Édouard Philippe était l’invité spécial de BFMTV ce vendredi 6 décembre. L’ancien Premier ministre et président actuel du parti Horizons, s’est exprimé notamment sur la censure du gouvernement de Michel Barnier.
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00:00Chez Horizon, on n'a fixé aucune ligne rouge.
00:02Vous avez été plutôt bon élève, il faut le dire, ce qui n'est pas exactement le cas.
00:05L'objectif n'était pas d'être bon élève, l'objectif c'était d'essayer d'aider.
00:08Le Premier ministre a stabilisé politiquement la situation.
00:10Je ne demande pas des bons points, j'essaie,
00:13et je crois que les députés de Horizon ont essayé de le faire avec beaucoup de sérieux
00:16et je crois beaucoup de loyauté.
00:17Il n'a pas eu suffisamment aidé ?
00:19Enfin, reconnaissons qu'il n'y avait pas de contrat de coédition
00:22et on ne peut pas dire que l'ensemble des forces politiques
00:25qui composaient ce socle commun un peu fragile
00:28étaient au rendez-vous d'un soutien solide, résolu, déterminé,
00:33à Michel Barnier, qui en avait bien besoin.
00:35Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on constate ?
00:37Des petits bougés, avec des lignes rouges dans tous les sens.
00:41On revient au régime des partis, je ne peux pas dire mieux.
00:45Je suis président d'un parti politique,
00:47je ne vous dirai jamais que les partis politiques c'est mal.
00:49On en a besoin, mais on n'a pas besoin d'un régime de partis.
00:52On n'a pas besoin que les partis politiques, entre eux,
00:54prennent posture sur posture pour ne pas faire avancer le pays.
00:58Et donc ça, ce n'est pas lié au président de la République,
01:00c'est lié à la capacité des responsables politiques
01:04à dépasser le moment et à penser à leur pays.