Emmanuel Macron interpellé dans la rue : «Vous êtes l'otage du RN»

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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il revient sur le militant qui a interpellé Emmanuel Macron.

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Transcript
00:00Nous sommes toujours dans l'attente du futur gouvernement.
00:03Hier au Havre, Emmanuel Macron a été interpellé par une personne qui lui faisait peur de son incompréhension.
00:07Il l'accuse de ne pas avoir respecté le résultat des législatives.
00:11Vous êtes l'otage du Rassemblement National.
00:14Emmanuel Macron a répondu, il n'y a pas d'otage, c'est une démocratie.
00:17On essaye d'écouter tout le monde et de respecter tout le monde.
00:20Je vous propose d'écouter Emmanuel Macron.
00:22Les législatives ont eu lieu, vous n'avez pas respecté le résultat des législatives.
00:26Non, non, dites-moi pas...
00:29Voilà, donc je pense que vous avez renié une partie du peuple de France.
00:34Vous êtes l'otage du Rassemblement National.
00:37Cette personne est l'otage de qui que ce soit.
00:39Si vous voulez, c'est les Français qui se sont exprimés.
00:42Donc il faut respecter toutes les opinions et faire des compromis.
00:45Surtout pour ceux qui se sont mis d'accord dans le deuxième tour, les forces républicaines.
00:48Il faut qu'elles travaillent ensemble, même si elles ne sont pas d'accord sur certaines choses.
00:51Les forces républicaines, maintenant le Rassemblement National qui était en dehors de l'arc républicain
00:56est devenu pour Emmanuel Macron les forces républicaines.
00:59Et c'est vrai que ce n'est pas exactement la position qu'il semblait avoir il y a encore quelques mois.
01:05Écoutons Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.
01:07Il était invité ce matin de Romain, des arbres sur CNews et Europe 1.
01:11Parole, parole, parole, vous connaissez la chanson de Dalida.
01:14Pour vous, rien n'a changé par rapport à Gabriel Attal ?
01:18Si, mais je préfère le personnage, je préfère l'homme.
01:21Je l'ai dit déjà, il est quelqu'un de respectable.
01:25Ce n'est pas quelqu'un de tordu, ça nous fait du bien.
01:28Qui était tordu à Matignon ?
01:29Non, mais les macronistes étaient des gens assez tordus.
01:34Je n'aimais pas ce mode de fonctionnement, de communication.
01:37Michel Barnier est un homme respectable.
01:39On peut écouter également Nicolas Dupont-Aignan, une nouvelle fois,
01:43sur la présence potentielle de républicains dans le gouvernement.
01:47Tous ceux qui ont échoué depuis 20 ans, qui sont responsables du chaos actuel,
01:51immigration, perte de compétitivité, désordre, abandon à l'Union européenne,
01:56tous ceux qui ont gouverné depuis 20 ans, qui ont été désavoués par les Français,
02:00le référendum de 2005, la défaite de tous les gouvernements,
02:04vont venir sur le radeau de la méduse.
02:06Ils rêvent tous d'être ministres. Ils ont échoué, ils vont être ministres.
02:09Mais si dans une PME, on prenait le comptable qui a dérobé la caisse,
02:14celui qui est en procès, tous ceux qui ont échoué, qui ont été nuls de A à Z,
02:19si on les reprenait tous dans l'entreprise, vous croyez que l'entreprise aurait des clients ?
02:23C'est effectivement une question qui peut être intéressante.
02:27Est-ce que Frédéric est avec nous ? Bonjour Frédéric !
02:30Bonjour Pascal !
02:31Vous vouliez réagir sur d'abord cette question,
02:34nous sommes toujours dans l'attente du futur gouvernement,
02:37et puis vous avez peut-être écouté hier le Président de la République au Havre.
02:40Voilà, alors moi j'aimerais répondre à monsieur Macron,
02:42une démocratie c'est pas de pouvoir gueuler, c'est d'écouter le peuple.
02:46Ça c'est une démocratie, parce que dire qu'on est en démocratie,
02:49parce qu'on peut gueuler, on peut crier, on peut faire tout ce qu'on veut,
02:51non ça c'est pas une démocratie.
02:52Une démocratie c'est quand c'est le peuple qui décide.
02:54Donc monsieur Macron ça lui ferait revoir un petit peu sa copie.
02:56Ensuite concernant le gouvernement,
02:58ils vont faire exactement ce que Macron a dit,
03:01ils vont dire ça tu peux, ça tu peux, ça tu peux, ça tu peux pas, ça tu peux pas.
