Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet des résultats des élections européennes, de la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron, de la création du Front populaire et de la crise à droite en vue des élections législatives.
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00:00Bonjour Nicolas Dupont-Aignan, bonjour Romain Thésarbre, invité de la grande interview
00:07ce matin sur CNews et sur Europe 1, président de Debout la France.
00:11On vit un moment politique historique, Éric Ciotti est une partie des Républicains, s'allie
00:17au RN de Jordan Bardella et la possibilité d'une victoire de la droite n'a jamais été
00:22aussi forte dans le pays depuis très longtemps.
00:24Comment évaluez-vous les chances de la droite RN, LR, de gagner ?
00:29Moi je suis heureux aujourd'hui parce que c'est ce que j'attendais depuis tant d'années.
00:34Souvenez-vous en 2017 ce que j'avais reçu quand j'avais annoncé mon soutien à Marine
00:40Le Pen au second tour de la présidentielle.
00:42J'avais ouvert la voie et imaginez le temps qu'il a fallu pour qu'en fait la clarification
00:49apparaisse.
00:50Et la clarification c'est la démocratie.
00:53Enfin, LR sort de l'ambiguïté.
00:57Et je dis bravo, Éric Ciotti, je le soutiens de tout mon cœur car je sais ce qu'il vit.
01:02En ce moment, je l'ai vécu à une époque.
01:05Et ce que je veux dire aux Français, c'est qu'au-delà des clapotis politiciens, c'est
01:12une recomposition historique qui va permettre de voter en connaissance de cause.
01:17Ce sera fini les votes où les Français votaient pour un LR et ils faisaient une politique
01:22de gauche.
01:23Ce sera fini le vote où ils votaient pour un socialiste qui faisait une politique de
01:26je ne sais pas quoi.
01:27Là, c'est clair.
01:28Il y a trois blocs.
01:29Il y a ceux qui veulent continuer avec Macron, dont une partie des vieilles barbes LR qui
01:35ont tout échoué, comme dit Éric Ciotti.
01:37Très bien, ils vont aller tous avec Macron dans le fiasco.
01:42Il y a la gauche extrême, la gauche radicale, la France insoumise et avec ce reniement incroyable
01:49de François Hollande.
01:50Et puis, il y a la possibilité, enfin, mais depuis 20 ans, de reconstruire la France.
01:58C'est magnifique ce qui se passe.
02:00Donc, moi, j'appelle tous les Français à aider partout les candidats d'Union nationale.
02:05C'est extraordinaire ce qui se passe parce qu'on va peut-être gagner trois ans, trois
02:11ans de moins de malheur pour les Français.
02:14Nicolas Dupont-Aignan, reconstruire le pays, on va parler des mesures.
02:19Quelles sont les urgences à ce jour ? Quelles sont les urgences pour le pays ?
02:22Vous les connaissez, les urgences.
02:24Moi, j'ai appelé à cette dissolution sans cesse depuis un an, quand je voyais le bazar
02:29qu'il y avait à l'Assemblée nationale, quand je voyais la dette, l'insécurité, l'immigration,
02:35la crise du logement, la crise de l'hôpital, l'abandon de la France en matière internationale.
02:41Donc, moi, je me réjouis qu'il y ait cette dissolution, mais il faut gagner maintenant.
02:46Donc, toutes les petites histoires, franchement, les bagarres d'égo que j'ai entendues depuis
02:51une semaine, je dis, mais basta ! Excusez-moi, basta ! Là, on est là pour sauver la France.
02:58On doit s'effacer devant l'intérêt général et l'intérêt général, c'est de tourner
03:04la page d'Emmanuel Macron le plus vite possible, de ne pas en reprendre pour trois ans.
03:09Et la seule question à se poser, est-ce qu'on veut continuer avec Dupont-Moretti ? Est-ce
03:13qu'on veut continuer l'insécurité, l'immigration folle ? Ou est-ce qu'on veut tenter de résoudre
03:19les problèmes pas à pas, de manière sérieuse ? Et justement, je veux dire que cette coalition
03:26avec Éric Ciotti et la plupart des Républicains, parce que les leaders républicains sont complètement
03:31déconnectés de leur base, avec le peuple des Républicains.
03:34Quels sont les motifs, selon vous, les ténors républicains ? Pourquoi est-ce qu'ils sont
03:37là ?
03:38Moi, je crois qu'ils n'ont toujours rien compris.
03:39Mais ça fait...
03:40Souvenez-vous, en 2017, comme ils m'ont accablé, ils n'ont toujours rien compris.
03:44Donc, ils vivent dans leur château.
03:46En termes de programme ?
03:47Ce sont des barons sur la sécurité et l'immigration.
03:49Les Républicains et l'ERN sont sur la même longueur d'onde, 90-95 %.
