Avec Nicolas Baudelot, fondateur de la plateforme Medicalib / Johanna Rozenblum, psychologue libérale à Paris / Marc Salem, fondateur de l'association Coucou Nous Voilou / Ariane Goldet, chroniqueuse
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00:00Bonjour à tous et merci d'être avec nous sur Sud Radio, la vie en mieux, votre nouvelle
00:09émission tous les dimanches à midi, une émission interactive où nous allons essayer
00:14d'améliorer votre quotidien. Avec mes invités, nous aurons à coeur de vous informer, de
00:18vous donner des conseils, de vous surprendre parfois dans le but de vous faciliter la vie.
00:23Alors aujourd'hui, au sommaire, nous allons parler de nos infirmières qui depuis quelques
00:27temps deviennent le trait d'union entre un médecin difficile à voir et les soins
00:31dont vous manquez malheureusement. Nous parlerons de nos enfants et ados qui cette semaine
00:35ont repris le chemin des écoles et des lycées et après avoir passé un été accroché
00:39à leurs réseaux sociaux, comment imaginer qu'ils puissent se concentrer en cours et
00:44qu'est-ce qu'on peut faire, nous, parents ? Je vais vous présenter une très belle
00:47association, un petit coup de pouce à Coucou Nouvel Oup, destinée aux enfants hospitalisés
00:52qui apporte beaucoup de joie et de bonne humeur en ces périodes si difficiles et Ariane
00:56Golden nous donnera les techniques de maquillage les plus folles qu'elle a dénichées pour
01:00vous en cette rentrée. A tout de suite.
01:10Vous êtes sur Sud Radio et je suis ravie de recevoir aujourd'hui Nicolas Baudelot.
01:13Bonjour Nicolas.
01:14Bonjour Catherine.
01:15Fondateur de Medicalib, une plateforme 100% gratuite qui vous met en relation avec des
01:20professionnels de santé, compotionnés par la Sécurité Sociale. Alors Nicolas, on le
01:24voit aujourd'hui, depuis quelques années, le rôle des infirmières tente à s'élargir.
01:28Il y a des binômes qui se forment où les médecins généralistes en coopération avec
01:32les infirmiers et les infirmières vont rendre visite, des visites plus régulières donc
01:37aux patients. Et c'est vrai que c'est rassurant parce que dans ce désert médical, on essaye
01:42tous de trouver des solutions. Il y a quand même 83% des Français qui manquent de médecins
01:46ou de spécialistes. On parle des généralistes mais aussi des ophtalmo, des gynéco. Et il
01:52y a une région, le Val-de-Loire, qui souffre tout particulièrement de ce désert médical
01:58puisqu'il y a en moyenne 300 praticiens pour 100 000 habitants. C'est absolument incroyable.
02:04Alors Nicolas, est-ce que ce binôme médecin-infirmière, pour vous, c'est la clé pour que les patients
02:09aient à nouveau un professionnel de santé face à eux ?
02:12Oui, je pense que c'est un élément important de la réponse qu'on peut essayer d'apporter
02:16pour favoriser en tout cas l'accès aux soins. Le binôme entre un médecin et une infirmière
02:21existe depuis assez longtemps. Le médecin prescrit et souvent les professionnels de
02:25santé, infirmières ou infirmiers, réalisent les soins qui sont prescrits.
02:29Mais ils ne prennent pas forcément le relais.
02:31Exactement. Et donc, il y a cette volonté d'avoir un suivi. Elles ont une proximité
02:35avec le patient qui est importante. Et même, il y a eu des évolutions. Récemment, un
02:41statut a été créé, celui de l'infirmier référent. Donc en fait, un peu comme votre
02:44médecin traitant, vous allez avoir un infirmier référent qui va pouvoir vous suivre et remonter
02:48de l'information s'il trouve que c'est nécessaire auprès du médecin traitant pour qu'il puisse
02:52avoir des adaptations.
02:53Un infirmier référent, ça veut dire qu'en termes de formation, elle a eu une formation
02:58supérieure ?
