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Vendredi 18 octobre 2024, SMART BOURSE reçoit Philippe Béchade (Rédacteur en chef, La Bourse au Quotidien) , Jean-Louis Cussac (Trader et formateur, Perceval Finance Conseil) , Romain Daubry (Membre de la cellule Infos d'Experts, Bourse Direct) et Clémence Tanguy (Responsable éditoriale, Café de la Bourse)

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00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart for Change pour rester
00:12à l'écoute des marchés, chaque jour du lundi au vendredi à 17h si vous nous suivez
00:15en direct, à la télévision via vos box, émissions que vous retrouvez chaque soir
00:19en replay sur bsmart.fr ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:24Au sommaire de cette édition ce soir, jour d'échéance, échéance mensuelle comme
00:28chaque troisième vendredi du mois et les trois sorciers de Smart Bourse sont de sortie
00:33pour nous livrer leur analyse justement de cette échéance du mois d'octobre et les
00:37perspectives qu'on peut avoir sur le nouveau mois de marché qui va commencer et qui sera
00:43marqué bien sûr par l'élection présidentielle américaine qui approche à grands pas.
00:47Une échéance à nouveau positive avec un CAC 40 au-delà des 7600 points malgré des
00:54mouvements de marché un peu en dente s'il faut le reconnaître au cours des dernières
00:57semaines.
00:58Analyse de nos trois sorciers donc à suivre dans un instant.
01:00Le chiffre macro du jour c'est celui de la croissance chinoise pour le troisième trimestre
01:05ainsi que toute une série de données d'activités chinoises relatives au mois de septembre.
01:09Pauline Grattel vous donnera le détail dans un instant.
01:11Retenez que la croissance chinoise a plutôt bien tenu au troisième trimestre par rapport
01:15aux attentes.
01:16Elle était de 0,7% en rythme trimestriel au deuxième trimestre, elle passe à 0,9%
01:22en rythme trimestriel au troisième trimestre.
01:26Les marchés chinois ont plutôt apprécié la nouvelle d'autant que la banque centrale
01:29chinoise continue de déployer un certain nombre d'outils pour soutenir justement les
01:34marchés d'actifs chinois aujourd'hui.
01:37Et puis comme chaque troisième vendredi du mois, en complément des trois sorciers, nous
01:41avons rendez-vous avec le Café de la Bourse à 17h45 dans le dernier quart d'heure de
01:45Smart Bourse.
01:46Nous parlerons aujourd'hui des placements et des investissements à privilégier dans
01:49un contexte de baisse de taux et nous retrouverons Clément Stanguy donc responsable éditorial
01:54du Café de la Bourse dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse tout à l'heure.
02:08Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, les infos clés du jour sur
02:11les marchés.
02:12Nous retrouvons Pauline Grattel.
02:13Bonsoir Pauline.
02:14Bonsoir.
02:15Ce sont les données macroéconomiques du jour très attendues dans le contexte chinois
02:18qu'on connaît depuis quelques semaines.
02:20Toute une série de données d'activité publiées donc par la Chine ces dernières
02:24heures.
02:25Oui, des données qui profitent au CAC 40 alors que les bourses européennes évoluent
02:28en ordre dispersé en ce jour d'échéances mensuelles commençant avec le PIB chinois
02:33pour le troisième trimestre qui progresse de 0,9% sur la période légèrement supérieure
02:38aux attentes et après plus 0,7% le trimestre précédent.
02:42En rythme annuel, la croissance ressort à 4,6%.
02:45Et puis d'autres données publiées également pour le mois de septembre en Chine.
02:48La production industrielle par exemple ressort supérieure aux attentes du consensus des
02:53économistes.
02:54Oui à 5,4% sur un an en septembre après 4,5% le mois précédent.
02:59Les ventes de détail sont également supérieures aux attentes à 3,2% après 2,1% en août.
03:05Enfin le taux de chômage chinois diminue un petit peu à 5,1% de la population active
03:10en septembre après 5,3% en août.
03:12Bon et donc qui en profite à Paris Pauline ?
03:14Surtout les valeurs du luxe.
03:16Kering est en tête du CAC 40 aujourd'hui et gagne 6% suivi de près par LVMH en hausse
03:21de 3% et Hermès qui gagne plus de 1%.
03:24Quel est l'état des lieux du marché obligataire aujourd'hui ? Que peut-on dire des mouvements
03:28du moment ?
03:29Les rendements sont relativement stables.
03:32Le rendement de l'obligation allemande à 10 ans tourne autour de 2,20%.
03:35Le rendement de l'obligation française de même échéance est autour de 2,90%.
03:40Aux Etats-Unis, le rendement de l'obligation à 10 ans s'établit entre 4,05% et 4,10%.
03:45A noter par ailleurs la progression continue de l'once d'or qui bat de nouveaux records
03:49à plus de 2700 dollars en hausse de plus de 30% depuis le 1er janvier.
03:54Du côté des entreprises, un poids lourd américain publiait hier soir ses résultats, on parle
03:59de Netflix.
04:00Netflix qui dépasse les objectifs du troisième trimestre avec 5 millions de nouveaux abonnés
04:05sur la période.
04:06Netflix dépasse les anticipations du consensus de 13% et même la plateforme ne s'y attendait
04:11pas.
04:12Et c'est grâce à la fin du partage des comptes, une option qui avait été supprimée en mai,
04:17le titre ouvre en hausse de plus de 9%.
04:19Et puis on notera en France le point d'activité d'Essilor Luxottica qui n'a rien d'explosif
04:26on va le dire comme ça.
04:27Oui l'entreprise subit la faible demande chinoise comme de nombreuses autres sociétés.
04:32Le chiffre d'affaires est en hausse mais moins que prévu de 4% à taux de change constant.
04:37Le groupe en profite pour confirmer son objectif de chiffre d'affaires annuel.
04:40Le titre est à l'équilibre aujourd'hui.
04:42Et puis après un beau parcours, on notera quand même Virbac qui signe aujourd'hui la
04:46baisse du jour sur le marché parisien.
04:48Oui c'est effectivement la plus forte baisse du SBF 120 et du SRD.
04:51Le titre plonge jusqu'à 12% après la publication de ses résultats du T3.
04:55Le chiffre d'affaires augmente de 3,4% à taux de change et périmètre constant.
05:00C'est bien moins qu'attendu et après une progression de plus de 13% au deuxième trimestre.
05:04Coup d'oeil sur l'agenda de la semaine prochaine.
05:06Quels seront les rendez-vous clés pour les investisseurs Pauline ?
05:09Donc ils regarderont les PMI préliminaires d'octobre aux Etats-Unis en zone euro.
05:13Côté micro, la séquence résultats continuera de monter en puissance avec d'autres poids
05:17lourds tech américains comme Google, Tesla ou encore Amazon.
05:21Tendance mon ami.
05:22Chaque soir, Pauline Grattel vous apporte les infos clés du jour sur les marchés en
05:25ouverture de Smart Bourse sur Be Smart For Change.
05:38Nos trois sorciers sont donc de sortie comme chaque troisième vendredi du mois pour faire
05:42le bilan de cette échéance du mois d'octobre sur les marchés.
05:46Nous accueillons donc Romain Dobry, membre de la CELU-Info d'experts de Bourse Direct.
05:50Bonsoir Romain.
05:51Jean-Louis Cussac, Perceval Finance Conseil.
05:53Bonsoir Jean-Louis.
05:54Bonsoir.
05:55Philippe Béchade, le président des éconoclastes et le rédacteur en chef de la Bourse au quotidien
05:59notamment.
06:00Bonsoir Philippe.
06:01Bonsoir à tous.
06:02Romain, une échéance somme toute positive.
06:04Oui effectivement.
06:05Après celle de septembre qui était déjà positive malgré la saisonnalité négative
06:11de ce mois de septembre.
06:12Légèrement.
06:13Oui effectivement.
06:14Il ne s'est rien passé cet été en fait.
06:16Le trou d'air de l'été a été oublié.
06:20Peut-être pas complètement.
06:21On va le voir du côté de la volatilité par exemple.
06:24Il y a toujours des petits signes de tension puisque la couverture se paye assez cher.
06:30Même si on constate qu'il y a de ce côté-là sur les indices américains un peu d'optimisme
06:34à court terme.
06:35Encore une fois, pas d'optimisme B.A.
06:37Pas de grosses complaisances mais des éléments qui laissent à penser qu'il ne faudrait
06:41pas décevoir à court terme sur des indices américains.
06:44Non, on progresse sur cette échéance de 1,07%, 7608 points.
06:4880 points de hausse par rapport à l'échéance précédente.
06:50On avait déjà progressé de 90 points auparavant.
06:52C'est neutre en fait.
06:53L'indice CAC 40 est un cas à part.
06:56On est péniblement en hausse depuis le début de l'année quand le DAX prend 16%.
07:02Je ne parle pas des indices américains qui flirtent avec leurs plus hauts.
07:07Il est normal qu'il y ait un peu de fébrilité au début de la saison des publications alors
07:10que la majorité des grands indices sont sur leurs plus hauts historiques ou flirtent avec.
07:14On a des comportements qui sont assez divergents au sein des indices eux-mêmes.
07:20Ce qu'on peut dire des marchés dérivés en termes d'intérêts, c'est qu'on le craignait.
07:26Le marché des dérivés à Paris a été déserté déjà au mois d'août et on ne reconstruit aucun intérêt.
07:32On a construit sur toute l'échéance et dans une progression de 1,5%, 4500 contrats futurs de plus.
07:40C'est rien.
07:42En pourcentage, ça fait presque beaucoup, c'est 2,5%.
07:45On a une position qui est asséchée.
