Marc Ferracci : «Il y a des moments où j'aimerais être à la place du Président, là je n'aimerais pas trop»

  • il y a 2 semaines

Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique.
Retrouvez "L'interview politique d'Europe 1 Soir week-end" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-deurope-1-soir-week-end

Category

🗞
News
Transcript
00:0020h31 sur Europe 1, Marc Ferracci, député Renaissance des Français de Suisse et du Liechtenstein.
00:06Merci d'être avec nous dans ce studio.
00:09Vous êtes une personnalité qui compte dans la majorité.
00:11On a besoin de votre expertise et votre regard.
00:13Parce que nous étions effectivement tout à l'heure en train d'essayer de comprendre
00:18pourquoi Emmanuel Macron recevait demain Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, Nicolas Sarkozy et François Hollande.
00:26Ça envoie quand même un signal.
00:27Est-ce que vous pouvez expliquer aux auditeurs d'Europe 1 ?
00:29Est-ce que vous pouvez nous décrypter ce signal d'abord ?
00:32Vous avez bien une idée ?
00:34Alors déjà je vais vous démonter sur un point, je ne fais plus partie de la majorité.
00:37Pour une raison assez simple, c'est que nous avons perdu les élections.
00:39Oui d'accord, oui c'est vrai, c'est vrai.
00:41Non mais c'est le point de part et ça va me permettre de répondre à votre question.
00:47Et ça va me permettre de répondre à votre question parce que ça ne nous a pas échappé.
00:51Ça ne nous a pas échappé.
00:53Plus sérieusement, ça ne nous a pas échappé personne en réalité dans la majorité dans cette assemblée.
00:58Et pourquoi est-ce que le Président fait des consultations ?
01:01Parce qu'il a besoin de trouver la personne idoine, c'est-à-dire la personne qui est capable de faire adopter des textes,
01:05de composer un gouvernement qui représentera les différentes sensibilités de l'Assemblée
01:08et surtout, surtout, de ne pas se faire censurer, c'est-à-dire de ne pas avoir contre lui une majorité de députés, 289 députés.
01:14Donc tout ça prend du temps.
01:16Tout ça prend du temps parce que nous sommes également en tant que majorité sortante,
01:21c'est-à-dire en tant que représentant du Bloc central et du camp présidentiel,
01:25nous sommes aussi attachés à ce qu'un certain nombre d'acquis, de résultats qui ont été obtenus sur le front de l'emploi,
01:31sur le front de l'économie, sur le front du social, ne soient pas balayés par l'action du futur gouvernement.
01:37Mais il est évident que le prochain Premier ministre ne peut pas émaner de notre camp.
01:42Ça, les Français ne le comprendraient pas.
01:44Oui, parce que vous avez perdu.
01:45Évidemment, nous avons perdu et je le redis, je me permets de le redire encore une fois.
01:48Et donc tout ça prend du temps.
01:51J'espère néanmoins que la décision du Président de la République interviendra dans les tout prochains jours
01:55et peut-être même dans les toutes prochaines heures parce qu'aujourd'hui...
01:58Dans les toutes prochaines heures, c'est possible, ma frère Rachid ?
02:00Écoutez, si on parle de 24, 48 heures...
02:02Il les reçoit demain.
02:03Demain, on pourrait...
02:04Non, mais attendez, je ne suis pas en train de...
02:06Vous savez que les Français attendent.
02:07Les auditeurs d'Europe 1 aussi, ils attendent.
02:09On est tous dans l'attente de la nomination d'un Premier ministre.
02:12Sachez que les parlementaires attendent également puisque nous avons besoin de savoir à quel moment nous allons reprendre nos travaux.
02:16Normalement, nous reprenons nos travaux au tout début octobre.
02:19Si il y a un gouvernement qui est nommé, il aura peut-être envie de décider de ce qu'on appelle une session extraordinaire.
02:26Et vous savez que nous avons surtout des sujets très lourds.
02:28Nous avons un budget à préparer.
02:31C'est important, on en parlait tout à l'heure avec Christophe Jacuby.
