Les débats de l'été avec avec Madi Seydi, Benoit Perrin,
Luc Gras
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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2024-08-30##
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00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:00:06Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver, 10h, les débats de l'été, en débat de l'actualité, toute l'actualité, c'est la DRDDR, bah oui, à partir de lundi, vous retrouverez Valérie Xpert et Gilles Gonzeman, de 10h à midi et puis midi, 14h, vous le savez, André Bercoff, qui fera son grand retour pour cette rentrée avec plein de nouveautés, Jean-Marie Bordry, vous en parlez,
00:00:29quelques instants, donc ne ratez pas cette rentrée, Sud Radio, grâce à vous, Sud Radio qui est la radio qui compte, la radio qui donne la parole à tout le monde, parlons vrai sur Sud Radio, d'ailleurs, on va parler vrai, encore ce matin, avec nos débatteurs du jour, ce sera à partir de 10h30, puis avec vous, au 0826-300-300 et sur le Facebook de Sud Radio, on débattra notamment, bah voilà, de Matignon, qui, pour devenir le futur Premier Ministre,
00:00:58on parlera de la Cas9, Bernard Cas9 Mania et puis de Ségolène Royal, qui se dit disponible pour Matignon, ça vous fait réagir, 0826-300-300 et je vous le rappelle, nos réseaux sociaux, notamment le Facebook de Sud Radio, mais d'abord, on commence avec notre premier invité.
00:01:17Les débats de l'été, Sud Radio.
00:01:19C'est un voyage d'affaires en pleine crise politique, Emmanuel Macron est en Serbie depuis hier, visite officielle de deux jours à Belgrade, au menu, la signature d'une énorme vente de 12 avions Rafale, mais pas seulement, bonjour Philippe Bertinchant.
00:01:33Bonjour.
00:01:35Et merci, grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, depuis Belgrade, puisque vous êtes correspondant là-bas pour le courrier des Balkans.
00:01:43Philippe Bertinchant, d'abord, comment la visite d'Emmanuel Macron est-elle perçue en Serbie et comment lui-même est-il perçu en Serbie ?
00:01:52Alors, c'est une visite qui tombe plutôt bien pour le président serbe Aleksandr Vucic, un politicien qui dissout le Parlement tous les 18 mois, flirte ouvertement avec la Russie et la Chine, fait régulièrement monter les tensions régionales,
00:02:03mais qui achète des avions Rafale à la France et qui voudrait également faire construire des mini-centrales nucléaires en Serbie.
00:02:09Des Rafale et des centrales nucléaires, ce sont des affaires sérieuses, profitables, qui peuvent créer un nombre significatif d'emplois pour l'industrie française.
00:02:16On parle aussi de contrats avec EDF, mais encore du métro de Belgrade, dont le chantier n'a pas encore commencé, mais qui devrait être construit par l'entreprise Astom,
00:02:24et surtout de l'aéroport Nikola Tesla, dont Vinci a obtenu une concession de 25 ans et qui a l'ambition de devenir un hub régional du trafic aérien.
00:02:33En outre, une petite dizaine d'autres accords ont été signés, que ce soit dans le domaine de l'énergie, de la défense ou encore de la culture,
00:02:40c'est-à-dire au total de bonnes affaires pour la France, ce qui en ces temps difficiles apparaît comme crucial.
00:02:45C'est aussi l'occasion pour la Serbie, de plus en plus critiquée pour ses violations des droits humains et sa proximité avec Moscou,
00:02:52de redorer son image internationale, d'apparaître comme pro-européenne et d'en tirer des bénéfices en termes de propagande pour son gouvernement.
00:03:00Maintenant, si vous me demandez comment parle-t-on d'Emmanuel Macron en Serbie, je dirais que le président français fait partie des rares dirigeants européens
00:03:09qui maintiennent en contact assez régulier avec Aleksandr Vucic.
00:03:12Depuis plusieurs jours, les médias pro-gouvernementaux glorifient cette visite comme une preuve de la sagesse du leader serbe en politique étrangère.
00:03:20La France est en effet un poids lourd de l'Union européenne et Belgrade ne va pas se priver de s'en vanter,
00:03:25d'autant plus que face aux élections controversées et à la montée de l'autocratisme,
00:03:29Paris a en quelque sorte surmonté ses critiques à l'encontre de Belgrade en mettant tous ses problèmes sous le tapis à la suite de ses juteux contrats économiques.
00:03:37Cela dit, les relations entre la Serbie et la France sont assez pendulaires.
00:03:40Elles oscillent. Certains jours, Aleksandr Vucic n'hésite pas à proclamer que les vrais amis de la Serbie sont la Chine et la Russie.
00:03:46Puis, du jour au lendemain, quand c'est nécessaire et que ça l'arrange, la France redevient notre vieille amie, notre fidèle alliée pendant les deux guerres mondiales.
00:03:53Aujourd'hui, en tout cas, les relations entre les deux États sont décrites comme solides et amicales.
00:03:57Tous deux ont renforcé ces dernières années leur coopération économique avec une centaine d'entreprises françaises opérant en Serbie,
00:04:03employant plus de 12 000 personnes.
00:04:05Tandis qu'au cours de l'année écoulée, les rencontres au plus haut niveau se sont multipliées,
00:04:09avec des visites officielles, des rencontres lors de forums internationaux et d'événements tels que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:04:15Donc, Emmanuel Macron est actuellement présenté comme le plus grand ami du peuple serbe,
00:04:19voire comme une sorte de saint protecteur de la Serbie.
00:04:22Mais cela, jusqu'au prochain épisode.
00:04:24En attendant, cela permet au président français de marquer des points, tant au sein de l'Union européenne qu'ambilatéral,
00:04:29qu'après tout, les affaires avec la Serbie auraient très bien pu aller aux Américains, aux Allemands ou même aux Russes.
00:04:33Effectivement.
00:04:34Alors, Emmanuel Macron, qui est présenté en tout cas aujourd'hui comme un ami en Serbie.
00:04:39Il est arrivé un petit peu en retard, je crois, hier en Serbie à cause de ses consultations pour Matignon.
00:04:45Est-ce que ça lui a été reproché ? Est-ce que les Serbes l'ont mal pris ou pas, Philippe Bertinchant ?
00:04:50Est-ce que ça fait parler ?
00:04:52Non, pas du tout.
00:04:53Pas du tout.
00:04:54Il a été accueilli en grande pompe, avec l'honneur militaire et les hymnes nationaux.
00:04:58Le président Vucic s'est lui-même rendu à l'aéroport pour l'accueillir en personne.
00:05:02Hier, on en a parlé, la Serbie a signé un accord pour l'achat de 12 avions Rafale du groupe Dassault.
00:05:08Un contrat de près de 3 milliards, 2,7 milliards d'euros.
00:05:12Pourquoi faire ? A quoi vont-ils servir ces Rafales à la Serbie ?
00:05:17Alors, c'est une très bonne question. Il s'agit là d'un dossier particulier.
00:05:20En avril dernier, pour rappel, la Croatie voisine a acheté 5 Rafales d'occasion reliées à 9.
00:05:26Alors que la Serbie, elle, possède désormais 12 avions français flambant neuf.
00:05:30Mais tout, comme vous l'avez dit, pour environ 3 milliards d'euros.
00:05:33La première question, bien sûr, est comment un pays pauvre comme la Serbie va-t-il les payer ?
00:05:38Une question à laquelle le président serbe a pris soin de ne fournir, jusqu'à présent, aucun élément de réponse.
00:05:43De son côté, la logique d'Emmanuel Macron est beaucoup plus simple.
00:05:4612 Rafales vendus, c'est un bon coût pour l'industrie militaire française.
00:05:49Et ça vaut donc la peine d'aller à Belgrade et de conclure le marché.
00:05:52Maintenant, la deuxième question est, la Serbie a-t-elle vraiment besoin de ces Rafales ?
00:05:57Sans être un expert militaire, je dirais que non.
00:05:59Belgrade n'a pas besoin de joujoux aussi coûteux.
00:06:02Alors que le président Vucic répète à tout va que la Serbie veut la paix avec ses voisins.
00:06:07Quoi qu'il en soit, le président Macron a qualifié ce contrat d'historiquement important.
00:06:11Un contrat qui marque, a-t-il précisé, une étape stratégique à long terme
00:06:15dans les relations entre l'Union européenne, la France et la Serbie.
00:06:18Belgrade prenant ainsi des distances de Moscou, son allié traditionnel et de l'achat d'armement russe.
00:06:23Vous l'avez dit justement, côté français, c'est un contrat qui peut interroger.
00:06:27La Serbie, c'est quand même un pays qui a des liens très forts avec la Russie de Moscou.
00:06:32Quelle est justement la nature exacte des relations ici ?
00:06:36Vous l'avez dit, entre la France et la Serbie, on est sur un moment où on a une alliance très claire,
00:06:43une proximité, une amitié entre les deux pays.
00:06:46Mais est-ce que la position de la Serbie vis-à-vis de la Russie est véritablement claire aujourd'hui ?
00:06:52Les quatre piliers de la politique étrangère de Belgrade reposent sur l'Union européenne,
00:06:57les Etats-Unis, la Chine et la Russie.
00:06:59C'est un jeu de funambule qui est souvent très acrobatique.
00:07:02Ainsi, hier, à l'occasion de la signature du contrat d'achat des Rafales,
00:07:05Aleksandr Vucic a pris soin de préciser que Belgrade continuerait à soutenir l'intégrité territoriale de l'Ukraine,
00:07:11mais, fidèle à sa ligne et contrairement aux vœux de Paris et de Bruxelles, n'imposerait pas de sanctions à Moscou.
00:07:18L'ancrage européen de la Serbie...
00:07:19Cela n'a pas changé, il n'est toujours pas question pour la Serbie d'imposer des sanctions à la Russie ?
00:07:25Non, Aleksandr Vucic a d'ailleurs déclaré au effort qu'il n'avait pas honte de cette décision.
00:07:31Quant à l'ancrage européen de la Serbie, il a quand même été remis en question à la veille de la visite présidentielle,
00:07:36alors que la cour d'appel de Belgrade examine le cas d'un ressortissant biélorusse, un opposant, Andrei Gniot,
00:07:42qui est menacé d'extradition vers son pays d'origine.
00:07:45Arrêté en octobre 2023 à l'aéroport de Belgrade alors qu'il était en Serbie pour un tournage publicitaire,
00:07:51ce cinéaste de 42 ans était placé en détention et depuis assigné à résidence avec un bracelet électronique.
00:07:57Si son cas suscite un large soutien au sein de l'opposition biélorusse, de la société civile serbe et de l'ONG comme Amnesty International,
00:08:04la justice serbe continue cependant de maintenir la procédure d'extradition.
00:08:08On a également observé plusieurs cas similaires parmi des citoyens russes ayant fui l'invasion de l'Ukraine
00:08:14et la mobilisation des ressortissants russes qui, après avoir manifesté leur opposition à Poutine depuis Belgrade,
00:08:20ont vu leur permis de résidence annulé.
00:08:23Il faut rappeler qu'au cours des dernières dix années, la Russie a principalement été présentée en Serbie de manière positive,
00:08:29comme un ami orthodoxe, le plus grand et le plus fort pays qui symboliquement s'oppose aux Nations Unies,
00:08:35à ce que l'on prive la Serbie d'une partie de son territoire, c'est-à-dire de son ancienne province, le Kosovo,
00:08:40qui a déclaré son indépendance en 2008.
00:08:43Dans ce contexte, depuis l'arrivée au pouvoir d'Alexander Vucic, Poutine est présenté comme un bon autocrate,
00:08:48un protecteur du peuple serbe.
00:08:50Poutine, c'est le tsar, il est puissant, c'est un chef, un vrai, et les serbes font confiance à des hommes forts.
00:08:55Selon les sondages, 8 serbes sur 10 estiment d'ailleurs que la Serbie a besoin d'être dirigée par un homme à poignes,
00:09:01ce qui en dit long sur le rapport du pays à la démocratie.
00:09:04Ça veut dire qu'on a un rapport compliqué dans ces négociations en vue d'une éventuelle entrée de la Serbie dans l'Union Européenne ?
00:09:13C'est-à-dire qu'il y a des freins très clairs encore à cette entrée de la Serbie dans l'UE ?
00:09:18Oui, tout à fait. La Serbie est candidate depuis 2009, mais le processus a toujours été ralenti.
00:09:23Il y a une quinzaine d'années, je dirais que 60% de la population serbe était en faveur de l'Union Européenne.
00:09:29Aujourd'hui, ce nombre a beaucoup diminué.
00:09:32Vous en avez parlé un petit peu, mais pour en savoir un petit peu plus,
00:09:37Philippe Bertinchon, sur le président serbe Alexander Vucic,
00:09:42c'est un président autocrate d'une certaine manière, qui finalement est en train de faire du mal à la démocratie serbe ?
00:09:51Oui. D'abord, il a une présence physique. C'est un géant de près de 2 mètres.
00:09:57Il est plutôt lourd dans ses mouvements. Il a un débit très lent, très monotone.
00:10:01C'est un homme de 54 ans qui a commencé sa carrière politique fort jeune, dans les années 90, pendant l'ère yougoslave,
00:10:07et qui, rapidement, s'est hissé à la tête du parti radical, dirigé par le chef historique de l'extrême droite serbe,
00:10:13Vojislav Sechel, qui a été jugé à la haie coupable de crimes de guerre.
00:10:17En 1999, pendant la guerre du Kosovo et les bombardements de l'OTAN sur la Serbie,
00:10:21Vucic a été le ministre de l'information de Slobodan Milošević.
00:10:25C'est une période très noire, très sombre, marquée par l'assassinat de journalistes, des morts violentes,
00:10:29sur lesquelles toute la lumière n'a pas encore été jetée.
00:10:32Après la guerre et la chute de Milošević, à l'automne 2000,
00:10:35Vucic a rongé son frein pendant plusieurs années dans les rangs de l'opposition,
00:10:39avant de finalement rompre avec le parti radical et de créer un nouveau parti,
00:10:42le parti progressiste serbe, présenté comme libéral et pro-européen.
00:10:46Il a remporté les élections en 2012, il est devenu ensuite premier ministre et a été élu président en 2017.
00:10:51Au fil de ses mandats, il s'est imposé comme un politicien extrêmement habile, madré,
00:10:56qui contrôle l'opinion publique en la manipulant en permanence grâce à une mainmise quasi totale sur les médias.
00:11:01Un dirigeant qui se fait réélire haut la main à chaque scrutin en ayant recours à des fraudes électorales massives.
00:11:07Tout est reconnu par l'OCDE, effectivement, sur ces fraudes.
00:11:11Tout à fait, et qui souhaite avant tout rester au pouvoir le plus longtemps possible.
00:11:15Le Kosovo, ça reste un sujet tabou, sensible, entre la France et la Serbie, aujourd'hui, Philippe Bertinchant ?
00:11:24Personne n'est dupe, c'est des négociations qui n'en finissent pas à Bruxelles,
00:11:31entre le premier ministre kossovar Albin Kurti et le président serbe Aleksandr Vucic.
00:11:36Mais la France n'est pas dupe que ces réunions s'éternisent et ne mènent finalement à rien.
00:11:42La Serbie a d'ailleurs été un facteur de déstabilisation l'été dernier au Kosovo,
00:11:47lors d'une espèce d'attentat manqué, au cours duquel des éléments nationalistes serbes ont été considérés comme les organisateurs.
00:11:57Pour conclure, Philippe Bertinchant, cette position de la Serbie entre la Russie, de Poutine et puis l'Union Européenne,
00:12:07est-ce qu'elle peut tenir encore longtemps ?
00:12:09Et l'objectif pour la Serbie est-il de continuer à jouer sur les deux tableaux, si je puis me permettre de parler ainsi ?
00:12:15Oui, c'est un jeu de finambule qui demande beaucoup d'adresse.
00:12:19Il faut peut-être aussi rappeler qu'au niveau régional, la Serbie reste un pays important parmi les pays de l'ancienne Yougoslavie.
00:12:25Dans les Balkans, bien sûr, c'était déjà le temps de l'époque de la Yougoslavie, c'est encore le cas aujourd'hui.
00:12:30Belgrade a toujours une tendance à se considérer comme un pays hégémonique au niveau régional.
00:12:36Dans ce cadre, depuis 2020, c'est-à-dire depuis quatre ans à peine,
00:12:40le spectre de la Grande Serbie, qui était une idée promue par Slobodan Milosevic, est réapparu,
00:12:45cette fois sous le nom de Monteserbe, un concept selon lequel Belgrade doit rassembler tous les Serbes sous une seule direction,
00:12:51peu importe leur lieu de résidence.
00:12:53C'est un projet qui ravive évidemment de nombreuses inquiétudes,
00:12:56notamment en Monténégro et en Bosnie-Herzégovine, où il est perçu comme une menace de déstabilisation.
00:13:01Il faut dire que la défaillance actuelle du projet européen laisse un vide dangereux,
00:13:05tandis que Belgrade a toujours estimé avoir un droit de regard et même un devoir de protection
00:13:09envers les communautés serbes des autres pays de la région.
00:13:11En réalité, évidemment, le Monteserbe ne va pas se réaliser, pas plus que la Grande Serbie de Milosevic n'a vu le jour,
00:13:17mais en attendant, cette rhétorique incendiaire permet à Aleksandr Vucic de jouer au pompier pyromane
00:13:22et d'éteindre les brasiers régionaux qu'il a lui-même allumés,
00:13:25confortant auprès de ses électeurs et de l'opinion internationale,
00:13:28dont la France, son image de politicien responsable est modérée.
00:13:32Est-ce qu'on sait quand il va repartir Emmanuel Macron, quand il va rentrer en France ?