07:48Il y a vraiment un intérêt ouvert qui est très maigre.
07:53Sur l'euro-stock, ce n'est pas très brillant non plus puisqu'on a recréé tout au long de l'échéance,
07:57dans un mouvement de progression de l'ordre d'un 1,5% hier soir, un intérêt de 7%.
08:03L'euro-stock, c'est beaucoup plus gros, mais 7% de création d'intérêt, ce n'est pas énorme.
08:08Sur une position ouverte globale qui s'établit à 2,3 millions de contrats, 2,256 millions,
08:12contre une moyenne à 3,5 millions.
08:15Je rappelle toujours qu'en août 2022, il y a 4,5 millions de contrats ouverts sur l'euro-stock.
08:20Il y en a 2,5 millions hier soir sur le même indice qui est nettement plus haut.
08:26On peut dire qu'aussi du côté des couvertures, le mois dernier, on était à 1,5% plus bas.
08:32Le ratio de couverture était aux alentours de 0,9%, ce qui veut dire optimiste.
08:36Là, on clôture hier soir à 0,67%.
08:40On a un ratio de couverture qui est encore plus optimiste alors qu'on est plus haut
08:44et qu'on entame une saison de publication dont on a pu voir qu'elle pouvait déclencher des mouvements un peu brutaux.
08:49Je pense évidemment à SML ou à quelques valeurs du luxe.
08:52Enfin, à LVMH pour l'instant.
08:55Donc, comportement qui est peut-être en train d'être moins inquiétant sur l'indice parisien,
09:00mais qui est quand même complètement plombé.
09:02Donc, on ne voit pas de choses magnifiques.
09:04Oui, des crochages ailleurs, des solutions.
09:07On avait une alerte ce mois-ci quand même sous 7250.
09:10La structure des positions d'options indiquait que si on bombait ce niveau-là, ça pouvait être très très violent.
09:13Ce n'est pas été le cas.
09:14Ça a tenu.
09:15Ça a tenu. On est même allé au-dessus, 7400 points.
09:17Donc, on a redéfini un petit peu le range.
09:20Sur les indices américains, c'est un peu différent.
09:22On monte avec du soutien dans le sens de la tendance.
09:25C'est plus propre comme construction.
09:27Il n'y a pas d'invalidation jamais.
09:28Quand on baisse, la position ouverte diminue.
09:30C'est le signe d'un marché haussier.
09:33On a un ratio de couverture qui est très optimiste, mais c'est normal un peu aussi
09:36puisqu'on ne se couvre pas quand tout va bien.
09:38On se couvre quand il y a des alertes et des warnings.
09:40Les petits warnings des dernières heures sont à prendre en compte pour des mouvements de retracements
09:43qui pourraient alimenter des épisodes de volatilité à court terme.
09:46On a eu sur tous les grands indices américains ce qu'on appelle des avalements baissiers au cours de la séance d'avant-hier.
09:51Donc, la bougie du jour a englobé la bougie précédente dans des volumes nettement supérieurs à la moyenne.
09:57Ça signifie qu'on pourrait avoir des petits coups de suie glace dans les jours qui viennent.
10:02Ce qui est un peu normal quand on est sur des points de marché à l'entame d'une saison de publication.
10:06Donc, il n'y a pas d'élément de stress majeur.
10:09Les indices américains peuvent se permettre des consolidations de 3 à 6 % sans remettre en cause la tendance de fond.
10:15Ce n'est pas notre cas à Paris.
10:17On reste quand même vigilant.
10:19Je voudrais voir comment on construit cette nouvelle échéance du mois de novembre d'une part
10:22et comment on réagit aux saisons de publication pour lesquelles il y a des écarts.
10:26Le dernier élément qu'on peut donner, c'est qu'on avait des valeurs benchmark sur l'indice parisien
10:30qui nous donnait des cibles baissières complémentaires.
10:32C'est ça aussi qui permettait d'envisager qu'on aille un peu plus bas à Paris.
10:35On avait Stellantis qui pouvait descendre avec des cibles graphiques de long terme autour de 10-20.
10:40Pour l'instant, elle a l'air de stabiliser autour de 12-49.
10:42On avait Pernod Ricard qui était autour de 127.
10:46Le risque était de descendre d'une dizaine d'euros de plus, 113.
10:51Elle a l'air de stabiliser depuis le mois de juin sur ces niveaux-là aussi.
10:54L'Oréal, on avait donné une figure baissière au mois de mars dernier qui indiquait 336.
10:58Ça paraissait beaucoup à l'époque. On est descendu à 345 cette semaine.
11:01Elle a rebondi depuis. Est-ce qu'on peut considérer que ces cibles sont atteintes ou qu'on est en train de reconstruire ?
11:06En tout cas, on n'en est plus très loin.
11:08Rémi Cointreau qui a donné une figure de retournement baissière au mois de septembre 2023, 57,60 la cible.
11:14Je crois qu'on est descendu à 58 et quelques.
11:16Il y a des grosses purges qui se sont mises en place.
11:18Il y a déjà des gros mouvements qui ont été faits.
11:20On a atteint ou quasiment des cibles graphiques baissières.
11:22Peut-être qu'on va pouvoir reconstruire.
11:24Je ne veux pas être trop optimiste tout de suite, mais je suis un peu moins inquiet que je l'étais le mois dernier.
11:28Jean-Louis, c'est intéressant quand même parce que sur les trois ou quatre dernières semaines,
11:31il s'est quand même passé pas mal de choses.
11:33Des tensions géopolitiques.
11:35Il y a eu la séquence chinoise qui est d'ailleurs peut-être encore continue devant nous.
11:40Et pourtant, quand on regarde le CAC, le range a été assez serré ces dernières semaines.
11:48Oui, tout à fait.
11:51Aujourd'hui, ce qui rebondit, ce sont toutes les sociétés qui ont beaucoup baissé.
11:55Vous prenez les trois premières de la séance dans le groupe A.
12:01C'était LVMH, Hermès, Stellantis aussi je pense.
12:05Oui, aujourd'hui.
12:07En tout cas, dans les dix premières, ça se voit tout de suite.
12:10Ce sont des valeurs qui partent d'un point bas.
12:13On peut penser qu'à LVMH, d'ailleurs, Bernard Arnault a repris ses achats.
12:17Il était dans la période où il ne pouvait pas le faire.
12:19Juste avant l'annonce.
12:21Donc, ça peut amener aussi un petit flux.
12:24Le CAC soulait.
12:27Sur la politique française, on a toujours très peu de visibilité.
12:31On en a eu un peu plus.
12:33Mais ce qu'on voit, ce n'est pas formidable pour les investissements.
12:37C'est le moins qu'on puisse dire.
12:39Ensuite, l'Europe.
12:41Il y a eu ASML.
12:43Cette histoire, on en reparlera.
12:45C'est scandaleux ce qu'il s'est passé avec cette fuite, cette erreur.
12:49En pleine séance, vous vous rendez compte,
12:51où les gens se disent, j'ai encore un jour et demi pour peut-être sortir ma position.
12:55On verra plus tard.
12:56La réaction des marcheurs était-elle moins violente s'ils avaient pu le dire en temps et en heure ?
12:59Je ne sais pas.
13:01Ou est-ce que c'était simplement un moins quinze qu'il fallait prendre à un moment,
13:04ou un moins vingt à un moment ou à un autre ?
13:06Pas dans ces conditions, Grégoire.
13:08Il y a un truc important, c'est l'égalité de traitement.
13:10Il faut que le professionnel, qui est derrière son écran toute la journée,
13:14lui, il est au courant.
13:15On est d'accord.
13:16Et le particulier, lui, qui normalement...
13:18Les algos ont plus qu'eu un coup d'avance sur la publication d'ASML.
13:22Et donc, surtout quand vous avez préparé un plan,
13:26vous disant, je vais sortir la veille, etc.
13:28Bon, c'est quand même pris un pain de quinze ce jour-là,
13:31et puis le lendemain, c'est pas fini.
13:33Moi, j'en ai acheté hier.
13:35J'en ai acheté hier un peu.
13:37Donc, ce n'est pas un couteau qui tombe ?
13:38Non, je ne pense pas.
13:40C'était une zone cible.
13:41623, 691, c'était une zone cible.
13:43C'était là où il fallait intervenir.
13:44J'ai attendu.
13:45C'était un moment pour intervenir.
13:46Oui, c'était un moment pour intervenir.
13:48Moi, j'ai attendu un peu.
13:50J'ai payé sur la base de 634, je crois, un truc comme ça.
13:54Enfin bon, toujours est-il que j'ai même vendu des poutres.
13:57Échéance tout à l'heure.
13:59Et donc, normalement, c'est fini.
14:00Ils valent zéro.
14:01Donc, ça va.
14:02Il y avait des volatilités, là, pour le coup, sur ASML.
14:06Waouh, c'était très élevé.
14:08Alors, bon, le CAC.
14:10Moi, si vous voulez, j'ai défini un niveau.
14:12C'est 7340 pour repartir vers la baisse.
14:14On n'a jamais atteint.
14:15Donc, tout va bien de ce côté-là.
14:16Et 7650 franchi.
14:18Je parle du cash.
14:19Pour repartir à la hausse.
14:20Et là, on a buté encore juste en dessous.
14:22Donc, on a buté dessous il y a trois jours.
14:24Ça recommence.
14:25Et pour l'instant, on ne franchit pas ce niveau.
14:28Alors, 7650, c'est un niveau à partir duquel les probabilités d'une dynamique se réenclencheraient.
14:35Bon.
14:36Alors, avec quoi ?
14:37Avec, justement, des rattrapages de valeurs.
