• il y a 4 mois
Sud Radio dans tous ses états avec Sébastien Leroy, Maire de Mandelieu-la-Napoule, Pierre Grousset secrétaire général de l’UFAP-UNSa-Justice, Jules Cipriani, étudiant en 5e année de médecine à Aix-Marseille Université, Édouard Sève, allergologue et Anthony Martins-Misse, entrepreneur, judoka paralympique (déficient visuel), double médaillé aux championnats du monde.

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##SUD_RADIO_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-08-29##

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Transcription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize, Maxime Trouleau.
00:07Et bon, on continue les débats de l'été, mais nous sommes deux, désormais, pour vous accompagner.
00:12Bonjour, Maxime Trouleau.
00:13Bonjour, Benjamin, bonjour à tous.
00:14Bon, comment ça va ?
00:15Très bien.
00:16Vous êtes couché tard, vous avez regardé cette cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques ?
00:19J'ai regardé une partie, après je suis allé me coucher.
00:22Ah, vous vous en avez pas renseigné quoi, avant ?
00:23C'était pas mal, c'était pas mal.
00:24J'ai pas tout regardé, donc je peux pas donner un avis totalement objectif, mais le début était bien.
00:29C'était pas mal, écoutez-moi, j'ai regardé en entier, belle chose à voir, c'était une vraie fête.
00:34On y reviendra d'ailleurs avec notre consultant à Midi45, Anthony Martin-Smith.
00:39Les audiences, Benjamin, cartonnés.
00:42Effectivement, mais beaucoup moins que les Jeux Olympiques.
00:44Oui, ça bien sûr.
00:45C'est dommage, mais effectivement, 11 millions, vous étiez 11 millions devant votre poste de télé en France
00:51pour regarder ces Jeux Paralympiques, cette cérémonie d'ouverture, c'est vrai que c'est assez gigantesque.
00:56On sera avec Anthony Martin-Smith, notre consultant à Midi45, j'allais vous le dire, pour décortiquer tout cela.
01:01Il était présent sur place, il va tout nous dire de l'ambiance, ce qu'il a vécu justement.
01:05Mais d'abord, notre premier sujet.
01:07Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize, Maxime Trouleau.
01:13Un sujet beaucoup moins réjouissant.
01:15Incendie, tentative de prise d'otage, cire de mortier.
01:18Maxime, que se passe-t-il à la prison de Perpignan ?
01:21Les surveillants pénitentiaires dénoncent une situation de grande frayeur et de tension.
01:25Oui, jusqu'à hier même, où des mortiers d'artifice ont été tirés sur un mirador de la prison du côté de Perpignan.
01:32Heureusement, il n'y a pas eu de blessés, mais au mois de juillet, la prison de Perpignan était la cible au moins deux fois,
01:38dont une tentative de prise d'otage.
01:40Les membres du personnel avaient alors décidé de cesser le travail.
01:44Bonjour Pierre Grosset.
01:46Bonjour.
01:47Merci beaucoup, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
01:50Pierre Grosset, vous êtes secrétaire local UFAP-UNSA Justice, centre pénitentiaire Perpignan.
01:57La prison de Perpignan visait un mirador visé par des tirs de mortiers d'artifice dans la nuit de mardi à hier.
02:04Qu'est-ce qui s'est véritablement passé ?
02:06Ça paraît complètement surréaliste.
02:08Dans la nuit de mardi à mercredi, effectivement, des individus se sont postés de l'autre côté de la départementale 900
02:18et ont installé des mortiers et ont visé le mirador qui a été touché.
02:23Une première salve, le surveillant a été surpris et effrayé.
02:30Il a pris le projecteur et les a éclairés.
02:34Ils se sont enfuis, mais ils sont revenus dix minutes après pour de nouveau remettre une autre salve
02:39et ce coup-ci en direction du centre de semi-liberté.
02:42Qu'est-ce qui s'est passé ? Il y a eu des interpellations derrière ou pas ?
02:46Nous, on réclame depuis X temps, on a fait la demande au préfet, on nous a dit que ça dépendait de la mairie.
02:56Depuis 2022, on demande justement des caméras de sécurité aux abords de l'établissement,
03:02que ce soit du côté de la zone commerciale ou du côté de la départementale,
03:05puisqu'on est aussi victime de projections journalières dans notre établissement.
03:11Non, non, ce sont des inuits qui sont arrivés cagoulés.
03:14Ils avaient mis le véhicule qui était plus loin, posté plus loin, dans le noir.
03:19Le surveillant en poste au mirador n'a pas pu voir la plaque d'immatriculation.
03:24Je ne sais même pas si une enquête a été déclenchée pour l'instant.
03:27En tout cas, pour l'instant, je n'ai aucune nouvelle.
03:29Pour l'instant, vous ne le savez pas. En tout cas, il est sous le choc, j'imagine, ce surveillant qui était en poste dans ce mirador.
03:35Bien sûr, bien sûr. Je vous dis, à Perpignan, depuis juillet,
03:39on assiste à des scènes de violence que l'on n'avait jamais connues
03:44depuis l'ouverture du centre pénitentiaire en 1987.
03:47Comme vous l'avez dit, ils ont commencé à nous incendier les véhicules personnels,
03:51c'est-à-dire qui sont rentrés dans notre domaine sécurisé pour incendier le véhicule d'un collègue
03:56et en endommager deux autres, pareil, cagoulés.
03:58Et là, comme vous l'avez rappelé, on a eu une prise d'otages, ce qu'on n'avait jamais eue.
04:03On a eu une prise d'otages. Heureusement que le collègue a été extrêmement réactif et a pu se libérer.
04:09Mais ce sont des scènes de violence que l'on n'a jamais connues à Perpignan, sur notre établissement.
04:16Et quel est l'objectif de tout ça, Pierre Grousset ?
04:18Vous savez, je pense que c'est à l'image de la société,
04:22où il y a de plus en plus de faits divers et de violences dans nos rues
04:26et ça se déporte sur nos établissements pénitentiaires.
04:29Mais ça ne concerne pas tous les établissements pénitentiaires, toutes les prisons.
04:32Là, on voit, concernant la prison de Perpignan, il y a quand même un déchaînement de violences.
04:37C'est incroyable !
04:38Alors, Perpignan, déjà, la problématique de la prison de Perpignan, c'est qu'elle est constamment surpopulation pénale.
04:42Puisque quand vous faites le taux de remplissage de la maison d'arrêt des femmes
04:46ou de la maison d'arrêt des hommes, on est toujours dans le trio de tête national à ce niveau-là.
04:50Donc, on a une surpopulation.
04:52À l'heure actuelle, il doit y avoir 750 détenus pour 529 places.
04:55Mais sur la maison d'arrêt, pour vous donner un chiffre,
04:58on est à 335 détenus pour 132 places.
05:02Donc, presque toutes les cellules sont triplées, sans douche.
05:05Donc, ça crée des tensions extrêmes.
05:07Et puis bon, le Perpignan est un établissement frontalier
05:12où il y a énormément de délinquance, il faut le dire, dans les Pyrénées-Orientales.
05:16Donc, on a subi l'hyper-violence qu'on a à l'extérieur, on l'a subie sur notre établissement.
