ne va pas trop.
13:13Soitech, par exemple, STM, ce n'est pas bon.
13:16Total, pour le CAC 40, le pétrole est plutôt…
13:20Là, il a rebondi, mais il est plutôt un peu bas.
13:22Et puis, LVMH, tout le luxe, ils sont au tapis, parce que l'Asie s'est déficiée avec la Chine, etc.
13:31Et surtout, c'est quoi le moteur éventuel ?
13:37Qu'est-ce qu'on a dans le pipeline ?
13:39Qu'est-ce qu'on espère ?
13:41Voilà, c'est tout, tout simplement.
13:43Aujourd'hui, froidement, si on nous dit « je veux investir sur la zone Europe », il faut vraiment se dire qu'on a entamé un processus de baisse de taux.
13:54Oui, l'espoir du marché aujourd'hui, il est assez clair.
13:56Les banques centrales vont baisser les taux, elles vont continuer de le faire, et elles vont le faire à un rythme, selon le marché en tout cas, assez soutenu.
14:03C'est ça, l'espoir ?
14:05Voilà, c'est pour ça que j'ai trouvé tout ce que j'allais dire.
14:08Il y a ce processus de baisse des taux qui a été enclenché avant en Europe.
14:13Les États-Unis accélèrent fort avec 0,5, puis deux baisses de 0,25 attendues.
14:19Donc, tout le monde va dans ce sens-là.
14:24Et sinon, on n'a toujours pas de gouvernement, on ne sait pas où on va.
14:29Ça, c'est grave pour le CAC, ça ?
14:31Non, mais à un moment donné, on ne sait pas où est-ce qu'ils vont taxer.
14:35Ah, d'accord, d'accord.
14:37Oui, mais on ne connaît pas le résultat de l'élection américaine non plus.
14:40Enfin, je veux dire, je ne suis pas sûr que la planète marché tourne.
14:44Alors, je ne dis pas que ce n'est pas un sujet, je ne veux pas m'ignorer.
14:47Non, mais pour les valeurs du CAC, clairement.
14:49Je ne suis pas sûr que c'est ça qui change la face des marchés mondiaux aujourd'hui.
14:53Pour le CAC, déjà, je suis d'accord.
14:56Il y a eu le risque de gouvernement qui a été un problème.
14:58Non, mais il y a quand même...
15:00Rappelez-vous, après l'élection législative, on avait fait une liste de valeurs
15:05qui avaient un chiffre d'affaires au 100% en France jusqu'à deux tiers.
15:09Il y avait des valeurs importantes.
15:11Et les gens s'inquiétaient, ils les ont massacrés.
15:14Engie, elle est passée de 16 à 13 et elle est remontée à 16, au plus haut historique.
15:20Enfin, à l'heure récente, en tout cas.
15:22Et là, on ne voit pas trop ce qu'il pourrait, en effet.
15:26Moi, c'est ce que j'ai écrit hier soir.
15:28Hier soir, je dis, mais bon, ça paye, ça paye.
15:30Là, en effet, il y a des facteurs techniques importants,
15:33des phénomènes de construction qui font qu'il faut hedger.
15:36Absolument, les autres sont vendus.
15:38Probablement qu'il y a des ventes.
15:41De toute façon, il y a une spéculation qui s'est calmée en Europe
15:45et qui est très importante aux États-Unis sur les options jour.
15:50Et 1, 2, 3, 4, 5 jours, c'est énorme.
15:52Ça spécule énormément.
15:55Il y a des contrepieds.
15:57Et Nvidia représente un volume massif d'options.
16:00On m'a dit qu'il y a jusqu'à deux tiers des options traitées, c'est des options Nvidia.
16:04300 milliards de positions d'options au moment de l'application des résultats.
16:08Je rappelle que le volume sur le CAC 40 hier qui était en hausse, c'était 3 milliards.
16:11Oui, oui, 100 fois moins, oui.
16:13Merci pour cette précision.
16:15Non, mais le CAC 40, même plus personne n'en...
16:17Enfin, au niveau des gestions et...
16:20Enfin, ce qui est...
16:21Les benchmark, c'est...
16:22Ben oui, les stocks, l'Eurostox.
16:24Bien sûr, c'est normal, c'est des indices plus larges.
16:27Oui, mais enfin, bon, LVMH, quand même, c'est une des plus grosses pondérations de l'Eurostox.
16:32C'est dans l'Eurostox, voilà, c'est ça.
16:34Bon, on a une visibilité qui n'est pas très, très forte.
16:37L'euro est monté et se tient bien encore, mais il a peut-être atteint un petit premier palier.
16:44Alors, moi, j'étais acheteur depuis un bout de temps, quand même.
16:47A l'air de sous 1,08 peut-être.
16:50Bon, enfin, là, on est nettement au-dessus.
16:52Et là, c'est pareil.
16:54Bon, c'est la conséquence de la baisse des taux aux Etats-Unis.
16:58Le dollar a baissé un petit peu.
17:00Bon, rien ne nous prêtera à penser qu'on va vraiment booster sur l'euro.
17:06Non, ça va.
17:07On va y aller doucement, je pense.
17:08Peut-être qu'on aura des accélérations un peu plus tard.
17:10Mais il y a quand même une incertitude très forte sur l'avenir.
17:14Et ce qu'on voit également, c'est une dispersion de performance très forte sur les actions,
17:21avec toujours une baisse des taux.
17:24Ça devrait quand même profiter aussi aux valeurs un peu fragiles, etc.
17:26Mais de toute façon, comme on ne leur prête pas vraiment, il faut trouver des pigeons, des investisseurs.
17:31Je l'ai fait un peu exprès, mais vous vous en doutez.
17:35Il y a quand même des gens qui ont investi dans des boîtes qui ont tout avalé.
17:38Le Russell 2000, visiblement, termine le trimestre un peu mieux que les trimestres précédents.
17:44Il y a quand même des secteurs.
17:45L'immobilier coté, par exemple.
17:47L'immobilier coté, on ne peut pas dire que ce ne soit pas un secteur qui ne profite pas des baisses de taux aujourd'hui, par exemple.
17:52C'est des secteurs à la cave, il y a encore 6-9 mois.
17:55Vous avez donné un exemple, c'est le Russell.
17:56Vous n'avez pas dit les milles et small caps françaises.
17:58Non.
17:59Là, je parlais...
18:00Oui, oui, oui.
18:01On y revient toujours à la même chose.
18:02Dans l'univers français, ok.
18:03On voit les augmentations de capital, comment elles se passent.
18:05C'est pour ça, quand je parle à un pigeon, c'est-à-dire que le pigeon, c'est aussi celui qui est actionnaire, qui n'a pas de DPS,
18:11qui voit passer devant lui une augmentation de capital 30-40-50% en dessous du prix coté et qui se réveille un matin en se disant
18:17« mince, je suis dilué et mon titre, il s'effondre ».
18:23C'est là où il y a quand même, quelque part, quelqu'un qui se fait avoir et qui se fait un peu pigeonner.
18:30Philippe, qu'est-ce qui caractérise cette phase de marché et cette échéance trimestrielle de rentrée ?
18:36D'abord, moi, ce qui m'a rassuré, réjoui, c'est que l'économie américaine est en bonne santé.
18:45Monsieur Powell l'a rappelé.
18:47Il y a de la croissance.
18:50L'inflation s'assagit.
18:54La consommation est résiliente.
18:58Donc, ça va vraiment très bien.