02:33Nous avons besoin de répondre à des problèmes très concrets.
02:36Le logement, il y a une loi qui est en préparation.
02:38Qu'est-ce qu'on en fait ?
02:39La santé, les déserts médicaux, qu'est-ce qu'on fait contre ces problèmes-là ?
02:42Donc, il faut un Premier ministre rapidement et un gouvernement en ordre de marche.
02:44Tout à fait.
02:45Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand, qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
02:47Peut-être ni l'un ni l'autre, vous savez.
02:49Peut-être ni l'un ni l'autre.
02:50Et vous, si vous étiez à la place d'Emmanuel Macron ?
02:52Non, je ne vais pas me mettre à la place du Président de la République.
02:54Lequel aurait le meilleur profil ?
02:56Il y a des moments où j'aimerais être à la place du Président.
02:58Là, ce n'est pas forcément un moment où j'aimerais être à la place du Président.
03:00Vous ne vous mouillez pas trop ?
03:01Non, mais très sincèrement, pour répondre très sérieusement à votre question,
03:05Bernard Cazeneuve, le premier dont vous m'avez parlé,
03:08est quelqu'un qui a des qualités, qui a de l'expérience,
03:10qui est issu de la gauche.
03:12C'est important d'incarner un changement,
03:14parce qu'encore une fois, les Français ont envie d'incarner ce changement.
03:16C'est aussi quelqu'un qui, en tant que ministre de l'Intérieur,
03:18a eu des actions et aussi des paroles dans le domaine régalien
03:22sur la question de l'universalisme républicain.
03:25Je pense qu'ils peuvent aussi parler à une sensibilité de droite.
03:29Xavier Bertrand a lui aussi des qualités.
03:31C'est un homme de droite qui a une fibre sociale,
03:33qui peut peut-être parler à la gauche.
03:35Je ne sais pas si l'un ou l'autre sera le premier ministre.
03:38Peut-être que ce sera quelqu'un d'autre.
03:40En tout état de cause, ce qui est certain,
03:42c'est qu'on a besoin de quelqu'un qui n'arrive pas,
03:44avec une feuille de route et un programme,
03:46à prendre ou à laisser.
03:48Parce que ça, ça ne marchera pas.
03:50On peut être très clair.
03:52Si le premier ministre ou la première ministre qui est nommée
03:54arrive en disant, comme la candidate du Nouveau Fonds Populaire l'a fait,
03:56c'est tout mon programme,
03:58et si vous ne voulez pas de notre programme,
04:00eh bien, on censurera quiconque sera nommé à ma place.
04:04Ça, ça ne peut pas marcher dans une assemblée
04:06qui est segmentée, qui est divisée.
04:08Il faut faire des compromis.
04:10Nous avons commencé à le faire,
04:12nous autres députés Ensemble pour la République,
04:14qui est le nouveau nom du groupe Renaissance.
04:16Moi-même, je suis vice-président du groupe parlementaire à l'Assemblée.
04:18Cet été, nous avons travaillé à une plateforme
04:20de propositions, dont certaines convergent
04:22avec les propositions de la droite,
04:24dont certaines convergent avec les propositions de la gauche.
04:26Puis nous avons laissé des choses ouvertes.
04:28Nous avons dit que, sur la question de la justice sociale,
04:30de la justice fiscale,
04:32on pouvait sortir de notre zone de confort.
04:34Est-ce que la France est encore gouvernable ?
04:36Est-ce que la France est encore gouvernable ?
04:38Bien sûr qu'elle est gouvernable.
04:40Comment va-t-elle avancer ?
04:42Bien sûr qu'elle est gouvernable.
04:44Vous l'avez vu, ces derniers jours,
04:46et encore ces dernières heures,
04:48avec les Jeux Olympiques et Paralympiques,
04:50la France est un pays qui a des atouts...
04:52Ça, c'est la parenthèse enchantée.
04:54Je ne suis pas certain que ce soit une parenthèse.
04:56Ça révèle des choses.
