Nicolas Dupont-Aignan, président de debout la France, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet de la nomination de Michel Barnier à Matignon et d'un arbitrage du peuple pour sortir le pays de la crise politique.
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00:00Interview CNews Europe 1 avec vous Nicolas Dupont-Aignan. Bonjour Nicolas Dupont-Aignan, merci d'être avec nous.
00:08Président de Debout la France, beaucoup de sujets évidemment à évoquer avec vous, la situation politique bien sûr.
00:13Je voulais vous entendre tout d'abord sur ce nouveau refus d'obtempérer mortel qui s'est passé cette nuit à Rony-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
00:21Le fuyard a renversé un scooter et tué le conducteur du scooter.
00:25Qu'est-ce qu'il faut faire pour restaurer l'autorité de la police Nicolas Dupont-Aignan ?
00:29Pour faire en sorte que les policiers se fassent plus respecter ?
00:32Mais que la justice fonctionne dans notre pays, que les fuyards aillant en prison soient condamnés à de lourdes peines tant que la justice sera injuste.
00:43Rien ne peut fonctionner. Voilà, mais on répète ça depuis tant d'années.
00:49C'est le résultat d'une préférence pour les délinquants, les voyous au détriment des honnêtes gens.
00:56Et si on ne rétablit pas les peines planchées, si on ne change pas le code de procédure pénale, si on ne revoit pas tout.
01:03Et je propose, et je l'ai proposé cent fois, de le faire par référendum.
01:07Parce que sinon, on aura le maquis du Conseil constitutionnel, du Sénat, des juristes de tout poil.
01:15Il faut rétablir le fonctionnement de la justice au nom du peuple français.
01:20Une question technique, tiens. Est-ce que vous êtes favorable au tactical contact appliqué en Grande-Bretagne quand la police a le droit de faire tomber un fuyard quand il est en moto ?
01:30Mais bien évidemment !
01:31Ou en scooter.
01:32Mais c'est la seule solution. De toute façon, ne vous trompez pas.
01:35Depuis des années, il y a des instructions écrites pour dire aux policiers s'il y a un fuyard, surtout n'intervenez pas.
01:44S'il y a un rodeo, ne prenez aucun risque.
01:47Mais les délinquants le savent. Ils ne sont pas idiots, vous savez.
01:50Ça existe dans certains départements, effectivement.
01:53Ça fait une semaine que Michel Barnier a été nommé Premier ministre.
01:57Déjà, une question un peu générale, comment est-ce que vous jugez ces premiers pas à Matignon ?
02:01Parole, parole, parole, vous connaissez la chanson de Dalida.
02:05Pour vous, rien n'a changé par rapport à Gabriel Attal ?
02:09Je préfère le personnage, je préfère l'homme.
02:12Je l'ai dit, déjà, il est quelqu'un de respectable.
02:16Ce n'est pas quelqu'un de tordu, ça nous fait du bien.
02:19Qui était tordu à Matignon ?
02:21Les macronistes étaient des gens assez tordus.
02:25Je n'aimais pas ce mode de fonctionnement, de communication.
02:29Michel Barnier est un homme respectable.
02:31Mais ce n'est pas parce que vous êtes respectable que vous menez la même politique.
02:35Or, le problème de fond du pays, c'est qu'il y a trois blocs.
02:41Le bloc patriote qui a eu le plus de voix, 11 millions, qui était en tête.
02:47Suite à une manœuvre d'entre-deux-tours, contre-nature,
02:51il y a eu le bloc de Jean-Luc Mélenchon qui a eu le plus de sièges.
02:55Et puis, il y avait un troisième bloc qui a eu le moins de voix et le moins de sièges.
02:59Et Emmanuel Macron a choisi comme Premier ministre
03:03le représentant du bloc qui avait le moins de voix et le moins de sièges.
03:06Est-ce que vous croyez sincèrement, quelles que soient ses qualités personnelles,
03:10que ça peut fonctionner ?
03:12Il a choisi le plus européiste,
03:15alors que les deux tiers des Français ne veulent plus de cette Europe-là.
03:18Et donc, il y a une immense frustration démocratique dans le pays.
03:23Alors, Michel Barnier va tenter de faire l'impossible,
03:27mais franchement, tout cela n'est pas raisonnable.
03:30La seule solution que je vois, parce que si je dis ça,
03:33ceux qui nous regardent vont dire, mais qu'est-ce qu'il propose ?