14:40Il y a le choix.
14:42Alors, évidemment, si on prend les valeurs du CAC 40, on le voit aujourd'hui.
14:47On voit les bancaires.
14:48C'est pas mal.
14:49On voit le luxe, les bancaires, etc.
14:50Vous avez vu Sartorius, hier, aussi.
14:52C'est une nouvelle.
14:53Oui, mais des publications, somme toute, médiocres, mais qui ne font plus baisser les cours.
14:58Oui.
14:59Pour certaines valeurs.
15:00Autant, en Europe, on a déjà anticipé un fort ralentissement, notamment sur l'indice français.
15:06Autant, aux États-Unis, on n'a pas le droit à l'erreur.
15:10C'est-à-dire qu'une mauvaise publication serait un peu dévastatrice.
15:14Et on a vu la réaction d'NVIDIA immédiate, dès qu'ASML a publié des chiffres un peu moins bons qu'attendus.
15:22Voilà.
15:23TSMC a remis un peu les compteurs à jour, le lendemain, visiblement.
15:28On a remonté un peu l'optimisme, bien sûr, sur le secteur, ce qui a progressé cette nuit partout,
15:33que ce soit en Asie, aux États-Unis.
15:36Maintenant, est-ce que nous sommes à un moment donné où on pourrait envisager de grandes manœuvres ?
15:42Non, je ne pense pas.
15:44On voit toujours qu'il y a une volatilité implicite à un mois, à trois mois à peu près pareil,
15:50parfois même à trois mois supérieur, ce qui est quand même assez incroyable.
15:53Et est-ce que pour autant le marché est fragile ?
15:57Non, la construction est toujours solide, je le répète depuis maintenant, j'ai envie de dire des années.
16:01C'est incroyable, mais depuis qu'on a franchi les derniers plus hauts,
16:04on a toujours eu une hausse construite dans la méfiance, dans la prudence, et donc ça continue.
16:12D'ailleurs, les positions qui sont souvent recommandées, je vois aussi prises par des hedge funds,
16:16c'est des achats de put spread.
16:19Donc, ils achètent, par exemple, un put 7003-7004, si on prend le 440 pour que les gens aient bien les repères,
16:25et ils vont vendre du 6008 sur une échéance mars, par exemple.
16:28La fois dernière, c'était décembre, et ils recommencent sur mars, et après peut-être sur juin.
16:33Ce qui fait qu'ils se couvrent à 7004 en se disant, bon, il peut y avoir un trou d'air,
16:41mais vers 6008, je suis acheteur potentiel.
16:43Et ce put 6008 qu'ils vendent finance la moitié du 7004, ce qui est pas mal.
16:49Bon, voilà, c'est des positions saines, c'est plutôt pas mal.
16:53Parce que, dans la zone des 7004, si vous voulez, si le gérant ou le trader est couvert par des puts,
17:01eh bien, il n'est pas vendeur potentiel, parce qu'il a le droit de vendre face à cette option.
17:06Voilà, donc, après, sur les perspectives économiques, bon, ben voilà.
17:10Mais sur le CAC, Jean-Louis, il y a un vrai décrochage.
17:12Il faut vraiment regarder cet indice à part aujourd'hui.
17:15Oui.
17:16D'accord. Parce que le DAX est au plus haut historique.
17:19Est-ce qu'un objectif pour le CAC, ce serait quand même de revenir sur ces niveaux historiques ?
17:23Ou est-ce que l'histoire du CAC est complètement dissociée du reste des indices européens aujourd'hui ?
17:28Déjà, le DAX, attention, parce qu'il y a le cumul des dividendes.
17:31Non, mais ça fait une différence énorme.
17:33Parce que le calcul du DAX, c'est compliqué.
17:35C'est-à-dire que les dividendes sur un indice à 5 000 ou sur un indice à 15 000...
17:39Ah, ben, bien sûr, c'est le fait du monnaie, bien sûr.
17:41Donc, c'est complexe d'analyser la performance réelle.
17:45Il suffit de regarder, par exemple, SAP.
17:47Oui, tout simplement, éventuellement.
17:49Les gens peuvent regarder SAP.
17:50Le stock 600 est quasiment au plus haut.
17:52Oui, oui.
17:53Mais SAP, dans le DAX, c'est la plus grosse capi.
17:56On voit qu'elle est au plus haut.
17:58Bon, ben, voilà.
17:59Les anticipations sont favorables.
18:01On voit par l'automobile, qui est un peu en difficulté, mais on voit que les valeurs sont quand même bien orientées.
18:08Il n'y a pas de problème.
18:09Mais de là à comparer l'un par rapport à l'autre, non, il ne faut pas le faire.
18:12Alors, est-ce que le CAC 40 peut repartir ?
18:16Bien évidemment, il peut repartir.
18:18Il y a des moteurs potentiels.
18:21C'est évident.
18:22Le Luxe, par exemple, peut être un moteur.
18:24Les bancaires, oui, pourquoi pas.
18:28Et puis, il y a beaucoup de valeurs parce que cette dispersion de performance qu'on a connue depuis des mois et des mois,
18:34elle s'est amplifiée avec des valeurs où on se dit, mais elles vont où ?
18:40Alors, tout à l'heure, Romain a parlé des plus 30, moins 30.
18:43C'est ça, on a des plus 30, moins 30.
18:45Steader à plus 30 et Stellantis ou Kering à moins 30.
18:49Aujourd'hui, Steader, c'est la deuxième CAPI du CAC 40.
18:53La deuxième Pondérasse.
18:55Dernière LVMH ?
18:56Oui.
18:57Maintenant, LVMH est à 8,9.
18:59Steader est à 8,1.
19:01Total est à 8.
19:02Et après, Sanofi ou L'Oréal ?
19:04Sanofi.
19:05Sanofi après ?
19:06Je crois que Sanofi.
19:07D'accord.
19:08Oui, Steader.
19:09C'est la Darling dont on ne parle jamais.
19:12Enfin, on en parle, mais c'est le rouleau compresseur.
19:15Elle était tombée à 180 et elle a fait une pointe, elle est repartie comme une balle.
19:19Et c'est vraiment, pour moi, et je l'avais déjà dit dans votre émission il y a longtemps,
19:25c'est un peu un indicateur, un éclaireur, si vous voulez.
19:30Il faut suivre Schneider.
19:31Oui, c'est intéressant de suivre Schneider.
19:33C'est un éclaireur, quelque part, de l'activité, du moral.
19:37Sacré baromètre, oui.
19:38Exactement.
19:39Sacré baromètre mondial.
19:40Philippe, on est rentré au cours du mois d'octobre dans la troisième année du bull market.
19:46Oui.
19:47On est rentré dans le onzième mois de hausse sur douze.
19:52Là, on conclut la sixième semaine de progression.
19:56Voilà, c'est comme dirait Victor Hugo, le marché est une force qui va.
20:02Et ça va.
20:04Le dollar baisse.
20:06Ah, c'est bon pour les exportatrices américaines.
20:08Wall Street va monter.
20:10Le dollar se met à reprendre 2,5%, 3%.
20:13Les U.S. vont bien.
20:14C'est très bien.
20:15Ça veut dire que les U.S. vont très, très bien.
20:17Les taux, ils se détendent de 40 points par rapport à fin juillet.
20:21Le cycle de taux est là.
20:23On va encore accroître les marges.
20:26Les taux reprennent 40 points.
20:28Le 30 ans revient à 4,40.
20:30Le 10 ans repasse au-delà des 4,10.
20:33C'est la preuve, effectivement, que l'économie américaine va très bien.
20:36D'ailleurs, le marché a plutôt préféré de voir les taux remonter
20:39plutôt que de voir les taux baisser cet été.
20:41Non.
20:43Non, mais...
20:44Comme les taux ont baissé, le BMH a perdu 3%.
20:48La dernière fois qu'on se voit, je vous avais dit,
20:52les États-Unis viennent d'injecter,
20:54enfin d'éjecter,
20:55de lever 12 milliards de dettes par jour.
20:59C'était donc le 19 septembre dernier.
21:03On était à 12 milliards par jour.
21:05C'était le record absolu.
21:08On battait même les injections de la période Covid.
21:11Donc ça, c'est la dette levée par le Trésor américain.
21:14Voilà.
21:15Là, depuis 15 jours,
21:18on lève 15 milliards par jour.
21:22Donc le marché est inondé de liquidités.
21:25On peut dire ce qu'on veut.
21:27Parler du dollar des taux, ça n'a aucune importance.
21:31On rajoute des jetons dans le jukebox.
21:34Enfin, ce n'est pas la Fed, le Trésor.
21:36Je veux dire, ce n'est pas le Quid de la Fed.
21:39Le Trésor, il lève de l'argent pour le fonctionnement de l'État fédéral,
21:42mais plein de choses.
21:43Je peux vous faire le schéma.
21:47Comment les unités monétaires émises
21:51se transforment en sous-jacents des opérations à terme.
21:57Plus on crée de dettes, plus on crée de sous-jacents,
22:00donc de jetons, pour faire monter l'émise.
22:04C'est du collatéral.
22:06Et puis derrière, les algos reconnaissent bien tous les niveaux.
22:09Jean-Louis a bien vu que le CAC, c'est 7650 et 7390.
22:18Le DAX, il a refait son record aujourd'hui.
22:23Tous les niveaux maximum sont atteints pour les 3 sorcières.
22:26Tout est absolument normal.
22:28C'est du classique classissime.
22:31Qu'est-ce qu'on peut dire de plus ?
22:34Si les États-Unis passent à 16 milliards par jour d'ici novembre,
22:39on aura atteint les 6000 sur le SNCF.
