• il y a 3 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Il est 9h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver, c'est l'heure des pros, ce matin beaucoup, beaucoup, beaucoup de sujets, on parlera bien sûr des tensions au Royaume-Uni, mais ce sera plutôt en deuxième heure, mais avant on a plein de petits sujets qui vont vous faire réagir, j'en suis persuadé, on a notamment Anne Hidalgo qui s'est exprimée dans les colonnes du Monde, et vous allez voir, ça décoiffe, et je suis persuadé que mes invités du jour vont réagir, elle est assez cash,
00:00:28mais tout de suite on va faire un premier tour de l'information avec Marine Sabourin, je suis très heureux de saluer, bonjour.
00:00:38Bonjour Thierry, bonjour à tous, à la une de l'actualité, le Royaume-Uni toujours endeuillé après la mort de trois fillettes lors d'une attaque au couteau la semaine dernière,
00:00:46c'est une nouvelle journée à haut risque qui attend le pays, la police surveille 30 rassemblements prévus aux quatre coins du pays, pour l'heure au moins 400 individus ont été interpellés.
00:00:56C'est l'image que l'exécutif voulait éviter à tout prix, celle des campements de migrants installés dans des lieux touristiques parisiens,
00:01:02l'un d'eux a été démantelé par la police hier soir, place de la Bastille, sur décision préfectorale, 200 tentes avaient été installées quelques heures plus tôt.
00:01:10Et puis faut-il imposer nos athlètes qui remportent des médailles en cas de victoire, les sportifs remportent des primes allant jusqu'à 80 000 euros pour l'or,
00:01:18c'est en tout cas une aberration pour certains, dont l'ex judoka David Baudouillet, et vous, qu'en pensez-vous ? Écoutez vos réponses au micro de Bamba Gueye.
00:01:26Ils s'entraînent quatre ans pour les JO, donc ils n'ont pas été taxés sur ça, donc voilà, pour moi, je ne trouve pas ça normal.
00:01:33Je pense que ça devrait être net d'impôt, c'est vraiment un gain pour la France, un gain pour les athlètes, c'est une récompense.
00:01:39Si on paie des impôts, la prime n'est pas brute, elle devient nette, donc ce n'est pas juste.
00:01:45Je pense que tous les Français sont taxés sur leurs revenus, donc c'est normal que les sportifs soient taxés sur ce qu'ils perçoivent.
00:01:55C'est à vous Thierry pour l'heure des pros.
00:01:57Merci, on vous retrouve dans 30 minutes ? Dans 30 minutes.
00:02:00Allez, l'heure des pros, c'est parti, j'accueille avec beaucoup de plaisir, tiens donc Naïma M. Fadel, le retour.
00:02:06Les vacances sont bien passées, vous êtes en forme ? Très bien.
00:02:09Vous avez vu le plateau, vous êtes bien entourée. Oui, oui, je vois.
00:02:11Vous avez bien révisé vos fiches et tout ça, ou vous avez fait vacances, j'oublie tout ?
00:02:15Sincèrement, vacances, j'oublie tout.
00:02:17Et vous savez, il s'est passé des choses, il y a eu les JO.
00:02:20Ça a été suivi grâce à la famille, et ça a beaucoup crié.
00:02:24Oui, voilà, et on n'a toujours pas de Premier ministre.
00:02:28Vous êtes au courant ? Oui, oui.
00:02:30Ça vous le savez ? Oui.
00:02:32Je suis rassuré. Olivier Dertigole, vous êtes en forme ? Très.
00:02:35Je vous vois partout. Je suis allancé.
00:02:38Nathan Devers et Clivun, toujours en forme ? Ça va, ça va.
00:02:42Toujours ? Ça va monter pendant les mois.
00:02:45Ça va monter.
00:02:46C'est une griselle.
00:02:47Non, je ne suis pas inquiet.
00:02:49Alexandre Devecchio ?
00:02:51Oui, prêt pour le marathon CNews.
00:02:53Oui, qu'y dites-vous ?
00:02:55Il y a une espèce de petit camaillot bleu ciel sur ma droite.
00:02:58Je ne sais pas ce que ça veut dire.
00:03:00Je ne sais pas si vous avez téléphoné ce matin avant de venir sur le plateau.
00:03:03Allez, j'ai un petit sujet qui va vous mettre en forme, les amis.
00:03:05Je crois qu'hier, on disait qu'on n'entend plus Anne Hidalgo.
00:03:09C'est vrai qu'elle s'est fait du genre.
00:03:11Prêt, discret.
00:03:12Vous êtes d'accord avec moi ? Oui.
00:03:14Elle n'était pas là. Enfin, elle était moins là, disons.
00:03:18Écoutez, elle s'est exprimée dans les colonnes du Monde.
00:03:22Elle n'aime pas trop qu'on la taquine sur les JO, évidemment.
00:03:26Regardez, je vous soumets, ça commence fort.
00:03:31Fuck Auréac, fuck à cette extrême droite.
00:03:35Fuck à tous ceux qui voudraient nous enfermer dans la guerre de tous contre tous.
00:03:41Paris est le symbole de l'humanisme.
00:03:43C'est la ville des droits humains.
00:03:44Et ça, c'est ce qu'on a voulu détruire en s'attaquant à nous.
00:03:49Et ça, c'est un processus long.
00:03:51Et ça fait dix ans que ça dure.
00:03:53Qu'est-ce qui lui a pris, là ?
00:03:56C'est parce qu'on a dit qu'elle était discrète.
00:03:58Qu'elle est un peu bulatasse et qu'elle soit sur la touche pendant quelques temps.
00:04:04Je me suis dit, elle est sobre.
00:04:05En plus, je trouvais ça bien, tactiquement.
00:04:07Macron, quand il fait des tonnes, qui embrasse tout le monde,
00:04:10je me disais, tiens, Anne Hidalgo est plus subtile.
00:04:13Eh bien, non, je vais vraiment jouer le réact de service.
