Bien-être animal au programme du CP / Ouverture d’un nouveau commissariat dans le quartier sensible de Pissevin à Nîmes

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Les débats de l'été avec avec François-Xavier De Bonneville, Michel Coloma, Pascal Bataille, Jessie Claude, Kevin Bossuet

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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2024-08-21##
Transcript
00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:00:06Et oui, bonjour à tous, vous le savez, à cette heure-là, on ouvre les débats de l'été sur Sud Radio.
00:00:12On est ensemble jusqu'à 13h avec Maxime Trouleau qui nous rejoindra à partir de midi.
00:00:17Beaucoup de débats, de sujets, d'actualités, quel que soit d'ailleurs le sujet.
00:00:20Vous nous appelez 0826-300-300, Manu vous attend au standard.
00:00:25Vous faites ces débats également de l'été avec nos invités, nos débatteurs.
00:00:30Tout à l'heure, on va en plonger dans le grand bain.
00:00:32Bah oui, c'est encore l'été, on en profite.
00:00:33Attention, un bain olympique.
00:00:35Pourquoi ? Eh bien parce que le club toulousain de Léon Marchand,
00:00:394 titres olympiques sur ses Jeux de Paris,
00:00:43eh bien ce club toulousain revendique l'un des bassins,
00:00:46bassin kit, qui a été construit à l'occasion de ces JO.
00:00:50On verra, on sera avec le président du club du Touhec, les dauphins du Touhec,
00:00:55dans quelques minutes pour tout nous expliquer.
00:00:57Mais d'abord, place à notre premier invité.
00:01:00Les débats de l'été, Sud Radio.
00:01:03C'est l'un des quartiers sensibles de Nîmes, gangrénés par les trafics de drogue.
00:01:06Le quartier Pisvin a désormais son commissariat de police ouvert au public depuis hier.
00:01:11Il sera inauguré lundi prochain, un an après la mort du petit Fayed.
00:01:14Vous en souvenez, 10 ans, tué le 21 août 2023,
00:01:17victime d'un règlement de comptes entre trafiquants.
00:01:20François-Xavier de Bonneville, bonjour.
00:01:22Bonjour.
00:01:23Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
00:01:25Vous êtes policier à Nîmes, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance Police Nationale.
00:01:30C'est peu dire s'il était attendu, ce nouveau commissariat dans le quartier.
00:01:34François-Xavier de Bonneville.
00:01:36Oui, tout à fait.
00:01:37Bon, par contre, je pense que vous n'êtes pas au courant des dernières informations.
00:01:40Ah, allez-y alors.
00:01:42Eh bien, en fait, cette nuit a eu lieu un incendie sur un commerce à proximité du poste de police.
00:01:49Et donc, le poste de police est malheureusement impacté.
00:01:54C'est-à-dire qu'un mur mitoyant entre les deux est peut-être endommagé.
00:01:58Bon, ça, il faudra attendre les experts, savoir si on peut encore y travailler en toute sécurité
00:02:04et recevoir du public.
00:02:05C'est-à-dire que ce matin, il est fermé ?
00:02:07Ah, ce matin, il est fermé, oui, tout à fait.
00:02:10L'enquête est en cours, à savoir pour connaître les causes de cet incendie.
00:02:14Mais oui, oui, ce matin, il ne fonctionne pas.
00:02:17C'est trop... Pour l'instant, les experts ne sont pas passés.
00:02:19On ne sait pas si on peut y travailler.
00:02:21Un commerce visé juste à côté de ce commissariat.
00:02:25Vous pensez qu'indirectement, c'était plus le commissariat qu'on visait que ce commerce ?
00:02:29C'est quoi les remontées que vous avez pour le moment, les informations, François-Xavier de Bonneville ?
00:02:33Eh bien, écoutez, l'enquête est en cours.
00:02:35Donc, on n'a pas plus d'informations.
00:02:36On ne sait pas si c'est un incendie accidentel ou criminel.
00:02:39L'enquête le dira.
00:02:41En tout cas, c'est quand même incroyable.
00:02:43Moins de 24 heures après l'ouverture de ce commissariat.
00:02:46C'est un véritable fiasco, ça.
00:02:48Fiasco ou non, je vous dis, on ne sait pas.
00:02:51On ne connaît pas les causes.
00:02:52Donc, c'était un commerce qui était en travaux.
00:02:56Donc, on ne peut pas savoir.
00:02:57On ne connaît pas les causes encore pour l'instant.
00:02:59On verra ce qu'en dit l'enquête.
00:03:01En tout cas, les policiers chômage technique, du coup, aujourd'hui ?
00:03:05Ah ben non, on a toujours du travail.
00:03:07Ils sont redéployés ailleurs, bien sûr.
00:03:09Exactement, exactement.
00:03:11Non, mais c'est sûr que c'est vrai que c'est quand même bien dommageable,
00:03:14sachant que le poste devait être inauguré lundi prochain.
00:03:17C'est vrai que malheureusement, il n'est pas resté ouvert bien longtemps.
00:03:22Il y avait des policiers à ce moment-là, à présent ?
00:03:24Non, non, du tout.
00:03:25Non, ça s'est passé pendant la nuit.
00:03:27Non, non, il n'y a pas de blessés.
00:03:28Mais pour l'instant, vous nous dites,
00:03:30on ne sait pas s'il sera rouvert d'ici l'inauguration prévue avec le préfet lundi prochain.
00:03:34Ça, ben non, on savait comment ça se passe dans ces cas-là.
00:03:38Bien sûr, ça peut prendre du temps.
00:03:40Bien sûr, si les bâtiments ne sont pas dangereux, forcément, oui.
00:03:43Ça peut prendre du temps, oui.
00:03:45Bon, expliquez-nous un petit peu, en tout cas, ce commissariat de police, ce poste de police.
00:03:49On ne sait pas trop comment on doit le qualifier, d'ailleurs.
00:03:52C'est un poste de police.
00:03:54C'est un poste de police.
00:03:55Il n'est pas tout à fait nouveau, ce poste de police.
00:03:57C'est un poste de police qui a été délocalisé, c'est ça ?
00:04:00Racontez-nous.
00:04:01C'est ça, oui.
00:04:02En fait, c'était un poste de police qui était sur Val-de-Gour,
00:04:05dans notre quartier de Nîmes.
00:04:06Juste à côté ?
00:04:07Tout à fait.
00:04:08Et les fonctionnaires ont été déplacés là, sur piste 20.
00:04:11Voilà.
00:04:12Donc, c'est-à-dire pas de nouveau policier, de policier supplémentaire ?
00:04:16On garde le même effectif, quoi ?
00:04:18Tout à fait.
00:04:19Au niveau du poste, nous n'avons pas de fonctionnaire supplémentaire.
00:04:21Et comme je vous disais, c'est un poste de police.
00:04:23Donc, il n'est pas ouvert 24 heures sur 24.
00:04:26Et les collègues qui y travaillent ne sont plus à même de recevoir le public,
00:04:29de prendre des plaintes.
00:04:30Ils ne sont pas là pour organiser des patrouilles.
00:04:33Les patrouilles, peut-être, seront effectuées,
00:04:35parce que c'est un poste qui est commun à la police nationale,
00:04:38à la police municipale.
00:04:39Je ne sais pas trop ce qui était prévu au niveau de la police municipale
00:04:42pour leur mission.
00:04:44Mais voilà, oui.
00:04:45Nous, concernant nos missions, c'est une mission poste de police.
00:04:48Donc, accueil du public et recueil de plaintes.
00:04:50C'est-à-dire que ce n'est pas pour être sur le terrain,
00:04:52effectivement, pour faire de la présence policière
00:04:54dans ce quartier-là,
00:04:56où on a une forte présence de trafiquants de drogue, quoi ?
00:05:00Tout à fait.
00:05:01Non, non.
00:05:02Les missions de patrouilles sont dévolues à d'autres services du commissariat.
00:05:06Là, c'est vraiment, en fait, tourner vers les habitants,
00:05:10davantage que sur la lutte contre le trafic, quoi.
00:05:15C'est ça ?
00:05:16Oui, ça peut aller de pair.
00:05:18Mais oui, le but, c'est que les habitants puissent se rendre facilement
00:05:22dans un poste de police pour pouvoir signer les défaits,
00:05:26déposer des plaintes.
00:05:28Pour créer le lien entre la police et la population du quartier.
00:05:32Il y avait déjà eu, auparavant, un poste de police comme ça,
00:05:35dans ce quartier-piste 20 ?
00:05:39Alors là, vous me posez une colle.
00:05:41Pas de mémoire pour vous ?
00:05:42Pas de mémoire, oui.
00:05:44Ça ne fait pas si longtemps que je suis sur Nîmes.
00:05:46Mais non, pas de mémoire.
00:05:50En tout cas, on est sur ce triste anniversaire.
00:05:53François-Xavier de Bonneville, aujourd'hui, ça fait un an tout pile.
00:05:57Un an tout pile que le petit Fayed a été abattu
00:06:00par des trafiquants de drogue,
00:06:03victime d'un règlement de comptes.
00:06:06En tout cas, la symbolique et forte de vouloir ouvrir ce poste de police,
00:06:11c'était l'une des priorités du maire,
00:06:15et finalement, le ministre de l'Intérieur, à l'époque, Gérald Darmanin,
00:06:18avait dit qu'il était favorable à cette ouverture.
00:06:21L'objectif est atteint, même si, on le rappelle,
00:06:24le commissariat de police, ce poste de police est fermé
00:06:27à cause de cet incendie qui a eu lieu cette nuit.
00:06:29Oui, oui, tout à fait.
00:06:31C'était une volonté, comme je le disais tout à l'heure,
00:06:34de recréer un lien entre la population et la police.
00:06:39C'est quoi la situation aujourd'hui dans ce quartier piste 20 ?
00:06:44Elle n'a pas changé depuis un an, depuis la mort du petit Fayed ?
00:06:48Non, nous avons toujours malheureusement du trafic de stupéfiants.
00:06:53C'est pour ça que nous réclamons régulièrement des moyens matériels,
00:06:57des effectifs, des effectifs pour assurer les patrouilles,
00:07:00interpeller les trafiquants,
00:07:02puis aussi des effectifs au niveau judiciaire,
00:07:05pour pouvoir mener les enquêtes ensuite.
00:07:07Et puis aussi, ce qu'on réclame à Corée-Acrie,
00:07:10c'est des réponses pénales fortes,
00:07:12c'est-à-dire que les individus qui sont pris en tant que trafiquants
00:07:16aient des peines exemplaires,
00:07:18ce qui ne leur donne pas envie de recommencer à pratiquer le trafic.
00:07:21Parce que ce n'est pas suffisamment le cas aujourd'hui, très clairement.
00:07:23Dans le cas de la mort du petit Fayed,
00:07:26on a eu des arrestations et des condamnations déjà ?
00:07:29Oui, tout à fait, oui.
00:07:31Et ce n'est pas suffisant pour vous ?
00:07:33Là, je vous parlais surtout du volet trafic de stupéfiants.
00:07:37Je pense qu'il faut vraiment des peines exemplaires.
00:07:39Et puis aussi, peut-être revoir au niveau de l'éducation,
00:07:44c'est tout un cercle à améliorer,
00:07:47c'est-à-dire expliquer aux enfants de ces quartiers
00:07:50qu'il y a d'autres moyens de gagner sa vie
00:07:52que d'être trafiquant, chauffeur, comme on dit dans le jargon.
00:07:57Il y a d'autres moyens de gagner sa vie, honnêtement,
00:08:00et de ne pas risquer la prison, voire pire, la mort.
00:08:04Le quartier Pisgen, ce n'est pas le seul à être gangréné par les trafics.
00:08:08Du côté de Nîmes, François-Xavier de Bonneville,
00:08:10on pense forcément aussi notamment au quartier du Chemin Bas d'Avignon.
00:08:14Un mort par balle dimanche,
00:08:15des fusillades qui ont eu lieu à côté d'une école,
00:08:17c'était en février dernier.
00:08:19Depuis le début de l'année, il s'est déplacé là-bas,
00:08:22on va dire qu'il s'est déplacé là-bas,
00:08:24la guerre des gangs, d'une certaine manière.
00:08:26Oui, c'est des histoires de territoire,
00:08:29c'est des guerres de territoire.
00:08:30Prendre le pouvoir pour assurer le trafic,
00:08:33ça rapporte tellement d'argent,
00:08:35que ces quartiers attirent vraiment les convoitis, les trafiquants.
00:08:39François-Xavier de Bonneville, on est avec Fred,
00:08:42un auditeur de Sud Radio qui est à Nîmes.
00:08:45Justement, bonjour Fred.
00:08:46Bonjour.
00:08:47Et bienvenue sur Sud Radio Fred.
00:08:49Vous habitez Nîmes,
00:08:50vous avez l'habitude de passer par ce quartier pise 20.
00:08:54Racontez-nous un petit peu,
00:08:55vous avez peut-être vu l'évolution ces derniers mois
00:08:57de la situation à l'intérieur,
00:08:59de cette tension qu'on peut avoir autour des trafics de drogue.
00:09:01Comment ça se passe ?
00:09:03Écoutez, moi je vais être pragmatique,
00:09:07et peu importe si je vais blesser ce président,
00:09:11que je ne sais pas comment il s'appelle,
00:09:12du syndicat de police,
00:09:13parce que je connais un peu, j'ai des amis,
00:09:15j'ai pu toucher de près la police.
00:09:18Pour parler du quartier, rien n'a changé.
00:09:22On voit les dealers, ils sont à la terrasse de café,
00:09:25ils attendent et ils font ouf.
00:09:27Et ça peut être dans les terrasses de café
00:09:29ou dans le coin des immeubles.
00:09:33Voilà, ça c'est une chose.
00:09:34Donc après, qu'est-ce que c'est le problème ?
00:09:36C'est la drogue.
00:09:37La drogue, en fait, c'est un gros fléau dans ce pays,
00:09:40et dans tous les autres pays d'ailleurs.
00:09:42Les gens vont chercher à l'extérieur un peu de bonheur,
00:09:44mais tant qu'on n'éradiquera pas la drogue,
00:09:47le problème ne se réglera pas.
00:09:50Et aujourd'hui, quand je vous avais des policiers,
00:09:54alors je vais tout de suite dire,
00:09:55oui, mais ce n'est pas vrai, etc.
00:09:57Ok, d'accord.
00:09:58Il y a des policiers qui sont sous cocaïne,
00:10:00et ils consomment des stupéfiants.
00:10:03Ça, c'est ce que je sais,
00:10:05et ce que je peux livrer comme expérience.
00:10:07Comme beaucoup de Français, j'ai envie de vous dire.
00:10:09Et même au gouvernement, et tout ça.
00:10:13En tout cas, il y a beaucoup de Français qui consomment des stupéfiants.
00:10:16À l'école de police anime,
00:10:19les jeunes sont topés avec la consommation de cannabis.
00:10:25On leur retire des notes.
00:10:26On ne les dit pas.
00:10:27On leur retire des points sur la note.
00:10:30Attendez, Fred, je vais faire réagir François-Xavier de Bonneville,
00:10:33qui vous écoute.
00:10:34François-Xavier de Bonneville, vous entendez à l'instant ce que dit Fred ?
00:10:37Oui, tout à fait.
00:10:38Ecoutez, je ne me pencherai pas sur le sujet,
00:10:40parce que des déclarations comme ça,
00:10:43ce n'est franchement pas intéressant,
00:10:45et ça ne fait vraiment pas avancer le problème.
00:10:47Fred, juste un mot.
00:10:48Vous avez entendu ce que disait François-Xavier de Bonneville tout à l'heure
00:10:52sur ce poste de police,
00:10:54qui a été ouvert au public hier,
00:10:56qui devait être inauguré lundi.
00:10:58Il a dû être fermé.
00:10:59Il est fermé ce matin,
00:11:00parce qu'il y a eu un incendie dans un commerce
00:11:02juste à côté de ce poste de police.
00:11:05Ça vous fait réagir, ça ?
00:11:06Oui, écoutez, en fait, ça ne fait pas.
00:11:08C'est le problème non plus.
00:11:09Regardez, on délocalise Val-de-Gourde,
00:11:11on met à Pissebain.
00:11:12Ah ben OK.
00:11:13Alors à Val-de-Gourde,
00:11:14on va déshabiller Paul pour habiller Jacques.
00:11:16Et au final, pour faire quoi ?
00:11:18Même pas de patrouille, rien du tout.
00:11:19Mais c'est du spectacle, en fait.
00:11:21Vous voyez, quand les électriciteurs, en fait, ils gueulent,
00:11:23on leur file des millions d'euros et ils se taisent.
00:11:25Eh ben là, ça va être un peu pareil.
00:11:27Mais bon, on se rappelle dans un an,
00:11:28et on fait le point, d'accord ?
00:11:29Et après, on verra si ça fait évoluer les choses.
00:11:31Et moi, je vous garantis là, maintenant,
00:11:33que ça ne fera rien évoluer.
