Est-ce qu'il se passe quelque chose après la mort ? Dominic Bachy, fondateur d'Auraclis témoigne

Sud Radio

Avec Guillaume Le Nagard, Chef du service actualité et société du magazine Notre Temps / Dominic Bachy, Fondateur d'Auraclis, plateforme de prises de rendez-vous en ligne dédiée aux arts divinatoires / Johanna Rozenblum, Psychologue à Paris  Retrouvez l'émission "La vie en mieux" avec Catherine Bully, tous les dimanches sur Sud Radio.   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook :   / https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel .   ▪️ Instagram :   / https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ . ▪️ Twitter :   / https://twitter.com/SudRadio .     ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  00:00 : Pour ou contre les tests médicaux pour conduire passé 70 ans ? 09:49 : Est-ce qu'il se passe quelque chose après la mort ? 16:55 : "Le syndrome du nid vide" quand les enfants quittent la maison comment bien le vivre ?  ##LA_VIE_EN_MIEUX-2024-10-20##

Transcript

00:00Bonjour à tous, merci d'être avec nous sur Sud Radio, la vie en mieux, votre rendez-vous

00:08tous les dimanches pour vous guider, répondre à vos questions, vous conseiller j'espère.

00:12Aujourd'hui, au sommaire, faut-il partir d'un certain âge rendre l'examen médical

00:19obligatoire si on souhaite continuer à conduire ? Vous vous posez des questions sur votre

00:24avenir affectif ou professionnel et pour la première fois vous pensez consulter un médium

00:29et bien attention, dans la vie en mieux, on vous donne toutes les solutions pour éviter

00:33les arnaques.

00:34Et enfin, nous parlerons du syndrome du nid vide, quand les enfants sont grands et qu'ils

00:39nous quittent.

00:40Alors cette période est un peu euphorique, on se dit ouais on va retrouver notre liberté

00:43et en fait c'est pas si simple que ça, parce que la tristesse prend vite le dessus.

00:48On va vous donner des clés pour transformer cette tristesse en force.

00:51Sommes-nous plus dangereux, au volant, passé un certain âge ? Dans de nombreux pays européens,

01:01l'examen médical est obligatoire mais peut-on l'imposer ? Même si nos aînés comprennent

01:05la demande et l'intérêt de cet examen, psychologiquement c'est pas toujours facile

01:10à accepter.

01:11Bonjour Guillaume Lenagar.

01:12Bonjour Catherine, bonjour à vos auditrices et auditeurs.

01:15Bonjour, merci d'être avec nous.

01:17Alors vous êtes le chef du service Actualités et Sociétés de notre temps, beaucoup de

01:21questions sont posées depuis, c'est vrai, maintenant quelques mois voire même des années

01:25au sujet de la conduite à partir d'un certain âge et vous avez fait une enquête sur la

01:30sécurité routière et nos aînés sont-ils vraiment, est-ce qu'on peut dire Guillaume,

01:34qu'ils sont plus dangereux au volant avec l'âge ?

01:36Eh bien non Catherine, statistiquement ils sont loin d'être les plus dangereux sur

01:42la route, c'est ce qu'on a constaté dans notre enquête et ce n'est pas nous qui le

01:47disons, l'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière, le nom est long

01:52mais il est très officiel, atteste que les plus de 75 ans sont proportionnellement moins

01:58responsables que d'autres dans les accidents mortels, les 18-34 ans eux sont présumés

02:03responsables deux fois plus souvent dans ces accidents létaux, alors ceux-là ils sont

02:07plus concernés par les conduites addictives et la vitesse excessive, mais du côté des

02:11plus vieux, alors il est indéniable malgré tout que les capacités physiologiques et

02:15cognitives déclinent avec l'âge en moyenne en tout cas.

02:18Alors justement ces capacités physiques qui sont souvent mises en avant, forcément c'est

02:25quoi la vue principalement ?