02:59Non, c'est une prise en charge spécifique sur une pathologie. Ensuite, vous avez une
03:05évolution aussi qui a été faite en 2018 sur les IPA. Donc, c'est les infirmières
03:09de pratique avancée où là, c'est un grand master qui leur permet en gros, au cours de
03:14deux années d'études supplémentaires, de renforcer leur connaissance et d'avoir des
03:17prérogatives beaucoup plus importantes sur de la prescription, sur du suivi des maladies
03:21chroniques, sur de l'oncologie. Et donc, ça permet d'être un supplétif au manque
03:27de médecins parce qu'elles ont un champ de compétences beaucoup plus élargi.
03:30Alors ça, c'est intéressant parce que justement, ma question, c'était est-ce qu'aujourd'hui,
03:35une infirmière peut compenser l'absence d'un médecin ?
03:37Alors, elle ne peut pas compenser, mais elle peut essayer de trouver du temps pour qu'un
03:44médecin puisse voir un patient. Je m'explique. De plus en plus, vous avez la téléconsultation.
03:49Vous prenez l'exemple par exemple du Val-de-Loire. On pourrait très bien avoir une infirmière
03:54qui va être les yeux et les mains du médecin, qui va être dans un autre département ou
03:58dans une autre ville. Et donc, ça, c'est créé, c'est organisé par la sécurité
04:03sociale pour qu'il y ait cette capacité à ce que l'infirmière, qui en termes de
04:07nombre sont beaucoup plus nombreuses en France, c'est 130 000 infirmières libérales qui
04:11se déplacent tous les jours sur le territoire, puissent accompagner les patients partout
04:15en France.
04:16Parce que quand on y pense, c'est quand même très intéressant parce que le rapport
04:20que nous pouvons avoir, nous, patients, avec une infirmière n'est pas le même rapport
04:24qu'on aurait avec notre médecin. C'est-à-dire que souvent, il y a des histoires de vie qui
04:29sont racontées, on se confie. On va avoir une relation avec son infirmière qui peut
04:34être plus importante et qui peut permettre à l'infirmière de déceler certaines choses.
04:39Donc, elle peut avoir du coup anticipé peut-être des petites choses.
04:43Exactement. Parce que souvent, l'intervention d'un infirmier ou d'une infirmière se fait
04:47sur des temps qui sont beaucoup plus importants que ce que peut être un médecin généraliste.
04:52Vous allez voir une fois, peut-être deux fois au maximum dans l'année. Une infirmière,
04:55si elle suit un patient, et souvent en plus les personnes âgées, c'est souvent de façon
04:59régulière. Une fois par jour, voire même plusieurs fois par jour. Et donc, elles ont
05:03cette capacité à faire même à la fois du lien social, mais aussi de suivre l'état
05:06d'évolution des personnes qu'elles suivent. Et ça, c'est un vrai plus par rapport à
05:11un médecin. Et c'est aussi pour ça. Elles ont un rôle un peu de vigie, de remonter
05:15de l'information aux médecins pour ensuite, après, peut-être adapter un protocole ou
05:20un traitement.
05:21Est-ce que c'est bien vécu par les médecins, ça ?
05:22Ça a toujours été bien vécu parce que c'est important. Ensuite, après, la mise
05:27en place des IPA nécessite certains ajustements parce qu'en fait, parfois, les médecins
05:30peuvent se considérer qu'il y a peut-être une prise d'une partie de leur activité.
05:35Mais la plupart des médecins voient ça comme une capacité à développer du temps,
05:41à leur permettre d'avoir plus de temps pour se consacrer à des pathologies plus
05:44complexes. Et ça, je pense que c'est l'enjeu majeur des années à venir. C'est comment
05:49on fait que chaque professionnel de santé a le temps nécessaire pour faire exactement
05:54la tâche qu'il doit faire. C'est exactement ce qu'on fait, nous, chez Médicalib.
05:59Est-ce que vous avez des exemples de prise en charge réussies ?