00:11:35Et donc, il a beau dire, ce syndicaliste,
00:11:38oui, ça ne fait pas avancer les problèmes,
00:11:39mais qu'il regarde aussi un peu dans son moulin,
00:11:42le grain qu'il y a dedans,
00:11:44et après, à l'extérieur,
00:11:45et là, l'éducation, les chauffeurs, tout ça.
00:11:47Quand un chauffeur, en fait, il y a une cent balles par jour,
00:11:49et que dans le spi, il va travailler,
00:11:51il va se faire les 60 balles,
00:11:52il va se faire chier sur un chantier ou n'importe quoi.
00:11:54Moi, je vous dis, il y a des gros, gros chantiers à avoir.
00:11:57Donc là, c'est que du spectacle.
00:11:58Et là, on se dépasse aussi le cadre Denis.
00:12:00Merci beaucoup, Fred.
00:12:01Merci à vous, François-Xavier de Bonneville.
00:12:04Je rappelle à la secrétaire débordementale adjointe
00:12:06du syndicat Alliance Police Nationale.
00:12:08Vous avez entendu, en tout cas,
00:12:09le scepticisme de Fred vis-à-vis de ce nouveau poste de police.
00:12:13Et voilà, on va voir s'il va pouvoir rouvrir ses portes
00:12:17après cet incendie.
00:12:18Mais quand bien même, il est sceptique par rapport à cela.
00:12:21Qu'est-ce que vous pouvez lui répondre,
00:12:22François-Xavier de Bonneville ?
00:12:23C'est ce que j'ai évoqué tout à l'heure.
00:12:26Le problème, c'est que ce qu'il manque peut-être sur Nîmes,
00:12:29ce sont des effectifs,
00:12:30afin d'avoir de plus en plus de patrouilles.
00:12:32Et le problème, c'est que les fonctionnaires,
00:12:34nous ne les avons pas,
00:12:35donc on ne peut pas les inventer.
00:12:36Donc effectivement, le poste de Val-de-Goure a été délocalisé.
00:12:40Si on avait pu avoir un poste à Val-de-Goure
00:12:44et un poste à Pizouins,
00:12:45ça aurait été sans problème,
00:12:46mais c'est toujours une histoire d'effectifs.
00:12:48Il y a un an après la mort du petit Fayed,
00:12:5110 ans, je le rappelle,
00:12:53qui était victime d'un règlement de compte entre trafiquants,
00:12:57Darmanin avait mis en place des renforts,
00:12:59des renforts temporaires jusqu'à la fin de l'année,
00:13:01de l'année 2023.
00:13:03Est-ce qu'aujourd'hui, un an plus tard,
00:13:05on a des renforts,
00:13:06on a une augmentation des effectifs de police,
00:13:09ou pas, à Nîmes ?
00:13:11On a une légère augmentation,
00:13:13mais ça ne semble pas encore assez suffisant
00:13:15pour éradiquer le problème du trafic de stupéfiants.
00:13:18Merci à vous, François-Xavier de Bonneville,
00:13:21merci d'avoir été avec nous ce matin,
00:13:22sur ce radio,
00:13:23policier à Nîmes,
00:13:24secrétaire départemental,
00:13:25adjoint du syndicat Alliance Police Nationale,
00:13:28et on va suivre ce dossier
00:13:29concernant ce nouveau poste de police
00:13:31à Pise 20,
00:13:32déjà fermé à cause d'un incendie
00:13:34dans un commerce
00:13:36qui était situé juste à côté.
00:13:38On va voir s'il va pouvoir rouvrir ses portes lundi
00:13:40pour l'inauguration qui était prévue
00:13:42en présence du préfet.
00:13:43On va suivre cela.
00:13:44En tout cas, merci pour cette information,
00:13:45François-Xavier de Bonneville.
00:13:47Ce radio, il est à 10h16,
00:13:48dans un instant,
00:13:49un tout autre sujet.
00:13:50Allez, on file à Toulouse,
00:13:51cette fois-ci, le club de natation
00:13:52dont est originaire Léon Marchand,
00:13:54rêve de récupérer l'un des trois bassins olympiques.
00:13:57On en parle avec le directeur général
00:13:59du club des dauphins, du TOEC,
00:14:00juste après ça.
00:14:08Sud Radio, 10h20,
00:14:09soyez les bienvenus si vous nous rejoignez.
00:14:11Récupérer un bassin olympique,
00:14:12c'est le rêve,
00:14:13le rêve du club de natation Toulousain,
00:14:15d'où est originaire Léon Marchand.
00:14:18Deux des trois bassins en kit montés
00:14:20pour les Jeux ont déjà été concédés
00:14:21aux villes de Sevan et Bagnolet,
00:14:22en Seine-Saint-Denis.
00:14:23Mais la décision n'a pas encore été actée
00:14:25pour ce troisième bassin.
00:14:27Bonjour Michel Colomat.
00:14:28Bonjour.
00:14:29Et merci d'être avec nous sur Sud Radio,
00:14:31vous êtes directeur général des dauphins du TOEC
00:14:33à Toulouse, le club où est licencié,
00:14:35donc Léon Marchand.
00:14:37Est-ce que vous avez reçu déjà une réponse
00:14:39de la part du comité olympique,
00:14:40ou est-ce que vous avez déjà eu un signe
00:14:42de leur part ?
00:14:44Non, il n'y a pas de signe,
00:14:46il n'y en a pas de nouvelles pour l'instant, non.
00:14:49Racontez-nous un petit peu
00:14:50comment vous êtes venu à demander
00:14:53à récupérer ce bassin en kit
00:14:57des Jeux olympiques.
00:14:59C'est une demande qui est ancienne,
00:15:002021, première demande.
00:15:02Voilà, c'est une demande qui est ancienne
00:15:04effectivement de 2021,
00:15:05puisque les dauphins du TOEC
00:15:07ont pour projet,
00:15:09très avancé maintenant,
00:15:11de bâtir la cité de la natation,
00:15:12sur Toulouse,
00:15:13loin du centre d'entraînement
00:15:14qu'on occupe déjà.
00:15:16Et cette cité,
00:15:18elle aura un bassin de 25 mètres,
00:15:19un bassin d'apprentissage,
00:15:20mais aussi sur le toit
00:15:21de la cité de la natation,
00:15:22un bassin de 50 mètres.
00:15:24Et donc,
00:15:25l'idée a germé,
00:15:27il y a trois ans de ça,
00:15:28de dire pourquoi pas récupérer
00:15:29un des trois bassins
00:15:30de Paris 2024,
00:15:32puisque l'héritage des Jeux
00:15:35était censé revenir,
00:15:36rester en France.
00:15:38Donc Toulouse s'est positionné,
00:15:39le maire de Toulouse s'est positionné
00:15:40aussi à l'époque.
00:15:42Maintenant,
00:15:43au vu des événements
00:15:45et de l'avancement
00:15:46de cette cité de la natation,
00:15:47il nous a paru opportun
00:15:48de se rappeler
00:15:49au bon souvenir de chacun,
00:15:50pour dire.
00:15:51Bah oui, avec en plus
00:15:52cette épopée incroyable
00:15:54de Léon Marchand,
00:15:55cinq médailles,
00:15:56quatre titres olympiques.
00:15:58Pour vous,
00:15:59ça vous semble naturel
00:16:00que ce bassin
00:16:01vous revienne,
00:16:02entre guillemets ?
00:16:03Oui, voilà, oui.
00:16:04C'est extrêmement,
00:16:05entre guillemets,
00:16:06ça me semblait tout à fait
00:16:07naturel
00:16:08que ce bassin
00:16:09revienne à Toulouse
00:16:10et il sera passé non loin
00:16:11de la piscine d'Acache,
00:16:12qui était aussi
00:16:13près de l'Acache,
00:16:14à l'illustration majeure.
00:16:15Donc voilà,
00:16:16ça serait une belle chose.
00:16:17Vous avez des concurrents,
00:16:18tout de même,
00:16:19en tout cas au moins un,
00:16:20c'est Lille
00:16:21qui souhaite aussi récupérer
00:16:22ce troisième bassin.
00:16:23Vous pensez tout de même
00:16:24avoir vos chances
00:16:25face à cet autre candidat ?
00:16:27Lille, je comprends
00:16:30qu'effectivement
00:16:31il veut aussi un bassin
00:16:32dans le plan de piscine
00:16:34qui est en place,
00:16:35effectivement, oui.
00:16:36C'est logique aussi.
00:16:37Mais voilà,
00:16:38on pense que l'intériorité
00:16:40et l'actualité
00:16:42pourraient faire
00:16:44qu'effectivement
00:16:45la balance
00:16:46passe en notre faveur.
00:16:49Donc ça serait bien
00:16:51que ce soit Toulouse
00:16:52ou Toulouse.
00:16:53Depuis les exploits
00:16:54de votre poulain,
00:16:55Léon Marchand,
00:16:56vous avez renouvelé
00:16:57votre demande
00:16:58auprès du comité olympique
00:16:59voire auprès
00:17:00du président de la République ?
00:17:02Alors je sais que
00:17:03le maire de Toulouse,
00:17:04parce que c'était aussi
00:17:05officiel et public,
00:17:06il a fait une lettre
00:17:07dans ce sens-là
00:17:08au président de la République,
00:17:09à la ministre des Sports,
00:17:10à Tony Estanguier,
00:17:12et au préfet interministériel,
00:17:15à Georges Desjeux.
00:17:16Une autre lettre
00:17:17qui est partie
00:17:18la semaine dernière,
00:17:19je crois,
00:17:20et une autre lettre
00:17:21qui est en cours de rédaction
00:17:23à partir des dauphins du Tourec,
00:17:24cette fois-ci,
00:17:25du président des dauphins du Tourec.
00:17:26À l'intention
00:17:27de ces mêmes personnes-là,
00:17:28et sans doute
00:17:29consignées par Léon.
00:17:31Léon Marchand
00:17:32qui est en vacances
00:17:33en ce moment
00:17:34et qui vous dit
00:17:35qu'il signera justement
00:17:36cette nouvelle lettre
00:17:37pour rappeler l'État,
00:17:38le comité olympique,
00:17:39à récupérer
00:17:40ce bassin olympique,
00:17:41c'est ça ?
00:17:42Oui, tout à fait.
00:17:43C'est ça.
00:17:44Vous avez parlé
00:17:45de cette future
00:17:46cité de la natation
00:17:47à Toulouse,
00:17:48projet colossal.
00:17:49C'est là
00:17:50que vous voulez installer
00:17:51ce bassin olympique.
00:17:52Pour ceux
00:17:53qui ne sont pas à Toulouse,
00:17:54parce qu'à Toulouse
00:17:55on connaît bien
00:17:56ce projet-là,
00:17:57pour ceux qui nous écoutent
00:17:58et qui ne sont pas à Toulouse,
00:17:59racontez-nous un petit peu
00:18:00c'est quoi l'objectif
00:18:01de ce vaste projet ?
00:18:02En fait,
00:18:03c'est d'asseoir un peu plus
00:18:04le club des dauphins du Tourec.
00:18:05C'est un club
00:18:06qui a 116 ans.
00:18:07Voilà,
00:18:08c'est une petite histoire
00:18:09de la ville de Toulouse
00:18:10qui avait passé
00:18:11comme on le disait
00:18:13le premier nageur français
00:18:14à être champion olympique.
00:18:15Et d'autres encore,
00:18:16bien d'autres encore,
00:18:17même le père de Léon
00:18:18il y a encore
00:18:19quelques années.
00:18:20Donc voilà,
00:18:21c'est un gros club
00:18:22à Toulouse
00:18:23et c'est important
00:18:24maintenant de pouvoir
00:18:25réunir l'ensemble
00:18:26des communautations
00:18:27puis des gens
00:18:28qui font du sport santé
00:18:29et de haut niveau
00:18:30dans un unique
00:18:31et même lieu
00:18:32de travail
00:18:33pour qu'on puisse
00:18:34tous travailler
00:18:35dans les mêmes conditions.
00:18:36Et puis ensuite,
00:18:37quand les dirigeants actuels
00:18:38de bois et d'autres
00:18:39partiront,
00:18:40il faut pouvoir
00:18:41faire un peu
00:18:42ce qu'appelait
00:18:43le Stade Toulousain
00:18:44avec Arnaz Lalonde.
00:18:45Ils ont eu deux vies
00:18:46et c'est un peu
00:18:47la même chose
00:18:48qu'il faut que
00:18:49les dauphins et toi
00:18:50qui obtiennent
00:18:51et mettre en place
00:18:52pour l'avenir
00:18:53et continuer
00:18:54à fabriquer
00:18:55à sortir des nageurs
00:18:56de haut niveau
00:18:57comme ça se fait
00:18:58depuis maintenant
00:18:59des années et des années.
00:19:00Consolidez votre place
00:19:01dans le rang
00:19:02on va dire
00:19:03des clubs
00:19:04les plus importants
00:19:05en termes de formation
00:19:06de grands champions
00:19:07de grands nageurs.
00:19:08Exactement,
00:19:09ça fait 16 ans
00:19:10qu'il y a eu
00:19:11l'équipe de France
00:19:12au classement elite.
00:19:13Ça fait 10 Olympiades d'affilée
00:19:14que Toulouse fournit
00:19:15des nageurs
00:19:16à l'équipe de France
00:19:17olympique,
00:19:18ce qui est unique.
00:19:19Donc,
00:19:20l'ambition,
00:19:21c'est que les choses
00:19:22continuent.
00:19:23En plus de ça,
00:19:24cette cité d'orientation
00:19:25aura aussi vocation
00:19:26à absorber
00:19:27et à prendre en charge
00:19:28aussi des scolaires
00:19:29de la ville de Toulouse,
00:19:30que ce soit des lycéens,
00:19:31des primaires
00:19:32ou des collégiens.
00:19:33Ce n'est pas que
00:19:34pour de l'orientation
00:19:35de haut niveau,
00:19:36on est partant
00:19:37et c'est prévu
00:19:38qu'on a des scolaires
00:19:40Et en décrochant
00:19:41ce bassin olympique,
00:19:42ça vous permettrait aussi
00:19:43de faire des économies
00:19:44sur ce projet
00:19:45qui a un coût
00:19:46de 30 millions d'euros,
00:19:47je crois ?
00:19:48C'est ça,
00:19:49c'est 30 millions d'euros.
00:19:50Et un bassin
00:19:51comme celui-ci,
00:19:52il sera,
00:19:53entre gros guillemets,
00:19:54d'occasion.
00:19:55Il aura été utilisé,
00:19:56donc il sera encore moins cher
00:19:57qu'un bassin neuf,
00:19:58effectivement.
00:19:59Après,
00:20:00il faut le démonter,
00:20:01le transporter
00:20:02et le remonter derrière.
00:20:03Ça, vous l'avez peut-être
00:20:04déjà envisagé
00:20:05et vous avez déjà réfléchi
00:20:06là-dessus,
00:20:07c'est prévu ?
00:20:08Il sera démonté
00:20:09et puis après,
00:20:10quoi qu'il en soit,
00:20:11il sera démonté
00:20:12où qu'il aille.
00:20:13Et ensuite,
00:20:14il faudra le mettre
00:20:15à la haute norme,
00:20:16pas dimension,
00:20:17mais en profondeur
00:20:18de ce que nous,
00:20:19on voudrait sur Toulouse.
00:20:20Et puis ensuite,
00:20:21stocker en attendant
00:20:22que la cité soit terminée.
00:20:23Donc voilà.
00:20:24Après le stocker,
00:20:25soit en Italie,
00:20:26chez le fabricant Myrtapool,
00:20:27soit Toulouse,
00:20:28si on arrive à trouver
00:20:29un espace suffisamment grand.
00:20:30Mais comme c'est un quittant,
00:20:31on devrait pouvoir y arriver.
00:20:32Parce que la cité
00:20:33de la natation
00:20:34devrait voir le jour,
00:20:35ouvrir ses portes
00:20:36à l'horizon
00:20:37de cette nouvelle cité.
00:20:38Donc,
00:20:39on a parlé de ce projet
00:20:40en 2017.
00:20:41On a parlé du coup,
00:20:42en global,
00:20:43de ce projet.
00:20:44Est-ce que les collectivités
00:20:45ont été claires avec vous
00:20:46sur la manière
00:20:47dont elles allaient participer
00:20:48financièrement ou non
00:20:49à ce projet ?
00:20:50Est-ce que vous avez
00:20:51ce soutien-là ?
00:20:52Et puis au niveau aussi
00:20:53des sponsors,
00:20:54des investisseurs privés aussi,
00:20:55ils sont au rendez-vous ?
00:20:56Oui, oui,
00:20:57effectivement,
00:20:58tous ces acteurs-là
00:20:59qui participent au projet,
00:21:00les trois collectivités,
00:21:01que ce soit la ville de Toulouse,
00:21:02la région en Titanie
00:21:03et le département de la Garde
00:21:05participeront.