03:05Alors maintenant ils nous parlent de sécurité,
03:07ils vont faire quoi, on a plus de prison ?
03:09Ils vont faire quoi ?
03:10Ils nous parlent d'immigration,
03:11il a déjà dit attention ça on touche pas, ils n'y toucheront pas.
03:13Donc c'est nul que du pipeau.
03:15C'est nul que du pipeau.
03:16Et là-dedans Emmanuel Macron, quel est votre sentiment ?
03:19J'aime l'humain, parce que j'aime l'humain.
03:24J'essaie toujours de voir le bon en l'humain.
03:27Mais en lui je vois rien, tout est sombre.
03:29Oui forcément.
03:31Quand il vous parle avec son petit sourire narquois,
03:34avec son petit toujours sourire de dire
03:36moi je sais toi t'es un con.
03:37Voilà ça c'est exactement monsieur Macron.
03:39C'est exactement monsieur Macron.
03:41Et puis c'est pas ça le problème, c'est qu'il y a tous les autres.
03:43Vous savez je vous entends souvent parler monsieur Proulx,
03:45quand vous dites que les hommes politiques
03:47ont un certain niveau qu'ils gagneraient plus en public
03:49qu'en privé.
03:50Et ben c'est faux, parce que dans le privé
03:52ils ont des résultats à obtenir.
03:54Sinon pas de résultats, ils sont virés.
03:56Nous ce qu'on récupère en politique c'est pas les meilleurs.
03:58C'est pas les meilleurs, regardez l'état de la France.
04:00En l'espèce Emmanuel Macron avait une réussite
04:04assez importante dans son domaine.
04:07Là où vous avez raison, c'est qu'il est possible
04:09que les prochaines années,
04:13ceux qui viennent faire de la politique
04:15ne soient pas les meilleurs.
04:17Pour deux ou trois raisons.
04:18D'abord parce qu'il n'y a pas tellement d'argent
04:20à gagner en politique.
04:21Et tu en prends plein la figure.
04:23Non monsieur Proulx, je ne peux pas vous laisser dire ça.
04:25Regardez, il y a une vidéo qui est en train de tourner.
04:27On voit monsieur Larcher, d'accord ?
04:29Au Sénat, habillé avec un costume
04:31que moi il me faut deux ans de salaire pour payer son costume.
04:33Où il y a trois laquais qui viennent lui porter
04:35son plateau d'argent, une bonne entrecôte
04:37et tout ça en train de manger.
04:38Vous pensez que ce gars-là, il fera quoi pour garder sa place ?
04:41Pendant la moitié des Français, ils crèvent de faim.
04:44C'est ça que je veux vous dire.
04:45Il y a tous les avantages qu'ils ont à côté.
04:47Et ces gens-là, tant qu'on paye la politique
04:49autant, avec tant d'avantages,
04:50ils se battront toujours pour le poste,
04:52pas pour le bien de la France.
04:53Alors, tout ce que vous dites est intéressant
04:55parce que moi je ne suis pas d'accord avec vous.
04:57Je ne suis pas d'accord avec vous.
04:59Je ne suis pas d'accord avec vous
05:01et si vous me permettez,
05:03un député aujourd'hui
05:05est payé entre 5 et 6 000 euros.
05:08Un ministre est payé aujourd'hui
05:10sans doute autour de 8 000 euros,
05:138 000 ou 9 000 euros.
05:15Bon, on va prendre par exemple
05:17le cas d'Éric Dupond-Moretti.
05:19Éric Dupond-Moretti, il est avocat.
05:21Un grand avocat, aujourd'hui,
05:23gagne plus qu'un ministre de la République.
05:26C'est-à-dire que monsieur Dupond-Moretti,
05:28quand je dis qu'il gagne plus,
05:29non seulement il gagne plus,
05:30mais il gagne beaucoup plus.
05:32C'est-à-dire qu'entre ses revenus d'avocat
05:35et ses revenus de ministre,
05:38il a peut-être divisé
05:40peut-être par 10.
05:42Peut-être qu'il avait un million d'euros de revenus
05:44lorsqu'il était avocat,
05:46parce que ce type d'avocat
05:48peut être dans ces sommes-là,
05:51peut-être à 800 000,
05:53mais les grands avocats gagnent extrêmement bien leur vie.
05:56Et de la même manière, Bruno Le Maire,
05:58aujourd'hui Bruno Le Maire,
06:00s'il se met sur le marché du travail,
06:03une grande banque internationale,
06:05il peut aller à New York,
06:06croyez-moi, il gagnera beaucoup plus.