06:02Pour vous donner un peu plus de chiffres, Médicalib, c'est 30 000 demandes de soins
06:07réalisées par mois. Donc, en fait, et dans plus de 8 cas sur 10, on trouve un professionnel
06:12de santé. Mais on est là pour essayer de mutualiser l'ensemble des personnels de santé
06:16sur l'ensemble d'un territoire. Et un des exemples qui me vient en tête, c'est,
06:20par exemple, une personne qui cherchait pour sa maman une infirmière libérale. Elle avait
06:26appelé plein de cabinets et elle avait eu que des refus. Et avec Médicalib, elle l'a
06:30retrouvée en moins de 20 minutes parce que nous, en fait, on avait agrégé l'ensemble
06:33des emplois du temps et les zones de tournée des personnels de santé.
06:36Merci Nicolas Baudelot, fondateur, je le rappelle, de la plateforme Médicalib. Et j'encourage
06:41vraiment parce que je suis allée voir votre plateforme. Tous ceux qui sont dans des régions
06:44où l'accès aux soins est difficile, d'aller voir votre plateforme parce que je pense qu'il
06:48y a pas mal de petites solutions à trouver. En tout cas, merci d'être venu nous voir.
06:52Merci Catherine.
06:53Ils sont rentrés en classe, ça y est, après avoir vécu deux mois en dehors de l'école,
07:02un portable scotché à la main, scrollant sans fin, TikTok, Snap, Insta et j'en passe.
07:08Bonjour Johanna Rosenblum.
07:10Bonjour.
07:11Alors, vous êtes psychologue clinicienne à Paris, Johanna. Alors, tiens, pour commencer
07:15je vous raconte une petite anecdote. Ma fille, 15 ans, cet été, le portable tombe dans
07:20la piscine. Que se passe-t-il ? Alors, on n'était pas dans un coin où on pouvait
07:24prendre du riz, mettre le téléphone dans du riz pour enlever toute l'humidité. Donc,
07:29on a dû faire des kilomètres et des kilomètres pour trouver une boutique qui répare. Et
07:34là, c'était la fin du monde. Il n'y avait plus personne. Alors, moi, je ne sais pas
07:39si c'est moi ou plus ça va, c'est dur, vraiment dur de les faire décrocher du portable.
07:45Oui, vous avez raison parce qu'ils sont super agiles les jeunes aujourd'hui avec
07:51le téléphone. Ils maîtrisent les outils numériques et les applications bien mieux
07:56que nous. Il y a tout un tas de choses qu'on ne comprend pas. Et en fait, avec la précocité
08:03de l'acquisition du smartphone plus leur agilité, il y a une forme de dépendance
08:08qui se crée très, très jeune. Une espèce d'intégration à leur quotidien de ces
08:13outils numériques qui fait que quand ils sont privés et privés brutalement de leur
08:17téléphone, il y a une énorme perte de repère. Et pour eux, c'est la fin du monde parce
08:21que les réactions émotionnelles des ados, elles sont aussi très excessives. Donc, tout
08:24ça combiné crée une crise familiale.
08:28Mais vraiment, vraiment. Alors, pour aider les parents qui nous écoutent, on va procéder
08:32par or. Si on a, parce que bon, les âges étant différents, les actions sont forcément
08:37différentes. Si on a un enfant qui est au collège, c'est à dire qu'il y a entre
08:4011 et 15 ans. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place ? Parce que c'est vrai que l'éducation
08:44nationale lance la pause numérique. Bon, une expérimentation dans 200 établissements,
08:50c'est assez controversé d'ailleurs. Mais ça isole le portable au collège. Mais une
08:54fois sorti du collège, qu'est-ce qu'on peut faire ?
08:57Alors, c'est très bien vu. La période du collège, c'est encore une période sur laquelle
09:03on peut travailler le comportement et la relation de nos jeunes, de nos ados à l'outil numérique
09:09et notamment au portable. Donc, pour les aider en fait, concrètement, pour les aider
09:14à réduire l'utilisation, il faut développer une approche hyper équilibrée qui combine
09:19des stratégies de sensibilisation, des alternatives attractives et la mise en place de limites
09:26claires parce qu'on reste parent et qu'on a le droit aussi de poser un cadre.
