• il y a 2 mois

Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, répond aux questions de Romain Desarbres. Ensemble, ils reviennent sur le drame de Mougins où un gendarme a trouvé la mort après le refus d'obtempérer d'un multirécidiviste et sur les consultations d'Emmanuel Macron pour Matignon.

Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Romain Desarbres" sur : http://www.europe1.fr/emissions/lentretien-de-romain-desarbres

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Transcription
00:008h12, c'est la grande interview CNews Europe 1 de Maude Bréjon.
00:06Bonjour Maude Bréjon.
00:07Bonjour.
00:08Merci d'être avec nous ce matin.
00:09Vous êtes députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:11On va parler évidemment de la situation politique du Premier ministre, du prochain Premier ministre.
00:17On dit que l'annonce est imminente, que ça se compte maintenant en jour.
00:20On verra, on va en parler dans un instant avec vous.
00:22Je voulais tout d'abord revenir sur l'information qui a bouleversé la France, qui a bouleversé les Français.
00:27Des Français bouleversés par la mort d'Éric Comines, le gendarme tué par un chauffard meurtrier multirécidiviste.
00:34Bouleversés également par ce qu'a dit la femme d'Éric Comines.
00:37Eh bien, ce qu'elle a dit c'est ça.
00:39La France a tué mon mari.
00:41Elle dit en réalité que le laxisme a tué mon mari.
00:44Est-ce que vous êtes d'accord avec elle ?
00:45Comment ne pas la comprendre ?
00:47Comment ne pas la comprendre ?
00:49Ces mots, je crois, nous ont tous glacés.
00:51Cette situation nous a tous glacés.
00:53Je voudrais d'abord dire une chose.
00:55Ce qui s'est passé n'est pas un fait divers.
00:57Ce qui s'est passé est un fait de société qui doit tous profondément nous interroger.
01:03Je ne crois pas que ce soit la France qui a tué son mari.
01:07Je pense que c'est effectivement des décisions de justice qui sont parfois peut-être pas suffisamment fermes.
01:13C'est une réponse pénale qui n'est pas à la hauteur.
01:17C'est la question de la récidive qu'on doit prendre davantage à bras le corps.
01:21On doit tous s'interroger, tous les élus politiques que nous sommes.
01:26On a tendance à dire qu'on ne commande pas des situations judiciaires quand on est élu de la République.
01:31Je me suis toujours tenue tant que possible à cette ligne-là.
01:35Pour autant, aujourd'hui, la citoyenne que je suis est révoltée par ce qui s'est passé.
01:42C'est encore une fois intolérable.
01:44Ça aurait pu être peut-être demain nos frères, nos maris.
01:49Un refus d'obtempérer, il y en a des dizaines par jour.
01:53Ce n'est pas un fait divers.
01:55On va revenir sur le profil du chauffeur meurtrier.
01:58Je voulais vous entendre sur un autre extrait du message d'Harmonie Comine, la femme du gendarme.
02:06Elle dit « 1981 n'aurait jamais dû exister ». Comment est-ce que vous le traduisez ?
02:12Je pourrais refaire l'histoire.
02:14Je pense qu'on a une responsabilité, encore une fois, peut-être collective,
02:18au sein de la classe politique, de décisions qui n'ont pas été prises au gouvernement.
02:21C'est l'arrivée de la gauche au pouvoir.
02:22Bien sûr, je le comprends tout à fait.
02:24Je pense que les choses sont en réalité plus complexes que ça
02:27et qu'on doit effectivement regarder dans le rétroviseur et puis aller de l'avant.
02:31Aller de l'avant.
02:33Vous savez, on a tous fait une campagne législative.
02:36On va tous sur nos circonscriptions.
02:38Tous les gens attendent davantage de fermeté, attendent des réponses de justice qui soient plus rapides,
02:44qui soient plus fermes.