02:26Alors en effet la vue baisse inévitablement au fil des années et même assez tôt, alors

02:35même en cas de bonne acuité visuelle, on considère que l'obscurité ou le demi-jour

02:39sont plus difficiles à gérer pour un conducteur de 60 ans qui a besoin de 5 à 8 fois plus de

02:45lumière qu'un jeune de 20 ans, il sera aussi plus sensible à l'éblouissement des phares

02:50des voitures qui le croisent, il y a aussi bien sûr l'ouïe qui est plus ou moins déficiante

02:57pour presque un tiers des personnes de plus de 65 ans, donc compliqué d'entendre un moteur

03:02de moto à côté de soi ou un klaxon parfois, et puis tout ça sans même évoquer les problèmes

03:07de motricité ou la moindre souplesse, là encore en moyenne.

03:11Alors c'est vrai qu'on en parle pas mal chez nous en France, mais chez nos voisins

03:16européens c'est un sujet qui est aussi très souvent abordé, et eux comment ont-ils abordé

03:21le sujet ? Parce que eux ils ont des examens médicaux.

03:25Oui, en effet beaucoup ont mis en place une visite médicale régulière à partir de certains

03:31âges, c'est le Portugal le plus strict dans ce domaine là, ça commence à 40 ans et

03:37à partir de 75 ans, alors il y a plusieurs étapes, mais à partir de 75 ans c'est même

03:40tous les deux ans, et puis au-delà de ça, beaucoup, l'Italie, la Grèce, l'Espagne,

03:46un certain nombre de pays scandinaves, imposent des tests à divers âges, d'autres profitent

03:52du renouvellement administratif du permis pour demander à ce moment-là un examen médical,

03:56c'est le cas de la Belgique, il a encore été question de ça si vous vous souvenez

04:00au début de l'année au niveau européen, et les parlementaires européens l'ont rejeté.

04:06En France, on sait que le nouveau permis devrait être renouvelé tous les 15 ans, mais aucun

04:11examen obligatoire n'a été associé à ce renouvellement.

04:13Non mais nous en France, on préserve la liberté de chacun.

04:17Au bout du compte en fait, avec cette enquête, est-ce que vous vous êtes rendu compte que

04:23finalement l'obligation de tests médicaux fonctionne chez nos amis européens par exemple,

04:28est-ce qu'il y a vraiment moins d'accidents causés par les seniors dans les autres pays

04:32d'Europe qui l'ont adopté ?

04:33Non, non, ça n'est pas le cas.

04:37Différentes institutions, ça va de l'OCDE au Conseil européen de sécurité des transports

04:43ont publié des rapports et concluent à la relative inefficacité de ces dispositifs.

04:48Les voisins qui l'ont adopté ne font pas tellement mieux que nous, alors c'est un

04:53peu contre-intuitif, je l'avoue, mais la déléguée générale de la prévention routière

04:58que nous avons interrogée nous a expliqué par exemple que les conducteurs plus âgés

05:02qui sont plus expérimentés par nature adoptent une attitude plus prudente sur la route parce

05:07qu'ils ont conscience de leurs propres limitations et on a eu d'ailleurs beaucoup de témoignages

05:11de lecteurs ou de lectrices qui nous disent qu'ils ne conduisent plus de nuit, qu'ils

05:16ne font plus de longs trajets, qu'ils ne convoient plus leurs petits-enfants par exemple.

05:20Donc ils se limitent par eux-mêmes.

05:23Voilà, donc ça explique peut-être les chiffres sur l'accidentologie des plus âgés qui

05:27sont pas si mauvais que ça ou pas pire que d'autres.

05:30En fait, la voiture favorise le lien social parce que ça leur permet aussi de se déplacer,

05:36d'aller voir des amis qui ne sont pas forcément à côté de chez eux, d'aller voir leurs

05:40petits-enfants, leurs enfants.

05:42Donc c'est vrai que retirer ce mode de transport, c'est aussi un peu jouer sur ce lien social

05:47qui est si important en avançant en âge, donc c'est un peu contradictoire.