19:01Je vous prescris des antibiots en 50 mg.
19:07Je vous mets deux fois 25 d'anti-inflammatoires et également 50 ml d'insuline.
19:16Vous allez très très bien, je vous assure.
19:19Il aurait fallu qu'il monte les taux ?
19:21Non, mais c'est merveilleux.
19:24Il a envie que ça reste comme ça.
19:25Il a envie de stabiliser le patient.
19:27Le patient, je vais vous dire de quoi il souffre.
19:29Si je vous dis 380, est-ce que ça évoque quelque chose pour vous ?
19:34Le déficit ?
19:36C'est 380 milliards d'argent de déficit pour le seul mois d'août 2024.
19:45C'est le plus gros déficit de l'histoire.
19:49Déficit budgétaire fédéral américain.
19:51Plus important que pendant le Covid et le Coéquivalent coûte.
19:54Faites un rapide calcul.
19:56C'était 12 milliards de déficit supplémentaire par jour.
20:01Nous, on a Bruno Le Maire qui nous a fait ça sur 7 ans par mois.
20:07Là, aux Etats-Unis, c'est tous les jours qu'on rajoute 12 milliards.
20:12Donc, si ça continuait comme ça, c'est facile.
20:16On serait à 4200 milliards de dettes supplémentaires.
20:21Ça ferait 15% du PIB américain.
20:24Là, on est dans le sprint final d'une élection présidentielle.
20:28C'est pas maintenant qu'on va couper le soutien budgétaire.
20:35J'entends tous les discours.
20:37Regardez l'économie américaine.
20:39Quelle croissance à côté de ça.
20:41Nous, en Europe, on se traîne.
20:43Vous préférez la situation européenne ?
20:45On est sur 8% de déficit aux Etats-Unis.
20:48C'est un peu au-delà des 5-6 qu'on veut qu'à la France.
20:51Si vous faites 8% de déficit et vous créez 2% de PIB,
20:56vous avez créé 8 dollars pour en sortir 2.
21:00Je ne sais pas où est l'exploit.
21:03Vous préférez la situation en Europe ?
21:05Au moins, les finances publiques agrégées sont saines ?
21:08Celles de la France ne le sont pas.
21:10Non, mais agrégées, zone euro, j'entends.
21:13Un peu plus.
21:17L'année prochaine, ça sera quoi ?
21:19Ça sera imprimer 10 dollars pour faire 1 dollar de PIB ?
21:22On verra ce qu'il se passe le 5 novembre et après, déjà, Philippe.
21:25Sérieusement, sérieusement, là.
21:27On est sur la trajectoire du désastre.
21:30Imprimer 8 dollars pour faire 2 dollars de PIB,
21:33c'est la trajectoire du désastre.
21:35Après ça, vous construisez tout ce que vous voulez.
21:38Le narratif, tout va bien.
21:41Je ne sais pas combien de temps les créanciers des Etats-Unis
21:44vont continuer dessus.
21:46On peut parler de ça, Philippe.
21:48C'est quoi le point de rupture pour vous ?
21:50Parce que cette situation de flûte en avant,
21:53de faire rouler la canette le long de la route,
21:56comme disent les Américains,
21:58ça fait 30 ans ou 40 ans,
22:00comme dirait Jean-Pierre Petit, qu'on vit en économie de bulles
22:03et que c'est l'état de fête du monde aujourd'hui.
22:07C'est écrit dans les cahiers verts depuis très très longtemps.
22:10Je n'ignore pas encore une fois le problème.
22:12Est-ce que le point de rupture, c'est là ?
22:14On ne le sait pas à l'avance.
22:16Tout ce qu'on sait, c'est que c'est juste absolument pas tenable.
22:19Aujourd'hui, le déficit américain atteint 35 400 milliards.
22:24C'est 10 fois celui de la France.
22:26C'est normal.
22:28C'est pas 10 fois l'économie de la France non plus.
22:32Donc là, tout le monde s'extasie.
22:36Mais parce qu'on ferme les yeux sur l'éléphant dans le corridor.
22:41Depuis trois jours, les taux se sont retendus.
22:45Ils ont repris 15 points aux États-Unis.
22:47Moi, je veux bien les explications.
22:49Oui, on est repassé « risk on »,
22:51donc tout ce qui est « risk off », on jette.
22:53Mais je me dis qu'à un moment...
22:57Il y a des gens vigilants sur le marché obligataire
22:59qui disent quand même que ça vaut le coup
23:01de mettre une petite prime sur des taux longs
23:03à 10 ans, à 30 ans aux États-Unis aujourd'hui.
23:05Et sur l'or aussi.
23:07Alors bon, mécaniquement, oui, les taux baissent,
23:09donc l'or monte.
23:11Mais je pense qu'il y a peut-être aujourd'hui
23:13des gens qui commencent à se dire
23:15« mais ça n'a pas de sens ».
23:17Là, aujourd'hui, le S&P représente 2,2 fois le PIB américain.
23:21Bon, je rappelle...
23:23C'est le 14 Buffet, ça ?
23:25C'est ça. En 1929, c'était 2.
23:29Et en septembre 2000, cœur de la bulle des dot-com,
23:34c'était un 1,95.
23:36Alors on est à 2,20.
23:38Et tout ça assis, non pas sur une croissance
23:40qui était réelle en 2000,
23:42parce que les dot-com, d'accord, c'était des bulles,
23:45mais enfin il y avait de la vraie croissance.
23:47Là, c'est une croissance 100% à crédit.
23:50Donc je le répète, on est sur la trajectoire du désastre.
23:52Mais voilà, l'orchestre joue à tue-tête
23:56sur le pont du Titanic, il n'y a pas de problème.
23:58Romain, on reparle d'NVIDIA, effectivement,
24:02les enseignements de NVIDIA, de la réaction de marché,
24:06de ce que ça implique pour les 7 magnifiques
24:08aujourd'hui dans l'environnement de marché actuel.
24:10Oui, bien sûr.
24:12C'était vraiment intéressant techniquement,
24:14parce que c'est la partie technique et l'aspect technique
24:16qui ont joué énormément sur NVIDIA.
24:18Moi, je reste quand même...
24:20Je veux préciser les choses constructives sur le marché,
24:22et notamment sur les marchés américains.
24:24Je parle de grandes zones d'intérêt,
24:26c'est pour ça que je viens préciser depuis octobre 2022.
24:28Oui, point bas majeur des indices mondiaux.
24:30Et de la même façon, pour une euphorie,
24:32il faudra du temps à se retourner.
24:34J'entends.
24:36En revanche, au moment de NVIDIA,
24:38il y a eu une telle cristallisation sur le titre
24:40au moment de sa publication, des positions d'options
24:42ouvertes pour 300 milliards de dollars.
24:44C'était fin août.
24:46C'était fin août.
24:48C'était une des courses de la rentrée
24:52entre Jackson Hole, NVIDIA et les banques centrales.
24:56On a passé toutes ces courses de la rentrée
24:58à peu près correctement sur la plupart des indices.
25:00NVIDIA, on avait cristallisé sur ce titre-là
25:04à tel point que le pari était plutôt haussier
25:06et qu'en fait, il y avait ce faux mot
25:08qui a créé un problème.
25:10C'est que la plupart des positions
25:12étaient majoritairement à l'achat.
25:14Pas la plupart, mais la majorité.
25:16Et malgré une publication qui était,
25:18encore une fois, au-delà d'un consensus
25:20et des publications qui étaient extraordinaires,
25:22c'est là où je continue à rester positif
25:24et constructif sur le marché américain.
