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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 sur CNews, jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:00:07Chaque jour qui passe montre davantage l'incongruité d'une dissolution qui plonge le pays dans une impasse.
00:00:16Emmanuel Macron tente de résoudre une équation impossible.
00:00:19Pencher à droite, c'est perdre à gauche. Pencher à gauche, c'est perdre à droite.
00:00:24Aucun Premier ministre ne tiendrait une semaine.
00:00:27Le Président peut consulter jusqu'à la Saint-Glinglin.
00:00:30On est au même point qu'il y a 50 jours. Nous sommes le dimanche 7 juillet.
00:00:34Peu à peu surgit, j'en ai peur, en tout cas une évidence.
00:00:38Emmanuel Macron est en exil à l'Elysée. Il n'existe plus guerre de solution.
00:00:43Sinon quitter le palais, annoncer sa démission et provoquer une élection présidentielle anticipée.
00:00:48Ce qui ne changerait d'ailleurs rien puisque l'Assemblée nationale est élue pour au moins un an.
00:00:53J'imagine qu'Édouard Philippe a fait ce calcul puisqu'en plein marasme,
00:00:57il sort du bois et sous-entend que la chasse est ouverte,
00:01:00il propose sa candidature avec le même sens du timing que Jacques Chabondelma
00:01:05suit jadis quand Georges Pompidou en 1974 quitta le monde des vivants.
00:01:10Tout coucoué, mi fili, ainsi va la France.
00:01:13Le Président recevra aujourd'hui Don Diego de la Vega.
00:01:16Quoique Bernardo serait le Premier ministre idéal pour Emmanuel Macron.
00:01:20Il peut aussi écouter Miss France ou Élisabeth Tessier, à moins qu'il cherche le contact de Paco Rabanne.
00:01:26Cette dissolution devrait apporter ou devait apporter une clarification.
00:01:31Le Front républicain a empêché d'y voir plus clair.
00:01:35Ce fut une erreur dans l'erreur. Résultat, c'est l'impasse.
00:01:39Jusqu'à quand ? Toute la question est là.
00:01:439h01, Channel Houston.
00:01:50Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:59Édouard Philippe est officiellement candidat à l'Élysée.
00:02:02Il l'a annoncé hier soir dans les colonnes du Point.
00:02:04L'ancien Premier ministre se dit prêt pour 2027 ou même avant en cas de présidentielle anticipée.
00:02:10Une annonce faite en pleine crise politique alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé le prochain locataire de Matignon.
00:02:17L'heure est au recueillement aujourd'hui à Saint-Omer.
00:02:20Un temps de prière s'est tenu ce matin sur le parvis de l'église de l'Immaculée Conception,
00:02:24quelques jours après le terrible incendie dont elle a été victime.
00:02:28Une messe sera également célébrée d'ici quelques minutes.
00:02:31On ne sait toujours pas ce qu'il s'est passé précisément,
00:02:34mais un homme, déjà connu pour des faits d'incendie volontaire, a été interpellé.
00:02:38Et puis Oscar Gégou et Hugo Auradou se sont envolés direction la France
00:02:43après plus de deux mois passés en Argentine.
00:02:45Les deux rugbymen français inculpés de viols aggravés ont été autorisés à quitter le pays hier.
00:02:50La justice a suivi les recommandations du parquet de Mendoza.
00:02:53Leur demande de non-lieu sera, quant à elle, examinée dans les prochains jours.
00:02:57Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
00:03:00Merci beaucoup, Chana Lousteau.
00:03:01Nous sommes avec Chloé Morin ce matin, avec Éric Revelle, avec Éric Nolot, avec Gauthier Lebret,
00:03:06bien sûr avec Georges Fenech, bien évidemment aussi avec Rudi Manin.
00:03:10Vous êtes porte-parole Allianz Sud et chacun connaît votre engagement auprès des policiers
00:03:14qu'on pourra saluer d'ailleurs parce qu'après ces deux mois qui viennent de se passer,
00:03:17ils ont besoin de beaucoup, peut-être, de repos.
00:03:20Mais vous êtes aussi de Sète, vous êtes né à Sète et vous êtes marseillais.
00:03:23Vous avez vu que Pernod Ricard va sponsoriser le Paris Saint-Germain.
00:03:26Donc ce qui met en émoi, paraît-il, la ville de Marseille.
00:03:29Complètement. Je vous avoue que c'est une très mauvaise nouvelle.
00:03:31Il y a à peu près une bouteille de pastis par foyer marseillais.
00:03:34Elles ont toutes été détruites hier soir, je le dis de manière très claire.
00:03:38Donc je pense qu'ils ont perdu 300 000 bouteilles hier soir.
00:03:41Non mais c'est au premier degré. En fait, au premier degré, les gens ont détruit les bouteilles.
00:03:45Au premier degré, il y a eu des interventions de marseillais.
00:03:49Et il y a un boycott qui est décrété.
00:03:51Non mais là, ce n'est pas du tout une galéjade.
00:03:54C'est au premier degré ou au 51ème degré ?
00:03:56Au 51ème degré et au premier degré.
00:03:58Bon, les deux Rudi Manin français inculpés de venir de l'Argentine sont donc dans l'avion pour la France.
00:04:04La justice argentine les a autorisés à quitter le pays.
00:04:06Les deux Rudi Manin ont pris un avion depuis Buenos Aires.
00:04:08Ils devraient faire leur retour en France cet après-midi.
00:04:10J'ai eu d'ailleurs Antoine Vey tout à l'heure au téléphone.
00:04:13Il était hier soir avec Pierre de Villeneuve sur Europe 1.
00:04:17Je vous propose de l'écouter parce que c'est très intéressant.
00:04:19Et ce qui est très intéressant, c'est aussi le traitement médiatique de cela.
00:04:23Parce que je vois qu'on va écouter Antoine Vey, mais par exemple, envoyé spécial.
00:04:28C'est très intéressant parce qu'envoyé spécial prépare le 12 septembre un spécial sur cette affaire.
00:04:35Et manifestement, on donne la parole à la plaignante qui n'est pas la victime.
00:04:39Et la plaignante dit, il m'a attrapé le cou, il m'a mis sur le lit.
00:04:42Elle parle d'un des deux Rudi Manin.
00:04:44Ce que je trouve dommage, mais c'est vrai en tout aujourd'hui, c'est qu'il y a un journalisme idéologique.
00:04:50C'est-à-dire que la parole des femmes est sacrée pour envoyé spécial.
00:04:53Ben non, elle n'est pas sacrée, ni la parole des hommes, ni la parole des femmes.
00:04:57Et chacun choisit son camp.
00:04:58Et c'est dommage parce que là, la justice argentine a rendu d'une certaine manière,
00:05:03ou en tout cas, a fait avancer ce dossier.
00:05:06Et on voit que cette plaignante manifestement a dit des choses qui sont contredites par, en l'occurrence, les vidéos.
00:05:12Et qui fait que les deux Rudi Manin vont venir en France.
00:05:15Donc écoutez Antoine Veil, qui est l'avocat de ces deux Rudi Manin.
00:05:20Très vite quand même, au regard du profil des explications données,
00:05:23ils n'ont déjà pas été placés en détention.
00:05:25Ce qui était un signal positif.
00:05:26Parce que ça voulait dire qu'on donnait du crédit à leur parole, à leur profil et à ce qu'ils disaient.
00:05:33Très vite sont apparus au dossier de l'enquête des éléments objectifs qui étaient très disculpants.
00:05:37Les vidéosurveillance notamment.
00:05:39On voyait bien que cette femme n'avait pas été prise par les cheveux pour être conduite dans une chambre.
00:05:43La chronologie aussi.
00:05:45Elle est restée trois heures dans la chambre.
00:05:46Le deuxième joueur arrive une heure plus tard.
00:05:48La chambre n'est pas fermée, etc.
00:05:50Et puis, au fil de l'enquête, des éléments disculpants complémentaires sont apparus.
00:05:56Et notamment une expertise médico-légale qui dit en substance
00:06:00que le récit qui est fait par la plaignante n'a pas pu se produire.
00:06:03Parce qu'elle dit qu'elle a été attrapée par les cheveux, tirée au sol, asphyxiée, strangulée.
00:06:08Et l'expert médical dit qu'il n'y a pas eu de marques qui correspondent à ça.
00:06:13Puis d'autres éléments.
00:06:15Le fait que la plaignante n'avait pas dit qu'elle était atteinte d'une maladie qui l'empêche de coaguler.
00:06:19Et donc que ces marques qu'on avait vues sur sa peau étaient dues à cette maladie.
00:06:23Davantage qu'à des blessures comme l'avocate de la plaignante a cherché à le faire croire dans la presse.
00:06:28Antoine Vecq était hier sur Europe 1 avec Pierre de Villeneuve.
00:06:31Et je vous propose d'écouter un deuxième passage où il parle de la presse.
00:06:34Et c'est là que c'est quand même compliqué me semble-t-il.
00:06:37Parce que la presse n'a pas à choisir son camp.
00:06:42Et nous on a vécu à la fois une enquête qui progressait.
00:06:45Et qui objectivement marquait l'absence de culpabilité des joueurs.
00:06:49Et en même temps une campagne médiatique qui faisait passer tout un tas de fausses informations à droite et à gauche.
00:06:54Vous allez vous retourner contre la presse ?
00:06:56Mais on ne peut pas.
00:06:57Et d'ailleurs on ne veut pas parce que la presse c'est comme les juges.
00:07:00On en a besoin.
00:07:01Donc si vous voulez l'idée c'est pas...
00:07:03Quand vous dites par exemple les juges.
00:07:05Les juges quand ils vous accusent c'est dur.
00:07:07Mais c'est aussi eux qui vous libèrent.
00:07:09Et aujourd'hui il y a des juges qui ont libéré ces deux joueurs.
00:07:12Alors je parlais d'envoyer spécial tout à l'heure.
00:07:14C'est vrai que madame Lucelle est dans une croisade.
00:07:16Et pourquoi pas une croisade MeToo.
00:07:18Mais en l'espèce toutes les affaires ne sont pas égales.
00:07:21Non mais il y a deux aspects même.
00:07:23Il y a d'abord le traitement médiatique.
00:07:24Mais il y a aussi le deuxième temps qui est celui de la justice parallèle.
00:07:27On l'a vu dans l'affaire Ibrahim Malouf.
00:07:29Il ne suffit pas d'être disculpé.
00:07:30Ils ne sont pas encore disculpés les deux joueurs.
00:07:32Mais enfin c'est quand même en très bonne voie par rapport à ce qu'on avait entendu au début de l'affaire.
00:07:35Et vous avez une justice parallèle.
00:07:37Celle de certains journalistes.
00:07:38Celle des réseaux sociaux.
00:07:40Qui décident que d'être disculpé par la justice ne suffit pas.
00:07:43Que vous allez garder la culpabilité jusqu'à la fin de votre vie.
00:07:47Quoiqu'ait dit la justice.
00:07:48Ça va être très intéressant à observer à partir de maintenant dans ce cas précis.
00:07:52Je ne me souviens plus de quel homme politique disait.
00:07:54Il vaut mieux être relaxé par le monde que par la justice.
00:07:57Le problème il est là.
00:07:59C'est que vous avez beau être relaxé par la justice.
00:08:02Il vous dit.
00:08:03On a toujours amassé le bénéfice du doute.
00:08:04Il n'y a pas de fumée sans feu.
00:08:05Et vous avez des gens.
00:08:06Par exemple si je vous dis Roland Dumas.
00:08:08Vous avez tous pensé.
00:08:09Coupable.
00:08:10Chaussures.
00:08:11Machin.
00:08:12Etc.
00:08:13Il a été relaxé de tout.
00:08:14En appel.
00:08:15Non mais c'est pour vous dire.
00:08:16Première chose.
00:08:17Je ne pense pas aux chaussures Berluti.
00:08:18Oui.
00:08:19Les chaussures Berluti.
00:08:20Oui.
00:08:21Les chaussures Berluti.
00:08:22Non mais les gens sont.
00:08:23Vous voyez.
00:08:24Donc c'est grave.
00:08:25Parce que cette présomption d'innocence.
00:08:26Elle est vraiment battue en brèche.
00:08:27Peut-être que vous auriez dû prendre un autre exemple que Roland Dumas.
00:08:29Oui.
00:08:30Le personnage.
00:08:31Bon.
00:08:32Qui n'est pas sorti en appel.
00:08:33Mais là.
00:08:34Là.
00:08:35En l'espèce.
00:08:36Il est relaxé de tout.
00:08:37Vous voyez.
00:08:38Vraiment.
00:08:39Vous voyez.
00:08:40Non.
00:08:41Vérifiez.
00:08:42Non.
00:08:43Mais ces deux rugbyman.
00:08:44Ces deux rugbyman.
00:08:45Comme ils sont mis en cause dans une affaire de type Me Too.
00:08:46Oui.
00:08:47C'est-à-dire que certains.
00:08:48Avant même.
00:08:49Ou de savoir.
00:08:50Qu'ils sont coupables.
00:08:51Et.
00:08:52Moi-même.
00:08:53Je l'ai dit plusieurs fois.
00:08:54Je me suis fait avoir.
00:08:55J'ai lu les premiers papiers.
00:08:56J'ai lu.
00:08:57Effectivement.
00:08:58J'ai trouvé que la fédération.
00:08:59De rugby.
00:09:00Etait assez.
00:09:01Comment dire.
00:09:02Pas forcément.
00:09:03Très offensif.
00:09:04Pour les défendre.
00:09:05Non plus.
00:09:06Et.
00:09:07À l'arrivée.
00:09:08La justice.
00:09:09Argentine.
00:09:10Qui a travaillé.
00:09:11Ce dossier.
00:09:12Ils sont encore.
00:09:13Mises en examen.
00:09:14Bien évidemment.
00:09:15Mais.
00:09:16Les charges paraissent quand même.
00:09:17Beaucoup moins lourdes.
00:09:18Oui.
00:09:19C'est une surprise.
00:09:20Enfin.
00:09:21Une surprise en réalité.
00:09:22À quelle vitesse.
00:09:23La justice.
00:09:24Argentine.
00:09:25A instruit.
00:09:26Dans l'instruction.
00:09:27Oui.
00:09:28C'est ça.
00:09:29On aimerait bien qu'en France.
00:09:30Ça se passe aussi rapidement.
00:09:31Parce qu'on a besoin de réponses.
00:09:32Exactement.
00:09:33Là.
00:09:34C'était assez rapide.
00:09:35Pourquoi.
00:09:36Parce qu'il y avait.
00:09:37Des images et vidéos.
00:09:38Dans l'hôtel.
00:09:39Qui contredisaient.
00:09:40Là.
00:09:41Le récit de la.
00:09:42Plaignante.
00:09:43Eric Revelle.
00:09:44Sur la fédération française de rugby.
00:09:45Vous avez raison.
00:09:46Elle a été tiède.
00:09:47Dans la défense des joueurs.
00:09:48Il y a eu.
00:09:49Un contre-courant du flux médiatique.
00:09:50Oui.
00:09:51En réalité.
00:09:52Mais oui.
00:09:53Bien sûr.
00:09:54Oui.
00:09:55Vous avez raison.
00:09:56Tout le monde est aux abris.
00:09:57Sur ce sujet-là.
00:09:58Tout le monde est aux abris.
00:09:59Et pour avoir été un peu dans la région.
00:10:00Où joue l'un des joueurs.
00:10:01Au stade Rochelet.
00:10:02Je peux vous dire que.
00:10:03Les gens que j'ai vus.
00:10:04M'expliquaient alors.
00:10:05Sans savoir.
00:10:06Mais que tout ça.
00:10:07Leur paraissait.
00:10:08Cousu.
00:10:09De fil blanc.
00:10:10Ce n'est pas du tout.
00:10:11La façon de procéder.
00:10:12Non mais.
00:10:13Je vous le dis.
00:10:14Alors.
00:10:15Ils sont mis en examen.
00:10:16Évidemment.
00:10:17C'est comment.
00:10:18La presse.
00:10:19Dont vous parliez.
00:10:20Bon.
00:10:21C'est emballé au début.
00:10:22Mais par exemple.
00:10:23A traiter des indices.
00:10:24Très clairs.
00:10:25Par exemple.
00:10:26Le chauffeur de taxi.
00:10:27Qui raccompagne.
00:10:28La plaignante.
00:10:29Dit.
00:10:30Mais.
00:10:31Elle n'avait pas l'air du tout affolée.
00:10:32Elle n'avait pas du tout.
00:10:33Bon.
00:10:34Cette info.
00:10:35Vous l'aviez vue Pascal ?
00:10:36Non.
00:10:37Eh ben non.
00:10:38Parce que.
00:10:39Parce qu'on ne l'a pas lue.
00:10:40On l'a très peu lue.
00:10:41Je connais beaucoup de mes confrères.
00:10:42Voilà.
00:10:43Ils arrivent avec un papier qui est déjà écrit.
00:10:44Et tant que tu ne fais pas rentrer dans la bouteille.
00:10:48Et toutes les questions vont dans ce sens là.
00:10:49Et on voit comment est traité.
00:10:50Parfois.
00:10:51Ces news.
00:10:52Et puis.
00:10:53D'autres.
00:10:54D'autres sujets.
00:10:55Qui concernent le groupe.