22:43J'ai quand même l'impression, je ne sais pas,
22:45ça ne passe pas totalement inaperçu, ce que vous décrivez.
22:48Quand je vois que l'once d'or prend 30% depuis le début de l'année,
22:51je me dis qu'il y a peut-être des gens dans le marché
22:54qui se disent que c'est intéressant d'avoir de l'or.
22:57Bien sûr, il y en a qui voient très bien le rapport
23:00entre la hausse des marchés, la hausse de tous les actifs,
23:03la hausse et l'expansion des multiples,
23:05et l'expansion de la masse monétaire.
23:07C'est de l'argent sorti de nulle part.
23:09Il n'y a aucune richesse créée par les États-Unis.
23:12Elon Musk a réussi à faire revenir un gros lanceur.
23:17C'est un exploit technologique.
23:19Ça ne reflète pas l'économie américaine.
23:21Psychologiquement, c'est important.
23:23Mais la réalité, c'est qu'il y a de plus en plus
23:25d'entreprises américaines qui font faillite.
23:27Il y a JP Morgan qui a augmenté de 10%
23:29ses provisions pour pertes.
23:31Il y a des tas de signaux.
23:33C'est la réalité des choses.
23:35La croissance est achetée à crédit.
23:38Elle est achetée de plus en plus chère.
23:4012 milliards, 15 milliards.
23:42Je ne sais pas en devant combien.
23:44Il y a un moment, ça va craquer.
23:46Mais on en est au 11e mois sur 12.
23:50Pourquoi pas un 13e mois ?
23:52Pourquoi pas un 14e mois ?
23:54On aime tous les 13e et les 14e mois.
23:56— Et dans ce contexte,
23:58comment vous prenez la baisse de taux
24:00de la Fed de 50 points de base ?
24:02— Là, il y a eu certainement une volonté
24:06d'abord de ne pas décevoir le marché,
24:08de ne pas le contrarier.
24:10Le marché voulait 50.
24:12— À une semaine de la Fed, c'était pricé 50.
24:14Et à une semaine d'une décision,
24:16généralement, la Fed ne va pas
24:18contre l'anticipation.
24:20— Et la BCE vient de s'exécuter.
24:22Il voulait baisser les taux
24:24une réunion sur deux.
24:26Le marché a dit c'est moins 25 à Ljubljana.
24:28C'était moins 25 à Ljubljana.
24:30— Il ne manquait pas d'argument pour le faire,
24:32au-delà du pricing de marché.
24:34— On pouvait aussi soutenir
24:36les salaires progressent
24:38et assez fortement.
24:40Les taxes, tout ça va se retrouver
24:42également dans le prix de vente.
24:44Quand on va tout surtaxer en France,
24:46on va avoir une hausse des prix
24:48par la taxe via...
24:50— Les prix administrés, oui.
24:52— Via la TVA.
24:54On a les prix des services.
24:56Alors oui, on est à 1,7 aujourd'hui
24:58en chiffre global sur l'inflation
25:00en zone euro. On est à plus 4 sur les services.
25:02— 3,9. On a baissé.
25:04— Non mais c'est...
25:06À 3,9, on est loin des 2.
25:08Et les services,
25:10c'est 70%.
25:12— Il n'y a pas besoin que l'inflation des services
25:14aille à 2 pour que l'inflation globale soit à 2.
25:16Ça peut s'équilibrer autrement.
25:18— On a la chance que le pétrole retombe en dessous de 70.
25:20— Il ne fallait pas que la BCE baisse cette hausse.
25:22— Non mais pourquoi pas ?
25:24C'est parce qu'il était anticipé 15 jours avant.
25:26Si le marché a décidé...
25:28— Ça change.
25:30— La banque centrale s'exécute.
25:32Mais l'inflation, c'est plus la banque centrale.
25:34C'est le marché. Et qui est le patron en dernier ressort ?
25:36C'est les algos.
25:38— Bon. On verra. Non, non, mais...
25:40— Et les flux d'argent, comment...
25:42— C'est ce que je te dis. C'est les 15 milliards par jour.
25:44— Oui, mais alors je regardais sur les ETF.
25:46Chaque semaine, c'est entre
25:4820 et 30 milliards
25:50net
25:52qui entrent sur les ETF.
25:54Là, ces derniers temps, ça a été la Chine.
25:56Grâce aux dernières annonces qu'ils avaient faites,
25:58ils avaient connecté sur 30.
26:00C'est la Chine. Mais 10 encore aux Etats-Unis.
26:02Après, les autres se partagent les miettes.
26:04Mais c'est de l'argent qui est en permanence
26:06des flux entrant sur les ETF
26:08indiciels. C'est sans arrêt.
26:10— D'où sort cet argent ? Je répète.
26:12— C'est de l'argent des investisseurs.
26:14— Les investisseurs, c'est l'argent, je dis.
26:16C'est de l'argent qui tombe du ciel.
26:18C'est les 15 milliards par jour aux Etats-Unis.
26:20— C'est pas le trésor qui met...
26:22— Philippe, pour l'argent, il est pas tombé du ciel.
26:24— C'est pas l'argent du trésor.
26:26— Les investisseurs, ils n'inventent pas cet argent.
26:28Ils reçoivent des jetons. Ça leur permet
26:30de prendre des positions à terme.
26:32Et plus il y a de collatérales, plus ils peuvent s'engager.
26:34— Je suis pas sûr que le particulier
26:36qui met de l'argent dans des ETF
26:38et la masse de particuliers qui mettent de l'argent dans des ETF
26:40puissent accéder à des systèmes
26:42de collatéraux avec la dette émise
26:44par le trésor américain. — Les particuliers,
26:46c'est 7 à 10% du volume quotidien. Les grands garçons,
26:48ils ont laissé les 4 milliards. — Sur les ETF,
26:50c'est quand même des marchés aussi très retail
26:52aux Etats-Unis et dans le monde, les ETF, de ce point de vue-là.
26:54La Chine. On peut dire un truc
26:56sur la Chine. Non, je sais pas. Les indices chinois,
26:58je sais pas. Ça vaut le coup d'en dire quelque chose.
27:00Ça a été quand même un fait marquant
27:02des dernières semaines.
27:04Ça bouge sur les indices chinois. Ça fait bouger le luxe aussi,
27:06même avec des résultats
27:08un peu compliqués.
27:10Oui, je veux dire,
27:12Schneider progresse bien aussi.
27:14Mais le luxe varie vraiment au gré
27:16des annonces chinoises. — Ouais.
27:18Si on parle du luxe, il y avait quelque chose
27:20qui était plombé depuis quelque temps. On avait eu raison
27:22un petit peu tôt sur le luxe, parce qu'il avait quand même
27:24beaucoup rebondi. Mais on voyait que le trend n'était plus
27:26le même. On l'avait évoqué, je me souviens,
27:28en août 2021. Déjà, le plongeon de Kering.
27:30— Ah bah oui. Oui, oui. Fin août, c'est ça.
27:32Fin août, on prend
27:34un moins 15, moins 20 en séance. C'est ça, sur Kering.
27:36— En haut de marché, avec des figures horribles.
27:38— Le top avant le Nasdaq. — Avant le Nasdaq.
27:40Donc oui, 6 mois avant le Nasdaq.
27:42Ça permettait de se faire une idée
27:44du tempo.
27:46Mais donc oui, les rebonds récents, pour une des choses
27:48plus récentes. Non, le luxe, c'était plombé.
27:50Ça se voyait assez.
27:52— Je pense qu'il y avait un excès de pessimisme aussi. Les annonces
27:54de la Chine, ce qui s'est passé, c'est que ça a créé un effet
27:56de... Peut-être un peu
27:58de rachat de short, de décalage
28:00rapide dans un marché où on avait
28:02un consensus qui était quand même très pessimiste.
28:04Une baisse qui était marquée depuis quelque temps. Un petit effet
28:06de contre-pied. Si on regarde Kering, quelques jours
28:08après, l'effet Chine était gommé. — Ah bah bien sûr.
28:10— Complètement. Si on regarde
28:12LVMH post-résultat,
28:14c'était gommé aussi. — Pareil. Pareil.
28:16— Donc ce ne sont pas des mains fortes qui ont payé ces valeurs-là à ce moment-là.
28:18Sinon, on aurait au moins stabilisé un peu plus haut.
28:20C'est simple. Quand on regarde le mouvement,
28:22on a stabilisé quelques heures au-delà
28:24des 60% de retrassement.
28:26On dit en analyse graphique qu'en dessous des 60%,
28:28c'est 100% de retrassement de la tendance. C'est exactement ce qui s'est passé.
28:30On n'avait pas de mains fortes
28:32qui ont payé ces titres-là.
28:34Voilà. Pour ce qui est de la Chine,
28:36oui, on l'avait évoqué.
28:38On dit toujours que c'est ininvestissable d'un côté
28:40parce qu'on sait comment
28:42le pouvoir politique peut avoir des influences
28:44lourdes sur l'évolution
28:46des actions et du fonctionnement.
28:48Simplement, on avait vu des sous-brosseaux.
28:50Nous, un peu tôt,
28:52puisque ça date de février dernier,
28:54on avait recommandé d'avoir une petite allocation d'actifs sur la Chine.
28:56C'est ce qu'on a fait. La patience paye en bourse
28:58parce que ça n'a rien fait du tout.
29:00Même, ça a été très décevant pendant un moment
29:02puisqu'on est revenu sur les points d'entrée.
29:04En revanche, en 3 semaines, on a fait 30% de performance.
29:06Donc c'était un pari à avoir.
29:08Maintenant, si les spécialistes veulent se lancer sur des titres individuellement...