05:20Et effectivement, nous, on est aussi surpris.
05:22Je vous l'explique, c'est fait de violences que nous n'avions jamais connues
05:27depuis l'ouverture de l'établissement.
05:29C'est un été du coup compliqué, même carrément inédit, si l'on vous entend.
05:32Pierre Grosset, dans quel état d'esprit sont vos collègues ?
05:35Dans quel état d'esprit êtes-vous ce midi, Pierre Grosset ?
05:38On est abasourdis, mais quelque part, déjà en juillet, on commençait à se dire
05:44mais c'est pas possible, mais là, tous les 15 jours à peu près,
05:47on a un fait de violence qu'on n'a jamais connu.
05:50Alors, on était inquiets.
05:52On n'a pas peur, mais bien qu'on ait la boule au ventre,
05:55c'est quand même compliqué pour les personnels.
05:57Quand vous arrivez tranquillement, vous faites votre nuit, vous revenez,
06:00vous ressortez, votre véhicule a été installé.
06:02Quand vous prenez votre poste à l'étage, vous vous retrouvez avec un poisson sur la gorge,
06:06être pris en otage.
06:08Quand vous vous montez dans votre Mirador pour faire votre surveillance,
06:10une vacation de deux heures, vous vous retrouvez bombardé par un mortier.
06:13Vous pensez bien que les surveillants sont dans une situation,
06:16peut-être pas d'angoisse, mais oui, d'angoisse.
06:19Et ils ne sont pas rassurés.
06:21Après, c'est des professionnels, mais voilà.
06:23À un moment donné, il ne faut pas s'étonner qu'on n'arrive pas à recruter des personnels paysans.
06:26Justement, est-ce que vous avez l'impression, aujourd'hui, Pierre Grosset,
06:28d'être entendu, écouté par les politiques ?
06:31On sait qu'on est dans une situation assez particulière.
06:33Est-ce que vous êtes pessimiste pour la suite ?
06:37Parce que des promesses, il y en a eu encore récemment.
06:40On a l'impression que rien ne change.
06:42Non, il n'y a rien qui change.
06:43Bien sûr qu'il n'y a rien qui change.
06:44Ça fait des années que c'est comme ça.
06:45Ça fait des années que nous, les syndicats,
06:48on remonte le fait qu'il y a une surpopulation pénale,
06:50qu'il faut construire des établissements.
06:52Et surtout, il faut construire des établissements sécuritaires.
06:55Voilà.
06:56À l'heure actuelle, on voit bien qu'il y a une volonté délibérée
07:01de laisser prospérer les trafics.
07:03Après, tout simplement, ce n'est pas compliqué.
07:05À un moment donné, si vous voulez limiter les trafics à détention,
07:07quand je parle de trafic, c'est téléphones portables,
07:09produits subventions, qui est un véritable business
07:11pour la monocratie, pour les électeurs.
07:14Tout le monde veut lutter contre ça, quand même.
07:16Quand on est moyen.
07:18Le dire dans les médias, c'est bien.
07:20Le faire, c'est mieux.
07:21Vous aviez parlé tout à l'heure de surpopulation carcérale
07:24du côté de Perpignan.
07:25C'est le cas malheureusement partout en France,
07:27avec un chiffre qui n'a jamais été aussi haut au mois de juillet dernier.
07:3078 509 personnes détenues dans les prisons français aujourd'hui.
07:34Une surpopulation carcérale de 126,9 %.
07:39Pierre Grosset, jusqu'où cela peut-il aller ?
07:42Je ne sais pas.
07:43Tous les mois, on bat le record.
07:45À un moment donné, il y a de plus en plus d'incarcération.
07:49On n'a toujours pas de place supplémentaire.
07:52Surtout, ce qui devient inquiétant maintenant,
07:54c'est pour la sécurité,
07:56pour gérer cet afflux de personnes placées sous l'écrou,
08:01c'est qu'on n'a plus de personnel.
08:03Notamment à Perpignan.
08:05Pierre Grosset, je voudrais vous faire réagir.
08:07Ce n'est pas l'actualité du centre pénitentiaire de Perpignan,
08:10vous avez peut-être vu le passé dans l'actualité,
08:12ce qui s'est passé près de Lille.
08:13Hier, un commando qui a fait éruption sur le site d'une prison,
08:17qui a fait feu à plusieurs reprises sur l'établissement,
08:19armé de kalachnikovs.
08:21Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
08:24C'est dramatique.
08:25Ils viennent sur les murs,
08:27parce que je rappelle qu'avec l'établissement pénitentiaire,
08:29c'est l'ensemble de la République.
08:31Ils viennent tirer sur les portes d'un bâtiment de la République,
08:36à coups de kalachnikovs.
08:38Des pistols là-haut.
08:40Là, je suis effrayé.
08:42Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
08:44On le voit bien, on a eu quand même le drame d'Encarville,
08:47où deux de nos collègues sont décédés.
08:49Tout le monde a découvert qu'on faisait un métier dangereux.
08:52Mais nous, on le sait depuis longtemps qu'on fait un métier dangereux.
08:55Jusqu'à maintenant, on avait été plus ou moins épargnés,
08:58heureusement, par des décès.
09:00Maintenant, on a des décès, ils viennent tirer à la kalachnikov.
09:02Et la prochaine fois, c'est quoi ?
09:03Ils vont faire sauter le Mirador à coups de bazookas ?
09:06Pierre Grousset, on entend votre colère.
09:08En tout cas, merci d'avoir été ce midi sur Sud Radio.
09:11C'est important aussi d'alerter les auditeurs de Sud Radio,
09:14qui vous entendent sur cette situation de plus en plus intenable,
09:17du côté du centre pénitentiaire, notamment de Perpignan.
09:20Mais pas que, on parle d'autres centres pénitentiaires aussi visés,
09:23comme ça a été le cas, j'en parlais à l'instant, près de Lille.
09:25Merci Pierre Grousset, secrétaire locale,
09:28UFAP, une salle justice de ce centre pénitentiaire de Perpignan.
09:31Bon courage à vous, et soyez prudents, bien évidemment,
09:34on est obligés d'en arriver là.
09:35Sud Radio, midi écart, dans un instant on revient,
09:38on va parler d'une situation compliquée du côté des internes aussi,
09:41tout autre sujet quand même.
09:43Oui, c'est compliqué, puisqu'il y a eu une réforme,
09:45et certains internes en médecine aujourd'hui se posent la question.
09:48Faut-il bientôt aller à l'étranger pour réussir ?
09:51On en parle dans un instant.
09:52A tout de suite.
09:59Les débats de l'été, midi 20, bon appétit si vous êtes à table.
10:02En tout cas, on poursuit ces débats,
10:04on continue de mettre le focus là où ça fait mal.
10:07C'est malheureux de dire ça, mon cher Maxime,
10:09mais effectivement, parce qu'on a parlé du malaise dans les prisons,
10:12on va parler, alors c'est un tout autre sujet,
10:14mais du malaise aussi qu'il y a dans les hôpitaux,
10:16avec cette situation concernant les internes en médecine.
10:19Après cette réforme du concours d'entrée,
10:21d'entrée à l'internat, des milliers de jeunes médecins,
10:24en devenir, pourraient quitter la France, Maxime ?