00:10:56Je connais ça par cœur.
00:10:57Donc.
00:10:58Effectivement.
00:10:59Il y a.
00:11:00Les papiers sont faits avant.
00:11:01Donc.
00:11:02Oui.
00:11:03Mais moi ce qui m'intéresse.
00:11:04C'est les papiers qui sont faits après.
00:11:05Et je vois.
00:11:06Que dans certains journaux.
00:11:07Ils concèdent.
00:11:08Ils concèdent.
00:11:09De très mauvaises grâces.
00:11:10Que l'affaire.
00:11:11Ne prenne pas le cours.
00:11:12Qu'ils avaient prévu.
00:11:13Ils sont en train de dire.
00:11:14Oui.
00:11:15Vous comprenez.
00:11:16C'est pas la bonne façon.
00:11:17De rentrer en France.
00:11:18Et que.
00:11:19Ça prend extrêmement bonne tournure.
00:11:20Pour eux quand même.
00:11:21C'était Éric Nolot.
00:11:22Matignon.
00:11:23Matignon.
00:11:24Alors.
00:11:25C'est le.
00:11:26Je disais.
00:11:27On est le dimanche 7 juillet.
00:11:28Oui.
00:11:29C'est à dire que.
00:11:30Tout ce que nous avons dit.
00:11:31Le dimanche 7 juillet.
00:11:32Et c'est pour ça que ça devient quand même compliqué.
00:11:33Parce que même.
00:11:34Il attend le président de la République.
00:11:36Mais il y a un moment.
00:11:37On va lui dire.
00:11:38Mais monsieur le président.
00:11:39Si vous n'avez pas de solution.
00:11:41Partez.
00:11:42En tout cas.
00:11:43C'est le message politique envoyé par Édouard Philippe.
00:11:45Édouard Philippe.
00:11:46S'il fait cette déclaration.
00:11:47Au début.
00:11:48Tout le monde.
00:11:49Voit.
00:11:50Ce push.
00:11:51Cette dépêche.
00:11:52Du point.
00:11:53Je suis officiellement candidat.
00:11:54Pour l'élection.
00:11:55La prochaine élection.
00:11:56Présidentielle.
00:11:57Tout le monde se dit.
00:11:58Qu'est-ce que c'est que ce timing ?
00:11:59Franchement.
00:12:00Il fait ça au moment de la pire crise politique de l'histoire de la cinquième.
00:12:01Rien ne va.
00:12:02Puis vous lisez l'interview.
00:12:03Et vous regardez la dernière question.
00:12:04Des journalistes du point.
00:12:05Est-ce que vous seriez prêt à être candidat.
00:12:06A une présidentielle anticipée ?
00:12:07Édouard Philippe répond.
00:12:08Je suis prêt.
00:12:09Il aurait pu répondre.
00:12:11Évidemment qu'Emmanuel Macron ira au bout de son deuxième quinquennat.
00:12:14Ce n'est pas du tout ce que dit Édouard Philippe.
00:12:16Il tourne la page du macronisme.
00:12:18J'ai hâte d'avoir les bruits de couloir de l'Élysée.
00:12:20Pour savoir ce qui s'est dit au moment où c'est tombé.
00:12:22J'ai essayé de les avoir.
00:12:23On me disait.
00:12:24On est sur totalement autre chose.
00:12:25On minimisait cette déclaration d'Édouard Philippe.
00:12:27On cherche un Premier ministre.
00:12:28En gros.
00:12:29Ce n'est rien ce qu'a fait Édouard Philippe.
00:12:30Ce que fait Édouard Philippe.
00:12:31C'est alimenter cette petite musique.
00:12:32Qui va monter crescendo.
00:12:33Est-ce que le Président doit démissionner ?
00:12:35Et qui va monter crescendo à chaque fois qu'on n'aura pas.
00:12:37A chaque jour nouveau.
00:12:39Un Premier ministre.
00:12:40Et si évidemment le Premier ministre choisi.
00:12:41Se fait censurer par l'Assemblée Nationale.
00:12:43Mais qui est non censurable ce matin ?
00:12:46Alors.
00:12:47Parce que Xavier Bertrand.
00:12:48Avec toutes les amabilités qu'il a dites.
00:12:49Pendant des années sur le Rassemblement National.
00:12:51Il ne faut pas qu'il s'étonne que le Rassemblement National.
00:12:53Bien sûr.
00:12:54Lui règle son compte.
00:12:55David Lissner moi je pense.
00:12:56D'ailleurs.
00:12:57Je pense que la droite.
00:12:58Avec le Rassemblement National.
00:12:59N'a rien compris depuis des années.
00:13:00Parce qu'il faut leur expliquer quand même.
00:13:01Qu'il y a des passerelles.
00:13:03Mais il tape, il tape, il tape.
00:13:04Et puis après il s'étonne.
00:13:05Bon.
00:13:06Effectivement.
00:13:07Il ne faut pas s'étonner.
00:13:08David Lissner.
00:13:09Oui.
00:13:10Alors pourquoi David Lissner ?
00:13:11Parce que si on prend le profil de Xavier Bertrand.
00:13:12Recherché donc par Emmanuel Macron.
00:13:13Ce qu'on disait d'ailleurs aussi le 7 juillet.
00:13:15Un homme de droite qui pourrait convaincre les macronistes.
00:13:18Évidemment être soutenu par les républicains.
00:13:19Sans se faire censurer par le Rassemblement National.
00:13:22David Lissner.
00:13:23J'ai changé hier avec l'entourage de Marine Le Pen.
00:13:25Et de Jordan Bardella.
00:13:26Ne serait pas censuré de manière automatique.
00:13:28Comme Xavier Bertrand.
00:13:29Donc c'est un bon point pour lui.
00:13:31Évidemment il aurait le soutien de Laurent Wauquiez.
00:13:33Et des troupes LR.
00:13:34Puisque Laurent Wauquiez.
00:13:35On a compris.
00:13:36A changer de position.
00:13:37Ça fait une majorité relative.
00:13:38Ça fait une majorité relative.
00:13:39C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui ne tomberait pas.
00:13:41Le budget.
00:13:42Il faut une majorité absolue.
00:13:43Pour faire passer le budget.
00:13:44Donc il faudrait.
00:13:45Il faut une majorité.
00:13:46Ça c'est important ce que vous dites.
00:13:47Vous êtes sûr de ça.
00:13:48Ah oui.
00:13:49Il faut une majorité absolue.
00:13:50Absolue.
00:13:51Sauf 49-3.
00:13:52Sauf 49-3.
00:13:53Ah bah oui.
00:13:54Donc vous savez que le budget de l'année dernière.
00:13:55Il est passé entièrement par 49-3.
00:13:56Oui.
00:13:58Il faut une majorité absolue.
00:13:59Donc c'est important de le dire.
00:14:00Donc il faudrait potentiellement 49-3.
00:14:02Et ensuite.
00:14:03Donc David Lysnard.
00:14:04Alors que le président était réticent sur le nom de David Lysnard.
00:14:07Exactement.
00:14:08Et son entourage.
00:14:09Qui est quand même le plus à droite.
00:14:10Quoi ?
00:14:11Un des plus à droite des LR.
00:14:12Oui.
00:14:13Il n'est pas.
00:14:14Ce n'est pas la droite de Xavier Bertrand.
00:14:15Sur l'immigration.
00:14:16Qui n'est pas vraiment de droite non plus.
00:14:17Sur l'immigration.
00:14:18Et la sécurité.
00:14:19Non mais c'est vrai.
00:14:20Il était sorti des Républicains.
00:14:21Il est revenu.
00:14:22Donc il est revenu.
00:14:23Sur l'immigration.
00:14:24Sur l'immigration.
00:14:25Juste pour terminer sur David Lysnard.
00:14:26Xavier Bertrand.
00:14:27Valérie Pécresse.
00:14:28Ce n'est pas la même.
00:14:29Non.
00:14:30C'est une sorte de droite.
00:14:31C'est comme Bernard Cazeneuve.
00:14:32C'est un homme de gauche.
00:14:33Pas vraiment de gauche.
00:14:34David Lysnard.
00:14:35Sur l'immigration.
00:14:36La sécurité.
00:14:37Ça colle complètement avec le Rassemblement National.
00:14:38Il est ultra libéral.
00:14:39Donc là.
00:14:40Il faudra amender.
00:14:41Alors là.
00:14:42Je suis d'accord avec vous.
00:14:43Il faudra amender.
00:14:44Les propositions économiques.
00:14:45Le plus intéressant chez Lysnard.
00:14:46C'est qu'il est.
00:14:47Alors.
00:14:48Il n'est pas ultra libéral.
00:14:49Parce que des ultra libéreux.
00:14:51Oui.
00:14:52Il est libéral.
00:14:53Oui.
00:14:54C'est pas Alain Madelin non plus.
00:14:55Il n'est pas sur cette ligne-là.
00:14:56J'ai envie de dire.
00:14:57Hélas.
00:14:58Non.
00:14:59Il a un autre avantage.
00:15:00Lysnard.
00:15:01Mais le problème.
00:15:02C'est qu'on va être démenti.
00:15:03Peut-être dans les heures qui viennent.
00:15:04Donc.
00:15:05Faut faire gaffe.
00:15:06Il a un autre avantage.
00:15:07C'est qu'à droite.
00:15:08On n'a pas beaucoup.
00:15:09Éric Revelle.
00:15:10Il n'y en a pas beaucoup.
00:15:11Qui ont bossé depuis longtemps.
00:15:12Sur un programme.
00:15:13Sur la réforme économique.
00:15:14Par exemple.
00:15:15Lysnard.
00:15:16Fait partie de cela.
00:15:17C'est-à-dire que.
00:15:19Non.
00:15:20Il a bossé.
00:15:21Plus libéral.
00:15:22Depuis des années.
00:15:23Sur.
00:15:24La France qu'il imaginait.
00:15:25Et comment il arrivait.
00:15:26À droite.
00:15:27Comme à gauche.
00:15:28Au-delà du fait.
00:15:29Qu'on est de droite.
00:15:30Ou qu'on est de gauche.
00:15:31On n'a pas forcément beaucoup bossé.
00:15:32Lui.
00:15:33Il a bossé.
00:15:34Il a bossé.
00:15:35Vous le placez où.
00:15:36David Lysnard.
00:15:37Sur l'échiquier à droite.
00:15:38Oui.
00:15:39Il est républicain.
00:15:40C'est un libéral.
00:15:41Effectivement.
00:15:42Oui.
00:15:43Est-ce qu'il est plus à droite.
00:15:44Vous dites que Xavier Bertrand.
00:15:45J'en suis pas certain.
00:15:46J'en suis pas certain.
00:15:47Je pense que Xavier Bertrand.
00:15:48Notamment.
00:15:49En matière de justice.
00:15:50Manifestement.
00:15:51Le Rassemblement National.
00:15:52Le pense.
00:15:53Non.
00:15:54Mais là.
00:15:55Il y a.
00:15:56Il y a.
00:15:57Une.
00:15:58Une très mauvaise entente.
00:15:59Personnelle.
00:16:00Entre.
00:16:01Xavier Bertrand.
00:16:02Président de la région.
00:16:03Des autres.
00:16:04Je vous rappelle que Xavier Bertrand.
00:16:05Préfère.
00:16:06Un candidat.
00:16:07Lfiste.
00:16:08Un candidat du Rassemblement National.
00:16:09Ça.
00:16:10Je crois pas.
00:16:11Enfin.
00:16:12Oui.
00:16:13Oui.
00:16:14C'est possible.
00:16:15C'est possible.
00:16:16Il y a.
00:16:17Un candidat.
00:16:18Du Rassemblement National.
00:16:19Une question.
00:16:20Je dirais biaisée.
00:16:21Parce que.
00:16:22C'est pas biaisé.
00:16:23C'est pas biaisé du tout.
00:16:24Je veux dire.
00:16:25Chacun.
00:16:26La question s'est posée.
00:16:27Il y a des milliers de gens qui sont en train de nous regarder.
00:16:28Oui.
00:16:29Ils se disent.
00:16:30Moi.
00:16:31Entre un candidat.
00:16:32Du Rassemblement National.
00:16:33Et un candidat.
00:16:34Communiste.
00:16:35Je choisis.
00:16:36Ou l'un.
00:16:37Ou l'autre.
00:16:38Ou alors.
00:16:39Je me tiens de choisir.
00:16:40Existe aussi.
00:16:41En démocratie.
00:16:42Il faut toujours choisir.
00:16:43Moi.
00:16:44Je choisis.
00:16:45Éric Nolot.
00:16:46Dans l'échange qu'il y a eu.
00:16:47Entre Gauthier.
00:16:48Alias.
00:16:49Le petit scarabée.
00:16:50Et vous même.
00:16:51C'est que vous ne croyez.
00:16:52L'un.
00:16:53Et l'autre.
00:16:54Ni au centre droit.
00:16:55Ni au centre gauche.
00:16:56Moi.
00:16:57Ça m'étonne.
00:16:58Parce que.
00:16:59Gauthier dit.
00:17:00Vous comprenez.
00:17:01Cazeneuve.
00:17:02C'est quelqu'un de gauche.
00:17:03Qui n'est pas de gauche.
00:17:04Et vous dites.
00:17:05Qui n'est pas vraiment de gauche.
00:17:06Qui n'est pas la gauche.
00:17:07Aujourd'hui.
00:17:08À l'Assemblée Nationale.
00:17:09Écoutez.
00:17:10Franchement.
00:17:11Il y a un moment.
00:17:12Il va falloir sortir.
00:17:13Parce que.
00:17:14Les gens n'ont voté.
00:17:15Ni pour le centre droit.
00:17:16Ni pour le centre gauche.
00:17:17J'entends bien.
00:17:18Moi.
00:17:19Je dis simplement.
00:17:20Comment vous sortez de cette situation.
00:17:21Il faut quand même regarder un petit peu.
00:17:22Au centre.
00:17:23S'il n'y a pas des gens.
00:17:24Qui peuvent incarner.
00:17:25Une sorte de synthèse.
00:17:26C'est pas ça.
00:17:27Mais c'était ça le macronisme.
00:17:28Il est rejeté.
00:17:29Bah oui.
00:17:30Bah oui.
00:17:31Le macronisme.
00:17:32Je n'y peux rien.
00:17:33Là on parle du macronisme.
00:17:34Moi je vous parle.
00:17:35C'est le centre.
00:17:36C'est en même temps.
00:17:37Je vous parle de gens.
00:17:38Qui sont classés.
00:17:39Soit à droite.
00:17:40Soit à gauche.
00:17:41C'est le cas de Xavier Bertrand.
00:17:42Pour la droite.
00:17:43Je me demande.
00:17:44S'ils n'ont pas une carte à jouer.
00:17:45Et quand vous les excluez.
00:17:46En disant.
00:17:47Ils sont pas assez à droite.
00:17:48Ils sont pas assez à gauche.
00:17:49Je trouve que.
00:17:50Je ne l'exclue pas.
00:17:51C'est l'Assemblée nationale.
00:17:52Qui l'exclue.
00:17:53Oui.
00:17:54Moi j'exclue personne.
00:17:55Non.
00:17:56Il est pro.
00:17:57Franchement.
00:17:58Il n'est pas à droite.
00:17:59Et Gauthier dit.
00:18:00Gasneuve.
00:18:01Il n'est pas vraiment à gauche.
00:18:02Bah écoutez.
00:18:03C'est une certaine gauche.
00:18:04C'est une certaine droite.
00:18:05Qui existe selon moi.
00:18:06Pourquoi.
00:18:07Interrogez vous toujours.
00:18:12Ah.
00:18:13Mais ça c'est clair.
00:18:14C'est vrai qu'il y a.
00:18:15C'est tout.
00:18:16C'est.
00:18:17Répondre à cette question.
00:18:18C'est.
00:18:19Ce que je voulais dire par là.
00:18:20C'est que Bernard Gasneuve.
00:18:21Ne représente pas.
00:18:22Actuellement.
00:18:23La gauche.
00:18:24Majoritaire.
00:18:25Au sein de cette alliance.
00:18:26Nouveau Front Populaire.
00:18:27Et.
00:18:28Hégémonique à l'Assemblée nationale.
00:18:29Jean-Michel Blanquer.
00:18:30Vous semblez dire.
00:18:31Pardon.
00:18:32Ah oui.
00:18:33Vous semblez dire.
00:18:34Que la.
00:18:35La censure.
00:18:36Du rassemblement.
00:18:37Georges Fenech.
00:18:38C'est.
00:18:39C'est rédhibitoire.
00:18:40C'est.
00:18:41C'est.
00:18:42C'est rédhibitoire.
00:18:43Ah.
00:18:44C'est ça que.
00:18:45mais tu mets ton accord évidemment.
00:18:46Vous croyez que les.
00:18:47Vos se mêler avec celle du.
00:18:48Rassemblement.
00:18:49Je crois que le.
00:18:50RN voterait la motion de censure du NF.
00:18:51Cloé Morin est avec nous.
00:18:52Alors comme vous êtes des mâles dominants.
00:18:53Et que vous êtes d'une indélicatesse.
00:18:54Comme toujours.
00:18:55Que je vous connais.
00:18:56Vous ne laissez même pas parler.
00:18:57Cloé Morin.