29:10— Et quand on a fait plus 30%,
29:12c'est bien de...
29:14— Oui, on a laissé filer un petit peu.
29:16C'est-à-dire qu'on a fait plus 30% parce qu'on n'avait pas le meilleur point d'entrée.
29:18Il y a des indices qui ont fait 40%,
29:20qui en ont mis un peu plus.
29:22— Mais à plus 30%, plus 40% sur des indices chinois,
29:24on coupe un peu les positions ?
29:26— À plus 30%, plus 40% en 3 semaines, on est obligé.
29:28Si ça se fait en 6 mois, ce n'est pas la même chose.
29:30On peut regarder. Mais quand ça se fait en 15 jours, 3 semaines,
29:32on comprend bien que... De toute façon, en bourse,
29:34quand on fait plus 30%,
29:36au-delà de 25%, 30%,
29:38on encaisse un peu au moins.
29:40C'est ce qu'on a fait.
29:42On a retrouvé quand même assez violemment,
29:44parce qu'on a retracé quasiment 50% des mouvements aussi.
29:46Donc ça reste très technique.
29:48Il y a beaucoup de spéculation là-dedans encore.
29:50Investir sous forme de panier de valeur, pourquoi pas ?
29:52Après, on peut faire des choses assez intéressantes
29:54en regardant si on veut les gros blockbusters
29:56à l'international ou les valeurs locales.
29:58Il y a eu des comportements assez similaires sur les deux.
30:00On va voir comment ça se passe pour la suite.
30:02Intervenir individuellement sur les titres après, là-bas.
30:04Moi, je ne sais pas le faire.
30:06Et je pense qu'il y a effectivement ce risque-là.
30:08Alibaba, c'était un point d'entrée.
30:10Il y avait un excès de pessimisme
30:12et un excès de sous-valorisation
30:14qui était un pari boursier à prendre en compte
30:16pour une société qui fonctionne quand même pas mal,
30:18même si elle est déçue un peu récemment.
30:20Donc oui, c'est quelque chose à conserver.
30:22Mais on a toujours cette volatilité,
30:24cette nervosité et cette allocation
30:26qui doit rester, à mon avis,
30:28moindre compte tenu de ce phénomène-là.
30:30Maintenant, est-ce que ça va avoir
30:32des conséquences réelles sur notre économie ?
30:34En tout cas, ce que je vois,
30:36c'est que les grossements du marché
30:38dans les médias restent très sceptiques sur le sujet.
30:40À en juger par la configuration de luxe.
30:42Je ne dis pas que ce ne sont pas les points bas pour le luxe.
30:44En tout cas, ce n'est peut-être pas le luxe qui en profitera le plus.
30:46On verra. Peut-être que le plan chinois
30:48n'est pas destiné à permettre
30:50à l'ensemble de la population chinoise
30:52de payer du Louis Vuitton et du Hermès en plus.
30:54Cette mécanique-là est un peu simple.
30:56Peut-être que le marché est un peu simpliste
30:58dans la corrélation
31:00et l'association des valeurs du luxe
31:02au plan chinois.
31:04Effectivement aussi. D'autres choses
31:06vont par la suite peut-être.
31:08Ça a été le mois du dollar aussi à nouveau.
31:10Dollar, dollar, dollar.
31:12Est-ce que ça change la donne
31:14pour l'euro-dollar ?
31:16On était quasiment à 1,12
31:18fin septembre.
31:20Ce qui est remarquable,
31:22c'est que ça fait maintenant
31:24depuis décembre 2022
31:26qu'on évolue
31:28entre les mêmes limites.
31:30Sur l'euro-dollar.
31:32Et là, on est en plein milieu
31:34de la zone d'évolution.
31:36On remontait un petit peu tout à l'heure.
31:380,860.
31:40On est tombé un peu plus bas.
31:42On est en tendance baissière.
31:44Objectif, c'était 0,775.
31:46Et puis,
31:48si on casse ce niveau,
31:50ça pourrait réaccélérer jusqu'au bas de la zone.
31:52Mais on n'en est pas là.
31:54Il y a actuellement, clairement,
31:56cette dynamique
31:58dont Philippe parlait
32:00aux Etats-Unis
32:02qui fait que les taux,
32:04parfois, remontent.
32:06C'est-à-dire qu'on croit
32:08dans la dynamique américaine.
32:10Les taux d'intérêt montent.
32:12Les taux d'intérêt américains
32:14ont baissé moins vite
32:16que les taux en Europe.
32:18Même si, aujourd'hui,
32:20on se dit qu'en Europe, ils vont baisser
32:22plus graduellement,
32:24plus difficilement.
32:26Sur le plan fondamental,
32:28on se dit, a priori,
32:30ça pourrait bénéficier à l'euro.
32:32Et surtout, si on valide
32:34une reprise de l'économie
32:36en 2025, comme cela
32:38est espéré par une majorité
32:40d'économistes,
32:42d'acteurs de la gestion, etc.
32:44L'idée, c'est qu'en 2025...
32:46Un petit flux, un petit vent,
32:48un petit souffle.
32:50Exactement.
32:52A long terme,
32:54si on parle de plusieurs mois,
32:56l'euro aurait plutôt
32:58un vent porteur.
33:00Maintenant, ce n'est pas le cas.
33:02Cette baisse, d'ailleurs,
33:04elle se fait dans un calme incroyable.
33:06Ça a baissé
33:08presque pipe par pipe.
33:10Ce n'est pas un décrochage.
33:12Oui, on n'a pas eu de violence.
33:14Une pression, mais pas de violence.
33:16D'autant plus qu'il y a une fausse sortie.
33:18Hier, il y a eu des stats.
33:20Au moment donné, c'était la seule fois
33:22où ça a été un petit peu...
33:24Il y avait l'abaissement et les ventes
33:26Mais sinon,
33:28c'est vrai qu'il y a eu un rouleau compresseur.
33:30Pourquoi ne pas imaginer
33:32qu'à partir de 1,08
33:34jusqu'à 1,0780,
33:36c'est quand même
33:38un niveau support important.
33:40On peut tenir.
33:42C'est difficile parce qu'il n'y a pas de matière
33:44à envisager une très forte baisse.
33:46Sur le plan technique, c'est baissé.
33:48Mais il y a
33:50cette divergence de messages
33:52qui font que
33:54fondamentalement, ça pourrait évoluer.
33:56Techniquement, c'est toujours baissé.
33:58Est-ce qu'il y a matière
34:00à se dire qu'on va aller bien bas ? Non.
34:02Sinon, de toute façon,
34:04on serait déjà parti beaucoup plus rapidement à la baisse.
34:06Et rappelez-vous,
34:08quand on est parti à 1,
34:10c'était assez stressant.
34:12Il y a eu un effet à un moment d'entraînement.
34:14Et le message, globalement,
34:16il était stressant.
34:18C'est pas le cas actuellement.
34:20Il y a plutôt de l'optimisme à long terme.
34:22La question de la presse anglo-saxonne sur l'euro-dollar
34:24et la question d'un retour à la parité.
34:30Hier, quand on a vu
34:32l'euro s'enfoncer sous 1,0820,
34:34on sortait du
34:36canal haussier.
34:38Et là encore, on a l'impression que
34:40le marché a de la mémoire.
34:42Il a bien repéré qu'en dessous de 1,0830,
34:44ça changeait peut-être un petit peu.
34:46Il y avait un basculement.
34:48Ça ne sera pas pour cette fois-ci.
34:50Mais là maintenant,
34:52on joue avec la bascule.
34:54C'est tout ce que je peux en dire.
34:56Je ne suis pas très deur de vise.
34:58Je pense que c'est très compliqué
35:00d'être très deur de vise.
35:02Mais le point de bascule est juste sous nos pieds.
35:04Absolument. On est vraiment dessus.
35:06Très clairement.
35:08Ce qui est intéressant, c'est que
35:10on vient d'inscrire un nouveau record
35:12sur l'or pendant l'émission.
35:14Au-delà de 2720.
35:16On a aussi le bitcoin
35:18qui repasse les 68400.
35:20J'ai l'impression que
35:22pour moi,
35:24c'est un peu pas le même raisonnement.
35:26On a l'impression qu'on s'en va
35:28vers une nouvelle prolifération monétaire.
35:30Je pense que c'est un petit peu
35:32une anticipation.
35:34Ça se fait avec un dollar fort.
35:36Ça se fait avec un dollar
35:38qui a été plus haut
35:40mais qui est quand même encore fort.
35:42Il y a plus de croissance aux Etats-Unis.
35:44Et on pense que Trump peut peut-être forcer
35:46ceux qui voulaient se dédollariser
35:48à utiliser à nouveau le dollar.
35:50Trump a utilisé des menaces
35:52terribles.
35:54Ceux qui n'utiliseront pas le dollar
35:56verront leurs importations taxées
35:58de 50%, de 100%.
36:00Et puis, c'est vrai
36:02qu'avec une dynamique
36:04à 3% de croissance,
36:06on a besoin de plus de dollars
36:08prévisionnellement
36:10que d'euros.
36:12C'est bête et mécanique.
36:14Mais c'est surtout
36:16aller chercher de l'or
36:18quand les taux montent, quand le dollar monte.
36:20Il y a vraiment quelque chose.
36:22Il y a tous les vents contraires
36:24et ça grimpe quand même.
36:26Manifestement, il y a des gens qui achètent
36:28parce qu'ils se projettent dans 6 mois, dans 9 mois.
36:30Ils se projettent peut-être au moment
36:32où Christine Lagarde dira
36:34finalement le plan Draghi, je ne trouve pas ça si mal.
36:36800 milliards par an
36:38pendant 5 ans.