10:26Oui, car cette année, pour près de 8000 étudiants en 6ème année,
10:29il faut choisir sa spécialité pour devenir interne,
10:31et intégrer un hôpital ou une clinique.
10:33Problème, les concours sont plus sélectifs, plus durs,
10:38et en plus, on a supprimé plus de 1500 postes d'internat
10:42pour la rentrée prochaine,
10:43et ça, les élèves ne l'ont su qu'il y a quelques semaines seulement.
10:46Mauvaise surprise, quand il faut décider de son avenir professionnel, notamment.
10:50Bonjour, Jules Cipriani.
10:52Bonjour.
10:53Et bienvenue sur Sud Radio.
10:55Jules, vous êtes étudiant en 6ème année de médecine,
10:58à Aix-Marseille Université.
11:00Ça veut dire que vous deviez passer ce concours d'entrée à l'internat, c'est ça ?
11:04C'est ça, je l'ai passé en octobre dernier.
11:07Les écrits, les oraux, à Marseille.
11:09Racontez-nous pourquoi ce malaise du côté des internes ?
11:14Vous le vivez, vous le vivez véritablement.
11:17Qu'est-ce que c'est avec cette pétition que vous avez signée, je crois ?
11:20Oui, bien sûr, j'ai signé la pétition.
11:22Eh bien, en fait, on a su, début juillet,
11:26la suppression de 1500 postes d'interne,
11:28mais surtout de manière très inégale entre les spécialités,
11:32ce qui n'était pas convenu à la base.
11:35En fait, en 2007, ils avaient le même nombre d'étudiants
11:38et aucune suppression de postes.
11:40Et là, en fait, on se rend compte qu'à un mois des choix,
11:43parce que là, on est en plein choix en ce moment,
11:45qu'en fait, on a une réduction du nombre de postes de spécialités
11:48qui vont être comblés par des médecins étrangers,
11:52puisque nous, dans les hôpitaux en France,
11:54on aura beaucoup moins d'internes cette année,
11:56beaucoup moins d'internes spécialistes,
11:58ce qui est une réduction, en fait, très disparate de ces postes.
12:01Et pourquoi ce choix ?
12:02Pourquoi préférer des médecins venus de l'étranger
12:05plutôt que des jeunes internes ?
12:08Parce que ça coûte moins cher,
12:11et nous, en fait, on coûte cher,
12:13même si on a étudié ici,
12:15ça coûte moins cher de faire venir des médecins étrangers,
12:17ce qui, nous, en fait, va nous faire fuir aussi vers l'étranger,
12:20puisqu'on sera mieux considéré, mieux payé,
12:22et on pourra choisir la spécialité qu'on veut.
12:26Alors, du côté du gouvernement, on explique finalement
12:28que ces 1500 postes ont été supprimés
12:31parce qu'il y avait moins de demandes.
12:33Est-ce que c'est vraiment le cas ?
12:35Est-ce que vous le vivez au quotidien, Jules ?
12:37Non, c'est pas vrai.
12:38Les demandes de spécialistes sont de plus en plus conséquentes.
12:41Les délais d'attente chez les spécialistes,
12:43ils augmentent à vue d'œil,
12:45donc les demandes, c'est pas vrai.
12:47C'est juste qu'ils ne se rendent pas compte
12:49que dans le public, ça va mal,
12:50et que comme ils se font soigner la plupart dans le privé,
12:53et qu'ils ne mettent pas un pied à l'hôpital public,
12:55c'est facile de dire ça.
12:57Mais en fait, non, la demande est croissante,
12:59et du coup, le nombre de spécialistes, non.
13:01Est-ce qu'il n'y a pas aussi un problème, Jules Cypriani, de choix ?
13:05C'est-à-dire qu'on a l'impression presque
13:07que beaucoup d'étudiants font un peu les mêmes choix.
13:09Je parle de chiffres ce midi,
13:11moins 18% pour l'ophtalmologie et la médecine générale,
13:14ou encore moins 15% pour la médecine d'urgence.
13:17Ce sont les postes qui ont été supprimés.
13:19Est-ce que les jeunes comme vous, Jules,
13:21aujourd'hui vont trop vers des voies
13:24comme la médecine générale, par exemple ?
13:26Il y a beaucoup de personnes
13:28qui vont vers la médecine générale en dépit,
13:30et trop de personnes en dépit
13:32de ne pas avoir de spécialité, justement,
13:34cette année encore plus.
13:35On fait beaucoup de choix par dépit,
13:37mais il manque de tous les médecins,
13:39et en fait, le fait de réduire
13:41même les postes de médecins généralistes, ça n'aide pas.
13:43Savez-vous pourquoi cette annonce vous a été envoyée
13:45au dernier moment ?
13:47Parce que finalement, si elle avait été en début d'année,
13:49il n'y aurait aucun souci.
13:50Le problème, c'est que vous avez 4 semaines
13:52pour choisir votre futur, Jules.
13:53Elle a été au dernier moment,
13:55et on ne s'est pas rendu compte,
13:56parce qu'on s'était dit quand même
13:57que ça allait être à peu près au progrès
13:59de l'an dernier,
14:00et qu'avec les classements qu'on avait eus,
14:01ça allait plus ou moins nous permettre
14:03d'avoir accès à des spécialités
14:05qu'on convoitait.
14:06Donc en fait, c'est ça,
14:07on s'est vraiment rendu compte au dernier moment,
14:09et en fait, comme on a réagi,
14:11par conséquent, au dernier moment,
14:12ça n'a rien changé,
14:13et en fait, on a l'habitude, au final,
14:15de ne pas être écouté.
14:16Alors Jules, vous nous avez parlé...
14:18Le moindre changement qu'on essaye
14:20depuis le début de la réforme,
14:21les changements qu'on essaye,
14:22on essaye de repousser,
14:23ce n'est jamais le cas.
14:24On n'a jamais été écouté,
14:25donc ça va, à mon sens,
14:26pas changer maintenant,
14:28mais voilà, c'est tout le problème
14:29du système de santé en France.
14:31On n'est jamais écouté,
14:32et après, on est les premiers au front.
14:34C'est-à-dire que,
14:35c'est ce que vous nous dites ce midi,
14:36finalement,
14:37les politiques, finalement,
14:39ont fait cette réforme
14:40sans interroger les principaux concernés ?
14:42Vous vous sentez exclu ?
14:45Carrément.
14:46Et la suppression des postes
14:48a été aussi dictée,
14:51et nous n'ont pas demandé l'avis
14:53aux chefs de service
14:54qui ont demandé plus d'internes,
14:56et la demande n'a pas été respectée.
14:58Il y a beaucoup de chefs
14:59qui ont demandé un nombre d'internes,
15:01et qui ont été refusés,
15:02voire amoindris,
15:03et qui vont se retrouver
15:04sans interne à la rentrée.
15:05Aujourd'hui, vous êtes obligé
15:06de choisir, ou pas,
15:08j'ai envie de dire, Jules.
15:09Quelles pourraient être
15:10les conséquences, là ?
15:12Vous nous aviez parlé
15:13d'un mode l'étranger,
15:14vous pourriez pas
15:15partir de France
15:16pour continuer vos études
15:17à l'étranger ?