00:13:35Il y a une horaire qui a été donnée déjà, communiquée ou pas ?
00:13:38Normalement, son dernier jour, c'est aujourd'hui.
00:13:42Après une visite à Novi Sad, il devra également inaugurer, poser une pierre commémorative à l'aéroport de Belgrade.
00:13:51Il prendra la parole lors d'une rencontre sur l'intelligence artificielle avec des jeunes.
00:13:56Merci beaucoup, merci pour toutes ces précisions, Philippe Bertinchand.
00:14:01Depuis à Belgrade, je le rappelle, vous êtes correspondant pour le Courrier des Balkans.
00:14:06Merci et très bonne journée à vous.
00:14:07À Sud Radio, il est 10h17, on revient dans un instant.
00:14:10Retour en France à suivre un coup de gueule, celui d'un taxi niçois.
00:14:14A tout de suite.
00:14:27Sud Radio à 10h20.
00:14:28Pour les taxis dans le sud de la France, c'est le fléau de l'été.
00:14:31Comme chaque année, de nombreux VTC, de nombreux chauffeurs afflux sur la côte d'Azur pour y travailler,
00:14:36attirés par les touristes qui représentent autant de clients potentiels.
00:14:40S'ajoute à cela, cet été, la volonté de fuir les Jeux Olympiques et ces interdictions de circulation.
00:14:45Bonjour Fabrice Cavallera.
00:14:47Bonjour Monsieur Gleize.
00:14:48Bienvenue sur Sud Radio, merci d'être avec nous ce matin.
00:14:50Vous êtes le président du syndicat des taxis niçois.
00:14:53Pour vous, cet afflux de VTC dans toute la France, c'est une concurrence insupportable ?
00:14:58C'est compliqué à gérer tout cela ?
00:15:00Bien sûr, c'est complètement compliqué.
00:15:03On le voit année après année, l'afflux de VTC est de plus en plus nombreux.
00:15:08Mais vous savez, je ne vais pas parler de VTC de Paris, de Tambouctou ou d'où je ne sais.
00:15:15C'est la réglementation, il faut simplement contrôler le VTC.
00:15:18Et je peux vous dire qu'à partir de là où les VTC seront complètement contrôlés,
00:15:22il y aura déjà un grand tri qui sera fait.
00:15:24Parce que ces VTC qui arrivent, ils sont moins dans la règle que les autres,
00:15:29que ceux qui sont du côté de Nice ?
00:15:31En fin de compte, personne n'est dans la règle Monsieur.
00:15:33Quand vous vous apercevez que dans la ville, on se permet de marauder,
00:15:35de faire de la marauder électronique de partout,
00:15:37ce qui est complètement interdit, ils sont en double fil de partout,
00:15:40ils pululent dans tous les sens, ils ne respectent rien,
00:15:43ils baxissent les hôtels pour pouvoir travailler, pour pouvoir recomplir leurs frigos,
00:15:46ça devient un fléau, c'est un fléau illégal.
00:15:49Ce ne sont pas tous les VTC, il y en a beaucoup qui sont en règle ?
00:15:54Ah oui !
00:15:56Qui ont leur baccaron rouge qui est nécessaire pour exercer, non ?
00:16:00Bien sûr, vous savez, moi ça va faire, je finis ma 20ème année de taxi,
00:16:04et j'ai toujours travaillé depuis que je suis taxi,
00:16:06avec ce qui s'appelait à l'époque de la grande remise et du VTC,
00:16:09on a toujours fonctionné ensemble, chacun avec sa clientèle,
00:16:12donc il n'y a jamais eu de guerre entre eux et nous.
00:16:14Maintenant, les plateformes numériques et téléphoniques
00:16:17ont mis vraiment un gros merdier dans tout cela, oui.
00:16:21Et cet été, avec les Jeux Olympiques, vous avez eu plus de VTC venus,
00:16:26notamment, je ne sais pas, de Paris ?
00:16:29Vous savez, maintenant c'est compliqué de les voir,
00:16:31parce qu'ils ont quand même l'intelligence de mettre, vous savez,
00:16:34la petite étiquette sur leur plaque d'immatriculation,
00:16:36donc on n'arrive plus trop à les dissocier d'un VTC local,
00:16:41on va dire, entre guillemets, qui a son siège social ici,
00:16:44et qui travaille dans les règles,
00:16:46plutôt qu'un VTC parisien ou autre de la France.
00:16:49En tout cas, est-ce que vous le percevez sur le bilan de vos cours,
00:16:52sur cet été ? Est-ce que vous avez eu moins d'activités cette année que d'autres ?
00:16:58Ou en tout cas, est-ce que les étés, c'est de plus en plus compliqué,
00:17:01finalement, de sortir un certain chiffre d'affaires pour vivre, tout simplement ?
00:17:05Non, non, moi, vous savez, je sais que le métier de taxi
00:17:08est souvent tapé et critiqué par la population,
00:17:13mais c'est un métier qui devient très compliqué à travailler,
00:17:16nous sommes un petit peu le métier encadré,
00:17:19nous avons des tarifs encadrés,
00:17:21et effectivement, de par cette concurrence qui vient de plus en plus,
00:17:24tous les ans, tous les ans, tous les ans,
00:17:26on le ressent vraiment sur notre chiffre d'affaires.
00:17:29Et pourtant, Dieu sait que j'ai le droit d'assister à toutes les réunions locales,
00:17:32et il y a du monde, il y a du monde,
00:17:34dans le département, dans la région,
00:17:36je peux même parler de région,
00:17:38il y a du monde, les gens sont là,
00:17:41et quand vous êtes 437 taxis niçois
00:17:45contre 4000 VTC,
00:17:47forcément, la concurrence, on ne joue pas sur le même tableau.
00:17:50Mais l'avantage que vous avez, les taxis, par rapport aux VTC,
00:17:53c'est que vous avez notamment, alors c'est l'été,
00:17:55avec pas mal de touristes du côté Nice,
00:17:57vous avez finalement le seul accès à l'aéroport de Nice, non ?
00:18:02Alors là, si vous rentrez dans ce débat,
00:18:05on n'est pas couché !
00:18:07Allez-y, dites-nous !
00:18:08Non, non, non, mais là c'est vrai que c'est une catastrophe,
00:18:10l'aéroport cette année,
00:18:12autant le racolage qui a été mis en place,
00:18:14qui a commencé à avoir le jour depuis deux ans,
00:18:16on a beau prévenir nos forces de l'ordre,
00:18:20nos pouvoirs locaux, avec des photos à l'appui,
00:18:23mais là cette année, vraiment, le racolage est structuré,
00:18:26le rabattage,
00:18:28toute la journée, c'est pas que le soir,
00:18:30avant c'était que le soir, à partir de 23h dans les derniers avions,
00:18:33mais maintenant c'est toute la journée, toute la journée,
00:18:35et il y a un manque cruel d'effectifs des forces de l'ordre.
00:18:38C'est comme ça.
00:18:40Parce qu'ils font leur maximum, j'imagine,
00:18:42voilà, ils vous écoutent, ils essayent de faire le plus de contrôles possibles.
00:18:45Mais bien sûr, je ne veux pas taper sur les forces de l'ordre qui sont en place,
00:18:48on leur demande tous les jours de plus en plus,
00:18:50et puis là, ils ont eu les Jeux Olympiques à gérer,
00:18:52il y a eu l'événement du Tour de France dans le département,
00:18:55donc il y a plein de choses,
00:18:56mais il y a un manque cruel d'effectifs,
00:18:58et s'il y avait des contrôles, nous on l'a vu il y a 5-6 ans,
00:19:01on avait malheureusement fait une manifestation,
00:19:03Dieu sait qu'on n'aime pas trop en faire,
00:19:05l'ouverture du Festival de Cannes,
00:19:06et pendant 15 jours, on a eu des forces de l'ordre,
00:19:08toute la journée dans le centre de l'aéroport,
00:19:10mais il n'y avait pas un VTC.
00:19:12Il n'y avait pas un VTC !
00:19:14C'est ce que vous attendez finalement ?
00:19:15Alors je ne sais pas, c'est quoi ?
00:19:16C'est la police nationale ?
00:19:17C'est la police municipale ?
00:19:19Non, la police municipale n'a pas foi,
00:19:23ne peut pas contrôler.
00:19:25C'est une révision de la police nationale
00:19:27qui est vraiment sur ces contrôles en particulier ?
00:19:30Complètement.
00:19:31La police municipale ne peut que contrôler une attraction routière,
00:19:33un délit, mais n'a pas le pouvoir de faire un contrôle complet d'un VTC.
00:19:38Donc en tout cas, ce que vous demandez,
00:19:40c'est davantage de moyens, plus de présence policière
00:19:43pour effectuer ces contrôles,
00:19:45c'est ça qui est finalement la solution à tous vos mots,
00:19:48notamment l'été où il y a cette concurrence
00:19:50des VTC venus de partout en France,
00:19:52et notamment de Paris ?
00:19:53Mais bien sûr, il faut du contrôle.
00:19:55Il y a une loi Grand Guillaume qui n'est pas respectée,
00:19:58elle est là, elle est votée,
00:20:00pardonnez-moi,
00:20:01mais sous effet d'une paix sociale,
00:20:03on ne veut pas trop non plus
00:20:05remuer, tamiser un peu ce qui se passe
00:20:07dans les plateformes numériques,
00:20:10donc c'est très compliqué,
00:20:12vraiment très compliqué.
00:20:13L'aéroport, il suffit, rien que vous contrôlez
00:20:15les macarons rouges,
00:20:17rien que ça monsieur.
00:20:18Les macarons rouges, pour les auditeurs,
00:20:20c'est ce que je disais tout à l'heure,
00:20:21c'est le macaron qu'on met sur le pare-brise
00:20:24et qui est nécessaire pour exercer
00:20:27cette activité de VTC.
00:20:29Je me demande même comment
00:20:31les plateformes numériques peuvent encore
00:20:33délivrer des autorisations de travailler,
00:20:35ou ouvrir, je ne sais pas trop comment ça fonctionne,
00:20:37ouvrir des liens pour qu'ils puissent s'inscrire
00:20:39sur leurs plateformes,
00:20:40sans tous les documents officiels.
00:20:42En aucun cas, un taxi ne peut être taxi
00:20:44sans tous les documents officiels.
00:20:46À aucun moment, la municipalité va délivrer
00:20:48un permis de circuler.
00:20:49Jamais de la vie.
00:20:50En tout cas, les VTC venus d'ailleurs
00:20:52vont pouvoir rentrer chez eux prochainement ?
00:20:55Non, parce qu'on a la chance
00:20:58parce qu'on a un après-été,
00:21:00c'est-à-dire jusqu'au mi-novembre,
00:21:02on a quand même beaucoup de congrès,
00:21:04la région nous permet d'avoir
00:21:06d'énormes congrès en tous les cas,
00:21:08le mois de septembre avec le Bocho, le Yocho,
00:21:10c'est quand même deux congrès
00:21:12très très énormes,
00:21:14et ça va attirer encore du monde,
00:21:16donc ils vont rester, bien sûr qu'ils vont rester.
00:21:18Malheureusement.
00:21:20Fabrice Cavallera, un grand merci
00:21:22d'avoir été avec nous ce matin sur SWIT Radio,
00:21:24bon courage bien sûr à vous,
00:21:25et puis on pense à tous les taxis,
00:21:26les VTC aussi, en règle, qui travaillent
00:21:28en bonne intelligence aussi avec les taxis,
00:21:31je rappelle Fabrice Cavallera,
00:21:32vous êtes président du syndicat des taxis Niçois,
00:21:35bonne journée à vous, bon courage.
00:21:36Sud Radio, il est 10h30,
00:21:38bientôt à suivre nos débats de l'été,
00:21:40en débat de l'actualité,
00:21:41toute l'actualité, 0826-300-300,
00:21:43appelez-nous pour nous donner, vous-même,
00:21:45vos coups de gueule, vos coups de cœur,
00:21:47et puis vous nous le dites également
00:21:48sur nos réseaux sociaux,
00:21:49le Facebook de Sud Radio,
00:21:50dans un instant,
00:21:51on accueille nos débatteurs du jour,
00:21:53à tout de suite.
00:21:55Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:21:57Les débats de l'été, avec vous,
00:21:5810h30 sur Sud Radio,
00:22:00en débat de l'actualité,
00:22:01toute l'actualité,
00:22:02avec vous au 0826-300-300,
00:22:04et puis sur nos réseaux sociaux,
00:22:05notamment le Facebook de Sud Radio,
00:22:08nos débatteurs du jour,
00:22:09je vous les présente, Maddy Cély,
00:22:10bonjour.
00:22:11Bonjour.
00:22:12Et merci d'être avec nous ce matin,
00:22:13conseiller en communication d'influence,
00:22:14auteur de France 16,
00:22:16venue d'ailleurs,
00:22:17publié chez Stock,
00:22:18avec nous également,
00:22:19Benoît Perrin,
00:22:20bonjour.
00:22:21Bonjour.
00:22:22Directeur de Contribuables et Associés,
00:22:24et puis, Lugra,
00:22:25bonjour.
00:22:26Bonjour.
00:22:27Et merci d'être avec nous,
00:22:28politologue.
00:22:29On va commencer cette émission
00:22:31avec vos coups de cœur,
00:22:33vos coups de gueule,
00:22:34et je dois dire que là,
00:22:36comme hier,
00:22:37on a un trio de coups de gueule,
00:22:38voilà,
00:22:39donc on va essayer,
00:22:40ça sera notre objectif,
00:22:41d'ici midi,
00:22:42peut-être de trouver
00:22:43un petit coup de cœur,
00:22:44on verra cela.
00:22:45En tout cas,
00:22:46on commence avec votre coup de gueule,
00:22:47Maddy Cély,
00:22:48à propos de quoi ?
00:22:49Racontez-nous.
00:22:50Alors, moi,
00:22:51mon coup de gueule,
00:22:52il porte sur des réactions
00:22:53plutôt violentes et insultantes
00:22:54que j'ai pu voir ici et là,
00:22:55notamment sur les réseaux sociaux,
00:22:57suite au témoignage d'Harmonie Comine,
00:22:59qui est donc la veuve de gendarme
00:23:01qui a été tuée à Mougins,
00:23:03et je dois dire que j'ai été choquée,
00:23:05j'ai été choquée parce que je considère...
00:23:06Tu as refus d'obtempérer, oui.
00:23:07J'ai refus d'obtempérer, absolument.
00:23:09J'ai été choquée parce que je considère
00:23:10qu'il y a bien un moment
00:23:11dans lequel on est tous égaux,
00:23:13c'est bien face à la mort.
00:23:14Et j'ai été très choquée de voir
00:23:16que cette dame,
00:23:17on peut comprendre sa colère,
00:23:18que je comprends,
00:23:19que je partage,
00:23:20je comprends son émotion.
00:23:21Qui parlait du laxisme,
00:23:22et notamment de la France.
00:23:25De la France, de la justice,
00:23:26et le fait que son mari,
00:23:27qui est consacré quand même
00:23:28plus de 30 ans de sa vie
00:23:29au service de son pays,
00:23:30meurt dans des conditions pareilles.
00:23:33Et j'ai trouvé que sur les réseaux sociaux,
00:23:35au lieu d'avoir de la compassion des gens,
00:23:37de l'amitié, de l'empathie,
00:23:39beaucoup l'attaquaient.
00:23:41Et la cerise sur le gâteau,
00:23:43je crois que c'est la couverture
00:23:45de l'humanité,
00:23:47qui pour moi est dégueulasse.
00:23:49Le 203ème mort au travail.
00:23:53C'est terrible de considérer
00:23:55que ce qui s'est passé à Mougins,
00:23:57c'est une mort au travail.
00:23:59C'est comme si on disait
00:24:00quand il y avait des personnes
00:24:02qui se faisaient planter avec un couteau,
00:24:03que c'était un accident domestique de cuisine.
00:24:06Et ça, ça m'a vraiment révoltée,
00:24:08parce que je trouve que cette dame
00:24:09a eu des propos très forts,
00:24:10qui sont certainement
00:24:11ceux que pensent beaucoup de Français.
00:24:12Et je crois que dans des circonstances
00:24:15comme celle d'un deuil,
00:24:16et celui en particulier,
00:24:17les victimes ont le droit de tout dire.
00:24:19Elles ont le droit de dire ce qu'elles pensent,
00:24:20elles ont le droit d'exprimer leur douleur,
00:24:22d'exprimer leur colère,
00:24:24de dire combien c'est terrible pour elles,
00:24:26parce qu'évidemment,
00:24:27elle a perdu son mari,
00:24:28mais la suite va être encore plus dure,
00:24:29elle a quand même des enfants,
00:24:30il va falloir continuer à vivre avec ça.
00:24:32C'était mon coup de gueule du jour,
00:24:34vraiment, je tenais à le dénoncer,
00:24:36parce que je trouvais vraiment les remarques,
00:24:38tout ce qui a été dit sur cette dame,
00:24:40je trouvais que c'était vraiment dégueulasse.
00:24:42C'était vraiment pas à la hauteur
00:24:43de ce qui se passait.
00:24:44Réaction peut-être, Luc Gras,
00:24:46avant de passer à votre coup de gueule.
00:24:48Vous partagez aussi ce coup de gueule
00:24:51sur les réactions qu'on a pu voir
00:24:53ici et là sur les réseaux sociaux,
00:24:55et notamment de la part de responsables politiques.
00:24:58Oui, je partage ce coup de gueule.
00:25:00Évidemment, devant la mort,
00:25:02comme il a été dit,
00:25:03nous sommes tous égaux,
00:25:05c'est une tragédie,
00:25:06et donc vraiment respect,
00:25:09condoléances à cette femme,
00:25:11à ses enfants,
00:25:12et à cette personne qui est décédée.