00:04:16Mais elle n'a qu'à parler en français.
00:04:18Pourquoi fuck, elle n'a qu'à aller jusqu'au bout de ça ?
00:04:22On a un petit sujet sur les expressions anglaises, justement.
00:04:24Ça tombe bien tout à l'heure.
00:04:25Peut-être qu'elle s'adresse à Elifi, en fait.
00:04:28Peut-être aussi, oui.
00:04:29D'ailleurs, c'est plutôt eux qui critiquent les Jeux olympiques.
00:04:32D'ailleurs, non, mais bon, si vous voulez, c'est une telle démagogie qu'on ne va pas...
00:04:38C'est sans commentaire, mais c'est la bêtise, je dirais,
00:04:41l'expression de la bêtise de la classe politique contemporaine
00:04:44qui n'a plus d'autre projet que de dire, on fait barrage à l'extrême droite.
00:04:48Ceci, cela, même quand l'extrême droite n'est pas là, ne dit rien.
00:04:53Elle l'invente, si vous voulez.
00:04:56Et puis, la forme, effectivement, n'est pas digne d'une femme
00:05:00qui a été candidate à la présidentielle.
00:05:03Donc, je crois que ça donne l'image d'une classe politique
00:05:06complètement déconnectée, pas à la hauteur des enjeux,
00:05:10parce que là, on passe un bon moment avec les JO,
00:05:12mais les Français ont vécu une période malveillante, dramatique.
00:05:16Sincèrement, je ne comprends pas ce qu'elle recherche.
00:05:18Elle enregistre quand même avec d'autres, avec le CIO,
00:05:22avec le comité olympique, avec la collectivité de Paris,
00:05:26l'Île-de-France, un succès.
00:05:28Les images de Paris marqueront longtemps ces JO.
00:05:33Cet écrin patrimonial avec ce mélange de modernisme,
00:05:37moi, je trouve ça formidable.
00:05:38Elle marquait un point.
00:05:41Il ne faut pas oublier que, moi, j'attends un acte de contrition de certains.
00:05:46Il ne faut pas oublier que pendant des semaines, voire des mois,
00:05:49on a eu droit au feuilleton Paris embolisé, Paris grillagé,
00:05:54on va au fiasco, ça va être vraiment…
00:05:58Par ailleurs, c'était vrai aussi.
00:05:59On va aller de chaos en chaos.
00:06:02Or, c'est une réussite.
00:06:04Donc, elle pouvait cocher cette case et marquer ce point.
00:06:08Sa communication va permettre à d'autres de réagir
00:06:13et de dire que ce n'est pas au niveau.
00:06:15Et en effet, ce n'est pas au niveau.
00:06:17Dans certains moments politiques,
00:06:19quand vous avez du vent dans les voiles,
00:06:22il faut savoir parfois faire silence
00:06:24et tout simplement profiter de la situation,
00:06:26ce qu'elle ne fait pas aujourd'hui.
00:06:28Madame Hidalgo nous a habitués aussi à cette vulgarité.
00:06:32Je vous rappelle que lors du conseil municipal Paris,
00:06:35elle avait quand même interpellé l'opposition
00:06:37en parlant de peine à jouir.
00:06:40C'est vrai qu'à la limite, c'était plus marrant.
00:06:46C'est français.
00:06:48Elle pourrait savourer ce moment.
00:06:50Effectivement, beaucoup et même certains d'entre nous,
00:06:54il faut être honnête, on était extrêmement inquiets
00:06:57par rapport à la sécurisation de Paris.
00:06:59Il faut être honnête, on n'en a pas été sur nos plateaux.
00:07:02Et puis, on peut reconnaître qu'effectivement,
00:07:05on est très heureux que ça se soit très bien passé.
00:07:08J'étais loin de Paris, mais j'ai vu les images
00:07:10et je peux vous dire qu'on était tous scotchés
00:07:12devant la télévision parce que ça a été des moments merveilleux.
00:07:15Mais quand elle parle de ceux qui veulent nous enfermer
00:07:18dans la guerre de tous contre tous,
00:07:20moi je pense qu'elle cible clairement les filles.
00:07:23Parce que ces jeux ont été clairement un cocorico,
00:07:28ont été aussi le symbole du patriotisme,
00:07:31de faire France ensemble,
00:07:33de cette adhésion aussi à ces moments de liesse populaire
00:07:38qui ont fait chaud au cœur et d'ailleurs,
00:07:40certains même ont reproché, entre guillemets,
00:07:43et je voudrais citer monsieur Mathieu Slama,
00:07:45qui carrément a dit, je n'aime pas ces JO
00:07:49qui font qu'il y a un peuple d'un pays,
00:07:53le nationalisme d'un pays,
00:07:56qui sont pour soutenir leurs athlètes.
00:07:59Il faudrait soutenir tous les athlètes,
00:08:01quel que soit notre pays.
00:08:03C'est confondre le patriotisme avec le nationalisme.
00:08:05C'est une très belle phrase de Romain Garry,
00:08:07le patriotisme c'est l'amour des siens,
00:08:09le nationalisme c'est la haine des autres.
00:08:11Le grand Romain Garry qui n'était pas de souche française
00:08:22et qui a fait ce pays le sien.
00:08:25Donc cocorico, et madame Hidalgo,
00:08:27elle aurait dû rester très très discrète.
00:08:30Moi j'aurais été à sa place.
00:08:32Et savourer effectivement.
00:08:34Alors j'ai observé Nathan Devers,
00:08:36quand Nathan Devers,
00:08:38il est comme ça.
00:08:40Il se dit, qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire
00:08:44à d'intelligent sur une connerie absolue.
00:08:46Il change de niveau général.
00:08:48Voilà.
00:08:50Ici te Garry.
00:08:52Qu'est-ce que je vais faire ?
00:08:56Là vous me prêtez des pensées méprisantes
00:08:59qui ne sont pas les miennes.
00:09:01Je suis juste un peu fatigué.
00:09:03Je me réveillais en vous écoutant.