00:21:07Une fondation,
00:21:08un groupe privé aussi
00:21:09va se mettre en marche,
00:21:10se met en marche aussi.
00:21:11Et puis,
00:21:12les dauphins du Thuègue
00:21:13aussi participeront
00:21:14à ce projet-là.
00:21:15Tous ces acteurs-là
00:21:16seront mis dans la main
00:21:17pour que ça aboutisse
00:21:18et ça deviendra le jour.
00:21:19Et si en plus,
00:21:20ça revient le jour
00:21:21avec un bassin
00:21:22qui vient de Paris 2004,
00:21:23ça sera formidable.
00:21:24Oui, forcément,
00:21:25le symbole.
00:21:26On verra cela,
00:21:27en tout cas.
00:21:28Un petit mot
00:21:29pour conclure,
00:21:30Michel Colomat,
00:21:31la rentrée,
00:21:32c'est bientôt,
00:21:33ça va arriver très vite.
00:21:34Vous avez déjà noté
00:21:35une certaine manière
00:21:36dans les inscriptions TOEC ?
00:21:37Alors, effectivement,
00:21:38on l'estime pour l'instant
00:21:39entre 20 et 30 %.
00:21:40Alors, soit c'est
00:21:41des anciens
00:21:42qui se sont dépêchés
00:21:43de se réinscrire
00:21:44pour ne pas se retrouver
00:21:45le bec dans l'eau
00:21:46entre guillemets
00:21:47à la rentrée.
00:21:48Et puis,
00:21:49aussi,
00:21:50ça doute
00:21:51des nouveaux
00:21:52qui,
00:21:53des enfants
00:21:54voyant
00:21:55les performances
00:21:56de des os
00:21:57se dirigent
00:21:58maintenant
00:21:59à l'orientation.
00:22:00Donc,
00:22:01à l'heure actuelle,
00:22:02on est entre 20 et 30 %.
00:22:03De plus,
00:22:04par rapport à l'année dernière
00:22:05et le mois d'août
00:22:06qui aura,
00:22:07généralement,
00:22:08cette période-là,
00:22:09une période assez calme
00:22:10voire l'activité du bureau
00:22:11bien, bien fonctionner
00:22:12au dire de la secrétaire.
00:22:13Et puis,
00:22:14je l'ai vu,
00:22:15donc,
00:22:16effectivement,
00:22:17ça fonctionne bien
00:22:18pour l'instant.
00:22:19Voilà,
00:22:20c'est la possibilité.
00:22:21Ça se comprend.
00:22:22Merci beaucoup,
00:22:23Michel Colomat,
00:22:24et bonne chance
00:22:25pour l'obtention
00:22:26de ce bassin éphémère
00:22:27des Jeux Olympiques.
00:22:28Je vous souhaite
00:22:29une très belle journée.
00:22:30Directeur général,
00:22:31je le rappelle,
00:22:32du club de natation
00:22:33d'ailleurs,
00:22:34je ne sais pas si vous l'avez vu,
00:22:35mais il y a une photo
00:22:36qui est diffusée
00:22:37sur les réseaux sociaux.
00:22:38On le voit avec
00:22:39la compagnie David Guetta
00:22:40à Ibiza.
00:22:41Vacances,
00:22:42en tout cas,
00:22:43bien méritées.
00:22:44Allez suivre
00:22:45les débats de l'été
00:22:46avec nos débatteurs du jour.
00:22:47On évoquera notamment
00:22:48Donnez le bien-être animal
00:22:49qui se renseignait
00:22:50dès la rentrée aux élèves
00:22:51du CP.
00:22:52Ça vous fait réagir.
00:22:53Rappelez-nous 0800 26 300 300.
00:22:54A tout de suite.
00:22:55Sud Radio,
00:22:56les débats de l'été
00:22:5710h-13h.
00:22:58Benjamin Gleize.
00:22:59Et oui,
00:23:00les débats de l'été
00:23:01à 10h30
00:23:02sur Sud Radio
00:23:03avec vous.
00:23:040800 26 300 300.
00:23:05Manu vous attend
00:23:06au standard
00:23:07pour agir à l'actualité
00:23:08pour parler des sujets
00:23:10qui vous concernent,
00:23:11que vous voulez aborder
00:23:12à l'antenne
00:23:13et puis vous commenter
00:23:14bien évidemment
00:23:15tout au long de ces débats
00:23:16de l'été
00:23:17sur nos réseaux sociaux,
00:23:18notamment notre compte Facebook
00:23:19Sud Radio.
00:23:20Je vous présente
00:23:21les débatteurs du jour.
00:23:22Je les remercie
00:23:23d'être avec nous ce matin
00:23:24sur Sud Radio.
00:23:25Jessie Claude,
00:23:26bonjour.
00:23:27Bonjour.
00:23:28Et bienvenue sur Sud Radio,
00:23:29conseillère régionale centriste
00:23:30de France.
00:23:31Pascal Bataille,
00:23:32bonjour.
00:23:33Bonjour à vous.
00:23:34Et merci d'être avec nous ce matin,
00:23:35animateur,
00:23:36producteur,
00:23:37chef d'entreprise
00:23:38et puis avec nous également
00:23:39Kevin Bossuet,
00:23:40bonjour.
00:23:41Bonjour Benjamin.
00:23:42Professeur d'histoire
00:23:43en Seine-Saint-Denis.
00:23:44On va commencer tout de suite
00:23:45sans plus attendre
00:23:46avec vos coups de cœur,
00:23:47vos coups de gueule.
00:23:48Kevin Bossuet,
00:23:49vous gardez la main.
00:23:50Vous, c'est un coup de cœur
00:23:51ce matin.
00:23:52Ah oui,
00:23:53c'est un coup de cœur
00:23:54puisque j'ai passé
00:23:55comme à l'accoutumé
00:23:56mes vacances
00:23:57dans les pays de l'Est,
00:23:58en Pologne,
00:23:59où j'ai été invité
00:24:00par la Finlande
00:24:01et je me suis rendu compte
00:24:02à quel point,
00:24:03encore une fois,
00:24:04la France subissait
00:24:05un véritable déclassement,
00:24:07la France subissait
00:24:08véritablement un mal-être
00:24:10extrêmement profond,
00:24:11puisque je me suis rendu compte
00:24:12que dans ces pays,
00:24:13il n'y avait pratiquement
00:24:14aucune insécurité,
00:24:15il n'y avait pratiquement
00:24:16aucune incivilité,
00:24:17que les gens ne râlaient pas
00:24:18alors que le niveau économique
00:24:19n'est pas forcément
00:24:20aussi important
00:24:21qu'en France
00:24:22et j'ai remarqué aussi
00:24:23un patriotisme
00:24:24extrêmement important
00:24:25dans la France.
00:24:26C'est-à-dire que
00:24:27il y a un patriotisme
00:24:28extrêmement important,
00:24:29un amour du drapeau.
00:24:30Et quand vous allez en France,
00:24:31dès que vous sortez
00:24:32le drapeau bleu-blanc-rouge
00:24:33ou que vous dites
00:24:34« Vive la France »,
00:24:35on vous suspecte
00:24:36d'être un malheureux fasciste,
00:24:37etc.
00:24:38Et puis je me suis un petit peu…
00:24:39On l'a vu beaucoup quand même
00:24:40ce drapeau bleu-blanc-rouge
00:24:41pour les Jeux Olympiques.
00:24:42Oui, on l'a vu
00:24:43pendant les Jeux Olympiques,
00:24:44mais quand vous quittez
00:24:45les Jeux Olympiques
00:24:46et qu'on revient
00:24:47dans le domaine politique,
00:24:48tout de suite,
00:24:49le drapeau bleu-blanc-rouge
00:24:50c'est le Rassemblement National,
00:24:52c'est le fascisme
00:24:53ventripotent,
00:24:54c'est quelque chose d'horrible.
00:24:55Et je me suis un petit peu
00:24:56interrogé sur les causes.
00:24:57Tout simplement,
00:24:58c'est une meilleure régulation
00:24:59de l'immigration,
00:25:00parce qu'il y a en France
00:25:01un lien entre immigration
00:25:02et insécurité.
00:25:03Je ne dis pas que tous les immigrés
00:25:04créent de l'insécurité,
00:25:05mais une immigration mal maîtrisée
00:25:06crée de l'insécurité.
00:25:07Il y a aussi une fierté
00:25:08extrêmement importante
00:25:09dans ces pays-là
00:25:10de ce qu'ils ont été
00:25:11et de ce qu'ils sont.
00:25:12Et j'ai aussi
00:25:13une fierté
00:25:14extrêmement importante
00:25:15dans ces pays-là
00:25:16de ce qu'ils ont été
00:25:17et de ce qu'ils sont.
00:25:18Et j'ai aussi
00:25:19pris conscience
00:25:20à quel point la démocratie
00:25:21était quelque chose
00:25:22de précieux.
00:25:23Quand vous allez en Lituanie,
00:25:24en Lettonie,
00:25:25en Estonie,
00:25:26des pays qui ont connu
00:25:27la dictature communiste,
00:25:28des pays qui ont connu
00:25:29le nazi,
00:25:30vous vous rendez compte
00:25:31à quel point la liberté
00:25:32c'est un symbole
00:25:33extrêmement fort.
00:25:34Et je trouve parfois
00:25:35qu'en France,
00:25:36on a des petits débats.
00:25:37On le voit encore récemment
00:25:38sur le gouvernement
00:25:39qui a du mal à venir,
00:25:40mais c'est tout simplement
00:25:41le fruit de la démocratie.
00:25:42Nous avons de véritables élections.
00:25:43Nous avons de véritables élections.
00:25:44Nous avons de véritables élections.
00:25:45Nous avons de véritables élections.
00:25:46Nous avons de véritables élections.
00:25:48Et prenons conscience
00:25:50qu'avoir une démocratie
00:25:52qui fonctionne,
00:25:53parfois elle est faillible,
00:25:54évidemment,
00:25:55c'est quelque chose
00:25:56d'extrêmement précieux.
00:25:57Donc j'ai beaucoup aimé
00:25:58ces pays-là,
00:25:59et j'encourage les auditeurs
00:26:00à visiter les pays de l'Est.
00:26:01Ce sont des très beaux pays,
00:26:02et ça vaut,
00:26:03évidemment,
00:26:04le détour.
00:26:05Jéssy Cloard,
00:26:06coup de cœur,
00:26:07coup de gueule,
00:26:08entre les deux,
00:26:09Jéssy Cloard.
00:26:10C'est vrai que je voulais
00:26:11commencer par mon coup de cœur
00:26:12et mon coup de gueule,
00:26:13mais j'aurais quand même
00:26:14voulu rebondir
00:26:15sur ce point,
00:26:16parce qu'il est vrai
00:26:17que, oui,
00:26:18dans ces pays-là,
00:26:19il y a un sentiment patriotique,
00:26:20mais il y a aussi
00:26:21des phénomènes d'insécurité.
00:26:22La France n'est pas
00:26:23la championne du monde
00:26:24de l'insécurité,
00:26:25et dans tous les pays du monde,
00:26:26pour vous dire,
00:26:27l'insécurité,
00:26:28les phénomènes de violence
00:26:29sont des faits de société,
00:26:30ce ne sont pas des faits ethniques.
00:26:31Dans tous les pays du monde...
00:26:32Non, bien évidemment,
00:26:33je sais que vous ne le dites pas,
00:26:34c'est pour ça que je souhaitais
00:26:35rebondir dessus
00:26:36en expliquant
00:26:37que l'insécurité
00:26:38et les faits de violence
00:26:39sont des phénomènes mondiaux
00:26:41Peut-être un peu plus
00:26:42à certains endroits
00:26:43qu'ailleurs.
00:26:44Peut-être.
00:26:45Quand on voit l'augmentation
00:26:46de l'insécurité en France,
00:26:47qui n'est pas un sentiment
00:26:48qui est une véritable réalité,
00:26:50quand vous êtes dans Paris,
00:26:51que vous prenez certaines lignes
00:26:52de métro,
00:26:53que les femmes ne peuvent pas
00:26:54sortir après 22h
00:26:55dans certains quartiers
00:26:56parce qu'elles se font siffler,
00:26:57parce qu'elles sont victimes,
00:26:58en effet,
00:26:59de cette insécurité persistante,
00:27:00on ne peut pas dire ça.
00:27:03Alors certes,
00:27:04il y a eu une trêve
00:27:05pendant les Jeux Olympiques,
00:27:06apparemment,
00:27:07on a eu un dispositif policier
00:27:08qui était super,
00:27:09je n'étais pas là,
00:27:10mais parce qu'on a mis
00:27:11les moyens au service
00:27:12de la sécurité,
00:27:13je peux vous dire
00:27:14que dans quelques semaines,
00:27:15ça reviendra comme avant.
00:27:17On n'a fait que cacher la misère.
00:27:18On est dans un pays
00:27:19où les gens veulent de la sécurité,
00:27:21c'est ce qui explique
00:27:22le fait que le Rassemblement national
00:27:24a, par exemple,
00:27:25largement remporté
00:27:26les élections législatives
00:27:28parce qu'ils sont passés quand même
00:27:30de 89 députés à 140.
00:27:32C'est une victoire
00:27:33et si on ne comprend pas ça,
00:27:34vous aurez la droite de la droite
00:27:36au pouvoir dans quelques mois.
00:27:39C'est assez intéressant
00:27:40parce qu'effectivement,
00:27:41vous expliquez le fait
00:27:42que dans nos sociétés,
00:27:43bien évidemment,
00:27:44les démocraties,
00:27:45il y a énormément de faits de violence.
00:27:46Je prends l'exemple des Etats-Unis.
00:27:47Aujourd'hui,
00:27:48les premières causes de mortalité
00:27:49aux Etats-Unis,
00:27:50on a les opiacés,
00:27:51on a les tueries de masse.
00:27:52Et ce n'est pas du tout lié
00:27:53à des phénomènes
00:27:54liés à l'immigration.
00:27:55On voit que dans certains pays,
00:27:56j'ai pris l'exemple des Etats-Unis,
00:27:57il y a d'autres phénomènes
00:27:58qui peuvent expliquer
00:27:59ces phénomènes de violence
00:28:00et ces taux de mortalité
00:28:01très élevés.
00:28:03Vous prenez un sociologue
00:28:04comme Hugues Lagrange
00:28:05qui a sorti un livre
00:28:06« Le déni des cultures »
00:28:07qui montre bien
00:28:08le lien qui existe
00:28:09entre les facteurs culturels
00:28:11et en effet, l'insécurité.
00:28:13C'est un très bon livre
00:28:16que je conseille
00:28:17aux auditeurs de lire.
00:28:19Pascal Bataille,
00:28:20je ne sais pas si,
00:28:21avant votre coup de gueule,
00:28:22vous voulez avoir un mot
00:28:23sur le débat
00:28:24auquel on vient d'assister.
00:28:25Déjà, pour commencer,
00:28:26c'est le débat de l'été
00:28:27entre Jessy Claude
00:28:28et Kévin Bossuet à l'instant.
00:28:30Oui, volontiers.
00:28:32Je suis ravi que Kévin
00:28:34se plaise,
00:28:35se soit beaucoup plus
00:28:36dans ces pays
00:28:38qui effectivement,
00:28:40je les connais mal,
00:28:41mais ont un vrai charme
00:28:43et de vrais atouts.
00:28:44Mais je suis absolument d'accord
00:28:46avec ce qui vient
00:28:48d'être dit par Jessy
00:28:49sur le fait que
00:28:50le lien permanent
00:28:52est souvent un peu insidieux
00:28:55en même temps
00:28:56entre immigration
00:28:57et insécurité.
00:28:59Il faut vraiment
00:29:01arrêter ce discours-là.
00:29:03Il faut d'autant plus
00:29:05l'arrêter que
00:29:07c'est ce qui contribue
00:29:08à nourrir ce sentiment
00:29:09d'insécurité.
00:29:11Mais il n'y a pas de sentiment ?
00:29:13Si, il y a un sentiment.
00:29:14Par contre, c'est votre discours
00:29:15qui nourrit le sentiment
00:29:16que vous appelez
00:29:17un lancement d'insécurité.
00:29:18S'il vous plaît, s'il vous plaît.
00:29:19Il y a une vraie insécurité.
00:29:22Je ne la nie absolument pas.
00:29:24Mais comme le disait Jessy,
00:29:25elle n'est pas propre,
00:29:26hélas, à la France,
00:29:27d'une part,
00:29:28et d'autre part,
00:29:29elle n'est pas aussi
00:29:31systématiquement
00:29:32et directement liée
00:29:33à l'immigration
00:29:34qu'on veut bien nous faire dire
00:29:35et nous faire croire.
00:29:37Je vis dans un lieu
00:29:39où il y a
00:29:40une absence totale
00:29:42d'insécurité.
00:29:43J'ai la chance de vivre
00:29:44sur la presqu'île du Cap-Ferret
00:29:45où vraiment
00:29:46le taux de criminalité
00:29:48est proche de zéro.