00:25:14Je crois d'ailleurs qu'elle va être honorée,
00:25:16qu'un certain nombre de communes
00:25:17vont peut-être donner des noms
00:25:19de lieux publics à ce gendarme décédé
00:25:23au service de la France.
00:25:24J'apporterais simplement une petite nuance
00:25:27sur le fait que,
00:25:31je ne suis pas complètement d'accord
00:25:32avec l'idée qu'on a le droit
00:25:33de tout dire publiquement,
00:25:35parce que même si c'est atroce,
00:25:38même si la mort a frappé,
00:25:40la parole publique doit répondre
00:25:43quand même à certaines exigences.
00:25:45Je prends dans ce cas précis l'exemple
00:25:49quand la dame, la veuve, a dit
00:25:52« la France a tué mon mari ».
00:25:54Évidemment, quand on se met
00:25:56dans une perspective historique,
00:25:58quand on se met vraiment
00:25:59dans une perspective du long terme,
00:26:02ce n'est pas la France qui a tué son mari,
00:26:05c'est peut-être le laxisme,
00:26:06c'est peut-être des décisions erronées,
00:26:09c'est aussi et avant tout
00:26:11le voyou qui a tué la personne.
00:26:15Mais mêlée à cela, la France,
00:26:17vous savez, c'est un petit peu
00:26:19le même débat qu'il y avait
00:26:20lors de la Seconde Guerre mondiale,
00:26:24c'était la France.
00:26:25Est-ce que Vichy était la France ?
00:26:26Est-ce que De Gaulle était la France ?
00:26:27Je pense qu'il faut mettre la France
00:26:28un peu en dehors de cela.
00:26:30La France est une nation,
00:26:32et donc cette nation,
00:26:33elle est respectable malgré tout.
00:26:35D'autant que ce gendarme
00:26:36était au service de la France
00:26:37et sa mission aussi,
00:26:38c'était de défendre cette France-là.
00:26:40Benoît Perrin, peut-être une petite réaction ?
00:26:43Je souscris à 100% à tout ce qui a été dit.
00:26:46Je reconnais que cette dame a été...
00:26:49J'invite vraiment tous les auditeurs
00:26:50de Sud Radio à écouter
00:26:51les paroles de cette dame,
00:26:52qui sont évidemment très émouvantes.
00:26:54Je crois qu'elle s'est fait
00:26:55l'espèce de ventriloque
00:26:56de beaucoup de Français
00:26:57qui vivent au quotidien des agressions
00:27:00et évidemment au-delà de ça,
00:27:02des gens qui ont perdu des proches.
00:27:04Et dans ces moments-là,
00:27:05on se dit qu'effectivement
00:27:06ça devrait être l'union nationale totale.
00:27:08Et il y a de quoi être surpris
00:27:10qu'il n'y ait pas cette union.
00:27:13Concrètement, on le sait tous,
00:27:16quand il y a des accidents
00:27:17dans certains quartiers,
00:27:19on voit des tweets fleurir partout.
00:27:22Là, on a l'impression
00:27:23que c'est presque une application
00:27:25de ce qu'avait dit la mauvaise blague
00:27:26de Jean-Luc Mélenchon
00:27:27qui disait qu'un policier mort,
00:27:28c'est un électeur du RN en moins.
00:27:30On a l'impression qu'en fait,
00:27:32dès lors qu'il y a quelqu'un
00:27:34qui incarne l'autorité,
00:27:36qui est tué dans l'exercice
00:27:37de ses fonctions,
00:27:38il n'y a pas d'union.
00:27:39Alors qu'on devrait évidemment
00:27:40tous soutenir cette pauvre veuve
00:27:41qui elle, effectivement,
00:27:42a pris perpétuité.
00:27:44Vous avez aussi un coup de gueule,
00:27:45Benoît Perrin.
00:27:46On y reviendra dans un instant.
00:27:47Mais d'abord,
00:27:48Lugra, votre coup de gueule à vous.
00:27:51Oui, mon coup de gueule,
00:27:53c'est sur cette France,
00:27:54ce pays qui ne s'écoute pas.
00:27:58Les gens ne s'écoutent pas.
00:27:59On ne dialogue plus.
00:28:00Je pense que c'est la clé
00:28:02de la résolution
00:28:03de beaucoup de nos différends
00:28:04que de se dialoguer.
00:28:06On voit bien en politique
00:28:08Emmanuel Macron
00:28:09qui n'écoute pas le peuple.
00:28:1070 % des Français sont contre
00:28:12sa réforme de la retraite.
00:28:14Ils ne sont pas forcément
00:28:15contre une réforme de la retraite.
00:28:16Ils sont contre cette réforme.
00:28:17Il ne les écoute pas.
00:28:18De janvier à juin 2023,
00:28:2170 % des Français sont contre.
00:28:23Il ne les écoute pas.
00:28:24Les Français se sont exprimés
00:28:25à l'occasion des Européennes.
00:28:27Il ne les a pas écoutés.
00:28:29Il a deux résultats
00:28:31aux législatives
00:28:32qui vont contre son camp.
00:28:34Il ne les écoute pas.
00:28:35Mais c'est pareil
00:28:36au Nouveau Front Populaire.
00:28:37On n'écoute pas non plus.
00:28:39On voit bien qu'il n'y a pas
00:28:41réellement une majorité
00:28:42dans ce pays à gauche.
00:28:44Il y a nécessité d'un compromis.
00:28:46La première réponse
00:28:47a été tout le programme,
00:28:48rien que le programme
00:28:49du Nouveau Front Populaire.
00:28:51Il y a un manque d'écoute
00:28:52des acteurs politiques nationaux.
00:28:55Il y a aussi un manque d'écoute
00:28:56à l'étranger.
00:28:57Trump n'écoute pas du tout
00:29:00et qui caricature systématiquement
00:29:02Kamala Harris,
00:29:03qui n'engage pas le dialogue.
00:29:04Poutine qui n'écoute pas
00:29:05le peuple ukrainien qui veut,
00:29:07qui a manifesté son envie
00:29:08de se rattacher plutôt
00:29:10au mode de vie occidental.
00:29:12En Israël, en Palestine,
00:29:14où les extrêmes passent leur temps
00:29:15à gagner et à ne pas laisser
00:29:17la parole de l'immense majorité
00:29:19des personnes qui souhaiteraient la paix.
00:29:21Bref, nous sommes dans une société
00:29:23au moment où les moyens
00:29:25de communication sont les plus développés
00:29:27sur cette terre.
00:29:28Eh bien, c'est le moment
00:29:29où on dialogue le moins.
00:29:30Et je trouve que c'est bien dommage
00:29:32car la résolution des différents
00:29:34passe, comme nous le dit la médiation,
00:29:36par des dialogues.
00:29:37Il y a des résultats merveilleux
00:29:38quand on commence à écouter l'autre,
00:29:40à écouter la position de l'autre
00:29:42et ensuite à partager
00:29:44à travers le dialogue.
00:29:46Il est prêté à Dante la phrase suivante,
00:29:49la nuance est d'essence divine.
00:29:51Eh bien, aujourd'hui,
00:29:52on manque beaucoup de cet état d'esprit
00:29:54dans nos sociétés.
00:29:55C'est bien dommage
00:29:56car c'est le chemin
00:29:57de la résolution des différents.
00:29:59Oui, les politiques ne s'écoutent pas
00:30:01ou plus.
00:30:02On l'observe effectivement en ce moment,
00:30:04Madi s'est dit.
00:30:05Et puis, les Français non plus
00:30:06ne s'écoutent plus.
00:30:07On est vraiment sur une société
00:30:08qui est très fracturée.
00:30:09Absolument.
00:30:10Je suis tout à fait d'accord
00:30:11avec tout ce qui vient d'être dit.
00:30:12On est dans une société fracturée.
00:30:13Les politiques ne s'écoutent plus.
00:30:14Les citoyens ne s'écoutent plus.
00:30:15Ils ne se parlent plus.
00:30:16Et c'est un vrai souci
00:30:17puisqu'aujourd'hui,
00:30:18chacun est dans son coin,
00:30:19chacun est dans son précaré
00:30:20et chacun pense avoir la vérité infuse.
00:30:23Et c'est là où c'est terrible.
00:30:24On le voit de plus en plus
00:30:26que ce soit même sur des sujets
00:30:28les plus basiques possibles,
00:30:29les gens ne se parlent plus.
00:30:30C'est bien le drame de notre société.
00:30:32Benoît Périn, votre coup de gueule.
00:30:34Peut-être un mot avant
00:30:36sur ces coups de gueule,
00:30:38sur ces politiques
00:30:39qui ne s'écoutent plus.
00:30:40Ces politiques qui ne s'écoutent plus.
00:30:41Je n'ai pas l'impression
00:30:42que les politiques se soient
00:30:43déjà écoutés.
00:30:44J'ai l'impression que c'est
00:30:45presque le propre de la politique.
00:30:46En fait, il y a un moment
00:30:47où ils font trancher.
00:30:48Moi, je pense que le problème
00:30:49de la France,
00:30:50c'est justement peut-être
00:30:51d'être trop dans le consensus
00:30:53alors qu'on a des gros problèmes
00:30:55de finances publiques.
00:30:56On va y revenir.
00:30:57Des gros problèmes de sécurité.
00:30:58Des gros problèmes dans l'éducation.
00:31:00Des vrais problèmes dans la santé.
00:31:01Je veux dire, il y a un moment
00:31:02où il faut prendre des décisions.
00:31:03Et j'ai l'impression
00:31:04que oui, il faut se mettre
00:31:05à la place de l'autre.
00:31:06Ça, c'est certain.
00:31:07Parce que sinon, on ne peut pas
00:31:08comprendre les préoccupations
00:31:09des uns et des autres.
00:31:10Mais il y a un moment
00:31:11où il faut quand même avancer.
00:31:12Et je pense que depuis 50 ans,
00:31:14précisément, on meurt d'immobilisme.
00:31:16On meurt de cette espèce
00:31:17de consensus mou
00:31:18qui, je crois,
00:31:19exaspère les Français.
00:31:20On gère.
00:31:21Plus qu'on prend des décisions
00:31:22d'une certaine manière.
00:31:23Peut-être aussi, Benoît Perrin,
00:31:24votre coup de gueule,
00:31:25c'est la taxe foncière
00:31:26qui a encore augmenté cette année.
00:31:29Certains propriétaires
00:31:30ont pu l'observer cette semaine
00:31:31puisque les premiers avis
00:31:32sont tombés.
00:31:33Ils sont consultables.
00:31:34Exactement.
00:31:35Ils sont consultables.
00:31:36Vous avez raison.
00:31:37Vous l'avez dit depuis hier.
00:31:38Alors, chers auditeurs
00:31:39de Sud Radio
00:31:40qui n'ont pas encore
00:31:41consulté le site des impôts,
00:31:42je vais dire,
00:31:43tuer le suspense,
00:31:45oui, la taxe foncière
00:31:46va encore augmenter.
00:31:48Alors, rassurez-vous,
00:31:49pas dans les mêmes proportions
00:31:50que l'année dernière,
00:31:51mais tout de même.
00:31:52Rappelons que cette taxe
00:31:53sert à financer les budgets
00:31:54des collectivités locales,
00:31:56principalement les communes,
00:31:57et qu'elle doit être réglée
00:31:58avant mi-octobre.
00:31:59Alors, comment elle est calculée ?
00:32:00C'est très simple.
00:32:01Vous avez une part nationale,
00:32:02une part locale.
00:32:03La part nationale,
00:32:04elle est en gros basée
00:32:05sur l'inflation,
00:32:06qui était d'à peu près
00:32:074,9% l'année dernière.
00:32:08Et donc,
00:32:09il y a une espèce
00:32:10de moulinet
00:32:11qui se met en place.
00:32:12Et vous aurez dans
00:32:13toutes les communes de France
00:32:14sur cette part nationale
00:32:15au moins une augmentation
00:32:16de 3,9%.
00:32:18Je rappelle qu'elle était
00:32:19de 7,1% l'année dernière.
00:32:20Donc ça, c'est la part nationale,
00:32:21ça s'applique à toutes
00:32:22les communes de France.
00:32:23Et après,
00:32:24chaque commune,
00:32:25au sein de son conseil municipal,
00:32:26peut décider,
00:32:27ou non,
00:32:28d'augmenter la part
00:32:30qui lui est attribuée.
00:32:32Et alors, bonne nouvelle
00:32:33pour les contribuables.
00:32:34Cette année,
00:32:3581% des communes
00:32:36ne devraient pas
00:32:37augmenter leur taux.
00:32:38Donc, c'est-à-dire
00:32:39dans 81% des communes,
00:32:40vous devrez avoir
00:32:41une augmentation
00:32:42entre guillemets
00:32:43de seulement 3,9%,
00:32:44qui est quand même
00:32:45une augmentation massive.
00:32:47Alors,
00:32:48depuis la fin
00:32:49de la taxe foncière,
00:32:50la fin de la taxe d'habitation,
00:32:52certaines communes
00:32:53ont largement augmenté
00:32:54la taxe foncière.
00:32:56On se souvient de Paris
00:32:57l'année dernière,
00:32:58qui, en plus des 7,1%,
00:32:59avait augmenté
00:33:00sa taxe foncière
00:33:01de plus de 52%.
00:33:03Et cette année,
00:33:04c'est Nice qui se distingue,
00:33:05plus 19%.
00:33:06On pense aussi à Annecy,
00:33:07Nancy,
00:33:08ou encore Saint-Etienne,
00:33:09qui vont augmenter
00:33:10leur taxe d'à peu près
00:33:1114%.
00:33:12Alors,
00:33:13et ce n'est pas fini,
00:33:14car en novembre,
00:33:15les propriétaires
00:33:16de résidences secondaires
00:33:17ou de logements vacants
00:33:18dans certaines villes
00:33:19recevront leur avis
00:33:20de taxe d'habitation.
00:33:21Et là,
00:33:22eh bien,
00:33:23certains maires
00:33:24se sont lâchés.
00:33:25Est-ce que sur les résidences secondaires,
00:33:26juste pour l'expliquer,
00:33:27sur les résidences secondaires,
00:33:28on paye une taxe d'habitation ?
00:33:29Exactement.
00:33:30La taxe d'habitation,
00:33:31elle perdure
00:33:32pour les résidences secondaires
00:33:33et pour certains
00:33:34logements vacants.
00:33:35Et là,
00:33:36certains maires se sont lâchés,
00:33:37plus 60%
00:33:38d'augmentation.
00:33:39Alors,
00:33:40on sait que les propriétaires
00:33:41sont devenus la vache allée,
00:33:42taxation à l'achat.
00:33:43Lors de la possession,
00:33:44lorsque vous louez
00:33:46ou encore au moment
00:33:47où vous le vendez.
00:33:48Et puis,
00:33:49les propriétaires
00:33:50sont une cible idéale.
00:33:51Ils ont l'idiote réputation
00:33:52d'être riches,
00:33:53ce qui est faux
00:33:54dans la plupart des cas.
00:33:55Alors donc,
00:33:56pour terminer,
00:33:57au-delà de ces augmentations,
00:33:58l'injustice tient au fait
00:33:59qu'avec la suppression
00:34:00de la taxe d'habitation
00:34:01pour les résidences principales,
00:34:02les seuls à payer
00:34:03les charges des communes
00:34:04sont les propriétaires.
00:34:05Les locataires
00:34:06ne paient plus rien
00:34:07mais profitent de tous
00:34:08les services publics
00:34:09proposés par les communes.
00:34:10Emmanuel Macron
00:34:11n'aime pas l'immobilier,
00:34:12il nous l'a bien fait comprendre.
00:34:13Donc,
00:34:14ensemble,
00:34:16pour les damnés de la pierre.
00:34:17Oui, après,
00:34:18les damnés de la pierre,
00:34:19effectivement,
00:34:20c'est bien trouvé.
00:34:21Après,
00:34:22quand on parle des résidences secondaires,
00:34:23c'est tout bénef pour les mairies
00:34:24puisque ce ne sont pas des électeurs
00:34:25sur les municipales.
00:34:26Exactement,
00:34:27vous avez bien raison.
00:34:28C'est ça qui est extraordinaire,
00:34:29c'est que les propriétaires,
00:34:30qu'ils habitent ou non la ville,
00:34:31vont continuer à financer
00:34:32les services publics
00:34:33alors même qu'ils n'y habitent
00:34:34effectivement pas à l'année.
00:34:35On poursuit ce débat.
00:34:36D'ailleurs,
00:34:37on va continuer
00:34:38notamment sur cette taxe en serre
00:34:39parce que ça pose
00:34:40tout un tas de questions,
00:34:41notamment vis-à-vis des communes
00:34:43et des propriétaires.
00:34:44Donc Sud Radio,
00:34:45il est 11h moins le quart.
00:34:46On revient dans un instant.
00:34:47Les débats de l'été,
00:34:48vous réagissez sur le Facebook
00:34:49de Sud Radio.
00:34:50On lira un petit peu
00:34:51vos commentaires tout à l'heure.
00:34:52On est toujours en compagnie
00:34:53de Madi Cédil-Hugras
00:34:54et Benoît Perrin.
00:34:55A tout de suite.
00:34:56Sud Radio,
00:34:57parlons vrai.
00:34:58Parlons vrai.
00:34:59Sud Radio,
00:35:00parlons vrai.
00:35:01Le Grand Matin Sud Radio,
00:35:027h-9h,
00:35:03Jean-Jacques Bourdin.
00:35:04On se retrouve
00:35:05le 2 septembre
00:35:06à 7h,
00:35:07Sud Radio.
00:35:08Vous chargez l'appli
00:35:09et vous écoutez
00:35:107h-9h
00:35:12infos
00:35:13et l'interview politique
00:35:14bien sûr à 8h30.