25:26Il y a quelque chose qui se passe
25:28et je pense que ça commence à ruisseler sur d'autres secteurs.
25:30On pourra y venir.
25:32Par exemple, l'économie digitale,
25:34qu'on oubliait un petit peu.
25:36Si on regarde des benchmarks et des paniers de ce côté-là,
25:38tout ce qui porte le nom d'intelligence artificielle,
25:40ça stagne, mais tout ce qui est économie digitale
25:42qui va bénéficier de ça,
25:44c'est la deuxième vague des gagnants
25:46qui commence à monter et qui rattrape.
25:48On voit que la participation sur l'indice SNP
25:50a été plus importante.
25:52Et le cas NVIDIA a été vraiment intéressant
25:54parce que tout le monde est acheteur,
25:56vous connaissez le principe sur le marché,
25:58il n'y a pas de nouveaux entrants.
26:00Et donc au moment de la publication,
26:02ça a fait un peu de yo-yo et puis ça a stagné.
26:04Et on s'est dit, comment le titre peut baisser
26:06avec une publication pareille ?
26:08Le quart de ça pour une entreprise normale,
26:10on crierait au génie.
26:12Mais c'était l'aspect technique.
26:14Il a fallu un grain de sable,
26:16l'annonce d'un probable procès
26:18ou en tout cas d'une enquête
26:20sur une trop grosse...
26:22Il y a un début de regard
26:24de l'administration américaine
26:26sur la position concurrentielle
26:28de NVIDIA aujourd'hui.
26:30Il a fallu un grain de sable
26:32pour que l'on trouve un petit prétexte
26:34pour dégonfler cette position.
26:36Et donc les paréhaussiers ont entraîné
26:38le décalage et le mouvement de volatilité
26:40qu'on a connu.
26:42En fait, NVIDIA est dans un grand trading range.
26:44106 en bas, 140 en haut, j'arrondis.
26:46On peut même mettre des extensions en bas
26:48à 90 dollars, c'est gigantesque
26:50le mouvement de tendance sur le titre
26:52et encore une fois, il y a encore des choses constructives
26:54sur le sujet.
26:56D'autant qu'il y a une semaine à peine, je crois,
26:58sur une séance avec une conf de Jensen Huang
27:00qui dit qu'il n'y a pas de problème de demande.
27:02NVIDIA arrache tout !
27:04Ça prend 8%
27:06et NVIDIA emmène tout le secteur
27:08des semi-conduiteurs qui est d'ailleurs, je crois,
27:10ce jour-là, le seul secteur à monter
27:12et à tirer le S&P en hausse.
27:14Exactement.
27:16Sur une séance, on a encore ces mouvements-là.
27:18Sur une parole.
27:20Celle de Jensen Huang, en l'occurrence.
27:22Oui, mais il avait fait mieux
27:24qu'une parole, il avait fait des publications extraordinaires
27:2610 jours avant. Donc, il y a ce côté-là,
27:28une cristallisation et un aspect technique qu'il ne faut vraiment
27:30pas négliger et qui fait qu'on peut rester constructif.
27:32Maintenant, pendant ce temps-là, on n'a pas le même comportement
27:34sur les marchés français du tout.
27:36Si on regarde STM, elle est en train de passer sous les plus bas
27:38et elle s'installe franchement sous les plus bas du mois d'août
27:40et donc, il y a
27:42pour elle et d'autres titres du CAC 40
27:44le même type de comportement
27:46et donc, on a vraiment une divergence.
27:48Donc, constructif sur les marchés américains.
27:50Le cas NVIDIA, pour moi, c'est du technique
27:52vraiment, ça reste à mon avis
27:54à conserver et quelque chose
27:56de fort pour la suite.
27:58En Europe et en France, il faudra qu'on regarde
28:00dans le détail, mais on a des comportements
28:02qui sont très lourds, le secteur automobile notamment.
28:04Stellantis sous 13,87,
28:06ce n'est pas bon du tout. Elle avait fait une figure
28:08de retournement baissière. La cible, c'est plutôt 10,22
28:10maintenant.
28:12Jean-Louis, le secteur auto, je trouve que c'est un bon exemple.
28:14Quand le marché met à pricer la fin du monde
28:16comme ça pour un secteur, et Dieu sait si
28:18le secteur automobile a vu déjà
28:20des pricings de fin du monde.
28:22C'est régulièrement qu'on voit ça.
28:24Il y a des problèmes conjoncturels, structurels, etc.
28:26Qu'est-ce que ça inspire
28:28en termes de trading ou d'investissement ?
28:30Est-ce qu'on se dit que tout est
28:32dans les cours et que ça devient
28:34asymétrique ou est-ce
28:36que c'est l'idée du couteau qui tombe ?
28:38Étant donné que
28:40en début d'année, tout allait bien
28:42et qu'on nous proposait des perspectives
28:44très intéressantes,
28:46très bonnes, magnifiques.
28:48Un nouveau monde, quoi !
28:50En auto, avec des marges !
28:52On va produire
28:54des batteries en veux-tu
28:56en voilà, sauf que
28:58pas du tout. Ceux qui fabriquent
29:00les batteries, ils mettent la clé
29:02sous la porte. Même quand
29:04ils demandent des subventions, mais bon,
29:06ils en ont moins. Et
29:08les voitures électriques ont chuté
29:10en Allemagne.
29:12Les marges de matriculation ces derniers jours,
29:14c'était catastrophique.
29:16Les véhicules électriques, c'est moins 70 en Allemagne.
29:18Voilà, 79 et quelques.
29:20Et donc,
29:22Stellantis, par exemple, je ne sais pas,
29:24ils ont tous les problèmes de la Terre.
29:26Avec l'Airbag et le moteur PureTech
29:28où là, il y a des menaces
29:30très importantes. Pour moi, le PureTech, c'est terrible
29:32parce que, en dehors du fait que
29:34les gens vont demander un nouveau moteur,
29:36mais ils ont risqué leur vie parce que ça entraîne des problèmes
29:38de France, ceci, cela.
29:40Ça fait peur.
29:42Tout ça vient s'ajouter
29:44au problème de la demande électrique,
29:46aux pertes de parts de marché
29:48sur des marchés clés comme la Chine,
29:50etc. Et en plus, il y a des sujets
29:52industriels, alors là, spécifiques
29:54chez Stellantis.
29:56On rajoute des couches
29:58comme ça à chaque fois, j'ai l'impression.
30:00Elle n'a pas baissé de moitié par hasard.
30:02C'est sûr. Et puis là, quand on voit
30:04le marché un peu repartir, elle ne repart pas.
30:06Elle ne veut pas.
30:08On voit d'abord que tout le secteur
30:10est très affecté.
30:12Quand le marché a reparti hier,
30:14elle faisait plus 2, puis le lendemain,
30:16elle fait moins 3.
30:18Quand on parle justement
30:20de dispersion de performance sur les actions,
30:22là aussi, c'est énorme.
30:24La vitesse à laquelle un secteur comme ça
30:26peut se retourner. Encore une fois, jusqu'à
30:28avril, c'était le secteur
30:30leader. On en parlait comme
30:32un nouveau cycle, une nouvelle vie, une nouvelle
30:34histoire pour le secteur automobile.
30:36Faire des perspectives, c'est compliqué. En même temps,
30:38il suffit de regarder devant soi.