00:18:58Qui veut parler simplement.
00:18:59Vous parlez plus fort que le monde.
00:19:00C'est une phrase entre deux de vos monologues.
00:19:01Donc c'est pas facile.
00:19:02Oh là là là là.
00:19:03Alors là.
00:19:04On a trouvé un autre nom que Petit Scarabée.
00:19:06Ils font un truc plus large.
00:19:08Ils font un truc plus fort.
00:19:10Vous vous rendez compte, Petit Scarabée.
00:19:12Chloé, votre analyse.
00:19:14Je trouve que c'est fascinant à quel point Marine Le Pen
00:19:16s'est remise au centre du jeu depuis
00:19:18quelques heures.
00:19:20Elle annonce un tel, c'est non,
00:19:22on va le censurer, un tel. Et donc en fait,
00:19:24on part du principe que
00:19:26c'est l'URN qui va choisir
00:19:28le gouvernement. C'est ça qui se passe là
00:19:30aujourd'hui. C'est-à-dire qu'on se dit
00:19:32on revient à la réalité des élections.
00:19:36Elle a fait un score assez remarquable.
00:19:38Disons-le. Donc elle pèse sur
00:19:40l'échiquier politique. Bien sûr.
00:19:42Mais c'est intéressant. Elle est
00:19:44silencieuse pendant des semaines et des
00:19:46semaines de vacances. Et là,
00:19:48première intervention, elle lève
00:19:50l'hypothèque sur les... Et elle dit
00:19:52finalement, et
00:19:54il laisse entendre effectivement que David Lissenard
00:19:56il serait moins censuré
00:19:58ou en tout cas pas immédiatement comme ça.
00:20:00Et c'est eux en fait qui mettent David Lissenard
00:20:02au centre du jeu. Je trouve que c'est
00:20:04assez fascinant la manière dont ça se passe.
00:20:06Et donc c'est plus du tout Emmanuel Macron qui lance
00:20:08des hypothèses. Maintenant, c'est le rassemblement
00:20:10national. Et si j'ai bien
00:20:12compris, le Président de la République prend
00:20:14son téléphone pour appeler Marine
00:20:16Le Pen, après avoir dit tout
00:20:18ce qu'il dit sur elle, matin, midi et soir,
00:20:20pour lui demander son avis ?
00:20:22Non mais ça c'est le jeu. Ah bon ? Non, non, non.
00:20:24Ah bon ? C'est le jeu ? Quand on a une
00:20:26colonne verticale politique, Gauthier, on fait pas
00:20:28ça. Mais là, il a demandé
00:20:30aussi à Emmanuel Pompadour et
00:20:32Mathilde Panot qu'on refusait de prendre le téléphone.
00:20:34On explique que c'est
00:20:36le diable Marine Le Pen,
00:20:38que le Front Républicain, que vraiment
00:20:40c'est le retour. Et on
00:20:42prend son petit téléphone pour dire
00:20:44Madame Le Pen, qu'est-ce que vous allez faire ?
00:20:46Vous m'aidez ou vous m'aidez pas ?
00:20:48Quelle est votre position ?
00:20:50Le diable, c'est qu'il se prend dans les élections.
00:20:52Après les élections.
00:20:54Alors, c'est possible. Moi, je comprends pas. On est dans une
00:20:56mouise incroyable. Moi, il me semble que
00:20:58l'un des choses, c'est d'appeler tout le monde. Après, ça dépend
00:21:00ce qui se dit pendant la conversation. Ça, c'est vrai.
00:21:02Éric, on est le dimanche
00:21:047 juillet. Je suis d'accord.
00:21:06Y'a rien de nouveau. Sortons-en.
00:21:08Mais y'a rien de nouveau. Alors, sortons-en.
00:21:10Qu'est-ce qu'il a dit au téléphone ? Moi, c'est ça qui m'intéresse.
00:21:12Mais qu'il appelle quelqu'un qui est à la tête.
00:21:14C'est le plus grand groupe.
00:21:16Oui, c'est le plus grand groupe.
00:21:18Mais c'est quoi votre solution ?
00:21:20Moi, c'est ce que... En fait, il n'y en a pas.
00:21:22Je sais qu'il n'y en a pas.
00:21:24Donc, on fait quoi ?
00:21:26La seule solution, c'est la démission du Président de la République.
00:21:28J'ai pas changé d'avis aujourd'hui.
00:21:30Comme c'est pas le genre de la maison, il essaye autre chose.
00:21:32Et donc, il consulte tout le monde.
00:21:34Moi, je suis pas choqué.
00:21:36Ça dépend de ce qui s'est dit pendant la conversation.
00:21:38Si c'est « Aidez-moi, aidez-moi, je vous en supplie », oui, ça, c'est
00:21:40un peu...
00:21:42Écoutez, M. Blanquer,
00:21:44qui a réagi
00:21:46à Édouard Philippe
00:21:48qui propose d'être candidat.
00:21:50Ça paraît bizarre,
00:21:52comme ça, quand on voit une annonce
00:21:54dans un moment comme celui-là.
00:21:56Mais il a le droit de considérer
00:21:58que c'est le bon moment. Il a sûrement ses raisons.
00:22:00Incontestablement, il a montré des qualités
00:22:02dans la direction des affaires publiques.
00:22:04Donc, il fait partie des hommes
00:22:06et des femmes qui peuvent
00:22:08prétendre
00:22:10à de grandes responsabilités.
00:22:12Qu'est-ce qu'il a dit, Édouard Philippe, après le 9 juin ?
00:22:14Il aurait pu, s'il estimait nécessaire, changer de Premier ministre
00:22:16pour changer de politique. Ce ne fut pas la décision du Président de la République.
00:22:18Les Français ont voulu exprimer un besoin d'autorité
00:22:20et de liberté. L'ERN a, de toute effidence,
00:22:22gagné le premier tour dans une élection
00:22:24où les gens sont massivement allés voter.
00:22:26Le second tour a montré, à l'inverse, qu'il y avait une très large majorité
00:22:28de Français qui ne voulaient pas...
00:22:30Ah, oui, il est 9h22.
00:22:32Il y aura désormais une petite
00:22:34sirène à 9h22, tous les jours.
00:22:36Oui, mais c'est comme ça.
00:22:38C'est comme ça parce que
00:22:40nous sommes en retard tous les jours avec notre ami Thomas Hill.
00:22:42Donc, j'ai dit à Marine Lençon, à 9h22,
00:22:44désormais, vous mettez une sirène.
00:22:46Non, mais là, tout le monde s'arrête.
00:22:48Non, non, non.
00:22:50Ecoutez, c'est comme ça.
00:22:52Non, mais c'est comme ça.
00:22:54Non, mais écoutez,
00:22:56je le dis, vous serez prévenus.
00:22:58Voilà, c'est comme ça, tout le monde
00:23:00est à l'heure. Bonjour Thomas Hill.
00:23:02Bonjour Pascal, merci.
00:23:04Alors là, franchement...
00:23:06On en a parlé hier
00:23:08avec votre chef,
00:23:10le lendemain...
00:23:12Vous êtes un vrai pro.
00:23:14C'est l'humour qui gagne ici.
00:23:16Il est 9h23.
00:23:18Bonne journée, bonne émission
00:23:20Monsieur Hill.
00:23:22Je continue donc avec
00:23:24Édouard Philippe. Les Français ont voulu exprimer un besoin
00:23:26d'autorité. Oui, mais c'est
00:23:28le Front républicain, le refond républicain.
00:23:30Même Emmanuel Macron n'est pas content, paraît-il, du Front républicain.
00:23:32Je vous l'explique depuis
00:23:34quelques semaines.
00:23:36Emmanuel Macron, sa première idée,
00:23:38au moment où... Déjà, il faut quand même faire une parenthèse,
00:23:40il ne voit pas venir l'union de la gauche.
00:23:42Donc il se dit qu'avec la désunion de la gauche,
00:23:44ce n'est pas totalement impossible. Et ses petits conseillers autour de lui,
00:23:46ils ne voient rien. Non, ils n'ont pas
00:23:48venu faire non plus. Ils sont passés d'écouter le téléphone pour informer
00:23:50de la future dissolution.
00:23:54Donc, il est
00:23:56contre. Il ne voit pas venir l'union de la gauche.
00:23:58Vous allez mal finir.
00:24:00Si vous mettez tout Paris à dos,
00:24:02vous allez mal terminer.
00:24:04C'est pour un bon mot.
00:24:06Et donc, ensuite,
00:24:08il table sur une majorité absolue pour le rassemblement
00:24:10national. C'est ce que dit son père
00:24:12dans une interview. C'est ce que disent certains de ses conseillers
00:24:14à la presse. Et donc,
00:24:16il se fait avoir par la stratégie du désistement
00:24:18qui n'est pas imposée par l'Elysée,
00:24:20qui est imposée par Matignon le soir du 1er tour
00:24:22et donc par Gabriel Attal. Et vu que
00:24:24les députés macronistes ne se rangeaient plus
00:24:26que derrière le Premier ministre, parce qu'ils en veulent
00:24:28évidemment au Président de la République de les avoir sacrifiés
00:24:30en faisant le choix de dissoudre l'Assemblée nationale,
00:24:32Emmanuel Macron est contraint de suivre
00:24:34cette stratégie-là. Mais s'il y avait eu
00:24:36une cohabitation claire avec le RN, on n'en serait
00:24:38vraiment pas. – Alors, qu'est-ce qu'il dit encore ? Et d'ailleurs, Philippe,
00:24:40pour ma part, j'ai toujours vu le caractère ingouvernable d'une
00:24:42Assemblée sans aucune majorité nette. Le RN
00:24:44est le premier parti, mais le bloc le moins important.
00:24:46Le NFP
00:24:48rassemble 193 députés.
00:24:50Entre le NFP et le RN,
00:24:52il y a un bloc central de 235 députés,
00:24:54en incluant l'ex-majorité, l'Éliott
00:24:56et la droite républicaine, dont 47 députés
00:24:58LR, qui affirment ne pas vouloir
00:25:00participer à ce bloc, mais qui votent avec lui.
00:25:02Bon, bref, la droite doit s'engager. En refusant
00:25:04de participer à ce bloc central,
00:25:06elle précipite l'ensemble vers la gauche. J'observe
00:25:08d'ailleurs cela, mais bon,
00:25:10tout le monde le dit. C'est vrai qu'il y a
00:25:12discussion là-dessus, et peut-être que
00:25:14ceux qui pensent à la France
00:25:16devraient quand même
00:25:18rallier le bloc central.
00:25:20– Alors, c'est ce que je vous disais tout à l'heure, vous m'avez engueulé.
00:25:22– Rallier. Vous avez parfaitement raison.
00:25:24– Je me suis fait engueuler. J'en suis rêvé. – Non, je pense que vous avez
00:25:26raison, mais ce n'est pas l'attitude de Laurent Wauquiez.
00:25:28– Il faut dire que l'interview de Nicolas Sarkozy
00:25:30dans Le Figaro a eu de l'influence. – Bien sûr.
00:25:32– Tout le monde dit que Nicolas Sarkozy n'a plus d'influence sur sa famille politique.
00:25:34– Bien sûr. – Ça a fait bouger les choses.
00:25:36– Non, mais elle a changé les choses, son interview.
00:25:38– Ça a fait bouger Laurent Wauquiez. Si Laurent Wauquiez
00:25:40était plutôt favorable à Xavier Bertrand
00:25:42en disant, de condition
00:25:44qu'il n'ait pas de censure automatique
00:25:46et qu'on avance sur un certain
00:25:48nombre de points sur le pacte législatif,
00:25:50ça a fait bouger les choses, parce que
00:25:52Laurent Wauquiez, il était contre qu'un LR, ou apparenté LR,
00:25:54se retrouve à Matignon. – Georges Fénix, ce qui est vrai, ça.
00:25:56L'interview du président de la République
00:25:58Nicolas Sarkozy, de l'ancien président,
00:26:00a changé les choses, et elle était…
00:26:02– Oui, je pense, oui. – Voilà. – Je pense qu'il avait…
00:26:04– Elle était claire, et je pense que c'est une bonne ligne pour la droite.
00:26:06– Je pense qu'il avait vu juste, et moi,
00:26:08je me félicite effectivement que Laurent Wauquiez
00:26:10ait donné cet aval
00:26:12pour Xavier Bertrand.
00:26:14Donc,
00:26:16les choses peuvent se débloquer
00:26:18de cette façon-là, à condition
00:26:20que nous rentrions dans
00:26:22une phase de cohabitation,
00:26:24et non pas de coalition,
00:26:26ce qui a toujours été refusé par les LR.
00:26:28– On va marquer un pouce, Rudy Manin est avec nous,
00:26:30il n'a pas pris beaucoup la parole, parce qu'il y a
00:26:32un devoir de réserve sur la politique,
00:26:34quand on est porte-parole
00:26:36à Lyon-sud, il y a un devoir de réserve.
00:26:38– Oui, mais enfin, vous savez, on est quand même
00:26:40des policiers, on est le petit peuple,
00:26:42nous, on est le peuple de France, et quand on
00:26:44voit ça, on se dit, mais en fait,
00:26:46c'est une série télévisée, quoi. Tous les jours,
00:26:48il y a un nouvel épisode, et puis,
00:26:50pourtant, la vie, elle continue,
00:26:52on a toujours autant d'insécurité,
00:26:54on a toujours autant de difficultés,
00:26:56le pouvoir d'achat, et c'est toujours autant
00:26:58difficile pour les Français, et eux,
00:27:00ils se battent pour des places.
00:27:02Je trouve que les hommes d'État,
00:27:04ils n'apparaissent pas tellement, là, dans cet épisode.
00:27:06Et nous, on a besoin d'hommes ou de femmes d'État.
00:27:08Et je pense que là, pendant un an,
00:27:10on sait qu'on ne pourra pas bouger.
00:27:12Il ne peut pas y avoir de dissolution avant un an.
00:27:14Donc, mettons-nous d'accord.
00:27:16Enfin, trouvons une solution pour essayer d'avancer,
00:27:18on a suffisamment de problèmes en France.
00:27:20Trouvons cette solution.
00:27:22Et quand on est des policiers de terrain, je vous assure,
00:27:24on se dit, la guerre n'est pas gagnée, quand même.
00:27:28La pause, et nous revenons.
00:27:30On a beaucoup de sujets à évoquer ce matin,
00:27:32notamment ce procès,
00:27:34les viols de Mazan, c'est une histoire absolument
00:27:36sidérante, dont on a beaucoup parlé hier
00:27:38avec Noémie Schultz.
00:27:40A tout de suite.
00:27:44Somaya Labidi est avec nous.
00:27:46Bonjour, Somaya. Il est 9h32,
00:27:48le rappel des titres.
00:27:50Bonjour, Pascal.
00:27:52Bonjour à tous.
00:27:54Après l'incendie dévastateur qui a ravagé
00:27:56l'église de Saint-Omer lundi,
00:27:58un temps de prière et de messe ont été organisés
00:28:00ce matin. Le suspect, un homme
00:28:02de 39 ans, connu pour des faits
00:28:04similaires, a quant à lui été interpellé.
00:28:06Ça paraît bizarre
00:28:08quand on voit une annonce dans un moment
00:28:10comme celui-là. Réaction ce matin
00:28:12sur notre antenne de Jean-Michel Blanquer,
00:28:14suite à la candidature d'Edouard Philippe à la présidentielle
00:28:162027. Toutefois, il fait
00:28:18partie des hommes et des femmes qui peuvent prétendre
00:28:20à de grandes responsabilités, a-t-il
00:28:22ajouté au micro de Florian Tardif.
00:28:24Et puis, le bilan salourdier.
00:28:26Elles vivent au moins 7 morts, dont 3
00:28:28enfants, dans des frappes russes contre la grande ville
00:28:30de l'ouest de l'Ukraine. Des frappes
00:28:32qui s'intensifient depuis le début de la semaine
00:28:34et qui ont provoqué des démissions en série
00:28:36au sein du gouvernement ukrainien.
00:28:38On a appris
00:28:40ce matin, merci Somaya, que
00:28:42Gabriel Attal avait planté son arbre
00:28:44à l'Elysée. C'est un
00:28:46érable cannelle.
00:28:48Traditionnellement, on plante au bout
00:28:50de 6 mois son arbre
00:28:52dans le jardin de l'Elysée. C'est une tradition
00:28:54depuis Raymond Barre,
00:28:561976.
00:28:58Et
00:29:00est-ce que le futur Premier ministre
00:29:02aura le temps de planter son arbre
00:29:04à l'Elysée ? C'est une grande inquiétude pour Gabriel Attal
00:29:06de ne pas avoir le temps. Il a eu le temps parce que
00:29:08au gouvernement des missionnaires, il n'y a pas eu une majorité
00:29:10absolue. Il n'a pas été remplacé tout de suite le soir
00:29:12du second tour des législatives. Alors,
00:29:14justement, ça bouge un peu à l'Elysée
00:29:16et il pourrait y avoir une
00:29:18nomination. C'est ce que vous avez appris pendant
00:29:20la pause. Alors, vous savez,
00:29:22ça bouge tout le temps et on nous promet
00:29:24que ce sera aujourd'hui depuis plusieurs
00:29:26dizaines de jours. Donc, je suis
00:29:28très prudent. Mais le nom de Xavier Bertrand
00:29:30est encore largement évoqué. C'est encore
00:29:32la piste privilégiée par
00:29:34Emmanuel Macron, qu'il a testé donc
00:29:36hier avec ses coups de fil avec les différentes
00:29:38forces politiques. Et le
00:29:40pari présidentiel, c'est
00:29:42d'ailleurs ce qu'a dit Bruno Rotaillot
00:29:44ce matin, qui ne ferme pas la porte à l'entrée
00:29:46de LR au gouvernement, si
00:29:48Xavier Bertrand est à Matignon.