04:58Ça révèle que nous avons des capacités
05:00d'organisation,
05:02nous avons un État qui fonctionne,
05:04nous avons des entreprises qui sont en soutien,
05:06nous avons énormément de Français
05:08qui veulent participer à l'action publique
05:10et qui veulent s'engager.
05:12Je suis optimiste.
05:14Pour répondre à votre question,
05:16est-ce que la France est gouvernable ?
05:18Je suis représentant des Français
05:20qui vivent en Suisse.
05:22La Suisse, c'est un pays dans lequel
05:24il n'y a jamais de majorité absolue,
05:26dans lequel l'esprit du compromis
05:28mène à chaque fois à construire des coalitions.
05:30Je m'inspire aussi de cet exemple-là
05:32On a la culture du fait majoritaire,
05:34d'un exécutif très fort,
05:36mais c'est aussi une manière de sortir
05:38de notre zone de confort
05:40que d'essayer de faire nos meilleurs efforts.
05:42Nous, le Bloc Central, nous les faisons
05:44pour proposer une voie de passage,
05:46un gouvernement de coalition, je l'espère.
05:48Un gouvernement de coalition,
05:50et vous pensez que le Premier ministre
05:52devrait désigner assez rapidement maintenant ?
05:54J'espère qu'en milliers de semaines,
05:56on a la rentrée scolaire.
05:58Moi-même, je suis père de famille,
06:00je suis très conscient de cela.
06:02J'espère qu'effectivement, dans les tout prochains jours,
06:04dans le courant de la semaine,
06:06on aura un Premier ministre.
06:08On se dit des choses entre Bernard Cazeneuve
06:10et Xavier Bertrand ?
06:12Je ne parierai pas.
06:14Je vais être prudent.
06:16Il y aura d'autres consultations
06:18qui seront prévues mardi ou mercredi ?
06:20Je sais que les présidents
06:22de la République, que ce soit
06:24François Hollande, Nicolas Sarkozy,
06:26vont être consultés, mais eux, à priori,
06:28ce sera le Premier ministre.
06:30Là, pour le coup, on se met dans un scénario
06:32qui est assez atypique,
06:34mais en même temps, on est dans une situation atypique.
06:36Je pense qu'on a besoin, pas simplement
06:38de faire un casting, on a besoin de discuter
06:40avec les personnes qui sont éventuellement
06:42choisies, de la feuille de route,
06:44des marges de manœuvre.
06:46Avec qui vous allez gouverner ? Sur quel texte
06:48vous allez réussir à trouver des convergences ?
06:50Est-ce que vous allez faire voter une loi sur la sécurité
06:52avec la droite, en tant qu'homme de gauche ?
06:54Est-ce que vous allez faire voter une loi sur les retraites
06:56en tant qu'homme de droite ? C'est ça la question
06:58qui se pose aussi dans ce genre de consultation.
07:00Donc ça, ça prend un petit peu de temps.
07:02Est-ce que le Président de la République souhaite
07:04consulter d'autres personnes ? Ça, c'est sa liberté.
07:06À la fin, c'est la Constitution qui lui donne cette prérogative
07:08et je pense qu'il va la mettre
07:10en œuvre, encore une fois, dans les tout prochains jours.
07:12Dans les tout prochains jours.
07:14Donc ça y est, on sortirait en commençant à avoir
07:16la fumée blanche, comme on dit. Oui, Paul Monard ?
07:18Il y a peut-être une question, parce que finalement, là où je vous rejoins,
07:20c'est que ce n'est pas qu'une question de personne. Finalement, c'est une question
07:22de l'axiome idéologique. Mais alors, quelle doit être
07:24la ligne, l'axiome idéologique
07:26de ce futur gouvernement ? Est-ce qu'il doit plutôt
07:28pencher à droite ? Ou est-ce qu'il doit plutôt pencher
07:30à gauche ? En d'autres termes, est-ce que ce que nous
07:32dit Lucie Castex, ce que nous dit le Front Populaire, c'est-à-dire
07:34les Français ont envie de gauche ? Est-ce que ça, c'est vrai ?