03:36Moi, je crois qu'il n'y a qu'une solution, c'est l'arbitrage du peuple.
03:40Et l'arbitrage du peuple, il ne peut pas venir tout de suite sur les législatives,
03:43puisqu'il y a un an sans autorisation législative.
03:46Donc, il peut venir de deux façons.
03:48Le départ du président de la République, que je souhaite,
03:51puisque c'est lui qui a semé le chaos et qui a été désavoué par les Français.
03:54Mais on ne peut pas le forcer.
03:56Et donc, je pense que dans la période qui arrive,
03:59il n'y a qu'une solution pour Michel Barnier et Emmanuel Macron,
04:01mais oseront-ils ? C'est le référendum.
04:04Un geste gaullien sur trois, quatre sujets fondamentaux pour le pays,
04:08pour ne pas perdre de temps.
04:10L'immigration. Est-ce qu'on ferme les frontières ?
04:13Est-ce qu'on fait une vraie politique de contrôle migratoire ?
04:18Michel Barnier n'a pas de majorité pour ça.
04:20Les macronistes ne veulent pas. Donc, référendum.
04:23Deuxième solution, référendum sur la sécurité,
04:26le code de procédure pénale, les peines planchées.
04:28Troisième point, référendum sur la réforme des retraites agrémentées,
04:33abrogation, mais en échange, économie forte
04:36pour payer cette abrogation de réforme.
04:40Référendum sur l'Union européenne,
04:42la primauté du droit français en matière d'immigration.
04:46Moi, je ne vois que ça, parce que sinon,
04:48ce sera le marécage et la France va perdre du temps.
04:51Même avec la participation des LR, les LR veulent bien participer au gouvernement.
04:55Pas pour faire une vraie politique de droite, vous l'avez entendu.
04:58Ils ont raison d'y aller ou pas ?
05:00Tous ceux qui ont échoué depuis 20 ans,
05:04qui sont responsables du chaos actuel,
05:07immigration, perte de compétitivité, désordre,
05:10abandon à l'Union européenne,
05:12tous ceux qui ont gouverné depuis 20 ans,
05:14qui ont été désavoués par les Français,
05:16le référendum de 2005, la défaite de tous les gouvernements,
05:20vont venir sur le radeau de la Méduse.
05:22Ils rêvent tous d'être ministres.
05:24Ils ont échoué, ils vont être ministres.
05:26Mais si dans une PME, on prenait le comptable
05:30qui a dérobé la caisse,
05:32celui qui est en procès,
05:34tous ceux qui ont échoué,
05:36qui ont été nuls de A à Z,
05:38et si on les reprenait tous dans l'entreprise,
05:40vous croyez que l'entreprise aurait des clients ?
05:42Vous croyez que CNews aurait...
05:44Mais enfin, vous plaisantez.
05:45Ils ont fait 5 % des voix au législatif 6.
05:49Et c'est eux qui vont gouverner la France ?
05:51Mais comment pensez-vous que les Français réagissent ?
05:54Donc, ils sont là.
05:56Le président a choisi M. Barnier.
05:58Je souhaite bon courage à M. Barnier,
06:00mais je le dis, il ne peut que s'appuyer sur le peuple.
06:03Sinon, on va au-devant de très graves dangers.
06:07Et le pays ne peut pas attendre.
06:09On va avoir la guerre en Ukraine encore plus forte.
06:12C'est dramatique.
06:13On a un budget en faillite.
06:15M. Le Maire, vous avez vu la situation d'hier ?
06:19Vous avez vu la fiesta de M. Le Maire
06:21qui ose organiser sur fonds publics
06:23un cocktail de 1 500 personnes
06:26alors qu'il a mis en faillite la France ?
06:29Et toute l'oligarchie parisienne va applaudir M. Le Maire
06:33qui a fait 1 000 milliards de dettes
06:36que les Français vont devoir payer ?
06:38Qu'est-ce que vous avez fait comme réflexion
06:40quand vous avez vu ce cocktail de départ ?
06:44Mais je me suis dit, comment ne pas être révolté ?
06:48Et pire, le directeur de cabinet de M. Le Maire,
06:52c'est-à-dire ces gens qui ont gouverné la France,
06:55qui ont fait 1 000 milliards de dettes,
06:57vous savez où il est, là ?
06:59Où il est passé ?
07:01Il est directeur de cabinet de Michel Barnier.