00:29:50Et donc, on n'est toujours pas débarrassé de la censure
00:29:52du Rassemblement national.
00:29:54Donc, quel est le pari présidentiel ?
00:29:56C'est de dire, vous allez avoir un gouvernement de droite
00:29:58avec un Premier ministre de droite, des ministres de droite
00:30:00et Marine Le Pen devra assumer, de
00:30:02censurer un gouvernement de droite
00:30:04et donc de remettre le ballon
00:30:06dans le jeu de la gauche.
00:30:08Donc, de laisser le champ libre à la gauche.
00:30:10C'est-à-dire qu'il n'y aurait dans ce
00:30:12gouvernement que des républicains
00:30:14du Bloc central. C'est-à-dire qu'il n'y aurait pas
00:30:16un gouvernement avec, pourquoi pas,
00:30:18M. Cazeneuve, des gens de gauche sociale
00:30:20démocrate, des sociodémocrates.
00:30:22Ce n'est pas le scénario actuellement
00:30:24évoqué. Et tout ça,
00:30:26ça peut passer si le RN
00:30:28n'y a pas de motion de censure ?
00:30:30Il y a une majorité relative. Donc là, vous êtes à
00:30:32235 plus 47.
00:30:34Alors oui, il faudrait...
00:30:36C'est important de le dire, quand même.
00:30:38Il y a de députés
00:30:40de la Macronie, aujourd'hui. Il y en a combien ?
00:30:42De députés de la Macronie, aujourd'hui ?
00:30:44J'aimerais pas dire de bêtises,
00:30:46parce qu'il y a
00:30:48Horizon, Modem,
00:30:50Renaissance...
00:30:52Il y a un Bloc central,
00:30:54il y a un Bloc central,
00:30:56disait Édouard Philippe,
00:30:58de 235 députés,
00:31:00en incluant l'ex-majorité,
00:31:02l'Éliott et la droite républicaine.
00:31:04Mais il inclut la droite républicaine.
00:31:06C'est l'ex-majorité républicaine.
00:31:08Donc c'est 235 députés.
00:31:10Y compris les LR.
00:31:12Bien sûr, très important. Dans les
00:31:14235 députés du Bloc central,
00:31:16on met les 47 LR.
00:31:18Donc avec 235,
00:31:20tu gouvernes. Oui, mais c'est ce qui s'est passé
00:31:22pendant deux ans. Il faut des 49-3,
00:31:24il n'y a pas de majorité absolue,
00:31:26il y a une majorité relative. Mais,
00:31:28pour que les gens comprennent, s'il y a motion de censure
00:31:30et qu'elle est votée par le RN,
00:31:32plus le Nouveau Front Populaire,
00:31:34donc il y a
00:31:36193 à ce moment-là,
00:31:38et le RN est à 100.
00:31:40Donc là, c'est arrêt buffet.
00:31:42Donc le pari
00:31:44présidentiel, c'est de dire que Marine
00:31:46Le Pen devra assumer de censurer
00:31:48un gouvernement de droite et de laisser
00:31:50le champ libre à la gauche.
00:31:52Oui, mais ça ne passerait
00:31:54pas, dit Olivier d'Artigolle.
00:31:56Bon, on va voir, un wet and see.
00:31:58De toute façon,
00:32:00c'est le meilleur scénario pour Emmanuel Macron.
00:32:02Non, mais ça fait une majorité relative, ça c'est certain.
00:32:04Oui, c'est le meilleur scénario. De toute façon, il n'y en a pas d'autre.
00:32:06Si le RN ne censure pas, il y a une majorité relative.
00:32:08Mais si effectivement, s'il y a censure demain matin,
00:32:10je ne vois pas comment,
00:32:12avec ce qu'a dit Xavier Bertrand sur le RN,
00:32:14évidemment que...
00:32:16Et le RN devrait se dédire 24 heures après.
00:32:18Bon, voilà ce qu'on pouvait dire en tout cas.
00:32:20C'est risqué comme pari quand même.
00:32:22Et sur le gouvernement,
00:32:24par exemple, des noms comme Gérald Darmanin, Rachid Adati
00:32:26sont évoqués pour rester dans cette...
00:32:28Oui, bien sûr.
00:32:30Oui, mais...
00:32:32Si vous êtes RN,
00:32:34que le Xavier Bertrand
00:32:36a préféré, je le répète,
00:32:38un candidat du Nouveau Front Populaire
00:32:40à votre candidat à vous,
00:32:42vous le censurez.
00:32:44Je suis désolé, il n'y a pas de discussion.
00:32:46S'il faut rentrer des gens comme David Lysnard,
00:32:48comme Bruno Retailleau...
00:32:50Mais peu importe, puisque c'est un adversaire politique.
00:32:52Xavier Bertrand.
00:32:54Donc ce scénario me paraît...
00:32:56Il n'a rien à voir.
00:32:58Il a participé à l'instabilité.
00:33:00Il n'a rien à voir avec LFI.
00:33:02Si.
00:33:04Ni sur le plan économique, ni sur le plan des valeurs.
00:33:06La réponse est si.
00:33:08Puisqu'il préfère LFI au RN.
00:33:10Je suis désolé de vous le dire.
00:33:12Il y a un moment, bah si.
00:33:14C'est ce qui s'est passé.
00:33:16Demandez à M. Dupont-Aignan ce qui s'est passé
00:33:18dans sa circonscription.
00:33:20Il préférait la gauche classique au RN.
00:33:22Sans doute s'il fallait voter.
00:33:24Je vous répète.
00:33:26J'ai posé la question
00:33:28pendant toute la campagne.
00:33:30C'est une question essentielle.
00:33:32Je l'ai posée à François-Xavier Bélamy
00:33:34qui avait répondu.
00:33:36Moi, je préfère RN à LFI.
00:33:38Après, il a nuancé.
00:33:40Oui, parce qu'il était bien ennuyé.
00:33:42C'est une question essentielle.
00:33:44Moi, si je vous pose cette question,
00:33:46je sais que vous n'y répondrez pas.
00:33:48Parce que personne ne veut y répondre.
00:33:50Mais l'électeur de droite, lui,
00:33:52il y répond.
00:33:54C'est en ça que ceux qui représentent
00:33:56les électeurs de droite
00:33:58ne représentent pas leur électorat.
00:34:02La question a été posée aux Français
00:34:04au second tour de la législative.
00:34:06Ils ont préféré le Nouveau Front Populaire
00:34:08au Rassemblement National
00:34:10dans une majorité de circonscriptions.
00:34:12Avec des désistements.
00:34:14Mais il n'y avait pas de choix.
00:34:16Tu leur as enlevé le choix.
00:34:18Le Nouveau Front Populaire ou RN.
00:34:20Ils ont choisi Nouveau Front Populaire
00:34:22dans une majorité de circonscriptions.
00:34:24On va prendre un exemple.
00:34:26On va prendre une circonscription
00:34:28de Dupont-Aignan.
00:34:30Dupont-Aignan, il se maintient.
00:34:32Vous avez un LR qui se maintient
00:34:34et c'est le candidat de gauche qui gagne.
00:34:36Là, je vous parle de duel.
00:34:38Les Français ont majoritairement
00:34:40choisi le Nouveau Front Populaire
00:34:42face au Rassemblement National.
00:34:44Dans une majorité de circonscriptions
00:34:46quand il y avait le choix.
00:34:48C'est le contraire de 2022.
00:34:50Il y a des électeurs de droite.
00:34:52Ce n'est pas la même chose.
00:34:54Il y a des électeurs de droite
00:34:56qui choisissent le Nouveau Front Populaire
00:34:58face au RN.
00:35:00Il y a aussi des poissons volants,
00:35:02mais ce n'est pas la majorité de l'espèce.
00:35:04Les électeurs de droite entre le RN
00:35:06et le Nouveau Front Populaire
00:35:08ils choisissent le RN ?
00:35:10Oui ou non ?
00:35:12Le Front Républicain a cartonné.
00:35:14Au deuxième tour,
00:35:1630% des électeurs de la droite républicaine
00:35:18sont candidats NFP.
00:35:20J'ai vu que 62%
00:35:22regrettent ce qu'ils ont fait.
00:35:24Le troisième jour du procès
00:35:26de Dominique Pellicot
00:35:28et Noé Michaud,
00:35:30c'est avec nous.
00:35:3250 autres accusés débutent aujourd'hui
00:35:34à Avignon dans le Vaucluse.
00:35:36Dominique Pellicot est accusé d'avoir drogué
00:35:38son épouse et d'avoir recruté
00:35:40des dizaines d'inconnus sur Internet
00:35:42pour la violer pendant presque 10 ans.
00:35:44Vous qui aimez la littérature,
00:35:46vous aimez la réalité, la fiction,
00:35:48parce qu'on croyait avoir tout vu, tout lu,
00:35:50tout entendu et cette affaire,
00:35:52c'est sidérant. Rien que l'exposé des faits,
00:35:54je trouve ça absolument sidérant.
00:35:56C'est la nature humaine,
00:35:58ça nous plonge dans des abîmes
00:36:00de réflexion, de terreur.
00:36:02On se dit en effet,
00:36:04c'est pas Eichmann, c'est pas Goebbels,
00:36:06c'est un type normal et il est accusé
00:36:08de ce que vous venez d'énoncer.
00:36:10Ils sont peut-être allés le soir
00:36:12avec leurs voitures et des sièges bébés
00:36:14et puis ils sont rentrés chez eux ensuite
00:36:16et ils ont violé une femme qui était endormie,
00:36:18qui était inconsciente,
00:36:20ils avaient été recrutés
00:36:22sur une plateforme Coco.
00:36:24La banalité du mal.
00:36:26Oui, la banalité du mal.
00:36:28Je vous propose peut-être d'écouter Sabrina Messanger
00:36:30qui est une avocate
00:36:32d'un des accusés.
00:36:34J'attends de ce procès
00:36:36que lumière se fasse
00:36:38sur tout ce qui entoure jeu sexuel,
00:36:40tabou sexuel et reconnaissance.
00:36:42C'est assez fort et c'est en cela
00:36:44qu'on commence un petit peu à voir
00:36:46les positions de chacun.
00:36:48Est-ce que certains reconnaissent ? Est-ce que d'autres ne reconnaissent pas ?
00:36:50Est-ce que certains ont pris conscience ?
00:36:52Certains reconnaissent la matérialité mais pas l'intention.
00:36:54Nombreux sont ceux qui disent
00:36:56ne pas avoir eu l'intention de faire du mal.
00:36:58Autre avocat d'un des accusés,
00:37:00c'est Maître Simonin que je vous propose d'écouter également.
00:37:04Alors, la difficulté c'est que le président
00:37:06a posé une question
00:37:08qui est enfermée dans un champ sémantique
00:37:10en particulier puisqu'il leur a demandé
00:37:12s'ils reconnaissaient les faits.
00:37:14Le problème c'est que la matérialité des faits
00:37:1690% des accusés la reconnaissent.
00:37:18Après c'est la qualification pénale
00:37:20donnée à ces faits
00:37:22que la plupart
00:37:24ou certains contestent.
00:37:26On parle de viol en fait ?
00:37:28On parle de viol.
00:37:30Mais si vous voulez, la matérialité des actes sexuels accomplis,
00:37:32elle n'est pas contestée parce qu'elle n'est pas contestable
00:37:34ab initio et elle n'est pas contestée
00:37:36par les accusés.
00:37:38Ce qui est contesté,
00:37:40selon eux, c'est l'élément intentionnel.
00:37:42C'est-à-dire,
00:37:44savait-il
00:37:46de manière parfaitement consciente
00:37:48que
00:37:50Mme Pellicot était, elle,
00:37:52inconsciente ?
00:37:54Et comment était-elle inconsciente ?
00:37:56De son propre gré ? De son propre chef ?
00:37:58Ou pouvait-il imaginer
00:38:00qu'elle n'était pas consciente
00:38:02du fait de son mari ?
00:38:04C'est incroyable.
00:38:06Non mais c'est dingue.
00:38:08C'est dingue.
00:38:10Était-il conscient qu'elle était inconsciente
00:38:12de son propre gré ?
00:38:14Tu arrives dans une chambre, il y a une dame qui dort,
00:38:16complètement inconsciente.
00:38:18Et peut-être qu'elle s'est plongée dans l'inconscience
00:38:20elle-même volontairement.
00:38:22La nature humaine, moi...
00:38:24Rudy Mana, vous vous êtes confronté à cette nature humaine
00:38:26en tant que policier.
00:38:28C'est exactement ce que j'allais vous dire.
00:38:30On en fait des affaires effroyables,
00:38:32abominables.
00:38:34Et celle-ci, elle est quand même dans le top 3
00:38:36des affaires les plus horribles
00:38:38que les policiers ont eu à traiter.
00:38:40Et je rappelle, Pascal, qu'elle démarre cette affaire
00:38:42parce que l'époux
00:38:44de la victime est interpellé
00:38:46parce qu'il filme sous les jupes
00:38:48de femmes dans une grande surface.
00:38:50Exactement. C'est un hasard complet.
00:38:52Hasard complet. Et les policiers se disent
00:38:54il est quand même extrêmement bizarre, on va faire une perquisition.
00:38:56Ils analysent ses ordinateurs
00:38:58et ils voient
00:39:00toutes ces scènes effroyables.
00:39:02Il y a plus de 85 auteurs,
00:39:04plus de 80 auteurs,
00:39:06ils en remontent 52
00:39:08ou 53.
00:39:10C'est un travail incroyable qu'ont fait les policiers
00:39:12avec beaucoup de professionnalisme.
00:39:14Parce que franchement,
00:39:16quand vous avez affaire à un mec comme ça en face de vous,
00:39:18je vous le dis, vous restez des hommes.
00:39:20On est des policiers, mais on est des hommes.
00:39:22Et quant au moins, ce que ce gars
00:39:24était capable de faire à son épouse,
00:39:26il faut rester stoïque devant ça.
00:39:28Alors le reste, on est remonté sur
00:39:3050 individus, plus de 50 qui sont
00:39:32aujourd'hui dans cette
00:39:34cour criminelle, parce que c'est une cour criminelle,
00:39:36je crois que c'est pas une cour d'assises.
00:39:38Ils sont des magistrats professionnels.
00:39:40Il en manque encore une trentaine je crois à interpeller
00:39:42qui n'ont pas encore pu être identifiés, mais 50
00:39:44c'est déjà énorme. Et le travail de fond
00:39:46qui a été fait par les policiers, franchement
00:39:48je leur tire mon chapeau et j'espère que
00:39:50la sanction sera exemplaire.
00:39:52Là où vous avez raison,
00:39:54il faut le rappeler, c'est que c'est un hasard
00:39:56complet qu'il ait interpellé.
00:39:58Il était donc dans ce supermarché
00:40:00et il avait tout filmé.
00:40:02C'est-à-dire que les viols, il les filmait
00:40:04dans son téléphone portable et
00:40:06il les mettait ensuite sur son ordinateur.
00:40:08Ce qui était absolument sidérant.
00:40:10Et s'il n'est pas interpellé
00:40:12dans ce supermarché parce qu'il filmait
00:40:14sous les jupes d'une femme,
00:40:16ça continue peut-être encore.
00:40:18Le système de défense de certains
00:40:20accusés, ça va être très difficile à tenir.
00:40:22Parce que le fait de dire
00:40:24je ne savais pas qu'elle n'était pas consentante,
00:40:26une relation sexuelle avec une femme
00:40:28qui n'a pas sa conscience, et de l'imaginer
00:40:30qu'elle pourrait volontairement ne pas
00:40:32avoir conscience qu'eux,
00:40:34c'est difficile à faire tenir.
00:40:36Noémie Choul, c'est avec nous.
00:40:38Elle était avec nous hier sur ce plateau.
00:40:40Noémie, qu'est-ce qu'on peut dire ce matin
00:40:42après cette première journée
00:40:44des débats ?
00:40:46Hier, c'était le deuxième jour.
00:40:48Une journée particulièrement
00:40:50difficile pour la famille
00:40:52de la victime, puisqu'elle a été
00:40:54complètement, intégralement consacrée à la lecture
00:40:56au compte-rendu des faits
00:40:58par le président de la cour criminelle.
00:41:00Ça a duré plusieurs heures.
00:41:02Des faits absolument insoutenables
00:41:04selon les personnes qui étaient
00:41:06dans la salle d'audience. D'ailleurs,
00:41:08les enfants de Gisèle et Dominique Pellicot
00:41:10ont quitté la salle.