05:51Vous avez parfaitement raison, on a eu beaucoup de témoignages de conducteurs ou de conductrices

05:57âgées, notamment en zone rurale ou en zone périphérique, qui n'ont pas d'autre mode

06:01de transport à leur disposition.

06:03Pas de train, pas de bus, des proches ou des amis qui habitent à 20 à 50 kilomètres,

06:08des magasins à quelques kilomètres aussi, des consultations médicales qui peuvent être

06:12un peu éloignées.

06:13Alors il y a indéniablement un plaisir de l'auto, il ne faut pas se mentir non plus,

06:17un plaisir de l'auto dans cette génération, surtout chez les hommes, mais on voit bien

06:21comme vous le dites que c'est quand même un enjeu fort du maintien à domicile, du

06:24lien social et au-delà de ça de la bonne santé mentale de nos aînés.

06:28Alors le salon de l'auto se termine aujourd'hui, est-ce qu'on peut imaginer que les nouvelles

06:35technologies avec les nouvelles voitures, l'intelligence artificielle aussi, peut faire

06:41en sorte que la voiture de demain, grâce à ses nouvelles fonctions, aide à la conduite,

06:46c'est-à-dire en détectant des obstacles, des franchissements de lignes par exemple,

06:50ce qui pourrait les aider ?

06:52Oui, alors en effet, au-delà du salon qui présente vraiment les équipements les plus

06:57en pointe, de nouveaux équipements de sécurité se généralisent dans toutes les gammes aujourd'hui

07:02et on trouve bien sûr les caméras de recul, les alertes de franchissement de lignes, les

07:07régulateurs de vitesse adaptatifs, mais reste à savoir jusqu'où les conducteurs âgés

07:13les adoptent parce que ça modifie quand même leur routine de conduite et certains préfèrent

07:18les désactiver, nous a expliqué un sociologue qui travaille sur les modes de déplacement.

07:22C'est-à-dire que, seigneur, les nouvelles technologies, on le voit sur les connexions

07:28internet, c'est quand même assez compliqué, donc on comprend que ce soit pas fait de gaieté

07:33de cœur.

07:34Ce qui est gênant dans cette histoire de tests médicaux, c'est le fait qu'ils soient

07:40rendus obligatoires, ça on n'a pas envie finalement, nous en France, qu'ils soient

07:44rendus obligatoires.

07:46Voilà, alors effectivement, ils pourraient intervenir toutes les X années, peut-être

07:52sans mettre un coup près d'âge, pourquoi pas ? Et d'ailleurs, certains témoins de

07:56notre enquête le font eux-mêmes, sont allés voir leur médecin, ont fait des tests, ont

08:00même quelquefois fait des remises à niveau pour le code, mais je crois que les proches

08:04et les médecins traitants sont peut-être encore plus importants, les médecins peuvent

08:08sensibiliser leurs patients sur d'éventuels risques, rappelons qu'ils ne peuvent pas

08:12leur enlever leur permis, ils n'ont pas de pouvoir de coercition, ils ne peuvent pas

08:15non plus alerter les autorités, parce que ces échanges sont gouvernés par le secret

08:20médical.

08:21Ensuite, les proches, on a beaucoup des enfants de ces conducteurs âgés qui sont aussi nos

08:27lecteurs et qui s'inquiètent, qui ont témoigné, alors dans ce cas, il est inutile de culpabiliser

08:32ses parents ou de leur dire qu'ils conduisent mal, mais il est possible sans doute d'expliquer

08:37qu'ils sont inquiets pour eux, que ça les tranquilliserait s'ils voulaient bien aller

08:40voir un médecin pour être sûr.

08:42Ensuite, dernier point, c'est sans doute très délicat et un peu douloureux, mais

08:46en cas de dangerosité forte, un proche peut alerter la préfecture et selon les cas, celle-ci

08:51pourrait imposer un examen par un médecin qu'elle a agréé, et le code de la route

08:56prévoit des cas d'inaptitude à la conduite, en particulier avec des pathologies ou des

08:59traitements.