30:40Mais là, la situation
30:42actuelle, elle est dangereuse.
30:44Elle est menaçante
30:46pour le secteur automobile. Vous n'avez donc pas envie d'être
30:48contrariant avec cette histoire-là.
30:50Je ne l'achète pas. Je pense que
30:52pour digérer cette situation, il va falloir
30:54du temps. Je pense que les prix
30:56ont largement le temps de se stabiliser avant
30:58de repartir, que les moyens de mobilité se retournent.
31:00Enfin, sur le plan technique, pour l'instant,
31:02il n'y a pas d'alerte.
31:04– Pas de raison de s'y intéresser. – Non, pas d'intérêt.
31:06– Philippe, sur l'auto,
31:08et puis je veux bien qu'on reparle aussi, je ne sais pas,
31:10vous avez évoqué le pétrole.
31:12Il faut qu'on redise un mot de l'or, peut-être,
31:14avec des objectifs, puisque ça devient
31:16l'actif qui signe une des meilleures performances, je crois,
31:18depuis le début de l'année. – Plus 26.
31:20– Oui. – A commencer,
31:22ou plutôt terminer, avec le chapitre auto.
31:24Bon, donc,
31:26là, Peugeot est confronté, effectivement,
31:28à des problèmes technologiques
31:30qui n'étaient pas
31:32gravés dans le marbre,
31:34puisqu'en fait, on a découvert les problèmes
31:36sur PureTech et Ecotech, avec l'usure.
31:38Donc, il a fallu que les premiers véhicules
31:40atteignent les 70 000, 80 000 kilomètres
31:42pour qu'on se rende compte
31:44que l'histoire de courroie baignant dans l'huile,
31:46etc., elle se désagrège,
31:48et là, elle pourrit le moteur.
31:50Mais complètement, c'est-à-dire que le moteur, il faut le changer.
31:52Et Peugeot a tellement
31:54misé sur ce moteur
31:56qu'il en a mis dans tous les Peugeot,
31:58les...
32:00La 208,
32:02la DS,
32:04la C3, pratiquement tous les modèles,
32:06en fait, se sont trouvés avec ce moteur,
32:08qui avait d'abord, au départ, eu plein de prix,
32:10etc., bref.
32:12Et ça a mal tourné. Donc, comme ils ont mis
32:14que ce moteur-là,
32:16tout le problème, c'est quand on mise tout
32:18sur un seul cheval, s'il se casse
32:20la patte, on connaît
32:22la suite. Bon, ensuite, il y a
32:24la transition vers l'électricité,
32:26où, manifestement, ça ne prend pas aux Etats-Unis.
32:28Aux Etats-Unis, vous allez vendre des Tesla,
32:30mais vous ne vendrez pas une Chrysler électrique,
32:32ce n'est pas l'image. Quand on a un gros
32:34RAM, on ne veut pas
32:36passer à l'électrique.
32:38On peut bien acheter le SUV
32:40d'Elon Musk, mais
32:42il n'y a rien à faire.
32:44Le Jeep ne s'est pas renouvelé,
32:46et aujourd'hui, c'est pratiquement la voiture
32:48la plus chère.
32:50Mais ça ne se vend plus.
32:52Ça ne se vend plus, parce qu'il y a beaucoup d'Américains.
32:54On a beau avoir Wall Street
32:56au Zénith, on a beaucoup d'Américains
32:58qui sont en difficulté. – Je crois que même en Europe,
33:00je ne veux pas dire de bêtises,
33:02mais je crois que Volvo, qui voulait être tout électrique,
33:04100% électrique 2030,
33:06a dit, en fait, non, à cet
33:08horizon-là, on continuera
33:10de vendre aussi d'autres types
33:12de moteurs. – Mais on entend le discours, ouais, mais regardez,
33:14en Norvège, ils sont maintenant à
33:1650% d'électriques. Alors d'abord,
33:18un, le carburant est hors
33:20de prix, évidemment, parce que... – En Chine aussi,
33:22ils achètent quand même aussi beaucoup d'électriques. La flotte
33:24s'électrifie vite en Chine aussi.
33:26– Je crois qu'il y a plusieurs millions de voitures électriques
33:28invendues en Chine. Il y a des parcs
33:30immenses. Pour en revenir
33:32à la Norvège et du genre, voilà
33:34ce qui nous attend. La Norvège est juste
33:36en avance sur nous. Alors déjà,
33:38ils ont archi surtaxé le carburant
33:40pour dissuader les gens.
33:42Et puis surtout, c'est que la Norvège,
33:44on n'y circule pas, comme en France,
33:46en Allemagne, en Hollande, où c'est tout plat,
33:48tout droit. La Norvège,
33:50quand vous habitez
33:52là, au bord des fjords,
33:54quand vous revenez à Oslo, quand vous allez d'une ville à l'autre,
33:56soit vous prenez le bateau, soit vous prenez l'avion.
33:58Donc une voiture électrique,
34:00qui a un rayon d'action de 30 ou 40 kilomètres,
34:02ça suffit. Donc
34:04la Norvège, c'est absolument pas
34:06comparable, mais on n'arrête pas de nous
34:08seriner qu'on va être comme la Norvège.
34:10Ben non, non, non, la géographie n'est pas la même.
34:12La Norvège, c'est le pays du monde où on
34:14prend le plus l'avion, par habitant.
34:16Donc la trace carbone
34:18du Norvégien,
34:20il est très vertueux
34:22au niveau de sa voiture, mais le Norvégien est celui
34:24qui a la plus lourde trace carbone avion.
34:26Alors je referme la parenthèse, et on a
34:28parlé de l'énergie. Alors justement,
34:30à propos de l'IA, si je devais miser sur
34:32quelque chose, je suis incapable de vous dire en quoi l'IA
34:34permet aujourd'hui d'améliorer la
34:36rentabilité.
34:38J'imagine que
34:40des entreprises en tireront des gains.
34:42Par exemple, la prospection par
34:44téléphone. Moi, j'ai été deux fois
34:46touché par un robot.
34:48Bon, je l'ai cramé à peu près en 20 secondes.
34:50Mais voilà,
34:52c'est de plus en plus perfectionné. Il entend vos réponses
34:54et il embraye sur un truc qui est logique.
34:56C'est merveilleux.
34:58Mais je ne suis pas capable de vous dire
35:00aujourd'hui comment
35:02l'intelligence artificielle
35:04ça va vraiment rapporter. Par contre,
35:06les data centers, la
35:08consommation d'énergie que ça
35:10nécessite. Alors là,
35:12moi, si je misais quelque chose, je miserais
35:14Si vous avez vu la nouvelle, Constellation
35:16de l'Energie des Etats-Unis vient de remettre en route
35:18Three Mile Island pour
35:20fournir de l'électricité et de l'énergie
35:22à Microsoft.
35:24Avec un réacteur très ancienne génération
35:26900 mégawatts. C'était, bah tiens,
35:28face on IME, c'était
35:30les mêmes 900.
35:32Donc voilà,
35:34si aujourd'hui je jouais à un secteur,
35:36on va à coup sûr
35:38avoir besoin d'énergie.
35:40Je ne dirais pas les pelles et les pioches,
35:42l'image vue et revue.
35:44Mais en gros, c'est ça. L'intelligence
35:46artificielle, je ne sais pas où ça va générer du
35:48profit, mais par contre, je sais que par contre,
35:50on va avoir besoin
35:52de
35:54kilowatts et même
35:56de terawatts.