09:30Donc, dans les quatre outils qui peuvent être mis en place assez facilement, il y a établir
09:36des règles claires où on va définir des règles spécifiques concernant l'utilisation
09:41du téléphone exactement, donc des horaires précis. Pendant les repas, pas de téléphone,
09:46c'est un exemple. Ou au moment du coucher, à partir de 21h30, plus de téléphone. Les
09:50téléphones restent dans la cuisine ou dans le salon. Et puis surtout, il faut expliquer
09:53ces règles pour favoriser la compréhension et l'acceptation parce qu'à ces âges-là,
09:57il y a ce qu'on appelle de la réactance. Au plus, on pose des règles qui sont vues
10:01comme des règles punitives. Au plus, on va avoir un enfant qui va voir les transgresser.
10:04Donc, c'est pas mal aussi le temps.
10:06Oui, mais alors, bon, ça, c'est pour les collégiens, mais pour les lycéens, c'est
10:10quand même plus compliqué parce que là, 16, 17, 18.
10:1416, 17 ans, ben oui, à cet âge-là, on ne peut pas…
10:17Ils ont leur vie, ils ont toutes leurs relations sociales.
10:20Ben oui, alors le rapport à leur téléphone, il est déjà mis en place depuis quelques
10:26mois, voire quelques années. Donc, les sensibiliser peut-être aux dangers, aux difficultés cognitives
10:33qu'ils peuvent rencontrer comme, par exemple, la difficulté à se concentrer ou à s'endormir,
10:38ce qui peut leur porter préjudice pour leurs études. Voilà, on peut faire de la prévention
10:42et de l'information, mais à 17 ans, on a quand même moins de pouvoir sur le…
10:46C'est compliqué.
10:47Ben oui, c'est compliqué. Donc, c'est beaucoup plus pertinent d'agir en amont à la période
10:49du collège.
10:50Absolument.
10:51Est-ce qu'en cabinet, vous recevez des parents qui vous parlent d'addiction comme
10:54une addiction à la drogue, en fait, finalement, avec ces portables ?
10:57En fait, je vais plutôt vous répondre non, pour la simple et bonne raison que les parents
11:02aussi ont un comportement parfois inadéquat à l'égard du téléphone. Et dans les petites
11:09astuces que je peux donner, il y a cette modélisation au bon comportement, c'est-à-dire que les
11:13enfants, ils imitent beaucoup le comportement des parents. Nous, on n'est peut-être pas
11:17sur TikTok, mais on est plus sur d'autres réseaux ou à nos mails ou sur WhatsApp.
11:21Donc, si les parents limitent leur propre utilisation des téléphones, ça enverra
11:26un message fort aux enfants sur l'importance de faire la même chose. Donc, c'est assez
11:30rare de voir des parents qui se plaignent et qui ont une espèce de regard extérieur
11:34sur le comportement de leurs enfants. En général, il y a quelque chose de l'ordre
11:38du mimétisme quand même, il faut être honnête.
11:40Donc, la sanction plus de portable un jour, deux jours, une semaine, ce n'est pas la solution ?
11:46Ça peut aider à montrer à l'enfant que se passer du téléphone, ça peut être aussi
11:53compensé par autre chose. Mais à ce moment-là, il faut proposer des alternatives attrayantes,
11:59proposer des activités, s'impliquer avec eux, faire des jeux, de la lecture, du sport,
12:04des activités créatives, mais ne pas être dans la punition pure et dure, dans la privation.
12:10À ce stage-là, ça ne marche plus du tout, surtout si on les prive et que nous, de notre
12:14côté, on continue à envoyer des messages complètement disproportionnels.
12:18Merci Johanna Rosenblum, psychologue clinicienne à Paris. Merci d'avoir été avec nous.
12:23Restez surtout à l'écoute de Sud Radio. La vie en mieux. On se retrouve dans quelques
12:27minutes avec Marc Salem. Un petit coup de pouce à une très belle association.
12:31Coucou, nous voilous. A tout de suite.
12:38La vie en mieux, vous êtes sur Sud Radio et peut-être en train de déjeuner, alors ouvrez grand vos oreilles.
12:43Nous allons parler d'une association caritative absolument formidable et qui me tient à cœur
12:48qui s'appelle Coucou, nous voilous. Une association qui a mis en place un projet
12:52capable d'apporter le sourire et d'égayer les journées des enfants et des ados hospitalisés.
