Lucie Castets et les chefs de partis composant le Nouveau Front populaire étaient invités à l'Élysée ce vendredi 23 août pour les consultations organisées par Emmanuel Macron dans le cadre de la nomination du Premier ministre.
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00:00Écoutez, c'est la rentrée et pour cette rentrée, j'avais décidé d'être positive et j'avais choisi de voir dans tous les symboles qui étaient présents ce matin, des choses positives.
00:10Notamment le fait que dans l'ordre protocolaire, nous soyons reçus les premiers.
00:14Deuxièmement, qu'on nous ait fait la proposition d'être reçus séparément ou ensemble et que d'instinct.
00:20On n'a pas eu à se parler beaucoup entre chefs de parti avec Lucie.
00:23Dans trois secondes, la décision était évidente pour tout le monde de venir ensemble bien sûr et de mettre comme condition que nous puissions venir avec Lucie,
00:31ce qui en fait était aussi proposé par le Président de la République, ça tombe bien.
00:35Et donc je trouve que le fait qu'il nous propose de venir ensemble, qu'il nous propose de venir avec notre candidate Lucie Castex au poste de Premier ministre,
00:42est un premier signal extrêmement favorable.
00:45Deuxièmement, on sort de ce rendez-vous avec d'autres bonnes nouvelles.
00:50La première, c'est qu'Emmanuel Macron n'a pas employé le mot de rupture, mais a reconnu qu'à la question extrêmement claire qu'il avait posée aux Français,
00:59on ne lui avait pas demandé de le faire, il a décidé tout seul, il a demandé, voulez-vous une cohabitation, oui ou non ?
01:05Il a été forcé de reconnaître que la réponse avait été oui.
01:09C'est-à-dire qu'on peut dire qu'il n'y a pas de majorité absolue, mais la réponse à la cohabitation oui ou non, il y avait une majorité très très absolue pour le oui.
01:17Nous lui avons aussi signifié, on lui a rappelé chacun notre tour, les forces politiques et Lucie, que 73% des Français voulaient une rupture avec le macronisme, une rupture politique.
01:28Ce n'est pas que les électeurs du NFP, c'est aussi beaucoup d'électeurs qui n'ont pas voté pour nous et aussi des électeurs qui n'ont pas voté du tout.
01:35Et on voit bien que quand les Français se déplacent massivement aux urnes, il faut les écouter.
01:42Parce que s'ils ont retrouvé ce goût de la démocratie, ce goût des urnes et qu'on les en dégoûte immédiatement, alors on ne fera qu'aggraver la crise démocratique sans avoir résolu la crise sociale, la crise environnementale, etc.