00:41:12Leur fille, Caroline Darrian, s'est effondrée
00:41:14au moment où le président a évoqué ce fichier
00:41:16dans lequel des photos d'elle dénudées
00:41:18ont été retrouvées par les enquêteurs,
00:41:20même si son père assure n'avoir jamais
00:41:22abusé d'elle. Elle-même n'a pas de souvenir
00:41:24et donc se demande si elle a pu être également
00:41:26droguée.
00:41:28Seule Gisèle Pellicot est restée stoïque.
00:41:30On le rappelle, cette femme aujourd'hui de 72 ans
00:41:32n'a aucun souvenir
00:41:34de ce qui lui est arrivé. Pourquoi ? Parce qu'elle n'était
00:41:36pas endormie au moment
00:41:38des agressions dont elle a été victime.
00:41:40Elle était dans un état proche du coma.
00:41:42Elle était totalement inconsciente,
00:41:44lourdement droguée au Temesta
00:41:46par son mari qui mettait les
00:41:48médicaments dans son dîner,
00:41:50qui avait
00:41:52examiné le dosage qu'il fallait pour
00:41:54qu'elle soit très lourdement inconsciente,
00:41:56mais qu'elle se réveille le lendemain matin.
00:41:58Et donc elle a découvert, même si bien sûr
00:42:00avec ses avocats, elle a eu
00:42:02accès au dossier et donc elle avait déjà
00:42:04connaissance des choses, mais hier
00:42:06il a été fait mention précisément de tout
00:42:08ce qu'elle a subi. Et puis ensuite, le président
00:42:10a interrogé un par un
00:42:12les 50 accusés. On rappelle
00:42:14qu'il y en a un qui est en fuite et un qui
00:42:16était absent pour raison médicale hier
00:42:18et il leur a demandé à chacun s'ils reconnaissaient
00:42:20les faits et c'est ça dont il était question
00:42:22dans les interviews
00:42:24des avocats par Régine Delfour.
00:42:26Ils peuvent difficilement contester les rapports
00:42:28sexuels puisque tout a été filmé et que c'est
00:42:30comme ça que ces hommes ont été identifiés,
00:42:32grâce aux vidéos retrouvées dans l'ordinateur
00:42:34de Dominique Pellicot. Mais il y a question de
00:42:36l'intention. Savait-il qu'ils abusaient
00:42:38d'une femme ? Seuls 14
00:42:40ont reconnu les faits, 35
00:42:42autres ont nié. Certains
00:42:44lors de l'instruction avaient expliqué
00:42:46qu'ils pensaient qu'elle était au courant
00:42:48que c'était un jeu de couple, de l'échangisme.
00:42:50D'autres disent avoir été
00:42:52dupés par Dominique Pellicot, manipulés.
00:42:54Certains ont parlé de viol
00:42:56involontaire. Mais évidemment, ils vont
00:42:58être confrontés au cours de cette audience
00:43:00à des éléments très précis et notamment
00:43:02les consignes qu'ils devaient respecter
00:43:04pour pouvoir avoir ce rapport sexuel.
00:43:06Se déshabiller dans la cuisine, se réchauffer
00:43:08les mains pour ne pas risquer de réveiller
00:43:10Gisèle Pellicot, ne pas porter de parfum, ne pas avoir
00:43:12fumé de cigarette et quitter la chambre au moindre
00:43:14mouvement, laissant penser qu'elle pouvait se réveiller.
00:43:16Tous ces éléments peuvent laisser penser
00:43:18quand même qu'ils avaient conscience que cette
00:43:20femme n'avait absolument pas, ne consentait
00:43:22absolument pas à ce qu'ils lui faisaient.
00:43:24Merci beaucoup Noémie Schultz, le tréfond
00:43:26de l'âme humaine. Vous
00:43:28qui êtes plongée dans la littérature
00:43:30et qui lisez plus des
00:43:32romans d'ailleurs que des essais, j'imagine.
00:43:34Et chacun
00:43:36exclut sa responsabilité
00:43:38face à l'horreur
00:43:40et c'est
00:43:42peut-être aussi une manière de se protéger ?
00:43:44Consciente ou inconsciente ?
00:43:46Oui, certainement. Mais je
00:43:48trouve que la fiction... Parce qu'autrement, tu te
00:43:50suicides ? Oui, de toute façon, il faut trouver
00:43:52un mécanisme de défense. Il y a
00:43:54peu de gens qui assument quand même
00:43:56leur part sombre. Mais là, j'ai l'impression
00:43:58quand même que la fiction aura du mal à rivaliser avec
00:44:00cette réalité. Parce qu'on lit,
00:44:02il y a des romans d'horreur qui sont d'ailleurs
00:44:04des manières d'exorciser
00:44:06des tréfonds de l'âme humaine.
00:44:08Mais là, quand même, l'exposé de Noémie,
00:44:10c'est sidérant.
00:44:12Avec tous les détails, la préméditation,
00:44:14le luxe de précaution,
00:44:16le côté extrêmement
00:44:18froid pour accomplir
00:44:20des actes absolument monstrueux. Moi, je suis
00:44:22sidéré par cette affaire.
00:44:24Il y a aussi une autre réflexion, je le disais
00:44:26hier, c'est que cette affaire
00:44:28elle sort par hasard. Ça veut dire
00:44:30qu'il est possible qu'en France,
00:44:32aujourd'hui, d'autres affaires
00:44:34de ce type existent.
00:44:36D'un point de vue statistique, c'est même
00:44:38une grande probabilité. J'en ai eu un quand j'étais
00:44:40juge d'instruction. Dès comme ça ?
00:44:42Terrible.
00:44:44Comparable ? Je me souviens d'un père
00:44:46de famille qui avait une réputation
00:44:48exceptionnelle. Il travaillait,
00:44:50c'était un cadre, il était paroissien,
00:44:52il était conseiller prud'homme âle. Cinq garçons
00:44:54mariés.
00:44:56Et bien chez lui, les garçons
00:44:58depuis leur naissance devaient vivre nus.
00:45:00Il les a violés les uns après les autres pendant toute leur
00:45:02adolescence. La femme n'a pas
00:45:04osé s'interposer.
00:45:06Donc elle a assumé ça
00:45:08pendant toutes ces années. Et je me souviens
00:45:10de cette affaire. C'était de l'horreur absolue.
00:45:12C'était un personnage bien à l'extérieur
00:45:14et à l'intérieur, c'était un monstre. Ça existe
00:45:16plus souvent qu'on croit.
00:45:18Aïe, aïe, aïe.
00:45:20Chloé Morin, avant que
00:45:22nous changions de... Non, non, ça me laisse
00:45:24sans voix.
00:45:28Un drame qui s'est produit dimanche
00:45:30près d'Avignon. Un cycliste de 51
00:45:32ans a été tué
00:45:34lors d'un accident de la route.
00:45:36Un homme de 25 ans a perdu le contrôle de son véhicule
00:45:38de location. C'est une voiture de sport Lamborghini.
00:45:40Il conduisait alors qu'il faisait l'objet
00:45:42d'une suspension de permis due à une précédente
00:45:44conduite sous stupéfiants.
00:45:46C'est toujours les mêmes scénarios.
00:45:48C'est-à-dire qu'on ouvre, si j'ose dire,
00:45:50le capot d'une affaire et on découvre
00:45:52dans chaque fait, ou de société, ou de fait
00:45:54divers, on découvre des choses
00:45:56invraisemblables et on se dit en fait
00:45:58comme pour cette affaire-là,
00:46:00c'est duplicable.
00:46:02Je vous propose d'écouter Sandra Buisson
00:46:04qui nous donne des informations
00:46:06sur ce drame.
00:46:08Appelé pour un accident
00:46:10de la circulation sur une rocade
00:46:12d'Avignon, c'est une scène d'horreur
00:46:14qu'ont découvert les policiers ce dimanche
00:46:16vers 13h, percuté par une
00:46:18voiture de luxe. Un cycliste de
00:46:2051 ans gît sur le sol,
00:46:22le corps démembré. La violence
00:46:24de l'impact ne lui a laissé
00:46:26aucune chance. La voiture accidentée
00:46:28est vide d'occupants, mais un homme va
00:46:30se présenter à la police quelques temps plus tard
00:46:32et reconnaître que c'est lui qui conduisait
00:46:34à ce moment-là avec sa petite soeur
00:46:36sur le siège passager, une adolescente
00:46:38qui n'a pas encore 16 ans
00:46:40et qui sera interpellée dans la foulée par les enquêteurs.
00:46:42Elle est mise en examen pour
00:46:44non-assistance à personne en danger.
00:46:46Le conducteur, lui, âgé de 25 ans
00:46:48n'avait pas consommé d'alcool. Le résultat
00:46:50de l'analyse pour les stupéfiants
00:46:52est lui toujours en attente.
00:46:54Il semble que cet homme ait perdu le contrôle
00:46:56de son puissant bolide, c'est ce que
00:46:58devront préciser les investigations.
00:47:00Le suspect avait déjà deux
00:47:02mentions à son casier judiciaire
00:47:04concernant des faits liés aux stupéfiants.
00:47:06Il devait par ailleurs
00:47:08être jugé prochainement pour un délit
00:47:10routier. Il a été mis en examen
00:47:12ce mardi pour homicide involontaire
00:47:14aggravé par deux circonstances.
00:47:16Le délit de fuite et parce qu'il
00:47:18conduisait alors qu'il faisait l'objet d'une
00:47:20suspension de permis, suspension
00:47:22due à une précédente conduite
00:47:24sous stupéfiants. Conformément
00:47:26aux réquisitions du parquet, il a été placé
00:47:28en détention provisoire le temps de la
00:47:30poursuite des investigations.
00:47:32Alors, quand on loue une voiture sans permis
00:47:34c'est pas techniquement
00:47:36rudimentaire.
00:47:38Avec le permis de quelqu'un d'autre ça se fait
00:47:40très régulièrement et puis il y a aussi des
00:47:42fameuses histoires des véhicules polonais qui
00:47:44ça arrive très fréquemment et malheureusement
00:47:46vous avez raison de dire
00:47:48c'est très commun en fait comme affaire mais
00:47:50cette affaire est particulièrement
00:47:52dramatique parce que l'impact a été
00:47:54absolument incroyable
00:47:56effroyable.
00:47:58Ce cycliste de 51 ans
00:48:00je crois a été pulvérisé.
00:48:02C'est absolument horrible ce qui s'est
00:48:04passé et encore une fois on retombe toujours
00:48:06dans les mêmes travers et
00:48:08on en parle depuis plusieurs
00:48:10années et j'ai l'impression qu'on va en
00:48:12parler encore. Oui mais qu'est-ce qu'on fait là ?
00:48:14Le problème c'est qu'il faut vraiment
00:48:16du courage politique.
00:48:18On le dit nous avec Allianz depuis
00:48:20plusieurs années mais personne n'a le courage
00:48:22de faire bouger. C'est quoi le courage ?
00:48:24Il faut aujourd'hui que des individus
00:48:26comme ça, on a des vrais problèmes avec les conduites
00:48:28sous alcool et sous stupéfiants.
00:48:30Il faut frapper fort.
00:48:32Il faut que les véhicules, il faut que les individus
00:48:34déjà fassent des peines de prison, ils n'en font quasiment
00:48:36jamais. Là il est en détention provisoire.
00:48:38Oui mais là c'est parce qu'il a tué quelqu'un.
00:48:40Mais si vous le contrôlez simplement sous stupéfiants
00:48:42il ne va pas en prison.
00:48:44Si vous le contrôlez simplement sous alcool
00:48:46ils ne vont pas en prison. Là il a tué quelqu'un
00:48:48et je pense qu'il va prendre cher
00:48:50même très cher.
00:48:52Vous pensez que par exemple tous les gens qui sont pris
00:48:54sous alcool doivent aller en prison ?
00:48:56Il faut peut-être faire une peine de huit jours.
00:48:58Des toutes petites peines. Il faut faire des
00:49:00destructions systématiques
00:49:02des véhicules avec lesquels ils conduisent.
00:49:04Il faut qu'on amène une sanction.
00:49:06Parce que ce n'est pas en continuant dans le système
00:49:08dans lequel on est qu'on fait avancer les choses.
00:49:10Donc l'alcool c'est zéro. Vous le mettez
00:49:12à zéro l'alcool. C'est-à-dire qu'à zéro.
00:49:14Les gens qui ont bu un verre...
00:49:16Aujourd'hui c'est à 0,5.
00:49:18On peut en discuter. Mais on a beaucoup
00:49:20de jeunes qui conduisent. Ils ont fumé
00:49:223 joints. Ça arrive très régulièrement.
00:49:24Et c'est extrêmement dangereux. Ça aussi.
00:49:26Alors je sais bien qu'on va me ressortir
00:49:28toujours cette même difficulté.
00:49:30Les peines de prison courtes. Mais il n'y a pas de place en prison.
00:49:32Il n'y a pas de place en prison. Et ça fait 40 ans
00:49:34qu'on nous dit qu'on va construire des places de prison.
00:49:36Et on ne le fait pas. Donc ça veut dire
00:49:38qu'il y a un immobilisme politique.
00:49:40Il y a un manque de courage politique
00:49:42qui fait qu'aujourd'hui on se retrouve dans cette situation.
00:49:44Et je pense à ce pauvre homme
00:49:46de 51 ans qui s'est fait pulvériser
00:49:48par un gars en Lamborghini
00:49:50qui était déjà connu pour conduire sous stupéfiants
00:49:52et qui l'a pulvérisé dimanche.
00:49:54Qui a gâché la vie de toute sa famille
00:49:56et qui a tué un homme innocent.
00:49:58Je ne vais pas vous mettre sur le dos des politiques.
00:50:00Vous faites un sondage. Tous les Français vont vous dire
00:50:02qu'il faut plus de places de prison. Vous voulez une prison près de chez vous ? Non.
00:50:04Alors que là, il y a
00:50:06une prise de conscience citoyenne. Pas seulement politique.
00:50:08Non mais vous pouvez trouver
00:50:10dans des coins de France...
00:50:12Oui mais ce n'est pas facile.
00:50:14C'est un exemple de Nicolas Sarkozy
00:50:16dans le Figaro qui était excellente.
00:50:18L'ancien chef de l'État rappelle qui a supprimé
00:50:20les peines planchers aussi.
00:50:22Ça c'est un sujet.
00:50:24Rudy Mana a sans doute raison.
00:50:26Rudy Mana a sans doute raison.
00:50:28Tout ceux
00:50:30qui prennent
00:50:32le volant et qui sont contrôlés
00:50:34sous stupéfiants ou sous alcool
00:50:36à partir d'un certain barème
00:50:38la casent prison.
00:50:4015 jours.
00:50:4215 jours.
00:50:44Je pense que ça ferait réfléchir.
00:50:46Il ne s'agit pas de mettre les gens...
00:50:48S'il n'y a pas de conséquences.
00:50:50S'il n'y a pas de conséquences.
00:50:52Et ça responsabilisera aussi les parents.
00:50:54Parce que les parents, parfois, les enfants,
00:50:56ils ont simplement 18 ans. Ils sont encore à la maison.
00:50:58Donc quand on fisse,
00:51:00parfois même de milieux favorables, parce que la drogue
00:51:02ça touche tout le monde, quand on fisse,
00:51:04part en prison pendant 15 jours,
00:51:06je pense que ça peut faire réfléchir les uns et les autres.
00:51:08Sauf qu'on a supprimé les courtes peines d'emprisonnement.
00:51:10On les rétablit.
00:51:12De toute façon, Georges, je vous connais,
00:51:14on a tout supprimé, on ne peut rien faire,
00:51:16c'est le fatalisme, il n'y a rien à faire et ça continue.
00:51:18Il faut les rétablir.
00:51:20Il faut rétablir les courtes peines d'emprisonnement.
00:51:22Il faut tout changer.
00:51:24Déjà, il faut commencer par ça.
00:51:26Tout changer.
00:51:28Vaste chantier. Vaste programme.
00:51:30Comme disait le Général.
00:51:34D'accord.
00:51:36Il faut que tout change pour que rien ne change.
00:51:38On marque une pause.
00:51:40On parlera évidemment des églises.
00:51:42On parlera également de ce qui s'est passé
00:51:44avec ces naufragés.
00:51:46C'est une histoire absolument horrible.
00:51:48On pourra parler également de ce restaurant cachère
00:51:50qui a été attaqué. Et puis Charles Aznavour.
00:51:52Vous avez vu les images de ta...
00:51:54Il ressemble.
00:51:56C'est Jean-Claude Malade qui réalise son troisième film.
00:51:58Les deux premiers étaient
00:52:00très réussis en plus.
00:52:02Patients sur ce qui lui était arrivé.
00:52:04Et ensuite, la vie scolaire sur
00:52:06une école en banlieue.
00:52:08Deux films avec des thématiques très différentes.
00:52:10Un troisième aussi.
00:52:12Et il a des grands talents de metteur en scène.
00:52:14La pause. Nous revenons.
00:52:1810 heures de sommeil à la midi.
00:52:20Il nous rappelle les titres.
00:52:24Il appelle, je cite, à renforcer
00:52:26le dialogue interreligieux pour contrecarrer
00:52:28l'extrémisme et l'intolérance.
00:52:30Déclaration du pape François ce matin
00:52:32depuis Jakarta, capitale de l'Indolésie
00:52:34en déplacement.
00:52:36Le Saint-Père qui ajoute qu'un tel dialogue est indispensable
00:52:38pour affronter les défis communs.