06:09Donc moi je ne rentre pas dans cette démagogie,
06:11si vous me permettez,
06:12ce n'est pas gentil ce que je dis pour vous Frédéric,
06:14mais il n'y a pas d'avantage financier aujourd'hui
06:16à faire de la politique.
06:18Vous me donnez deux noms,
06:19je suis entièrement d'accord avec vous,
06:21mais je peux vous abonner ici,
06:22je peux vous en citer plein.
06:23Attal, qu'est-ce qu'il a fait
06:24dont il n'a jamais travaillé dans le privé ?
06:26Si, alors Attal, pardonnez-moi,
06:28il a travaillé dans le privé,
06:30puisqu'il faisait des petits jobs,
06:34au départ il était, je crois,
06:36voiturier ou serveur,
06:38dans un restaurant,
06:39mais après il a choisi ça.
06:40Je vous assure qu'Attal...
06:41Non, c'est ça que je veux dire.
06:42Attendez Frédéric, je termine après.
06:44Non, non, non, monsieur, laissez-moi, allez-y.
06:46Non mais, monsieur Attal,
06:48vous le mettez dans la com à Paris,
06:49dans une grande agence de com,
06:51il gagnera plus que le Premier ministre.
06:53Donc l'aspect financier pour eux,
06:55moi je le mets de côté.
06:56En revanche, il y a le pouvoir,
06:57il y a des avantages, pourquoi pas, de vie,
06:59parce qu'effectivement, voilà,
07:01il y a des gens...
07:02Tu peux être sensible aux honneurs,
07:05pourquoi pas,
07:06mais l'aspect purement financier,
07:08je ne le mets pas dans la balance.
07:10Moi je le mets.
07:11Et il n'y a pas que, d'ailleurs.
07:12Alors je ne vous ai pas convaincu
07:13avec ce que j'ai dit, alors ?
07:15Si, parce que vous avez raison.
07:16Vous avez pris qui ?
07:17Dupond-Moretti, qui a rentré dans la politique
07:19à quel âge ?
07:20Il avait fait toute sa carrière avant.
07:21Mais Gabriel Attal, s'il sort...
07:23L'ancien ministre du sport.
07:25Je vais vous citer encore un exemple
07:26que je connais bien,
07:27Franck Louvrier.
07:28Franck Louvrier,
07:29il était dans une grande agence de communication
07:31à Paris.
07:32Il est maire de La Baule aujourd'hui.
07:34C'est évidemment qu'il gagne moins,
07:36il a moins de revenus en tant que maire de La Baule,
07:39et puis il doit être également au conseil régional,
07:41je crois,
07:42que lorsqu'il était dans une très grande agence,
07:45je ne sais plus si c'était Publicis,
07:46dans laquelle il était,
07:48ou Avas, Franck Louvrier.
07:50Publicis.
07:51C'est Publicis.
07:53Donc je ne peux pas mettre cet aspect financier...
07:56Vous voyez que ceux que vous voyez...
07:58Maintenant, je vais vous dire,
08:00je vais vous donner déjà les communes qu'il y a par chez moi.
08:02Je ne parle que des maires encartés.
08:04On est bien d'accord.
08:05Je ne parle pas des petits maires de village
08:07qui juste débrouillent comme ils peuvent
08:08avec ce qu'ils ont.
08:09Je ne parle que des maires encartés.
08:10Nous avons des gens qui n'ont jamais travaillé,
08:12parce que papa connaissait Publicis,
08:13il est rentré dans l'agglomération,
08:14il a commencé à être employé à l'agglomération commune,
08:16et là maintenant il est maire,
08:18et puis ils font n'importe quoi.
08:20On leur dit n'importe quoi,
08:21on les laisse faire.
08:22Et c'est des gens qui ne font que de la politique
08:23pour gagner de l'argent.
08:24Désolé, que je revienne sur M. Attal.
08:26Désolé, si M. Attal s'accroche vraiment à ce poste-là,
08:29c'est que ça lui rapporte quand même pas mal.
08:30Parce que vous avez vu comment il responsabilise un petit peu M. Attal ?
08:32Bah donc, je ne vous ai pas convaincu.
08:34Non, non, non, pas du tout,
08:35parce que moi, c'est quelque chose que...
08:37Je veux dire, allez voir la vidéo,
08:39quand je vois M. Larcher faire ça,
08:40ça me débête.