00:09:05Nathan Devers, poule réveillée.
00:09:07C'est un sujet qui réveille.
00:09:09Écoutez, je pense que quand on lutte
00:09:11contre l'extrême droite,
00:09:13ça veut dire quoi ?
00:09:15Ça veut dire essayer de faire en sorte
00:09:17qu'il y ait moins de français
00:09:19qui votent pour l'extrême droite.
00:09:21Je ne suis pas sûr que dire fuck l'extrême droite,
00:09:23ça puisse.
00:09:25Si vous voulez convaincre un seul français
00:09:27de ne plus le faire.
00:09:29Peut-être même que c'est un peu contre-productif
00:09:31parce qu'on se dit,
00:09:33et ce n'est pas la première fois
00:09:35chez Mme Hidalgo,
00:09:37voici une gauche un peu condescendante
00:09:39qui n'est pas beaucoup dans l'argumentation,
00:09:41qui n'est pas beaucoup dans l'écoute,
00:09:43qui n'est pas beaucoup dans le débat.
00:09:45Un débat, encore une fois,
00:09:47c'est une certaine forme de combat.
00:09:49Ce n'est pas quelque chose de la complaisance
00:09:51et qui est dans une forme de logique
00:09:53très cassante.
00:09:55Il est vrai que cette cérémonie,
00:09:57qu'il y ait des gens
00:09:59qui n'aient pas apprécié cette cérémonie,
00:10:01qui sont en désaccord,
00:10:03je trouve que c'était un des débats
00:10:05les plus intéressants de l'année.
00:10:07Mais il y a des gens,
00:10:09et c'est assez marrant,
00:10:11qui passent leur temps à avoir
00:10:13un discours très nationaliste
00:10:15et qui crachent systématiquement
00:10:17sur les réussites de la France.
00:10:19Tous ceux qui ont dit que la France
00:10:21s'était humiliée,
00:10:23qu'elle s'était montrée dans sa décadence
00:10:25au moment même où c'est exactement le contraire
00:10:27et où elle rayonne dans le monde entier.
00:10:29C'est vrai qu'il y a une logique un peu étrange
00:10:31d'un nationalisme qui crache systématiquement
00:10:33sur ce que fait la nation.
00:10:35C'est assez amusant à relever.
00:10:37Ça aurait été plus pertinent de dire comme ça
00:10:39que de dire fuck l'extrême droite.
00:10:41Mais cher Nathan, on peut aussi être nuancé
00:10:43par rapport à la cérémonie.
00:10:45Je regrette la cérémonie sur la manière
00:10:47qu'on a de parodier
00:10:49par rapport à la scène
00:10:51de ce qui s'est passé.
00:10:55Il faut le dire,
00:10:57on a touché aussi le cœur
00:10:59de certains catholiques
00:11:01en méprisant un peu
00:11:03leur religion.
00:11:05On a beaucoup parlé du droit au blasphème
00:11:07et notamment on a cité beaucoup
00:11:09Charlie Hebdo, mais je voudrais juste rappeler
00:11:11que Charlie Hebdo, c'est un journal satirique
00:11:13et qu'il a la liberté d'expression.
00:11:15On peut être choqué
00:11:17mais on peut aussi respecter
00:11:19parce que tout simplement
00:11:21il a le droit de le faire en tant que journal.
00:11:23Mais quand c'est une cérémonie
00:11:25payée par le contribuable français,
00:11:27on peut s'étonner qu'à un moment lors de cette cérémonie
00:11:29on cible une religion.
00:11:31On peut être aussi gêné
00:11:33que la France dans cette cérémonie
00:11:35au monde entier
00:11:39cible une religion
00:11:41et c'est ça
00:11:43qu'elle offre
00:11:45lors de cette cérémonie
00:11:47alors que
00:11:49on n'est pas le seul pays catholique d'ailleurs
00:11:51beaucoup de pays sont
00:11:53catholiques et qu'on pourrait se dire
00:11:55pourquoi mettre ça en avant
00:11:57et d'autant plus encore une fois
00:11:59quand on dit que le droit au blasphème
00:12:01est un droit dans notre pays
00:12:03oui, mais ce n'est pas
00:12:05un sport étatique
00:12:07ce n'est pas un sport de l'État
00:12:09et justement l'État
00:12:11protège les religions
00:12:13et l'État doit faire en sorte qu'il y ait une neutralité
00:12:15et de ne pas choquer
00:12:17certains
00:12:19français du fait de leur religion
00:12:21mais je pense que
00:12:23le sujet n'est pas là au sens où
00:12:25c'est un débat qui est très intéressant et il n'y a pas de problème
00:12:27à dire ce que vous dites
00:12:29cette manière de
00:12:31cracher par exemple sur les Jeux Olympiques
00:12:33je vous donne un exemple très concret
00:12:35quand on avait appris avant la cérémonie que
00:12:37Aya Nakamura allait
00:12:39participer, faire une chanson
00:12:41chanter du piaf, tout ce qu'on savait
00:12:43combien de personnes ont tenu
00:12:45des propos hallucinants, certains
00:12:47racistes d'ailleurs, explicitement racistes
00:12:49en disant que ça humiliait la France
00:12:51Marine Le Pen je crois me souvenir qu'elle avait
00:12:53dit à la radio dans une matinale
00:12:55on ne sait plus quoi faire pour humilier les français
00:12:57dans ce pays, on leur impose
00:12:59Aya Nakamura en gros pour les humilier, je crois qu'elle avait dit ça
00:13:01il faut vérifier mais j'en suis quasiment certain
00:13:03et puis le nombre de personnes si vous voulez
00:13:05qui avaient dit ça, voilà, mettre Aya Nakamura
00:13:07c'est cracher sur la France, c'est cracher
00:13:09sur la culture, résultat ça a été à un moment ou
00:13:11vous voyez, c'est typiquement
00:13:13ça auquel aujourd'hui
00:13:15on se heurte, il faut vraiment qu'on fasse attention
00:13:17parce que, en fait
00:13:19est-ce qu'on peut critiquer Aya Nakamura ?