09:00Il y a d'ailleurs un arrêté du 28 mars 2022 auquel il peut être intéressant de se référer,

09:06qui donne la liste de ces pathologies, il est en ligne, il est disponible, et toutes

09:10ne sont pas liées à l'âge.

09:11Merci beaucoup Guillaume Lenagar pour cette enquête, qu'on peut tous retrouver d'ailleurs

09:17sur le Notre-Temps du mois de novembre.

09:19Merci Guillaume, à bientôt.

09:20Merci Catherine, à bientôt.

09:22A bientôt.

09:23Bon appétit si vous êtes à table et merci de nous accompagner sur Sud Radio, la vie

09:26en mieux.

09:27Votre rendez-vous chaque dimanche revient dans quelques minutes, nous parlerons du syndrome

09:31du Nibide, quand les enfants quittent la maison, ça peut être très douloureux et on va vous

09:36aider à en faire une force, mais auparavant, et pour la première fois, si vous avez des

09:40doutes personnels, professionnels, et vous souhaitez consulter, écoutez, on va essayer

09:45de vous guider pour éviter de tomber sur un charlatan.

09:48C'est tout de suite dans la vie en mieux.

09:54Et nous sommes de retour dans la vie en mieux, merci d'être avec nous.

09:57Dans quelques minutes, nous parlerons du syndrome du Nibide, quand les enfants sont grands et

10:01qu'ils quittent, alors ça peut être très douloureux et on va vous aider à faire de

10:05cette tristesse une force, mais tout de suite, alors, parce que ça nous arrive tous, si

10:10on a des doutes, des incertitudes, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel,

10:15et si vous voulez consulter, alors n'allez pas voir n'importe qui, voilà.

10:20Bonjour Dominique Batty, j'ai raison de dire ça.

10:23Bonjour Catherine, absolument, n'allez surtout pas voir n'importe qui et donc on a décidé

10:30de créer nous une plateforme de prise de rendez-vous en ligne.

10:35Pourquoi ? Parce que c'est marrant, vous êtes réalisateur à la base.

10:37Oui, je suis réalisateur et c'est justement, j'ai passé 30 ans dans l'audiovisuel et donc

10:42j'étais amené à faire des films, des documentaires et c'est ça qui m'a amené aujourd'hui à créer

10:47Oracleis parce que j'ai fait plusieurs documentaires autour du thème des arts divinatoires, de la vie

10:54après la mort, des EMI et au cours de ces documentaires, j'étais amené à rencontrer des

11:01médiums et un jour il s'est passé, c'était le premier d'ailleurs, et c'était très étrange parce

11:09que la personne, je faisais ces documentaires avec une femme qui s'appelle Valérie Seguin,

11:15qui avait écrit un livre justement après la disparition de son père, qui s'appelle

11:19Les 3 jours et demi après la mort de mon père, et elle souhaitait faire un documentaire justement

11:23pour un petit peu ouvrir les gens sur ces expériences de mort imminente et savoir où

11:31en était la science sur la vie après la mort. Elle m'a proposé de faire ce travail avec elle,

11:36moi j'y connaissais rien honnêtement, et donc comme je vous disais, à un moment donné on se

11:43retrouve en interview avec une médium qui ne me connaît ni neuf ni dedans, elle dit bonjour c'est

11:49tout, et pendant l'interview tout d'un coup elle décroche de l'interview et elle me dit excusez-moi

11:57mais j'ai quelqu'un pour vous. Donc franchement, moi j'étais très sceptique. Très pragmatique à la

12:05base. J'y croyais pas plus que ça et puis ça m'intéressait pas plus que ça au départ, et donc

12:13je dis ah bon, qui ? Et puis elle me décrit quelqu'un et je dis ah oui c'est sans doute mon grand-père.