02:45On a aujourd'hui, et on y viendra, une Assemblée nationale qui est souveraine,
02:50qui doit être en capacité de prendre des décisions pour répondre à ces attentes populaires,
02:55largement partagées au sein de la population française, et qui sont légitimes.
02:59J'entends les téléspectateurs de CNews, j'entends les auditeurs d'Europe 1 se dire « très bien ».
03:04Elle nous dit, cette députée Renaissance,
03:06elle nous dit les Français veulent plus de sévérité.
03:08Mais pourquoi il n'y en a pas ?
03:10Vous êtes au pouvoir, Renaissance est au pouvoir, et Emmanuel Macron est au pouvoir depuis sept ans maintenant.
03:15Je suis députée depuis deux ans, et depuis deux ans, j'ai porté...
03:17Et vous représentez l'ancienne majorité.
03:19J'ai porté ce message du besoin de davantage de fermeté.
03:23Rappelez-vous quand on a fait la loi Immigration.
03:26Ce qu'on n'a pas entendu, la gauche nous a dit, une partie de la gauche nous a dit
03:32qu'on reprenait les thèses de l'extrême droite.
03:35Dès que vous allez trop loin sur des questions, encore une fois, d'ordre, de fermeté,
03:41vous avez une partie de la classe politique qui vous regarde bizarrement.
03:45Non, il faut oser, encore une fois, dire les choses.
03:48On a beaucoup avancé, on a mis davantage de budget dans la justice.
03:52Encore une fois, Gérald Darmanin a fait passer un certain nombre de lois,
03:54telles que la loi Immigration.
03:56On a besoin, aujourd'hui, d'aller plus loin,
03:58et ce n'est plus une histoire de clivage gauche-droite.
04:02C'est la façon dont on doit être collectivement responsable
04:05pour répondre à ce qui sont des faits de société.
04:07Quand le journal L'Humanité, journal communiste,
04:09dit que c'est un accident du travail, la mort d'Éric Comines,
04:14c'est un clivage gauche-droite. Il y a encore ce clivage gauche-droite.
04:17C'est insupportable.
04:18Quelle insulte faite à la mémoire de cet homme, à sa famille,
04:23à l'ensemble des forces de l'ordre, à l'ensemble des forces de l'ordre,
04:26qui connaissent très bien ce genre de situation pour les vivre quotidiennement.
04:30C'est absolument insupportable, pouvoir qualifier ça.
04:32Ce n'est pas un accident du travail, de même que ce n'est pas un fait divers.
04:36Et ceux qui colportent ce type d'appellation,
04:41au fond, dans leur refus de qualifier les choses
04:45et de les condamner à la mesure nécessaire,
04:48portent une part de responsabilité, peut-être,
04:51dans les prochains faits de société auxquels on pourrait être confronté.
04:54Vous parliez à l'instant, alors qu'on parlait d'insécurité,
04:56vous parliez à l'instant de la loi Immigration.
04:59Le chauffard, chauffard meurtrier, appelons-le comme ça,
05:02est un Capverdien, multicondamné, six fois pour des délits routiers,
05:06quatre fois pour des violences.
05:07Est-ce qu'il a vocation à rester en France ?
05:09Non, et la loi Immigration que nous avons votée avec Gérald Darmanin
05:14il y a quelques mois, maintenant bientôt un an,
05:17permet la reconduite à la frontière,
05:21le retour au pays d'origine de personnes qui sont dans ce type de situation.
05:26Donc vous souhaitez son retour au Cap-Vert, son expulsion vers le Cap-Vert.
05:30Quand on est sur le territoire français et qu'on souhaite travailler,
05:34qu'on respecte les valeurs de la République, on y a sa place.
05:39Quand on est sur le sol français, qu'on ne respecte pas les valeurs françaises
05:43et qu'on enfreint la loi à plusieurs reprises,
05:46parce qu'on parle là de récidive,
05:48il me semble au fond de bon sens d'être reconduit dans son pays d'origine.