00:13:21Est-ce qu'on peut la critiquer ?
00:13:23Est-ce que si je la critique
00:13:25je ne vais pas être taxée de raciste ?
00:13:27Mais dire que sa présence humilie la France
00:13:29c'est différent. Alors, effectivement
00:13:31les mots sont importants, je suis d'accord
00:13:33avec vous Nathan et on ne peut pas dire les choses comme ça
00:13:35on peut la critiquer en tant qu'artiste
00:13:37et pas tout le temps sous prétexte qu'elle est
00:13:39noire ou de quelques origines
00:13:41et bien tout de suite c'est taxé de racisme
00:13:43c'est ça qui est le danger dans le pays
00:13:45moi je trouve qu'on peut avoir
00:13:47le droit de critiquer n'importe qui
00:13:49et que ça ne soit pas renvoyé à une couleur
00:13:51ou à une religion ou que sais-je
00:13:53C'est en forme, hein ?
00:14:01Je fais écho à ce que disait
00:14:03Nathan, il est intéressant de voir que l'ERN
00:14:05pour le coup, post-cérémonie
00:14:07a plutôt fait profil bas
00:14:09Pourquoi ?
00:14:11Même la cérémonie, on y reviendra
00:14:13C'est intéressant à analyser
00:14:15parce qu'ils ont tout simplement senti
00:14:17qu'il y avait là un moment français
00:14:19un moment de fierté nationale
00:14:21au regard de la réussite
00:14:23spectaculaire, moi j'avoue, sur le moment
00:14:25et quand je dis en off à d'autres personnes
00:14:27qui critiquent ce tableau, je leur dis en off
00:14:29quand le tableau arrive, est-ce que vous y voyez
00:14:31la scène ? Je dois dire que
00:14:33pourtant j'ai quelques repères
00:14:35qui ne la voient pas. Après le débat s'emballe
00:14:37le feu prend sur la plaine des réseaux sociaux
00:14:39ou quand même Thomas Joly
00:14:41subit une campagne
00:14:43de harcèlement le visant
00:14:45d'une manière encore des tombereaux
00:14:47d'insultes, de haine et de bêtises
00:14:49parce qu'il faut dire ce qui s'est passé
00:14:51comme ça a été le cas avant
00:14:53la cérémonie pour Aya Nakamura
00:14:55mais on peut parfaitement
00:14:57et ça il faut mettre tout le monde tranquille
00:14:59ne pas apprécier ou alors cette cérémonie dans son ensemble
00:15:01ou des tableaux de cette cérémonie
00:15:03ça ne fait pas de ces personnes
00:15:05ces personnes là ne sont pas frappées d'indignité nationale
00:15:07je ne les range pas
00:15:09dans la catégorie des fachos réacs
00:15:11je dis simplement que ceux
00:15:13qui mènent une campagne
00:15:15de détestation de cette cérémonie
00:15:17mènent un combat politique
00:15:19et idéologique qui de fait
00:15:21est marqué politiquement
00:15:23et nous le savons. Je ne vais pas
00:15:25refaire le débat sur la cérémonie
00:15:27d'une part vous l'avez rappelé
00:15:29le rassemblement national
00:15:31n'a même pas critiqué la cérémonie
00:15:33d'ailleurs je pense qu'ils ont fait preuve peut-être
00:15:35d'un manque de courage politique ou d'une intelligence stratégique
00:15:37qu'il y a eu
00:15:39Eric Zemmour l'a fait
00:15:41reconquête l'a fait
00:15:43Marine Le Pen s'est gardée de l'affaire je pense
00:15:45parce qu'elle considérait qu'elle veut être président
00:15:47de la république et qu'elle doit rassembler
00:15:49la nation et que c'était finalement
00:15:51un moment important, plus important
00:15:53que son avis sur la cérémonie
00:15:55donc ça il faut le rappeler quand même
00:15:57donc je ne sais pas qui vise Annie Galgo
00:15:59quand elle vise l'extrême droite
00:16:01mais le rassemblement national n'a pas critiqué
00:16:03la cérémonie, ensuite il faut être tout à fait
00:16:05honnête Olivier d'Artigolle
00:16:07vous dites ceux qui sont contre cette cérémonie
00:16:09mènent un combat politique
00:16:11ok mais qui mène un combat politique d'abord ?
00:16:13Est-ce que cette cérémonie n'était pas une cérémonie politique ?
00:16:15Vous n'êtes pas naïf
00:16:17à ce point pour ne pas voir que
00:16:19cette cérémonie était une cérémonie communautique
00:16:21ça a été dit
00:16:23quasiment par Boucheron que c'était quasiment une réponse
00:16:25à la montée du RN
00:16:27dans le pays
00:16:29donc on ne peut pas s'étonner quand on fait des provocations
00:16:31politiques et d'ailleurs c'était peut-être le but
00:16:33d'avoir
00:16:35une réponse politique, moi je trouve ça dommage
00:16:37justement qu'on ait pris en otage cette cérémonie
00:16:39on aurait pu faire quelque chose de plus
00:16:41consensuel, maintenant effectivement
00:16:43on a le droit d'être subtil, moi j'ai pas du tout aimé
00:16:45cette cérémonie justement parce que je la trouvais
00:16:47trop marquée, un peu
00:16:49communautariste, un peu
00:16:51segmentant le pays, on avait l'impression qu'il fallait
00:16:53représenter toutes les
00:16:55tribus progressistes du
00:16:57pays, j'ai trouvé que c'était un peu appuyé
00:16:59et après je trouve que les
00:17:01JO se passent super bien, que
00:17:03les images sont magnifiques, donc on peut dire
00:17:05les deux, on peut faire du en même temps
00:17:07effectivement, et moi j'en ai assez
00:17:09j'en ai assez quand même, et effectivement comme le
00:17:11dit Olivier, on a l'impression que
00:17:13c'est un crime contre la nation
00:17:15si on émet une critique sur les Jeux
00:17:17olympiques, j'ai dit que je trouvais que ça se passait très
00:17:19bien etc, mais on a aussi le droit de ne pas aimer le sport
00:17:21de ne pas aimer les Jeux olympiques
00:17:23ça ne fait pas de nous des mauvais
00:17:25citoyens, donc il y a un côté même un
00:17:27peu inquiétant parce que c'est dans les régimes
00:17:29politiques un peu autoritaires
00:17:31généralement qu'on se sert du sport et qu'on est
00:17:33obligé d'être au garde à vous devant le
00:17:35sport, donc là pour le coup je trouve aussi
00:17:37que l'extrême centre
00:17:39se sert de ces Jeux olympiques
00:17:41pour
00:17:43imposer, voilà, avec
00:17:45une forme de pensée unique, moi qui
00:17:47m'énerve. Et je vous
00:17:49renvoie vers un papier très intéressant
00:17:51de nos confrères Libération qui ne sont pas toujours très tendres avec nous
00:17:53et avec CNews pour bien le reconnaître, mais c'est vrai que
00:17:55leur titre c'est qui profite les JO,
00:17:57Hidalgo, Macron, Bardella et je vous renvoie
00:17:59vers le papier de...