35:58En termes de secteur,
36:00vous avez bien décrit
36:02tous l'environnement de marché,
36:04le luxe, l'auto, c'est compliqué.
36:06Est-ce qu'il y a d'autres secteurs
36:08quand même qui prennent
36:10de la relève ? Parce que le CAC n'est pas non plus
36:12à 6000 points.
36:14CAC reste à 7500, autour,
36:16même un peu au-delà. Donc s'il y a d'autres secteurs
36:18aujourd'hui qui ont retrouvé
36:20de la force, du momentum, Romain ?
36:22Oui, il y en a. Il y avait évidemment l'immobilier.
36:24Depuis quelques temps, ça ne se dément pas.
36:26Il y a encore du potentiel de hausse, à mon avis, sur le secteur.
36:28On peut regarder un titre comme
36:30Gécina, qui a bloqué sous des niveaux de résistance pendant
36:32quelques temps et qui est en train de sortir par le haut.
36:34Cette idée aussi de la fin du télétravail,
36:36en tout cas pour partie, ça peut aussi réalimenter
36:38ça avec le phénomène de baisse des taux.
36:40Il y a les télécoms.
36:42Si on regarde le secteur européen des télécoms,
36:44il est resté bloqué sous une résistance
36:46709 ou 719
36:48depuis 2017. Et là, il en est
36:50sorti fin août par le haut
36:52en débordant à ce niveau-là.
36:54Il y a un potentiel d'appréciation dans un premier tonne, 15%,
36:56et même des extensions possibles sur
36:58le secteur aussi. L'industrie
37:00fait partie des secteurs forts. La banque reste secteur fort.
37:04Il y a aussi
37:06les ressources de base qui ont pas mal
37:08réagi récemment.
37:10Ça rejoint notre
37:12pari commun annuel
37:14sur les métaux et les précieux.
37:16On a vu un mouvement aussi assez intéressant
37:18sur le cuivre, le palladium et l'argent
37:20qui se confirment.
37:22J'ai vu les actions du secteur des ressources
37:24de base. Ce n'est pas...
37:26Non, mais le panier a très bien réagi à la hausse
37:28et avec du volume.
37:30On est en bas de range.
37:32Aujourd'hui, c'est moins bien, effectivement.
37:34On a ouvert avec un gap et c'est
37:36les minières à surveiller parce qu'on est sur un bas de range.
37:38En tout cas, les métaux
37:40en direct, ça fait partie des...
37:42Le cuivre, 9006.
37:44C'est la résistance.
37:46C'est au-delà de 9006.
37:48On reparle d'une tendance haussière.
37:50Comme on disait déjà, un méga-trend
37:52ou un super-cycle, c'est ça ?
37:54Super-cycle.
37:56Le cuivre, ils sont recherchés.
37:58Un objectif sur l'or, c'est quoi ?
38:00Un objectif sur l'or ?
38:02Si c'est le mouvement
38:04de l'année...
38:06C'est fait, l'or.
38:08Je ne sais pas.
38:10On a tout anticipé, la baisse des taux,
38:12le dollar qui baisse.
38:14Il y a 2650.
38:16On est déjà bien payé.
38:18Romain, Romain, Romain.
38:202076, le dernier objectif
38:22que j'avais, mais je crois
38:24qu'il y a des points d'extension au-dessus que je n'ai plus en tête.
38:263 000 milliards
38:28de dollars imprimés.
38:303 000 milliards imprimés
38:32en l'espace de 12 mois.
38:34Voilà.
38:36Ça dévalue complètement
38:38le dollar par rapport à l'or. C'est tout à fait normal
38:40que l'or prenne 10% face à
38:42un dollar où on en a imprimé 10% de plus
38:44avec zéro richesse en face.
38:46Small cap.
38:48Vous le laissiez entendre
38:50tout à l'heure, Jean-Louis.
38:52Si on prend l'univers européen et français,
38:54autant dire que
38:56ça reste compliqué.
38:58Ça reste compliqué.
39:00Avec ce manque de visibilité,
39:02les gérants...
39:04Il y avait eu un départ
39:06avant l'été, je me souviens,
39:08au mois de juin, sur quelques semaines.
39:10Oui, oui, oui.
39:12Même pas le début du commencement
39:14d'un rattrapage, mais quelque chose.
39:16Quelque chose hyper sélectif.
39:18Encore une fois, attention.
39:20Même là, quand il y a eu un peu
39:22l'emballement lundi,
39:24c'était hier.
39:26Avec la fête, jeudi.
39:28Avec la fête.
39:30En France, par exemple, moi j'ai écrit le soir.
39:32C'est pas mal parce qu'il y a
39:34quand même aussi dans ce mouvement
39:36une hyper sélection.
39:38On n'achète pas n'importe quoi.
39:40C'est la qualité qu'on recherche quand même.
39:42C'est pas que des saletés, c'est pas les saletés qui remontent.
39:44Après, on a vu des Air France
39:46qui déclenchent des valeurs
39:48un peu
39:50disons douteuses sur le plan.
39:52On se pose beaucoup de questions. C'est très politique comme dossier.
39:54Mais bon,
39:56globalement, des trucs un peu
39:58Next City, par exemple,
40:00qui se reprend.
40:02Elle construit des bases. Elle repart.
40:04Elle a baissé. Elle remonte.
40:06Virbac, Crexel.
40:08Libaye.
40:10Dans d'autres secteurs.
40:12Crexel a fait des sommets. Oui, c'est ça.
40:14Il y a eu une rumeur de Paris.
40:16Aramis, dans un secteur différent.
40:18Auto, mais d'occasion.
40:20Là, effectivement, Imerys qui réagit sur des niveaux.
40:22Sur Nouvellable, ça bouge un tout petit peu.
40:24Mais je ne suis pas sûr que justement
40:26les secteurs qu'on décrivait là soient de nature
40:28à être suffisants pour refaire payer l'Europe
40:30et faire tenir tout le marché.
40:32C'est pour ça qu'on a vraiment un problème, le luxe.
40:34Et si on regarde des benchmarks, moi j'ai quelques valeurs benchmark comme ça.
40:36Sur Hermès,
40:38il y a encore des cibles baissières qui sont un peu plus basses.
40:401675.
40:42C'est peut-être pas le point bas sur le luxe.
40:44Non, peut-être pas.
40:46L'Oreal, j'avais envoyé au mois de mars une grande figure
40:48de retournement baissière. Personne n'y croyait vraiment.
40:50Moi-même, je trouvais que les cibles étaient basses.
40:52Mais il y a encore une dizaine de pourcents de baisse possible sur l'Oreal.
40:54Malgré le parcours baissier depuis le mois de mars.
40:56Il y a
40:58Pernod Ricard, 113-116.
41:00Une fourchette de prix qui est un peu plus basse encore.
41:02Encore une quinzaine de pourcents
41:04de risque de baisse.
41:06Hermès, je vous disais 1675.
41:08Et il y a Airbus qui est dans un range
41:10128-142.
41:12Si elle casse ce range-là, c'est une quinzaine de pourcents de moins.
41:14Et ça, c'est le résultat possible
41:16avec des figures de retournement baissière importantes.
41:18Donc, on a un contexte comme ça
41:20qui est compliqué pour
41:22les indices européens qui sont un peu
41:24en sous-performance et dont le risque d'accélération
41:26baissière plus marquée est important.
41:287250, ça reste vraiment un niveau à préserver sur le CAC 40.