00:29:50Et je rencontre
00:29:52des gens de plus en plus
00:29:53qui me disent
00:29:54à la seule vue
00:29:55d'un immigré,
00:29:58d'une personne racisée,
00:30:01comme on le dit,
00:30:03j'ai horreur de ce mot,
00:30:04« Oh, t'as vu, ça y est,
00:30:06on est en danger,
00:30:08on est en insécurité,
00:30:09il faut commencer
00:30:10à se claque-burrer chez nous
00:30:11et à s'enfermer chez nous. »
00:30:12Et c'est bien là
00:30:14l'œuvre
00:30:15uniquement des médias
00:30:17et de ce discours
00:30:19qui est, disons-le,
00:30:20un discours raciste,
00:30:21que de créer ce sentiment
00:30:23d'insécurité
00:30:24chez des gens
00:30:25qui ne le vivent pas,
00:30:26qui ne la vivent pas
00:30:27au quotidien,
00:30:28cette insécurité.
00:30:29Donc, je pense que
00:30:30c'est absolument pas
00:30:31le bon moyen,
00:30:32en tout cas,
00:30:33d'affronter ces problèmes
00:30:34que de nourrir
00:30:36chez des gens
00:30:37qui ne la vivent pas
00:30:38une insécurité
00:30:39qui n'existe pas
00:30:40chez eux.
00:30:41Prenons les problèmes
00:30:42là où ils sont,
00:30:43effectivement,
00:30:44il ne s'agit pas
00:30:45de nier les problèmes,
00:30:46mais il s'agit
00:30:47non plus
00:30:48de ne pas
00:30:49les généraliser.
00:30:50Réponse très rapide
00:30:51de Kevin Cochet
00:30:52parce que j'aimerais
00:30:53entendre le coup de gueule
00:30:54de Pascal Bataille
00:30:56Moi, j'enseigne
00:30:57en Seine-Saint-Denis,
00:30:58vous êtes sur votre presqu'île,
00:30:59très bien,
00:31:00vous êtes complètement déconnecté,
00:31:01je le comprends,
00:31:02c'est formidable.
00:31:03Deuxième chose,
00:31:04c'est vous
00:31:05qui avez parlé
00:31:06de race.
00:31:07Moi, je n'ai jamais
00:31:08parlé de race.
00:31:09J'ai parlé
00:31:10de facteurs culturels,
00:31:11comme il existe
00:31:12également
00:31:13des facteurs économiques,
00:31:14comme il existe
00:31:15des facteurs sociaux.
00:31:16Simplement,
00:31:17vous ne réussirez pas
00:31:18à lutter
00:31:19contre la délinquance
00:31:20si vous ne prenez
00:31:21qu'une partie
00:31:22des facteurs.
00:31:23Il faut prendre
00:31:24l'ensemble.
00:31:25Et encore une fois,
00:31:26ceux qui souffrent
00:31:27le plus de l'insécurité
00:31:28en Seine-Saint-Denis,
00:31:29c'est justement
00:31:30ces familles
00:31:31d'origine immigrée
00:31:32qui vivent,
00:31:33qui aimeraient
00:31:34tout simplement
00:31:35être en sécurité
00:31:36dans les quartiers,
00:31:37qui aimeraient être loin
00:31:38du trafic de drogue,
00:31:39qui aimeraient vivre
00:31:40tout simplement tranquille.
00:31:41Et c'est à eux, d'abord,
00:31:42que je pense,
00:31:43vous avez un discours
00:31:44de bobos déconnectés
00:31:45sur votre presqu'île.
00:31:46Moi, je suis dans le quotidien
00:31:47en Seine-Saint-Denis
00:31:48et je vois à quel point
00:31:49que l'insécurité
00:31:50n'est pas un sentiment,
00:31:51c'est malheureusement
00:31:52une réalité.
00:31:53C'est votre discours,
00:31:54votre déni
00:31:55qui renforce
00:31:56le Rassemblement National.
00:31:57J'ai une petite question.
00:31:58Comment vous avez vécu
00:31:59toutes ces médailles olympiques ?
00:32:00Avec beaucoup de fierté.
00:32:01Et je peux vous dire
00:32:02que voir
00:32:03cette France colorée,
00:32:04cette France
00:32:05de la diversité,
00:32:06j'ai été extrêmement fier.
00:32:08Et j'ai pensé également
00:32:09à mes élèves.
00:32:10Parce que si ça peut servir
00:32:11de modèle,
00:32:12je sais à quel point
00:32:13le sport,
00:32:14c'est quelque chose d'important.
00:32:15Je sais à quel point
00:32:16le foot,
00:32:17c'est quelque chose d'important.
00:32:18Et quand je tiens mon discours,
00:32:19je pense d'abord à eux.
00:32:20Parce que les préjugés racistes
00:32:21sont du fait,
00:32:22en effet,
00:32:23qu'on ne règle pas
00:32:24les véritables problèmes
00:32:25et qu'on est dans un déni
00:32:26le plus total.
00:32:27Et je pense qu'on peut
00:32:28se mettre autour d'une table
00:32:29et régler les vrais problèmes.
00:32:30Parce que moi,
00:32:31j'ai été fier d'être français
00:32:32à ce moment-là.
00:32:33Et cette France
00:32:34de la diversité,
00:32:35quand j'ai entendu
00:32:36toutes les polémiques
00:32:37sur Aya Kanamura,
00:32:38j'ai trouvé ça ridicule.
00:32:39Oui, je ne sais pas
00:32:40la prononcer,
00:32:41pardon,
00:32:42mais elle fait partie de la France.
00:32:43Et voilà,
00:32:44c'est ça la richesse française.
00:32:45C'est dommage parce que
00:32:46sur cette séquence-là,
00:32:47on n'a pas beaucoup entendu
00:32:48parler du sentiment
00:32:49d'être fier d'être français.
00:32:50Et lorsqu'on avait,
00:32:51aujourd'hui,
00:32:52que ce soit des jeunes
00:32:53issus de l'immigration haute
00:32:54et qui sont tous français
00:32:55et qui brandissaient
00:32:56ces médailles
00:32:57et dont on criait le nom,
00:32:58je pense notamment
00:32:59dans les fanzones
00:33:00de la Club France
00:33:01derrière nos écrans,
00:33:02eh bien,
00:33:03toutes ces choses-là
00:33:04que vous aviez évoquées
00:33:05en un moment,
00:33:06elles n'existaient plus
00:33:07et ça nous a fait du biais.
00:33:08Le Rassemblement national
00:33:09ne triait pas les médailles
00:33:10contrairement à El-Effi
00:33:11qui triait les médailles
00:33:12en fonction,
00:33:13parfois,
00:33:14de certaines caractéristiques.
00:33:15Moi, j'ai été assez étonné
00:33:16que ça continuait
00:33:17même en cette période
00:33:18de Rassemblement national
00:33:19pour le coup.
00:33:20J'aimerais qu'on avance
00:33:21un petit peu,
00:33:22je promettais,
00:33:23le coup de gueule
00:33:24de Pascal Bataille.
00:33:25On y vient.
00:33:26Pascal Bataille,
00:33:27sur votre coup de gueule,
00:33:28on parlait un petit peu
00:33:29de sécurité,
00:33:30là, très clairement,
00:33:31à l'instant.
00:33:32Vous voulez parler
00:33:33un peu plus de santé,
00:33:34ce matin.
00:33:35Oui, parce qu'effectivement,
00:33:36c'est...
00:33:37Je vais quand même
00:33:38faire le lien
00:33:39avec ce que vient de dire
00:33:40Kévin Bossuet
00:33:41qui me dit
00:33:42que je suis
00:33:43un bobo déconnecté.
00:33:44Alors, je viens à Paris
00:33:45chaque semaine
00:33:46et je vis à Paris aussi.
00:33:47Et je ne suis pas du tout
00:33:48en train de lier
00:33:49l'insécurité.
00:33:50Je dis juste que c'est...
00:33:51Le trafic de drogue,
00:33:52ce n'est pas lié
00:33:53à l'immigration,
00:33:54c'est lié
00:33:55à une absence totale
00:33:56de réaction
00:33:57de la part de l'État
00:33:58qui n'est plus
00:33:59en état
00:34:00de faire régner
00:34:01le droit
00:34:02dans un certain nombre
00:34:03de quartiers
00:34:04et de lieux
00:34:05de France,
00:34:06mais c'est aussi valable
00:34:07en Corse.
00:34:08Et c'est aussi valable
00:34:09en France.
00:34:10Et c'est aussi valable
00:34:11en France.
00:34:12Alors,
00:34:13c'est aussi valable
00:34:14en Corse.
00:34:15Et je ne suis pas sûr
00:34:16qu'en Corse,
00:34:17la problématique
00:34:18vienne de l'immigration.
00:34:19Donc, le jour où l'État
00:34:20reprendra
00:34:21son droit
00:34:22et fera
00:34:23son devoir
00:34:24sur l'ensemble
00:34:25de nos territoires,
00:34:26eh bien,
00:34:27la sécurité,
00:34:28il gagnera certainement.
00:34:29Et c'est le cas aussi
00:34:30sur la santé
00:34:31puisque,
00:34:32effectivement,
00:34:33je regardais hier
00:34:34quelques statistiques
00:34:35et j'ai vu que
00:34:36dans un certain nombre
00:34:37de régions de France
00:34:38cet été
00:34:39et par exemple
00:34:40dans la région de Laval,
00:34:41des urgences
00:34:42ont été fermées
00:34:43quarante nuits
00:34:44pendant les deux mois
00:34:45d'été.
00:34:46Quarante nuits
00:34:47sur une soixantaine
00:34:48donc,
00:34:49de fermeture
00:34:50des services d'urgence
00:34:51pendant la nuit.
00:34:52C'est un cas
00:34:53parmi malheureusement
00:34:54beaucoup d'autres,
00:34:55celui des urgences
00:34:56de Laval.
00:34:57Et on constate
00:34:58que, évidemment,
00:34:59ces fermetures
00:35:00sont le résultat
00:35:01d'un manque
00:35:02de personnel médical
00:35:03et de médecins.
00:35:04Et qu'il y a
00:35:05aujourd'hui
00:35:06de plus en plus
00:35:07une pénurie
00:35:08de personnel
00:35:09hospitalier
00:35:10dans la plupart
00:35:11des régions françaises.
00:35:12Ça me semble
00:35:13absolument dramatique,
00:35:14ça me semble au moins
00:35:15aussi grave
00:35:16que les problèmes
00:35:17de sécurité,
00:35:18même peut-être davantage.
00:35:19On est en train
00:35:20de laisser
00:35:21notre système
00:35:22de santé
00:35:23qui était l'un
00:35:24des meilleurs du monde
00:35:25partir totalement
00:35:26à la dérive.
00:35:27Il y a pourtant
00:35:28des solutions.
00:35:29Je pense,
00:35:30par exemple,
00:35:31à une discussion
00:35:32que j'avais encore
00:35:33hier soir
00:35:34avec un médecin
00:35:35français
00:35:36qui vit aux États-Unis
00:35:37et qui m'expliquait
00:35:38qu'il y avait
00:35:39des infirmières
00:35:40avec des études
00:35:41peut-être un peu
00:35:42plus qualifiées
00:35:43que chez nous
00:35:44une année de plus
00:35:45ou deux années
00:35:46de plus
00:35:47mais peuvent,
00:35:48pour un certain
00:35:49nombre de cas,
00:35:50élaborer des diagnostics
00:35:51et prescrire
00:35:52des traitements,
00:35:53etc.
00:35:54Il y a
00:35:55des solutions
00:35:56pour lutter
00:35:57aujourd'hui
00:35:58contre cette pénurie
00:35:59de personnel
00:36:00et notamment
00:36:01de médecins.
00:36:02On est en train
00:36:03d'éliminer
00:36:04cette pénurie
00:36:05de personnel
00:36:06et notamment
00:36:07de médecins
00:36:08On a,
00:36:09pendant des années,
00:36:10établi des quotas
00:36:11dont on voit
00:36:12aujourd'hui
00:36:13le résultat catastrophique.
00:36:14Ça mettra
00:36:15des années
00:36:16à être comblé
00:36:17parce que pour former
00:36:18des médecins,
00:36:19c'est,
00:36:20vous le savez évidemment,
00:36:21extrêmement long.
00:36:22Donc,
00:36:23en attendant,
00:36:24il y a des solutions
00:36:25qui ne sont pas
00:36:26mises en œuvre.
00:36:27On a vécu
00:36:28l'expérience
00:36:29tragique du Covid.
00:36:30On commence
00:36:31à nous faire un peu peur
00:36:32aujourd'hui
00:36:33avec la variole du singe
00:36:34et pour autant,
00:36:35aucune leçon
00:36:36n'a été tirée
00:36:37d'une mesure
00:36:38vraiment importante
00:36:39et urgente
00:36:40n'est prise en faveur
00:36:41du système hospitalier français
00:36:42et je trouve ça
00:36:43très alarmant.
00:36:44Pascal Bataille,
00:36:45on va faire réagir
00:36:46tout à l'heure,
00:36:47juste après la pub,
00:36:48Kévin Bossuet
00:36:49et Jessy Claude
00:36:50à ce coup de gueule
00:36:51et puis,
00:36:52Jessy Claude aussi
00:36:53à votre coup de cœur.
00:36:54Votre coup de gueule,
00:36:55il y en a...
00:36:56Oui,
00:36:57pour alléger un petit peu,
00:36:58je pense que je vais
00:36:59passer au coup de cœur
00:37:00plutôt,
00:37:01ce sera peut-être
00:37:02plus conscient.
00:37:03Ça va pouvoir
00:37:04équilibrer un petit peu.
00:37:05Exactement.
00:37:07Sud Radio,
00:37:08les débats de l'été,
00:37:0910h-13h,
00:37:10Benjamin Gleize.
00:37:11Les débats de l'été,
00:37:12avec vous,
00:37:13sur nos réseaux sociaux.
00:37:14Vous commentez,
00:37:15bien évidemment,
00:37:16tout ce qui se dit
00:37:17à l'antenne
00:37:18et puis,
00:37:19vous nous parlez aussi
00:37:20des sujets qui vous concernent.
00:37:21Je lirai vos commentaires,
00:37:22bien sûr,
00:37:23tout au long de cette matinée.
00:37:24Nos débatteurs,
00:37:25ce matin,
00:37:26avec nous,
00:37:27Jessy Claude,
00:37:28conseillère régionale
00:37:29Centre-Île-de-France,
00:37:30Kévin Bossuet,
00:37:31professeur d'histoire
00:37:32en Seine-Saint-Denis
00:37:33et puis Pascal Bataille,
00:37:34animateur,
00:37:35on vous a entendu,
00:37:36juste avant,
00:37:37l'appeler Pascal Bataille,
00:37:38sur votre coup de gueule
00:37:39contre ces fermetures
00:37:40de services d'urgence
00:37:41un peu partout en France,
00:37:42notamment la nuit,
00:37:43mais pas que,
00:37:44Kévin Bossuet.
00:37:45On entendait Pascal Bataille
00:37:46juste avant
00:37:47qui disait
00:37:48les solutions,
00:37:49elles existent,
00:37:50mais on ne les met pas en place.
00:37:51Vous êtes d'accord
00:37:52avec ce constat ?
00:37:53Les solutions existent,
00:37:54mais le problème,
00:37:55c'est que ces solutions
00:37:56coûtent extrêmement cher
00:37:57et il faut avoir
00:37:58une vision territoriale
00:37:59des choses.
00:38:00C'est sûr que,
00:38:01quand vous habitez à Paris,
00:38:02trouver une solution
00:38:03quand vous habitez à Paris,
00:38:04trouver un service de santé
00:38:05efficace et efficient,
00:38:06c'est plutôt facile,
00:38:07mais le problème aujourd'hui,
00:38:08ce sont au niveau
00:38:09des territoires ruraux.
00:38:10Je vais prendre un exemple,
00:38:11par exemple,
00:38:12dans les Ardennes.
00:38:13Vous prenez la région
00:38:14autour de Jouzier.
00:38:15On a appris l'année dernière
00:38:16que les urgences
00:38:17allaient être fermées
00:38:18la nuit.
00:38:19Vous avez quatre,
00:38:20cinq médecins généralistes
00:38:21qui prennent aujourd'hui
00:38:22leur retraite
00:38:23et qui ne vont pas
00:38:24être remplacés.
00:38:25Vous avez des gens,
00:38:26en effet,
00:38:27qui vont devoir
00:38:28aller à Retel,
00:38:29à Sedan
00:38:30ou même à Reims
00:38:31pour toujours ouvrir
00:38:32un médecin généraliste.
00:38:33Et c'est justement
00:38:34ce sentiment
00:38:35d'injustice
00:38:36au niveau des territoires
00:38:37qui a provoqué
00:38:38notamment
00:38:39les Gilets jaunes.