00:35:15A lundi.
00:35:19Le Grand Matin Sud Radio,
00:35:207h-9h,
00:35:21Jean-Jacques Bourdin.
00:35:28Allô patron,
00:35:29elles sont à 2,67€.
00:35:30Quoi ?
00:35:31Les carottes ?
00:35:32Oui patron,
00:35:33je suis chez Lidl
00:35:34et en ce moment,
00:35:35le sachet de carottes de 3kg
00:35:36est à 2,67€.
00:35:37Le sachet de carottes de 3kg
00:35:38à 2,67€ ?
00:35:39Oui,
00:35:41ça suffit.
00:35:42Tu te tiens un carreau
00:35:43avec tes carottes, ok ?
00:35:44Ok, ok.
00:35:45Lidl,
00:35:46trop fort sur les prix
00:35:47et c'est vous qui le dites.
00:35:48Etude Cantare Prométhée,
00:35:49avril 2023.
00:35:50Catégorie 1,
00:35:51origine France.
00:35:52Plus d'informations
00:35:53sur Lidl.fr.
00:35:54Sud Radio Tarbes,
00:35:55102.
00:35:56Sud Radio.
00:35:58Passeport ok,
00:35:59casquette ok,
00:36:00écharpe ok,
00:36:01tout est prêt
00:36:02pour le tour d'Europe.
00:36:03Non mais c'est quoi
00:36:04son délire à papa ?
00:36:05Je sais pas,
00:36:06je crois qu'il est juste passionné.
00:36:07C'est bon les enfants,
00:36:08vous pouvez allumer la télé.
00:36:09UEFA Champions League,
00:36:10UEFA Europa League,
00:36:11UEFA Conference League,
00:36:12à suivre en intégralité
00:36:13et en exclusivité
00:36:14avec Canal+.
00:36:15Jusqu'au 15 octobre,
00:36:16profitez de l'offre
00:36:17Canal+.
00:36:18Passecoupe d'Europe
00:36:19à 29,99€
00:36:20les 12 premiers mois
00:36:21puis 37,99€ par mois.
00:36:24Engagement 24 mois
00:36:25détails et conditions
00:36:26sur boutique.canalplus.com
00:36:28Bienvenue aux familles
00:36:29qui veulent continuer
00:36:30à se régaler
00:36:31sans avoir à se priver
00:36:32et aux gastronomes
00:36:33tendances économes
00:36:34qui comptent bien profiter
00:36:35de cette rentrée
00:36:36pour se faire plaisir.
00:36:37En ce moment,
00:36:38chez Picard,
00:36:39profitez de moins 50%
00:36:40sur le deuxième produit
00:36:41acheté avec la carte
00:36:42Picard & Nous
00:36:43parmi une large sélection
00:36:44de produits.
00:36:45Et pour plus de simplicité,
00:36:46pensez à la livraison
00:36:47à domicile
00:36:48et au Click & Collect
00:36:49sur Picard.fr
00:36:51Picard,
00:36:52pour le bon
00:36:53et le meilleur.
00:36:54Modalité sur Picard.fr
00:36:55Pour votre santé,
00:36:56limitez les aliments gras,
00:36:57salés et sucrés.
00:37:01Dites l'équipe,
00:37:02une idée pour faire aimer
00:37:03les maths à la rentrée ?
00:37:04Avec nos moins 50%
00:37:05sur le deuxième vêtement
00:37:06enfant au choix,
00:37:07les élites vont kiffer
00:37:08et les parents vont
00:37:09adorer diviser les prix.
00:37:10Ah les maths,
00:37:11notre matière préférée.
00:37:12Après le sport évidemment.
00:37:14Chez InterSport,
00:37:15profitez de la rentrée
00:37:16moins chère.
00:37:17Jusqu'au 1er septembre,
00:37:18bénéficiez de moins 50%
00:37:19sur le deuxième vêtement
00:37:20enfant au choix.
00:37:21InterSport,
00:37:22le sport,
00:37:23la plus bête des rencontres
00:37:24et le meilleur magasin
00:37:25de sport de l'année.
00:37:26Conditions, services
00:37:27et magasins participants
00:37:28sur InterSport.fr
00:37:31Vous en connaissez beaucoup
00:37:32des magasins
00:37:33qui comme la paire
00:37:34font rimer
00:37:35« pose de qualité »
00:37:37Jusqu'au 9 septembre,
00:37:38pendant l'opération
00:37:39« tout tient dans votre budget »
00:37:40la paire installe
00:37:41votre nouvelle porte d'entrée
00:37:42alu ou bois
00:37:43pour 1 euro seulement.
00:37:451 euro seulement
00:37:46pour une pose à domicile
00:37:47parfaite,
00:37:48réalisée dans les règles de l'art
00:37:49par un poseur professionnel
00:37:50certifié.
00:37:51Oui,
00:37:52vous avez bien entendu.
00:37:53Une offre comme ça,
00:37:54même chez la paire,
00:37:55il n'y en a pas deux.
00:37:56Conditions sur la paire.fr
00:37:59Carrefour,
00:38:00quand vous me dites
00:38:01c'est quoi le bon plan
00:38:02de la rentrée des classes ?
00:38:03Eh bien je vous réponds
00:38:04que pour une rentrée des classes
00:38:05d'accord,
00:38:06il y a 10 euros offerts
00:38:07en bons d'achat
00:38:08tous les 30 euros d'achat
00:38:09sur tout le rayon papeterie
00:38:10et écriture scolaire,
00:38:11y compris sur les produits
00:38:12déjà en promotion.
00:38:13Alors,
00:38:14qu'est-ce que vous en dites ?
00:38:15Ah bah là,
00:38:16ça vaut une médaille !
00:38:17Et c'est jusqu'à dimanche
00:38:18dans vos hypermarchés Carrefour
00:38:19et leur drive.
00:38:21Carrefour,
00:38:22on a tous droit au meilleur.
00:38:23Offre limitée à 6 bons d'achat
00:38:24par foyer
00:38:25valable du 2 au 15 septembre.
00:38:26Détails sur carrefour.fr
00:38:35C'est l'heure de l'été
00:38:36avec nos débatteurs du jour.
00:38:37Madi Cédille,
00:38:38conseillère en communication d'influence.
00:38:39Je rappelle votre livre française
00:38:40venu d'ailleurs,
00:38:41publié chez Stock.
00:38:42Lugra,
00:38:43politologue.
00:38:44Et Benoît Perrin,
00:38:45directeur de Contribuables Associés.
00:38:46Vous nous parliez,
00:38:47c'était votre coup de gueule
00:38:48Benoît Perrin,
00:38:49de cette taxe foncière
00:38:50qui va encore augmenter
00:38:51cette année.
00:38:52Les premiers avis
00:38:53qui ont été reçus
00:38:54par un certain nombre
00:38:55de propriétaires hier,
00:38:56je crois,
00:38:57en tout cas,
00:38:58oui,
00:38:59c'est ça,
00:39:00cette semaine.
00:39:01En ligne.
00:39:02Voilà,
00:39:03pour ceux qui payent
00:39:04et pour ceux
00:39:05qui sont mensualisés,
00:39:06ce sera un petit peu plus tard.
00:39:07Coup de gueule
00:39:08partagé ou pas,
00:39:09Madi Cédille,
00:39:10parce que c'est vrai
00:39:11qu'il faut quand même
00:39:12le dire,
00:39:13les propriétaires,
00:39:14ce n'est pas que des nantis.
00:39:15Absolument.
00:39:16Contrairement à ce que
00:39:17pensent certains,
00:39:18notamment certains
00:39:19politiques de gauche,
00:39:20c'est que
00:39:21les propriétaires sont
00:39:22loin d'être des nantis.
00:39:23Il y a beaucoup
00:39:24de Français moyens
00:39:25qui ont économisé
00:39:26toute leur vie,
00:39:27qui ont un prêt
00:39:28pas possible sur la tête
00:39:29et qui se débrouillent
00:39:30et qui essaient
00:39:31de s'en sortir.
00:39:32Et je trouve
00:39:33que c'est pas juste.
00:39:34C'est pas juste
00:39:35parce que c'est
00:39:36beaucoup de gens.
00:39:37Alors tout le monde
00:39:38bénéficie
00:39:39justement des services
00:39:40publics
00:39:41qu'offre
00:39:42la collectivité
00:39:43territoriale
00:39:44et évidemment
00:39:45il n'y a que
00:39:46les propriétaires
00:39:47qui payent.
00:39:48Donc je crois
00:39:49qu'il y a une vraie injustice
00:39:50et
00:39:51sur le principe
00:39:52je pense que soit
00:39:53on la retire
00:39:54à tout le monde
00:39:55soit on la laisse
00:39:56à tout le monde.
00:39:57À partir du moment
00:39:58où on bénéficie tous
00:39:59des services publics,
00:40:00on devrait tous
00:40:01payer.
00:40:02Et ça,
00:40:03c'est pas normal.
00:40:04Oui, Lugra,
00:40:05parce que la taxe d'habitation
00:40:06rappelons-le,
00:40:07a été supprimée
00:40:08ce qui n'est pas le cas
00:40:09de la taxe foncière.
00:40:10On peut comprendre aussi
00:40:11les communes justement
00:40:12parce que l'argent
00:40:13qu'elles ne récupèrent pas
00:40:14sur la taxe d'habitation,
00:40:15forcément,
00:40:16on va la récupérer
00:40:17du côté de la taxe foncière
00:40:18avec des communes
00:40:19dont les dotations
00:40:20de l'État
00:40:21sont en baisse
00:40:22depuis des années.
00:40:23Lugra.
00:40:24Exactement.
00:40:25Donc c'est l'occasion
00:40:26de saluer quand même
00:40:27l'immense majorité
00:40:28des communes
00:40:29et en règle générale
00:40:30des collectivités
00:40:31générales
00:40:32qui gèrent
00:40:33plutôt bien
00:40:34leurs finances
00:40:35qui sont plutôt
00:40:36à l'équilibre
00:40:37et donc premièrement
00:40:38déjà,
00:40:39c'est l'occasion
00:40:40de les saluer.
00:40:41La deuxième chose,
00:40:42c'est évidemment
00:40:43de saluer cette année
00:40:44le fait qu'un grand nombre
00:40:45comme il a été dit
00:40:46par Benoît de Commune
00:40:47essayent de ne pas
00:40:48refaire
00:40:49le hold-up
00:40:50de l'année dernière
00:40:51qui était quand même
00:40:52invraisemblable.
00:40:53Plus de 50 %
00:40:54à Paris,
00:40:55c'était quand même
00:40:56invraisemblable.
00:40:57Et la troisième chose,
00:40:58je trouve que cette intervention
00:40:59est fort utile
00:41:00parce qu'elle met
00:41:01l'accent sur
00:41:02finalement
00:41:03la vision
00:41:04économique
00:41:05d'Emmanuel Macron
00:41:06depuis 2017.
00:41:07Il n'y a pas
00:41:08un exemple
00:41:09où il n'a pas fait
00:41:10le choix
00:41:11de l'économie financière,
00:41:12c'est-à-dire de la finance.
00:41:13Lui-même
00:41:14d'ailleurs,
00:41:15dans sa propre vie,
00:41:16n'a pas beaucoup
00:41:17de capital
00:41:18parce qu'avec une retraite
00:41:19qui sera à plus de
00:41:2020 ou 25 000 euros,
00:41:21évidemment,
00:41:22il n'a pas besoin
00:41:23d'investir
00:41:24dans la pierre.
00:41:25C'est des personnes
00:41:26qui ont un tel niveau de vie,
00:41:27un tel train de vie
00:41:28qu'ils n'achètent pas
00:41:29parce qu'ils louent,
00:41:30ils vont chez des amis,
00:41:31ils font des choses comme ça.
00:41:32Mais la réalité,
00:41:33c'est que,
00:41:34comme ça a été dit
00:41:35par Mahdi,
00:41:36ce sont les plus petits
00:41:37qui essayent d'économiser.
00:41:38Quand vous avez
00:41:39un salaire
00:41:40de 1 500 euros par mois,
00:41:41vous dites à la retraite
00:41:42vous aurez
00:41:43une catastrophe
00:41:44900 euros,
00:41:45vous n'arriverez pas
00:41:46à joindre les deux goûts,
00:41:47qu'est-ce que vous faites ?
00:41:48Vous mettez 100,
00:41:49200 euros par mois
00:41:50pour acheter
00:41:51un petit local
00:41:52pour éventuellement
00:41:53pouvoir,
00:41:54en province,
00:41:55le louer
00:41:56et compléter ainsi
00:41:57la différence.
00:41:58C'est la tradition d'ailleurs,
00:41:59c'est l'histoire de France
00:42:00qui repose
00:42:01sur la pierre
00:42:02et qu'avec l'arrivée
00:42:03de ces jeunes
00:42:04market makers
00:42:05que sont
00:42:06la génération
00:42:07d'Emmanuel Macron
00:42:08et tous ces personnes
00:42:09qui sont autour de lui,
00:42:10il n'y a plus
00:42:11de place
00:42:12pour
00:42:13les petits gens
00:42:14qui essayent
00:42:15à la sueur de leur front
00:42:16d'économiser
00:42:17pour pouvoir vivre.
00:42:18Donc,
00:42:19il faut
00:42:20remettre ça en cause.
00:42:21Et qui investissent dans la pierre
00:42:22parce qu'on leur dit
00:42:23que c'est le meilleur
00:42:24investissement possible
00:42:25justement.
00:42:26Oui,
00:42:27parce qu'à la fin,
00:42:28vous êtes tellement taxé,
00:42:29vous avez tellement de taxes
00:42:30sur le dos
00:42:31que c'est la question
00:42:32qui se pose en plus.
00:42:33Le marché en ce moment
00:42:34est en train de s'effondrer.
00:42:35Donc, vous savez,
00:42:36quand le bâtiment va,
00:42:37tout va dans un pays.
00:42:38Quand l'immobilier va,
00:42:39tout va.
00:42:40Actuellement,
00:42:41l'immobilier est malade.
00:42:42Donc,
00:42:43on peut espérer
00:42:44que si le nouveau gouvernement
00:42:45arrive dans quelques jours
00:42:46sans faire de transition,
00:42:47il prendra des mesures
00:42:48pour taxer
00:42:49un peu plus
00:42:50le capital
00:42:51financier
00:42:52et un petit peu moins
00:42:53le capital immobilier.
00:42:54Sur le Facebook
00:42:55de Sud Radio,
00:42:56qui nous dit
00:42:57les Français migrent
00:42:58tellement la vie devient
00:42:59insupportable en France.
00:43:00Benoît Perrin.
00:43:01Pour illustrer
00:43:02ce que vient de dire Luc,
00:43:03qu'elle se soucie complètement,
00:43:04ce qu'il faut savoir
00:43:05sur la gestion des communes
00:43:06et que peu de Français savent,
00:43:07c'est deux informations.
00:43:08La première,
00:43:09c'est que les communes
00:43:10n'ont pas le droit
00:43:11de voter des budgets
00:43:12en déséquilibre.
00:43:13Ce qui est assez extraordinaire
00:43:14parce qu'en fait,
00:43:15l'État passe son temps
00:43:16à dire que les communes
00:43:17sont mal gérées
00:43:18et qu'il faut récupérer
00:43:19de l'argent sur les communes
00:43:20mais il impose aux communes
00:43:21ce qu'il s'exonère
00:43:22de faire lui-même
00:43:23puisque je rappelle
00:43:25en disant que c'était elle
00:43:26qui décidait d'augmenter
00:43:27la taxe foncière.
00:43:28C'est exactement ça.
00:43:29Et je rappelle
00:43:30que depuis 50 ans,
00:43:31le budget au niveau de l'État
00:43:32n'est pas voté à l'équilibre.
00:43:34Et deuxième information,
00:43:35les collectivités locales
00:43:37ne peuvent emprunter
00:43:38que pour faire des investissements.
00:43:39Elles n'ont pas le droit
00:43:40d'emprunter pour simplement
00:43:41faire, on va dire,
00:43:42tourner la machine
00:43:43de leur collectivité.
00:43:45Donc, ce sont deux freins
00:43:47de bonne gestion,
00:43:48me semble-t-il,
00:43:49qu'il faudrait, je crois,
00:43:50appliquer à l'État.
00:43:53Et puis, Madi s'est dit aussi,
00:43:55on fait des économies
00:43:57sur le dos des propriétaires,
00:43:58tous les propriétaires,
00:43:59ceux qui ont plus ou moins
00:44:01d'argent,
00:44:02quelle que soit leur situation,
00:44:04on fait des économies
00:44:05très clairement aussi
00:44:06sur les communes
00:44:07qui font ce qu'elles peuvent.
00:44:08Oui, les communes,
00:44:09malheureusement,
00:44:10elles font avec les moyens
00:44:11qu'elles ont.
00:44:12Malheureusement,
00:44:13c'est souvent très compliqué
00:44:15pour beaucoup de communes,
00:44:16notamment les petites communes
00:44:17qui essaient d'offrir
00:44:19un service public de qualité
00:44:21à leurs concitoyens.
00:44:22C'est déjà assez compliqué
00:44:23comme ça.
00:44:24Elles n'ont pas de finances,
00:44:25donc forcément,
00:44:26elles sont contraintes,
00:44:27quelque part,
00:44:28de se rabattre
00:44:29sur les impôts locaux.
00:44:30On a ce commentaire aussi.
00:44:31Vous continuez, bien sûr,
00:44:32de réagir sur le Facebook
00:44:33de Sud Radio.
00:44:34Karine qui partage
00:44:35son témoignage.
00:44:36Moi, j'ai pu acheter ma maison
00:44:37il y a trois ans.