00:52:40Du sursis pour les trois mineurs
00:52:42qui ont violemment agressé une lycéenne
00:52:44en janvier dernier. Agression qui avait été filmée
00:52:46et diffusée sur les réseaux sociaux.
00:52:48Quant aux deux autres mineurs impliqués,
00:52:50ils seront fixés sur leur peine lors d'une audience
00:52:52prévue le 17 septembre.
00:52:54Et puis vous découvrez la bande-annonce
00:52:56du film Monsieur Aznavour,
00:52:58biopic qui retrace la carrière du célèbre
00:53:00chanteur-compositeur-interprète incarné à l'écran
00:53:02par Tahar Rahim.
00:53:04Toutefois, il faudra prendre votre mal en patience,
00:53:06sorti en salle prévue le 23 octobre prochain.
00:53:08On peut voir d'ailleurs ces images
00:53:10Somaïa. Que disiez-vous ?
00:53:12Vous n'êtes pas un fan toujours des biopics ?
00:53:14Ah non, pas du tout.
00:53:16Le maquillage, est-ce qu'il n'est pas trop visible ?
00:53:18C'est la question que je me pose. J'ai hâte de voir le film,
00:53:20mais est-ce que les postiches ne sont pas trop visibles ?
00:53:22Moi je trouve que les biopics sont souvent très
00:53:24réussis. Par exemple celui d'Edith Piaf
00:53:26était formidable.
00:53:28La môme.
00:53:30Dans un autre genre, celui sur Messrine avec Vincent Cassel
00:53:32est en deux parties exceptionnel.
00:53:34Vraiment, c'est quelque chose qui marche
00:53:36plutôt bien.
00:53:38Là, ça dépend du rapport qu'on a avec
00:53:40l'artiste. Moi je suis un fan absolu d'Aznavour,
00:53:42donc je vais être un peu sur mes gardes.
00:53:44Et s'il y a un point de vue ? Souvent dans les biopics,
00:53:46il n'y a pas de point de vue.
00:53:48Celui par exemple sur Claude François, c'était formidable.
00:53:50Il était très très réussi.
00:53:52Alors là, dans ces cas-là,
00:53:54bien sûr, c'est la voix d'Aznavour.
00:53:56Sur les chansons, oui, complètement.
00:53:58Les chansons, c'est comme pour Edith Piaf,
00:54:00par définition.
00:54:02Je trouve que la lumière et la couleur
00:54:04du film, t'as envie de le voir.
00:54:06Regarder, t'as envie de voir ça
00:54:08et de te plonger dans cette
00:54:10atmosphère particulière
00:54:12de cette époque. Rudy Mana est avec nous.
00:54:14Vous êtes porte-parole Allianz Sud.
00:54:16On va parler quand même quelques secondes
00:54:18des policiers et des gendarmes.
00:54:20Parce que dans Paris, nous vivons
00:54:22un moment extraordinaire.
00:54:24C'est-à-dire que tous les 200 mètres,
00:54:26c'est quatre gendarmes
00:54:28qui sont au service
00:54:30des uns et des autres.
00:54:32On a mis la police
00:54:34de proximité. Pour le coup,
00:54:36on l'atteste depuis
00:54:38le début des Jeux Olympiques.
00:54:40Donc, ça rassure les uns et les autres.
00:54:42On peut demander pourquoi
00:54:44pas des renseignements.
00:54:46Tout se passe très bien parce qu'évidemment,
00:54:48quand on est respectueux avec la police,
00:54:50il n'y a pas de raison qu'elle vous charge.
00:54:52Et je voudrais savoir comment les policiers
00:54:54vivent ce moment
00:54:56et comment vous analysez cette période.
00:54:58Alors déjà, sans vous décevoir,
00:55:00parce que je vous aime beaucoup,
00:55:02la parenthèse enchantée va probablement
00:55:04s'arrêter après les Jeux Paralympiques.
00:55:06Ça, c'est une évidence puisqu'on a
00:55:08beaucoup de policiers provinciaux.
00:55:10D'ailleurs, je les salue parce que je suis allé
00:55:12les voir sur leur point de repos
00:55:14les deux derniers jours.
00:55:16Certains sont d'ailleurs dans des tentes.
00:55:18Ils ne sont pas forcément bien logés.
00:55:20D'autres sont dans des hôtels.
00:55:22C'est rigolo, ils découvrent Paris,
00:55:24tu parles avec eux.
00:55:26Ils viennent de toute la France
00:55:28et c'est génial à voir déjà.
00:55:30Effectivement, ils vont repartir
00:55:32dans leur ville de province
00:55:34parce qu'ils ne sont pas amenés
00:55:36à rester sur Paris définitivement.
00:55:38Effectivement, on voit aussi que
00:55:40quand il y a des policiers dans les rues,
00:55:42c'est fou, mais ça se passe bien.
00:55:44Donc en fait, plus haut des simples
00:55:46pour amener des solutions et mieux ça marche,
00:55:48j'ai quand même l'impression.
00:55:50Il en faudrait combien
00:55:52pour qu'il y ait un quadrillage comme ça en plus ?
00:55:54Je suis prêt à payer.
00:55:56Moi, je suis prêt à payer.
00:55:58Je suis prêt à payer.
00:56:00Après, il faut les former, les recruter.
00:56:02Ça met du temps.
00:56:04Tout à fait.
00:56:06Je trouve que c'est mieux
00:56:08que de faire certaines dépenses.
00:56:10C'est mieux que d'avoir le CES
00:56:12qui coûte 50 millions d'euros
00:56:14et qui ne sert à rien.
00:56:16C'est mieux que d'avoir le CIG
00:56:18qui coûte combien et qui ne sert à rien.
00:56:20Parce que des trucs qui ne servent à rien,
00:56:22je peux vous en montrer.
00:56:24Alors que des policiers et des gendarmes
00:56:26sur le terrain, ça sert à quelque chose.
00:56:28Pourquoi ?
00:56:30Vous rêveriez d'une société
00:56:32avec des policiers partout ?
00:56:34Oui.
00:56:36C'est la société que vous aimeriez voir.
00:56:38Je descends de chez moi,
00:56:40il y a des policiers partout.
00:56:42La société va très mal alors.
00:56:44Vous préférez des endroits
00:56:46où on ne va plus ?
00:56:48Votre hypocrisie.
00:56:50Elle me sidère.
00:56:52Ce que vous préférez,
00:56:54c'est une société dans laquelle
00:56:56on ne va plus dans certains endroits.
00:56:58On ne va plus à la tour Eiffel.
00:57:00Il faut faire en sorte que ces endroits
00:57:02soient sécurisés.
00:57:04Mais ils ne le sont pas.
00:57:06C'est quoi ?
00:57:08Vous me sidérez.
00:57:10Il n'y a pas de la vache.
00:57:12J'entends.
00:57:14Vous êtes tous les deux.
00:57:16Venez à mon secours.
00:57:20On ne veut pas d'une société
00:57:22qui soit quadrillée.
00:57:24Il y a un problème.
00:57:26Je défends très mal.
00:57:28Il y a eu une nouvelle inouïe
00:57:30pendant les Eaux Olympiques.
00:57:32Il y aurait un rapport
00:57:34entre le niveau de présence policière
00:57:36et le niveau de délinquance.
00:57:38C'est extraordinaire.
00:57:40Je préfère qu'il y ait plus de flics
00:57:42de prendre le métro comme je le fais 4 fois par jour
00:57:44et d'entendre des pickpockets
00:57:46sont montés à bord,
00:57:48ou d'être agressé sur le quai.
00:57:50Ou que si je suis une femme
00:57:52qui est habillée d'une certaine façon,
00:57:54il m'est impossible de prendre
00:57:56les transports communs
00:57:58sur certaines lignes de banlieue.
00:58:00Il y a deux modèles de société.
00:58:02Soit on estime que des femmes
00:58:04peuvent prendre des transports en commun
00:58:06à n'importe quelle heure du jour
00:58:08et de la nuit en sécurité
00:58:10à vitesse variable
00:58:12où les uns peuvent se déplacer librement
00:58:14et les autres pas.
00:58:16Moi, entre les deux, je vote pour les flics.
00:58:18Je ne vous dis pas que c'est ma société idéale.
00:58:20Dans les conditions réelles de la société,
00:58:22il faut plus de flics.
00:58:24Peut-être que dans 5 ans, ce sera différent ?
00:58:26On peut mettre tous les flics qu'on veut,
00:58:28ça ne changera rien si vous ne mettez pas
00:58:30des moyens dans la justice aussi.
00:58:32Le vrai problème aujourd'hui,
00:58:34le truc qui bloque,
00:58:36c'est la justice.
00:58:38À la Tour Eiffel, il n'y a plus de pickpockets
00:58:40depuis qu'il y a les policiers.
00:58:42Une fois que vous les avez arrêtés,
00:58:44il faut bien qu'ils rentrent dans le poste.
00:58:46Mais vous ne les arrêtez plus puisqu'ils ne font plus rien.
00:58:48Ils ne sont plus présents, c'est dissuasif.
00:58:50Le pouvoir dissuasif est réel.
00:58:52Il y a Rudi Mana.
00:58:54Effectivement, parce qu'ils ne sont pas
00:58:56quand même complètement fous.
00:58:58Quand ils voient des policiers,
00:59:00ils évitent d'arracher des sacs
00:59:02alors qu'il y a des policiers à proximité.
00:59:04Donc il y a moins de faits de délinquants.
00:59:06C'est le parent pauvre, il faut se dire les choses.
00:59:08Mais c'est vrai que quand il y a plus de policiers,
00:59:10il y a irrémédiablement moins de faits,
00:59:12donc moins de procédures.
00:59:14Les magistrats sont moins assaillis
00:59:16sous les dossiers.
00:59:18Je ne comprends pas dans la psychologie
00:59:20de Georges Fenech.
00:59:22C'est comme si vous disiez,
00:59:24il y a le feu, par exemple,
00:59:26et vous disiez, je ne veux surtout pas
00:59:28de lampes incendies, ce n'est pas possible.
00:59:30Je n'en veux pas,
00:59:32parce que ça va mettre de l'eau partout.
00:59:34C'est exagéré.
00:59:36Ce n'est pas ça que dit Georges.
00:59:38Là, je viens à son secours.
00:59:40Mais il dit exactement ça, Georges.
00:59:42C'est une position philosophique de Georges.
00:59:44Georges dit, je ne veux pas de cette société.
00:59:46Moi, je rêve.
00:59:48Tout le monde rêve
00:59:50d'une société où on dirait
00:59:52que c'est une ville.
00:59:54Si on avait déjà une justice qui soit dissuasive,
00:59:56déjà, on serait comme ça.
00:59:58Mais Georges, vous vous rendez bien compte
01:00:00que Paris est plus agréable
01:00:02en ce moment qu'avant, quand même.
01:00:04Ça ne vous interpelle pas.
01:00:06Oui, mais c'est une période exceptionnelle.
01:00:08Moi, je veux que l'exception devienne
01:00:10le quotidien, en fait.
01:00:12Pourquoi est-ce qu'on ne pense pas pareil ?
01:00:14On va recruter 100 000 fonctionnaires de police.
01:00:16Pourquoi est-ce qu'on ne pense pas pareil ?
01:00:18On va aller mettre chaque coin de rue.
01:00:20Il y aura une France quadrillée.
01:00:22Je vous fais part de mon expérience.
01:00:24C'est la police de proximité.
01:00:26Vous devriez être content de ça.
01:00:28Mon expérience d'usager du métro,
01:00:30quand vous entrez dans la rame de métro,
01:00:32tout le monde est content.
01:00:34À 22h, vous êtes content de voir des flics.
01:00:36C'est un sujet particulier.
01:00:38Non, mais ce n'est pas la police des transports.
01:00:40Je vous parle des flics de base
01:00:42qui font des rondes dans le métro.
01:00:44Quand vous prenez le métro sur certaines lignes,
01:00:46à 23h, vous êtes content de voir
01:00:48mon téléphone.
01:00:50Le père que je suis est content
01:00:52de savoir que s'il y a des policiers partout,
01:00:54quand les enfants ou les grands-enfants
01:00:56rentrent de quelque part, enfin...
01:00:58Il faut de la police de proximité.
01:01:00Il faut de la police municipale.
01:01:02On en a enfin à Paris.
01:01:04Elle n'est pas armée.
01:01:06On ne sera pas d'accord.
01:01:08Tant pis, on n'est pas d'accord.
01:01:10Ce qu'on veut, c'est vivre en sécurité.
01:01:12C'est vrai ou faux ?
01:01:14Non, mais...
01:01:24Même vous, ça vous fait rire.
01:01:26Ce qu'on veut, c'est vivre en sécurité.
01:01:28Vous connaissez quelqu'un qui dit
01:01:30qu'il ne veut pas vivre en sécurité ?
01:01:32Vous pouvez me dire aussi
01:01:34la pluie Samoui.
01:01:36Ce qu'on veut, c'est vivre en sécurité,
01:01:38Georges Fenech.
01:01:40Je peux copier toutes vos phrases.
01:01:42C'est l'article 1 de la Constitution.
01:01:44Non, mais si vous voulez vivre en sécurité,
01:01:46je veux dire, vos vœux pieux,
01:01:48ça va.
01:01:50Là, le manouf est là.
01:01:52Georges Fenech.
01:01:54L'autre jour, c'est bien malin
01:01:56qui pourra dire qui sera Premier ministre.
01:01:58Aujourd'hui, c'est on veut vivre
01:02:00en sécurité.
01:02:02C'est pas possible, Georges.
01:02:04Oui, mais c'est une réalité.
01:02:06Essayez quand même de...
01:02:08Alors,
01:02:10on va parler d'un naufrage. Je ne parle pas du vôtre.
01:02:12Et d'un naufrage
01:02:14dramatique, parce que là, c'est vraiment absolument
01:02:16dramatique ce qui se passe
01:02:18effectivement entre Calais
01:02:20et l'Angleterre. Au moins 12
01:02:22migrants sont morts en tentant de traverser
01:02:24la Manchière. Le naufrage a eu lieu
01:02:26à Vimereux, je ne sais pas si je le dis
01:02:28bien, dans le Pas-de-Calais, tout proche de Boulogne-sur-Mer.
01:02:30L'embarcation avec à son bord une soixantaine
01:02:32de personnes tentait de
01:02:34rejoindre l'Angleterre. Ce sont des
01:02:36pauvres gens, bien sûr, qu'il faut aider
01:02:38pour le coup et ne pas les mettre dans ces conditions-là.
01:02:40Écoutez Thibault Marcheteau.
01:02:44C'est à la demande d'Emmanuel Macron que Gérald
01:02:46Darmanin s'est rendu ici au port de Boulogne-sur-Mer
01:02:48pour rencontrer les secours,
01:02:50les primos intervenants qui sont arrivés sur ce drame.
01:02:52Un drame qui a fait 12 morts,
01:02:54dont 10 femmes, d'ailleurs une femme enceinte
01:02:56parmi ces 10 femmes victimes
01:02:58mais également des mineurs.
01:03:00Il a appelé de ses voeux un traité migratoire
01:03:02entre Londres et l'Union Européenne
01:03:04pour arrêter l'hémorragie. Il a d'ailleurs
01:03:06longuement parlé de ces réseaux de passeurs
01:03:08qu'il fallait démanteler au plus vite
01:03:10parce que la Manche s'avère très
01:03:12meurtrière depuis le début de l'année.
01:03:1437 personnes ont perdu la vie
01:03:16en tentant une traversée de la Manche. C'est près du triple
01:03:18par rapport au chiffre de l'année 2023.
01:03:20Je vous propose d'écouter Gérald Darmanin
01:03:22qui parle de renégocier
01:03:24des traités.
01:03:26Je crois, et c'est très important,
01:03:28et ce sera sans doute le rôle du prochain gouvernement
01:03:30dès qu'il sera nommé et donc du prochain ministre de l'Intérieur
01:03:32de négocier ce que nous demandons
01:03:34et ce qui a été demandé par le Président de la République
01:03:36à Boris Johnson il y a plus de deux ans
01:03:38un traité migratoire
01:03:40entre la Grande-Bretagne et l'Union Européenne.
01:03:42Parce qu'aujourd'hui
01:03:44les personnes qui vont
01:03:46aujourd'hui c'est sans doute des personnes
01:03:48de la Grande de l'Afrique qui ont été concernées par
01:03:50ce drame, qui vont en Grande-Bretagne
01:03:52ils vont pour rejoindre une famille
01:03:54pour y travailler parfois dans des conditions
01:03:56qui ne sont pas acceptables en France
01:03:58et il est important de rétablir
01:04:00une relation migratoire classique
01:04:02avec notre ami et voisin la Grande-Bretagne
01:04:04parce qu'ils vont décourager ces filières
01:04:06de passeurs, nous devons absolument
01:04:08travailler avec la même législation
01:04:10d'immigration avec nos amis britanniques.
01:04:12Pendant très longtemps le gouvernement conservateur ne l'a pas voulu
01:04:14je le regrette, malgré les très bonnes relations
01:04:16qu'on avait avec eux. Payer ne suffit pas
01:04:18pour empêcher les passages, il faut
01:04:20qu'ils changent leur législation et qu'ils nous aident à travailler
01:04:22comme un pays voisin, ami
01:04:24avec des personnes qui ont le droit à l'asile
01:04:26partout sur le territoire européen.