00:38:40Il faut dire qu'en France,
00:38:41on est un système
00:38:42quand même
00:38:43à deux vitesses.
00:38:44Ma mère a eu un problème
00:38:45assez conséquent,
00:38:46donc elle habite
00:38:47en Bretagne.
00:38:48J'ai dû batailler
00:38:49pour qu'elle puisse
00:38:50rentrer à la pitié
00:38:51sale pétrière
00:38:52parce que je sais
00:38:53que c'est ici
00:38:54qu'elle a été
00:38:55le mieux soignée,
00:38:56en fait.
00:38:57Donc voilà.
00:38:58Donc ça pose cette question-là
00:38:59et surtout derrière ça,
00:39:00il y a le consentement
00:39:01à l'impôt.
00:39:02Je veux dire,
00:39:03les gens de Paris
00:39:04comme les gens
00:39:05de Seine-Saint-Denis
00:39:06qui souffrent également
00:39:07d'un problème au niveau
00:39:08des services médicaux
00:39:09comme les gens en campagne
00:39:10payent les mêmes impôts
00:39:11et ont le droit
00:39:12aux mêmes services.
00:39:13On est dans un pays
00:39:14où les services
00:39:15sont complètement déliquescents
00:39:16alors qu'on paye
00:39:17de plus en plus d'impôts.
00:39:18Les gens se disent
00:39:19pourquoi payer autant d'impôts
00:39:20pour des services publics
00:39:21qui fonctionnent
00:39:22extrêmement mal ?
00:39:23Alors j'entends
00:39:24qu'il faut investir
00:39:25mais il faut aussi
00:39:26que les services publics
00:39:27soient rentables.
00:39:28Moi, je suis dans
00:39:29l'éducation nationale,
00:39:30c'est le point.
00:39:31Parfois, l'argent
00:39:32est jeté par les fenêtres
00:39:33dans des administrations
00:39:34alors que peut-être
00:39:35qu'il faut revaloriser
00:39:36les métiers de terrain,
00:39:37les infirmières,
00:39:38les professeurs,
00:39:39mieux les payer
00:39:40et finalement,
00:39:41dégraisser le mammouth
00:39:42au niveau des rectorats,
00:39:43au niveau administratif.
00:39:44Oui, très brièvement
00:39:45pour répondre
00:39:46à ce que vous disiez.
00:39:47Le problème
00:39:48des déserts médicaux,
00:39:49c'est effectivement
00:39:50un problème
00:39:51de politique publique
00:39:52mais je pense
00:39:53qu'il faut voir
00:39:54un petit peu au-delà.
00:39:55Le problème
00:39:56aujourd'hui
00:39:57des déserts médicaux,
00:39:58c'est un problème
00:39:59d'aménagement
00:40:00du territoire,
00:40:01un problème
00:40:02d'uniformisation,
00:40:03un problème
00:40:04d'urbanisation.
00:40:05Aujourd'hui,
00:40:06beaucoup de jeunes médecins
00:40:07ne veulent pas aller
00:40:08dans certaines zones rurales.
00:40:09Pourquoi ?
00:40:10Parce qu'il y a des problèmes
00:40:11d'accessibilité,
00:40:12il y a des problèmes
00:40:13aujourd'hui au niveau
00:40:14du nombre d'écoles.
00:40:15Enfin, il y a tout
00:40:16un tas de sujets
00:40:17d'aménagement
00:40:18et d'uniformisation
00:40:19des services publics
00:40:20sur le territoire,
00:40:21d'attractivité
00:40:22sur les territoires.
00:40:23Lorsque vous avez
00:40:24aujourd'hui fait
00:40:25une école de médecine
00:40:26et que vous voyez
00:40:27peut-être vos collègues
00:40:28et vos familles,
00:40:29je pense que c'est
00:40:30effectivement un problème
00:40:31d'investissement,
00:40:32mais c'est aussi
00:40:33un problème de logique,
00:40:34d'urbanisme
00:40:35et d'uniformisation
00:40:36du territoire.
00:40:37On passe,
00:40:38on continue,
00:40:39ces coups de gueule,
00:40:40coups de cœur,
00:40:41pas mal de coups de gueule
00:40:42jusqu'à présent.
00:40:43On va passer au coup de cœur
00:40:44avec vous,
00:40:45Jessy Claude,
00:40:46allez-y.
00:40:47Mon coup de cœur,
00:40:48c'est cette affaire Airbnb
00:40:49qui a un petit peu
00:40:50secoué la toile
00:40:51ces derniers temps
00:40:52où on a un jeune
00:40:53qui explique que
00:40:54sa propriétaire
00:40:55de Airbnb
00:40:56lui demande 300 euros
00:40:57pour un meuble
00:40:58de la salle de bain
00:40:59qui aurait été abîmé,
00:41:00alors on décortique
00:41:01et en fait,
00:41:02il explique qu'il aurait
00:41:03laissé un gel douche
00:41:04dans un tiroir
00:41:05qui aurait potentiellement
00:41:06fait une tâche
00:41:07et du coup,
00:41:08la propriétaire dit
00:41:09il faut racheter le meuble.
00:41:10Alors lui,
00:41:11il débat avec elle,
00:41:12il lui dit
00:41:13écoutez,
00:41:14pas besoin de racheter
00:41:15tout le meuble,
00:41:16vous pouvez essayer
00:41:17soit de nettoyer
00:41:18ou de rabibocher.
00:41:19Non, non, pas du tout,
00:41:20on n'en restera pas là
00:41:21et du coup,
00:41:22il partage un peu
00:41:23son indignation
00:41:24sur les réseaux sociaux
00:41:25et la fièvre monte
00:41:26un peu,
00:41:27je pense,
00:41:28en difficulté
00:41:29et le résultat tombe,
00:41:30du coup,
00:41:31sa réclamation est refusée
00:41:32sous la pression
00:41:33assez médiatique,
00:41:34assez,
00:41:35je dirais,
00:41:36numérique
00:41:37de cette affaire
00:41:38et on se rend compte
00:41:39aujourd'hui
00:41:40que des fois,
00:41:41les réseaux sociaux,
00:41:42ça a du bon
00:41:43parce que ça permet
00:41:44lorsque certains cas
00:41:45qui sont isolés
00:41:46ou que des personnes
00:41:47peuvent être victimes
00:41:48de certaines formes d'abus
00:41:49qu'à partir du moment
00:41:50où c'est amené
00:41:51sur la place publique,
00:41:52la place des réseaux sociaux,
00:41:53l'union fait la force
00:41:54et du coup,
00:41:55la personne est assez embêtée
00:41:56pour son meuble
00:41:57et j'espère qu'elle trouvera
00:41:58une solution
00:41:59mais je mets aussi
00:42:00à la place
00:42:01de cette personne
00:42:02qui prend des vacances
00:42:03et qui, au final,
00:42:04se retrouve à devoir
00:42:05payer potentiellement
00:42:06le prix des vacances
00:42:07pour un meuble,
00:42:08c'est un peu embêtant
00:42:09et c'est bien
00:42:10quand les internautes
00:42:11se mobilisent
00:42:12et que les personnes
00:42:13trouvent gain de cause
00:42:14dans les difficultés
00:42:15qu'elles rencontrent.
00:42:16On tape beaucoup
00:42:17sur les réseaux sociaux,
00:42:18vous, au contraire,
00:42:19là, c'est un coup de chapeau
00:42:20à ces réseaux sociaux,
00:42:21Kévin Bossuet,
00:42:22vous n'êtes pas d'accord
00:42:23avec ce coup de cœur ?
00:42:24C'est-à-dire qu'il doit
00:42:25racheter un meuble
00:42:26parce que le locataire,
00:42:27finalement, l'a abîmé
00:42:28et il n'y aura
00:42:29aucune indemnisation.
00:42:30Donc moi, je trouve
00:42:31qu'on est quand même
00:42:32dans un pays
00:42:33avec une structure mentale
00:42:34très socialisante,
00:42:35voire communiste
00:42:36où, finalement,
00:42:37il existe d'un côté
00:42:38toujours les méchants
00:42:39propriétaires
00:42:40et de l'autre,
00:42:41les gentils locataires.
00:42:42Je peux vous dire
00:42:43que pour connaître
00:42:44des propriétaires
00:42:45qui ont loué leur logement
00:42:46avec des tâtes d'impayés,
00:42:47avec de la dégradation
00:42:48des biens,
00:42:49c'est quelque chose
00:42:50complètement binaire.
00:42:51On n'en est pas là.
00:42:52Les réseaux sociaux,
00:42:53ça a du bon,
00:42:54mais il y a quand même
00:42:55un meuble lésé.
00:42:56C'est normal qu'il y ait
00:42:57une indemnisation.
00:42:58Je trouve ça logique.
00:42:59Une tâche de shampoing
00:43:00sur un meuble,
00:43:01ça peut arriver
00:43:02une tâche de café,
00:43:03une tâche de vin.
00:43:04S'il faut racheter
00:43:05pour ça,
00:43:06je ne pense pas
00:43:07que ça relève
00:43:08de l'usure.
00:43:09À partir du moment
00:43:10où le meuble
00:43:11est encore utilisable,
00:43:12on ne peut pas
00:43:13demander à une personne
00:43:14de repayer
00:43:15tout l'ensemble du meuble.
00:43:16Si je loue derrière,
00:43:17je n'ai pas envie
00:43:18d'avoir un meuble taché.
00:43:19Je loue pour la propreté,
00:43:20je loue pour un lieu
00:43:21qui est sain.
00:43:22Et du coup,
00:43:23il faut repayer
00:43:24tout le meuble ?
00:43:25Je ne sais pas,
00:43:26il faut voir.
00:43:27Il faut une facture,
00:43:28en prenant en compte
00:43:29en effet ce qu'il y a
00:43:30à réparer, etc.
00:43:31Je ne connais pas
00:43:32la valeur du meuble,
00:43:33mais s'il faut
00:43:34qu'il soit restauré,
00:43:35qu'il paye la restauration.
00:43:36Ne prenez plus
00:43:37des AirBnB,
00:43:38faites comme moi,
00:43:39allez dans des hôtels,
00:43:40c'est beaucoup mieux
00:43:41et vous n'aurez pas
00:43:42tous ces soucis.
00:43:43Faites attention
00:43:44à votre shampoing également.
00:43:45Je ne sais pas
00:43:46si vos meubles
00:43:47sont tachés
00:43:48par du shampoing,
00:43:49mais j'aimerais avoir
00:43:50votre avis
00:43:51sur cette question
00:43:52des réseaux sociaux.
00:43:53C'est vrai qu'on tape
00:43:54beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:43:55Est-ce que ça peut avoir
00:43:56aussi un effet bénéfique
00:43:57comme le souligne ici
00:43:58dans ce cas-là
00:43:59Jessy Claude ?
00:44:00Évidemment que ça peut avoir
00:44:01un effet bénéfique
00:44:02et ça en a même
00:44:03extrêmement souvent.
00:44:04Jessy vient de donner
00:44:05un exemple,
00:44:06mais moi,
00:44:07j'utilise beaucoup
00:44:08les réseaux sociaux
00:44:09pour le combat
00:44:10que je mène
00:44:11auprès de l'association
00:44:12pour la recherche
00:44:13sur la sclérose latérale
00:44:14amyotrophique,
00:44:15la maladie de Charcot,
00:44:16par exemple.
00:44:17Avec mon ami
00:44:18Lorraine Vivier
00:44:19qui est atteinte
00:44:20de cette maladie,
00:44:21on utilise énormément
00:44:22ces réseaux
00:44:23pour sensibiliser,
00:44:24pour faire passer
00:44:25de l'information,
00:44:26pour évidemment
00:44:27appeler au don,
00:44:28mais avant tout
00:44:29faire connaître
00:44:30la maladie
00:44:31et son danger
00:44:32évidemment terrible
00:44:33aujourd'hui
00:44:34puisque c'est une maladie
00:44:35incurable.
00:44:36Donc évidemment
00:44:37que les réseaux sociaux
00:44:38sont très vertueux,
00:44:39sont un outil
00:44:40extraordinaire
00:44:41et je pense
00:44:42que c'est un outil
00:44:43qui peut être
00:44:44utilisé
00:44:45comme un outil
00:44:46extraordinaire.
00:44:47Comme tout outil
00:44:48il y a l'usage
00:44:49qu'on en fait
00:44:50et forcément
00:44:51des problématiques
00:44:52de régulation.
00:44:53Mais là-dessus
00:44:54et c'est
00:44:55un de nos rares
00:44:56sujets d'accord
00:44:57sans doute,
00:44:58mais je rejoins
00:44:59Kevin
00:45:00sur le fait
00:45:01que pour moi
00:45:02la liberté
00:45:03est une
00:45:04donnée
00:45:05absolument
00:45:06prioritaire.
00:45:07C'est un principe
00:45:08absolument prioritaire
00:45:09et vital
00:45:10le respect
00:45:11de la liberté.
00:45:12Donc trop de régulation
00:45:13me semble
00:45:14toujours
00:45:15néfaste
00:45:16et je préfère
00:45:17faire confiance
00:45:18à la nature
00:45:19humaine
00:45:20et me dire
00:45:21que
00:45:22au final
00:45:23après quand même
00:45:24certainement
00:45:25des années
00:45:26d'errance
00:45:27et d'usage
00:45:28plus ou moins
00:45:29bons
00:45:30de ces réseaux sociaux
00:45:31on arrivera
00:45:32à les utiliser
00:45:33d'une façon
00:45:34la plus positive
00:45:35possible.
00:45:36Mais en tout cas
00:45:37aujourd'hui
00:45:38il y a
00:45:39moult exemples
00:45:40chaque jour
00:45:41de leur utilité
00:45:42et de leur intérêt.
00:45:43Vous voulez bénéficier
00:45:44justement
00:45:45de ces réseaux sociaux
00:45:46n'hésitez pas
00:45:47vous allez sur
00:45:48le compte Facebook
00:45:49de Sud Radio
00:45:50le compte Twitter
00:45:51pour commenter
00:45:52pour agir à l'actualité
00:45:53et au débat
00:45:54de l'été
00:45:55qui se poursuivent
00:45:56dans un instant
00:45:57juste après les infos
00:45:58avec vous
00:45:59avec vous
00:46:00Pascal Bataille
00:46:01et Kevin Bossuet
00:46:02on va parler notamment
00:46:03du budget
00:46:042025
00:46:05on a un gouvernement
00:46:06alors on n'a pas de nouveau gouvernement
00:46:07mais on a un gouvernement
00:46:08démissionnaire
00:46:09qui s'en occupe
00:46:10qui prépare ce budget
00:46:11est-ce qu'il est légitime
00:46:13Sud Radio
00:46:14les débats de l'été
00:46:1510h-13h
00:46:16Benjamin Gleize
00:46:17Ben oui les débats de l'été
00:46:18ça continue
00:46:19avec vous
00:46:20vous le savez vous
00:46:21participez à ces débats
00:46:22sur les réseaux sociaux
00:46:23vous êtes déjà nombreux
00:46:24à réagir sur le Facebook
00:46:25de Sud Radio
00:46:26on lira quelques-uns
00:46:27de vos commentaires
00:46:28tout à l'heure
00:46:29nos débatteurs du jour
00:46:30pour balayer l'actualité
00:46:31Jessie Claude
00:46:32Kevin Bossuet
00:46:33et Pascal Bataille
00:46:34pas de nouveau gouvernement
00:46:36donc
00:46:37mais on a déjà
00:46:38on l'entendait dans le flash
00:46:39à l'instant
00:46:40une première version du budget
00:46:41pour 2025
00:46:42et c'est le gouvernement
00:46:43démissionnaire
00:46:44qui est à la manœuvre
00:46:45Gabriel Attal
00:46:46propose un gel
00:46:47des dépenses publiques
00:46:48pour l'an prochain
00:46:49ça fait bondir la gauche
00:46:50avant de débattre
00:46:51Gilles Boscherini
00:46:52vous nous avez rejoint
00:46:53le rappel des faits
00:46:54avec vous
00:46:55qu'a dit précisément
00:46:56Gabriel Attal ?