00:44:38Je vais rembourser mon prêt
00:44:39jusqu'à 81 ans.
00:44:40Je ne suis pas riche,
00:44:41j'ai juste voulu
00:44:42faire ainsi
00:44:43pour ne plus avoir
00:44:44à vivre des déménagements
00:44:45forcés,
00:44:46car les propriétaires
00:44:47récupèrent leurs biens.
00:44:48Il y a cela aussi,
00:44:49Benoît Perrin.
00:44:50La question qui se pose
00:44:51aujourd'hui,
00:44:52pour tous ces petits
00:44:53propriétaires,
00:44:54entre guillemets,
00:44:55est-ce que ça vaut le coup
00:44:56ou pas d'investir aujourd'hui
00:44:57dans la pierre ?
00:44:58C'est un vrai sujet.
00:44:59C'est un vrai sujet.
00:45:00La fiscalité a été largement
00:45:03allégée pour les propriétaires
00:45:06d'actions,
00:45:07c'est-à-dire pour les produits
00:45:08financiers avec l'arrivée
00:45:09d'Emmanuel Macron.
00:45:10Comme vous le savez,
00:45:11il a mis fin à l'ISF,
00:45:12l'impôt sur les grandes fortunes.
00:45:13Mais en revanche,
00:45:14il a gardé la partie
00:45:15qui était basée
00:45:16sur les mobiliers.
00:45:17Vous avez des exonérations,
00:45:18poisons principales,
00:45:19tout ce que vous voulez.
00:45:20Mais on sait que la fiscalité
00:45:21issue des revenus immobiliers
00:45:23est encore très lourde.
00:45:24Alors qu'elle a été,
00:45:25encore une fois,
00:45:26supprimée pour les revenus financiers.
00:45:27Donc oui,
00:45:28c'est sûr que c'est un investissement
00:45:30dont on disait qu'il y avait
00:45:32très peu de risque
00:45:33il y a quelques années.
00:45:34Et puis avec la crise immobilière,
00:45:35on voit que les prix baissent
00:45:36un petit peu.
00:45:37Ils n'ont pas chuté encore,
00:45:38on n'est pas à moins
00:45:39de 30% de baisse.
00:45:40On a quelques pourcentages
00:45:41de baisse.
00:45:42Mais néanmoins,
00:45:43il ne faut pas oublier non plus
00:45:44que quand on investit
00:45:45dans l'immobilier,
00:45:46notamment à travers
00:45:47tout ce qui est
00:45:48contraintes écologiques,
00:45:49tout ce qui est,
00:45:50on l'a dit,
00:45:51taxes foncières,
00:45:52tout ce qui est dégradation
00:45:53normale du locataire
00:45:54dans le logement.
00:45:55Donc je veux dire,
00:45:56ce n'est pas la solution idéale
00:45:57même si je crois que,
00:45:58à titre individuel,
00:45:59pour préparer notre retraite,
00:46:00que ce soit les actions
00:46:01ou que ce soit l'immobilier,
00:46:02eh bien,
00:46:03on devrait inciter
00:46:04les Français
00:46:05à se tourner
00:46:06vers ces deux solutions.
00:46:07Parce que je crois
00:46:08qu'a priori,
00:46:09on ne pourra pas compter
00:46:10sur une retraite
00:46:11avec des taux
00:46:12qu'on a,
00:46:13des taux de remplacement
00:46:14dont bénéficier
00:46:15les retraités aujourd'hui.
00:46:16Donc je crois
00:46:17qu'il faut inciter
00:46:18les Français
00:46:19à se prendre en main
00:46:20et notamment
00:46:21sur leur retraite.
00:46:22Benoît Perrin,
00:46:23Lugra,
00:46:24Madi Sedi,
00:46:25on reste ensemble,
00:46:26on continue
00:46:27de débattre de l'actualité.
00:46:28Toute l'actualité
00:46:29juste après les infos.
00:46:30On viendra sur
00:46:31la visite officielle
00:46:32d'Emmanuel Macron
00:46:33en Serbie
00:46:34qui se termine aujourd'hui.
00:46:35Deux jours
00:46:36pour oublier
00:46:37ou pas
00:46:38les soucis
00:46:39de la politique nationale.
00:46:40On verra cela.
00:46:41Est-ce qu'il fallait
00:46:42reporter d'ailleurs
00:46:43cette visite ?
00:46:44Parce que la Russie
00:46:45qui est quand même
00:46:46un pays assez proche
00:46:47de la Russie de Poutine,
00:46:48ça vous fait réagir ?
00:46:49Et bien vous réagissez
00:46:50sur le Facebook
00:46:51de Sud Radio 0826 300 300.
00:46:52A tout de suite.
00:46:53Sud Radio.
00:46:54Parlons vrai.
00:46:55Parlons vrai.
00:46:56Sud Radio.
00:46:57Les débats de l'été.
00:46:5810h-13h.
00:46:59Benjamin Gleize.
00:47:00Et on poursuit
00:47:01les débats avec vous
00:47:020826 300 300.
00:47:03Et puis sur les réseaux sociaux,
00:47:04le Facebook de Sud Radio.
00:47:05Nos débatteurs du jour,
00:47:06Madi Sedi,
00:47:07conseillère en communication
00:47:08d'influence,
00:47:09auteur de Françaises
00:47:10venues d'ailleurs
00:47:11publier chez Stolz.
00:47:12Lugra,
00:47:13politologue,
00:47:14est également avec nous
00:47:15ainsi que Benoît Perrin,
00:47:16directeur contribuable associé.
00:47:17Suite et fin
00:47:18aujourd'hui
00:47:19de la visite officielle
00:47:20d'Emmanuel Macron en Serbie.
00:47:21Un déplacement
00:47:22qui a débouché
00:47:23notamment sur la vente
00:47:24de 12 avions Rafale.
00:47:25Objectif aussi
00:47:26accélérer
00:47:27et puis mettre
00:47:28un coup de boost
00:47:29très clairement
00:47:30sur le processus
00:47:31d'adhésion
00:47:32de la Serbie
00:47:33à l'Union Européenne.
00:47:34Il a quand même
00:47:35tenu à dire
00:47:36quelques mots
00:47:37sur la situation
00:47:38en France.
00:47:39Écoutez.
00:47:41Croyez bien
00:47:42que je fais
00:47:43tous mes efforts
00:47:44et les jours
00:47:45et les nuits
00:47:46et que je le fais
00:47:47depuis des semaines
00:47:48même si vous ne l'avez pas
00:47:49forcément vu
00:47:50pour aboutir
00:47:51à la meilleure solution
00:47:52pour le pays.
00:47:53En tout cas la France
00:47:54c'est un gouvernement
00:47:55qui gère les affaires courantes
00:47:56qui en même temps
00:47:57fait face
00:47:58aux défis
00:47:59aux crises du moment
00:48:00donc je ne voudrais pas
00:48:01qu'on laisse
00:48:02s'installer l'idée
00:48:03que les affaires
00:48:04ne sont pas suivies.
00:48:05Après je ferai mes meilleurs efforts
00:48:06et je parlerai au français
00:48:07en temps voulu
00:48:08et dans le bon cadre.
00:48:10Fallait-il maintenir
00:48:11tout simplement
00:48:12ce déplacement
00:48:13en Serbie ?
00:48:14C'est vrai qu'il l'interroge
00:48:15dans le contexte politique
00:48:16qu'on connaît aujourd'hui.
00:48:18Oui, je note d'entrée
00:48:19un paradoxe
00:48:20chez Emmanuel Macron
00:48:21parce qu'il nous expliquait
00:48:22qu'il ne pouvait pas
00:48:23continuer comme ça
00:48:24qu'il a été contraint
00:48:25de redonner la parole
00:48:26au peuple par la dissolution
00:48:27que le pays
00:48:28ne pouvait plus avancer
00:48:29et maintenant
00:48:30qu'il a perdu
00:48:31les élections
00:48:32et qu'il n'a pas donné
00:48:33de nouveau premier ministre
00:48:34à la France
00:48:35nommé le premier ministre
00:48:36en vertu de l'article 8
00:48:37il nous explique finalement
00:48:38que tout va bien
00:48:39madame la marquise
00:48:40il y a un gouvernement
00:48:41etc.
00:48:42Donc il y a quand même
00:48:43un vrai paradoxe
00:48:44est-ce que la France
00:48:45pouvait continuer
00:48:46à avancer ou pas ?
00:48:47Il a estimé que non
00:48:48il a dissout
00:48:49et aujourd'hui
00:48:50il nous explique
00:48:51que bon ça va quand même
00:48:52on peut avancer comme ça.
00:48:53Sur la Serbie
00:48:54il est par contre
00:48:55tout à fait dans son rôle
00:48:56le président de la République
00:48:58demeure le chef
00:48:59des armées
00:49:00demeure le chef
00:49:01du pays
00:49:02et donc
00:49:03il ne change pas
00:49:04son calendrier
00:49:06en vertu
00:49:07de l'actualité nationale
00:49:09dès lors
00:49:10qu'elle n'est pas dramatique
00:49:11et donc
00:49:12il est parti en Serbie
00:49:13business is business
00:49:14on vend pour 2,7 milliards
00:49:17d'euros
00:49:18de rafales
00:49:19à la Serbie
00:49:20on essaye
00:49:21Paris
00:49:22extrêmement
00:49:23typique de Macron
00:49:24il essaye
00:49:25on voit bien
00:49:26d'embarquer la Serbie
00:49:27dans l'Europe
00:49:28alors qu'elle a quand même
00:49:29un regard
00:49:30qui est très concentré
00:49:31sur la Russie
00:49:32donc il y a des enjeux
00:49:33il y a un pari
00:49:34par le passé
00:49:35il a fait un peu
00:49:36de chine
00:49:37on a vu le résultat
00:49:38ça n'a pas été
00:49:39très fructueux
00:49:40il est dans son rôle
00:49:41de président de la République
00:49:42dans ces paris
00:49:43il est beaucoup plus hasardeux
00:49:44Malik Sidi
00:49:45il est dans son rôle
00:49:46de président de la République
00:49:47il était nécessaire
00:49:48de conserver
00:49:49de maintenir
00:49:50ce déplacement
00:49:51cette visite officielle
00:49:52de deux jours
00:49:53en Serbie
00:49:54ça vous interroge ou pas ?
00:49:55Oui ça m'interroge
00:49:56de toute manière
00:49:57oui il est dans son rôle
00:49:58de président de la République
00:49:59et certains nous diront
00:50:00l'agenda était peut-être fait
00:50:01l'agenda d'un président
00:50:02n'attend pas
00:50:03mais je dois dire
00:50:04qu'en termes de com
00:50:05le message qu'il envoie
00:50:06aux français n'est pas top
00:50:07dans la mesure où
00:50:08peut-être que pour lui
00:50:09la situation est tenue
00:50:10mais ça fait quand même
00:50:1145 jours qu'on n'a pas
00:50:12de gouvernement
00:50:13il donne l'impression
00:50:14que finalement
00:50:15c'est pas très important
00:50:16et donc pourquoi avoir
00:50:17fait une dissolution
00:50:18si c'est pas très important
00:50:19si le pays pouvait tourner
00:50:20comme ça
00:50:21je trouve qu'en termes de com
00:50:22le message qu'il envoie
00:50:23n'est pas forcément bon
00:50:24en revanche
00:50:25comme ça a été dit tout de suite
00:50:26business is business
00:50:27les intérêts d'Etat
00:50:28sont les intérêts d'Etat
00:50:29s'il y a de l'argent
00:50:30à aller chercher
00:50:31et qu'il y a du business à faire
00:50:32évidemment il faut le faire
00:50:33même si effectivement
00:50:34la proximité
00:50:35de la Serbie
00:50:36avec la Russie
00:50:37pose question
00:50:38bah oui effectivement
00:50:39en tout cas
00:50:40VRP
00:50:41alors on peut déjà
00:50:42se féliciter
00:50:43du Macron VRP
00:50:44qui fait briller
00:50:45d'une certaine manière
00:50:46voilà
00:50:47l'industrie française
00:50:48la marque France
00:50:49avec les rafales
00:50:50Benoît Perrin
00:50:51on peut déjà
00:50:52bah voilà
00:50:53ça peut être un coup de cœur
00:50:54je ne sais pas
00:50:55même si
00:50:56à nuancer
00:50:57puisqu'on vend des rafales
00:50:58quand même à la Serbie
00:50:59qui est un pays
00:51:00qui a encore des liens
00:51:01très étroits
00:51:02avec la Russie
00:51:03de Poutine
00:51:04alors là-dessus d'abord
00:51:05Emmanuel Macron
00:51:06je pense qu'il revient
00:51:07un peu à ses
00:51:08premières amours
00:51:09puisque je rappelle
00:51:10qu'il a été banquier d'affaires
00:51:11de 2008 à 2012
00:51:12donc je pense que dans le business
00:51:13il s'y connaît un petit peu
00:51:14c'est le moins qu'on puisse dire
00:51:15que ça a marché
00:51:16déjà on peut s'en féliciter
00:51:17effectivement
00:51:18c'est un coup de cœur
00:51:19c'est un coup de cœur
00:51:20aussi pour Dassault
00:51:21quand même
00:51:22parce qu'objectivement
00:51:23Dassault Aviation
00:51:24c'est quand même
00:51:25un fleuron de l'industrie française
00:51:26comme vous le savez
00:51:27ça a des impacts aussi
00:51:28sur Thalès
00:51:29sur Safran
00:51:30sur MBDA
00:51:31sur l'issue de 500 PME
00:51:32qui travaillent autour du Rafale
00:51:33enfin je veux dire
00:51:34c'est quand même un succès
00:51:35qui a un impact véritable
00:51:36sur l'économie française
00:51:37et c'est aussi
00:51:38quelque chose
00:51:39qui je crois
00:51:40et c'est pour ça
00:51:41je pense qu'il a eu raison
00:51:42d'y aller
00:51:43et que me semble-t-il
00:51:44il peut presque passer
00:51:45encore davantage de temps
00:51:46à l'étranger
00:51:47lorsqu'il arrive à vendre
00:51:48des produits français
00:51:49on lui sera reconnaissant
00:51:50pourquoi je vous dis ça ?
00:51:51parce qu'il faut rappeler
00:51:52que la balance commerciale française
00:51:53elle est dramatiquement déficitaire
00:51:54100 milliards l'année dernière
00:51:55163 milliards en 2022
00:51:56donc le lendemain
00:51:57c'est le lendemain
00:51:58c'est le lendemain
00:52:02on a beaucoup de mal
00:52:03à exporter
00:52:04nos produits
00:52:05les seuls produits
00:52:06qu'on arrive à exporter
00:52:07c'est justement le luxe
00:52:08et l'aéronautique
00:52:09donc on peut vraiment
00:52:10je crois se féliciter
00:52:11de ce succès français
00:52:12avec un avion
00:52:13qui en plus fonctionne très bien
00:52:14il est intervenu en Afghanistan
00:52:15il est intervenu au Sahel
00:52:16il est intervenu en Libye
00:52:17toujours avec grand succès
00:52:18donc je crois
00:52:19qu'on peut vraiment
00:52:20se féliciter
00:52:21de ce nouveau succès
00:52:22industriel français
00:52:23on peut s'en féliciter
00:52:24est-ce qu'on doit
00:52:25s'inquiéter
00:52:26en tout cas
00:52:27de cette vente
00:52:28à la serbe
00:52:29de cette vente
00:52:30à la Serbie
00:52:31le gras
00:52:32est-ce que c'est une inquiétude
00:52:33que vous avez
00:52:34qui est légitime ou pas ?
00:52:35En fait
00:52:36je n'ai pas particulièrement d'inquiétude
00:52:37parce que vous savez
00:52:38il y a deux aspects
00:52:39il y a l'aspect symbolique
00:52:40l'aspect symbolique
00:52:41Emmanuel Macron
00:52:42on le comprend bien
00:52:43essaie d'arriver
00:52:44la Serbie
00:52:45à l'Europe
00:52:46de demain
00:52:47et
00:52:48il n'y a que
00:52:4912
00:52:50modèles de Rafale
00:52:51qui sont transférés
00:52:52donc c'est pas ça
00:52:53qui va permettre
00:52:54à la Serbie
00:52:55d'envahir l'Europe
00:52:56ou de soutenir
00:52:57la Russie
00:52:58dans quelques autres combats
00:52:59c'est tout à fait
00:53:00évident
00:53:01par contre
00:53:02c'est vrai
00:53:03qu'en termes de
00:53:04je ne connais pas
00:53:05le détail
00:53:06du contrat
00:53:07parce que vous savez
00:53:08que de plus en plus
00:53:09à l'exportation
00:53:10il y a des accords
00:53:11de transfert
00:53:12notamment de technologie
00:53:13donc je ne sais pas du tout
00:53:14au niveau
00:53:15de ce contrat
00:53:16s'il y a des choses
00:53:17prévues
00:53:18en ce point
00:53:19je prends l'exemple
00:53:20de l'Inde
00:53:21par exemple
00:53:22où ça a été
00:53:23on va très loin
00:53:24dans le transfert
00:53:25de technologie
00:53:26donc voilà
00:53:27on le connaît
00:53:28Emmanuel Macron
00:53:29c'est un joueur
00:53:30de court terme
00:53:31et donc Emmanuel Macron
00:53:32là il avait un coup à faire
00:53:33d'abord ça lui redonne
00:53:34au plan politique
00:53:35une aura
00:53:36un peu internationale
00:53:37qu'il a quand même
00:53:38nettement perdu
00:53:39depuis 45 jours
00:53:40c'est-à-dire
00:53:41qu'il ne peut plus s'exprimer
00:53:42sans rien
00:53:43puisqu'il est un petit peu
00:53:44dans la réserve
00:53:45en attendant
00:53:46ce nouveau gouvernement
00:53:47et donc là
00:53:48vous voyez
00:53:49les Français
00:53:50peuvent voir leur président
00:53:51qui est à l'étranger
00:53:52qui ça marche
00:53:53il y a de l'exportation
00:53:54et c'est vrai
00:53:55que c'est bon
00:53:56parce que la politique
00:53:57est tellement bonne
00:53:58qu'on se demande
00:53:59pourquoi on essaie
00:54:00de se marier
00:54:01avec des Allemands
00:54:02sur les nouveaux projets
00:54:03alors qu'eux
00:54:04ne le souhaitent pas
00:54:05véritablement
00:54:06si ce n'est pour être
00:54:07en pôle position
00:54:08donc il fait son job
00:54:09il est dans son job
00:54:10Emmanuel Macron
00:54:11après il y a
00:54:12les coups de poker
00:54:13d'Emmanuel Macron
00:54:14ne marchent pas toujours
00:54:15il a dit
00:54:16ça n'a pas marché
00:54:17il a fait visiter
00:54:18Versailles
00:54:19à Poutine
00:54:20le résultat
00:54:21n'est pas là
00:54:22donc vous voyez
00:54:23il fait des coups de poker
00:54:24c'est un joueur de coup
00:54:25d'attendre un président
00:54:26de la République
00:54:27qui a une vision long terme
00:54:28on a un président
00:54:29de la République
00:54:30qui est plutôt
00:54:31un joueur de poker
00:54:32Malik Sidi
00:54:33est-ce que c'est bon
00:54:34pour son image
00:54:35des placements au final
00:54:36est-ce que ça va suffire
00:54:37on va dire
00:54:38à améliorer
00:54:39un tout petit peu
00:54:40cette image au moins
00:54:41vous y croyez ou pas ?