15:18Bien sûr, on peut
15:20« fuir » vers la Suisse,
15:22la Belgique,
15:23qui nous accepte,
15:24qui reconnaissent notre diplôme,
15:26et qui vont nous ouvrir
15:27un peu des postes,
15:29qui vont nous permettre
15:30de faire une spécialité
15:31que l'on souhaite,
15:32qu'on convoite,
15:33où on va être mieux considéré,
15:35et c'est ça,
15:36on peut même passer des équivalences
15:37pour partir au Canada
15:38ou aux Etats-Unis,
15:39c'est pas très compliqué.
15:40En fait, c'est juste que
15:41il va y avoir une chute
15:42de tous les médecins français,
15:43une diminution de la qualité
15:44du système de soins en France,
15:45et qui va être comblée
15:46par des médecins étrangers.
15:48Mais des médecins étrangers,
15:50avec quelles qualifications,
15:52quelles compétences,
15:53ça sera équivalent
15:54à ce qu'on a aujourd'hui ?
15:56Nous, en parlant d'étrangers ?
15:59Non, vous parlez
16:00des médecins étrangers
16:01qu'on va prendre pour remplacer,
16:02parce qu'on n'a pas assez d'internes.
16:04En termes de niveau,
16:05ça veut dire quoi ?
16:07Ça veut dire que c'est
16:08des médecins roumains
16:09qui viennent d'Afrique du Nord,
16:10qui sont médecins dans leur pays,
16:11mais qui ne sont pas
16:12médecins en France,
16:13et pour avoir la qualité
16:14de médecin en France,
16:15ils sont internes,
16:16et ils travaillent en tant qu'internes.
16:18Rappelons aussi le statut d'interne, Jules.
16:22C'est assez compliqué,
16:23vous travaillez beaucoup,
16:25alors ce n'est pas encore
16:26votre cas de votre côté,
16:27mais j'imagine que vous êtes enseigné,
16:29et que vous avez des amis
16:30qui sont aujourd'hui
16:31dans des hôpitaux ou des cliniques.
16:33Racontez-nous un petit peu
16:34la situation pour un interne
16:35en termes d'heures de travail
16:37et surtout de salaire.
16:39Les heures de travail,
16:40ça va dépendre des services,
16:42aux urgences, c'est respecté,
16:43c'est 48 heures par semaine en général,
16:45ce qui est légal dans toutes les cliniques,
16:46et ça devrait être le cas,
16:47mais dans la plupart des services,
16:49c'est autour de 60-80 heures par semaine,
16:51et payé sans garde,
16:53autour de 1 600 euros net par mois,
16:56en première année.
16:5760-80 heures par semaine
16:58pour 1 600 euros par mois.
17:00Voilà.
17:01Des années et des années d'études,
17:02vous regrettez ou pas ce choix-là
17:03d'avoir fait médecine, Jules ?
17:05Alors je ne regrette pas
17:06parce que je reste passionné
17:07par mon métier,
17:08mais c'est vrai que je regrette
17:09la considération qu'on nous porte.
17:11Merci beaucoup, Jules Cypriani,
17:12d'avoir été avec nous ce midi
17:14sur Sud Radio.
17:15Je rappelle, vous êtes étudiant
17:16en sixième année de médecine à Aix,
17:17Marseille Université.
17:18Bon courage à vous,
17:19surtout pour la suite.
17:20Sud Radio, il est midi à 27.
17:22Dans un instant, mon cher Maxime,
17:25on sort, on va dehors,
17:27et attention au risque de...
17:28de pollen,
17:29de pollen même,
17:30d'ambroisie.
17:32Attention Benjamin,
17:33vous allez vous en remuer.
17:34Attention, à tout de suite.
17:41Sud Radio,
17:42les débats de l'été,
17:4310h-13h,
17:45Benjamin Gleize,
17:46Maxime Trouleau.
17:47Sud Radio,
17:48midi et demi,
17:49douze départements
17:50en alerte rouge,
17:51en alerte rouge face au pollen,
17:53d'ambroisie, Maxime.
17:54Et oui, attention,
17:55ce type de pollen,
17:56plus rare,
17:57plus sévère,
17:58attention notamment
17:59aux asthmatiques,
18:00qui sont particulièrement visées.
18:02C'est votre cas Benjamin,
18:03il me semble,
18:04les allergies se déclenchent,
18:05et certains sont même obligés
18:06d'aller aux urgences.
18:07Et oui, c'est très sévère,
18:08comme je le disais,
18:09entre 1 et 3,5 millions de Français,
18:11ils sont allergiques.
18:12Bonjour Édouard Sèvres.
18:14Bonjour.
18:15Et merci d'être avec nous
18:16sur Sud Radio,
18:17vous êtes allergologue
18:18du côté de Fontainebleau.
18:19Alors,
18:20commençons par le commencement,
18:21Édouard Sèvres,
18:22qu'est-ce que ce pollen
18:23d'ambroisie ?
18:25Alors l'ambroisie,
18:26c'est ce qu'on appelle communément
18:27une mauvaise herbe,
18:28c'est une plante
18:29qui est très envahissante,
18:30qui vient en fait
18:31de la vallée du Rhône,
18:32qui vient des États-Unis
18:33initialement,
18:34qui a débarqué depuis
18:3660 ans environ en France.
18:38Mais qui gagne du terrain,
18:39d'année en année,
18:40ça va de plus en plus loin.
18:41Et donc,
18:42il y a toute la vallée du Rhône
18:43qui est envahie,
18:44maintenant il y a le Sud-Ouest,
18:45il y a la Bourgogne,
18:46la région Centre,
18:47et on arrive aux portes
18:48de l'Île-de-France.
18:49Alors, je le disais,
18:50ce pollen d'ambroisie
18:51est plus sévère,
18:52c'est-à-dire,
18:53est-ce que vous rencontrez,
18:54vous, des patients
18:55qui arrivent
18:56et qui ont
18:57des symptômes
18:58plus importants
18:59que d'habitude ?
19:01Alors oui,
19:02moi je suis en Île-de-France,
19:03donc jusque-là,
19:04j'étais pas encore touché,
19:05mais ça commence,
19:06d'année en année,
19:07on a de plus en plus de patients.
19:08Ça remonte jusque-là.
19:09Oui, tout à fait.
19:10Donc c'est vraiment
19:11un pollen d'été,
19:12ça commence
19:13tout doucement
19:14au début août
19:15et c'est très fort
19:16à partir de la mi-août
19:17jusqu'à fin septembre,
19:18à peu près.
19:19Et le problème
19:20de ce pollen,
19:21c'est que c'est un pollen
19:22qui est très énergisant,
19:23il suffit de 5 grains
19:24de pollen dans un mètre cube
19:25pour déclencher les symptômes.
19:26Et 50% des gens
19:27vont avoir de l'asthme,
19:28donc vraiment
19:29des symptômes sévères.
19:30Des symptômes sévères,
19:34des symptômes assez classiques
19:35liés aux allergies,
19:36peut-être décuplées.
19:37Oui, de ce qu'on appelle
19:38un peu le...
19:39Voilà,
19:40comme le remis de foin
19:41avec le nez qui coule,
19:42les éternuements,
19:43les yeux qui grattent,
19:44les yeux qui piquent.