07:36Ou alors, est-ce qu'il faut croire Nicolas Sarkozy qui dit
07:38la France n'a jamais été aussi à droite ?
07:40Vous posez l'équation avec
07:42les termes de droite et de gauche. Moi, vous savez, je suis un macroniste.
07:44Donc je vais vous parler de dépassement.
07:46Je vais vous parler...
07:48Mais très sincèrement,
07:50c'est simplement
07:52la situation politique de cette Assemblée
07:54qui nous impose d'aller prendre des mesures à droite
07:56et d'aller prendre des mesures à gauche. Je vais aller un petit peu plus loin.
07:58En tant que macroniste,
08:00en tant que personne qui a défendu
08:02cette idée du dépassement, moi je suis
08:04assez, ça va peut-être vous étonner,
08:06assez content de la situation actuelle
08:08parce qu'au fond, ce que nous avons
08:10cherché à faire depuis 2017, c'est-à-dire
08:12rassembler des gens de droite et de gauche
08:14qui ne pensent pas forcément la même chose sur tout, mais qui ont envie
08:16de travailler ensemble, c'est ce que le Président
08:18de la République et surtout le Premier Ministre qui sera nommé
08:20va être chargé de faire. Donc au fond,
08:22on est en train de concrétiser cette ambition
08:24du macronisme. Alors, évidemment,
08:26certains n'auront pas forcément cette analyse,
08:28mais en tout état de cause, et pour répondre
08:30au début de votre question, c'est quoi l'action idéologique ?
08:32L'action idéologique, c'est changer la vie des Français
08:34en mieux, tout simplement. On a identifié
08:36pendant les campagnes européennes, législatives,
08:38des problèmes qui sont remontés du terrain.
08:40Les problèmes d'insécurité, les problèmes
08:42d'incivilité. On parlait encore
08:44tout à l'heure du drame
08:46de Valoris.
08:48On a besoin
08:50d'apporter des réponses très claires à ces sujets-là.
08:52On a besoin d'apporter des réponses très claires au sujet du pouvoir d'achat.
08:54Nous, nous avons fait des propositions. Elles sont dans notre
08:56pacte d'action. J'espère que les gens vont s'en saisir
08:58et qu'on travaillera en bonne intelligence tous ensemble.
09:00Arnaud Bénédicte.
09:02Vous reconnaissez la défaite
09:04du Bloc central.
09:06Ce gouvernement doit-il être un gouvernement
09:08de compromis ou un gouvernement de cohabitation ?
09:10Est-ce que
09:12le Président de la République est prêt à une cohabitation ?
09:14Écoutez, je pense que le Président
09:16de la République est prêt à avoir
09:18un Premier ministre qui ne partage pas ses convictions,
09:20qui ne vient pas de son camp politique
09:22et avec lequel il n'a pas forcément d'atome
09:24crochu. Si ça, ça définit
09:26un Premier ministre de cohabitation, je pense
09:28qu'il y est prêt. Maintenant, pour répondre
09:30à votre question, un gouvernement de compromis
09:32ou de cohabitation, je ne sais pas très bien ce que c'est.
09:34Je pense qu'il faut un gouvernement qui représente
09:36les sensibilités des différents blocs hors
09:38les extrêmes, c'est-à-dire hors le Rassemblement
09:40national et la France insoumise, mais qui représente
09:42les sensibilités des différents blocs
09:44qui sont à l'Assemblée nationale,
09:46la gauche républicaine, la droite républicaine, le bloc
09:48central. Ça, ça me paraît logique, tout simplement
09:50parce que vous aurez besoin d'avoir l'appui des députés
09:52de ces trois blocs pour faire adopter vos textes.
09:54Donc, est-ce que c'est un gouvernement de compromis
09:56ou de cohabitation ? Je ne sais pas et je ne veux pas me perdre dans la
09:58sémantique. Ce que je sais, c'est qu'on a besoin d'une certaine
10:00diversité et donc de beaucoup de bonne volonté
10:02parce que ça n'est pas notre culture politique
10:04que de gouverner dans le compromis.