00:54:42Je ne suis pas sûr
00:54:43que ça suffise
00:54:44quand on regarde
00:54:45malheureusement
00:54:46j'ai une image
00:54:47de la France aujourd'hui
00:54:48je pense notamment
00:54:49en Afrique
00:54:50mais pas que
00:54:51dans beaucoup de pays de l'Est
00:54:52je pense notamment
00:54:53à la Pologne
00:54:54en Afrique
00:54:55on est désesté
00:54:56donc évidemment
00:54:57il faut faire
00:54:58ces déplacements
00:54:59alors économiquement
00:55:00je pense que
00:55:01c'est un beau coup
00:55:02politique
00:55:03sur ce qu'il vient de faire
00:55:04en revanche
00:55:05je ne suis pas sûr
00:55:06que ça suffira
00:55:07à redorer
00:55:08l'image de la France
00:55:09avec nos anciens
00:55:10idées qu'on avait
00:55:11en Afrique
00:55:12à l'Est
00:55:13et ailleurs
00:55:14Vous parliez
00:55:15tout à l'heure
00:55:16à Benoît Perrin
00:55:17de cette balance
00:55:18commerciale
00:55:19déficitaire
00:55:20qui ne l'est pas
00:55:21pour l'aéronautique
00:55:22qui ne l'est pas
00:55:23également
00:55:24pour les ventes d'armes
00:55:25la France qui est devenue
00:55:26tout de même cette année
00:55:27deuxième exportateur mondial
00:55:29de ventes d'armes
00:55:30et notamment
00:55:31principalement
00:55:32grâce au succès
00:55:33de ces rafales
00:55:34Encore une fois
00:55:35c'est des bonnes nouvelles
00:55:36on a une industrie
00:55:37qui a tellement
00:55:38été mise au tapis
00:55:39par un certain nombre
00:55:40de décisions
00:55:41notamment sur
00:55:42la fiscalité
00:55:43notamment sur
00:55:44le choix
00:55:45peut-être même
00:55:46le mépris
00:55:47d'un certain nombre
00:55:48de responsables politiques
00:55:49pour l'usine
00:55:50en tant que telle
00:55:51que je crois que
00:55:52on a une petite industrie
00:55:53C'est une bonne nouvelle
00:55:54de ventes d'armes
00:55:55justement d'avoir
00:55:56une industrie militaire
00:55:57qui cartonne
00:55:58En plus là
00:55:59on parle de
00:56:00on l'a dit
00:56:01Luc l'a dit
00:56:02on parle de la Serbie
00:56:03donc la Serbie
00:56:04il n'y a pas de danger
00:56:05Avant il y a eu
00:56:06l'Inde
00:56:07il y a eu l'Egypte
00:56:08Vous avez raison
00:56:09mais on va dire
00:56:10qu'il faut travailler
00:56:11cet équilibre des forces
00:56:12entre les différentes puissances
00:56:13La Serbie
00:56:14il faut quand même rappeler
00:56:15qu'ils ont condamné
00:56:16l'attaque de la Russie
00:56:17ils n'ont pas pris
00:56:18de mesures
00:56:19de sanctions
00:56:20Ils ne sanctionnent pas
00:56:22On peut presque
00:56:23là aussi se réjouir
00:56:24de se dire
00:56:25la Serbie
00:56:26qui avait l'habitude
00:56:27de se tourner
00:56:28vers d'autres puissances
00:56:29pour acheter ses armes
00:56:30notamment vers la Russie
00:56:31on peut se réjouir
00:56:32que désormais
00:56:33ils se tournent
00:56:34plutôt vers
00:56:35l'Union Européenne
00:56:36ou en l'occurrence
00:56:37vers la France
00:56:38Il faut rappeler aussi
00:56:39que la Serbie
00:56:40ça fait 12 ans
00:56:41qu'ils ont enclenché
00:56:42le processus
00:56:43pour rejoindre
00:56:44l'Union Européenne
00:56:4512 ans qu'on les fait attendre
00:56:46Avec une démocratie
00:56:47on peut dire
00:56:48qu'il n'y a pas de raison
00:56:49de les faire attendre
00:56:50puisqu'il y a peut-être aussi
00:56:51une stratégie
00:56:52mise en place
00:56:53par les responsables serbes
00:56:54pour encore davantage
00:56:55s'arrimer
00:56:56à l'Union Européenne
00:56:57et donc pour finalement
00:56:58faire avancer
00:56:59leur dossier
00:57:00et encore une fois
00:57:01on ne peut je crois
00:57:02que s'en réjouir
00:57:03Succès économique
00:57:04Lugra
00:57:05et puis succès
00:57:06également en matière
00:57:07d'influence
00:57:08et ses ventes
00:57:09de rafales
00:57:10ça permet à la France
00:57:11de peut-être
00:57:12de retrouver
00:57:13une certaine influence
00:57:14au niveau international
00:57:15ou pas ?
00:57:16C'est sûr
00:57:17qu'il y a plusieurs types
00:57:18de diplomatie
00:57:19et la diplomatie militaire
00:57:20est absolument essentielle
00:57:21dans les temps actuels
00:57:22et notamment
00:57:23à cause du conflit
00:57:24en Ukraine
00:57:25Le rafale
00:57:26moi je ne suis pas un expert
00:57:27mais on nous dit
00:57:28que c'est un excellent avion
00:57:29qui est très polyvalent
00:57:30et donc il y a aujourd'hui
00:57:314 pays
00:57:32si on compte la France
00:57:33en Europe
00:57:34qui sont donc dotés
00:57:35de rafales
00:57:36et on peut espérer
00:57:37que ce soit
00:57:38plutôt
00:57:39la bonne méthode
00:57:40que d'amorcer
00:57:41la construction
00:57:42d'une défense européenne
00:57:43absolument nécessaire
00:57:44pour la France
00:57:45et pour l'Union Européenne
00:57:46et pour la France
00:57:47et pour l'Union Européenne
00:57:48c'est absolument nécessaire
00:57:49à partir
00:57:50de ce savoir-faire français
00:57:51et non pas
00:57:52d'essayer
00:57:53d'aller faire
00:57:54de créer
00:57:55des coalitions
00:57:56qui font du sur place
00:57:57sur plusieurs projets
00:57:58actuellement en Europe
00:57:59Je pense que le rafale
00:58:00est l'exemple
00:58:01d'une réussite
00:58:02sur laquelle
00:58:03vous savez
00:58:04dans la vie
00:58:05il faut toujours
00:58:06construire
00:58:07à partir de l'existant
00:58:08Le rafale
00:58:09est un excellent avion
00:58:10qui est en pleine évolution
00:58:11Il y a eu plusieurs
00:58:12séries de rafales
00:58:13et le dernier
00:58:14est particulièrement performant
00:58:15Je pense que ce serait
00:58:16une bonne base
00:58:17de construire
00:58:18l'Europe de la défense
00:58:19à partir
00:58:20de ce projet
00:58:21et surtout
00:58:22des ingénieurs
00:58:23extrêmement brillants
00:58:24que nous avons
00:58:25dans notre pays
00:58:26Madi s'est dit
00:58:27peut-être pour conclure
00:58:28ce débat
00:58:29avant de passer à la suite
00:58:30on va parler de
00:58:31Batignan
00:58:32forcément
00:58:33sur ce débat
00:58:34pour conclure
00:58:35ça permet d'ordorer
00:58:36d'une certaine manière
00:58:37le blason
00:58:38de la France
00:58:39à l'étranger
00:58:40ou en tout cas
00:58:41d'avoir une influence
00:58:42plus importante
00:58:43et puis
00:58:44également
00:58:45au-delà de cette influence
00:58:46de la nécessité
00:58:47de réindustrialisation
00:58:48ça peut être un exemple aussi ?
00:58:49Oui absolument
00:58:50on a la chance
00:58:51d'avoir
00:58:52des ingénieurs
00:58:53de grande qualité
00:58:54on a une industrie
00:58:55en tout cas
00:58:56sur ces sujets-là
00:58:57qui fonctionne
00:58:58on a perdu
00:58:59pas mal
00:59:00de pans
00:59:01de notre industrie
00:59:02et effectivement
00:59:03je pense que ça fait partie
00:59:04des moyens
00:59:05de relancer cette industrie
00:59:06qui pendant
00:59:07depuis quelques années
00:59:08malheureusement
00:59:09est un petit peu
00:59:10en berne
00:59:11Madi s'est dit
00:59:12Lugras
00:59:13Benoît Perrin
00:59:14vous restez avec nous
00:59:15la politique politicienne
00:59:16on verra
00:59:17qui pour Matignon
00:59:18c'est la grande question
00:59:19on promet
00:59:20fin du suspense
00:59:21d'ici
00:59:22fin du week-end
00:59:23on verra cela
00:59:24on va se poser la question
00:59:25de toute cette
00:59:26de toute cette
00:59:27on va dire
00:59:28engouement
00:59:29qu'il y a en ce moment
00:59:30autour de Bernard Cazeneuve
00:59:31la Cazeneuve
00:59:32mania
00:59:33à tout de suite
00:59:34Soudra 10h-13h
00:59:35Benjamin Gleize
00:59:36Les débats de l'été
00:59:37avec
00:59:38nos débatteurs du jour
00:59:39Madi s'est dit Lugras
00:59:40et Benoît Perrin
00:59:41on passe à la politique
00:59:42la politique politicienne
00:59:43ben oui
00:59:44ça nous occupe
00:59:45beaucoup
00:59:46en ce moment
00:59:47peut-être aussi vous
00:59:48c'est vrai que ça fait
00:59:49beaucoup parler
00:59:50notamment
00:59:51ben voilà
00:59:52dans les PMU
00:59:53c'est vrai que ça discute
00:59:54beaucoup
00:59:55quand on lit le journal
00:59:56quand on écoute la radio
00:59:57quand on écoute Syd Radio
00:59:58bon qui sera le futur
00:59:59nouveau
01:00:00voilà
01:00:01Premier ministre
01:00:02son nom pourrait être
01:00:03en tout cas annoncé
01:00:04avant lundi prochain
01:00:05un candidat
01:00:06ce détail
01:00:07je vous le disais tout à l'heure
01:00:08dans la course à Matignon
01:00:09vous en entendez beaucoup
01:00:10parler en ce moment
01:00:11depuis 24h
01:00:12dans les médias
01:00:14est-ce que c'est l'homme
01:00:15de la situation
01:00:16ou pas Lugras
01:00:17selon vous
01:00:18est-ce qu'il peut l'être ?
01:00:19Non
01:00:20Cazeneuve
01:00:21Cazeneuve mania
01:00:22ça me paraît quand même
01:00:23un peu exagéré
01:00:24mais c'est vrai
01:00:25qu'il répond
01:00:26à trois critères
01:00:27importants
01:00:28tout d'abord
01:00:29c'est un homme
01:00:30qui est posé
01:00:31il a une vraie épaisseur
01:00:32politique
01:00:33et il n'est pas excité
01:00:34donc ça c'est un point
01:00:35important dans la période
01:00:36actuelle
01:00:37qui est très troublé
01:00:38le deuxième point
01:00:39c'est qu'il a été expérimenté
01:00:40il a été ministre de l'intérieur
01:00:41en 2015
01:00:42il a été premier ministre
01:00:43lui-même
01:00:44de décembre 2016
01:00:45à mai 2017
01:00:46donc ça a été
01:00:47le dernier premier ministre
01:00:48de François Hollande
01:00:49et le troisième point
01:00:50important
01:00:51il est un peu
01:00:52à l'épicentre
01:00:53des enjeux actuels
01:00:54c'est-à-dire
01:00:55que c'est un ancien
01:00:56socialiste
01:00:57il est socialiste
01:00:58il est donc là
01:00:59dans une perspective
01:01:00de cohabitation
01:01:01avec Emmanuel Macron
01:01:02qui a perdu
01:01:03les élections
01:01:04et donc il faut
01:01:05qu'il y ait une cohabitation
01:01:06qui se mette en place
01:01:07lui il a
01:01:08cette dimension
01:01:09à l'intérieur
01:01:10de l'État
01:01:12de ne pas appartenir
01:01:13à la mouvance
01:01:14Macron
01:01:15jusqu'alors
01:01:16donc voyez
01:01:17qu'il est un petit peu
01:01:18le seul enseignement
01:01:19des élections
01:01:20au premier tour
01:01:21c'est le rassemblement national
01:01:22qui fait un raz-de-marée
01:01:23le deuxième tour
01:01:24un front républicain
01:01:25est mis en place
01:01:26rapidement
01:01:27pour faire barrage
01:01:28au rassemblement national
01:01:29donc la seule victoire
01:01:30qu'il y a eu
01:01:31aux élections
01:01:32législatives
01:01:33c'est la victoire
01:01:34du front républicain
01:01:35contre le rassemblement national
01:01:36il en est encore
01:01:37à l'intérieur
01:01:38de l'État
01:01:39et donc
01:01:40le rassemblement national
01:01:41il en est un peu
01:01:42la quintessence
01:01:43et à cet égard
01:01:44il est un candidat
01:01:45sérieux
01:01:46toutefois
01:01:47il ne faut pas
01:01:48éviter le débat
01:01:49plus long
01:01:50qui est de dire
01:01:51quel gouvernement derrière
01:01:52c'est à dire
01:01:53qu'on peut très bien imaginer
01:01:54un Bernard Cazeneuve
01:01:55ou un autre personnalité
01:01:56entouré
01:01:57d'autres personnes
01:01:58et moi
01:01:59par exemple
01:02:00un Jean-Louis Borloo
01:02:01qui pourrait
01:02:02représenter un petit peu
01:02:03le centre
01:02:04et un Xavier Bertrand
01:02:05s'il l'acceptait
01:02:06la droite
01:02:07voyez
01:02:08ce n'est pas une seule personnalité
01:02:09c'est le président
01:02:10de Macron
01:02:11alors qu'il y a
01:02:12un petit peu
01:02:13de son rôle
01:02:14en application
01:02:15de l'article 8
01:02:16il nomme
01:02:17le Premier ministre
01:02:18et c'est le Premier ministre
01:02:19qui lui propose
01:02:20un gouvernement
01:02:21mais on comprend bien
01:02:22qu'on va bien au-delà
01:02:23dans l'esquisse actuelle
01:02:24Bruno Perrin
01:02:25l'option
01:02:26en l'occurrence
01:02:27la Bernard Cazeneuve
01:02:28c'est une option
01:02:29qui vous intéresse
01:02:30vous y croyez
01:02:31vous-même
01:02:32ça peut être un gouvernement
01:02:33qui tient la route
01:02:34et en tout cas
01:02:35un peu dans le temps
01:02:36déjà je suis impressionné
01:02:37par le poids politique
01:02:38d'un premier ministre
01:02:39socialiste
01:02:40qui a fait quasiment
01:02:41moins de 2%
01:02:42à l'élection présidentielle
01:02:43et qui
01:02:44malgré ce score
01:02:45familique
01:02:46dirige encore
01:02:47des centaines
01:02:48et des milliers
01:02:49de collectivités
01:02:50quasiment la moitié
01:02:51des régions en France
01:02:52trois grosses institutions
01:02:53la Comte des Comptes
01:02:54le Conseil d'Etat
01:02:55ou encore
01:02:56le Conseil Constitutionnel
01:02:57exactement
01:02:58et là
01:02:59on va nous sortir du chapeau
01:03:00probablement
01:03:01un Premier ministre socialiste
01:03:02donc ça c'est le premier point
01:03:03le deuxième point
01:03:04c'est sûr que c'est presque
01:03:05rassurant
01:03:06parce que vu les noms
01:03:07qui sont présents
01:03:08que ce soit d'abord
01:03:09Jean-Luc Mélenchon
01:03:10ou récemment encore
01:03:11Lucie Castex
01:03:12c'est vrai qu'il passe
01:03:13pour un
01:03:14il passerait presque
01:03:15pour un modéré
01:03:16et alors moi
01:03:17ce qui m'inquiète
01:03:18en revanche
01:03:19c'est justement
01:03:20s'il arrive au pouvoir
01:03:21il faut quand même rappeler
01:03:22que c'est un socialiste
01:03:23qu'il a été nommé
01:03:24par sa proche
01:03:25de François Hollande
01:03:26donc finalement
01:03:27le ministre éphémère
01:03:28à la fin du quinquennat Hollande
01:03:29exactement
01:03:30et du coup on y revient
01:03:31sur cette histoire
01:03:32de consensus mou
01:03:33alors qu'il y a des urgences
01:03:34le pays est en feu
01:03:35partout
01:03:36sur quasiment
01:03:37tous les sujets
01:03:38et là on va se retrouver
01:03:39avec une espèce
01:03:40de Hollande
01:03:41de Chirac bis
01:03:42avec finalement
01:03:43presque aucune décision
01:03:44qui va être prise
01:03:45donc moi je suis plutôt
01:03:46très inquiet pour la France
01:03:47et pour tout vous dire
01:03:50je crois que s'il y avait
01:03:51une solution
01:03:52qu'Emmanuel Macron
01:03:53serait à mon avis
01:03:56comment dire
01:03:57inspiré
01:03:58de prendre
01:03:59c'est de nommer
01:04:00alors ça c'est original
01:04:01mais c'est de nommer
01:04:02un militaire
01:04:03c'est à dire
01:04:04soit l'ancien
01:04:05chef d'état
01:04:06d'état-major
01:04:07des armées
01:04:08Villiers
01:04:09soit
01:04:10monsieur Lecointre
01:04:11qui vient de quitter son poste
01:04:12il y a quelques semaines
01:04:13je vous dis ça
01:04:14parce qu'en fait
01:04:15je crois que pour être
01:04:16premier ministre aujourd'hui
01:04:17pour finalement
01:04:18une durée
01:04:19très limitée
01:04:20parce que très concrètement
01:04:21on sait tous
01:04:22qu'il y aura des élections
01:04:23dans à peu près
01:04:24dix mois
01:04:25il faut quelqu'un
01:04:26qui ait de l'autorité
01:04:27il faut quelqu'un
01:04:28qui ait de l'autorité
01:04:29sur les députés
01:04:30et qui ?