03:54Mais c'est ce que je dis depuis des années.
03:57Je n'ai pas changé d'avis.
03:58J'ai dit, debout la France, l'ERN, les Républicains sont d'accord sur quasiment tout, beaucoup
04:06plus.
04:07Ce qui est incroyable, si vous réfléchissez, c'est qu'on est beaucoup plus d'accord entre
04:12nous que ne l'est la gauche, et la gauche est toujours capable de se rassembler, alors
04:17que c'est toujours des histoires à n'en plus finir de notre côté.
04:20Donc, maintenant, il faut y aller, il reste 15 jours, moins de 15 jours, et le destin
04:25de la France en dépend.
04:27Donc, c'est vraiment maintenant qu'il faut y aller.
04:30Sur Europe 1, interrogé par Pascal Praud, François-Xavier Bellamy a dit qu'il voterait
04:34l'ERN en cas de second tour, l'ERN et l'FI.
04:37Ça veut dire que c'est la preuve que la frontière entre l'ERN et l'LR est ténue.
04:42Mais je dis à François-Xavier Bellamy, c'est absurde, il faut voter dès le premier tour
04:47pour une raison très simple, c'est que le danger, c'est qu'il n'y ait pas ce choix-là.
04:53Et s'il a le choix entre la Macronie, c'est-à-dire tout ce qui a échoué depuis sept ans, et
04:59l'FI, il fera quoi ?
05:01Donc, il y a des moments dans l'histoire, vous savez, moi, j'ai un mouvement Debout
05:05la France, c'est pas facile, j'ai dû retirer 477 candidats, c'est pas facile, mais entre
05:11retirer 477 candidats et gagner pour la France, et chacun avoir sa petite boutique, son petit
05:18feu sur sa petite soupe, comme disait De Gaulle, mais il y a un moment, donc je dis à François-Xavier
05:22Bellamy, mais rejoignez-nous maintenant, et au fond, il le fera, simplement chaque jour
05:29de perdu, c'est des souffrances pour les Français, et c'est le déclin de la France.
05:34Vous pensez que François-Xavier Bellamy, au final, vous verrez, tous ceux qui ont des
05:40convictions pour la France, c'est-à-dire qui veulent rétablir l'ordre, assainir la
05:45dette, produire français, baisser la facture d'électricité, revenir à un prix national
05:51de l'électricité, baisser la TVA, qui est une formule sur l'énergie, qui est élémentaire,
05:56pour alléger la souffrance des Français, mais tous ceux qui veulent ça doivent se
06:00rassembler.
06:01Est-ce qu'on veut continuer avec Emmanuel Macron ? C'est quand même la seule question.
06:04Est-ce qu'on veut aller avec Mélenchon ? Moi, je ne veux à aucun prix d'une victoire
06:09de Mélenchon, qui est possible, attention, vous ne savez pas ce qui peut se produire,
06:13et puis je ne veux pas continuer avec Emmanuel Macron.
06:15Alors, c'est simple, il y a un moment dans la vie, il faut choisir.
06:18Emmanuel Macron qui a déclaré hier au G7 en Italie, ça fait sept ans que je travaille
06:21comme un fou, ce sont ses mots, pour que le pays aille mieux.
06:24Donc, le résultat de dimanche, évidemment, je l'ai pris pour moi.
06:27Il ajoute qu'il a compris ce que disaient les Français sur le ras-le-bol des questions
06:32d'insécurité et d'immigration.
06:34Qu'est-ce que vous dites ? Enfin...
06:35Il y a une part de vrai, c'est-à-dire qu'il a travaillé comme un fou, oui.
06:38Mais ?
06:39Comme un fou, oui.
06:41Et maintenant, il faut arrêter.
06:42Non, mais sérieusement, je veux dire qu'un tel état de déconnexion est gravissime.
06:47Vous vous rendez compte ? Vous vous rendez compte de la légèreté, sérieusement, de
06:53la légèreté de cette phrase du président de la République ? Il est au pouvoir depuis
06:56sept ans et il ne sait pas ce qui se passe dans son propre pays ? Mais ce n'est pas possible.
07:02Donc, je veux dire, soyons sérieux, là, maintenant, le pays, il est au bord du précipice.
07:06Donc, il faut arrêter avec tout ça.
07:10Il va inaugurer les chrysanthèmes et puis, on va gouverner pour la France, pour les Français.
07:16Ce ne sera pas facile, ce ne sera pas le grand soir, on doit le faire avec calme, sérénité.
07:21Je dirais qu'on doit être les alpinistes, c'est-à-dire pas à pas.
07:26Vous conseillez le vote ?
07:28Je veux dire vraiment, il y a une belle équipe qui peut arriver, une belle équipe.
