• il y a 3 mois
Lucie Castets et les chefs de partis composant le Nouveau Front populaire étaient invités à l'Élysée ce vendredi 23 août pour les consultations organisées par Emmanuel Macron dans le cadre de la nomination du Premier ministre. 

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Transcription
00:00Oui, c'est ça. Après, je pense que c'est aussi un élément qu'on a voulu faire passer dans notre entretien, c'est l'hypocrisie de la situation.
00:07En fait, dans aucune démocratie, on accepterait qu'un camp politique qui a perdu les élections décide qui est son opposant et qui ne l'est pas.
00:16Parce qu'après tout, il y aurait des opposants avec qui il faudrait discuter, et ce serait donc au gouvernement de le choisir.
00:23Et puis il y a les opposants avec lesquels on serait vraiment pas d'accord.
00:26Et là, de toute façon, ce ne seraient pas des opposants comme il faudrait et comme il faudrait finalement les écouter.
00:32Mais en fait, la démocratie, elle est simple. Les urnes ont parlé. C'est le NFP qui est devant. Donc c'est ça qu'on a voulu rappeler.
00:38Après, la discussion a été cordiale. Alors je vous rassure, on ne peut pas garantir que Lucie Castex soit à Matignon, mais on ne peut pas garantir l'inverse.
00:46Mais ce que j'ai envie de dire au chef de l'État et à la majorité, c'est que comme toute démocratie, en fait, quand les urnes ont parlé,
00:52ce n'est pas au camp qui a perdu de décider qui est son opposant politique et qui doit prendre le pouvoir malgré la défaite.
00:58Et là, c'est fondamental de se rappeler que les électeurs ont plus voté que jamais à ces élections législatives pour le NFP.
01:06Donc la moindre des choses, c'est effectivement de respecter les urnes.
01:09Vous avez également demandé au président ce matin de nommer au plus vite ce Premier ministre, donc mardi au plus tard.
01:16Vous pensez qu'il va respecter ce calendrier ?
01:19Je ne sais pas. Malheureusement, vous le disiez avec Emmanuel Macron, on s'attend à tout.
01:23Mais par contre, en fait, les urgences des Français, elles n'ont pas attendu.
01:26On le voit. On a des hôpitaux qui sont saturés. On a plus de 1500 internes en moins cette année.
01:32On a une rentrée qui s'annonce de plus en plus dure. On a des jeunes qui sont confrontés à un niveau de précarité sans précédent.
01:39On a toute une population française qui est aujourd'hui particulièrement fracturée et confrontée à tout un tas de problématiques.
01:45Donc nous, notre réponse, elle est très simple, c'est qu'on ne peut plus attendre.
01:49La pause des JO nous a tous fait du bien.
01:50On était tous contents de regarder les Jeux olympiques, de bénéficier des médailles, de faire la fête ensemble.
01:56Malheureusement, les difficultés, elles n'ont pas disparu pendant cette période.

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