00:46:57Tout d'abord
00:46:58Gabriel Attal choisit
00:46:59la continuité
00:47:00et propose de reconduire
00:47:01le même budget
00:47:02pour l'État
00:47:03qu'en 2024
00:47:04492 milliards d'euros
00:47:05chaque ministère va donc disposer
00:47:06de la même enveloppe budgétaire
00:47:07mais aucun détail
00:47:08sur les plafonds
00:47:09n'est mentionné
00:47:10et que c'est essentiel
00:47:11pour retrouver la voie
00:47:12du rétablissement
00:47:13des finances publiques
00:47:14c'est donc sur cette base
00:47:15que le nouveau gouvernement
00:47:16va devoir trouver
00:47:17les 10 milliards d'euros
00:47:18d'économie
00:47:19sur une hypothétique inflation
00:47:20de 2%
00:47:21il va falloir compenser
00:47:22l'inflation
00:47:23exactement
00:47:24Matignon précise également
00:47:25que ce budget réversible
00:47:26pourra être modifié
00:47:27par le prochain gouvernement
00:47:28ces déclarations
00:47:29provoquent une levée
00:47:30de boucliers à gauche
00:47:31notamment du côté
00:47:32de la France Insoumise
00:47:33Emmanuel Bompard
00:47:34le député de Marseille
00:47:35qui réagit sur X
00:47:36aux annonces de Gabriel Attal
00:47:37un pur scandale
00:47:38ça suffit
00:47:40afin de préparer
00:47:41un budget à la hauteur
00:47:42des attentes du pays
00:47:43et on ouvre
00:47:44les débats
00:47:45tout de suite
00:47:46à ce sujet
00:47:47Pascal Bataille
00:47:48vous avez entendu
00:47:49à l'instance
00:47:50que disait Jules Bosquerini
00:47:51sur ce premier
00:47:52bouture
00:47:53du projet de loi
00:47:54mis en place
00:47:55par ce gouvernement
00:47:56démissionnaire
00:47:57pour 2025
00:47:58vous comprenez
00:47:59ou pas la colère
00:48:00de la gauche
00:48:01à ce sujet ?
00:48:02Alors
00:48:03je la comprends
00:48:04dans le sens
00:48:05
00:48:06elle est tellement
00:48:07prévisible
00:48:08et attendue
00:48:09que finalement
00:48:10elle nous semble
00:48:11entendable
00:48:12mais
00:48:13moi je comprends
00:48:14aujourd'hui
00:48:15la présentation
00:48:16de ce projet
00:48:17de loi budgétaire
00:48:18par le gouvernement
00:48:19comme
00:48:20effectivement
00:48:21une pratique
00:48:22de gestion
00:48:23momentanée
00:48:24des affaires
00:48:25publiques
00:48:26des affaires
00:48:27de l'Etat
00:48:28par un gouvernement
00:48:29démissionnaire
00:48:30qui n'est donc
00:48:31pas là
00:48:32pour prendre
00:48:33appréciation
00:48:34de ce projet
00:48:35de loi
00:48:36budgétaire
00:48:37à priori
00:48:38des décisions
00:48:39politiques
00:48:40mais
00:48:41pour gérer
00:48:42les affaires courantes
00:48:43donc je
00:48:44ne pense pas
00:48:45qu'il était possible
00:48:46pour
00:48:47Gabriel Attal
00:48:48de présenter
00:48:49autre chose
00:48:50que ce budget
00:48:51qui est un budget
00:48:52de continuité
00:48:53pure
00:48:54et
00:48:55en attendant
00:48:56effectivement
00:48:57qu'Emmanuel Macron
00:48:58veuille bien
00:48:59nommer un
00:49:00Premier ministre
00:49:01et donc
00:49:02définir
00:49:03et que ce Premier ministre
00:49:04définisse une politique
00:49:05pour la France
00:49:06et donc
00:49:07la réaction
00:49:08de la gauche
00:49:09et notamment
00:49:10de LFI
00:49:11elle est
00:49:12clairement
00:49:13attendue
00:49:14et elle est
00:49:15clairement
00:49:16inintéressante
00:49:17comme souvent
00:49:18malheureusement
00:49:19ces derniers temps.
00:49:20Jesse Claude
00:49:21a un projet
00:49:22de budget
00:49:23en tout cas
00:49:24de l'Etat
00:49:25il a borré
00:49:26par un gouvernement
00:49:27démissionnaire
00:49:28est-ce qu'il est légitime
00:49:29ou pas
00:49:30Gabriel Attal
00:49:31à prendre
00:49:32cette décision-là ?
00:49:33Est-ce que ça vous choque
00:49:34ou pas ?
00:49:35Est-ce qu'il est légitime
00:49:36ou pas ?
00:49:37Est-ce qu'il est légitime
00:49:38ou pas ?
00:49:39Est-ce qu'il est légitime
00:49:40ou pas ?
00:49:41Est-ce qu'il est légitime
00:49:42ou pas ?
00:49:43Est-ce qu'il est légitime
00:49:44ou pas ?
00:49:45Est-ce qu'il est légitime
00:49:46ou pas ?
00:49:47Est-ce qu'il est légitime
00:49:48ou pas ?
00:49:49Est-ce qu'il est légitime
00:49:50ou pas ?
00:49:51Est-ce qu'il est légitime
00:49:52ou pas ?
00:49:53Est-ce qu'il est légitime
00:49:54ou pas ?
00:49:55Est-ce qu'il est légitime
00:49:56ou pas ?
00:49:57Est-ce qu'il est légitime
00:49:58ou pas ?
00:49:59Est-ce qu'il est légitime
00:50:00ou pas ?
00:50:01Est-ce qu'il est légitime
00:50:02ou pas ?
00:50:03Est-ce qu'il est légitime
00:50:04ou pas ?
00:50:05Est-ce qu'il est légitime
00:50:06ou pas ?
00:50:07Est-ce qu'il est légitime
00:50:08ou pas ?
00:50:09Est-ce qu'il est légitime
00:50:10ou pas ?
00:50:11Est-ce qu'il est légitime
00:50:12ou pas ?
00:50:13Est-ce qu'il est légitime
00:50:14ou pas ?
00:50:15Est-ce qu'il est légitime
00:50:16ou pas ?
00:50:17Est-ce qu'il est légitime
00:50:18ou pas ?
00:50:19Est-ce qu'il est légitime
00:50:20ou pas ?
00:50:21Est-ce qu'il est légitime
00:50:22ou pas ?
00:50:23Est-ce qu'il est légitime
00:50:24ou pas ?
00:50:25Est-ce qu'il est légitime
00:50:26ou pas ?
00:50:27Est-ce qu'il est légitime
00:50:28ou pas ?
00:50:29Est-ce qu'il est légitime
00:50:30ou pas ?
00:50:31Est-ce qu'il est légitime
00:50:32ou pas ?
00:50:33Est-ce qu'il est légitime
00:50:34ou pas ?
00:50:35Est-ce qu'il est légitime
00:50:36ou pas ?
00:50:37Est-ce qu'il est légitime
00:50:38ou pas ?
00:50:39Est-ce qu'il est légitime
00:50:40ou pas ?
00:50:41Est-ce qu'il est légitime
00:50:42ou pas ?
00:50:43Est-ce qu'il est légitime
00:50:44ou pas ?
00:50:45Est-ce qu'il est légitime
00:50:46ou pas ?
00:50:47Est-ce qu'il est légitime
00:50:48ou pas ?
00:50:49Est-ce qu'il est légitime
00:50:50ou pas ?
00:50:51Est-ce qu'il est légitime
00:50:52ou pas ?
00:50:53Est-ce qu'il est légitime
00:50:54ou pas ?
00:50:55Est-ce qu'il est légitime
00:50:56ou pas ?
00:50:57Est-ce qu'il est légitime
00:50:58ou pas ?
00:50:59Est-ce qu'il est légitime
00:51:00ou pas ?
00:51:01Est-ce qu'il est légitime
00:51:02ou pas ?
00:51:03Est-ce qu'il est légitime
00:51:04ou pas ?
00:51:05Est-ce qu'il est légitime
00:51:06ou pas ?
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00:59:23Est-ce qu'il est légitime
00:59:24ou pas ?
00:59:25Est-ce qu'il est légitime
00:59:26ou pas ?
00:59:27Est-ce qu'il est légitime
00:59:28ou pas ?
00:59:29C'est bientôt 11h20, on vous accompagne bien sûr jusqu'à 13h pour les débats de l'été avec Maxime Trouleau qui sera là avec nous à partir de midi.
00:59:36D'ici là, nos débatteurs Jesse Claude, Kevin Bossuet et Pascal Bataille, on se rend du côté de Nîmes dorénavant puisque c'est un triste anniversaire aujourd'hui.
00:59:45Il y a un an, jour pour jour, le petit Fayette, 10 ans, était victime d'un règlement de comptes entre trafiquants dans le quartier Pise 20, des quartiers gangrénés par les trafics de stupéfiants dans cette ville de Nîmes.
00:59:58Un nouveau poste de police venait d'ouvrir ses portes.
01:00:03Jules Boscagny, vous avez rejoint hier matin, il a ouvert ses portes au public hier matin et il devait être inauguré lundi prochain.
01:00:10Le problème, c'est qu'il est déjà fermé, il ne rouvrira pas ce matin.
01:00:13Oui, et c'est aux alentours de 2h30 du matin que le feu s'est déclaré dans un local commercial en travaux qui accueille notamment une boulangerie et une charcuterie.
01:00:21En raison de l'incendie, les murs du bâtiment menacent de s'effondrer, ce qui entraîne la fermeture du commissariat, ouvert depuis hier seulement, vous l'avez dit.
01:00:28Il est situé dans le quartier de Pise 20, à Nîmes, théâtre de violences liées au trafic de drogue.
01:00:33Une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances de l'incendie et à ce stade, aucune hypothèse n'est privilégiée et aucune victime n'est à déplorer.
01:00:40Oui, ça peut être un accident ou ça peut être toute autre chose, rien ne lie pour l'instant, et c'est important de le préciser, vous le faites,
01:00:47cet événement avec les trafics de drogue qui sont largement présents dans ce quartier Pise 20.
01:00:54On en débat tout de suite avec vous, Jessie Claude, Kevin Bossuet, Pascal Bataille.
01:01:00C'est vrai qu'on est sur un quartier particulier à Nîmes, on avait ce nouveau poste de police qui venait d'ouvrir ses portes au public.
01:01:09C'était un poste de police qui était très attendu. Kevin Bossuet, c'est une très mauvaise nouvelle pour les habitants.
01:01:15C'est une très mauvaise nouvelle pour les habitants et ce qui est dramatique, c'est que cela fait longtemps que les habitants alertent sur la situation,
01:01:26notamment à Nîmes et dans certains quartiers. Je me souviens qu'en 2020, dans le quartier Chemin Bas d'Avignon,
01:01:33une école a dû être délocalisée parce qu'il y a eu l'arrivée d'armes de guerre et que les enfants et les enseignants étaient en danger.
01:01:42On l'a vu également il y a quelques mois où vous avez une médiathèque dans le quartier Pise 20 qui a dû fermer,
01:01:48tout simplement parce que le personnel n'était pas en sécurité. Vous avez les commerçants qui souffrent énormément dans le quartier Pise 20.
01:01:55Vous avez l'allée Wagner. Dans cette allée, vous avez plein de petits commerçants qui parfois se font racketter ou sont au milieu des balles
01:02:02et ont dû fermer leurs boutiques et on se retrouve en effet dans des quartiers où il n'y a plus beaucoup de commerçants,
01:02:10où les gens ont la peur aux ventes quand ils sortent de chez eux ou quand ils emmènent leurs enfants à l'école.
01:02:15Et cette situation est en effet inadmissible et on a affaire ici à du trafic de drogue.
01:02:21Le problème, c'est que l'on a beaucoup trop attendu et il y a eu une forme de laxisme de la part de l'État qui n'est pas intervenu,
01:02:30parfois par idéologie ou parfois parce que l'État n'avait pas conscience des problèmes générés par le trafic de drogue.
01:02:37Il faut dire que ça rapporte énormément, beaucoup. Vous avez une spécialiste qui s'appelle Claire Andrieux
01:02:44qui a sorti un ouvrage sur le trafic de drogue et qui a montré qu'en termes d'argent généré, c'est environ 0,3% du PIB.
01:02:54Donc ce sont des économies locales avec des familles entières qui vivent de cela.
01:02:59Et les premières victimes, évidemment, ce sont les habitants.
01:03:03Et moi, j'ai toujours en souvenir, notamment à Marseille, la jeune Sokhaina qui a pris une balle perdue à cause de ce trafic de drogue.
01:03:12Et la maman m'a fendu le cœur parce qu'elle racontait qu'elle avait joué le jeu de la République.
01:03:17Elle se saignait pour payer des études à sa fille et qu'à cause d'un État complètement déliquescent, finalement, sa fille est morte.
01:03:26Parce que la responsabilité de l'État est extrêmement importante.
01:03:29Donc Gérald Darmanin a fait des choses avec des opérations Plasnet, etc.
01:03:33Mais ce n'est évidemment pas suffisant.
01:03:35Et on parle souvent des dealers, mais il faut aussi parler des consommateurs.
01:03:39Et tant qu'il n'y aura pas de sanctions importantes vis-à-vis des consommateurs, le trafic de drogue continuera.
01:03:45Il y a certes des amendes forfaitaires qui ne sont pas payées, qui sont majoritairement pas payées.
01:03:51Donc ce n'est pas suffisant.
01:03:52En tout cas, l'État est à l'agonie.
01:03:55Et les trafics de drogue sont en train de déjouer véritablement l'autorité de l'État et de soumettre cette autorité à leur bon vouloir.
01:04:04Pascal Bataille, il y a quand même des initiatives qui sont prises par l'État,
01:04:07notamment pour revenir à ce poste de police qu'on installe du côté du quartier Pisan, à Nîmes.
01:04:14Il y a quand même une volonté d'être présent, peut-être davantage présent dans ces quartiers-là.
01:04:24Ah, Pascal Bataille, je crois que le son est coupé.
01:04:29On va vous écouter dans un instant.
01:04:31Oui, Pascal Bataille, on vous a retrouvé, c'est parfait.
01:04:35Je disais une volonté et évidemment une nécessité.
01:04:40Alors, Kévin Bossuet mettait au présent son constat sur l'inefficacité et la non prise de responsabilité de l'État.
01:04:49Mais malheureusement, ça fait des décennies que c'est le cas.
01:04:53Et on ne peut pas, pour le coup, mettre la responsabilité de cette situation sur Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs,
01:05:03ni même limiter ça au quinquennat de François Hollande.
01:05:08Ça fait plusieurs décennies que l'État ne prend plus ses responsabilités et n'est plus présent dans un certain nombre de territoires.
01:05:16Je le disais tout à l'heure.
01:05:17Alors, évidemment, cette initiative, elle est tout à fait louable et il faut la saluer.
01:05:23L'incident est regrettable et malheureux, mais je pense qu'il ne faut pas, là non plus, aller chercher une polémique inutile et qui serait totalement contre-productive.
01:05:35Attendons déjà le résultat de l'enquête sur les causes de cette pandémie, premièrement.
01:05:39Et deuxièmement, intéressons-nous plutôt au processus qui consiste à remettre l'État au cœur des quartiers et de ses territoires
01:05:50par la présence de commissariats, par la présence de polices de proximité, par la présence aussi peut-être à certains moments d'opérations,
01:05:59comme Gérald Darmanin a pu en faire, mais dont on sait que malheureusement elles sont trop ponctuelles et un peu trop juste des opérations de communication
01:06:08et qu'il faudrait qu'elles soient plus pérennes pour être efficaces.
01:06:12Mais elles vont dans le bon sens.
01:06:14Il faudrait juste que ce ne soit pas des coups d'un jour, mais que ce soit effectivement des opérations menées sur la durée.
01:06:22Mais voilà, ne stigmatisons pas cet incident, ne faisons pas de cet incident une occasion de plus de critiquer une initiative de l'État
01:06:36pour une fois qu'effectivement il y a une volonté de réinvestir les quartiers et les territoires.
01:06:41Oui, c'est ça qui m'intéresse aussi, c'est cette logique-là, vous avez raison Pascal Bataille.
01:06:45C'est vrai qu'il y a toute cette question de savoir comment on remet de la présence policière dans ces quartiers qui sont engrainés par les trafics de drogue,
01:06:53comment on remet de la présence policière et de la présence de l'État tout simplement ?
01:06:56Complètement, c'est vrai que le sujet du trafic de drogue est un sujet qui est assez particulier.
01:07:01Il y a quelques mois, j'ai été invité par le sénateur Étienne Blanc qui a présenté un rapport sur le narcotrafic, la lutte contre le narcotrafic,
01:07:10ce que ça représente environ 3,5 milliards par an, et ce qui ressortait un petit peu et ce que j'ai pu partager avec lui,
01:07:16c'est le fait que le trafic de drogue c'est un phénomène mondial et qui est très souvent géré à échelle nationale
01:07:23et de façon un peu désarticulée par tous les pays, un peu à leur façon.
01:07:28On s'en rend compte que c'est une organisation mondiale extrêmement tentaculaire et ceux qui travaillent de façon mondiale sont organisés...
01:07:34Avec des chefs de gang à l'étranger, c'est le cas français du côté de Marseille.
01:07:38C'est des réseaux qu'on voit partout, donc c'est vrai qu'on essaie un petit peu, j'ai l'impression à notre échelle, d'éteindre le robinet par le bas
01:07:43en disant qu'au niveau du réseau de distribution, on va couper.
01:07:46Oui, mais c'est vrai que l'approvisionnement c'est là où aujourd'hui tout l'essentiel de ce trafic est concentré
01:07:52et il faut effectivement de la présence, mais je pense qu'il faut travailler sur plusieurs aspects.