07:03Michel Barnier n'a même pas eu le droit
07:05de choisir son directeur de cabinet.
07:07On lui a mis l'homme qui a ruiné la France.
07:10Mais comment peut-on accepter cela ?
07:13Moi, vous savez, je ne souhaite qu'une chose,
07:15c'est que mon pays s'en sorte.
07:17Je ne souhaite qu'une chose, c'est que les Français
07:19reprennent le pouvoir.
07:20Parce que les Français ont du bon sens.
07:22Mais pour cela, il faut un appel au peuple.
07:24Alors ça viendra. Est-ce que c'est dans 2 mois,
07:26dans 6 mois, dans 1 an ? Je ne sais pas.
07:28Mais plus on durera dans ce marécage abominable,
07:31moins on s'en sortira.
07:33La grande interview CNews Europe 1
07:35de Nicolas Dupont-Aignan ce matin.
07:37Quand vous entendez Michel Barnier dire
07:39qu'il souhaite maîtriser l'immigration,
07:42c'est dans votre programme.
07:44Maîtriser l'immigration avec humanité.
07:46Qu'est-ce que ça veut dire selon vous ?
07:48Comment est-ce que vous comprenez cette phrase ?
07:50Je pense que Michel Barnier a conscience
07:52qu'il y a un problème.
07:54Est-ce qu'on y arrivera par des demi-mesures ?
07:56Ou est-ce qu'on y arrivera...
07:58Franchement, à la primaire LR,
08:01il avait tordu le coup
08:04à un dogme qui était le sien depuis 20 ans,
08:06en disant que pour maîtriser l'immigration,
08:08il fallait revenir au droit national.
08:10J'avais rompu,
08:12je vous voyais vos éditos tout à l'heure,
08:14j'avais rompu avec Nicolas Sarkozy, moi pas après.
08:16Dès le départ, quand j'ai vu que ça dérapait.
08:18Et j'avais dit, il ne faut pas accepter
08:20le traité de Lisbonne,
08:22il faut reprendre notre maîtrise
08:24de nos lois migratoires
08:26et ne pas le déléguer à l'Europe.
08:28On voit le résultat.
08:30Si Michel Barnier fait ça,
08:32il n'aura jamais de majorité,
08:34parce que les macronistes ne le voteront jamais.
08:36Donc il y aura 46 députés plus le RN.
08:38Ça ne passera pas. Donc seule solution,
08:40je vous le disais, un référendum.
08:42Mais Michel Barnier ne le fera pas, vous verrez.
08:44On va nous sortir toujours...
08:46Le ministère de l'Immigration, bonne ou mauvaise idée ?
08:48Ça a fuité, ça a été démenti.
08:50Pourquoi pas ?
08:52Les Français n'en peuvent plus de la communication.
08:54Si Michel Barnier
08:56rond avec le dom de Bruxelles,
08:58dit on va récupérer le pouvoir national
09:00en matière migratoire,
09:02on va fermer nos frontières. Tiens, Scholz l'a fait.
09:04Vous avez vu que le chancelier allemand
09:06a fait ce que je ne cesse de proposer,
09:08ce que d'autres ont proposé.
09:10Les contrôles aux frontières.
09:12Rétablir les frontières, c'est le bon sens.
09:14Si vous ne fermez pas la porte de votre appartement
09:16et que tout le monde vient squatter,
09:18vous n'allez pas être très heureux.
09:20Mais c'est curieux, quand on le proposait aux législatives,
09:22on nous traitait de fascistes.
09:24Scholz le fait, c'est formidable.
09:26Mais nous, Michel Barnier ne veut pas encore le faire.
09:28Vous savez, moi j'attends les actes.
09:30Mais malheureusement, ma soeur Anne,
09:32ne vois-tu rien venir ? Je suis un peu inquiet.
09:34Quel nom circule pour le ministère de l'Intérieur ?
09:36Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau notamment.
09:38Vous avez une préférence et quelles sont les qualités
09:40qu'il faut pour aller à Beauvau ?
09:42Les deux ont de grandes qualités.
09:44La seule qualité qu'il faut,
09:46c'est redonner le pouvoir à la France.
09:48C'est dire stop à l'Union Européenne.
09:50Ça ne veut pas dire sortir de l'Europe,
09:52ça veut dire dire qu'on rétablit les frontières.