12:57Bonjour Marc Salem. Bonjour. Alors Marc, vous êtes le fondateur de Coucou, nous voilous.
13:03Vous avez fait partie de l'équipe dirigeante de l'hôpital Necker Enfants Malades à Paris
13:07pendant près de 20 ans et donc vous avez côtoyé de nombreux enfants malades, bien sûr.
13:12Racontez-nous quel a été l'élément déclencheur ? Qu'est-ce qui vous a donné envie de fonder cette association ?
13:20Écoutez, pour tout vous dire, je vais vous donner quelques petits détails sur moi et vous allez comprendre.
13:26En fait, mes parents sont français, mais ils travaillaient à la BBC, au service français à Londres.
13:31Et j'ai été pendant mes six premières années, j'ai fait un petit séjour dans un hôpital londonien pour enfants.
13:38Et je me souviens encore aujourd'hui de plein de choses qu'il y avait dans le service hospitalier dans lequel je me trouvais.
13:44Et ça m'avait beaucoup marqué. Et ensuite, de longues années plus tard,
13:47je me suis retrouvé à Necker Enfants Malades où je me suis rendu compte que la France avait beaucoup de retard,
13:54puisque presque 30 ans plus tard, vous voyiez que pas grand-chose n'était fait.
13:58Et donc, je me suis lancé à l'hôpital Necker pour améliorer le quotidien, financer plein de projets.
14:04Je suis resté presque 20 ans et ensuite, effectivement, je me suis lancé dans une aventure caritative, celle de Coucou Nouveau Loup,
14:10qui a vraiment pour objectif d'améliorer le quotidien, le bien-être des enfants malades et hospitalisés
14:16et des adolescents parce qu'on les oublie souvent.
14:18Alors, ça fonctionne comment ?
14:19On l'appelle la Bracada Box.
14:21Alors, on va en parler bien évidemment de la Bracada Box. Comment elle fonctionne ?
14:26La Box, déjà pour commencer, comment elle fonctionne ?
14:29C'est une boîte.
14:30C'est génial. Très bien.
14:33C'est un boîtier qui est aux couleurs de personnages célèbres.
14:39Ici, c'est la Schtroumpfette qui est infirmière.
14:41Des personnages de BD, Schtroumpfette.
14:44Des personnages de perfusion ou de chimio.
14:46Donc, l'enfant ne voit plus le soin, il voit plutôt un personnage qui les aide à guérir,
14:53qui les aide à mieux accepter la maladie et le traitement lourd souvent qu'ils doivent subir.
14:59Donc, en fait, la poche qui normalement pourrait être anxiogène,
15:04là se transforme en un liquide avec des super pouvoirs qui va l'aider à guérir.
15:08Exactement. Vous avez tout résumé.
15:10Cette petite boîte en plastique, qui n'est ni bien ni connu,
15:14est plutôt assez poussée du point de vue de sa technologie,
15:17va changer un peu la perception de la maladie et des soins que va avoir l'enfant.
15:24C'est accompagné d'une bande dessinée aussi,
15:27qui a été dessinée par Zep, Zep du Papa de Petite Oeuvre.
15:31Zep du Papa de Petite Oeuvre.
15:32Zep du Papa de Petite Oeuvre.
15:33Zep du Papa de Petite Oeuvre.
15:34Zep du Papa de Petite Oeuvre.
15:35Et chaque enfant reçoit cette bande dessinée.
15:38Ça leur explique la braquade à boxe et ça les aide à mieux comprendre.
15:43Est-ce que vous avez des exemples ?
15:45Comment les enfants reçoivent cette boxe ?
15:48Quelle est leur réaction ?
15:50Le plus souvent, ils sont surpris, ils sont contents, ils l'acceptent très bien.
15:55Même les ados qui pourraient trouver ça un petit peu ringard ou un petit peu dépassé,
15:59dans l'ensemble, sont plutôt très partants et souvent la redemandent.