01:07:56Aujourd'hui, je lisais un article du Monde qui montrait que depuis les opérations Place Net à Marseille,
01:08:02il y a beaucoup de jeunes qui étaient en bas de l'échelle, qui au final se sont trouvés à ne plus pouvoir rien faire
01:08:07et qui aujourd'hui aimeraient être accompagnés, aimeraient pouvoir être orientés vers des perspectives de formation, d'emploi.
01:08:14Et je pense qu'on peut, on doit effectivement assurer et remettre en avant la présence policière,
01:08:20mais on doit effectivement tirer un petit peu sur le côté, on va, je dirais, vider un petit peu de l'intérieur la main d'oeuvre
01:08:28et comment on va pouvoir faire en sorte qu'autant il n'y ait plus de produits, autant qu'il y ait plus de présence policière,
01:08:33autant qu'il n'y ait plus personne aussi à l'intérieur pour pouvoir assurer tout ce trafic sur ces territoires-là.
01:08:39Alors on poursuit les débats de l'été, dans un instant tout autre sujet.
01:08:43On part aux Etats-Unis, on va écouter Barack Obama cette nuit à la Convention des Démocrates du côté de Chicago
01:08:49qui apporte son plein soutien à Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche.
01:08:53A tout de suite !
01:08:55Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
01:09:0111h30 sur Sud Radio, on termine la matinée ensemble, en débat, bien évidemment, vous le savez comme chaque fois à cette heure-là sur Sud Radio.
01:09:09Parlons vrai, le retour de Barack Obama, c'est l'un des temps forts de la Convention des Démocrates qui se tient actuellement à Chicago.
01:09:15Cette nuit, l'ancien président américain a doubé Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche.
01:09:20Michelle Obama était également présente avant d'en débattre.
01:09:23Jules Boskany, que faut-il retenir du discours de Barack Obama ? Il ne l'a pas mâché ses mots à l'égard de Donald Trump.
01:09:29C'est moins que l'on puisse dire.
01:09:31Et ce roast, ce qui signifie critiquer avec satire quelqu'un, dont les Américains ont le secret par ailleurs, a clairement galvanisé la foule.
01:09:38L'ancien président étrie l'adversaire de Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche, notamment avec cette déclaration.
01:09:44Voici un millénaire de 70 ans qui n'a cessé de se lamenter sur ses problèmes depuis qu'il a emprunté son escalator doré il y a 9 ans.
01:09:56Ça a été un flux incessant de reproches et de doléances qui est en fait en train de s'empirer maintenant qu'il a peur de perdre le combat.
01:10:08Et pour défendre celle qui a fait le pari de soutenir le sénateur de l'Illinois en 2008 face à celle qui était favorite pour la présidentielle, Hillary Clinton,
01:10:16Barack Obama tape encore plus fort sur Donald Trump avec une déclaration qui provoque cette fois-ci les rires de la foule.
01:10:22Il y a les surnoms infantins, les folles théories du complot, cette obsession bizarre de la taille des foules.
01:10:38Et puis celui qui a été président de 2008 à 2016 se permet même de reprendre sa fameuse réplique, celle qui lui avait offert la victoire pour son premier mandat.
01:10:53Comme vous l'entendez, la foule reprend à l'unisson le slogan et la symbolique est d'autant plus forte car c'était déjà à Chicago qu'Obama avait prononcé son célèbre Yes Weekend.
01:11:01Cette fois-ci, ce n'est plus le pays qui le peut mais bien Kamala Harris.
01:11:04On verra ça justement tout de suite avec nos débatteurs, je rappelle Jesse Claude, Kevin Bossuet, Pascal Bataille.
01:11:10Avant de parler de ce slogan Yes Weekend repris par Barack Obama, un mot quand même sur ces attaques de l'ancien président américain envers Donald Trump.
01:11:23Parce que le bataille c'est un peu le jeu, c'est ça aussi la campagne présidentielle américaine.
01:11:28Oui, c'est la politique à l'américaine et vous savez comme moi que Trump n'est pas le dernier à user de ce type d'attaque et parfois avec des arguments bien plus bas et bien plus vulgaires que ceux utilisés par Barack Obama hier.
01:11:46Au-delà de ça, ce qui me semble vraiment intéressant aujourd'hui, c'est qu'on a enfin une alternative qui semble crédible face à Donald Trump avec une sorte d'énergie, d'émulsion qui semble accompagner la candidature de Kamala Harris avec la mobilisation de ses ténors américains, du parti démocrate, de l'ancien président, de son épouse, etc.
01:12:14Et enfin, je vous avoue que je respire un peu parce que je nous voyais très très mal parti avec un Donald Trump président des Etats-Unis pour la deuxième fois.
01:12:25Je pense qu'on sous-estime, pas tout le monde heureusement, mais en France on ne parle pas assez du danger que ça représenterait pour le monde d'avoir à nouveau Donald Trump à la tête du premier pays de la plus grande puissance mondiale.
01:12:40Depuis que Biden a enfin pris la décision de se retirer et que Kamala Harris est sur le point d'être investie et suscite cette énergie et cet enthousiasme, j'avoue que je suis un peu soulagé et que j'ose espérer à nouveau dans une victoire démocrate aux prochaines élections.
01:13:02Obama parlait d'espoir. Vous partagez ce constat ou pas Kevin Bossuet ?
01:13:08Il y a évidemment un espoir dans le camp démocrate parce qu'on est passé quand même d'un grabataire, je suis désolé, mais c'était quand même ça, qui n'avait plus toute sa tête ou qui avait des moments d'absence à une jeune femme en effet extrêmement dynamique,
01:13:22qui suscite beaucoup d'adhésion dans une partie de la société américaine, notamment dans la jeunesse et notamment chez les femmes.
01:13:31Par contre, Kamala Harris a également beaucoup de lacunes. Déjà, elle n'est pas très connue. Elle est connue évidemment en Californie, mais ailleurs aux États-Unis, il y a quand même un manque de notoriété qui est extrêmement important.
01:13:43En outre, elle va devoir porter sur ses épaules le bilan de Joe Biden qui n'est pas très bon, notamment au niveau de l'inflation ou au niveau de l'immigration illégale.
01:13:56Il faut toujours avoir en tête que pour devenir président des États-Unis, il ne suffit pas d'avoir une majorité de suffrage, il faut remporter les États-clés.
01:14:07C'est pour ça que rien n'est évidemment joué. En outre, elle a des mesures économiques qui, comme le dit très clairement Donald Trump, frôlent le communisme.
01:14:18Quand, pour lutter contre l'inflation, elle appelle au blocage des prix, on peut évidemment s'interroger.
01:14:25Je crois que rien n'est fait. Quand vous regardez les sondages, il y a environ 15% d'Américains qui sont extrêmement indécis.
01:14:33Il faut que Donald Trump, comme Kamala Harris, arrive à séduire ces Américains plutôt modérés.
01:14:40Il y a aussi une question épineuse, c'est la question de Gaza. Kamala Harris a à sa gauche une extrême-gauche pro-palestinienne qui attend beaucoup d'elle.
01:14:51Sauf que jusqu'à présent, elle a plutôt été aux côtés d'Israël. Par exemple, elle s'est opposée à l'embargo des armes pour aider notamment les Israéliens.
01:15:03C'est pour ça que rien n'est fait. C'est pour ça que Donald Trump n'hésitera pas à rappeler ses anciennes prises de position.
01:15:13Je me souviens que Kamala Harris, en 2020, avait appelé notamment à la gratuité des soins pour les sans-papiers ou à décriminaliser l'immigration illégale.
01:15:29Alors que la maîtrise de l'immigration est quelque chose de très important chez les Américains.
01:15:34Donc, tout est encore à faire. En tout cas, moi, en tant que professeur d'histoire, c'est quelque chose qui m'amuse beaucoup.
01:15:38On voit là encore une fois que l'événement est roi et que rien n'est jamais joué.
01:15:42C'est ce qu'on peut dire. D'ailleurs, je regarde sur les réseaux sociaux le Facebook de Sud Radio.
01:15:46On lui dit que ce n'est pas de la politique, c'est de l'entertainment, c'est du divertissement d'une certaine manière.
01:15:50Il y a peut-être un peu de ça aussi dans ses attaques. Parce que Barack Obama, au final, il nous a fait un peu du Donald Trump, hier, de Cyclone.
01:15:57Chez moi, c'est très américain. The show must go on. Les Américains ont toujours l'habitude de faire les choses en grand.
01:16:01Et je pense que pour les démocrates, il était très important de devoir remettre en avant le fait qu'ils ont un nouveau souffle,
01:16:06qu'ils ont une nouvelle candidate et qu'ils ont un nouveau dynamisme.
01:16:08Je vous rejoins à peu près sur certains aspects. Il est vrai que lorsqu'ils ont annoncé l'arrivée de Kamala Harris pour remplacer Joe Biden,
01:16:16j'étais un petit peu dubitative.
01:16:18Pour quelles raisons ?
01:16:19Parce que je me suis dit, c'est encore le phénomène de la falaise de verre.
01:16:23Dès que le bateau va couler, on nomme une femme.
01:16:26Maintenant qu'on sait que les démocrates étaient complètement en retard derrière les républicains et notamment Donald Trump,
01:16:32ah ben en fait, on va prendre une femme.
01:16:33Ça m'a ennuyé parce que Kamala Harris, à la base, elle avait été choisie vice-présidente pour pouvoir assurer cette succession.
01:16:39Et ils ont attendu que Joe Biden ne puisse plus du tout pour dire, ah ben en fait, on va prendre l'option qu'on avait initialement choisie.
01:16:45Ça m'a un peu embêté pour elle en tant que femme.
01:16:47Maintenant que ça ne marche pas trop, on aurait dû, je pense, un peu mieux la préparer à cette succession.
01:16:53Donc ça, c'est le premier point.
01:16:55Le deuxième point repose sur le fait qu'effectivement, ça donne un nouveau souffle et représente beaucoup de choses pour les Américains et les démocrates.
01:17:02Ce qui est bien, je pense, dans ce qu'elle a réussi à faire, c'est également le choix de son vice-président.
01:17:06Elle a élargi, elle n'a pas pris un profil, je dirais, cette espèce d'Américain un peu beau gosse.
01:17:13Non, elle est partie prendre aujourd'hui un Américain qui parle beaucoup dans les zones rurales.
01:17:17Et je trouve que c'est un très bon pari de sa part que d'aller choisir un vice-président comme ça.
01:17:20Et le signal qu'elle a envoyé m'a un peu plus rassuré en disant, OK, elle est prête à élargir.
01:17:24Elle a fait un bon choix.
01:17:26Vous disiez juste avant que le bilan de Joe Biden n'est pas bon par rapport à l'inflation.
01:17:31Moi, je suis un peu embêté parce que Joe Biden, il a quand même fait l'IRA, l'Inflation Reaction Act,
01:17:35qui a permis quand même de limiter une certaine forme d'inflation.
01:17:39Les Américains sont aujourd'hui entre 2 et 3 % d'inflation en 2023.
01:17:42En France, on était à 5 %.
01:17:44Donc, je pense que le phénomène d'inflation est effectivement mondial,
01:17:47mais les Américains le ressentent un petit peu moins que nous.
01:17:49Vous prenez le prix, ne serait-ce que de l'essence aux États-Unis.
01:17:51Ce n'est pas du tout la même chose.
01:17:53Donc, je pense qu'il n'a pas un si mauvais bilan que ça.
01:17:55Et je pense que le bilan est également lié à ces phénomènes mondiaux,
01:17:59notamment de guerre dans les zones rurales.
01:18:01Avant de vous redonner la parole, Kévin Bossuet, juste un mot, Pascal Bataille,
01:18:05ce bilan de Joe Biden, pour vous, ça va être un poids dont elle va devoir se défaire
01:18:11ou au contraire qu'elle va devoir, ou il faut qu'elle l'assume d'une certaine manière ?
01:18:15Écoutez, moi, je pense qu'il y a vraiment dans le bilan de Joe Biden
01:18:21plutôt une balance assez positive, à mon sens en tout cas,
01:18:26quand on compare à ses prédécesseurs, y compris à Barack Obama,
01:18:31qui n'avait pas fait que des réussites dans son action, dans son double mandat.
01:18:39Et donc, je pense qu'il faut l'assumer totalement.
01:18:44Et ensuite, il faut évidemment qu'elle y apporte une personnalisation et des inflexions
01:18:52et qu'elle profite de ce que disait à l'instant donné,
01:18:57c'est-à-dire d'être une femme, que ce ne soit pas uniquement un alibi.
01:19:02Et c'est ce qu'elle semble faire aussi pour porter un certain nombre de thèmes
01:19:06et de thématiques qui sont essentielles aujourd'hui
01:19:09et qui sont peut-être moins importantes aux yeux de certains que l'économie.
01:19:15Mais moi, qui me semble tout à fait prioritaire, comme le droit des femmes,
01:19:18comme effectivement le fait de ne pas laisser reculer certains droits élémentaires
01:19:24et certaines libertés individuelles très importantes,
01:19:27alors qu'un certain nombre d'États aux États-Unis sont en train de renier considérablement ces libertés.
01:19:36Donc moi, j'espère que Kamala Harris va s'emparer, va prendre vraiment à bras-le-corps cette investiture
01:19:43et le rôle qui lui est confié.
01:19:46Et je voulais juste ajouter quelque chose d'un petit peu provocateur peut-être,
01:19:52mais je ne suis absolument pas complotiste, rassurez-vous.
01:19:56Mais je pense que cette séquence de Biden ne voulant pas se désister, ne voulant pas partir,
01:20:09et puis tout d'un coup laissant sa place à Kamala Harris qui arrive du coup comme une sauveuse,
01:20:15elle aurait été programmée, elle aurait été extrêmement pertinente.
01:20:21Parce que je trouve que là, il y a une sorte de tremplin et d'impulsion qui est donnée à cette candidature
01:20:27par la façon dont elle est amenée, qui me laisse espérer encore une fois
01:20:31que ça puisse aboutir à un résultat favorable pour les démocrates.
01:20:35Complètement, je vous rejoins, vous avez raison, parce que c'était fait de surprise,
01:20:38je pense à énormément pris de cours, Donald Trump qui ne s'y attendait pas du tout.
01:20:42Et on se rend compte là, avec un dernier meeting qu'il a fait,
01:20:44où il ne fait que taper en disant Kamala Harris est contre la police,
01:20:48oui Kamala Harris c'est quand même procureur, ça m'étonnerait qu'un procureur soit contre la police.
01:20:51Donc ça montre un petit peu qu'il n'y était tellement pas préparé,
01:20:54que même ses arguments pour être élu ne reposent que sur l'attaque.
01:20:57Et ça c'est assez dommage lorsqu'on veut être élu, de ne pas pouvoir proposer quelque chose à ses concitoyens.
01:21:02Et je vous rejoins complètement sur le fait que l'effet de surprise, je pense qu'il lui a été très favorable.
01:21:08Donald Trump déstabilisé, Kevin Bossuet ?
01:21:11Il est évident qu'il n'était pas préparé à cela, personne n'y était évidemment préparé.
01:21:17Il a perdu son ennemi favori, même en termes d'âge.
01:21:21C'était un cadeau pour lui d'une certaine manière.
01:21:23Joe Biden était évidemment un cadeau.
01:21:25Aux Etats-Unis, tout le monde pensait que c'était bouclé et qu'il n'y avait aucun problème.
01:21:30Là, il se retrouve comme étant le candidat le plus âgé,
01:21:33alors qu'avant il a eu de cesse de taper sur l'âge de Joe Biden.
01:21:37Sinon le fait de donner des surnoms, il le faisait également vis-à-vis de Joe Biden,
01:21:41c'est la marque de fabrique de Donald Trump.
01:21:45Sinon, pour revenir sur l'économie,
01:21:47sous Trump, le taux d'inflation était de 2,5% à 3%.
01:21:52Sous Biden, il y a eu une montée très importante au-dessus de 15%.
01:21:56Aujourd'hui, je crois que c'est un peu plus haut, on est autour de 4% ou 5%.
01:22:00Sauf qu'entre-temps, il y a aussi la perception de cette reprise économique,
01:22:04qui n'est pas totale, notamment chez les Américains,
01:22:07avec un gros problème de pouvoir d'achat et d'accès au logement.
01:22:12Pour devenir propriétaire aux Etats-Unis, c'est extrêmement compliqué.
01:22:16C'est pour ça que, par exemple, Kamala Harris a mis en avant le fait
01:22:20de donner une certaine somme d'argent à certains primo-accédants.
01:22:24Sauf que nous, là, on parle dans un cadre français.
01:22:29J'entendais Pascal Bataille qui parle du progressif, des libertés, etc.
01:22:33J'entends, c'est peut-être quelque chose d'important,
01:22:36mais les Américains, ce qu'ils voient également, c'est leur pouvoir d'achat,
01:22:39comment s'en sortir au bout.
01:22:41Et je pense qu'ils veulent un petit peu aussi de modération.