01:04:28On rappelle les accords du Touquet
01:04:30qui avaient été conclus en 2003
01:04:32le traité du Touquet vise à renforcer
01:04:34les contrôles au départ de la France
01:04:36afin d'arrayer l'immigration clandestine
01:04:38en Grande-Bretagne.
01:04:40Avec un financement par la Grande-Bretagne
01:04:42une aide financière
01:04:44qui est remise en cause aujourd'hui.
01:04:46Je peux me permettre...
01:04:48Je parle souvent avec les
01:04:50policiers qui sont aux frontières
01:04:52je pense à Montgenèvre,
01:04:54à la frontière espagnole, à Menton
01:04:56il n'y a pas de solution quoi.
01:04:58En fait on n'a pas de solution.
01:05:00On voit des migrants arriver,
01:05:02on les arrête.
01:05:04Souvent on est obligé de les relâcher
01:05:06et ils rentrent en France
01:05:08et on n'a pas de solution pour les renvoyer ou très peu
01:05:10même si la loi permet
01:05:12d'en renvoyer un petit peu plus
01:05:14mais on n'a pas de solution
01:05:16et là les policiers on est vraiment démunis
01:05:18face à cette situation
01:05:20et c'est très compliqué à gérer
01:05:22et on les vit nous en direct en plus ces drames humains
01:05:24donc je vous assure que c'est extrêmement
01:05:26difficile pour un policier de vivre ça.
01:05:28Alors il y a quand même des pays qui ont mis en place
01:05:30des législations avec une volonté politique forte
01:05:32je pense à tous les pays qui étaient avant des
01:05:34social-démocraties, la Suède et le Danemark
01:05:36qui maintenant ont des politiques migratoires
01:05:38balaises, fortes
01:05:40donc c'est vrai que l'Europe n'est pas
01:05:42à son niveau. Macron nous avait
01:05:44expliqué qu'il fallait renégocier Schengen
01:05:46tout ça est passé avec l'eau du bain mais il y a quand même
01:05:48dans certains pays, Pascal, des politiques
01:05:50qui sont mises en place et qui luttent...
01:05:52Et en Italie, tu allais le dire avec Madame Mélanie
01:05:54parce que tout ça passe un peu avec l'eau du bain.
01:05:56Evidemment la presse française ne souligne pas
01:05:58les bienfaits de la politique
01:06:00de Mélanie en matière d'immigration
01:06:02parce que ça ne va pas dans le sens de la
01:06:04presse française, parce que Madame Mélanie
01:06:06n'a pas la bonne couleur politique.
01:06:08Mais elle a des résultats. Mais vous vous souvenez de la première rencontre
01:06:10d'Emmanuel Macron avec Madame Mélanie, c'était sur une terrasse
01:06:12dans un clair obscur un soir
01:06:14où il ne fallait surtout pas qu'on les voit. Mais elle a des résultats.
01:06:16Bien sûr, elle a des résultats.
01:06:18Et puis autre chose...
01:06:20Et juste autre chose quand même.
01:06:22Parce qu'il y a ces gens qui meurent.
01:06:24Mais c'est un vrai business quand même.
01:06:26Tous ces passeurs.
01:06:28Ces associations. Je regardais les déclarations
01:06:30d'une association qui s'appelle Utopia 56.
01:06:32Mais c'est hallucinant. Ils parlent de répression
01:06:34policière
01:06:36qui serait la responsable
01:06:38de ces drames. Ils ne saluent pas
01:06:40ce qui a été fait par la marine nationale.
01:06:42Le bateau que la France a acheté
01:06:44pour secourir ces gens.
01:06:46C'est hallucinant.
01:06:48Regardez les papiers qui sont faits autour d'Utopia
01:06:50sur le service public.
01:06:52Le cas de la Manche est très particulier.
01:06:54On essaie de retenir des gens qui veulent partir.
01:06:56Là, c'est un cas tout à fait absurde.
01:06:58En réalité, c'est pour ça que
01:07:00Gérald Darmanin a raison
01:07:02de dire qu'il faut tout repenser.
01:07:04On veut qu'il reste chez nous.
01:07:06Parce qu'on est payé par les Anglais.
01:07:08Et eux, ils veulent aller là-bas
01:07:10parce qu'ils travaillent sans papiers.
01:07:12Il a raison. Il faut que la législation
01:07:14britannique change aussi.
01:07:16Dans l'actualité, je voulais parler
01:07:18des habitants de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais
01:07:20qui ont été très touchés.
01:07:22Un incendie a touché l'église de l'Immaculée Conception
01:07:24dans la nuit de dimanche à lundi.
01:07:26Depuis, un suspect a été placé en garde à vue.
01:07:28L'homme d'une trentaine d'années sortait de prison récemment.
01:07:30Il est déjà connu pour des faits volontaires.
01:07:32Ce qui m'intéresse, c'est le nombre d'églises incendiées.
01:07:34Effectivement,
01:07:36ça commence
01:07:38à surprendre.
01:07:40Je ne veux pas aller plus loin
01:07:42dans ce que je pourrais dire.
01:07:44En 2023,
01:07:46il y a eu 27 églises incendiées
01:07:48dans toute la France.
01:07:50Je vous propose d'écouter Maxime Leguet.
01:07:52Effectivement,
01:07:54j'ai souvent entendu cela,
01:07:56il reste
01:07:58un mystère autour de Notre-Dame.
01:08:00L'enquête a été conclue.
01:08:02Nous sommes d'accord, elle est terminée.
01:08:04Ce serait une résistance
01:08:06qui aurait mis le feu,
01:08:08ou en tout cas un mauvais contact
01:08:10qui aurait mis le feu à Notre-Dame.
01:08:12On peut avoir
01:08:14une forme de suspicion
01:08:16qui se met en place
01:08:18sur ce nombre d'églises.
01:08:20Non pas pour Notre-Dame.
01:08:22Franchement, mon ami Didier Richner,
01:08:24qui est un grand spécialiste
01:08:26des monuments,
01:08:28de Notre-Dame en particulier,
01:08:30a publié un livre très fouillé
01:08:32où il fait justice
01:08:34de toutes les suspicions
01:08:36qu'on peut avoir qu'il y ait eu du complot.
01:08:38Il y a des incendies, en effet,
01:08:40sur le chantier,
01:08:42et c'est une réalité assez commune.
01:08:44Peut-être qu'il faut prendre d'autres précautions.
01:08:46En revanche, il y a bel et bien des incendies criminels
01:08:48qui sont en nombre anormal.
01:08:50Dans le cas de Notre-Dame,
01:08:52la vérité a été établie.
01:08:54Vous avez raison de préciser ça.
01:08:56Ceux qui nous suivent chaque semaine
01:08:58et chaque jour,
01:09:00savent que je ne suis pas un partisan
01:09:02du complot,
01:09:04que jamais je n'ai une analyse
01:09:06sur aucun sujet de ce type.
01:09:08Je vous propose d'écouter
01:09:10Maxime Le Guet
01:09:12sur ces églises
01:09:14qui ont brûlé.
01:09:16C'est un sujet de préoccupation
01:09:18grandissant depuis l'incendie de Notre-Dame
01:09:20en 2019 et le sentiment
01:09:22que nos églises, notre patrimoine culturel
01:09:24et religieux sont de plus en plus
01:09:26en train de partir en fumée.
01:09:28Quels sont les chiffres dont nous disposons
01:09:30à ce sujet ? Selon l'observatoire
01:09:32du patrimoine religieux en 2023,
01:09:3427 églises ont été incendiées
01:09:36Pour les six premiers mois
01:09:38de l'année 2024, toujours en cours,
01:09:40on décompte 12 incendies
01:09:42d'églises répertoriées. L'observatoire
01:09:44du patrimoine religieux précise
01:09:46que dans la majorité des cas,
01:09:48les incendies sont d'origine accidentelle
01:09:50sans donner de proportion exacte.
01:09:52Et puis, il y a aussi les incendies
01:09:54d'ordre criminel volontairement déclenchés
01:09:56par un individu. On pense récemment
01:09:58à l'incendie de la basilique Notre-Dame
01:10:00de Délivrance à Quintin
01:10:02dans les Côtes d'Armor cet été.
01:10:04Là encore, contacté à ce sujet,
01:10:06ni le ministère de la Culture, ni l'observatoire
01:10:08du patrimoine religieux
01:10:10n'a donné de précision sur cette proportion
01:10:12exacte d'incendies d'ordre
01:10:14criminel. Et puis à noter que ce ne sont pas seulement
01:10:16les églises qui sont visées par des actes
01:10:18malveillants. Selon les chiffres du
01:10:20ministère de l'Intérieur en 2023,
01:10:22près de 1000 actes antichrétiens
01:10:24ont été recensés. 90%
01:10:26d'entre eux concernent des atteintes
01:10:28aux biens. Cela comporte donc les dégradations,
01:10:30les tags, les actes de vandalisme
01:10:32des lieux de culte, mais aussi des cimetières
01:10:34chrétiens, des calvaires ou encore
01:10:36des statues de la Vierge Marie.
01:10:38Des chiffres qui sont en augmentation constante
01:10:40depuis trois ans.
01:10:42Beaucoup de gens
01:10:44qui s'étonnent.
01:10:46Juste sur l'observatoire du patrimoine religieux,
01:10:48il faut quand même signaler une chose importante,
01:10:50c'est que cet observatoire s'intéresse
01:10:52à toutes les religions. Ce n'est pas un
01:10:54observatoire château qui...
01:10:56Non, c'est important parce que la FP
01:10:58cite régulièrement cet observatoire, donc les chiffres
01:11:00sont absolument incontestables.
01:11:02Ce qui est vrai quand même, Pascal, pardon,
01:11:04mais là aussi, vous parliez tout à l'heure du traitement
01:11:06médiatique des deux rues de Vimane,
01:11:08mais là aussi, qui parle
01:11:10de ce qui se passe ? Qui s'interroge ?
01:11:12Qui s'interroge simplement sur le fait
01:11:14que 27 plus 12,
01:11:16presque 40 églises
01:11:18en un an et demi, parce que c'est
01:11:20sur les 6 premiers mois, ont été incendiées ?
01:11:22À envoyer une fraise spéciale ne fera pas...
01:11:24Personne, mais personne.
01:11:26Parce que ce n'est pas dans l'adoption.
01:11:28Les incendies ont pris feu.
01:11:30Pris feu.
01:11:32Oui, mais celle de Saint-Omer,
01:11:34vous considérez qu'elle a été incendiée ou qu'elle a pris feu ?
01:11:36Non, je dis que dans les 39...
01:11:38Non, ce que je veux dire, c'est que de la même manière...
01:11:40Pardon, mais on parle tellement souvent
01:11:42d'islamophobie, qui est un terme créé par
01:11:44les frères musulmans, d'antisémitisme,
01:11:46et on a raison, parce qu'il explose,
01:11:48mais qui parle de ce qui arrive aux chrétiens ?
01:11:50Qui accouvre régulièrement
01:11:52ce qui arrive aux chrétiens d'Orient, par exemple ?
01:11:54Personne, ou très peu de gens
01:11:56s'intéressent à ça.
01:11:58Max Guasini, on en a parlé, bien sûr,
01:12:00parce que régulièrement,
01:12:02sur son compte Twitter,
01:12:04il rapporte ce qui se passe
01:12:06où les chrétiens sont massacrés,
01:12:08bien sûr.
01:12:10Mais sinon, en France,
01:12:12ça fait partie de l'affaiblissement,
01:12:14de l'effondrement des valeurs
01:12:16qui étaient un peu les valeurs séculaires de ce pays.
01:12:18Et justement, puisque vous avez été concerné,
01:12:20vous, par une affaire à l'île de Ré,
01:12:22où en est cette statue
01:12:24peut-être la replacer dans le contexte ?
01:12:26Vous êtes de la flotte, Henri,
01:12:28nous sommes d'accord.
01:12:30Vous êtes maire de la Coirde ?
01:12:32Non, pas du tout !
01:12:36Vous êtes au Conseil municipal ?
01:12:38Non, je suis président de l'association
01:12:40de défense du patrimoine coirdais.
01:12:42La Coirde, je le dis, c'est un village de Ré,
01:12:44donc il y a plusieurs villages,
01:12:46il y a Ars-en-Ré,
01:12:48il y a Saint-Clément,
01:12:50il y a Saint-Martin,
01:12:52je connais mal l'île de Ré.
01:12:54Sur la Vierge de la Flotte, c'est important.
01:12:56Justement, j'ai vu le maire de la Flotte en Ré.
01:12:58Alors, il y avait une association,
01:13:00la Ricarde de La Rochelle,
01:13:02dirigée par M. Schiappa, d'ailleurs,
01:13:04qui a un rapport avec Marlène Schiappa ?
01:13:06Le père !
01:13:08Ah, c'est le père !
01:13:10Je ne connais pas la famille Schiappa !
01:13:12Oui, j'ai l'impression que c'était son fils, son père.
01:13:14Vous avez fait une bonne déduction.
01:13:16Et donc, il y avait une statue de la Vierge
01:13:18qui était là,
01:13:20depuis des années et des années,
01:13:22qui était sur un espace public,
01:13:24qui faisait une sorte de rond-point.
01:13:26Et donc, cette association,
01:13:28après des recours juridiques,
01:13:30a demandé au maire, et a obtenu de la justice,
01:13:32qu'on enlève cette sculpture.
01:13:34Donc, ça a été un émoi fort,
01:13:36parce que cette statue de la Vierge
01:13:38à la Flotte, elle a toujours été là.
01:13:40Et alors, très malin, le maire de la Flotte,
01:13:42M. Herodot, que je salue, que j'ai vu cet été...
01:13:44Comment il s'appelle ?
01:13:46M. Herodot.
01:13:48Et donc, il y a un particulier de racheter, juste à côté,
01:13:50ils ont racheté un bout de terrain,
01:13:52et ils ont mis la statue de la Vierge là.
01:13:54Donc, elle est quasiment au même endroit,
01:13:56mais sur un terrain privé,
01:13:58et donc, on ne peut plus la faire enlever, M. Schiappa, père.
01:14:00Est-ce qu'on a le droit, dans un terrain privé,
01:14:02de mettre un objet religieux
01:14:04visible à tous ?
01:14:06Oui, bien sûr.
01:14:08Si vous voulez mettre une croix dans votre jardin,
01:14:10personne ne peut s'y opposer.
01:14:12Je ne savais pas que le sujet vous intéressait autant.
01:14:14Vous êtes plutôt à la boule que dans l'idône.
01:14:16C'est un sujet qui est important,
01:14:18et vous vous présentez, donc, à la croix de votre jardin.
01:14:20M. Schiappa. Mais arrêtez !
01:14:22Avec quelle étiquette ?
01:14:24C'est ça qui m'intéresse.
01:14:26M. Herodot. Non, il y a un excès de mères à la croix.
01:14:28M. Schiappa. Vous êtes contre-droit.
01:14:30M. Herodot. Il y a combien d'habitants, par exemple, à l'île de Ré, l'hiver ?
01:14:32M. Schiappa. 20 000. 250 000 l'été.
01:14:34300 000.
01:14:36M. Herodot. Et ça reste...
01:14:38Vous êtes de l'île de Ré depuis très longtemps.
01:14:40M. Schiappa. Ma mère est coirdaise.
01:14:42M. Herodot. Elle est née là-bas ?
01:14:44M. Schiappa. Oui, mes arrières-grands-parents, tout le monde.
01:14:46M. Herodot. Donc, quand vous étiez enfant, vous étiez à l'île de Ré.
01:14:48Et là, vous avez vu l'île incroyablement changer,
01:14:50j'imagine, se boboiser, sans doute,
01:14:52parce qu'il y a beaucoup de Parisiens,
01:14:54beaucoup de gens chics.
01:14:56C'est très cher, l'île de Ré, là-bas.
01:14:58M. Schiappa. Je pense que la prochaine question, c'est
01:15:00« êtes-vous propriétaire de votre résidence secondaire ? »
01:15:02M. Herodot. Non, mais ce n'est pas donné !
01:15:04M. Schiappa. À la boule, toute cette côte
01:15:06merveilleuse.
01:15:08A la boule, il n'y a pas de micro-marché qu'il y a à l'île de Ré.
01:15:10M. Herodot. Je pensais pas parler de ça.
01:15:12M. Schiappa. À l'île de Ré, le plus chic,
01:15:14c'est les portes.
01:15:16M. Herodot. Ce que veut dire Pascal, c'est que l'ancrage
01:15:18local va vous aider dans votre carrière politique,
01:15:20c'est ce qu'on voulait dire.
01:15:22M. Schiappa. Voilà ce qu'on pouvait dire sur l'île de Ré, et on salue
01:15:24les Rétais.
01:15:26Je voulais
01:15:28vous parler également de Villeurbanne,
01:15:30et ça sera notre dernier sujet. Il nous reste combien de temps ?
01:15:32Il nous reste 4 minutes. On parlera peut-être de Charles Aznavour,
01:15:34mais juste un mot avec des tags
01:15:36antisémites sur un restaurant
01:15:38cachère. Ce sera aussi
01:15:40un sujet important à
01:15:42traiter. Je voulais vous proposer le
01:15:44sujet de Jérôme Rampenoux
01:15:46et d'Olivier Madigné.