12:23Elle aurait pu dire oui à ce moment là, elle me dit non pas du tout. Elle me dit non c'est quelqu'un

12:29qui a votre âge. Et là je comprends de qui elle parle. Et là je fais ok on va arrêter deux secondes

12:37si vous voulez parce que là c'est très bizarre ce qui se passe. Ça vous a chamboulé ? Ouais, on a fait une

12:43pause et puis on reprend l'interview et je dis à Valérie, je dis c'est bizarre qu'elle ait parlé

12:49de cette personne, je vois très bien de qui elle parlait. Moi j'avais perdu ma mère quelques temps

12:55avant et en fait je m'attendais à ce qu'il y ait ma mère. Et on a repris l'interview et puis de

13:02nouveau elle se coupe et elle me dit écoutez monsieur je suis désolé mais j'ai encore quelqu'un.

13:08Et la personne dont je vous parlais tout à l'heure, il est venu maintenant avec une dame et elle me

13:13décrit ma mère. Et elle me donne des détails incroyables. À partir de ce jour là, j'ai considéré les choses

13:20autrement et avec Valérie on a fait plusieurs documentaires et j'ai fait notamment un autre

13:25documentaire qui s'appelle Déborah l'expérience inédite où j'ai testé pour la première fois

13:30une médium sous contrôle du siège justice. Cette médium s'appelle Déborah Benisti et on a

13:35appliqué un protocole qui est celui du Winbridge Institute aux Etats-Unis qui testent les médiums,

13:40ce qu'on appelle en double aveugle, c'est-à-dire que le médium ne voit pas le consultant et le

13:46consultant ne voit pas le médium. Sauf que nous on a rajouté un enjeu supérieur parce que ça

13:52m'intéressait de savoir si tout ça était vrai, fiable. Et on a pris un du siège justice et c'est

13:57lui qui a sélectionné les candidats, qui les a amenés et tout s'est passé par téléphone et

14:02Déborah n'a jamais rencontré les consultants. Et là aussi j'ai été bluffé, littéralement bluffé.

14:10On avait un jury qui était composé d'un psy, d'un mentaliste, parce que les mentalistes n'aiment pas

14:15les médiums parce qu'ils partent du principe que ce que fait un médium, un mentaliste peut le faire,

14:19et un comédien pour voir s'il y avait de l'acting, tout était filmé en fait. Et là, deuxième choc,

14:27je me dis mais cette femme est incroyable. Elle a donné des détails sur les défunts des gens

14:33qui appelaient. Complètement dingue. Donc à partir de ce moment-là, j'ai commencé vraiment à me

14:39pencher là-dessus. Et pour répondre, excusez-moi je suis un peu long je sais, mais c'est un sujet

14:45qui me passionne. Je me suis aperçu que les voyants, les médiums etc, c'était pas facile

14:54de les joindre parce qu'ils n'ont pas de secrétaire. Et donc du coup, les gens appellent,

14:59très souvent ils tombent sur un répondeur, et ensuite la personne est en consultation et donc

15:04elle a plein de messages à la fin de la journée et ensuite il faut qu'elle rappelle les gens tout

15:07ça pour prendre un rendez-vous. C'est du temps perdu, franchement. Et je me suis dit à ce moment-là

15:11mais est-ce qu'il n'existerait pas un autre moyen, une sorte de Doctolib, mais dédié aux arts

15:17divinatoires ? Ça n'existait pas et je l'ai créé et maintenant je m'en occupe à 100%. Et ça s'appelle

15:22Oraclis. L'histoire est absolument incroyable, alors du coup on n'a plus du tout de temps.

15:28Je voudrais dire quand même, parce qu'il y a un salon qui va se tenir à Paris du 31 octobre au 3

15:35novembre, à quel endroit là Dominique ? C'est le premier salon des arts divinatoires à Paris,

15:41au Paris Even Center, porte de la Villette, et c'est du 31 octobre au 3 novembre, c'est ouvert de

15:4910h à 19h. Et là les gens vont pouvoir rencontrer les personnes qui sont sur votre plateforme ?