19:45Mais voilà,
19:46ça va être quand même
19:47très important,
19:48très invalidant
19:49pour les patients.
19:50Donc vraiment
19:51un problème de santé publique.
19:52Est-ce que ça veut dire
19:53que des gens
19:54qui n'ont pas l'habitude
19:55de faire de l'asthme d'habitude
19:56avec ce pollen d'ambroisie
19:57pourraient faire de l'asthme ?
19:58Tout à fait.
19:59On peut être
20:00juste allergique
20:01à l'ambroisie uniquement
20:02et faire de l'asthme
20:03que sur cette période-là,
20:04estivale,
20:05à cause du pollen.
20:06Est-ce que c'est une nouveauté
20:07ce pollen d'ambroisie ?
20:08J'ai l'impression
20:09que c'est la première fois
20:10qu'on en parle.
20:11Est-ce que c'est une nouveauté
20:12ou alors c'est une nouveauté
20:13de par son ampleur ?
20:16Alors,
20:17c'est pas une nouveauté
20:18mais c'est vrai que
20:19c'était vraiment
20:20un problème régional
20:21à la veille du Rhône.
20:22Mais,
20:23d'année en année,
20:24ça s'aggrave de plus en plus
20:25et donc on en parle
20:26de plus en plus.
20:27C'est aggravé par
20:28le réchauffement climatique.
20:29Elle aime bien la chaleur
20:30et puis elle aime bien la pollution
20:31et c'est sûr que ça ne va pas
20:32dans le bon sens.
20:33Donc, effectivement,
20:34elle se développe de plus en plus.
20:35Donc, elle est très bien
20:36du côté de chez vous,
20:37région parisienne,
20:38à Fontaine-le-Lourd.
20:39On parle de pollution,
20:40effectivement.
20:41Réchauffement climatique,
20:42forcément,
20:43bah voilà,
20:44Vallée du Rhône,
20:45mais ça s'étend.
20:46Est-ce qu'on sait pourquoi,
20:47Edouard Sèvres,
20:48ce type de pollen
20:49est plus dangereux ?
20:50Alors, le problème,
20:51c'est que c'est une plante
20:52qui est envahissante,
20:53qui va se développer vraiment
20:54sur tout type de sol.
20:55Donc, il suffit
20:57même dans des champs
20:58au milieu de céréales,
20:59ça va pouvoir se développer.
21:00Donc, c'est important
21:01de l'identifier
21:02pour ensuite essayer
21:03de prévenir.
21:04Il y a des campagnes
21:05d'arrachage,
21:06on peut la signaler.
21:07Il y a une plateforme
21:08sur Internet,
21:09signalementbroisy.fr,
21:10pour essayer d'éradiquer
21:11ou en tout cas,
21:12de ralentir sa progression
21:13parce que ça a des coûts
21:14importants.
21:15Il y a des afflux,
21:16du coup,
21:17de patients aux urgences
21:18au mois d'août.
21:19On sait que les urgences
21:20sont déjà un peu débordées
21:21et puis, des coûts
21:22au niveau,
21:23pour les médicaments,
21:24il y a des arrêtements
21:25de travail.
21:26Donc, c'est un vrai retautissement.
21:27Vous parlez
21:28du réchauffement climatique.
21:29C'est vrai que,
21:30d'année en année,
21:31on a toujours
21:32des étés
21:33assez chauds.
21:34Est-ce que du coup,
21:35effectivement,
21:36ce pollen pourrait remonter
21:37vers le nord de la France
21:38mais surtout,
21:39est-ce qu'il pourrait durer
21:40plus longtemps
21:41sur une plus longue période
21:42de l'année ?
21:43Est-ce qu'on pourrait avoir
21:44des allergies au pollen
21:45dès la sortie de l'hiver
21:46ou pas ?
21:47Edouard Sève ?
21:48Alors,
21:49l'ambroisie,
21:50on ne l'aura pas
21:51dès la sortie de l'hiver.
21:52Je pense que ça va rester
21:53quand même vraiment
21:54un pollen d'été.
21:55Mais ça pourrait arriver
21:56peut-être plus tôt.
21:57On peut imaginer
21:58que ça arrive
21:59dès le mois de juillet
22:00et peut-être que ça dure
22:01encore au mois d'octobre
22:02si les automnes
22:03sont doux.
22:04Même pour le pollen classique
22:05d'ailleurs.
22:06Mais par contre,
22:07les pollens classiques,
22:08alors on a eu du pollen
22:09de Noisetier l'année dernière
22:10à Noël.
22:11Il suffit qu'il y ait
22:125 degrés
22:13pour qu'on commence
22:14à avoir...
22:15Il y a différents types
22:16de pollen.
22:17Chaque pollen
22:18va avoir un peu sa période.
22:19Est-ce qu'on suffit
22:20d'une phase de redoux
22:21et voilà quoi ?
22:22Et tout à fait.
22:23On peut venir en novembre
22:24maintenant les pollens.
22:25Donc ça dure toute l'année.
22:26Et ça, vous le constatez,
22:27vous, année en année,
22:28Edouard Sève,
22:29je rappelle que vous êtes allergologue,
22:30vous voyez de plus en plus
22:31de patients venir
22:32à des périodes
22:33où avant vous disiez
22:34tiens, j'avais personne
22:35et là de plus en plus,
22:36comme vous le disiez,
22:37en hiver,
22:38j'ai quelques patients
22:39qui arrivent qui me disent
22:40j'ai un souci d'asthme
22:41par exemple.
22:42Oui, avant ça commençait
22:43vers mars, avril.
22:44Et puis maintenant,
22:45ils nous disent
22:46dès le mois de janvier,
22:47ça commençait.
22:48Ça commençait à démanger.
22:49J'avais une équiculée.
22:51En juin-juillet,
22:52en septembre,
22:53ils ont une deuxième vague
22:54de pollens
22:55et de symptômes
22:56en septembre
22:57voire octobre,
22:58l'année dernière.
22:59Maintenant qu'on sait
23:00qu'on est allergique
23:01voire même allergique
23:02à ce fameux pollen
23:03d'ambroisie,
23:04qu'est-ce qu'on fait ?
23:05Tout simplement,
23:06Edouard Sève,
23:07est-ce que vous avez
23:08des conseils
23:09à nous donner ce midi ?
23:10On le confirme.
23:11On peut faire des tests
23:12avec un allergologue.
23:13La première des choses,
23:14c'est connaître l'allergie,
23:15faire attention
23:16à cette période-là.
23:17Éviter d'être dehors,
23:18surtout quand il fait beau,
23:19quand il fait beau,
23:20qu'il y a du vent
23:21et qu'il y a beaucoup
23:22de pollens dans l'air.
23:23Pas trop jardiner,
23:24pas s'amuser à arracher
23:25soi-même les plantes,
23:26mais se protéger en tout cas.
23:27S'il y en a dans l'air,
23:28on peut mettre un masque,
23:29on peut se rincer les cheveux,
23:30prendre des traitements.
23:31Le masque, ça peut marcher ?
23:32Mettre un masque ?
23:33Ça peut marcher.