41:30En dessous, on a
41:32un vrai risque de twist baissier.
41:34OK.
41:36Comment on navigue
41:38dans ce marché-là ?
41:40Moi, je suis vendeur sur le CAC.
41:42Jusqu'à quel niveau ?
41:44L'infirmation, c'est 7750 franchis.
41:46Alors, au début, on n'était pas loin.
41:48On a clôturé à 7500
41:50ce soir sur le CAC.
41:52J'y suis depuis le mois de juin.
41:54Donc, depuis qu'on avait cassé
41:56un peu avant. Alors, on l'a approché.
41:58On est reparti à la baisse.
42:00Il y a une grosse volatilité
42:02de prix, c'est sûr.
42:04Mais après, évidemment,
42:06on fait des ajustements.
42:08C'est-à-dire qu'on ne vend pas tout en bas.
42:10On essaye de...
42:12Parce qu'on ne voit pas non plus
42:14de catastrophes à venir.
42:16Il ne faut pas exagérer. Même dans le dernier
42:18mouvement, je disais peut-être 7400,
42:207350, ça peut tenir. D'ailleurs, ça a tenu.
42:22Et donc, je vais plutôt avoir
42:24tendance à vendre entre 7600
42:26et puis 7700,
42:28par exemple, jusque-là.
42:30Donc, voilà. Mais globalement,
42:32si vous voulez, on reste sur un signal
42:34baissier long terme et
42:36avec, à court terme, des biais un peu haussiers
42:38parfois. Mais on voit que
42:40vraiment les marchés sont verrouillés, comme ils l'ont été
42:42hier, par exemple, où on part le matin
42:44point bas, on monte, on monte, on monte.
42:46Puis au bout de 2-3 heures, on voit que
42:48partout, ça monte sans retracer.
42:50Et là, on dit...
42:51On vend le rebond, d'ailleurs. C'est vraiment ce qu'on voit.
42:53On voit cette phase qui se met en place
42:55et c'est verrouillé. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de...
42:57Et là...
42:58C'est l'ego, là. C'est le funiculaire.
43:00Oui. Et on voit des mouvements...
43:02Alors là, on fait attention. Mais globalement,
43:04c'est baissier non affirmé.
43:06Avec un biais neutre, puisqu'on fait du sur place
43:08depuis le mois de... Des points bas.
43:10Alors, il vaut mieux, quand on va
43:12chercher le point bas, être sur un signal
43:14de vente. Parce qu'au moins, on n'a pas acheté.
43:16Et en tout cas, en ayant vendu, on a vu
43:18plutôt de la baisse plutôt que de la hausse
43:20puisqu'on n'a jamais repassé le niveau.
43:22Alors, sur le DAX, c'est
43:24toujours acheteur. Mais le DAX, c'est compliqué
43:26parce que les gens, ils ne se rendent pas compte de
43:28l'impact des dividendes.
43:30Quand ça monte, c'est pondéré.
43:32Il y a une pondération aussi des dividendes. Il faut faire
43:34attention à tout ça. C'est...
43:36C'est pas bon de regarder le DAX
43:38tel qu'il est, comme ça. DAX 40, il faudrait
43:40le voir différemment.
43:42L'euro stocks,
43:44lui, c'est pareil, il est entre les deux.
43:46Considérant que le
43:48CAC a impacté l'euro stocks,
43:50on va dire que l'euro stocks est neutre.
43:52C'est vraiment neutre.
43:54Et puis, le marché américain, c'est toujours
43:56haussier, non affirmé. Alors, la rupture,
43:58moi, j'avais proposé 7 350
44:00et la fois dernière, on a fait 5 400.
44:02Et dans la dernière baisse,
44:045 000 sur le...
44:065 000.
44:085 350.
44:10Oui, mais tu disais 7 500.
44:12Alors, 5 400, c'est
44:14un niveau important.
44:165 350, c'est le niveau, si ça casse,
44:18pour moi, de retournement.
44:20Au moins de neutre biais baissier.
44:22Et puis après, c'est 5 180
44:24ou 5 100 quelque.
44:26On a fait 5 400 et on a rebondi
44:28violemment. Là, c'est encore une fois, ça aussi.
44:30Ça a amené un contre-pied violent
44:32avec des...
44:34comme effets collatéraux.
44:36Des rachats de short,
44:38comme on a vu hier. Mais avec un peu de soutien
44:40sur les marchés américains. Pas au peu
44:42chez nous. Ça, c'est vraiment le problème.
44:44Nous, on est restés mous.
44:46Le DAX, c'est du miracle. Jamais
44:48l'état de l'économie allemande n'a été aussi mauvais
44:50depuis 2000-2003.
44:52Les réformes Schroder,
44:54Volkswagen va fermer
44:56des usines, Mercedes,
44:58BMW, ça envoie
45:00des warnings.
45:02Des usines chimiques fermes.
45:04Et ça booste, ça booste.
45:06Alors, il y a deux solutions.
45:08Alors, soit déjà depuis
45:10début juin,
45:12il y en a qui sont sortis du cac.
45:14Qu'est-ce qu'on fait ?
45:16On va se mettre un peu sur le DAX.
45:18Les taux vont baisser. Je vais me remettre un petit peu d'immobilier.
45:20Quand vous voyez le parcours de ces secteurs-là,
45:22ça met totalement décorrélé
45:24de la réalité présente, de la réalité
45:26à fin 2024 et voire probablement
45:28à 2025. Donc, il y a peut-être eu
45:30un arbitrage.
45:32Et l'Allemagne, je dois le dire,
45:34c'est un événement qui est assez peu commenté, mais
45:36aujourd'hui, ses performances à l'export sont inférieures à celles de l'Italie.
45:38C'est quand même incroyable.
45:40Voilà dans
45:42quel basculement on est.
45:44Ils vendent des voitures et des machines-outils.
45:46Donc là, des Ferrari notamment.
45:48L'Allemagne aussi vend des voitures
45:50et des machines-outils. À la Chine,
45:52l'Italie a un mix commercial un peu
45:54différent.
45:56Un spectre plus étendu.
45:58Donc l'Italie, c'est peut-être
46:00le pays, si on me disait,
46:02avec la fourche au creux des reins, met de l'argent
46:04quelque part, peut-être que c'est là que je le mettrais.
46:06Et effectivement, je tenterais un gros short sur
46:08l'Allemagne, en me disant quand même qu'il y a des petits
46:10malins qui attendent que je me mette short pour
46:12me retourner. Sauf que moi,
46:14là, j'ai un petit peu de temps devant moi.
46:16Je ne spécule pas la semaine.
46:18Donc, je ne suis pas trop
46:20inquiet quand même.
46:22Achetez des poutres.
46:24Volatilité à 4.
46:26On a 13 à peu près.
46:28Le dernier chiffre que j'ai eu sur l'Italie, c'était les missions
46:30obligataires du trésor italien
46:32de BTP. Je crois qu'ils ont levé, je ne sais plus,
46:347-8 milliards. Il y a eu 100 milliards de demandes.
46:36Les gens qui achètent l'Italie.
46:38Les taux sont remontés.
46:40Au Hatheboum, ça a repris
46:4210-12 points. L'Italie,
46:44les BTP, ils ont pris 5-6 points.
46:46Merci messieurs.
46:48On se retrouve dans un mois pour la prochaine
46:50échéance. Merci d'avoir été avec nous,
46:52les trois sorciers de Smart Bourse. Vous le savez, Romain
46:54et Louis. Bourse direct, Jean-Luc Hussac,
46:56Perceval Finance Conseil, Philippe Béchat de la Bourse
46:58au quotidien et les éconoclastes.