15:54Absolument, c'est-à-dire qu'on a un grand stand, on est partenaire du salon et on vient avec trois

16:00praticiens, trois professionnels et au cours de ce salon, bien évidemment, les gens peuvent

16:05consulter directement sur le salon. En tout cas vous allez revenir parce que vous avez trop de

16:12choses à nous raconter. J'ai plein de choses à vous dire. Merci Dominique. Merci beaucoup à vous.

16:16Je rappelle la plateforme Oraclis, pour tous ceux qui seraient tentés par les arts divinatoires,

16:21surtout si vous voulez consulter, n'allez pas voir n'importe qui, Oraclis vous promet de vous

16:26mettre entre les mains de quelqu'un de sérieux. Absolument, on teste les médiums et les voyants,

16:32et surtout on n'a rien à voir avec les plateformes de voyances, on n'est pas une plateforme de

16:37voyances en ligne, on est une plateforme de prise de rendez-vous en ligne, et c'est ça qui fait

16:42toute la différence, et comme on peut le faire avec Doctolib. Merci Dominique Bachy, et tout de suite

16:47la vie en mieux continue sur Sud Radio avec un sujet qui concerne tous les parents, puisqu'un

16:52jour ou l'autre, les enfants quittent le nid. Sud Radio, la vie en mieux. Alors au départ, quand les

17:00enfants quittent la maison, c'est vrai qu'on a un sentiment de joyeux, on est plutôt content,

17:06on se dit qu'on va retrouver notre liberté, qu'on n'a plus d'obligation, mais souvent ce sentiment

17:11est vite rattrapé par un petit mal-être, une grande tristesse. Bonjour Johanna Rosenblum. Bonjour.

17:18Johanna, vous êtes psychologue clinicienne à Paris, alors ce qu'on appelle le syndrome du nid vide,

17:25finalement, quand les enfants sont suffisamment autonomes pour se prendre en main, qu'ils quittent

17:30la maison, qu'est-ce qui fait naître en nous ce sentiment ? Ce sentiment nous fait ressentir des

17:37réactions, vous l'avez dit, qui sont ambivalentes. A la fois, il y a une tristesse, il y a un

17:42sentiment d'isolement, de vide, en lien avec une situation qui est tout à fait naturelle, qui est

17:48liée au fait que nos enfants grandissent et qu'ils déménagent, qu'ils peuvent faire des études dans

17:52une autre ville, qu'ils font des rencontres, qu'ils veulent explorer le monde. Mais à la fois, ce

17:57sentiment peut être mêlé par un sentiment de liberté retrouvée. Donc c'est cette ambivalence

18:03qui est difficile à gérer, qui alterne en fonction des situations, des moments de l'année, des moments

18:09de la journée avec lesquels il faut pouvoir s'adapter, se réaménager en réalité.

18:14Qu'est-ce que vous dites à des parents ou à des mamans qui se retrouvent dans cette situation et

18:19qui ont du mal justement à profiter de leur liberté ? Parce que quelque part, il y a un

18:23petit truc dans nos têtes qui est toujours avec nos enfants.

18:27Oui, évidemment. Moi, je pense qu'il y a quelque chose de très bienveillant finalement dans ce syndrome, même s'il est

18:34douloureux à vivre. Finalement, ce vide ressenti est à la hauteur de l'investissement qu'on a eu à

18:41l'égard de nos enfants, à la hauteur de l'amour qu'on leur a porté. Donc il faut d'abord de

18:45l'acceptation, une grande bienveillance à son propre égard en fait, accepter de ressentir ce manque-là

18:51et puis se mettre en tête que s'ils partent, c'est aussi qu'on leur a donné les outils de se

18:56sentir suffisamment libres pour nous abandonner et donc c'est à nous de recréer des nouvelles relations avec eux.