01:22:44Et notamment, il y a cette volonté, ces 15%-là,
01:22:48pas encore convaincus, qu'il va falloir convaincre,
01:22:51notamment chez les Hispaniques, qui sont plutôt extrêmement modérés.
01:22:55Et je pense que les Américains attendent autre chose que des vindictes, etc.
01:23:00Et quelque chose qu'il faut dire aussi, là, on a été émerveillé par Kamala Harris,
01:23:04mais c'est peut-être qu'un élan qui va très vite s'arrêter.
01:23:07Certes, il y a une montée dans les sondages,
01:23:09certes, il y a des levées de fonds qui ont été extrêmement importants à la suite de cela.
01:23:13Les démocrates ont eu l'impression, véritablement,
01:23:15de découvrir une véritable candidate,
01:23:18mais la baudruche peut se dégonfler,
01:23:20et Trump peut quand même l'emporter,
01:23:22parce que Trump a une base extrêmement solide.
01:23:25Je me souviens qu'en 2016, il avait dit,
01:23:28si jamais je commettais un meurtre sur une avenue de New York ou de Washington,
01:23:33de toute façon, mes fidèles resteront fidèles.
01:23:35Il a une base extrêmement solide, et c'est là-dessus qu'il va s'appuyer,
01:23:38parce que certes, on a une vision, évidemment, franco-centrée,
01:23:41mais il y en a beaucoup qui regrettent, évidemment, l'ère Trump,
01:23:44où il faisait plutôt bon vivre,
01:23:46où il a fait de bonnes choses dans la lutte contre l'immigration,
01:23:49et malgré ce que disent certains, il n'y a pas eu de guerre, en fait,
01:23:52sous Donald Trump, ça a été plutôt extrêmement stable.
01:23:55Donc, attention non plus à ne pas sombrer dans un prisme trop idéologique,
01:23:59et quand je vois également certains médias américains
01:24:02qui font ouvertement la campagne de Kamala Harris,
01:24:05il peut y avoir aussi un effet qui fait que les Américains
01:24:08n'ont ras-le-bol, en effet, de ce système ambiant,
01:24:10et décident de se déporter sur Trump,
01:24:12tout simplement parce que le politiquement correct, ça va bien 5 minutes.
01:24:15Bonjour, tout à fait.
01:24:16Excusez-moi, je réponds.
01:24:17Quant au fait qu'effectivement, il y a peut-être un effet d'aubaine
01:24:20et un effet de lancement pour Kamala Harris,
01:24:22effectivement, les supports très forts de Donald Trump,
01:24:25aujourd'hui, lui donnent le bon Dieu sans confession,
01:24:28même lorsqu'il dit n'importe quoi, et c'est aussi ça le problème.
01:24:30Sa base est très solide, mais quand Donald Trump vous dit
01:24:32en pleine crise Covid qu'il faut boire de l'Ajavel pour faire passer le Covid,
01:24:35vous dites, c'est un président qui parle, là ?
01:24:38Donc, c'est vrai qu'il a cette base qui est solide,
01:24:41et il le doit probablement à son bilan, son engagement.
01:24:43Vous disiez tout à l'heure, Joe Biden était son meilleur ennemi,
01:24:46et c'est vrai, c'était deux vieux ensemble,
01:24:48et lui, il survit à une tentative de meurtre.
01:24:50Donc, c'est le meilleur des deux vieux.
01:24:52Une fois qu'on a dit ça, et Kamala Harris arrive,
01:24:55là, du coup, on compare plus les personnalités,
01:24:57on compare les programmes,
01:24:58et Kamala Harris a été vice-présidente, lui, il a été président,
01:25:00donc maintenant, on compare les antécédents de vice-président et de président.
01:25:03Et c'est vrai que Donald Trump a pu avoir, je pense, ses avantages,
01:25:06mais il y a des aspects sur lesquels on a été extrêmement limites,
01:25:09voire très inquiétants.
01:25:10Quand on voit la gestion qu'il a eue du Covid,
01:25:12on se retrouve à un moment où les Etats-Unis étaient vraiment
01:25:14le pays où ils étaient complètement en tête,
01:25:16et ça l'a renvoyé à son propre système de santé,
01:25:18sur un système de santé qui devrait être complètement capitaliste,
01:25:20où on arrive, selon lui, bien évidemment,
01:25:22mais on arrive des fois dans des pandémies où non,
01:25:24on ne peut pas et on doit sauver les gens,
01:25:26et je pense que la vision qu'il avait
01:25:28de la santé publique aux Etats-Unis
01:25:30et la réalité de cette pandémie
01:25:32ont montré les limites de son programme,
01:25:34de ses idées sur sa société.
01:25:36Donc c'est sur ces aspects-là que je suis un petit peu...
01:25:38Sur la gestion du Covid, je suis d'accord avec vous.
01:25:40T'as été assez limite.
01:25:41Ben voilà, on est d'accord.
01:25:42Genial.
01:25:43On débat, mais de temps en temps, on est d'accord.
01:25:45On poursuit ces débats de l'été,
01:25:47bien évidemment, Jesse Claude, Kevin Bossuet,
01:25:49puis Pascal Bataille, un tout autre sujet
01:25:51à suivre, une nouveauté à la rentrée
01:25:53pour les élèves de CP, le bien-être animal,
01:25:55qui doit figurer au programme.
01:25:57Ça vous fait réagir ?
01:25:59On en parle, juste après ça.
01:26:08Les débats de l'été, 11h50,
01:26:10une petite dizaine de minutes,
01:26:12on retrouvera Maxime Troulou pour la suite du programme.
01:26:14Mais d'abord, on termine
01:26:16ces débats de l'été
01:26:18avec nos débatteurs du jour, Jesse Claude,
01:26:20Kevin Bossuet et Pascal Bataille,
01:26:22un tout autre sujet.
01:26:24Pour conclure, ça sera l'une des nouveautés
01:26:26de la rentrée pour les élèves de CP, cette année,
01:26:28le bien-être animal, qui figurera dans les programmes
01:26:30quand, pensez-vous, 0826-300-300
01:26:32et vos commentaires sur les réseaux sociaux.
01:26:34Mais d'abord, avant d'en débattre,
01:26:36Jules Boscagny, racontez-nous ce qui est prévu
01:26:38précisément dans cet enseignement.
01:26:40Prendre conscience du respect animal
01:26:42dès le plus jeune âge,
01:26:44c'est ce que propose le programme d'enseignement moral
01:26:46et civique aux élèves de CP.
01:26:48Cette question du respect dû aux animaux
01:26:50de compagnie doit intervenir
01:26:52dans le cadre de la compétence, les règles collectives
01:26:54et l'autonomie.
01:26:56Les enseignements ont donc pour rôle d'aider les écoliers
01:26:58à distinguer propriété personnelle
01:27:00et collective, et à mieux comprendre
01:27:02le respect qui est dû à l'environnement,
01:27:04aux vivants, aux espaces familiers,
01:27:06aux espaces plus lointains, qui sont des biens communs,
01:27:08ainsi qu'une première exigence du respect
01:27:10d'autrui et de la vie en société,
01:27:12comme l'explique la Fondation Droits Animaux.
01:27:14Pour rappel, cet enseignement est prévu
01:27:16depuis 2021 par la loi contre la maltraitance
01:27:18animale, une avancée notable
01:27:20que souligne la Fondation, qui regrette cependant
01:27:22que ce cours aborde uniquement la question
01:27:24des animaux de compagnie.
01:27:26Kévin Bossuet, professeur,
01:27:28vous êtes au collège, mais
01:27:30cette initiative d'instaurer
01:27:32le bien-être animal, de l'ajouter au programme
01:27:34du CP, c'est une bonne idée pour vous ?
01:27:36Oui, je trouve que c'est une bonne idée.
01:27:38On juge une société
01:27:40au niveau de sa capacité
01:27:42à bien traiter
01:27:44ou non les personnes vulnérables.
01:27:46On le voit par rapport aux personnes
01:27:48malades, notamment ce qui se passe
01:27:50dans les hôpitaux psychiatriques parfois qui laissent
01:27:52à désirer, les personnes âgées,
01:27:54mais également les animaux.
01:27:56C'est vrai que quand on reprend l'histoire
01:27:58récente, on a mis beaucoup de temps
01:28:00à s'intéresser au concept de sensibilité
01:28:02animale.
01:28:04Il faut mettre en avant le fait que
01:28:06évidemment, les animaux sont des êtres
01:28:08sensibles, qui ressentent des choses
01:28:10et il faut mettre cela en avant.
01:28:12Tous les ans en France, il y a 100 000
01:28:14abandons, dont 60 000 pendant
01:28:16l'été. Et moi, j'ai déjà vu
01:28:18des élèves qui voulaient absolument un chien,
01:28:20un petit chaton, etc.
01:28:22Mais qui ne se rendaient pas compte
01:28:24des conséquences
01:28:26que cela pouvait avoir dans leur vie.
01:28:28Parce que quand vous adoptez un chien ou un chat,
01:28:30forcément, il faut
01:28:32s'en occuper. Et ça, il faut
01:28:34mettre fin véritablement
01:28:36à cet achat
01:28:38entre guillemets, plaisir,
01:28:40s'il n'y a pas une réflexion derrière. Et puis derrière
01:28:42ça, il y a toute la question évidemment
01:28:44de la maltraitance animale, notamment
01:28:46au niveau industriel, avec
01:28:48la castraction, par exemple,
01:28:50avif des porcs,
01:28:52le broyage des poussins,
01:28:54les conditions dans lesquelles certains poulets
01:28:56sont élevés, notamment
01:28:58dans certaines usines. Ça, il faut aussi
01:29:00le mettre en avant.
01:29:02Et je peux vous dire aussi que
01:29:04l'école est aussi là pour
01:29:06apprendre la citoyenneté.
01:29:08Et moi, j'ai une amie qui travaille
01:29:10à la SPA de Gennevilliers,
01:29:12moi, qui est bénévole et qui a vu des choses
01:29:14horribles. Par exemple, un chien
01:29:16qui a été criblé de balles,
01:29:18des chiens qui ont des membres
01:29:20cassés à cause de la maltraitance.
01:29:22Je pense qu'il faut prendre conscience
01:29:24collectivement de tout
01:29:26cela, afin que notre société
01:29:28finalement
01:29:30aille dans le sens de la sensibilité
01:29:32animale. Et d'ailleurs, c'est le
01:29:34désir des Français. Quand vous voyez
01:29:36les émissions animalières, elles font des cartons.
01:29:38Vous avez même,
01:29:40au niveau politique, des listes
01:29:42animalistes qui, parfois, font des scores tout à fait
01:29:44honorables. – Pascal Bataille,
01:29:46avant de vous donner la parole, Jessica Claude,
01:29:48vous vous félicitez de l'arrivée
01:29:50de ce nouvel enseignement pour les élèves
01:29:52de CP,
01:29:54concernant ce bien-être animal.
01:29:56– Oui, je m'en félicite, évidemment,
01:29:58sur le principe et
01:30:00avec quelques petits bémols.
01:30:02D'une part, au détriment
01:30:04de quels autres
01:30:06enseignements
01:30:08de ce temps va-t-il être consacré
01:30:10à l'éducation
01:30:12sur le bien-être animal.
01:30:14Deuxièmement,
01:30:16comme le disait très bien
01:30:18Kévin Bossuet,
01:30:20l'école est aussi là pour enseigner
01:30:22la citoyenneté.
01:30:24Et j'espère que,
01:30:26au-delà du bien-être animal,
01:30:28du respect
01:30:30de l'animal,
01:30:32on va
01:30:34augmenter aussi
01:30:36l'éducation et l'enseignement
01:30:38au respect de l'autre, quel qu'il soit,
01:30:40et avant tout de l'autre humain.
01:30:42Et je pense qu'il y a encore beaucoup,
01:30:44beaucoup à faire
01:30:46dans le primaire et le secondaire
01:30:48en France là-dessus,
01:30:50sur l'éducation à l'altérité,
01:30:52à la différence, au respect
01:30:54de toutes les différences,
01:30:56et aux valeurs citoyennes
01:30:58qui sont les nôtres
01:31:00et que nous perdons un petit peu
01:31:02depuis quelques années.
01:31:04Donc oui, très bien,
01:31:06sur le principe, moi je suis le premier
01:31:08à défendre la cause animale.
01:31:10Je suis toujours
01:31:12un tout petit peu inquiet
01:31:14de voir que
01:31:16les gens qui défendent
01:31:18le plus la cause animale
01:31:20sont souvent les gens qui se préoccupent
01:31:22le moins des autres
01:31:24et de leurs prochains.
01:31:26Et que parfois,
01:31:28il y a notamment
01:31:30chez les sympathisants
01:31:32du RN,
01:31:34des idées
01:31:36que je ne porte pas forcément dans mon cœur,
01:31:38beaucoup
01:31:40d'efforceurs de la cause animale
01:31:42qui se préoccupent plus des animaux
01:31:44que du sort de leurs prochains.
01:31:46Voilà, je pense qu'il ne faut pas
01:31:48inverser non plus les priorités.
01:31:50Donc très très bien d'inclure
01:31:52ça au programme du CP,
01:31:54mais ne négligeons pas pour autant
01:31:56les autres
01:31:58principes clés de la citoyenneté
01:32:00et du respect
01:32:02de l'homme et de la femme.
01:32:04Jesse Claude ?
01:32:06Effectivement, je pense que toute forme
01:32:08de bien-être, quelle qu'elle soit, est toujours bonne
01:32:10à enseigner aux enfants.
01:32:12C'est assez intéressant aujourd'hui qu'on n'attende
01:32:14pas que les personnes aient potentiellement un jour
01:32:16dans leur vie un animal de compagnie pour se soucier
01:32:18du bien-être animal.
01:32:20On sait que les enfants ont beaucoup d'influence
01:32:22sur leurs parents. Je prends l'exemple de l'écologie
01:32:24avec beaucoup de jeunes qui se sont mobilisés
01:32:26et qui du coup par la suite ont pu
01:32:28sensibiliser leurs parents à certains gestes écolos.
01:32:30Je pense que le bien-être animal peut
01:32:32également être aujourd'hui
01:32:34un élément sur lequel les
01:32:36enfants pourraient sensibiliser leurs parents.
01:32:38Là je prends la période, on en était, vous le disiez juste
01:32:40avant, les chiffres de l'ASPR. Moi je voyais que
01:32:42en 2023 il y avait 44 844
01:32:44animaux qui avaient été abandonnés ou
01:32:46maltraités selon le rapport
01:32:48de l'ASPR. Plus tôt
01:32:50on sensibilise et je pense
01:32:52plus on pourra limiter les dégâts à l'avenir.
01:32:54Juste rapidement pour conclure parce que
01:32:56on a fait débat sur notre Facebook
01:32:58de Sud Radio au sein
01:33:00justement des échanges qu'on peut avoir avec
01:33:02les auditeurs. Sur le chien Loubout,
01:33:04le chien d'Alain Delon
01:33:06a été question à un moment parce qu'il avait dit
01:33:08« moi je veux être enterré avec lui ».
01:33:10Savoir s'il
01:33:12allait être euthanasié ou pas ce chien. Finalement
01:33:14non, il ne sera pas euthanasié.
01:33:16On le sait, mais ne serait-ce que la question se pose
01:33:18c'est parce que c'est possible.
01:33:20On peut le faire, c'est quand même assez surprenant.
01:33:22C'est à Kevin Bossuet, je ne sais pas si ça vous intéresse.
01:33:24Je trouve ça assez surprenant
01:33:26vous savez, ça c'est la caractéristique
01:33:28des stars, des gens qui ont beaucoup d'égo
01:33:30de vouloir voir tout
01:33:32disparaître finalement avec eux. Donc heureusement
01:33:34que ce chien a été sauvé
01:33:36et donc on est très heureux en effet.
01:33:38J'espère qu'il vivra le plus longtemps possible
01:33:40même si je pense que la perte de son maître
01:33:42va être très douloureuse
01:33:44pour lui. Moi j'étais en train
01:33:46en tout cas très ravi de vous avoir ce matin
01:33:48Jessy Claude, Kevin Bossuet, Pascal Bataille
01:33:50merci à vous. Merci d'avoir été avec nous
01:33:52ce matin dans les débats de l'été sur Sud Radio
01:33:54Je vous souhaite une très belle journée
01:33:5611h58, on file dans un instant
01:33:58les infos, le journal de midi
01:34:00puis on va retrouver Maxime Trouleau pour la suite de ces débats
01:34:02de l'été avec encore beaucoup d'actualités
01:34:04au programme. D'ailleurs on va revenir sur cette question
01:34:06de l'enseignement du bien-être
01:34:08animal, à l'école
01:34:10C'est souvent le moment
01:34:12à 11h58, c'est là où j'ai un petit coup
01:34:14de fatigue. Ne vous inquiétez pas, on est là jusqu'à
01:34:1613h, à tout de suite.

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