36:40Je ne crois pas que ce soit elle qui décide de ça.
36:42Non.
36:44C'est pas elle qui décide
36:46de lever de la dette en commun en Europe.
36:48L'industrie allemande commence à couiner
36:50au niveau de l'automobile.
36:52Le groupe Fiat est en grève.
36:54C'est la première fois en 40 ans.
36:56La production a chuté de 30% en Italie.
36:58On attend des élections
37:00en Allemagne à l'automne 25.
37:02Est-ce qu'on prend conscience
37:04qu'on a une chute de 30%
37:06de la production automobile pratiquement
37:08en un an ?
37:10Il y a des gens qui sont plus compétitifs en Allemagne
37:12et qui sont prêts à trahir le pacte séculaire
37:14avec leurs salariés en Allemagne.
37:16Oui, je pense qu'il y a un signal envoyé
37:18de ce point de vue-là.
37:20Mais sur l'or, ça va où ?
37:22Et l'or, ça va où ?
37:242827.
37:26Rien à rajouter.
37:28Moi, si.
37:30Je complèterais avec l'argent.
37:32Ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé de l'argent.
37:34Pourtant, on va parler beaucoup de l'argent.
37:36Il n'arrive pas à franchir les 30-30.
37:38Si il y arrive,
37:40on ira sur 37,5-38.
37:42Il y a probablement plus de potentiel
37:44sur l'argent
37:46à partir du moment où il franchit.
37:48C'est une très grosse résistance.
37:50À un moment, vous étiez
37:52même plus positif sur l'argent que sur l'or.
37:54C'est toujours le cas aujourd'hui.
37:56Je n'ai pas vu la perte de l'argent,
37:58mais ça colle à l'or quand même.
38:00Le fait qu'on avait raison.
38:02Ça colle à la performance
38:04de l'or, l'argent, aujourd'hui.
38:06Je n'ai pas fait de comparaison.
38:08Un tout petit peu de vent, maintenant.
38:10Depuis le 1er janvier.
38:12C'est plus de 30% de hausse aussi pour l'argent.
38:1433%.
38:16À court terme, ce n'est plus le cas.
38:18Effectivement, on est sous des niveaux de consolidation,
38:20mais c'est hyper propre.
38:22On a une grosse cible à 34,70.
38:24Ensuite, c'est aux alentours des 40.
38:26Et pourquoi pas des extensions à 45 sur l'argent.
38:28Donc, on a encore beaucoup de place.
38:30Je pense que le potentiel est quasiment épuisé sur l'or
38:32qui a déjà dupliqué
38:34son range précédent, celui dans lequel
38:36il était bloqué de 2021 à 2024.
38:38Il l'a déjà dupliqué par le haut deux fois.
38:40Oui, mais on ne va pas redoubler
38:42la performance partant des niveaux actuels.
38:44D'accord.
38:46Surtout qu'il n'y a pas le même potentiel industriel sur l'or
38:48que sur l'argent qui nous permet
38:50d'être encore plus confiants sur le sujet.
38:52Est-ce que c'est toujours un marché de stockpicking, là ?
38:54Ah oui, c'est un marché de stockpicking, plus que jamais, bien sûr.
38:56C'est pour ça qu'il y a des choses pas mal qui se mettent en place.
38:58Si on va regarder du côté sectoriel,
39:00déjà, on avait parlé des télécoms.
39:02Les télécoms qui étaient très en retard,
39:04qui ne bougeaient plus depuis 2017, sont sortis d'une zone de consolidation.
39:06On parle du secteur télécom européen.
39:08Et le mouvement, on se confirme,
39:10il n'invalide pas. Il reste régulier dans un marché
39:12qui ne fait rien d'autre. Donc, si on regarde les deux titres télécoms,
39:14des titres comme ça, c'est toujours très en forme.
39:16Il y a l'industrie qui surperforme énormément.
39:18Le secteur de l'assurance
39:20était très consensuel, mais qui continue.
39:22Le secteur de la santé qui était très consensuel,
39:24dont on se méfiait un peu, qui a retracé un petit peu.
39:26Mais ça reste fort.
39:28Et le secteur bancaire qui est en train de déborder
39:30à un niveau hyper important.
39:32Ça fait deux ans que les banques surperforment.
39:34Oui, mais ça patinait depuis 2-3 mois.
39:36Et là, c'est en train de sortir par le haut.
39:38Il y a un élément intéressant aussi, c'est dans la participation.
39:40Et ça, c'est plus large sur les marchés américains.
39:42On parle d'intelligence artificielle, mais on a remarqué
39:44que depuis le mois d'août, le rebond qui s'était mis en place,
39:46c'était fait de façon plus large.
39:48La participation des titres était plus large.
39:50Et il est intéressant de voir que sur un panier de valeurs,
39:52si on veut travailler ce secteur-là de façon globale,
39:54celui qui représente l'intelligence artificielle
39:56a progressé depuis le mois de septembre de 5 %,
39:58celui qui, sur l'économie digitale,
40:00trouve parmi elle des titres équivalents,
40:02il a progressé de 10%.
40:04Donc, c'est en train de ruisseler sur d'autres secteurs.
40:08Et donc, c'est aussi un signe de solidité.
40:10La participation, c'est tendance.
40:12C'est ce qu'on reprochait à cette construction de marché.
40:14C'est pas mal aussi.
40:16Pour le reste, il y a des éléments qui se mettent en place aussi.
40:18Du côté des indices italiens,
40:20c'était surperformant.
40:22Depuis l'été,
40:24quelques semaines,
40:26sans tendance, franchement.
40:28Et puis, là, récemment,
40:30c'est des sorties par le haut
40:32qui se mettent en place, qui sont à confirmer en hebdomadaire.
40:34Il y a l'indice large italien
40:36et puis le Futsimib 40.
40:38Et puis, on peut regarder aussi des indices
40:40de mid-caps italiennes qui sont en train
40:42de peut-être réactiver l'économie.
40:44Très belle cote.
40:46Ce soir, aujourd'hui,
40:48ils sont en train de tenter une réactivation aussi hebdomadaire.
40:50Donc, il y a des choses pas mal.
40:52Et puis, ça, c'est pour la partie large.
40:54On a parlé d'ABC arbitrage,
40:56qui se comporte bien.
40:58C'est un tank, ça n'avance pas très vite.
41:00Mais dans un marché qui est compliqué, il y a des choses pas mal.
41:02Valeur rendement, ABC arbitrage.
41:04Et puis, valeur oubliée.
41:06Je me réfère à une bonne émission que j'ai vue sur le sujet
41:08qui explique aussi son désamour
41:10par les investisseurs à cause de surpondérations dans certains hôtels.
41:12Ah oui, bien sûr.
41:14Il est venu me le raconter, Dominique Solin.
41:16C'était en début d'année. Ils se sont fait arracher,
41:18je crois que c'était en février-mars,
41:20parce que le MSCI Small
41:22modérait le poids d'ABC arbitrage
41:24dans son indice, dans son ETF.
41:26Quand il est sorti,
41:28ça a valdingué dans tous les sens.
41:30Exactement.
41:32Peut-être retrouver des couleurs grâce à ça.
41:34On a Aramis, qu'on a évoqué déjà
41:36et qui continue son parcours haussier
41:38de façon très régulière.
41:40Dans un autre domaine, un cousin, c'est Avianz,
41:42l'ancienne ALD. Là, c'est plutôt location de voiture.
41:44Mais ça donne des possibilités.
41:46Il y a Voltalia dans la région de Louvla,
41:48donc je vous donne des choses assez larges.
41:50Ellior, qui a toujours un comportement intéressant,
41:52qui n'arrive pas à déborder d'un gros niveau
41:54un peu en dessous des 4.
41:56Mais là, il y a du stock picking à faire.
41:58Oui, il y a des choses à faire de ce côté-là
42:00et des parcours qui sont pas mal pour l'instant.
42:02Il y a une rotation qui se met en place,
42:04le marché Small et Mid.
42:06Tu parlais d'Ellior, Romain.
42:08Aujourd'hui, elle a franchi les 3,82.
42:14Il y a un mois, c'était des insiders
42:16qui vendaient à 3,78.
42:18Il y avait des ventes, des ventes, des ventes.
42:20Aujourd'hui, je l'ai vu, en effet, aller à 3,82.
42:22Moi, c'est une de mes grosses lignes spéculatives.
42:24J'ai ça et j'ai du Genfit
42:26qui a pris 40% ce mois-ci.
42:28Je pense que c'est sérieux.
42:30Et puis après, moi, j'aime bien
42:32les bars comme Ruby
42:34qui va encore aussi détacher
42:36un dividende exceptionnel.
42:38On verra à quelle sauce fiscale
42:40elle sera mangée.
42:42Mais je pense qu'il y a des choses
42:44à faire.
42:46Je ne sais pas à quelle sauce fiscale
42:48elle sera mangée.
42:50Et puis, il y a un rendement
42:52extrêmement important, c'est 8%.
42:54J'aime bien les bars comme GTT.
42:56On peut se dire, mais pourquoi
42:58elle n'est pas mieux cotée ?
43:00Elle n'est pas très connue,
43:02elle n'est pas très médiatisée,
43:04on en parle peu.
43:06Ils ont des marges, je ne sais plus,
43:08mais la marge de GTT, je crois,
43:10c'est 50% ou 60%.
43:12Ils sont les seuls quasiment
43:14métaniers.
43:16Et en plus,
43:18ils ont un carnet de commandes.
43:20Bien sûr, délirant.
43:22Les chantiers navals sud-coréens, c'est ça,
43:24leurs gros clients, c'est les chantiers navals.