09:54Et quand on rétablit les frontières,
09:56qu'on applique le droit français,
09:58ne plus appliquer la directive retour, par exemple,
10:00ne plus appliquer la directive européenne
10:02sur le regroupement familial,
10:04ne plus donner d'aide sociale aux étrangers qui arrivent.
10:06Mais c'est le Conseil constitutionnel
10:08qui a refusé.
10:10Donc ça veut dire quoi ?
10:12Ça veut dire dire à un moment,
10:14le peuple est souverain, c'est pas les juges qui gouvernent.
10:16Mais vous croyez qu'un gouvernement avec Emmanuel Macron
10:18va faire ça ? Lui qui a fait tout le contraire
10:20pendant 7 ans ? Seul le départ
10:22d'Emmanuel Macron réglera le problème.
10:24La réalité est là. En attendant
10:26que Michel Barnier ose tordre le bras
10:28d'Emmanuel Macron, on va voir.
10:30C'est une question du gouvernement Nicolas Dupont-Aignan.
10:32Stéphane Lefol a fait savoir ce matin qu'il avait été
10:34contacté par Michel Barnier.
10:36Est-ce qu'il faut faire une place à la gauche dans ce gouvernement ?
10:38Écoutez, faites la place
10:40à qui vous voulez.
10:42Ça ne vous aura pas échappé.
10:44Encore une fois.
10:46Moi je vois les noms qui circulent.
10:48Tous ceux qui sont responsables
10:50du chaos du pays, de la décomposition
10:52se pressent pour être
10:54membre d'un gouvernement. Ils volent une bagnole
10:56avec un chauffeur. Mais à quoi ça sert ?
10:58Vous pensez que c'est la principale motivation de beaucoup de gens ?
11:00Non, ils veulent servir la France. Il ne faut pas non plus
11:02voir le mal partout. Mais le problème,
11:04si vous changez
11:06les membres du gouvernement à tour
11:08de rôle, mais que vous ne changez pas
11:10la politique qui est menée depuis 30 ans.
11:12Je voyais votre discussion sur Nicolas Sarkozy.
11:14On a eu un espoir
11:16dans Nicolas Sarkozy.
11:18Mais il s'est couché
11:20devant Bruxelles. Il a trahi le peuple français.
11:22Et je suis le seul qui l'a dit à l'époque
11:24tout de suite et qui est parti.
11:26Moi, j'ai eu tort d'avoir raison trop tôt,
11:28mais je ne regrette rien.
11:30Parce que si on avait pris les mesures à temps,
11:32alors maintenant, ne perdons pas
11:34encore trois ans. Voilà mon seul souhait.
11:36Et peut-être, juste un point,
11:38changerons aussi d'attitude, nous, les patriotes.
11:40C'est-à-dire ?
11:42C'est-à-dire, quand je vois Marine Le Pen
11:44et le groupe Rassemblement National
11:46demander la brogation de la réforme des retraites,
11:48j'y suis d'accord, à condition
11:50qu'on propose des économies ailleurs.
11:52Parce que vu l'état de faillite...
11:54Pour les Français, ça va coûter une fortune ?
11:56Ça va coûter cher. Moi, je suis favorable à la brogation
11:58de la réforme des retraites parce que je pense qu'elle est injuste.
12:00Mais je dis au Rassemblement National,
12:02soyez honnêtes,
12:04proposez de fortes économies
12:06comme je l'avais proposé dans mon livre Où va le Pognon ?
12:08Par exemple, suppression des fausses cartes vitales,
12:10arrêt des prestations sociales
12:12à l'immigration, fin des versements
12:14à l'Union européenne. Parce que sinon,
12:16on va donner l'impression, attention,
12:18de faire comme El-Effi.
12:20Donc, je crois que
12:22nous devons aussi changer les patriotes.
12:24Et c'est pour ça que je refuse la proportionnelle.
12:26Le député France Insoumise,
12:28Sébastien Delogu,
12:30a concédé qu'il ne savait pas
12:32qui était le maréchal Pétain.
12:34Qu'est-ce que ça vous inspire ?
12:36Ça m'inspire que c'est la décomposition française,
12:38c'est la décadence la plus totale.
12:40C'est terrible.
12:42C'est tragique.
12:44Qu'est-ce que ça dit du niveau de certains députés ?
12:46Ça dit surtout du niveau de la France.
12:48Et du fruit de l'éducation nationale.
12:52Parce que ça fait des années
12:54qu'on a un référendum sur l'école publique.
12:56Il faut
12:58traiter les problèmes du pays.