01:15:48Un restaurant cachère a été vandalisé dans le quartier
01:15:50de Flachet, à Villeurbanne,
01:15:52la nuit de lundi à mardi, en banlieue de Lyon.
01:15:54M. Herodot. Que vous devez connaître,
01:15:56cher Georges Schonek. Alors, il y a quelqu'un qui me propose
01:15:58pour vos petites
01:16:00interventions. C'est Vincent,
01:16:02je le cite, Vincent Pujol, qui est le directeur de C8,
01:16:04qui me dit,
01:16:06est-ce qu'on peut vivre
01:16:08en sécurité ? Est-ce qu'on ne commencerait pas
01:16:10à appeler ces phrases pleines de bon sens des
01:16:12fénécheries ?
01:16:14C'est joli !
01:16:16Fénécries, si vous voulez.
01:16:18Fénécries, mais je préfère
01:16:20une fénécherie.
01:16:22M. Herodot. D'ailleurs, ça me donne l'idée d'une publication.
01:16:24Il y a eu les raffarinades.
01:16:26M. Pujol. Exactement, et je ne dis pas qu'en fin d'année...
01:16:28M. Herodot. Je pense que c'est un cadeau empoisonné.
01:16:30Une petite fénécrie.
01:16:32Donc, voyez...
01:16:34M. Pujol. Merci à Vincent Pujol.
01:16:36M. Herodot. Il vient de nous donner un concept, là.
01:16:38Jérôme Rantenou, voyez le sujet.
01:16:40M. Pujol. Je vous ferai une dédicace.
01:16:42Le restaurant Cacher de Villeurbanne
01:16:44porte encore les traces de la nuit de lundi à mardi.
01:16:46Des vitres brisées, des tags sur les murs,
01:16:48frigasa. Pour les propriétaires,
01:16:50le message est clair.
01:16:52C'est un message de haine
01:16:54et de dire, faites attention,
01:16:56puisque ça, on voit, c'est des traces
01:16:58rouges sur nos murs.
01:17:00C'est rouge, c'est le sang.
01:17:02C'est à dire, excusez-moi, c'est...
01:17:04C'est à dire, faites gaffe,
01:17:06on est là.
01:17:08D'autres actes antisémites ont eu lieu à Villeurbanne,
01:17:10il y a quelques mois. Ce qui ne rassure pas Cindy et son mari.
01:17:12On se sent
01:17:14menacé au quotidien.
01:17:16Regarder les pieds, alors qu'on est
01:17:18comme tout le monde.
01:17:20Ils savent qu'il y a des kippas qui rentrent au restaurant,
01:17:22donc ils savent très bien que c'est un restaurant Cacher.
01:17:24Donc, c'est clairement un acte antisémite,
01:17:26c'est une menace réelle.
01:17:28Mais on n'a pas peur, on est là. C'est pour ça qu'on est à visage découvert,
01:17:30on n'a pas peur du tout.
01:17:32Ils n'arrivent pas à comprendre que la situation entre Israël
01:17:34et la bande de Gaza ait de telles répercussions
01:17:36dans nos rues.
01:17:38On est français et ils confondent
01:17:40je pense tout.
01:17:42C'est le sentiment
01:17:44de qu'est-ce qui va se passer
01:17:46le futur
01:17:48pour quel avenir
01:17:50ici pour nous en France.
01:17:52Ces restaurateurs ne comptent pas céder aux intimidations.
01:17:54Ici, on accueille tous les clients,
01:17:56quelle que soit la religion, assure-t-il,
01:17:58et ils vont tout faire pour rouvrir dès ce mercredi.
01:18:00Rudi, vous venez de Marseille,
01:18:02où à Marseille, évidemment,
01:18:04ces sujets-là sont parfois extrêmement sensibles
01:18:06parce qu'il y a beaucoup de musulmans,
01:18:08disons-le, à Marseille.
01:18:10Je me souviens de ce jeune qui avait interpellé
01:18:12le président de la République
01:18:14et qui disait que c'était le problème des quartiers,
01:18:16c'était le problème numéro un, monsieur le président,
01:18:18vous ne faites rien et vous ne prenez pas position
01:18:20sur ce qui se passe en Israël.
01:18:22Tout à fait, et puis c'est un problème même national
01:18:24aujourd'hui, il faut se dire les choses,
01:18:26300% d'augmentation d'actes antisémites,
01:18:28on est dans une situation
01:18:30qui a, depuis le 7 octobre,
01:18:32qui dégénère complètement
01:18:34et malheureusement, encore une fois,
01:18:36on a du mal à la stopper
01:18:38et même à la ralentir.
01:18:40C'est ça, notre vraie difficulté.
01:18:42Alors, on voit des tags un peu partout
01:18:44sur des commerces, sur des synagogues.
01:18:46Vous le voyez à Marseille ?
01:18:48Ah oui, bien sûr.
01:18:50Un magasin qui avait été tagué il y a peut-être 3 ou 4 mois.
01:18:52On voit des compatriotes juifs
01:18:54qui ont, je vous le dis de manière très claire,
01:18:56de plus en plus peur et qui réfléchissent
01:18:58de plus en plus à partir.
01:19:00Il faut aussi se dire les choses.
01:19:02Malheureusement, on n'a pas de solution
01:19:04pour enrayer ce phénomène
01:19:06ni même pour le ralentir.
01:19:08Et c'est là que c'est inquiétant pour la société.
01:19:10C'est très traumatisant de voir
01:19:12son magasin tagué. Ce n'est pas une agression physique
01:19:14mais ça veut dire qu'on vous a repéré
01:19:16et c'est le premier stade et peut-être qu'on va passer à autre chose.
01:19:18Il ne faut pas minimiser la chose.
01:19:20Je ne veux pas faire de parallèles
01:19:22mais on a vu ces images dans les années 40
01:19:24et avant,
01:19:26avec ces magasins.
01:19:28Dans les années 30.
01:19:30Et notamment en Allemagne, avec les inscriptions
01:19:32qui étaient écrites dessus.
01:19:34Ce parallèle, il est évident.
01:19:36Ça ne vient pas de nulle part.
01:19:38Vous parliez des attaques contre la religion chrétienne,
01:19:40les cultes, etc.
01:19:42Il faut savoir qu'en France, chaque année,
01:19:44c'est le plus grand nombre d'attaques sur la religion chrétienne.
01:19:46C'est la religion juive qui est la plus ciblée.
01:19:48Et de très très loin.
01:19:50600 000 compatriotes à peu près.
01:19:52Ils sont vraiment au-delà de tout.
01:19:54Bien sûr.
01:19:56Sommeil à l'abidi à 10h30.
01:20:02Ils sont en route pour Paris
01:20:04deux mois après les accusations de viol en Argentine.
01:20:06Les deux rugbymen du 15 de France
01:20:08ont eu l'autorisation de la justice locale
01:20:10de rentrer en France.
01:20:12Hugo Radou et Oscar Gédoui sont attendus
01:20:14en fin d'après-midi.
01:20:16Vous en parliez à l'instant, Pascal,
01:20:18avec vos invités à un restaurant cachère
01:20:20vandalisé cette nuit à Villeurbanne.
01:20:22Des tags antisémites ont été découverts
01:20:24sur la vitrine brise et de l'établissement
01:20:26comme vous pouvez le constater sur ces images.
01:20:28Choquée, la responsable
01:20:30hésite à rouvrir son restaurant.
01:20:32Et puis le Var et les Alpes-Maritimes,
01:20:34placés en vigilance orange aux orages
01:20:36par Météo France à partir de 18h
01:20:38et jusqu'à demain,
01:20:40une extension à d'autres départements
01:20:42où l'un des cibles précise l'organisme météorologique.
01:20:44Merci Somaya.
01:20:46Est-ce que vous savez combien de bouteilles
01:20:48de Ricard sont vendues par an
01:20:50selon l'entreprise Nielsen ?
01:20:52Je ne sais pas si c'est en France
01:20:54ou dans le monde entier le chiffre que j'ai.
01:20:56D'abord,
01:20:58qui boit du Ricard ?
01:21:00Vous buvez du Ricard ?
01:21:02Je viens à Marseille.
01:21:04Moi, je ne bois jamais de Ricard.
01:21:06Jamais de pastis.
01:21:08Vous buvez par exemple à l'Île de Ré,
01:21:10on boit du Pinot
01:21:12et du whisky.
01:21:14Vous buvez du whisky ?
01:21:16Oui, j'adore.
01:21:18Mais pas au petit-déjeuner ?
01:21:20Non, mais à l'apéritif.
01:21:22Mais par exemple,
01:21:24à l'heure du déjeuner,
01:21:26vous pouvez prendre un whisky ?
01:21:28Oui.
01:21:30Et vous Jean ?
01:21:32Oui, j'en ai longtemps pris.
01:21:34Du Ricard.
01:21:36C'est vrai que c'est plus dans le sud de la France ?
01:21:38J'adore pas le pastis.
01:21:40Donc là,
01:21:42à Marseille,
01:21:44tous les Marseillais ?
01:21:46Oui, très honnêtement,
01:21:48c'est une institution,
01:21:50tout le monde boit du Ricard.
01:21:52Au stade Vélodrome,
01:21:54tout autour du stade,
01:21:56il y a des bars qui sont ouverts,
01:21:58tout le monde boit du Ricard.
01:22:00Si je bois un Ricard,
01:22:02c'est très alcoolisé,
01:22:04c'est noyé ?
01:22:06Je ne sais pas.
01:22:08On met de l'eau.
01:22:10On ne boit pas du Ricard pur, j'imagine.
01:22:12Ou du glaçon.
01:22:14On ne peut pas en boire,
01:22:16si on en boit un, ça va,
01:22:18mais plusieurs pour prendre la voiture.
01:22:20Donc le spiritueux Pernod Ricard
01:22:22va sponsoriser le Paris Saint-Germain jusqu'en 2028.
01:22:24Cette boisson est associée à Marseille,
01:22:26bien qu'elle soit également bue à Paris.
01:22:28Mais pour certains Marseillais, c'est une véritable trahison.
01:22:30Ils appellent à boycotter la marque.
01:22:32Le PSG a communiqué.
01:22:34C'est un partenariat avec Pernod Ricard.
01:22:36Ce nouveau partenariat mondial est le premier du genre
01:22:38avec Pernod Ricard.
01:22:40Je croyais d'ailleurs qu'on n'avait pas le droit,
01:22:42que les spiritueux n'avaient pas le droit de faire de la pub.
01:22:44Qui mettra en valeur l'intégralité
01:22:46du catalogue de marque premium du groupe.
01:22:48Pernod Ricard devient désormais un partenaire officiel mondial
01:22:50et sera le seul fournisseur de champagne
01:22:52et de spiritueux du club,
01:22:54avec des droits de visibilité et de communication dédiés,
01:22:56ainsi que des expériences sur mesure.
01:22:58Les équipes féminines et masculines de football,
01:23:00en tant que partenaire, et celles de handball,
01:23:02seront toutes les équipes sponsorisées.
01:23:04Les Marseillais sont fous furieux.
01:23:06Très clairement, j'ai vu beaucoup de...
01:23:08Ça a commencé par des messages que j'ai reçus
01:23:10de collègues marseillais
01:23:12qui disaient que c'était une honte.
01:23:14Et puis on a vu sur les réseaux sociaux
01:23:16des youtubeurs,
01:23:18des influenceurs faire des messages à ce sujet-là.
01:23:20Parce que c'est vrai
01:23:22que c'est une institution.
01:23:24Et vous savez qu'à Marseille,
01:23:26vous aimez le foot, nous aussi.
01:23:28Et vous savez qu'à Marseille, l'Olympique de Marseille,
01:23:30c'est gigantesque.
01:23:32Ils chantaient une petite chanson dans le stade.
01:23:34Je ne la chanterais pas,
01:23:36mais les supporters, j'ai vécu pendant 20 ans avec eux.
01:23:38« 51, je t'aime... »
01:23:40« J'en boirais des tonneaux,
01:23:42à m'en rouler par terre,
01:23:44dans tous les caniveaux. »
01:23:46« J'en boirais des tonneaux... »
01:23:48On ne fait pas de pub, je tiens à le dire.
01:23:50C'est avec modération, bien évidemment.
01:23:52Je suis au second degré quand je chante cette petite chanson.
01:23:54Vous voulez écouter des Marseillais ?
01:23:56Écoutez-les, et après je vous donne la parole.
01:23:58D'accord.
01:24:00Là, on va se fâcher.
01:24:02Monsieur Ricard doit se retourner sur sa tombe.
01:24:04Parce que Ricard, c'était la Provence.
01:24:06C'est une honte.
01:24:08Le pastis, ça n'a rien à voir
01:24:10avec Paris.
01:24:12Je vais vous dire, je suis un vrai Marseillais.
01:24:14Toute ma vie, j'ai bu des 51,
01:24:16mais l'après-chemin, je me mettrais à la bière.
01:24:18Que maintenant Paris nous prenne le 51
01:24:20ou le Ricard, je ne suis pas d'accord.
01:24:22On arrête tout maintenant. On n'arrête pas de comprendre les choses.
01:24:24C'est exceptionnel.
01:24:26C'est un micro-trottoir
01:24:28d'Europe 1, mais j'ai voulu vous le passer.
01:24:30On ne voit pas les gens, mais je trouve qu'il faut aller
01:24:32sur le Vieux-Port et interroger les gens.
01:24:34Philosophiquement,
01:24:36c'est quand même un mouvement
01:24:38global de dilution, c'est le cas de le dire,
01:24:40de l'identité locale dans la mondialisation
01:24:42du foot. Il y a des choses qui doivent rester.
01:24:44On a l'impression que tout est bradé.
01:24:46Il n'y a plus aucune identité. Qu'un club en vaut
01:24:48un autre, que le Ricard, ça peut être le symbole de Marseille
01:24:50ou devenir celui de Paris. Moi, je ne crois pas.
01:24:52Je crois que dans l'amour du foot,
01:24:54il y a l'amour d'une ville, il y a l'amour des symboles.
01:24:56Je ne comprends pas Ricard.
01:24:58On n'oublie Pascal, mais le groupe Ricard,
01:25:00c'est un groupe international. Là, en fait, ils essaient de vendre
01:25:02le Bastis à l'étranger. Vous savez
01:25:04qu'ils sont propriétaires d'énormément de vignes
01:25:06en Afrique du Sud. Ils ont des vodkas,
01:25:08ils ont des Roms. Donc, en fait, c'est un groupe mondial
01:25:10qui va essayer de vendre le Ricard
01:25:12à l'extérieur de la France. On devrait être content.
01:25:14Ce n'est pas du tout 51 degrés.
01:25:16Christophe Galtier, que je salue,
01:25:18qui est un Marseillais pure souche
01:25:20et qui a joué et gagné
01:25:22et qui a été aussi entraîneur de Marseille, me dit
01:25:2451, c'est le nombre de doses
01:25:26dans la bouteille.
01:25:28Donc, c'est 40... Je ne sais pas,
01:25:30mais moi, je ne le savais pas.
01:25:32On n'est pas des experts.
01:25:34Je le salue, Christophe Galtier.
01:25:36Merci à tous. C'était un plaisir.
01:25:38Merci, Chloé Morin. Merci. Alors, j'ai vu
01:25:40que M. Akili rejoint Sud Radio.
01:25:42Oui, tout à fait.
01:25:44Donc, ça, c'est bien. D'abord, il va gagner son procès
01:25:46contre France Inter. Donc, il va gagner plein d'argent.
01:25:48Et il a retrouvé...
01:25:50Il est avec Jean-Jacques Bourdin ? C'est bien ça ?
01:25:52Eh bien, écoutez, comme on a suivi cette affaire
01:25:54depuis le début jusqu'à la fin,
01:25:56c'est votre compagnon. Chacun le sait.
01:25:58On le salue. On est contents pour lui parce que
01:26:00ce qu'il avait vécu était particulièrement
01:26:02injuste. Et
01:26:04c'est rare que je renvoie à une autre radio.
01:26:06Mais si les uns et les autres veulent
01:26:08l'écouter sur Sud Radio, avec modération
01:26:10là aussi,
01:26:12préféré Europe 1, ils pourront entendre
01:26:14sa douce voix. Merci.
01:26:16En tout cas, merci Rudi Manin. Vous repartez pour Marseille ?
01:26:18Oui, cet après-midi. Eh bien, vous saluez
01:26:20tous les policiers de notre part. Je n'y manquerai pas.
01:26:22Et tous les gendarmes. Je n'y manquerai pas.
01:26:24Et de ma part aussi, s'il vous plaît.
01:26:26Vous ne voulez pas les voir. Vous n'êtes pas
01:26:28vraiment... Vous avez expliqué
01:26:30que vous ne vouliez pas les voir.
01:26:32Merci à tous. C'était
01:26:34un plaisir d'être avec vous.
01:26:36Je salue Thibault,
01:26:38qui était à la réalisation, Yanis Capra
01:26:40qui était à la vision, Nicolas Molière qui était au son,
01:26:42Marine Lanson, Kylian Salé.
01:26:44Rendez-vous ce soir.