16:04Et le plus bel hommage qu'on a pu avoir, c'était que des enfants ou des ados
16:09qui font de nombreuses hospitalisations, de nombreux séjours de par leur maladie,
16:13souvent demandent à peine arrivé, est-ce que vous avez gardé moi la braque à la boxe ?
16:17C'est mignon.
16:18Est-ce qu'on va l'avoir à nouveau ?
16:19Donc, ils sont demandeurs.
16:21Donc, ça prouve plutôt que ça va dans le bon sens.
16:23Absolument.
16:24Alors, depuis le Covid, vous souffrez beaucoup de l'absence de dons,
16:28moins 80% entre 2020-2022, là encore la moitié des dons qui n'est plus là.
16:34Comment vous fonctionnez aujourd'hui ? Comment vous faites ?
16:38Écoutez, on fait au mieux.
16:40C'est vrai qu'entre la crise du Covid, qui ensuite a été rattrapée par la crise économique,
16:45financière et énergétique, etc., que l'on traverse en ce moment,
16:48tout ça a fait que les dons ont été en forte baisse.
16:52Maintenant, on remonte un peu la pente, mais c'est vrai que ce n'est pas simple.
16:56Donc, on essaye de monter des événements, des choses comme ça.
16:59Là, par exemple, il y a vendredi, on a pu bénéficier d'une ouverture de la fête à Neneux.
17:11Donc, on essaie de monter des petites choses, mais sinon, ce n'est pas simple.
17:15Alors, si je peux lancer un appel, si vous me le permettez ?
17:18Allez-y, je vous en prie.
17:20Ça serait vraiment de dire à vos auditeurs, si vous voulez soutenir une petite association,
17:24mais qui a tout d'une grande et qui voudrait vraiment se développer
17:27et financer un maximum de projets dans les hôpitaux pédiatriques
17:31et continuer à mettre en place ce projet Abracadabox,
17:34il faudrait nous aider, nous soutenir.
17:38Donc, n'hésitez pas à le faire.
17:40On donne l'adresse de l'association, www.coucounouvoiloutoutattaché.fr, c'est ça ?
17:47Exactement.
17:51Et donc, c'est sur la rubrique faire un don ou nous soutenir ?
17:56Nous soutenir.
17:57Alors, les gens pourront peut-être voir qu'on a des personnalités qui nous ont soutenus.
18:01Par exemple, pour la soirée, c'était Chantal Lazzou.
18:04Mais on a des gens comme Charlotte Gainsbourg, Philippe Lachaud, Danny Boon,
18:09qui sont venus de temps en temps nous soutenir et nous aider.
18:13Mais ce n'est pas pour autant qu'on est une association riche.
18:18De toute façon, on ne peut pas rester insensible à cette association
18:23et on doit vous aider.
18:25Et quel que soit le niveau de nos possibilités, que ce soit 2 euros ou 5 euros,
18:29ce n'est pas grave.
18:30Ce qui compte, c'est de participer et de vouloir le faire pour les enfants.
18:35Merci beaucoup Marc Salem, fondateur de cette association Coucou Nouvel Où.
18:39Il faut vous aider car les enfants, comme les adultes,
18:42comme pour les adultes, on sait ô combien le moral est important
18:45dans le processus de guérison.
18:47A bientôt.
18:48Merci beaucoup Catherine et merci à toutes et tous.
18:51Merci, à bientôt.
18:57Suite avec ma complice Ariane Goldet, nous allons parler des nouveaux maquillages
19:00de la rentrée et surtout des tendances les plus folles qu'elle a dénichées
19:04sur les réseaux sociaux.
19:10Bonjour Ariane.
19:11Bonjour Catherine.
19:12Bonjour tout le monde.
19:14Chaque année, chaque rentrée, ma petite Ariane, on trouve la petite tendance maquillage,
19:18le petit truc que chacun va pouvoir utiliser.
19:21Alors, il y en a qui ont révolutionné l'été.
19:23Qu'est-ce que vous nous avez déniché pour cette rentrée ?
19:27Vous m'avez parlé du Bratz Lips.
19:29Du Bratz Lips, oui.