05:54La France est généreuse, la France accueille.
05:58La France doit accueillir ceux qui sont légitimes à venir
06:01parce qu'ils vivent des situations de guerre, par exemple, sur leur pays
06:04et qui, encore une fois, ne montrent pas de blanche.
06:06Lorsque ce n'est pas le cas, on doit faire preuve d'une fermeté
06:10et être parfaitement intraitable.
06:12On va parler des consultations pour Matignon.
06:15Emmanuel Macron devrait finir par annoncer le nom d'un Premier ministre.
06:18On parle de dimanche, début de semaine prochaine.
06:21J'imagine que vous n'avez ni la date ni l'heure.
06:23Je ne vous pose donc pas la question.
06:25En revanche, je vais vous demander, il faut qu'il ait quel profil,
06:28ce prochain Premier ministre ou cette prochaine Première ministre ?
06:31Le Premier ministre devra arriver à composer avec une Assemblée nationale
06:34extrêmement plurielle.
06:36On va tous devoir mettre de l'eau dans notre vin.
06:39Nous avons perdu la Macronie, nous avons perdu les élections législatives,
06:43mais force est de constater que ni les socialistes ni les républicains
06:46n'ont aujourd'hui une majorité.
06:48Donc, on va devoir faire un pas vers l'autre.
06:50Moi, je rentre en circonscription, que me disent les gens ?
06:53Les gens me disent, mettez-vous d'accord, mettez-vous autour de la table,
06:56n'imposez pas de par vos bêtises politiques au pays l'immobilisme ou l'instabilité.
07:01Et donc, je crois qu'on va avoir besoin de quelqu'un
07:04qui soit en capacité d'entendre les uns et les autres,
07:06mais charge à nous aussi, charge à nous d'arriver à discuter
07:10et d'être un peu responsable.
07:11Je vais vous dire, on vit une situation qui est assez extraordinaire
07:14et un peu délirante.
07:15Quand j'entends Olivier Faure qui dit
07:17je ne veux pas d'un Premier ministre socialiste.
07:19Sous-entendu, je ne veux pas de Bernard Cazeneuve.
07:21Et de l'autre, M. Wauquiez qui dit
07:23je ne veux pas d'un Premier ministre issu des républicains,
07:26ça en dit long, ça en dit long sur l'intérêt général
07:31qui mène et qui guide certains responsables politiques dans la période.
07:37En réalité, je crois que les Français attendent
07:39à ce que la gauche modérée et les socialistes
07:41et à ce que la droite de M. Wauquiez participent,
07:44participent, peut-être pas à une coalition...
07:46Excusez-moi, Maude Bréjon, mais ni les républicains,
07:49ni les socialistes ne veulent être associés
07:53au naufrage probable possible du macronisme.
07:56C'est ça, l'histoire.
07:57Il ne s'agit plus de macronisme.
07:59Et il ne s'agit pas là de soutenir le président de la République.
08:02On ne fera évidemment pas comme avant.
08:04Ce ne sera pas un gouvernement issu de nos rangs.
08:06Et d'ailleurs, le Premier ministre ne sera probablement pas issu de nos rangs.
08:10Il s'agit de la France.
08:11La question est, encore une fois, est-ce qu'on a envie d'avancer ?
08:15On parlait de régalien, de justice, de sécurité.
08:17Est-ce qu'on peut se permettre trois ans d'immobilisme ?
08:20Sur la dette, est-ce qu'on peut se permettre de laisser filer le déficit ?
08:23Je pense que non.
08:24Et je pense que chez M. Wauquiez, dans sa circonscription,
08:27les Français lui demanderont de participer,
08:30lui demanderont de contribuer à faire avancer le pays.
08:33Quand on veut prétendre aux plus grandes responsabilités,
08:36aux plus hautes fonctions de l'État,
08:38on ne laisse pas la France sur le côté au profit d'intérêts personnels.
