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Édouard Philippe, ancien Premier ministre et président d'Horizons, est l'invité de Benjamin Duhamel dans "Tout le monde veut savoir" ce mercredi 11 septembre.

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Transcription
00:00Vous savez, je crois que dans le moment que nous vivons, ça n'aurait aucun sens d'essayer de travailler exclusivement avec des gens avec lesquels vous seriez d'accord, surtout, tout le temps.
00:10Ça n'a pas de sens. On doit donc travailler, et moi, je redis mon estime à Michel Barnier, et ma volonté de l'aider autant que je peux à stabiliser cette situation politique et à avancer.
00:20Mais alors, l'aider, s'il réussit, si au fond, à quelques exceptions près, vous pensez la même chose, il va vous faire de l'ombre ?
00:27C'est quoi votre valeur ajoutée ? On en parlera tout à l'heure de votre candidature à l'élection présidentielle de 2027, mais quelqu'un qui arrive à Matignon en portant, au fond, à peu près les mêmes idées que vous, ça peut rapidement devenir un rival.
00:38D'abord, s'il réussit, ce sera bon pour la France et bon pour le pays.
00:42Ça, c'est sûr.
00:43Permettez-moi de penser que ce n'est pas totalement secondaire, et que je pense même que c'est assez essentiel. Donc, encore une fois, je ferai le maximum pour l'aider.
00:50C'est ce que j'ai compris aujourd'hui avec les journées parlementaires d'Horizon, à l'Assemblée nationale et au Sénat, les députés et les sénateurs d'Horizon ont envie de faire en sorte que ce grand rassemblement qui va de la droite conservatrice jusqu'à renaissance, ce socle sur lequel Michel Barnier essaie de s'appuyer pour gouverner, qui fait 235 députés, soit le plus solide possible.

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