47:10Le dernier quart d'heure de Smart Bourse
47:12chaque troisième vendredi du mois.
47:14C'est notre rendez-vous avec les équipes
47:16du Café de la Bourse pour un quart d'heure
47:18pédagogique sur l'investissement. Et nous
47:20retrouvons Louis Young, cofondateur du Café de la Bourse.
47:22Bonsoir Louis. Ravis de vous retrouver
47:24à l'entame de cette saison 5 de Smart Bourse.
47:26On va poursuivre ces rendez-vous mensuels
47:28avec vous. Avant d'évoquer le sujet du jour
47:30qui va nous amener à parler de l'univers
47:32des actifs alternatifs,
47:34des placements alternatifs, un mot de l'actualité
47:36du Café de la Bourse et des
47:38autres cafés. Le groupe
47:40est en train de grossir, c'est ça Louis ?
47:42Oui, tout à fait, parce que Café de la Bourse,
47:44c'est des clinaisons Café du Patrimoine et Café
47:46du Trading, avec cette volonté
47:48d'accompagner l'investisseur particulier
47:50en fonction de son profil,
47:52l'horizon de placement,
47:54le goût du risque. Et effectivement, on s'est agrandi,
47:56on a acquis le site J'épargne en ligne,
47:58qui est un site qui
48:00décrypte les placements
48:02financiers pour accompagner l'épargnant
48:04en fonction de ses différents besoins.
48:06Donc avec des guides, des comparatifs,
48:08on s'est dit que c'était intéressant d'avoir cette
48:10palette de contenus
48:12complémentaires avec ce côté
48:14on va aller sous le capot
48:16identifier les bons placements,
48:18les bons intermédiaires
48:20financiers en fonction de ce
48:22que recherche chaque épargnant.
48:24Donc complémentarité, c'est ça
48:26le maître mot de cette acquisition
48:28et de l'achat
48:30de J'épargne en ligne ?
48:32Tout à fait, c'est exactement
48:34.fr et .com
48:36Les deux fonctionnent
48:38et l'idée
48:40c'est d'avoir
48:42toujours nos analyses
48:44de valeurs, nos analyses
48:46macroéconomiques sur Café de la Bourse
48:48nos analyses à accès trading
48:50sur Café du Trading et des
48:52sujets plus patrimoniaux liés à
48:54l'assurance vie, au PER, aux
48:56problématiques patrimoniales
48:58sur Café du Patrimoine.
49:00Et à côté de ça, j'épargne en ligne
49:02avec ce côté décryptage
49:04et analyse
49:06des intermédiaires,
49:08des acteurs de marché, c'est ça ?
49:10Des produits, des placements, des acteurs de marché.
49:12Des produits de placement, tout à fait.
49:14A propos de placement, on parle de placement
49:16alternatif ce mois-ci avec vous.
49:18Louis, comment on définit
49:20d'ailleurs ce qu'est un placement alternatif ?
49:22C'est assez large.
49:24Déjà, le premier point, c'est que c'est
49:26un placement qui n'est pas
49:28un placement traditionnel type action
49:30ou obligation et après, le placement
49:32alternatif est très large parce que
49:34du coup, on peut être sur des placements
49:36comme l'art, comme le
49:38crowdfunding ou
49:40les bois et forêts. En fait, il y a vraiment
49:42une classe d'actifs extrêmement large.
49:44S'il faut vraiment la catégoriser,
49:46ce qui change, c'est vraiment ce côté
49:48diversification et ce côté
49:50non-corrélation
49:52ou moins de corrélation
49:54par rapport au marché action ou au marché
49:56obligataire. Souvent, actifs réels aussi,
49:58quand on parle d'art, de forêts,
50:00etc. De montres,
50:02voitures de collection, etc.
50:04Le côté tangible réel qui compte beaucoup.
50:06Et en fait, comme vous dites, la définition la plus simple,
50:08ce qui ne sont pas ni des actions ni des
50:10obligations pour reprendre les grandes classes
50:12d'actifs traditionnelles, le côté liquide.
50:14Qu'est-ce qu'on peut envisager
50:16comme placement alternatif
50:18quand on se met à la place d'un particulier,
50:20notamment ? Celui qui me
50:22vient à l'esprit, surtout cette année, c'est l'or.
50:24L'or, très clairement, en tant que
50:26placement alternatif, est sur
50:28le devant de la scène, a battu record
50:30sur record cette année de par le contexte.
50:32Je ne vais pas revenir dessus, mais les
50:34risques géopolitiques,
50:36politiques, les risques de
50:38récession, etc. ont fait que
50:40l'or, actuellement, a dépassé son
50:42plus haut, une nouvelle fois, à plus de
50:442600 dollars l'once.
50:46Donc, c'est intéressant de regarder.
50:48Alors, on est sur les plus hauts, donc il faut aussi
50:50faire ça avec caution.
50:52Quand l'or bat des records comme ça et fait plus
50:5420, on voit tous les gold bugs,
50:56comme on dit, sortir de
50:58chez eux pour nous dire, c'est l'or de l'or,
51:00c'est l'or de l'or. Quand on essaye de faire
51:02une analyse froide et rationnelle, à ces niveaux-là,
51:04qu'est-ce que vous dites, vous, Louis ?
51:06Il faut faire attention. Justement,
51:08il ne faut pas se dire, c'est le moment,
51:10j'y vais, j'investis
51:12un montant important. Je pense que
51:14c'est un actif de diversification.
51:16C'est 25% de hausse depuis le début de l'année en dollars.
51:18Exactement. Donc, c'est bien
51:20de se positionner si
51:22c'est un placement qui correspond à son
51:24profil de risque, mais se positionner
51:26peut-être dans le cadre d'un DCA,
51:28avec un plan d'investissement,
51:30commencer avec des petits
51:32montants, même si on peut allouer plus,
51:34lisser le risque dans le temps,
51:36parce qu'on est sur un plus haut, il y a quand même
51:38de la volatilité.
51:40Les tendances, à très long terme,
51:42sont plutôt bonnes, puisqu'il y a
51:44les banques centrales des marchés émergents
51:46qui achètent beaucoup,
51:48qui vont être moins dépendants du dollar.
51:50Il y a aussi la réflexion
51:52du métal jaune. Donc oui, c'est intéressant,
51:54mais il ne faut pas
51:56succomber
51:58aux sirènes
52:00de la forte hausse de cette
52:02année et y aller trop fortement.
52:04Qu'est-ce qu'on peut envisager d'autre dans cet
52:06univers des placements alternatifs, Louis ?
52:08Un autre placement alternatif
52:10qu'on est obligé de citer,
52:12incontournable, c'est les crypto-monnaies
52:14désormais. Pareil,
52:16dans le feu de l'actualité, depuis le début
52:18de l'année,
52:20l'ETF
52:22Bitcoin spot
52:24aux Etats-Unis, le halving
52:26du Bitcoin,
52:28l'ETF spot sur l'Ethereum,
52:30donc vraiment beaucoup d'actualité.