08:42Parce qu'à un moment, il va falloir dire les choses,
08:44et c'est quand même ça qu'on est en train d'observer aujourd'hui.
08:46Ségolène Royal a fait une offre de proposition,
08:48elle dit « je suis prête à former un gouvernement ».
08:50Elle coche les cases, selon vous ?
08:52C'est le Gorafi ?
08:55Elle l'a dit hier.
08:56Oui, vous le commentez d'ailleurs avec un sourire en coin.
09:00Je me passerai de commenter les candidatures des uns et des autres.
09:06Et d'ailleurs, l'idée qu'on puisse se porter candidat à Matignon
09:11était un petit peu curieuse.
09:12On est encore sous la Ve République,
09:14c'est le président qui fait ce choix,
09:16qui nomme fonction du contexte politique.
09:18Il y en a une qui s'est portée candidate,
09:20qui a été portée candidate, c'est Lucie Castex,
09:22mais elle n'ira pas à Matignon.
09:24Elle a décidé de se mettre en retrait de la mairie de Paris.
09:27Alors elle ne démissionne pas, attention,
09:29pas folle pour parler vulgairement.
09:32Elle pourra retourner à la mairie de Paris quand elle le voudra,
09:35et retrouver un poste quand elle l'aura décidé.
09:37Qu'est-ce que vous en pensez ?
09:39C'est formidable la fonction publique,
09:40on peut la quitter comme ça, y retourner.
09:43En tout cas, elle semble prendre goût à la politique.
09:46Votre commentaire ?
09:47Je ne ferai pas de commentaire sur sa situation personnelle.
09:50J'espère que tout ça, évidemment,
09:52sous contrôle et correctement géré aux côtés de Mme Hidalgo,
09:56qui doit être, à mon avis, absolument ravie de cette situation.
10:01Que Lucie Castex veuille continuer à s'engager en politique,
10:04au grand bien lui fasse.
10:06Mais évidemment, tout travail mérite salaire,
10:08et tout salaire mérite travail.
10:09Donc tout ça doit se faire dans les règles de l'art.
10:12Voilà, mais c'est la fonction publique qui permet ça.
10:15Ça n'existe pas dans le privé, ça, de pouvoir démissionner,
10:17et de pouvoir ensuite retrouver son poste tranquillement et confortablement.
10:20Ça n'existe pas dans le privé, et d'ailleurs ça dit quelque chose
10:22quant à la possibilité qu'ont certains et moins d'autres
10:26de s'engager dans la vie politique.
10:27Quand vous êtes dans une entreprise privée,
10:29vous n'avez pas accès à certaines facilités.
10:33Ce qui, je pense, freine un certain nombre de nos concitoyens
10:37dans l'engagement qui peut être leur.
10:39Jean-Michel Blanquer, l'ancien ministre de l'Éducation,
10:42dit qu'une crise de régime est possible.
10:44Il sort un livre, il est en interview dans Le Point.
10:48Est-ce que vous partagez son inquiétude ?
10:50Je ne suis pas de ceux qui agitent des chiffons rouges.
10:54C'est toujours plus facile de commenter des situations
10:57très difficiles, effectivement, depuis l'extérieur.
11:01Moi, j'ai regagné la confiance de mes électeurs,
11:05et je les remercie.
11:06Il y a deux mois, maintenant.
11:09Et je souhaite contribuer au sein de l'Assemblée nationale,
11:12avec mes collègues, à faire en sorte que les choses avancent concrètement.
11:16Je pense qu'on peut y arriver.
11:19Vous savez, je crois qu'il y a une majorité de Françaises
11:21et de Français raisonnables dans ce pays,
11:23et que la classe politique ferait bien de faire de même.
11:26Mais vous pensez qu'on va pouvoir tenir encore trois ans
11:29avec un système sans majorité, avec cette Assemblée,
11:33où il faudra revoter ?