19:30Bratz, c'est le nom des poupées qui sont nées en 2021
19:35et qui sont des poupées en plastique avec plutôt ronde, vous voyez,
19:40plutôt les peaux un peu foncées, bien maquillées, avec des grands yeux,
19:46si vous voulez, des grands yeux, avec des yeux en amande avec des fards à paupières
19:50et puis surtout des grandes lèvres brillantes.
19:52Donc, tout le monde veut des Bratz Lips, c'est-à-dire les mêmes lèvres.
19:56Et donc, pour ça, c'est très simple.
19:58Vous prenez un crayon à lèvres, un rouge à lèvres et un gloss.
20:03Vous dessinez le contour des lèvres, surtout l'arc de Coupidon.
20:08Vous débordez un petit peu pour augmenter le volume.
20:11Vous prenez votre rouge à lèvres d'une couleur un peu plus claire,
20:15vous remplissez bien toutes vos lèvres et par-dessus, vous passez du gloss.
20:19Et comme ça, vous avez les lèvres Bratz Lips.
20:22Mais alors avec un crayon à lèvres qui n'est pas trop foncé,
20:24parce que sinon on a l'impression d'avoir mangé une glace au chocolat.
20:26Non, non, pas trop foncé, mais plus foncé que le rouge à lèvres.
20:28Plus foncé que le rouge à lèvres.
20:29Plus foncé que le rouge à lèvres.
20:30Il faut qu'on voit l'ourlet.
20:31Voilà.
20:32Oh là là, c'est incroyable.
20:33Mais alors, la bonne nouvelle dans ce que vous me dites,
20:35c'est que du coup, on n'a plus besoin de se mettre des injections.
20:38Ça fonctionne vraiment bien.
20:39On a les lèvres.
20:40Oui, oui.
20:41Et puis surtout, si vous voulez, le fait que cette pote des injections
20:44a développé le marché de la cosmétique autour des lèvres.
20:47Alors, on a simplement les hydratants, on a des exfoliants,
20:52mais on a aussi maintenant des masques de nuit pour les lèvres.
20:56Vous trouvez ça chez La Neige et chez Lanolips.
20:58Vous avez des huiles régénérantes teintées chez Typologie et chez Clarins.
21:03Vous avez des lip boosters.
21:05Enfin, le secret, c'est tous ces produits.
21:07C'est efficace, ça ?
21:08Oui, c'est efficace un certain temps.
21:11Donc, vous en posez et vous en réappliquez souvent.
21:15Mais c'est important de réhydrater ses lèvres,
21:18souvent parce que c'est une zone qui se dessèche énormément.
21:21D'accord.
21:22Et alors, vous citiez tout à l'heure le pommée grenade make-up.
21:26Alors, c'est quoi, là ?
21:27Le pommée grenade make-up.
21:29Non, mais il n'y a que moi qui ne sais pas.
21:31Je vais demander à ma réalisatrice.
21:33Alors, vous traduisez.
21:35C'est le maquillage grenade.
21:37C'est une variation du Sun Kissed Glow ou encore Island Girl.
21:41Donc, en fait, c'est très simple.
21:43C'est prolonger la bonne mine de l'été.
21:45En fait, vous savez, il y a une obsession en ce moment.
21:47C'est d'avoir une peau saine, jolie, resplendissante.
21:51Glowy.
21:52Oui, glowy.
21:53Donc, il faut avoir l'air d'être passé un petit peu sous le soleil
21:58ou encore d'être allé au grand air.
21:59D'accord.
22:00Ça, c'est très simple.
22:01Vous prenez un blush.
22:02Mais il s'appelle Pop Grenade parce que c'est un blush
22:05que vous allez prendre plutôt couleur grenade.
22:07D'accord.
22:08Un peu rougi, vous voyez, pour faire la peau un petit peu rouge.
22:12Alors, vous le posez en premier sur les pommettes,
22:14comme on fait pour un blush.
22:15Et puis après, vous étalez le reste sur les tempes,
22:18sur les lèvres, les paupières, le manteau.
22:20Et surtout, vous n'oubliez pas l'arrête du nez.
22:23Parce que c'est là où le soleil tape.
22:24Donc, ça fait encore plus vrai.
22:25C'est vrai.