52:32Il y a eu le gros bullrun aussi en début
52:34d'année. Après, on a eu plus
52:36de volatilité, c'est plus en dent de scie,
52:38mais il faut aussi rappeler qu'on est quand même,
52:40depuis 1er janvier par exemple, sur le Bitcoin,
52:42à plus de 40% de performance. Donc là aussi,
52:44il y a de la performance, mais il y a aussi
52:46du risque. Donc du coup, est-ce que ça convient
52:48ou non à son profil ? C'est déjà le
52:50premier point. Et après,
52:52l'environnement crypto
52:54est gigantesque.
52:56Donc là, il y a évidemment le Bitcoin, mais après
52:58il y a l'Ethereum et puis il y a beaucoup
53:00d'autres cryptos.
53:02Donc, bien comprendre
53:04comment ça fonctionne avant d'y aller.
53:06Et aussi, peut-être aussi...
53:08Faites votre recherche.
53:10C'est un univers d'investissement
53:12à part entière qui nécessite quand même
53:14de l'analyse, de la profondeur,
53:16etc. Oui, en sachant qu'on peut
53:18investir... Pour ceux qui veulent le prendre
53:20sérieusement, j'entends. Ah, totalement.
53:22Il n'y a pas que la potentielle
53:24plus-value à aller chercher. Il y a le stacking,
53:26par exemple. Il y a des stable coins aussi.
53:28Enfin, voilà. Il y a beaucoup de choses qui peuvent
53:30être envisagées.
53:32Mais oui, bien étudier ça.
53:34Et c'est un placement alternatif
53:36qui peut correspondre à certains et pas
53:38à d'autres. Et dans les
53:40plateformes que vous opérez,
53:42vous voyez... Comment vous mesurez, d'ailleurs,
53:44la demande d'informations pour l'actualité crypto
53:46aujourd'hui, Louis,
53:48qui a fait de la bourse, du trading, du patron, etc.
53:50Vous le mesurez concrètement, oui ?
53:52Oui, on le mesure concrètement
53:54avec les interactions qu'on a, c'est-à-dire
53:56les personnes qui vont nous contacter sur le site,
53:58à travers le commentaire, qui vont réagir
54:00à notre newsletter, sur les réseaux sociaux.
54:02Donc ça, c'est déjà une première grille d'analyse.
54:04Après, on peut aussi
54:06voir l'appétence
54:08ou non en fonction du nombre de vues
54:10sur ces articles-là. Et donc,
54:12en fonction de ça, on va
54:14davantage creuser certains sujets
54:16pour répondre aux interrogations
54:18de nos lecteurs. Bon, une autre
54:20classe d'actifs dits privés
54:22ou alternatifs, dont on parle beaucoup
54:24depuis une bonne paire d'années maintenant,
54:26c'est l'investissement
54:28en capital, le private equity,
54:30qui est une classe d'actifs
54:32qui s'est considérablement ouverte
54:34justement à des investisseurs privés ou particuliers.
54:36Oui, exactement, parce que du coup,
54:38les tickets d'entrée sont plus faibles, il y a
54:40plus de produits qui sont proposés, notamment
54:42à travers des fonds, donc
54:44FCPR, FIP,
54:46FCPI, donc du coup,
54:48ça permet à l'investisseur
54:50d'avoir cette classe d'actifs qui est
54:52moins dépendante
54:54de la cotation boursière,
54:56mais là aussi, attention, ce sont
54:58de petites entreprises,
55:00là, c'est en train de changer au niveau des taux d'intérêt,
55:02mais c'est quand même un secteur qui a été
55:04pénalisé par
55:06les taux d'intérêt élevés, puisque la plupart des entreprises
55:08sont des entreprises de croissance
55:10fortement endettées, donc
55:12il faut savoir bien choisir,
55:14il faut fortement diversifier,
55:16parce que du coup, il y a beaucoup d'entreprises
55:18qui ne vont pas aller au bout, mais
55:20effectivement, c'est intéressant, et puis c'est
55:22aussi un
55:24panel
55:26de sous-jacentes
55:28très importants
55:30qu'on peut regarder si, encore une fois,
55:32on est intéressé par
55:34les entreprises, par ce type
55:36d'activités. Ah, là, vous êtes en lien
55:38direct avec les entreprises. Grande dispersion
55:40de performance aussi chez
55:42ce qu'on appelle les GP qui
55:44pilotent les stratégies de private equity
55:46dans lesquelles on peut investir. Grande
55:48disparité de performance. Et d'ailleurs,
55:50pour conclure sur ces placements alternatifs,
55:52comment est-ce qu'il faut
55:54les aborder quand on est particulier ? Parce que
55:56on voit, déjà, c'est pas toujours
55:58facile d'accéder à l'information
56:00d'actifs dits privés.
56:02Autant sur
56:04Air Liquide ou n'importe quoi, vous avez
56:06l'information parfaite
56:08tout le temps, en permanence.
56:10C'est couvert par plein d'analyses.
56:12C'est très facile. Là, déjà, il y a
56:14une question d'accès à l'information qui se pose.
56:16Tout à fait. C'est pour ça que, même si
56:18ça se démocratise, pour un investisseur
56:20particulier, on va dire lambda,
56:22aller investir en private equity
56:24en direct, c'est quand même pas simple.
56:26Il y a des réseaux de business angel
56:28par exemple, mais c'est vrai que la solution
56:30la plus simple, ce serait de passer par
56:32des fonds. Mais là, encore une fois, c'est souvent
56:34aussi des cartes blanches qu'on va
56:36donner au gestionnaire.
56:38Donc, oui, il faut faire attention à ce
56:40risque d'accès à l'information.
56:42Mais il y a aussi le risque de liquidité.
56:44Parce que là, très clairement, c'est un investissement
56:46qu'il faut envisager
56:48sur le long terme, parce qu'on risque
56:50d'être scotché.
56:52C'est pareil pour l'art, les montres.
56:54Il y a de la liquidité sur ces marchés, mais c'est pas
56:56la liquidité qu'on trouve sur les marchés
56:58cotés. Sur les actions cotés.
57:00Donc, il faut bien avoir cette idée en tête.
57:02Et quand on dit placement
57:04alternatif, vous le disiez en introduction,
57:06on est dans la diversification
57:08de son portefeuille. Qu'est-ce que ça peut
57:10représenter en termes
57:12d'équilibre pour un investisseur particulier ?
57:14C'est du complément.
57:16Normalement, on préconise entre 5 et 15%.
57:18Pour la poche globale,
57:20placement alternatif.
57:22Donc vraiment, il ne faut pas
57:24mettre tout son argent en crypto
57:26ou dans
57:28un groupement foncier viticole
57:30ou autre. Donc très clairement, c'est pour
57:32diversifier sur du long terme
57:34en fonction de ses goûts,
57:36de ses appétences, de ses connaissances.
57:38Donc, ce sont des placements
57:40qu'il faut... Souvent, il y a ce côté un peu
57:42tangible, un peu
57:44coup de cœur aussi. Donc, on a envie de creuser,
57:46on a envie de se faire plaisir aussi parfois
57:48sur ce type de choses.
57:50Donc, allez que sur des placements
57:52que vous comprenez et sur lesquels
57:54vous êtes prêts à investir pour une durée
57:56longue. Longue. On parle de tunnel
57:58souvent, effectivement, sur ces placements alternatifs.
58:00Merci beaucoup, Louis. Louis Yang, qui était avec
58:02nous, que nous retrouvons
58:04chaque mois, le 3ème vendredi du mois,
58:06l'équipe du Café de la Bourse, en tout cas, qui nous accompagne
58:08pour ce rendez-vous pédagogique dans Smart Bourse
58:10sur Be Smart For Change.

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