23:34Si ça filtre les virus,
23:35ça filtrera aussi les pollens
23:36qui sont plus gros.
23:37Après, c'est juste vraiment
23:38quand on jardine,
23:39quand on est au contact.
23:40On ne peut pas le porter
23:41toute la journée,
23:42mais ça peut aider.
23:43Ensuite, prendre des traitements,
23:45on peut mettre des gouttes
23:46pour les yeux,
23:47des gouttes pour le nez
23:48et un traitement de l'asthme
23:49s'il y a de l'asthme.
23:50Tout ça pour se soulager.
23:51L'étape d'après,
23:52c'est faire une désensibilisation,
23:53faire un traitement
23:54pour être débarrassé,
23:55pour essayer de guérir
23:56et d'être tranquille par la suite.
23:57Justement, Edouard Sèvres,
23:58sur cette question
23:59de la désensibilisation,
24:00je parle en connaissance de cause,
24:03mais il y a des années de ça,
24:05j'avais fait ce traitement
24:07de désensibilisation,
24:08j'avais fait deux ou trois ans
24:09de mémoire,
24:10j'étais jeune.
24:12C'est pour ça que vous êtes jeune
24:13aujourd'hui.
24:14Ça n'avait pas marché du tout.
24:15Pas du tout.
24:16Est-ce que c'est plus efficace
24:17aujourd'hui
24:18ou est-ce que ça dépend des personnes ?
24:21Un peu les deux.
24:22Il y a eu du progrès.
24:23Effectivement, les produits ont évolué.
24:24Avant, c'était des systèmes injectables,
24:25ça n'en fait plus du tout en France.
24:26Maintenant, c'est sous la langue,
24:27c'est soit des systèmes de gouttes,
24:28soit pour certains pollens,
24:29ça peut être décomprimé,
24:30qu'on va prendre sur trois ans.
24:32Souvent, c'est trois saisons.
24:33On ne fait ça pas toute l'année,
24:34mais c'est trois printemps,
24:35globalement six mois, sept mois.
24:41On se rhabitue petit à petit à l'allergène
24:43et tolère à nouveau.
24:44Le jour où l'allergène, le pollen,
24:46va être dans l'air,
24:47on le tolère mieux.
24:48On a moins de symptômes, moins de réactions.
24:50Les symptômes s'amendent d'année en année.
24:54On était un peu habitués à cette allergène.
24:57Si je comprends bien,
24:58cette désensibilisation,
25:00il faut le faire en amont.
25:01C'est en prévention.
25:03Est-ce qu'il y a une période de l'année
25:05où il faut le faire
25:06ou ça va dépendre de chaque patient ?
25:09Ça dépend de chaque pollen,
25:10surtout comme chaque pollen
25:11va avoir une période de pollinisation.
25:13Chaque plante va avoir une période.
25:14On va commencer avant
25:15et on va continuer pendant la saison du pollen.
25:17Par exemple, pour l'ambroisie,
25:19on va commencer peut-être vers avril-mai,
25:22alors que pour les pollens de boulot,
25:24on va commencer en novembre.
25:26D'accord, mais ça veut dire qu'il faut en faire un
25:28pour chaque type de pollen ?
25:31Oui, si on est allergique à plusieurs pollens,
25:33il faudra peut-être faire plusieurs désensibilisations.
25:35On commence par ce qui gêne le plus
25:37et puis après on peut adapter.
25:39Au cas par cas, on fonctionne les patients.
25:41C'est à discuter avec l'allergologue.
25:43On en est où du nombre de Français allergiques ?
25:46La rume des foins allergique aux pollens ?
25:49Parce que c'est vrai que c'est un chiffre qui explose d'année en année.
25:53On en est où aujourd'hui et vers quoi on va ?
25:55Parce que ça consomme quand même de plus en plus de gens.
25:58Voilà, ce serait des énergies respiratoires
26:0115 à 20 % de la population.
26:03L'ambroisie, c'est une personne sur six
26:05dans la vallée du Rhône
26:06et on sait que ce chiffre va augmenter
26:08et les estimations de l'OMS, c'est une personne sur deux en 2050.
26:1150 % de la population en France
26:13devrait être allergique d'ici maintenant 30 ans.
26:16Alors, je reprends vos mots.
26:18Tout à l'heure, Edouard Sève, vous parlez de vrais problèmes de santé publique.
26:21Ça veut dire qu'on fait quoi ?
26:22On engage quoi pour faire face à ce problème de santé publique ?
26:27Alors, le problème, c'est qu'effectivement,
26:29souvent, c'est un peu méconnu, c'est un peu sous-estimé
26:31parce qu'on se dit que les allergies, c'est pas très grave.
26:33Voilà, c'est le nez qui coule.
26:34Et ça, c'est vraiment une image qu'on essaie de retirer
26:37parce que ça peut être grave, ça peut donner des décès.
26:39Il y a des décès par asthme tous les ans à cause des allergies
26:41et ça a vraiment un impact sur la qualité de vie,
26:43sur la vie au quotidien, sur le travail, sur les études pour les jeunes.
26:47Donc, voilà, il y a toute une chose à revoir de ce côté-là.
26:51Alors, de la part des médecins,
26:52on essaie de faire des campagnes au niveau du grand public.
26:54Il y a des associations de patients qui participent aussi.
26:57Et puis après, ça dépend aussi de nos ministères,
26:59de nos instances, de prendre le problème à bras-le-corps
27:02et de faire des campagnes de sensibilisation,
27:06d'arrachage pour les plantes comme l'ambroisie,
27:08qu'il y ait plus de fonds,
27:10qu'on augmente le poste d'interne en allergologie
27:13parce qu'il y a 10 millions d'années, malgré tout ce qu'on peut dire.
27:15Et donc, s'il y a moins d'allergologues, ça va être plus compliqué.
27:18Donc voilà, il y a beaucoup de choses à faire, tout reste à faire.
27:21Et puis voir avec, par exemple, pour planter les arbres,
27:24on peut voir avec les collectivités qui se rapprochent des médecins
27:27pour éviter de planter des arbres allergisants dans le centre-ville.
27:30C'est bien de rajouter les arbres, c'est très très bien,
27:32mais effectivement, il faut consulter d'abord à ce niveau-là.
27:35Voilà, c'est toujours mieux.
27:37Plutôt que de devoir le couper après, d'en remettre un autre après.
27:39Ça coûte plus cher.
27:40Merci beaucoup, Édouard Sève.
27:42Merci d'avoir été avec nous ce midi sur Sud Radio.
27:45Je rappelle, vous êtes allergologue du côté de Fontainebleau.
27:49Midi 40 sur Sud Radio.
27:51Dans un instant, mon cher Maxime Trouleau,
27:53on va revivre la magie.
27:55Oui, la magie des parts olympiques et surtout de la cérémonie d'ouverture.
27:58C'était hier soir, ça a bien marché à la télé.
28:00Il y a eu plusieurs millions de Français.
28:02On va revenir sur ce chiffre-là et on accueillera Anthony Martin-Smith,
28:05qui était sur place et qui va nous dire comment il a vécu.
28:08A tout de suite.
28:09Sud Radio.
28:10Parlons vrai.
28:11Parlons vrai.
28:12Sud Radio.
28:13Parlons vrai.