00:18:01Oui mais ça ne m'étonne pas de vous
00:18:03Pourquoi ? Je lis tout après
00:18:05Au français je dirais que ça profite
00:18:07L'image de la France, ça a donné une belle image
00:18:09de la France. Je ne veux pas être méchant
00:18:11mais Alexandre a fait
00:18:13un édito il n'y a pas longtemps dessus
00:18:15et moi je crois il y a trois jours aussi, donc ils viennent
00:18:17après nous là
00:18:19C'est ça ce qui est
00:18:21à César, n'est-ce pas ?
00:18:23Alors justement, on va décliner
00:18:25j'ai quelques petits sujets à
00:18:27vous suggérer autour des JO
00:18:29parce que, évidemment, on n'arrête pas de dire sur
00:18:31nos plateaux que tout va bien à Paris
00:18:33Vous avez vu, on s'accueille bien à Paris
00:18:35Très bien
00:18:37Je parle à une vacancière, vous savez
00:18:39C'est moi qui viens de loin
00:18:41Une métro c'est formidable
00:18:43Une métro c'est formidable, tout va bien
00:18:45la ville est propre, il n'y a plus
00:18:47de gras, il n'y a plus rien, enfin non, j'exagère
00:18:49Mais, soit étant dit
00:18:51hier, patatras, qu'est-ce qui s'est passé
00:18:53du côté de la place de la Bastille ?
00:18:55Ah ben, il y a eu un camp de migrants
00:18:57qui s'est installé
00:18:59assez rapidement, mais qui a été
00:19:01dégagé aussi assez rapidement
00:19:03On va voir tout ça avec
00:19:05Bamba Gueye et Mathieu Devese et puis on va
00:19:07en débattre parce qu'il y avait une stratégie
00:19:09derrière tout ça, vous vous en doutez. Allez, regarde ça
00:19:13Le contraste est saisissant
00:19:15Hier soir, place de la Bastille à Paris
00:19:17des touristes prennent la pose
00:19:19sur les anneaux olympiques
00:19:21En arrière-plan, environ
00:19:23200 sans-abri installés dans
00:19:25les tentes. C'est honteux
00:19:27Vous vous rendez compte, les touristes viennent pour
00:19:29les Jeux olympiques
00:19:31La France c'est un beau pays
00:19:33et on vient à la place de la Bastille
00:19:35on trouve des tentes comme ça
00:19:37alignées partout, c'est honteux pour la France
00:19:39On est vergers chez les proches
00:19:41Mais là, des fois
00:19:43à trois ans, c'est quelques ans
00:19:45c'est pas facile
00:19:47parce que les logements sont très petits
00:19:49même si la personne a la volonté
00:19:51de vous garder plus
00:19:53ça devient compliqué, surtout avec les enfants
00:19:55les disputes, c'est tout le temps comme ça
00:19:57Soutenus par plusieurs
00:19:59associations, des migrants et
00:20:01des mineurs non accompagnés
00:20:03ont rejoint hier la cinquantaine de personnes
00:20:05installées depuis début juin et en
00:20:07attente d'un logement social
00:20:09Le logement de l'association droit au logement a été
00:20:11déjà présent et autorisé par la préfecture
00:20:13celui de l'association Utopia
00:20:15a été interdit
00:20:17Tous dénoncent l'expulsion des populations
00:20:19précaires de Paris
00:20:21en amont des Jeux olympiques
00:20:23Nous demandons au gouvernement de mettre en place des solutions
00:20:25d'hébergement stable pour l'ensemble des personnes sans abri
00:20:27dans un pays qui n'a jamais été aussi riche que le nôtre
00:20:29et qui dispose
00:20:31notamment à Paris et en proche banlieue
00:20:33d'énormément d'immeubles
00:20:35entièrement inoccupés que l'Etat
00:20:37pourrait réquisitionner
00:20:39Hier soir, toutes les tentes ont finalement été retirées
00:20:41de la place par la police
00:20:43La préfecture de région rappelle
00:20:45de son côté l'ouverture de 120 000
00:20:47places d'urgence chaque nuit en région
00:20:49parisienne et la création
00:20:51de 216 places d'hébergement
00:20:53pérennes supplémentaires
00:20:55Vous avez bien compris le message évidemment
00:20:57et c'est vrai que les
00:20:59migrants, tous les gens qui étaient en difficulté
00:21:01on les a envoyés ailleurs, à Orléans, dans d'autres villes etc
00:21:03donc il fallait donner une bonne image
00:21:05de la ville de Paris
00:21:07et là il y a clairement une opération de communication
00:21:09parce qu'à la rentrée les problèmes vont demeurer
00:21:11on peut s'en douter
00:21:13Moi je n'aime pas les méthodes des associations
00:21:15de manière générale d'installer
00:21:17des campements, je trouve que parfois
00:21:19ils instrumentalisent
00:21:21la misère humaine, il y a d'autres moyens
00:21:23de mener le combat que ça
00:21:25par ailleurs le droit au logement
00:21:27c'est quelque chose qu'on a inscrit dans la loi
00:21:29c'est un beau principe mais
00:21:31je ne suis pas sûr que ce soit applicable
00:21:33au monde entier
00:21:35en plus, il y a déjà des français
00:21:37ou des immigrés légaux
00:21:39qui ont du mal à se loger
00:21:41donc ces
00:21:43associations mènent un combat
00:21:45politique, contre les frontières
00:21:47d'ailleurs, et donc je n'ai pas de sympathie
00:21:49pour elles, par contre
00:21:51ce que je constate, c'est encore une fois