13:00Sébastien Delogu qui veut être maire de Marseille.
13:02Et qui a des chances, c'est une possibilité.
13:04Écoutez, c'est aux Français
13:06de juger. Mais encore une fois,
13:08je pense que notre responsabilité
13:10du côté des patriotes, moi je réclame une coalition,
13:12je réclame un programme
13:14sérieux pour convaincre les Français.
13:16Parce que n'oubliez jamais
13:18qu'il y a eu trois blocs.
13:20Et tous ces blocs n'arrivent à convaincre une majorité de Français.
13:22Alors moi qui suis du côté patriote,
13:24je souhaite que le bloc patriote
13:26s'améliore. Et je le dis très gravement,
13:28défendre la proportionnelle
13:30est une folie.
13:32Parce que ça institutionnaliserait
13:34l'impuissance d'aujourd'hui.
13:36Et ça nous empêcherait de gouverner demain
13:38si nous arrivons majoritaires
13:40à la présidentielle.
13:42On a entendu Jean-Luc Mélenchon dire que la France insoumise
13:44ne devait s'intéresser qu'aux jeunes
13:46et aux banlieues. Les autres,
13:48n'oubliez, ça ne l'intéresse pas.
13:50Qu'est-ce que ça dit du projet de la France insoumise et de Mélenchon ?
13:52Le projet de la France insoumise
13:54est dangereux pour le pays.
13:56Mais il faut quand même reconnaître
13:58que M. Wauquiez,
14:00que M. Darmanin,
14:02que Mme Borne ont été élus
14:04au second tour par les voix de la France insoumise
14:06et ont dealé avec la France insoumise.
14:08Donc,
14:10c'est ça le drame.
14:12Alors, je crois que les Français
14:14maintenant auront compris.
14:16Et c'est pourquoi je pense que seul un appel au peuple
14:18permettra de faire gagner une voix
14:20patriotique raisonnable.
14:22Et c'est ce que je veux défendre à l'avenir.
14:24Nicolas Dupont-Aignan, l'Ukraine.
14:26Je voudrais qu'on parle quelques instants de l'Ukraine.
14:28L'Ukraine qui veut que ses alliés
14:30l'autorisent à frapper
14:32l'intérieur de la Russie.
14:34Est-ce que ça vous inquiète ?
14:36Oui, parce que c'est frapper l'intérieur de la Russie
14:38avec des armes de l'OTAN.
14:40Ce n'est pas avec des armes ukrainiennes.
14:42L'Ukraine a le droit de faire ce qu'elle veut pour se défendre.
14:44En revanche,
14:46accepter, comme veut le faire la Pologne,
14:48que des armes
14:50françaises,
14:52américaines, anglaises,
14:54frappent Moscou, c'est déclencher
14:56la Troisième Guerre mondiale. C'est une folie.
14:58On a suffisamment payé cher
15:00l'absurdité de la politique
15:02française et américaine
15:04en Ukraine,
15:06hausse du prix du gaz, faillite de notre économie,
15:08etc., pour arrêter.
15:10J'ai proposé un plan de paix dès le premier jour.
15:12Je sais qu'on peut faire la paix.
15:14J'attends que Donald Trump gagne, je l'espère
15:16de tout mon cœur, parce que
15:18c'est une folie ce qu'il est en train de faire.
15:20Et on est en train de pousser la Russie dans les bras
15:22de la Chine. On est en train
15:24de désarmer l'Europe.
15:26Si Trump gagne aux Etats-Unis,
15:28on augmente les chances de paix ?
15:30Bien évidemment. Et moi, je regrette
15:32que la France soit muette. Et je regrette
15:34que le monde politique ait peur de dire la vérité.
15:36Nous devons avoir une grande alliance
15:38avec la Russie pour stabiliser l'Europe.
15:40Nous devons remettre la Russie du côté occidental
15:42et pas la pousser dans les bras de la Chine.
15:44C'est une folie.
15:46Et il y a un accord possible en Ukraine,
15:48tout le monde le sait. Et on déverse
15:50des dizaines de milliards
15:52pour un Etat corrompu.
15:54Alors je sais que je suis minoritaire là-dessus,
15:56je sais que tout le monde se terre, parce qu'on a peur
15:58de dire la vérité aux Français.
16:00Et je pense qu'il faut la dire.
16:02Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan,
16:04invité de la grande interview. Président de Debout la France,
16:06la grande interview C News Europe.