28:14Sud Radio.
28:15La vérité en face.
28:17Patrick Roger.
28:18Je vous retrouve lundi prochain, 9h-10h.
28:21Nouvel horaire, La vérité en face.
28:23On va mettre sur la table tous les grands sujets politiques, sociétaux,
28:26économiques, traités avec sérieux et sans tabou.
28:29Prenez-vous vos appels, vos témoignages 0826 300 300 entre 9h et 10h
28:34avec des débats et des interviews.
28:36A lundi.
28:37Sud Radio.
28:38La vérité en face.
28:40Patrick Roger.
28:43Sud Radio.
28:44Les débats de l'été, 10h-13h.
28:46Benjamin Glez, Maxime Trouleau.
28:49Elle est de retour.
28:50C'est reparti.
28:51C'est parti pour les Jeux paralympiques.
28:53Emmanuel Macron qui a donné le coup d'envoi de ces Jeux paralympiques
28:57hier soir à l'occasion de la Céléonie d'ouverture.
28:59Et oui, hier dès 20h, place de la Concorde à Paris avec plusieurs artistes,
29:04la Patrouille de France et bien évidemment les 4400 athlètes paralympiques.
29:09Une soirée d'ailleurs suivie par plus de 10 millions de spectateurs
29:12entre 20h et presque minuit d'ailleurs.
29:13Ça a duré un petit moment.
29:14Soit un téléspectateur sur deux.
29:16Alors c'est deux fois moins pour les Jeux olympiques,
29:19mais c'est dix fois plus que pour les Jeux paralympiques de Tokyo.
29:23Bonjour Anthony Martin-Smith.
29:25Bonjour.
29:26Eh bien oui, notre consultant Sud Radio qui est là.
29:28Salut Anthony.
29:29Après avoir passé cette soirée, vous avez assisté à cette soirée cérémonie d'ouverture.
29:34Je suis fatigué comme vous voyez.
29:36Ah oui ?
29:37Ah bah ça finit par...
29:38C'est le gueule de bois je pense.
29:39Ils avaient prévu 3h, 3h30, vous en avez pensé ?
29:423h40.
29:433h40.
29:44Ça veut dire que ça a été long ?
29:46Très long.
29:47Très long.
29:48Ça a été long.
29:49Le défilé absolument émouvant parce que voir les athlètes heureux d'être là,
29:54d'être sur les Champs-Élysées, défiler, les Français,
29:57et d'ailleurs les personnes du monde entier tout autour d'eux,
30:00les saluants, les encourageants, les portants à bout de bras,
30:04ça je pense que c'était un vrai moment de liasse populaire
30:07et c'était très intéressant, très beau en tout cas à voir.
30:11Ça a été long.
30:13En tout cas, moi j'étais sur la place de la Concorne
30:16et donc quand on est assis, on vit pas la même chose je pense
30:20que les gens qui avaient cette chance.
30:22En tout cas, j'aurais préféré être là-bas sur les Champs
30:25et pouvoir être au contact des athlètes.
30:28Là, c'est vrai qu'on l'était un peu moins.
30:30Alors justement, tu disais voir.
30:32Moi, je te pose la question directement, Anthony,
30:34puisque je le rappelle à nos auditeurs,
30:36tu es malvoyant, non-voyant.
30:40Disons-le clairement, tu es non-voyant.
30:42Comment on fait quand on est non-voyant
30:45pour assister à une cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques ?
30:47Avec ses proches d'une part et puis aussi avec des systèmes
30:51comme l'audiodescription qui peut être disponible.
30:54Ça consiste à avoir quelqu'un qui, dans un casque
30:57ou dans un écouteur, nous fait une description exhaustive
31:01de ce que l'on voit devant soi
31:03et de ce que la personne constate en temps réel.
31:05Là, il y avait une audiodescription ?
31:08Oui, en français et en anglais.
31:11En français et en anglais.
31:13C'est important aussi de le spécifier.
31:15Donc, c'était long.
31:17Il y a quand même des moments qui vous ont marqués.
31:20L'arrivée des athlètes, forcément,
31:22de pouvoir tous les voir
31:24et puis les voir dans cette joie qu'ils avaient.
31:27Oui, après, je vous dirais,
31:29il manquait quelque chose.
31:31Assurément, la cérémonie était belle.
31:33Thomas Joly sait faire des beaux tableaux.
31:36C'est clair et net.
31:39Mais il manquait ce petit truc en plus.
31:42Justement, ce petit truc en plus.
31:44Les acteurs en herbe d'un petit truc en plus,
31:47le film d'Arthus, où étaient-ils ?
31:50Ou Omar Sy, François Cluzet,
31:54pour Intouchables,
31:56ces figures qui ne sont pas en situation de handicap,
31:58mais qui ont incarné au cinéma le handicap
32:01et donc qui ont incarné notre héritage culturel
32:04et qui l'ont fait rayonner à travers le monde.
32:06Où étaient-ils ?
32:08Ou Grand Corps Malade, Gilbert Montagné, Mimi Maty.
32:12Sur la cérémonie des Jeux Olympiques,
32:14on a eu le droit à Lady Gaga,
32:16Céline Dion, Aya Kamoura, Stevie Wonder.
32:20On aurait pu l'avoir aussi.
32:22Ou Andrea Bocelli.
32:23J'en ai un des noms.
32:25Pareil de Charles.
32:26Il était occupé, je pense.
32:28C'était compliqué.
32:30Mais c'était la cérémonie des Impossibles.
32:32Donc on aurait peut-être même pu faire l'apparaître avec des avatars.
32:35Je ne sais pas.
32:36Là-dessus, il me manque ce truc en plus.
32:39Et ça me laisse un goût d'inachevé.
32:43J'ai aussi le sentiment
32:45qu'on a du mal à se défaire
32:47encore aujourd'hui
32:49de ce regard un peu bienveillant paternaliste.
32:54J'aurais voulu voir plus de sportifs,
32:59plus de sport hier.
33:00Alors il y a eu des très beaux tableaux autour du sport.
33:02Ce n'est pas ce que je dis.
33:04Mais il y a eu des témoignages
33:07au moment des vidéos.
33:09Les témoignages étaient très forts.
33:11Ils étaient très inspirationnels.
33:13Mais en fin de compte,
33:15c'est presque ce que l'on nous sert régulièrement dans les médias.
33:19C'est cliché, quoi.
33:20Peut-être un peu.
33:21Moi, j'aurais attendu autre chose.
33:24Après, les symboles étaient forts.
33:27Thomas Joly a ce savoir-faire
33:29pour faire quelque chose
33:30à chaque fois de très beau,
33:32très bien orchestré.
33:33Ça manquait un peu de grands noms, je dirais.
33:37Sans insulter Christine Underqueen.
33:40Lucky Love.
33:42Lucky Love qui a fait quelque chose d'incroyable.
33:46Moi, je salue le travail des artistes
33:47qui ont été remarquables hier.
33:49Je salue aussi les volontaires
33:50qui étaient au cœur même de cette cérémonie.
33:52Les athlètes.
33:54Je pense aussi à Sandrine Martinet
33:56qui est une de mes grandes amies
33:58et qui, elle, a lu le serment paralympique.