07:33Et quand je vois la gauche semer le chaos pour accuser ceux qui se rassemblent, du Rassemblement
07:42national, aux Républicains, à deux bouts la France, pour les accuser de semer le chaos,
07:45c'est le monde à l'envers quand même entre nous.
07:47Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
07:52Vous nous annoncez vos consignes de vote, vous appelez à voter pour l'accord LRN, dans
07:59la plupart des circonscriptions.
08:00Vous retirez 477 candidats.
08:02Il restera quelques candidats de boule à France dans les circonscriptions où il n'y
08:06a aucun danger pour la coalition, parce qu'il y a des voix gaullistes.
08:10Vous ne voulez pas être un danger pour la coalition LRN ?
08:12Mais attendez, écoutez, j'ai quitté l'UMP en 2008 sur la question européenne.
08:16J'ai pris tous les risques.
08:18J'ai appelé à voter Marine Le Pen en 2017.
08:20J'ai plaidé pour l'Union jour et nuit depuis des années.
08:24Je ne vais pas, maintenant qu'elle est là et qu'on peut sauver la France, mais je
08:28ne vais pas me dédier.
08:30Ça veut dire quoi ?
08:31Mais est-ce qu'on peut prendre un peu de hauteur ?
08:33Vous savez, il y a une interrogation du général De Gaulle qui, avant chaque discours,
08:38se posait une seule question.
08:40Est-ce bon pour la France ?
08:42Moi, j'essaye à chaque décision de me dire, est-ce bon pour la France ?
08:45Ce qui est bon pour la France, c'est de la sauver maintenant, avant qu'il ne soit
08:50trop tard.
08:51C'est ça.
08:52Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella en route pour Matignon en cas de victoire de
08:57son parti.
08:58Quel Premier ministre peut-il être, selon vous ?
09:00Eh bien, j'espère qu'il sera le meilleur et surtout la sagesse.
09:05Vous savez, je crois qu'on a besoin, les Français, attendre de la sagesse, de
09:10l'effort, de la constance, de la cohérence.
09:13Vous pourriez occuper un ministère, Nicolas Dupont-Aignan ?
09:15Moi, je vais déjà.
09:16Mais c'est une possibilité, si le pays en a besoin.
09:19Ce n'est pas moi qui choisirais.
09:21Attendez, on ne va pas recommencer ce petit jeu.
09:25Ce n'est pas un gros mot de prendre un ministère, c'est prendre ses responsabilités.
09:28Écoutez, moi, je veux sauver la France.
09:31Voilà, chacun a sa place, doit sauver la France, à la place que le destin lui
09:36donnera.
09:36Est-ce qu'Emmanuel Macron doit démissionner en cas de défaite ?
09:40Ne rentrons pas là-dedans.
09:42Respectons les institutions.
09:45Je crois qu'on doit incarner le calme.
09:46Ce serait une erreur d'appeler à sa démission ?
09:48Complète erreur.
09:49Mais on n'est pas là pour bouleverser.
09:51On n'est pas Mélenchon.
09:53On n'est pas l'impuissance de Macron et on n'est pas le chaos de Mélenchon.
09:57On est la sagesse du redressement du pays et par une coalition de gens différents.
10:03C'est parce qu'on est différent.
10:05Il ne s'agit pas de donner le pouvoir au Rassemblement national.
10:08Il s'agit de donner le pouvoir à une coalition allant des Républicains à
10:13debout la France au Rassemblement national.
10:15Mais c'est formidable.
10:16Ce n'est pas la victoire d'un parti.
10:19C'est la victoire des Français.
10:20Avant de parler de l'accord de la gauche, que certains qualifient d'accord de la
10:25honte, je vais vous entendre sur les manifestations de la gauche organisées
10:30demain contre le Rassemblement national.
10:31Donc des manifestants et des militants qui se disent être pro-démocratie, qui
10:36contestent le résultat des urnes.
10:38Comment est-ce que vous comprenez ces appels à manifester contre le RN demain ?
10:42Vous savez, ils ne m'intimident pas.
10:44En 2017, ils manifestaient devant ma mairie.
10:47Ils ne m'intimident pas.
10:49La force du peuple va bien au-delà que des braillards qui rentreront
10:56chez eux quand le peuple leur a tranché.
10:59Il faut ne pas leur accorder la moindre importance.
11:02Il y a une seule chose qui me révolte, et il faudra prendre des mesures.
11:07C'est que le syndicat de la magistrature, qui représente la justice au nom du
11:10peuple français, prenne partie dans cette élection.
11:14C'est indigne. Et ça, il faudra prendre des mesures.
11:16Le reste, laisser les bruniers...
11:18Ils ont indiqué vouloir entrer en résistance.
11:20Non, mais c'est...
11:21Le S.M. qui est classé à l'extrême-gaulle.
11:23Mais vous savez, souvenez-vous, et on n'était pas nés ou presque, en 68,
11:28j'ai vu des images de Gaulle-SS, lui qui avait libéré la France contre les nazis.