11:35Je pense qu'on n'a pas le choix, non seulement que de tenir,
11:38mais d'arriver à discuter.
11:41On ne va pas savoir retourner devant nos électeurs
11:44en expliquant que parce qu'on n'a pas réussi à se mettre d'accord
11:47pour des bisbilles de parti, ça ne bouge pas sur la justice,
11:51ça ne bouge pas sur l'école, ça ne bouge pas sur la santé.
11:54On le paiera tous collectivement très cher.
11:57On passe notre temps à dire qu'il faut combattre les extrêmes.
12:01Mais si on impose l'immobilisme à ce pays pendant trois ans,
12:05ils ne feront que gagner du terrain.
12:08On a, je pense sincèrement, une responsabilité majeure
12:12et l'obligation d'apprendre à faire de la politique un peu différemment
12:17et à sortir des logiques partisanes qui nous ont guidées
12:21peut-être trop depuis quelques années maintenant.
12:24Jean-Michel Blanquer, toujours dans son interview au Point-Dix,
12:27du président de la République, qu'il est brillant,
12:29qu'il a une grande intelligence, une très forte puissance de travail,
12:32du dynamisme, de la créativité.
12:34Mais qu'il peut tout gâcher par une posture ou par une phrase.
12:37Et notamment, il pense à la dissolution,
12:41il parle de l'usage incongru de la dissolution.
12:43On aurait pu s'épargner cette dissolution ?
12:49D'abord, je crois qu'on n'a jamais tort de demander l'avis des Français.
12:54Quand vous faites une élection, quand vous provoquez une élection
12:57qui engendre un taux de participation aussi haut
12:59que celui des dernières législatives, ce n'est pas une erreur.
13:03Et je pense que ceux qui, au fond, continuent de critiquer en creux ce choix-là
13:08sont ceux qui estiment que les Français ont mal voté,
13:11sont ceux pour qui le vote des Français n'est pas arrangeant.
13:16Moi, je pense que les Français n'ont pas mal voté,
13:18je pense que les Français ont donné leur avis,
13:20que c'est aujourd'hui assez représentatif
13:22de ce qu'est la pluralité des avis et des opinions françaises,
13:26et que quand on aime la démocratie, on respecte les élections,
13:31et c'est ce que je m'évertue à faire.
13:33Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
13:36Dernière question concernant votre parti et le parti Renaissance.
13:39Gabriel Attal va prendre la parole demain à l'université de Renaissance à Paris.
13:44Il y aura également Élisabeth Borne.
13:46Comment vous voyez l'avenir du parti dans les prochaines semaines ?
13:49Je vais vous dire, je pense que ce n'est pas l'urgence du moment.
13:52Je pense qu'on ferait bien de s'occuper du pays avant de s'occuper du parti.
13:56Il n'empêche qu'on peut avoir effectivement des débats internes,
13:59et tant mieux, quand on pense tous pareil, on ne pense plus rien.
14:02Donc, il est évidemment simple que l'on discute,
14:05mais je crois encore une fois que l'urgence du moment est ailleurs
14:08et que les Français ne comprendraient pas qu'on s'était fait des problématiques.
14:11Personne n'est tremblant, il n'y a pas de Français tremblant
14:14pour savoir qui va prendre la direction du parti Renaissance, effectivement.
14:18Mais bon, Gabriel Attal, on lui prête l'ambition,
14:21ce sera ma dernière question, de devenir maire de Paris à la place d'Anne Hidalgo.
14:24Vous le soutiendriez ?
14:26En tout cas, il a de grandes qualités,
14:28mais c'est à lui de s'exprimer évidemment sur ces questions.
14:31Et s'il y allait, vous le soutiendriez ?
14:33Il y a un peu de temps, mais je suis évidemment en soutien à mon président de groupe.
14:38Merci beaucoup Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine,
14:41d'être venue ce matin sur CNews et sur ROR.

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