01:04:31quelle est la profession
01:04:32qui a encore un peu
01:04:33d'autorité pour les députés
01:04:34parce que
01:04:35les députés s'inclinent
01:04:36et bien ça reste encore
01:04:37les militaires
01:04:38donc finalement
01:04:39avoir un général
01:04:40qui gère
01:04:41et qui prenne des grandes décisions
01:04:42pendant un an
01:04:43je trouve que ça serait
01:04:44la solution idéale
01:04:45c'est dit
01:04:46l'option
01:04:47d'un
01:04:48premier ministre
01:04:49plutôt militaire
01:04:50ça vous séduit ou pas ?
01:04:51et alors
01:04:52j'en profite aussi
01:04:53pour poser cette question
01:04:54c'est
01:04:55parce que
01:04:56l'opéra a parlé
01:04:57d'une sorte de
01:04:58consensus mou
01:04:59un Bernard Cazeneuve
01:05:00qui assumerait une forme
01:05:01de cohabitation
01:05:02avec Emmanuel Macron
01:05:03vous y croyez ou pas ?
01:05:04alors
01:05:05Bernard Cazeneuve
01:05:06incontestablement
01:05:07il est expérimenté
01:05:08c'est d'ailleurs le plus capé
01:05:09de tous les noms
01:05:10qu'on nous cite
01:05:11dernièrement
01:05:12moi ça n'aurait pas
01:05:13été mon choix
01:05:14je garde vraiment
01:05:15un mauvais souvenir
01:05:16des années Hollande
01:05:17qui lui sont
01:05:18dont il est comptable aussi
01:05:21et évidemment
01:05:22la proposition
01:05:23qui vient d'être faite
01:05:24par Benoît Perrin
01:05:26ne peut que me réjouir
01:05:28ne peut que me réjouir
01:05:29un militaire
01:05:30oui oui
01:05:31ça serait une très très bonne idée
01:05:32c'est une très bonne idée
01:05:33pour la France
01:05:34on est
01:05:35aujourd'hui
01:05:36il y a une vraie défiance
01:05:37de l'autorité
01:05:38et je pense que ça serait
01:05:39vraiment une belle chose
01:05:40néanmoins
01:05:41je ne suis pas sûr
01:05:42qu'au château
01:05:43il soit sur la même ordre
01:05:44que nous
01:05:45je vous vois sourire
01:05:48sur cette option
01:05:50militaire
01:05:51d'une certaine manière
01:05:52oui je crois
01:05:53il faut le dire
01:05:54effectivement
01:05:55pour l'instant
01:05:56j'ai pas l'impression
01:05:57que ce soit une piste envisagée
01:05:58en tout cas
01:05:59là dessus
01:06:00rien
01:07:02et donc
01:07:03quand il y a un vrai dialogue
01:07:04qu'on entend vraiment
01:07:05ce que veut l'autre
01:07:06c'est là qu'on peut trouver
01:07:07le chemin de crête
01:07:08qui aboutit à une solution
01:07:09viable
01:07:10durable
01:07:11profonde
01:07:12c'est comme ça
01:07:13qu'on réformera le pays
01:07:14c'est parce qu'on n'écoute pas
01:07:15suffisamment les forces vives
01:07:16du pays
01:07:17qu'on n'arrive pas
01:07:18à trouver de solution
01:07:19on est dans des postures
01:07:20on est dans de la vie politique
01:07:21cosmétique
01:07:22et pourquoi pas
01:07:23effet d'annonce d'un militaire
01:07:24il ne me semble pas
01:07:25que ça corresponde
01:07:26très exactement
01:07:27aux résultats des élections
01:07:28en tout cas sur cette situation
01:07:29politique
01:07:30il y a une réaction
01:07:31très positive
01:07:32de Jean-Baptiste
01:07:33qui nous dit tout simplement
01:07:34nous sommes foutus
01:07:35c'est encourageant
01:07:36prenez ça juste avant le week-end
01:07:37et là rentrez
01:07:38bon autre candidat
01:07:39candidate
01:07:40pour être futur
01:07:41première ministre
01:07:42c'est Ségolène Royal
01:07:43bah oui
01:07:44elle se dit disponible
01:07:45pour Matignon
01:07:46écoutez c'était hier soir
01:07:47sur LCI
01:07:48quand il y a en effet
01:07:49des appels que je peux recevoir
01:07:50ou des indications
01:07:51que je peux observer
01:07:52et des réponses négatives
01:07:53qui sont données
01:07:54ici ou là
01:07:55oui je suis
01:07:56je suis disponible
01:07:57je ne suis pas candidate
01:07:58il n'y a pas d'ouverture
01:07:59de candidature
01:08:00mais je suis disponible
01:08:01pour essayer
01:08:02de constituer
01:08:03un gouvernement
01:08:04d'union républicaine
01:08:05Ségolène Royal
01:08:06disponible pour Matignon
01:08:07ça vous inspire quoi
01:08:08Madi s'est dit ?
01:08:09Ségolène Royal
01:08:10l'insubmersible
01:08:11et puis j'adore
01:08:12la manière dont elle avance
01:08:13des choses
01:08:14compte tenu des appels
01:08:15donc ça voudrait dire
01:08:16qu'elle est sollicitée
01:08:17qu'on lui demande
01:08:18qu'on la pousse à aller
01:08:19évidemment
01:08:20elle n'est candidate
01:08:21à rien
01:08:22mais si
01:08:23on lui demande
01:08:24de manière plutôt polie
01:08:25elle irait
01:08:26et bah moi
01:08:27je ne suis pas sur
01:08:28je ne suis pas surprise
01:08:29qu'elle revienne
01:08:30parce que Ségolène
01:08:31elle a le mérite
01:08:32d'être
01:08:33tenace
01:08:34vraiment
01:08:35ça je crois
01:08:36que c'est son côté
01:08:37femme sénégalaise
01:08:38elle est très tenace
01:08:39elle ne lâche jamais
01:08:40elle est toujours là
01:08:41mais malheureusement
01:08:42elle est souvent
01:08:43défaitiste
01:08:44elle gagne rarement
01:08:45mais je suis
01:08:46je ne suis pas surprise
01:08:47qu'elle revienne
01:08:48je m'attendais
01:08:49à ce qu'un de ses compars
01:08:50du parti socialiste
01:08:51Emmanuel Valls revienne
01:08:52pour l'instant
01:08:53on ne l'a pas entendu
01:08:54socialiste
01:08:55oui oui oui
01:08:56on ne l'a pas entendu
01:08:57mais je suis pas surprise
01:08:58qu'elle revienne
01:08:59mais à mon avis
01:09:00ça sera une candidature
01:09:01à l'eau
01:09:02Benoît Bérin
01:09:03sur cette candidature
01:09:04donc hier soir
01:09:05de Ségolène Royal
01:09:06comme tous les politiques
01:09:07ils reçoivent tout le temps
01:09:08des centaines d'appels
01:09:09ils sont touchés par la grâce
01:09:10je n'en sais rien
01:09:11enfin ils ont un appel
01:09:12qui vient de l'au-delà
01:09:13vous n'avez pas épargné
01:09:14d'ailleurs
01:09:15qu'ils reviennent
01:09:16qu'on soit clair
01:09:17qu'on soit clair
01:09:18non mais les politiques
01:09:19je pense qu'ils sont prêts à tout
01:09:20pour faire parler d'eux
01:09:21c'est vrai que là
01:09:22elle s'est dit
01:09:23qu'il y avait peut-être
01:09:24une fenêtre de tir
01:09:25pour qu'enfin
01:09:26elle fasse la une des médias
01:09:27ben elle a réussi
01:09:28la preuve
01:09:29on en parle aujourd'hui
01:09:30non très concrètement
01:09:31c'est pas sérieux
01:09:32et puis on revient encore
01:09:33à ce qu'on disait tout à l'heure
01:09:34c'est-à-dire qu'on en revient
01:09:35à un socialiste supplémentaire
01:09:38donc j'ai l'impression
01:09:41quand même que le pays
01:09:42se droitise
01:09:43et on va se retrouver
01:09:44avec une partie de la population
01:09:45qui va se sentir un peu cocu
01:09:47avec certainement
01:09:49un premier socialiste
01:09:50dans une France
01:09:51qui a je crois
01:09:52jamais été aussi à droite
01:09:53c'est quand même très surprenant
01:09:54Luc Gras
01:09:55réaction alors
01:09:56à cette candidature
01:09:57de Ségolène Royal
01:09:58et effectivement
01:09:59par rapport à ce que disait
01:10:00Benoît Perrin
01:10:01sur cette éventualité
01:10:02d'avoir un socialiste
01:10:03potentiellement à Matignon
01:10:04oui je crois que là
01:10:05on a ouvert la séquence
01:10:06joyeuse de l'émission
01:10:07Ségolène Royal
01:10:08c'est une personnalité
01:10:09joyeuse
01:10:10profitez-en
01:10:11parce qu'après
01:10:12on va parler
01:10:13d'une actualité
01:10:14bien plus dramatique
01:10:15Luc Gras oui
01:10:16voilà
01:10:17donc c'est la séquence
01:10:18joyeuse
01:10:19c'est une personnalité
01:10:20joyeuse
01:10:21truculente
01:10:22elle est toujours
01:10:23placée
01:10:24jamais gagnante
01:10:25mais pour faire court
01:10:26en politique
01:10:27on n'est jamais mort
01:10:28donc elle a compris
01:10:29elle applique
01:10:30à sa propre personne
01:10:31cette formule
01:10:32on n'est pas mort
01:10:33mais c'est pas sérieux
01:10:34Ségolène Royal
01:10:35aujourd'hui
01:10:36elle ne représente
01:10:37pas de courant
01:10:38au sein du Parti Socialiste
01:10:39elle n'est pas
01:10:40du tout
01:10:41en situation
01:10:42de pouvoir jouer
01:10:43le rôle
01:10:44de Premier Ministre
01:10:45dans cette période
01:10:46bien complexe
01:10:47Luc Gras
01:10:48Benoît Perrin
01:10:49Madi Sedi
01:10:50vous restez avec nous
01:10:51on poursuit
01:10:52ces débats
01:10:53avec
01:10:54voilà
01:10:55je l'annonçais
01:10:56il y a quelques instants
01:10:57une actualité bien plus dramatique
01:10:58ce rodéo
01:10:59urbain
01:11:00et
01:11:01cette fillette de 7 ans
01:11:02qui est entre la vie
01:11:03et la mort
01:11:04du côté de
01:11:05de Valoris
01:11:06encore
01:11:07un rodéo urbain
01:11:08qui débouche
01:11:09sur un drame
01:11:10on en parle
01:11:11juste après ça
01:11:12Sud Radio
01:11:13Sud Radio
01:11:14parlons
01:11:15Sud Radio
01:11:16les débats de l'été
01:11:1710h-13h
01:11:18Benjamin Gleize
01:11:1911h34
01:11:20les
01:11:21débats
01:11:22de l'été
01:11:23débats
01:11:24de l'actualité
01:11:25toute l'actualité
01:11:26avec
01:11:27nos débatteurs
01:11:28du jour
01:11:29Madi Sedi
01:11:30conseillère en
01:11:31communication
01:11:32d'influence
01:11:33je rappelle
01:11:34votre ouvrage
01:11:35française
01:11:36venue d'ailleurs
01:11:37publié
01:11:38chez Stock
01:11:39Luc Gras
01:11:40politologue
01:11:41et puis Benoît Perrin
01:11:42directeur
01:11:43de Contribuables
01:11:44Associés
01:11:45l'actualité
01:11:46je le disais
01:11:47plus dramatique
01:11:48c'est ce rodéo
01:11:49urbain
01:11:50vous nous avez
01:11:51rejoint
01:11:52Jules
01:11:53quelques mots
01:11:54sur les dernières
01:11:55informations
01:11:56dont on dispose
01:11:57sur ce drame
01:11:58c'est peu avant
01:11:5919h hier
01:12:00que la fillette
01:12:01de 7 ans
01:12:02a été percutée
01:12:03par le conducteur
01:12:04du 600 cm3
01:12:05alors qu'elle
01:12:06traversait
01:12:07un passage piéton
01:12:08il remontait
01:12:09une file de voiture
01:12:10tout en faisant
01:12:11une roue arrière
01:12:12et d'après
01:12:13les informations
01:12:14de nos confrères
01:12:15de Nice
01:12:16ce matin
01:12:17il circulait
01:12:18en sens inverse
01:12:19à l'hôpital
01:12:20L'Enval
01:12:21de Nice
01:12:22la victime
01:12:23souffre de
01:12:24multiples fractures
01:12:25et
01:12:26vous l'avez dit
01:12:27a été placée
01:12:28dans un coma artificiel
01:12:29avec son pronostic
01:12:30vital engagé
01:12:31le suspect
01:12:32est âgé de 19 ans
01:12:33et a été interpellé
01:12:34et placé en garde à vue
01:12:35au commissariat
01:12:36d'Antibes
01:12:37peu après les faits
01:12:38les tests de dépistage
01:12:39à l'alcool
01:12:40et aux stupéfiants
01:12:41réalisés par les forces
01:12:42de l'ordre
01:12:43se sont révélés
01:12:44négatifs
01:12:45et une enquête
01:12:46a été ouverte
01:12:47et confiée
01:12:48à l'hôpital
01:12:49de Nice
01:12:50et à l'hôpital
01:12:51de Nice
01:12:52et à l'hôpital
01:12:53de Nice
01:12:54et à l'hôpital
01:12:55de Nice
01:12:56et à l'hôpital
01:12:57de Nice
01:12:58et à l'hôpital
01:12:59de Nice
01:13:00et à l'hôpital
01:13:01de Nice
01:13:02et à l'hôpital
01:13:03de Nice
01:13:04et à l'hôpital
01:13:05de Nice
01:13:06et à l'hôpital
01:13:07de Nice
01:13:08et à l'hôpital
01:13:09de Nice
01:13:10et à l'hôpital
01:13:11de Nice
01:13:12et à l'hôpital
01:13:13de Nice
01:13:14et à l'hôpital
01:13:15de Nice
01:13:16et à l'hôpital
01:13:17de Nice
01:13:18et à l'hôpital
01:13:19de Nice
01:13:20et à l'hôpital
01:13:21de Nice
01:13:22et à l'hôpital
01:13:23de Nice
01:13:24et à l'hôpital
01:13:25de Nice
01:13:26et à l'hôpital
01:13:27de Nice
01:13:28et à l'hôpital
01:13:29de Nice
01:13:30et à l'hôpital
01:13:31de Nice
01:13:32et à l'hôpital
01:13:33de Nice
01:13:34et à l'hôpital
01:13:35de Nice
01:13:36et à l'hôpital
01:13:37de Nice
01:13:38et à l'hôpital
01:13:39de Nice
01:13:40et à l'hôpital
01:13:41de Nice
01:13:42et à l'hôpital
01:13:43de Nice
01:13:44et à l'hôpital
01:13:45de Nice
01:13:46et à l'hôpital
01:13:47de Nice
01:13:48et à l'hôpital
01:13:49de Nice
01:13:50et à l'hôpital
01:13:51de Nice
01:13:52et à l'hôpital
01:13:53de Nice
01:13:54et à l'hôpital
01:13:55de Nice
01:13:56et à l'hôpital
01:13:57de Nice
01:13:58et à l'hôpital
01:13:59de Nice
01:14:00et à l'hôpital
01:14:01de Nice
01:14:02et à l'hôpital
01:14:03de Nice
01:14:04et à l'hôpital
01:14:05de Nice
01:14:06et à l'hôpital
01:14:07de Nice
01:14:08et à l'hôpital
01:14:09de Nice
01:14:10et à l'hôpital
01:14:11de Nice
01:14:12et à l'hôpital
01:14:13de Nice
01:14:14et à l'hôpital
01:14:15de Nice
01:14:16et à l'hôpital
01:14:17de Nice
01:14:18et à l'hôpital
01:14:19de Nice
01:14:20et à l'hôpital
01:14:21de Nice
01:14:22et à l'hôpital
01:14:23de Nice
01:14:24et à l'hôpital
01:14:25de Nice
01:14:26et à l'hôpital
01:14:27de Nice
01:14:28et à l'hôpital
01:14:29de Nice
01:14:30et à l'hôpital
01:14:31de Nice
01:14:32et à l'hôpital
01:14:33de Nice
01:14:34et à l'hôpital
01:14:35de Nice
01:14:36et à l'hôpital
01:14:37de Nice
01:14:38et à l'hôpital
01:14:39de Nice
01:14:40et à l'hôpital
01:14:41de Nice
01:14:42et à l'hôpital
01:14:43de Nice
01:14:44et à l'hôpital
01:14:45de Nice
01:14:46et à l'hôpital
01:14:47de Nice
01:14:48et à l'hôpital
01:14:49de Nice
01:14:50et à l'hôpital
01:14:51de Nice
01:14:52et à l'hôpital
01:14:53de Nice
01:14:54et à l'hôpital
01:14:55de Nice
01:14:56et à l'hôpital
01:14:57de Nice
01:14:58et à l'hôpital
01:14:59de Nice
01:15:00et à l'hôpital
01:15:01de Nice
01:15:02et à l'hôpital
01:15:03de Nice
01:15:04et à l'hôpital
01:15:05de Nice
01:15:06et à l'hôpital
01:15:07de Nice
01:15:08et à l'hôpital
01:15:09de Nice
01:15:10et à l'hôpital
01:15:11de Nice
01:15:12et à l'hôpital
01:15:13de Nice
01:15:14et à l'hôpital