08:41Et ils vont nous faire le même coup
08:42qu'ils nous font depuis 40 ans.
08:44Les républicains vont dire à la fin,
08:45écoutez, nous on a voulu faire,
08:47mais bon, il y avait M. Macron qui nous a empêchés.
08:50Et puis voilà, c'est tout.
08:51Mais ils ne feront rien de plus.
08:52Bon, ça c'est encore autre chose.
08:53Mais je vous assure,
08:54et je sais que ce n'est pas très populaire de dire ça,
08:56je pense qu'il faut très bien payer nos hommes politiques,
08:59parce qu'autrement...
09:00Non, parce que si vous les payez très bien,
09:02ils ne s'accrocheront pas.
09:03Mais autrement le risque,
09:05c'est que vous n'allez avoir que des gens...
09:10Je ne sais pas,
09:11on dirait que le côté patriote n'existe plus en France.
09:14Le côté aimé, la France aimée.
09:16Vous voyez ?
09:17Vous pouvez avoir quelqu'un de talentueux
09:20qui va agir avec un plus petit salaire pour la France.
09:23Ça, vous pouvez.
09:24Ça doit encore exister.
09:25Si ça n'existe plus,
09:26effectivement, on est foutu.
09:28Bon, écoutez, merci.
09:31Merci beaucoup.
09:32Vous êtes heureux de vous retrouver après vos congés ?
09:37Je n'ai pas entendu ce que vous m'avez dit, cher ami.
09:38Heureux de vous retrouver après vos congés.
09:40Oui, pardonnez-moi,
09:41mais on parlait en même temps.
09:42Que se passe-t-il ?
09:43C'est Fabrice Laffitte qui me parle ?
09:44Non, c'est moi, je vous ai dit Pascal.
09:45Parce que j'ai bien vu que vous ne l'aviez pas entendu.
09:46Mais non, parce que je suis en train de textuquer.
09:48Oui, c'est pour ça.
09:49Je ne voulais pas le dire.
09:50Vous voulez que je vous dise la vérité ?
09:51Non, non.
09:52Est-ce que vous voulez que je vous dise la vérité ?
09:53En fait, si. Allez-y.
09:54Le grand patron de cette maison,
09:55de la Vidal-Revel,
09:56me demande mes vacances du mois de décembre.
10:00C'est quand même extraordinaire.
10:01Je suis en pleine émission
10:02et il me dit
10:03« Quand est-ce que tu pars à Noël ? »
10:04Il est en train de faire ses plannings dans son bureau.
10:06Il n'est pas fan de ce que vous faites.
10:07Quand un patron parle,
10:08je lui réponds,
10:09mais effectivement,
10:10je suis moins concentré pour l'émission.
10:13Et alors, c'est quoi la réponse ?
10:14Je vais vous la dire à vous aussi.
10:16Je pense qu'on va travailler tous ensemble
10:18jusqu'au mardi 24 décembre.
10:20Oh non !
10:22Vendredi 20 !
10:24Comme ça, on a le week-end.
10:25Oui, mais à ce moment-là,
10:26vous reprenez quand ?
10:27Alors, on reprend quand ?
10:28Mi-février.
10:29En 2025, en mars.
10:30Je pensais qu'on travaillerait jusqu'au mardi 24,
10:32on le ferait,
10:33et on reprendrait le jeudi 2 janvier.
10:36C'est pas mal, ça.
10:37C'est pas beaucoup, Laurent.
10:38Ça fait une semaine complète.
10:40On peut s'arrêter le vendredi 20
10:41et reprendre le 2 janvier.
10:42C'est pas mal aussi.
10:43Là, c'est 15 jours.
10:44On va pas prendre 15 jours à deux.
10:4615 jours !
10:4715 jours !
10:4815 jours !
10:4915 jours !
10:5015 jours !
10:51Vous êtes des trains.
10:53Bisous patron.
10:56On est en manif !
10:57Vous êtes des trains.
11:00Soir de les banderoles !
11:01Vous savez que cette émission est folle.
11:03C'est-à-dire qu'on en est rendu.
11:05Je prends les auditeurs à témoin.
11:06On va demander aux auditeurs,
11:07quand est-ce qu'ils veulent
11:08qu'on parte en vacances ?
11:10Faites attention,
11:11parce qu'ils vont nous dire dès demain.
11:14Revenez plus !
11:16Donc, on parle de la salle de repos,
11:18on parle des vacances.
11:20On n'a jamais vu ça.
11:21Jamais, jamais une émission
11:22n'a été construite comme ça.