11:34Donc, vous savez, les excès de la rue, ça compte pas.
11:37Ce qui compte, et je l'appelle les Français, j'appelle les Français,
11:40c'est qu'on a sauvé le pays avec nous.
11:43Sur les négociations à gauche, donc, ce qui se fait appeler le front populaire.
11:47En réalité, la NUPES bise.
11:49Il y a eu des propos antisémites tenus et écrits par des élus LFI.
11:52Il y a eu un refus de qualifier le Hamas d'organisation terroriste.
11:55Et malgré cela, la NUPES se reforme avec le Parti socialiste.
11:58Comment est-ce que vous jugez ça ?
11:59Ah, je suis stupéfait.
12:01Et avec la bénédiction républicaine de François Hollande.
12:04Non, mais je vais vous dire, ils vont à la soupe, c'est tout.
12:08Et c'est indigne.
12:09Mais ils vont se décrédibiliser.
12:11Et je le dis, d'ailleurs, je le dis presque aux Français,
12:16il ne faut surtout pas voter pour les LR macronistes,
12:19parce qu'ils vont renforcer la gauche.
12:22Le grand danger, c'est ça.
12:23Donc, là, il faut vraiment faire attention.
12:26Imaginez, il peut y avoir des surprises.
12:29En 97, il y a eu la victoire inattendue de la gauche.
12:33Donc, attention à la victoire de la gauche.
12:35Tout le monde devrait se rassembler, là, pour cette union nationale.
12:40Jean-Luc Mélenchon est candidat à Matignon.
12:43Il l'avait déjà été en 2022.
12:45Il fait offre de propositions.
12:47Il fait mine d'hésiter, mais évidemment qu'il veut y aller.
12:49En cas de victoire de la NUPES, ça ressemblerait à quoi,
12:52Jean-Luc Mélenchon à Matignon ?
12:53Une catastrophe, tout le monde le sait, un chaos.
12:54Mais ce n'est pas exclu.
12:57Je veux vraiment... Je pèse mes mots.
12:59Ça peut arriver.
13:00Donc, il faut que les Français, à un moment, se disent
13:02on veut tout faire pour empêcher ce scénario.
13:05Et si chaque voie qui va pour Macron,
13:08ou les complices, la rue de secours républicains à un côté Macron,
13:12ça alimentera Mélenchon.
13:14C'est ça, l'important.
13:15Donc, il faut que, dès le premier tour, les voies aillent à l'union nationale.
13:19C'est la seule solution.
13:21Parce qu'on voit bien qu'Emmanuel Macron a nourri Mélenchon.
13:25En fait, c'est un couple infernal, Macron-Mélenchon.
13:27C'est le couple infernal du pays.
13:29La réforme de l'assurance chômage.
13:31Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview CNews Europe 1.
13:33La réforme de l'assurance chômage qui entrera bien en vigueur
13:36le 1er juillet prochain.
13:37Gabriel Attal l'a confirmé, il publiera le décret.
13:40C'est nécessaire de durcir les conditions d'indemnisation du chômage ?
13:44Ils ont déjà été durcis.
13:46Attendons de voir ce qui se produit
13:48avant de faire passer une réforme aussi importante comme ça.
13:53Et puis, moi, je suis outré.
13:55Alors qu'il y a tant d'économies à faire sur les fausses cartes vitales,
13:59tant d'économies à faire sur les fournisseurs d'énergie qui se sont gavés,
14:03qu'on s'attaque aux chômeurs en fin de droit
14:05qui vont être placés dans la misère et qui vont aller où ?
14:08Chercher l'ERSA ?
14:10Voilà. Donc, ce ne sera pas une économie.
14:12Et je pense qu'il faut, pour faire une réforme,
14:16d'abord voir comment a marché celle qui vient d'être faite
14:19et ne pas se servir des chômeurs comme bouc émissaire.
14:21Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie,
14:23affirme qu'avec le RN au pouvoir,
14:24c'est l'appauvrissement de tous les Français.
14:27Mais c'est tellement ridicule de la part d'un homme
14:30qui a endetté la France de 1 000 milliards d'euros
14:33que ça n'a plus aucune valeur.
14:35Je veux dire, vraiment, là, ils sont à bout de souffle.
14:38Il faut arrêter.
14:40C'est malheureusement nous qui, je l'espère,
14:42aurons la charge d'assainir le budget.
14:46Si les Français le volent maintenant, c'est aux Français de choisir.
14:50Cela, la situation politique n'a jamais été aussi limpide.
14:54Donc, c'est la démocratie. Vive la démocratie.
14:56Nicolas Dupont-Aignan, invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
14:59Merci à vous. Très bonne journée, Nicolas Dupont-Aignan.