01:15:15de Nice
01:15:16et à l'hôpital
01:15:17de Nice
01:15:18et à l'hôpital
01:15:19de Nice
01:15:20et à l'hôpital
01:15:21de Nice
01:15:22et à l'hôpital
01:15:23de Nice
01:15:24et à l'hôpital
01:15:25de Nice
01:15:26et à l'hôpital
01:15:27de Nice
01:15:28et à l'hôpital
01:15:29de Nice
01:15:30et à l'hôpital
01:15:31de Nice
01:15:32et à l'hôpital
01:15:33de Nice
01:15:34et à l'hôpital
01:15:35de Nice
01:15:36et à l'hôpital
01:15:37de Nice
01:15:38et à l'hôpital
01:15:39de Nice
01:15:40et à l'hôpital
01:15:41de Nice
01:15:42et à l'hôpital
01:15:43de Nice
01:15:44et à l'hôpital
01:15:45de Nice
01:15:46et à l'hôpital
01:15:47de Nice
01:15:48et à l'hôpital
01:15:49de Nice
01:15:50et à l'hôpital
01:15:51de Nice
01:15:52et à l'hôpital
01:15:53de Nice
01:15:54et à l'hôpital
01:15:55de Nice
01:15:56et à l'hôpital
01:15:57de Nice
01:15:58et à l'hôpital
01:15:59de Nice
01:16:00et à l'hôpital
01:16:01de Nice
01:16:02et à l'hôpital
01:16:03de Nice
01:16:04et à l'hôpital
01:16:05de Nice
01:16:06et à l'hôpital
01:16:07de Nice
01:16:08et à l'hôpital
01:16:09de Nice
01:16:10et à l'hôpital
01:16:11de Nice
01:16:12et à l'hôpital
01:16:13de Nice
01:16:14et à l'hôpital
01:16:15de Nice
01:16:16et à l'hôpital
01:16:17de Nice
01:16:18et à l'hôpital
01:16:19de Nice
01:16:20et à l'hôpital
01:16:21de Nice
01:16:22et à l'hôpital
01:16:23de Nice
01:16:24et à l'hôpital
01:16:25de Nice
01:16:26et à l'hôpital
01:16:27de Nice
01:16:28et à l'hôpital
01:16:29de Nice
01:16:30et à l'hôpital
01:16:31de Nice
01:16:32et à l'hôpital
01:16:33de Nice
01:16:34et à l'hôpital
01:16:35de Nice
01:16:36et à l'hôpital
01:16:37de Nice
01:16:38et à l'hôpital
01:16:39de Nice
01:16:40et à l'hôpital
01:16:41de Nice
01:16:42et à l'hôpital
01:16:43de Nice
01:16:44et à l'hôpital
01:16:45de Nice
01:16:46et à l'hôpital
01:16:47de Nice
01:16:48et à l'hôpital
01:16:49de Nice
01:16:50et à l'hôpital
01:16:51de Nice
01:16:52et à l'hôpital
01:16:53de Nice
01:16:54et à l'hôpital
01:16:55de Nice
01:16:56et à l'hôpital
01:16:57de Nice
01:16:58et à l'hôpital
01:16:59de Nice
01:17:00et à l'hôpital
01:17:01de Nice
01:17:02et à l'hôpital
01:17:03de Nice
01:17:04et à l'hôpital
01:17:05de Nice
01:17:06et à l'hôpital
01:17:07de Nice
01:17:08et à l'hôpital
01:17:09de Nice
01:17:10et à l'hôpital
01:17:11de Nice
01:17:12et à l'hôpital
01:17:13de Nice
01:17:14et à l'hôpital
01:17:15de Nice
01:17:16et à l'hôpital
01:17:17de Nice
01:17:18et à l'hôpital
01:17:19de Nice
01:17:20et à l'hôpital
01:17:21de Nice
01:17:22et à l'hôpital
01:17:23de Nice
01:17:24et à l'hôpital
01:17:25de Nice
01:17:26et à l'hôpital
01:17:27de Nice
01:17:28et à l'hôpital
01:17:29de Nice
01:17:30et à l'hôpital
01:17:31de Nice
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01:22:02de Nice
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01:22:14de Nice
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01:22:16de Nice
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01:22:18de Nice
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01:22:20de Nice
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01:22:22de Nice
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01:22:24de Nice
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01:22:26de Nice
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01:22:30de Nice
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01:22:32de Nice
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01:22:34de Nice
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01:22:58de Nice
01:22:59et à l'hôpital
01:23:00de Nice
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01:23:04de Nice
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01:23:08de Nice
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01:23:12de Nice
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01:23:14de Nice
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01:23:16de Nice
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01:23:18de Nice
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01:23:20de Nice
01:23:21et à l'hôpital
01:23:22de Nice
01:23:23et à l'hôpital
01:23:24de Nice
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01:23:26de Nice
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01:23:28de Nice
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01:23:30de Nice
01:23:31et à l'hôpital
01:23:32de Nice
01:23:33et à l'hôpital
01:23:34de Nice
01:23:35et à l'hôpital
01:23:36de Nice
01:23:37et à l'hôpital
01:23:38de Nice
01:23:39et à l'hôpital
01:23:40de Nice
01:23:41et à l'hôpital
01:23:42de Nice
01:23:43et à l'hôpital
01:23:44de Nice
01:23:45et à l'hôpital
01:23:46de Nice
01:23:47et à l'hôpital
01:23:48de Nice
01:23:49et à l'hôpital
01:23:50de Nice
01:23:51et à l'hôpital
01:23:52de Nice
01:23:53et à l'hôpital
01:23:54de Nice
01:23:55Cette amende n'interviendra
01:23:56qu'après plusieurs rappels
01:23:57de courrier
01:23:58tout à fait
01:23:59en fin, bon, vous
01:24:00Il y a plein de conditions
01:24:01C'est trop réguliers
01:24:02Oui, ça c'est trop régulier
01:24:03exactement
01:24:04Ce qu'il faut expliquer
01:24:05c'est ce qu'il se passe à Toulouse
01:24:06En fait, très concrètement
01:24:07le personnel
01:24:08en a ras le bol
01:24:09de devoir rester
01:24:10un quart d'heure
01:24:11ou une demi heure
01:24:12on va dire trois quarts d'heure
01:24:13de plus
01:24:14pour quelques parents
01:24:15qui ne respectent pas
01:24:16les règles du finds
01:24:17le va s'en oublier
01:24:19touché
01:24:20du coup
01:24:21ces agents là
01:24:22sont
01:24:24ensuite, ce qui est tout à fait logique, payés,
01:24:26ou alors obtiennent des heures de récupération,
01:24:30et donc du coup c'est ingérable pour les services de la ville.
01:24:32Donc ça me semble être une décision mais de bon sens absolu.
01:24:36Tout ce qui vise à responsabiliser les gens
01:24:38me semble aller dans le bon sens,
01:24:40dans une société où malheureusement,
01:24:42de plus en plus de personnes estiment
01:24:44qu'ils n'ont que des droits et jamais de devoirs,
01:24:46ça me semble être mais du bon sens absolu.
01:24:49Et en plus cet argent collecté par ces amendes
01:24:53va permettre justement de davantage rémunérer
01:24:56les agents municipaux qui feraient
01:24:58les fameuses heures supplémentaires
01:25:00dont on parle à l'instant.
01:25:02Donc je veux dire, c'est du bon sens.
01:25:03Ce qui me gêne, vraiment,
01:25:05c'est qu'il y a encore une certaine gauche
01:25:07qui, toujours dans une espèce de logique de misérabilisme,
01:25:11se dit, ah là là, ça va pénaliser évidemment les plus pauvres,
01:25:14ça va pénaliser les gens qui travaillent,
01:25:16enfin je veux dire, il y a un moment,
01:25:18si l'horaire est 18h30, c'est 18h30.
01:25:21Si on veut dépasser cet horaire,
01:25:22dans ce cas-là, on paye davantage.
01:25:24Mais je veux dire, il y a un moment
01:25:25où il faut quand même être respectueux du personnel municipal,
01:25:28être respectueux des gens qui travaillent.
01:25:30Si on veut plus, on paye davantage.
01:25:32C'est logique.
01:25:33Mais les familles qui n'ont pas les moyens,
01:25:35elles s'arrangent.
01:25:36Il y a plein de familles qui n'ont pas les moyens
01:25:38et qui s'arrangent pour être à l'heure
01:25:39pour récupérer leurs enfants.
01:25:40Et en plus, c'est du chantage et c'est toujours mauvais.
01:25:43Parce que les personnes qui mettent du temps
01:25:45à récupérer leurs enfants,
01:25:46elles savent très bien que les agents municipaux
01:25:48ne vont pas laisser les enfants sur le trottoir.
01:25:50Elles le savent.
01:25:51Donc je veux dire,
01:25:52elles jouent d'une espèce d'irresponsabilité
01:25:55qui me semble vraiment détestable.
01:25:57— Lugra, sur ces amendes,
01:25:58est-ce que c'est du bon sens absolu ?
01:26:00Vous le pensez également ?
01:26:03— Je suis plus mesuré.
01:26:05Parce qu'on n'imagine pas la dégradation
01:26:08du lien social dans notre pays.
01:26:12Dans les banlieues,
01:26:13si vous dites que vous allez envoyer
01:26:17une punition de 30 euros
01:26:19aux parents qui arrivent en retard,
01:26:22et s'ils ne payent pas,
01:26:23qu'est-ce que vous faites ?
01:26:24Vous voyez, on est dans vraiment
01:26:27une déliquescence du lien social.
01:26:29Alors bon, moi, je ne suis pas tellement
01:26:31pour la société un peu militarisée,
01:26:33avec un premier ministre qui serait un militaire,
01:26:35les drogues, qui seraient tout.
01:26:37— Bien compris.
01:26:38— Mais je vais quand même faire plaisir à Benoît
01:26:42pour un petit peu de bâton
01:26:44en même temps que de la prévention.
01:26:45Pourquoi pas ?
01:26:46On peut essayer.
01:26:47Je suis beaucoup plus réservé
01:26:49sur l'efficacité de cette mesure.
01:26:51Maintenant, oui, bien sûr,
01:26:53tout le monde, à 90 %,
01:26:55nos éditeurs vont être pour, bien sûr.
01:26:57Maintenant, s'ils ne payent pas, on fait quoi ?
01:26:59Alors voilà, je suis un petit peu réservé.
01:27:02Je pense qu'on a un problème de lien social
01:27:04dans cette société qui a été abîmée
01:27:06par des approches toujours trop unilatérales.
01:27:10Vous savez, il y a très longtemps,
01:27:12il y avait un parti politique de droit,
01:27:14pour ne pas le nommer,
01:27:15qui avait fait un programme,
01:27:16ça s'appelait « Libre et responsable ».
01:27:18La liberté va avec la responsabilité.
01:27:20Et aujourd'hui, on manque un peu de l'un
01:27:23et on manque un peu de l'autre.
01:27:24On manque surtout de responsabilité
01:27:26quand on est citoyen de la République
01:27:28et quand on est parent encore plus.
01:27:30On doit être responsable de ses enfants.
01:27:32— Madi, Cédi, alors est-ce que vous êtes enthousiaste,
01:27:35cette idée d'avoir des amendes pour les parents
01:27:37trop souvent en retard ?
01:27:39Ou est-ce que vous êtes, alors comme Benoît Périn,
01:27:41ou est-ce que vous êtes plus réservé,
01:27:43image de Lugra, à l'instant ?
01:27:45— Non, moi je trouve que c'est une bonne mesure.
01:27:48En fait, quand on vit dans une société,
01:27:51il y a aussi des règles à respecter.
01:27:52Et la vérité, c'est que ça arrive à chaque parent,
01:27:54une fois, de temps en temps, d'arriver en retard.
01:27:56On appelle et on dit « je suis désolé,
01:27:58je vais arriver en retard,
01:27:59est-ce que vous pouvez garder le gamin ? »
01:28:00Donc ça, ça se fait, il n'y a aucun souci.
01:28:02À une époque, d'ailleurs, les gamins,
01:28:03on les amenait à la police.
01:28:04Donc c'est tout à fait la même chose.
01:28:06Et je crois que c'est aussi une manière
01:28:08de responsabiliser les gens.
01:28:09Vous ne pouvez pas tout le temps, tout le temps,
01:28:10tout le temps arriver en retard.
01:28:11Et ce qui me gêne aussi,
01:28:12dans les tracteurs de cette mesure,
01:28:14c'est que tout de suite,
01:28:15il y a un côté misérabiliste.
01:28:16Le côté misérabiliste, c'est,
01:28:18vous savez, des pauvres gens de banlieue,
01:28:19comme si, que de fait,
01:28:21parce qu'ils étaient des banlieues,
01:28:22parce qu'ils n'avaient pas de moyens,
01:28:23ils étaient mal élevés.
01:28:24Ce seraient, eux, les premiers à ne pas respecter.
01:28:26Maintenant, en banlieue,
01:28:27il y a des gens qui respectent,
01:28:28qui vont chercher leurs enfants à l'heure
01:28:29et qui ne recevront pas cette amende.
01:28:30Ça peut être aussi dans certains
01:28:31milieux bourgeois, justement,
01:28:32où, imaginons, les parents ont des horaires
01:28:34à rallonge, travaillent beaucoup
01:28:36et n'arrivent pas à l'heure.
01:28:38Donc, moi, ça me gêne d'assimiler
01:28:40systématiquement le fait,
01:28:42la misère sociale,
01:28:43le fait de ne pas payer,
01:28:44au fait qu'on n'a pas d'argent.
01:28:45On peut être aussi pauvre
01:28:46et avoir de bonnes manières.
01:28:48Et il faut savoir aussi
01:28:49que ce n'est pas une amende
01:28:51dès la première fois.
01:28:53Donc, il y a quand même des investissements,
01:28:54on accompagne,
01:28:55il y a aussi un côté pédagogique des choses.
01:28:57Et, quelque part,
01:28:58il est juste aussi de rémunérer
01:29:00ces personnes qui restent plus longtemps.
01:29:02Je pense que n'importe quel jeune
01:29:03qui travaille dans un centre de loisirs,
01:29:04il préfère plutôt gagner de l'argent
01:29:06que d'avoir une compensation de repos.
01:29:08Donc, c'est aussi de la justice.
01:29:09Ça fait penser un petit peu
01:29:10aux sanctions qu'on peut avoir
01:29:11sur les rendez-vous médicaux non honorés.
01:29:13Oui, absolument.
01:29:14Là aussi, c'est un véritable fléau
01:29:16pour beaucoup de médecins.
01:29:17Forcément, voilà.
01:29:18En tout cas, un grand merci
01:29:19d'avoir été avec nous ce matin.
01:29:21Merci beaucoup.
01:29:22Mamadie Sédil,
01:29:23conseillère en communication d'influence,
01:29:25auteure de Française venue d'ailleurs,
01:29:27publiée chez Stock.
01:29:29Lugra Politologue était avec nous également.
01:29:31Un grand merci.
01:29:32Merci à vous aussi.
01:29:33Benoît Perrin,
01:29:34directeur de Contribuables Associés.
01:29:36Et merci à l'ensemble de nos auditeurs
01:29:39qui ont réagi sur le Facebook de Sud Radio.
01:29:41Dans un instant,
01:29:42on poursuit les débats.
01:29:43Après les infos,
01:29:44ce sera Maxime Trouleau
01:29:45qui nous rejoindra.
01:29:46Et je précise d'ailleurs
01:29:48qu'à partir de lundi,
01:29:49c'est la rentrée sur Sud Radio.
01:29:50Et c'est Valérie Expert
01:29:51qui sera de retour avec Gilles Gansman.
01:29:53Nous, on reste ensemble.
01:29:54Encore une petite heure.
01:29:55Allez, à tout de suite.