43:26Les chinois, beaucoup.
43:28Donc non, il y a des valeurs
43:30intéressantes qui peuvent en déroler.
43:32Dans les performances, je regardais sur un mois,
43:34c'est vrai qu'on a encore
43:36des dispersions fortes.
43:38C'est assez impressionnant.
43:40Puis au sein du même secteur, moi, c'est ça qui me frappe.
43:42D'entreprises au sein d'un même secteur,
43:44Adidas, Nike,
43:46Hermès fera sans doute évidemment mieux que
43:48Kering.
43:50C'est la configuration graphique moche, attention.
43:52Elle forme une structure en porte-voix ou en triangle inversé.
43:54Je l'ai regardé l'autre jour.
43:56Ça se termine souvent mal, ce genre de configuration.
43:58On attribue ça en un mot à la désorientation.
44:00Ça fait des plus bas de plus en plus bas,
44:02des plus hauts de plus en plus hauts.
44:04Ça, ça veut dire que généralement, des grosses mains sont en train d'alléger
44:06du papier, puis ils enlèvent toute la pression.
44:08Il y a eu une vraie histoire de recovery jouée sur Adidas.
44:10C'était à moins 7% au moment de la publication.
44:12C'était le jour de l'LVMH aussi.
44:14C'était le jour aussi.
44:16Mais en tout cas, ça ne se termine pas très bien à court terme.
44:18Il faut être prudent sur les titres.
44:20Il y a aussi Nestlé qui ne va pas bien quand Universe va très bien.
44:22Et puis les Aramis qui se portent bien.
44:26Il y a Vettokinol qui s'est fait taper
44:28il y a une semaine, 10 jours.
44:30Vierbach.
44:32Vierbach avait boosté.
44:34Vettokinol s'était fait taper.
44:36Et là du coup...
44:38Il y a un petit retour, un petit rééquilibrage.
44:40Parfois quand même.
44:42Même dans le même secteur, on arrive parfois...
44:44Mais bon, c'est vrai que ça tout dépend de la qualité
44:46et du management.
44:48C'est évident.
44:50Qu'est-ce qui se passe dans une
44:52troisième année de boule marquette, Philippe ?
44:54On a pris 60% sur le S&P
44:56sur les deux premières années
44:58du boule marquette.
45:00Octobre 22, octobre 24.
45:02Pour moi, le boule marquette date de mars
45:042009.
45:06Ah oui, d'accord.
45:08Oui, oui, oui.
45:10Donc 666 sur le S&P 500
45:12et 2005 sur le 4.
45:14Le trou Covid, c'est vraiment ce qu'on appelle un bruit.
45:16Quand on regarde ça en analyse technique,
45:18si on fait une bougie...
45:20C'est pas la troisième année.
45:22On est sur quelque chose qui est pour moi
45:24un peu l'équivalent de ce qu'on a eu
45:26de 1991
45:28ou de fin 1994
45:30à 2000.
45:32Oui, on a perdu 40% sur les indices en France.
45:34Oui, mais ça, c'était vraiment
45:36un accident.
45:38C'est un bruit.
45:40Un blip.
45:42C'est très simple.
45:44Si on pense que le boule marquette n'en est qu'à son début,
45:46pour l'instant, on est à...
45:48Si on prend le Wildshire 5000,
45:50on est à 2,15 fois
45:52le PIB américain.
45:54Donc les records de 1929 sont battus.
45:56Si on pense que c'est que le début du boule marquette,
45:58ça veut dire que bientôt, on sera à 2,5,
46:003 fois le PIB américain,
46:02ou pourquoi pas 5 fois.
46:04C'est vrai que, comme on dit, le dit l'humoriste,
46:06quand les bandes sont franchies, il n'y a plus de limite.
46:08On s'arrêtera là.
46:10Je crois que c'est pas mal comme conclusion.
46:12Merci beaucoup. Merci à vous trois,
46:14les trois sorciers de Smart Bourse.
46:16Vous le savez, chaque troisième vendredi du mois,
46:18pour parler marché à l'occasion des échéances.
46:20C'était une échéance mensuelle de marché aujourd'hui.
46:22Philippe Béchat était avec nous.
46:24La Bourse au quotidien, les éconoclasses.
46:26Jean-Louis Cussac, Perceval Finance Conseil et Romain Dobré.
46:28Bourse Diane.
46:32...
46:38Le dernier quart d'heure de Smart Bourse.
46:40Chaque soir, c'est le quart d'heure thématique.
46:42Chaque troisième vendredi du mois, en complément
46:44des trois sorciers de l'échéance mensuelle,
46:46nous retrouvons les équipes du Café de la Bourse
46:48pour ce dernier quart d'heure,
46:50avec un exercice de pédagogie boursière.
46:52C'est Clémence Tanguy qui est avec nous,
46:54responsable éditoriale du Café de la Bourse,
46:56à mes côtés en plateau. Bonsoir Clémence.
46:58Ravi de vous retrouver.
47:00Le sujet, c'est investir
47:02dans un cycle de baisse de taux.
47:04Quel placement privilégié quand les taux baissent ?
47:06Parce que, oui, les taux baissent.
47:08Les taux baissent, vous vous en êtes aperçu.
47:10C'est ça. Un peu, oui.
47:12On a montré la baisse des taux
47:14en juin déjà, côté européen.
47:16En septembre,
47:18côté US. Alors en septembre, on ne sait pas trop
47:20ce que ça va donner parce qu'il y a encore un fort dynamisme
47:22économique et puis évidemment, il y a les échéances
47:24électorales qui viennent s'ajouter à ça.
47:26Côté européen, ça a l'air d'être
47:28quand même beaucoup plus clair. On a eu la baisse
47:30de 25 points de base d'hier. La BSE
47:32a l'air de vouloir baisser de 25 points de base
47:34en 25 points de base très régulièrement.
47:36Alors, évidemment, on en parle
47:38beaucoup. On parle beaucoup
47:40du calendrier de la baisse. On parle de l'ampleur
47:42de la baisse. Les analystes, les gérants,
47:44etc. font tous des anticipations.
47:46C'est un monde en ébullition.
47:48C'est un monde en ébullition. Alors, quel va être
47:50l'ampleur ? Quel sera le calendrier ?
47:52Qui va baisser ? Quelle banque centrale ?
47:54Alors, pourquoi ? C'est très simple. C'est parce que ça a
47:56une incidence directe sur le marché financier.
47:58Et ça aussi, évidemment,
48:00pour vous, investisseurs particuliers,
48:02une incidence sur vos finances personnelles.
48:04Parce qu'avec
48:06une baisse des taux, c'est un changement de paradigme
48:08et il va falloir revoir la composition
48:10de votre portefeuille pour
48:12sélectionner les placements
48:14qui bénéficient le plus de la
48:16baisse des taux. Bien sûr. On commence
48:18par quoi ? Par les actions ? On va commencer
48:20par les actions, les Smart Bourses. On va commencer
48:22les actions en bourse. Vous êtes ici chez vous, Clément.
48:24Les actions en bourse, oui.
48:26Alors,
48:28on ne voit pas forcément une
48:30hausse très claire
48:32des actions. Quand il y a une annonce
48:34de baisse des taux, c'est tout simplement parce que
48:36c'est priced par le marché. Le marché, il sait très
48:38bien que si les taux baissent, les actions
48:40vont augmenter. Donc, le marché, qu'est-ce qu'il fait ? Il essaie
48:42d'anticiper la baisse. Alors,
48:44il regarde évidemment tous les indicateurs macroéconomiques.
48:46Il regarde l'inflation,
48:48le dynamisme de l'emploi, etc.
48:50Il regarde tout pour savoir quelle va être...
48:52Là où, effectivement, il peut y avoir
48:54une réaction plus importante
48:56sur les marchés, c'est si
48:58l'anticipation n'est pas correcte.
49:00Par exemple, en septembre,
49:02la Fed a baissé ses taux le 18 septembre
49:04de 50 points de base. Ce n'était pas sûr.
49:06Le consensus n'était pas clair. C'était 25 ou 50.
49:08On ne savait pas trop. 50. Les marchés
49:10ont été hyper enthousiastes.
49:12Donc, évidemment, on a eu des records
49:14sur les indices boursiers américains.
49:16Le CAC 40 progressait
49:18de 29 % le lendemain.
49:20C'était l'euphorie.
49:22La hausse des actions,
49:24elle est là quand il y a
49:26une baisse des taux, mais
49:28elle ne va pas forcément être très visible
49:30parce que le marché l'anticipe.
49:32Pourquoi est-ce que, quand les taux baissent,
49:34les actions peuvent en profiter ?
49:36C'est quoi les raisons clés
49:38qui font que les actions peuvent profiter de ça ?
49:40Il y a deux raisons principales.
49:42La première raison, c'est que
49:44la baisse des taux,
49:46mécaniquement,
49:48ça va faire baisser
49:50un certain nombre
49:52d'actifs qui vont être
49:54moins performants.
49:56Les actifs qui ne sont pas risqués
49:58du tout ou peu risqués, garantis en
50:00capital ou peu risqués.
50:02On va avoir les livrets, évidemment.
50:04Les gens sont fans de livrets.
50:06Les livrets vont avoir tendance à baisser.
50:08Il va aussi y avoir le fonds euro
50:10qui va baisser. On a aussi, de manière générale,
50:12les fonds monétaires, les fonds obligataires qui baissent.
50:14Quand le placement
50:16sans risque baisse,
50:18ne rapporte plus grand-chose,
50:20l'investisseur va avoir tendance à se déplacer
50:22vers du plus risqué, mais qui rapporte
50:24quand même beaucoup plus. Donc, il y a un report
50:26des investisseurs du moins risqué vers le plus risqué.