10:06Marc Ferracci, il faudrait aussi qu'on revienne un instant sur ce qui s'est
10:08passé aujourd'hui,
10:10ce drame de Valoris, puisque le papa
10:12de la petite Camilla a pris la parole tout à l'heure.
10:14Il y avait un rassemblement devant
10:16la résidence où habite la famille
10:18pour annoncer que Camilla,
10:20sept ans, était morte après
10:22ce drame.
10:24Ce chauffard a renversé cette petite fille
10:26et puis ce chauffard aussi qui a été
10:28remis en liberté. J'insiste sur cette question
10:30parce que les habitants étaient très émus.
10:32Le père très en colère de ça.
10:34Parfois, on a du mal à comprendre
10:36pourquoi ce
10:38chauffard de 19 ans a été remis en liberté.
10:40C'est le juge de liberté qui a pris cette décision.
10:42Il a été mis en examen. D'ailleurs, ça va être qualifié.
10:44Mais contre l'avis du parquet
10:46et du juge d'instruction, vous comprenez
10:48que les Français, parfois, ont du mal
10:50à comprendre le fonctionnement de la justice
10:52ou le tempo de la justice.
10:54D'abord, je comprends l'émotion,
10:56la colère, le chagrin du père,
10:58de la famille,
11:00de tous les proches de cette petite fille parce que c'est un
11:02drame absolu qui s'est
11:04dénoué à Valoris.
11:06Moi-même, je suis père de famille et je mesure
11:08bien cette colère et cette émotion.
11:10Sur la décision qui a été prise,
11:12d'abord, il y a une mise en examen.
11:14J'espère que l'enquête va aller vite et que
11:16la culpabilité, au terme d'une instruction,
11:18sera soit établie,
11:20il y a quand même des chances
11:22qu'elle le soit compte tenu de ce qu'on sait des faits,
11:24et ensuite que la justice, si la
11:26culpabilité est établie, soit
11:28intraitable et soit d'une fermeté exemplaire.
11:30Sur la décision que vous évoquez, c'est-à-dire la décision
11:32de ne pas mettre en détention
11:34le mise en examen,
11:36mais de le placer sous contrôle judiciaire.
11:38Moi, je ne vais pas, en tant que parlementaire,
11:40commenter cette décision
11:42parce que c'est une décision individuelle de justice.
11:44Il ne faut pas commenter la décision,
11:46il y a un erreur de question.
11:48Est-ce que vous comprenez l'émoi que ça suscite ?
11:50Néanmoins, je comprends cet émoi
11:52et je pense, j'entendais
11:54juste avant sur votre plateau
11:56Georges Fenex exprimer sur le sujet
11:58avec beaucoup de pédagogie.
12:00Il a expliqué le fonctionnement de la justice.
12:02Il a expliqué que cette décision avait été prise
12:04au terme d'un débat contradictoire
12:06entre le procureur et l'avocat du mise en examen.
12:08Et sur quels arguments
12:10cette décision a été prise, je ne sais pas, je ne connais pas
12:12le détail du dossier, mais c'est ça qu'il faut essayer
12:14d'expliquer aux Français.
12:16Ça n'est pas arbitraire, y compris cette décision
12:18de contrôle judiciaire
12:20plutôt que de détention provisoire, ça n'est pas une décision arbitraire.
12:22Moi, j'ai confiance en la justice
12:24et je sais qu'il y a beaucoup de garde-fous dans cette justice.
12:26Je pense que ce qui a été
12:28expliqué sur cette décision
12:30manifeste l'existence de ces garde-fous.
12:32Merci beaucoup, Merci d'être venu
12:34dans le studio d'Europe 1
12:36ce soir.
12:38Vous nous dites que ça va arriver le Premier Ministre.
12:40Vous avez dit quelques heures, vous avez dit 24 heures.
12:42Non, on note.
12:44On note 24-48 heures.
12:46Merci beaucoup en tout cas.

Recommandée