22:26Mais le pommée grenade, ça n'existe pas en ligne de soins,
22:29dans les lignes de soins ?
22:30Alors, c'est parce qu'on utilise la grenade comme active
22:33dans certains produits parce que c'est très riche.
22:36La grenade est très riche en antioxydants.
22:37Et donc, c'est un antivieillissement.
22:39Et là, chez Clarins, la dernière crème de Clarins,
22:41qui s'appelle la Rose Radiance Multi-Intensive,
22:43pour peau mature, elle apporte justement de l'éclat.
22:46Parce que vous savez, les peaux qui sont matures,
22:48elles ont une circulation, micro-circulation sanguine
22:51un peu déficiente.
22:52Donc, on n'a pas un joli teint.
22:54Et là, c'est une crème qui apporte justement de la grenade
22:56pour raviver la circulation.
22:57Mais en plus, la couleur de la crème est rose.
23:01Donc, ça vous donne une toute petite couleur.
23:04Et en plus, des études viennent peu prouver que le rose,
23:08nous, vraiment, nous rend de bonne humeur.
23:10Donc, ce n'est pas une histoire de nous voir laver en rose.
23:12C'est que vraiment, la couleur rose a un effet sur notre cerveau.
23:15Sur l'humeur.
23:16Voilà.
23:17Tiens.
23:18Ça, c'est intéressant.
23:19Alors, un dernier petit truc là.
23:20Moi, je vois souvent mes filles utiliser des bloches
23:23avec des textures.
23:24Avec des textures.
23:25Alors, liquide, crème, mousse, machin.
23:27C'est bien, ça, ces nouveaux bloches ?
23:29Oui, parce que c'est justement pour faire le Pomegrade make-up.
23:33Ça ne favorise pas les points noirs et tout ça ?
23:35Non ?
23:36Si elles se démaquillent bien le soir, non.
23:38Bon.
23:39Ou si elles prennent soin de leur peau, ça ne devrait pas.
23:41D'accord.
23:42Mais, ce qui est bien, c'est que ces nouveaux bloches,
23:45ils sont beaucoup plus pigmentés,
23:47mais ils sont aussi beaucoup plus légers
23:49et beaucoup plus transparents.
23:50Et alors, moi, ce que j'aime beaucoup,
23:52c'est qu'ils sont en stick.
23:54Alors, c'est très pratique.
23:55Vous faites poum, poum, comme ça, vous étalez au doigt.
23:57Moi, j'aime bien.
23:58Ou ils sont mous.
23:59On en trouve un peu partout.
24:00Il y a Harley Byber, vous savez, la star qui en a sorti un,
24:03qui est un bloche de poche à base de glycérine
24:06qui fait un tabac.
24:07Il y a aussi Pixi, qui a un stick comme ça,
24:10qui s'appelle Blush on the Glow,
24:12qui est en vente chez Sephora.
24:13Et puis, vous avez Chanel aussi,
24:14qui a revu ses bloches cette année,
24:16avec un produit qui s'appelle Joux Contraste Intense
24:20et qui est à la fois une crème et une poudre.
24:22Bon, alors, on n'a pas le temps de parler des hommes,
24:24mais les hommes, la rentrée,
24:26il va quand même falloir faire quelque chose.
24:28Vous allez revenir avec des produits adaptés aux hommes.
24:31Alors, je reviendrai.
24:32Je mettais, bon, je...
24:34Ils se maquillent.
24:3510 à 20 % se maquillent.
24:36Justement.
24:37Il faut qu'on pense à eux.
24:38On ne les voit pas, mais ils sont maquillés, certains.
24:41Merci, Ariane.
24:42Bon, moi, je vais tester le Bradsleep.
24:44Ça, ça m'intéresse.
24:45Merci.
24:46Merci à vous tous de nous avoir suivis.
24:48La vie en mieux.
24:49En mieux revient dimanche prochain,
24:51mais vous pouvez la retrouver aussi sur les réseaux sociaux.
24:53Je vous souhaite de passer un bon dimanche,
24:55une bonne semaine à l'écoute de Sud Radio.
24:57Bonne semaine à tous.