00:21:53quand l'État veut, l'État peut
00:21:55les tentes
00:21:57ont disparu du jour
00:21:59au lendemain
00:22:01et effectivement, elles vont revenir
00:22:03ce qui est dommage, c'est qu'on n'a pas
00:22:05de réponse structurelle à ce type
00:22:07de problème
00:22:09et effectivement, il y a une
00:22:11forme d'hypocrisie, la même
00:22:13Anne Hidalgo qui dit fuck l'extrême droite
00:22:15ça ne l'a pas dérangé
00:22:17là, de faire une entorse à ces
00:22:19principes pour mettre les migrants
00:22:21un peu plus loin. Ben oui, c'est l'image de Paris
00:22:23c'était l'image de Paris
00:22:25il y a plusieurs crises
00:22:27il n'y a pas de souci, pas de problème
00:22:29il y a une crise migratoire
00:22:31qui est indéniable, et dans cette crise migratoire
00:22:33il y a une crise de l'accueil
00:22:35c'est-à-dire que les difficultés font que
00:22:37ce qu'on devrait assurer
00:22:39en termes de dignité d'accueil
00:22:41n'est aujourd'hui pas là
00:22:43et c'est un drame pour les personnes
00:22:45qui vivent dans des conditions catastrophiques
00:22:47on voit les journées de chaleur, de canicule
00:22:49le fait qu'il y ait un happening
00:22:51on connait la manière dont ça se passe
00:22:53c'est-à-dire que c'est de la communication
00:22:55on sait très bien que le camp va être après
00:22:57les sorties, tout ça, on connait le scénario
00:22:59ça permet aux associations
00:23:01de communiquer dans ce moment-là
00:23:03elles y arrivent d'ailleurs puisque vous faites un sujet
00:23:05les concernant
00:23:07mais il y a aussi, avec ces crises
00:23:09une crise véritablement
00:23:11du logement dans toutes ses dimensions
00:23:13une crise de livraison du logement social
00:23:15mais y compris une crise des places
00:23:17en logement d'urgence, d'accueil d'urgence
00:23:19et là-dessus c'est les politiques publiques
00:23:21qui doivent y répondre, à condition que
00:23:23tout le monde joue le jeu, c'est-à-dire que
00:23:25toutes les collectivités, y compris les collectivités
00:23:27qui ne respectent pas la loi SRU
00:23:29par exemple, et préfèrent payer des amendes
00:23:31que du livret du logement social, doivent être rappelées
00:23:33à l'ordre.
00:23:35Et puis, il y a quelque chose, on peut le dire
00:23:37quand même, d'assez indécent
00:23:39dans la manière dont, à Paris
00:23:41on a chassé les gêneurs
00:23:43les gens qui feraient mauvaise...
00:23:45C'était mon introduction d'ailleurs.
00:23:47Qui ferait une mauvaise...
00:23:49dont la présence donnerait une mauvaise image sur la photo
00:23:51c'est tellement indécent
00:23:53de se comporter ainsi.
00:23:55Vous avez fait relever
00:23:57que c'était du mépris envers les autres villes
00:23:59premièrement, mais c'est du mépris envers
00:24:01ces individus.
00:24:03En effet, il y a une forme d'hypocrisie là-dedans
00:24:05à dire, si vous voulez, la question
00:24:07de la très grande misère
00:24:09tous les politiques
00:24:11promettent à chaque fois qu'ils se font élire président
00:24:13qu'en un an ou deux
00:24:15il n'y aura plus personne qui dormira dans les rues
00:24:17c'était une promesse quand même de campagne d'Emmanuel Macron
00:24:19et avant lui d'à peu près tous les présidents de la République
00:24:21évidemment, ils n'en font rien
00:24:23alors peut-être que c'est impossible à faire, peu importe
00:24:25mais cette manière de chasser les gens
00:24:27est problématique
00:24:29et surtout qu'on sait que c'est vraiment
00:24:31de la pure communication
00:24:33ça a commencé quand les banques publiques
00:24:35n'ont plus permis
00:24:37de s'allonger sur ces banques publiques
00:24:39et qu'on a mis des accoudoirs pour faire que ces personnes-là
00:24:41quittent les centres urbains
00:24:43c'est une question sociale
00:24:45qui est extrêmement importante
00:24:47mais avant de parler aussi même des migrants
00:24:49on a déjà pas assez de logements
00:24:51pour loger les personnes, les français
00:24:53et les étrangers qui sont d'une manière régulière
00:24:55on a une grave crise du logement
00:24:57et je voudrais juste rappeler que le droit au logement
00:24:59a été pensé avant tout
00:25:01pour pouvoir faire accéder
00:25:03en priorité
00:25:05les personnes qui avaient besoin, mais françaises
00:25:07ou étrangères
00:25:09d'une manière régulière en France
00:25:11mais qu'aujourd'hui le droit au logement
00:25:13va en priorité aux personnes qui arrivent
00:25:15souvent
00:25:17illégalement dans notre pays
00:25:19c'est une réalité, c'est-à-dire qu'on ne peut pas
00:25:21faire face parce qu'aujourd'hui
00:25:23du fait des circulaires qu'on a
00:25:25signés
00:25:27quand un migrant arrive
00:25:29même s'il arrive à partir du moment où il met le pied
00:25:31en France, donc d'une manière
00:25:33illégale, il a le droit
00:25:35au logement, à l'herbergement
00:25:37à la nourriture, etc.