50:28C'est la fameuse frine de risque.
50:30Il y a une deuxième
50:32raison qui peut expliquer le report
50:34vers les actions. Et là, ça va être plutôt vers
50:36certaines actions seulement, notamment
50:38de certains secteurs d'activité.
50:40Une baisse des taux, ça veut dire que le crédit
50:42est moins cher. Donc, les actions
50:44de sociétés ou de secteurs
50:46d'activité qui se financent beaucoup par le crédit,
50:48qui ont une dette importante et qui ont besoin pour leur
50:50développement de recourir
50:52à la dette, celles-là, avec
50:54un financement de la dette
50:56moins cher, vont
50:58augmenter en bourse. Donc, ça va être les biotech,
51:00les valeurs technologiques. Enfin, de
51:02manière générale, de toute façon, toutes les valeurs
51:04grosses versus la value.
51:06Là, ça va augmenter.
51:08Comment on joue les actions, si on peut
51:10dire un mot ?
51:12Si on a envie, c'est les joueurs.
51:14Sinon, on peut faire des ETF, soit sur les
51:16grands indices boursiers, soit
51:18aller chercher des ETF sectoriels par secteur
51:20d'activité sur ceux qui vont être le plus
51:22bénéficiaires de la baisse des taux.
51:24Si on reste dans le monde des actions, mais dans le monde
51:26non coté, ce qu'on appelle le private equity,
51:28si ça profite aux actions
51:30cotées en bourse, ça peut profiter aussi
51:32aux stratégies private equity.
51:34Et même encore plus, parce que le private equity,
51:36les rendements sont
51:38potentiellement encore plus élevés et le risque
51:40est plus élevé aussi, évidemment, attention.
51:42Mais effectivement, il y a exactement les deux
51:44mêmes mécanismes qui jouent, à savoir
51:46le report vers des actifs plus risqués quand
51:48les moins risqués rapportent moins.
51:50Et puis, le private equity, c'est quand même
51:52des sociétés non cotées, peu matures,
51:54qui sont encore souvent en phase de développement,
51:56donc qui ont quand même tendance à avoir
51:58beaucoup recours au crédit.
52:00Et donc, si le crédit est moins cher, évidemment,
52:02ces actions en bénéficient.
52:04On rappelle, c'est des tunnels quand même.
52:06C'est pas autant les actions cotées, on peut rentrer, sortir.
52:08Il y a une liquidité importante, autant sur
52:10le private equity, pas du tout.
52:12C'est un mariage, on me dit, moi.
52:14C'est un mariage.
52:16Au moins pour 10 ans.
52:18Bon alors là, c'est un mariage au moins pour 10 ans, voire plus.
52:20Soit vous pouvez y aller
52:22via des fonds, alors il y a l'FCPR,
52:24l'FCPI. Alors oui, il faut faire
52:26attention parce que c'est risqué.
52:28Il faut avoir une bonne diversification,
52:30parce qu'il y a quand même un risque de perdre un capital
52:32qui est assez important. Et puis, il faut avoir
52:34un horizon d'investissement long.
52:36Si on continue
52:38d'évoluer dans l'échelle des risques,
52:40on arrive aux actifs cryptos.
52:42C'est ça aussi, Clémence.
52:44Et ça, c'est quand même une grande première.
52:46On le notait dans l'émission juste avant, le bitcoin
52:48arrive à nouveau
52:50à 68 000 dollars, je crois, aujourd'hui.
52:52Alors qu'il a commencé
52:54à 52 000 avant
52:56l'annonce de la baisse des dépenses
52:58le 10 septembre, donc on voit qu'il en profite.
53:00Moi, je veux quand même dire que c'est une grande
53:02première, parce que c'est la première fois
53:04que l'assouplissement monétaire va bénéficier
53:06aux crypto-monnaies. Alors les crypto-monnaies,
53:08elles étaient quand même vues comme une valeur refuge.
53:10Il n'y a pas si longtemps que ça. On disait, oui, c'est l'heure numérique
53:12des jeunes investisseurs, etc. Non, mais pas du tout.
53:14Parce qu'en période,
53:16le risque politique ou l'incertitude
53:18géopolitique, ça a quand même plutôt tendance
53:20à le faire chuter, le bitcoin.
53:22Alors qu'en fait,
53:24en tout cas, depuis,
53:26plus particulièrement, depuis qu'on a eu cette approbation
53:28de la SEC pour les ETF bitcoin,
53:30le bitcoin, et de toute façon
53:32la cryptosphère en général a quand même de plus
53:34en plus tendance à être corrélée aux valeurs technologiques.
53:36C'est ça, c'est le Nasdaq. C'est un peu le Nasdaq.
53:38Donc comme les valeurs technologiques, elle va aussi
53:40bénéficier... Profiter de la baisse des taux.
53:42Exactement, de la baisse des taux.
53:44Alors après, il faut faire attention parce que
53:46ça ne veut pas dire que toutes les cryptos vont profiter de la baisse des
53:48taux. Alors le bitcoin, oui sûrement,
53:50mais enfin, pas l'ensemble, il y en a beaucoup.
53:52Il faut toujours garder un oeil sur le projet
53:54derrière le token.
53:56Et il faut faire attention
53:58certes au...
54:00Regarder certes l'historique
54:02de performance mais aussi l'historique de volatilité
54:04parce que c'est très très volatil.
54:06Donc il faut quand même avoir un horizon d'investissement
54:08suffisamment long devant soi.
54:10Et puis on vient de le dire, il ne faut quand même pas
54:12oublier que
54:14le risque géopolitique,
54:16et en ce moment il y en a quand même,
54:18peut faire chuter drastiquement
54:20On l'a vu, je crois que c'était sur les attaques du 7 octobre.
54:22Bien sûr.
54:24Le bitcoin chute. Mais bien sûr. C'est ça.
54:26Bon et puis, il y a l'éléphant dans la pièce.
54:28La classe d'actifs que vous avez
54:30réservée pour la fin de l'entretien.
54:32C'est finalement la plus évidente.
54:34Peut-être pas sur Smart Bourse mais c'était la plus évidente.
54:36Quand on parle de baisse des taux, on se dit
54:38mais c'est l'immobilier. Mais oui bien sûr.
54:40Alors l'immobilier, bien évidemment l'immobilier.
54:42Nous on a commencé notre baisse des taux
54:44dès le mois de juin.
54:46Oui et bien dès le mois de juillet
54:48ça y est on avait
54:50un rebond sur les productions de crédits
54:52en France. Donc une baisse des taux
54:54directeur des banques Serpa.
54:56Je regardais les chiffres de la BCE.
54:58En France, en deux mois,
55:00juillet et août, c'est reparti assez fort.
55:02En même temps, la France aime
55:04beaucoup l'actif immobilier.
55:06Alors il y a quand même beaucoup
55:08de manières de se positionner.
55:10Vous pouvez avoir l'investissement en direct pour la résidence principale.
55:12Enfin bon, c'est plus souvent un passif
55:14qu'un actif dans ces cas-là. Mais vous avez aussi l'investissement
55:16locatif si vous voulez faire l'investissement direct.
55:18Il y a aussi, c'est très intéressant,
55:20vous pouvez investir en SCPI ou en SCI
55:22si vous n'avez pas beaucoup de capital à investir
55:24ou si vous voulez investir avec des avantages fiscaux
55:26via une assurance vie. En plus là, vous avez quand même
55:28un peu plus de liquidité sur de la vie en assurance vie.
55:30Et puis,
55:32il y a aussi les foncières côtés.
55:34Oui, j'allais dire, dans Smart Bourse, on y retrouve
55:36de l'immobilier aussi, Clémence.
55:38On a les foncières côtés qui
55:40devraient avoir une belle trajectoire
55:42parce qu'elles vont bénéficier de la baisse
55:44des taux. Et là, vous avez aussi une belle
55:46liquidité, ça c'est sûr.
55:48Mais en revanche,
55:50c'est plus volatile, ça c'est sûr.
55:52Oui, non mais c'est sûr.
55:54Mais c'est vrai qu'il y a toutes ces manières de jouer de l'immobilier
55:56et il y a aussi l'immobilier côté, vous l'avez rappelé.
55:58Il y a aussi des promoteurs immobiliers,
56:00il y a des foncières, enfin il y a un univers
56:02immobilier côté aussi.
56:04On peut aller chercher en cette période de baisse des taux.
56:06Merci beaucoup Clémence.
56:08Je reviens à votre question de départ.
56:10On verra combien de baisse de taux,
56:12à quel rythme, quel sera le taux
56:14terminal des banques centrales. Tout ça va compter
56:16énormément dans les mouvements
56:18de marché des prochains mois.
56:20Les actifs plus risqués devraient
56:22s'emballer au fur et à mesure que
56:24le moins risqué rapportera de moins en moins.
56:26Il y a un délai de latence
56:28effectivement. Et on sait qu'il y a beaucoup d'argent
56:30qui a été parqué sur des produits monétaires
56:32qui est sans doute pas encore sorti totalement
56:34de ces produits-là.
56:36Merci Clémence. Clémence Tanguy avec nous
56:38et le Café de la Bourse, bien sûr,
56:40qu'on retrouve chaque troisième vendredi du mois dans le dernier
56:42quart d'heure de Smart Bourse. Clémence qui
56:44est la responsable éditoriale du Café de la Bourse
56:46et qui était avec nous pour ce dernier
56:48quart d'heure ce mois-ci, à retrouver
56:50bien sûr en replay sur bsmart.fr
56:52ou encore en podcast sur l'ensemble
56:54de vos plateformes préférées.

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