Édouard Philippe, ancien Premier ministre et candidat Horizons à la présidentielle, est l'invité de Benjamin Duhamel dans "Tout le monde veut savoir" ce mercredi 11 septembre.
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00:00– Mais c'est difficile de dire que vous êtes dans le camp présidentiel ?
00:03– Je suis aujourd'hui à la tête d'un parti qui, avec Renaissance, avec le MoDem,
00:12avec LR, va essayer de stabiliser la situation politique et nous allons…
00:18– Donc c'est difficile de le dire ?
00:19– Ben non, je ne sais pas…
00:22Pardon, excusez-moi, je ne comprends pas très bien ce que vous voulez me faire dire.
00:24J'ai l'impression que vous voulez me faire dire quelque chose,
00:26j'ai l'impression que vous cherchez à provoquer une petite phrase.
00:29– Non, je ne crois pas, c'est une question que se posent les Français,
00:31ils ont vu vos mots…
00:32– Mais je ne sais pas ce que vous voulez dire quand vous parlez du camp présidentiel.
00:34– Emmanuel Macron a tué la majorité présidentielle.
00:36– C'est un fait, en prononçant la dissolution,
00:39c'est-à-dire en disant, cette assemblée qui existait,
00:42dans laquelle il y avait une majorité présidentielle, à laquelle je faisais partie,
00:45je sais, je décide, dit-il, qu'elle cesse d'exister,
00:50à partir du moment où elle cesse d'exister, ça veut dire qu'on repart à zéro.
00:54Les candidats à horizon se sont présentés sous leurs couleurs,
00:57ils sont revenus à l'Assemblée Nationale un peu plus nombreux
01:01qu'ils n'étaient avant la dissolution, ce qui m'a fait plaisir,
01:04parce que ça veut dire aussi que le discours que nous tenons,
01:06il est entendu, tant mieux.
01:08Bon, je ne renie rien de ce que j'ai fait,
01:11mais je n'ai aucune intention de renoncer à la liberté intellectuelle et politique
01:17que j'ai acquise, que les députés horizon ont acquise et à laquelle ils tiennent.