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Les fleuristes appellent le gouvernement à les autoriser à faire travailler leurs collaborateurs le 1er mai pour vendre du muguet. La situation est similaire pour les boulangers qui ont entamé des discussions avec le ministère du Travail pour obtenir une telle autorisation

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Transcription
00:00Les chefs d'entreprise sont autorisés à ouvrir leur commerce et à vendre du muguet,
00:03mais c'est surtout la possibilité de faire travailler nos collaborateurs.
00:07Sachant que notre convention collective prévoit parfaitement le travail du 1er mai,
00:11puisque ce jour-là, nos salariés sont payés double.
00:14En ces périodes où le pouvoir d'achat est contraint,
00:16une journée payée double pour un collaborateur, c'est quand même quelque chose d'important.
00:19Et si j'ai bien entendu le discours de notre Premier ministre,
00:24où aujourd'hui on cherche 43 milliards...
00:25Et puis on ne travaille pas assez, il a dit aussi.
00:27Et on ne travaille pas assez, 43 milliards.
00:31Le chiffre d'affaires du muguet par rapport à l'ensemble de la profession,
00:35c'est 19,4 millions d'euros.
00:38En recette fiscale, si je fais un calcul extrêmement simple et rapide,
00:42c'est 1,7 millions d'euros de TVA collectés pour l'État.
00:46C'est vrai que c'est un montant extrêmement important.
00:48Mais pour que ce soit bien clair, quand on achète le muguet le dimanche,
00:52ou en tout cas le 1er mai en France,
00:54les salariés ne sont pas autorisés à travailler.
00:56C'est d'office le patron finalement de son entreprise ?
00:59Alors, chaque chef d'entreprise prendra ses responsabilités.
01:03Nous sommes verbalisables à hauteur de 750 euros par collaborateur
01:07qui travaillera ce jour-là, à chacun de prendre ses responsabilités.
01:10Et il y a des contrôles ?
01:11Il y a de plus en plus de contrôles.
01:12Les contrôles se sont renforcés sur les deux dernières années.
01:15L'année dernière, dans le travail qu'on avait mené de manière préparatoire,
01:18puisqu'on a un développement au niveau des contrôles qui sont organisés par les services de la DGT,
01:23on a une augmentation et un accroissement du nombre de contrôles.
01:27Pour le coup, on avait une forme de gentleman agreement
01:31qui nous permettait d'exploiter et avec des rappels à la loi.
01:35À aujourd'hui, notre crainte, et nous sommes, je le répète,
01:38la convention collective prévoit les choses,
01:40elle n'est pas mieux disante que la loi,
01:43et le problème, c'est du ralette, c'est de l'ex, c'est la loi qui s'applique.
01:47Pour le coup, c'est quand même toute une filière et c'est toute la filière du végétal.
01:50Il faut rappeler quand même que le muguet est quelque chose de typiquement français au moment
01:54et au jour où on parle de souveraineté alimentaire,
02:00mais aussi sur le végétal ornemental,
02:03il nous paraît important de rappeler que c'est toute la filière qui est pénalisée.

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