11:23Alors, évidemment, je ne suis pas...
11:25Ah, il arrive de Navidad.
11:28On va lui demander.
11:29Il arrive.
11:30Là, il arrive.
11:31Là, le chef arrive, mesdames, messieurs.
11:32Vous avez 45 secondes
11:33pour lancer la pub, encore.
11:35C'est vrai qu'il me pose ça.
11:36Qu'est-ce que...
11:37T'es fort, j'arrive.
11:38T'es fort, il me dit.
11:39J'arrive.
11:40Regardez, il arrive.
11:42Demain, Vidal Rebelle.
11:43Le patron !
11:44Le patron !
11:45Le patron !
11:46Le patron !
11:47On n'a jamais vu ça.
11:48Écoutez, franchement,
11:49monsieur Vidal Rebelle,
11:50moi, avec tout le respect
11:51que j'ai pour vous,
11:52en pleine émission,
11:53vous me demandez
11:54mes vacances de Noël.
11:55Pascal, vous êtes formidable.
11:56Très bien, une semaine.
11:57Et puis, à ton retour,
11:58le 2, je te présenterai
11:59ta nouvelle équipe en régie.
12:01Oh non !
12:02Ah, là, il vous a calmé, là.
12:04Ah non, non !
12:05Finalement, on part qu'une semaine.
12:08Alors, ça dépend un peu.
12:09Il faut que je vois avec...
12:10On a tous des obligations familiales,
12:12des contraintes familiales.
12:13Mais moi, j'aime bien travailler le jour,
12:15le 24 décembre.
12:16On a souvent fait des émissions, Laurent,
12:17le 24 décembre.
12:18Je trouve qu'il y a une atmosphère.
12:19En plus, les gens sont sur la route
12:21entre 11h et 13h.
12:23C'est très sympa.
12:24Autant le 25.
12:25La pire journée de l'année,
12:26c'est le 25 décembre à 18h.
12:28Alors, ça, c'est terrible.
12:31C'est un truc...
12:32C'est le blues des enfants,
12:33tu sais, quand on était petits.
12:35C'est horrible, cette journée.
12:37Et le 24, on aura un buffet
12:39offert par la direction, en plus.
12:40Mais le 24 décembre,
12:41vous voyez, dans la préparation du jour
12:43entre 11h et 13h.
12:45Et puis, en plus, on peut faire venir
12:47des pâtissiers à l'œil
12:49et puis manger un petit peu.
12:51Ah, c'est pour ça !
12:53Monsieur Lafitte a une petite huître
12:56comme ça, en zoom zoom,
12:59que vous prendriez.
13:00En zoom zoom !
13:03En zoom zoom, ça serait bien.
13:05Si vous pouviez, donc, monsieur
13:07Donat Vidal-Revel,
13:08penser que je fais une émission
13:10entre 11h et 13h
13:11pour lesquelles vous m'avez engagé.
13:14Et il faudra qu'on parle, évidemment,
13:16de la rémunération un jour.
13:17Mais si vous pouviez, effectivement,
13:20nous laisser travailler.
13:22Vous faites vos planiques, en ce moment,
13:24monsieur Vidal-Revel ?
13:25Notamment.
13:26Oui, on a reçu un mail pour ça, d'ailleurs.
13:27Ah, vous avez reçu un mail ?
13:28Oui, vous aussi, vous êtes dedans.
13:29Dans la boucle.
13:31Il n'a pas ouvert sa boîte mail
13:32depuis les années de 1800.
13:33On est revenu en direct
13:34parce que c'est un peu technologique.
13:36Il est 11h31, on est un peu en retard.
13:38C'est vendredi.
13:39Pardonnez cette légèreté.
13:40Vous êtes peut-être, d'ailleurs,
13:41sur la route pour partir en week-end,
13:43quelque part.
13:44Il va faire très beau, ce week-end.
13:45Oui.
13:46Un peu frais.
13:47Un peu frais, oui.
13:48Un temps d'automne.
13:49Non, pas du tout,
13:50parce qu'il va faire très beau.
13:51Bah, si !
13:52L'automne, il fait beau.
13:53L'automne, il fait beau.
13:54Voilà, c'est des phrases
13:55que Géraldine, comme ça,
13:56ce sont des axiomes.
13:58L'été, l'automne, il fait beau.
14:01C'est plus Géraldine,
14:02c'est Evelyne Delia.
14:03C'est quelqu'un d'autre.
14:05Allez, allez, allez !
14:06La pause et on parle
14:07des vacances de Noël.
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