19:01Non, mais c'est sûr. Mais est-ce qu'aussi ça ne nous renvoie pas l'image que finalement, s'ils sont en âge de partir,

19:08c'est que nous aussi on arrive à un âge et que peut-être ce reflet dans le miroir, on n'en a pas envie quelque part ?

19:16Vous avez complètement raison. Finalement, nous, on se rend compte en tant que parents du temps qui passe en étant le témoin de la croissance et du

19:24développement de nos enfants. Donc il y a quelque chose d'acerbe, même d'assez ingrat, de voir son enfant partir après tout le temps

19:32qu'on lui a consacré, toute l'abnégation qu'on lui a consacrée. Mais c'est dans l'ordre des choses. Un enfant qui part, c'est aussi un enfant

19:38qui est en bonne santé, qui a confiance en lui, qui a suffisamment d'estime de lui, qui a suffisamment de courage et de capacité à se

19:45projeter dans l'avenir pour évoluer dans sa vie d'adulte. À nous de manager avec ça. C'est notre responsabilité, ce n'est pas la leur.

19:53Donc oui, il y a un petit travail à faire, d'acceptation du temps qui passe, peut-être de réorganisation de son couple, de sa vie de famille

19:59pour pouvoir vivre au mieux ce départ.

20:01C'est sûr parce que c'est vrai que le fait de se retrouver à deux en couple, après, ça peut être aussi un réapprentissage.

20:09Complètement. Il y a plein de couples qui ne savent plus fonctionner à deux une fois que les enfants sont partis de la maison.

20:15Donc c'est une vraie discussion. C'est un nouveau travail qui s'engage, une nouvelle façon de fonctionner au quotidien, une nouvelle façon

20:22d'aimer aussi. Il va falloir aimer ses enfants en les sachant un peu plus loin et puis se rapprocher ou recréer de nouveaux projets,

20:30recréer un nouvel avenir avec ce conjoint, finalement, que l'on retrouve comme au tout début de la relation, avant qu'on ait eu à construire une famille.

20:37Ça se prépare, Johanna ? Qu'est-ce que vous dites à vos patients qui vous disent mes enfants vont certainement s'installer à la rentrée prochaine,

20:45ils ne seront plus là ? Ça se prépare pour les conseillers ?

20:48Oui, je pense que ça se prépare bien avant, quand on sait que nos enfants commencent à rentrer dans les études supérieures,

20:55qu'ils se projettent dans l'avenir, qu'ils se mettent en couple, qu'ils grandissent, qu'ils rentrent dans la vie active et dans la vie amoureuse classique.

21:04On peut déjà imaginer que le départ n'est pas très loin. Donc il ne faut pas attendre d'avoir un parcours sub qui nous dit qu'il va continuer ses études dans une autre ville.

21:14Il faut pouvoir grandir en même temps que son enfant, et même si ça reste toujours nos bébés, se dire qu'un enfant qui a 16, 17, 18 ans, il se rapproche aussi de la société.

21:25C'est à nous de l'accompagner et de nous adapter à ça, surtout qu'il ne ressente pas de culpabilité.

21:31Absolument, ça c'est important. Merci Johanna Rosenblum, psychologue clinicienne à Paris, pour tous ces conseils. Et vous les enfants, ils sont encore à la maison ?

21:38Pour l'instant, mais ils sont grands, ça ne va pas tarder. Je vous tiens au courant.

21:41Comme moi, comme moi. Merci et à bientôt Johanna.

21:45Et merci à vous tous de nous avoir suivis. Je vous souhaite de passer un bon dimanche, une bonne semaine à l'écoute de Sud Radio.

21:50On se retrouve dimanche prochain à midi. Et si vous voulez témoigner sur un sujet qui vous tient à cœur, ou me poser des questions, n'hésitez pas.

21:57Vous pouvez m'écrire à lavieandmieux.fr. Bon dimanche à tous.

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