00:25:39donc les associations ont plutôt intérêt
00:25:41d'ailleurs aujourd'hui vous savez qu'il y a une problématique
00:25:43c'est que les associations préfèrent s'occuper
00:25:45de migrants
00:25:47que s'occuper des 100 domiciles fixes
00:25:49c'est une vraie réalité parce que c'est beaucoup plus intéressant
00:25:51entre guillemets, pécuniairement
00:25:53pour elles, et aujourd'hui les préfectures
00:25:55ne savent plus notamment comment faire
00:25:57il faut savoir qu'il y a eu des hôtels
00:25:59de réquisitionnés, qu'il y a
00:26:01des gymnases de réquisitionnés
00:26:03qu'il y a aussi
00:26:05des centres d'hébergement dans
00:26:07Paris aussi, et sachant qu'aujourd'hui
00:26:09les personnes qui arrivent en France veulent absolument
00:26:11rester dans Paris, alors répartir
00:26:13il y a 5-6 ans qu'il y a une répartition
00:26:15qui se fait, qui se fait sans être
00:26:17pensée, parce que c'est des groupes de personnes
00:26:1950-100 personnes
00:26:21de même origine qui sont réparties
00:26:23donc ça veut dire qu'on va reproduire
00:26:25aussi ce que à un moment
00:26:27on a regretté
00:26:29ce séparatisme, et ce
00:26:31communautarisme de fait, parce que ces
00:26:33personnes-là se retrouvent qu'entre elles
00:26:35avec des difficultés aussi de prise
00:26:37en cherche en termes d'intégration sociale
00:26:39d'insertion professionnelle, etc
00:26:41c'est une vraie réalité, et aujourd'hui
00:26:43cette réalité va nous exploser à la figure
00:26:45si on ne met pas réellement
00:26:47les moyens, et en tout cas
00:26:49qu'on ne régule pas aussi ces
00:26:51arrivées massives.
00:26:53Juste une précision, il y a
00:26:55des associations qui tout au long de
00:26:57l'année assurent notamment
00:26:59des maraudes avec des bénévoles
00:27:01qui sont très impliqués. Je parle des associations
00:27:03comme Utopia, comme d'autres
00:27:05associations très importantes qui travaillent
00:27:07avec les préfectures, à qui
00:27:09on délègue la prise en charge
00:27:11de migrants, et pas de
00:27:13sans domicile fixe général.
00:27:15C'est vrai, en Allemagne
00:27:17c'est près d'un milliard
00:27:19ça devrait être fait
00:27:21par l'État, il délègue d'ailleurs
00:27:23les questions de logement, etc
00:27:25mais aussi les questions de papier,
00:27:27de justice, etc
00:27:29Le secours en mer aussi
00:27:31d'une certaine manière
00:27:33d'une certaine manière
00:27:35aussi, mais c'est justement le problème de déléguer
00:27:37certains ont des
00:27:39bonnes intentions, mais d'autres
00:27:41on applique les choses
00:27:43de manière militante
00:27:45et donc ça devrait être l'État
00:27:47qui régule tout ça avec des règles
00:27:49strictes et sans
00:27:51dimension militante, avec une forme de neutralité.
00:27:53Pub !
00:27:55Vous êtes en forme, pub !
00:27:57On va parler, au retour du pub, on va encore parler de Paris
00:27:59parce que nos confrères de Parisiens ont soumis
00:28:01un questionnaire de satisfaction aux touristes
00:28:03françaises et étrangers sur la ville.
00:28:05Oui, on vous l'a dit Naïma, le monde a changé
00:28:07Paris a changé, Paris libéré,
00:28:09Paris a changé !
00:28:11On en parle juste après, allez, à tout de suite.
00:28:17Il est 9h30,
00:28:19merci de nous accueillir, c'est l'heure des pros
00:28:21alors, vous voyez
00:28:23peut-être pas, mais tous mes invités
00:28:25ont déserté le plateau le temps d'une petite pause
00:28:27donc là, voilà, je suis seul, mais pas tout à fait
00:28:29seul, parce qu'elle est avec moi
00:28:31et c'est Marine Sabourin, on va faire
00:28:33un nouveau tour dans la formation, et merci
00:28:35merci d'être restée avec moi.
00:28:37Avec plaisir. Je me sens pas seul.
00:28:41C'est l'image que l'exécutif voulait éviter
00:28:43à tout prix, celle des campements
00:28:45de migrants installés dans les lieux touristiques
00:28:47parisiens, l'un d'eux a été démantelé
00:28:49par la police hier soir, place de la Bastille
00:28:51200 tentes avaient été installées
00:28:53quelques heures plus tôt, rejoignant
00:28:55une cinquantaine de migrants sur place
00:28:57depuis le mois de juin.
00:28:59Yahya Sinouar, désigné comme nouveau
00:29:01chef du Hamas une semaine après
00:29:03l'assassinat de son prédécesseur, c'est l'un
00:29:05des hommes les plus recherchés par Israël
00:29:07les taïbreux accusent l'homme d'être l'un des
00:29:09cerveaux de l'attaque du 7 octobre.
00:29:11Et puis regardez la faveur
00:29:13des supporters guadeloupéens accueillant
00:29:15Teddy Riner hier à l'aéroport de Pointe-à-Pitre
00:29:17d'où il est originaire, des milliers
00:29:19de personnes attendaient patiemment le judoka
00:29:21pour le féliciter, une visite éclair
00:29:23pour le sportif puisqu'il doit revenir à Paris
00:29:25pour la cérémonie de clôture des JO
00:29:27prévues ce dimanche.