34:02Les athlètes étaient au cœur de cette cérémonie.
34:06Je regrette
34:08qu'il n'y ait pas eu plus de mobilisation culturelle.
34:12Je ne prêche pas pour ma paroisse,
34:14mais on a un patrimoine culturel mondial
34:17sur notre pays
34:18qui est le braille.
34:20Pourquoi n'avons-nous pas mis le braille en avant ?
34:24C'est quand même regrettable.
34:28Un petit goût d'inachevé,
34:30mais quand même très content
34:32parce qu'on a pu célébrer le sport,
34:35le paralympisme, les valeurs du paralympisme.
34:38On attendra de voir cette cérémonie de clôture
34:41qui, semble-t-il, peut-être,
34:43nous ramènera plus de grands noms de la musique.
34:46Est-ce que vous avez des petites informations là-dessus ?
34:49Je n'ai pas vu ma liste personnelle.
34:51Pas vraiment.
34:52Jean-Michel Jarre ouvrirait et fermerait
34:54la cérémonie de clôture.
34:56On aurait peut-être Martin Solveig,
34:59Kabinsky,
35:00des artistes de la scène électronique française.
35:03La French Touch.
35:05C'est vrai que moi qui ai une appétence pour ce genre de musique,
35:08pourquoi pas ?
35:10Ça peut vous emporter.
35:12Un petit bémol,
35:14les athlètes étaient au cœur du spectacle.
35:18Sur les Jeux Olympiques,
35:20si on compare la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
35:23on avait des tableaux,
35:25on basculait entre les tableaux et les athlètes.
35:27Là, on s'est concentré sur eux.
35:30Je pense que c'était voulu,
35:31qu'on se concentre sur les athlètes
35:33et que les athlètes soient le spectacle.
35:35En ça, c'était réussi.
35:37Quand vous avez les athlètes qui partent
35:39de l'Arc de Triomphe jusqu'à la Concorde,
35:41ils étaient au cœur même du spectacle.
35:45C'est pour ça que je vous dis que j'aurais aimé
35:47être sur les Champs-Élysées
35:49plutôt que tranquillement assis à la place de la Concorde,
35:51parce que j'aurais probablement reçu une autre émotion
35:54sur l'instant T.
35:56C'était presque à comparer
36:00nos militaires
36:02le 14 juillet.
36:04Ils ont dû ressentir la même chose.
36:06Je pense qu'on recevra un athlète
36:08qui nous expliquera ce qu'il a ressenti de l'intérieur.
36:11Je pense que c'est quelque chose de similaire.
36:14Et puis ce feu d'artifice à la fin,
36:16qui était splendide.
36:17Maxime, vous le disiez,
36:19la Patrouille de France, les huit avions.
36:21Cette fois-ci, on l'a vu à la télé,
36:23la Patrouille de France,
36:25contrairement à la cérémonie des JO.
36:27Évidemment, on ne pouvait pas faire une cérémonie
36:29sans avoir la Patrouille de France.
36:31Juste votre saccacité sur un sujet,
36:34qui m'a beaucoup amusé hier.
36:36Je me suis dit, tiens, c'est quand même bizarre,
36:39parce que les Jeux Olympiques,
36:42on avait des bateaux pour transporter les athlètes.
36:45Et hier, on a fait marcher et rouler les athlètes.
36:48Je me suis fait exactement la même réflexion.
36:51Ça me rassure.
36:53Pour tout vous dire,
36:55j'étais avec ma compagne et je lui ai dit,
36:57c'est presque le monde à l'envers.
37:00Mais c'était top, en fait.
37:02Tant mieux.
37:04On était capables aussi de changer de place.
37:07Là aussi, je pense qu'il y avait un choix artistique.
37:10Ça bouscule aussi.
37:12Bravo aux artistes, bravo à Thomas Joly.
37:15C'est toujours difficile de faire ce genre de cérémonie.
37:18Je dirais que, malgré tout, elle était convenue.
37:21C'est un peu mon bout de fin FIM.
37:24Les Jeux Olympiques étaient très concrets hier,
37:27j'ai juste trouvé que c'était un peu abstrait.
37:30On parlait le lundi de l'engouement.
37:33Comment donner de l'engouement aux Jeux Paralympiques ?
37:36J'ai envie de te faire réagir sur ce chiffre.
37:39Pratiquement 11 millions de téléspectateurs,
37:42dix fois plus qu'à Tokyo il y a trois ans.
37:45C'est quand même une sacrée réussite.
37:48J'imagine que ce n'est pas une fin en soi,
37:51qu'il va falloir attendre les audiences pendant cette quinzaine.
37:54Je précise que Tokyo, c'était pas le même horaire.
37:57Là on est en France, mais tant mieux.
38:00Ça permet aussi d'avoir cette euphorie et ce focus.
38:03Il y a deux choses en plus sur Tokyo,
38:06c'est qu'on est en sortie de crise Covid.
38:09Les images n'étaient pas non plus splendides
38:12rien que pour les athlètes paralympiques.
38:15Quoique, pour nous athlètes paralympiques,
38:18une ambiance comme Tokyo, c'est l'ambiance qu'on a régulièrement.
38:21Quand on fait une compétition de haut niveau,
38:24c'est rare, sauf quand ce sont des gros championnats,
38:27mais qu'on ait du public comme on peut avoir
38:30sur les Jeux de Londres ou les Jeux de Paris.
38:33Mais ça c'est déjà un premier élément.
38:36Visuellement, télévisuellement, c'était pas forcément excellent.
38:39Ensuite, deuxième sujet,
38:42le fait qu'il y a un effort considérable
38:45produit par France Télévisions et les diffuseurs
38:48pour avoir plus d'heures de diffusion cette année
38:51et plus de couverture.
38:5411 millions, c'est un engouement, c'est certain,
38:57calqué probablement sur la réussite des Jeux Olympiques.
39:00Ça c'est si on voit le verre à moitié plein.
39:03Si on le voit à moitié vide, c'est quand même deux fois moins
39:06que ce qu'il y a eu sur la cérémonie des Jeux Olympiques.
39:09À ton nom de voir cette quinzaine,
39:12moi ça m'inspire beaucoup d'espoir.
39:15Et je souhaite, j'espère vraiment
39:18qu'on arrivera à médiatiser comme on doit le faire ces Jeux.
39:21Oui, Anthony, c'est parti.
39:24Aujourd'hui, les premières épreuves commencent.
39:27On a déjà des athlètes en train de transpirer.
39:30...
39:33...
39:36...
39:39...
39:42...
39:45...
39:48...
39:51...
39:54...
39:57...
40:00...
40:03...
40:06...
40:09...
40:12...
40:15...
40:18...
40:21...
40:24...
40:27...
40:30...
40:33...
40:36de niveau, la rigueur, de se lever de l'entraînement, en fait je m'entraîne avant de retrouver
40:41Maxime.
40:42C'est ça.
40:43Exactement.
40:44Allez, passez une très belle journée avec Sud Radio, dans un instant les infos et puis
40:46Jacques Pessis, les clés d'une vie.
40:48A demain.
40:49Sud Radio.
40:50Parlons vrai.
40:51Parlons vrai.
40:52Sud Radio.
40:53Parlons vrai.

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