00:29:29Merci Marine
00:29:31vous restez un peu avec moi parce que
00:29:33non mais allez-y c'est une émission en direct
00:29:35non mais faites la pause café quand je dis
00:29:37deux minutes les amis
00:29:39c'est deux minutes parce qu'à un moment donné
00:29:41on a montré le plateau où j'étais tout seul
00:29:43avec Marine qui m'a tenu compagnie
00:29:45tout va bien, ça se passe bien
00:29:47il y a une machine sur les deux machines qui est cassée
00:29:49donc il y avait de la queue
00:29:51parce qu'elle prenait pas là
00:29:53vous prenez vos ailes. Vous voulez qu'on
00:29:55soit en forme donc il nous faut un peu de ravitaillement
00:29:57un peu de ravitaillement
00:29:59et quand Pascal n'est pas là les souris dansent
00:30:01donc prenez du bon temps
00:30:03bon toujours avec moi Naïm Fadel
00:30:05qui était la première à l'heure
00:30:07elle au moins, elle revient de vacances
00:30:09et elle est motivée, Nathan Devers
00:30:11Olivier D'Artigolle
00:30:13et mon cher Alexandre Devecchio
00:30:15allez je disais Paris
00:30:17libéré, Paris riagé
00:30:19Paris, Paris, Paris
00:30:21on en a beaucoup parlé et bien le
00:30:23Jean du Parisien a soumis un questionnaire
00:30:25sur la satisfaction justement
00:30:27aux touristes français et étrangers
00:30:29quelles sont les réactions
00:30:31là je suppose que ça va vous faire sourire
00:30:33que ça va vous interpeller
00:30:35enfin j'en suis même persuadé
00:30:37vous avez découvert le reportage de Raphaël Lazareg
00:30:39de Pierre Henco et de Juliette Sadat
00:30:41et je vous attends au coin de la rue
00:30:43ils ont apprécié la beauté
00:30:45des lieux, des monuments historiques
00:30:47ou encore l'ambiance de la capitale
00:30:49les touristes étrangers et même
00:30:51les français qui visitent Paris pour ces jeux sont conquis
00:30:55Paris est vraiment plaisant, j'adore
00:30:57Il y a vraiment une bonne ambiance
00:30:59les gens sont sympathiques
00:31:01c'est respectueux
00:31:03comment c'est facile quand même
00:31:05de circuler, de trouver son chemin
00:31:07Le journal Le Parisien est allé à la rencontre
00:31:09des touristes qui ont répondu
00:31:11à un questionnaire de satisfaction
00:31:13évaluant la propreté de la ville
00:31:15la sécurité ou encore les transports
00:31:17et c'est une mention très bien pour la capitale
00:31:19d'abord la beauté de la ville
00:31:21rarement remise en cause
00:31:23Paris a une moyenne de 9,28 sur 10
00:31:25autre critère plébiscité
00:31:27par les touristes
00:31:29la sécurité 8,62 sur 10
00:31:31un très bon point dont peut se réjouir
00:31:33la préfecture de police de Paris
00:31:35et les 45 000 policiers
00:31:37et gendarmes déployés tous les jours dans la capitale
00:31:39Paris a séduit
00:31:41même là où on ne l'attendait pas
00:31:43les transports sont notés 8,04
00:31:45et l'amabilité des parisiens
00:31:478,17
00:31:49la propreté de la ville est notée 7,03
00:31:51résultat
00:31:53une moyenne de 8,18 sur 10
00:31:55pour la Ville Lumière
00:31:57vous savez que pendant la diffusion
00:31:59du reportage
00:32:01on vous voit à l'écran
00:32:03et là on a vu
00:32:05Alexandre de Vigo
00:32:07éclaté mais vraiment éclaté
00:32:09c'est sur l'amabilité
00:32:11des parisiens
00:32:13je disais que les parisiens
00:32:15n'étaient pas là
00:32:17c'est pour ça que la ville est au diagramme
00:32:19c'est à dire que les parisiens
00:32:21qui peuvent aller partir
00:32:23certains ne peuvent pas partir
00:32:25mais qui ont beaucoup théorisé et communiqué
00:32:27surtout nous on ne sera pas là
00:32:29on s'en va, on ne veut pas vivre
00:32:31ce chaos généralisé
00:32:33moi je leur dis bonjour
00:32:35si vous saviez comment tout ça est agréable
00:32:37à vivre
00:32:39en tout cas
00:32:41sur les transports, on avait deux craintes
00:32:43la crainte sécuritaire qui est une vraie crainte
00:32:45à ce jour, on croise les doigts
00:32:47tout se passe très bien
00:32:49grâce aux services, aux moyens mobilisés
00:32:51et on avait une crainte sur la mobilité
00:32:53beaucoup disaient
00:32:55ça ne passera pas
00:32:57or ceux qui sont sur Paris
00:32:59et qui circulent en métro
00:33:01ou dans les bus, c'est d'une fluidité
00:33:03ça montre aussi que quand on y met
00:33:05les moyens, sur certaines lignes
00:33:07je pense à la ligne RER B
00:33:09qui tout au long de l'année est une ligne plutôt difficile
00:33:11quand on met les moyens, quand on renforce les équipes
00:33:13quand on prépare quelque chose
00:33:15pour supporter une montée en charge
00:33:17on voit que ça se passe bien
00:33:19en réalité, il n'y a pas de montée en charge
00:33:21puisque je le disais, les parisiens sont partis
00:33:23donc ceux-ci expliquent cela
00:33:25par ailleurs, moi je fais partie plutôt des privilégiés
00:33:27mais le ticket de transport
00:33:29à 4 euros, c'est pas terrible
00:33:31et puis il y a des gens qui
00:33:33travaillent à Paris, qui font des métiers difficiles
00:33:35qui viennent de banlieue
00:33:37donc bon, on s'en réjouit
00:33:39et tant mieux pour les touristes
00:33:41mais ça a été fait au prix d'une politique
00:33:43assez antisociale
00:33:45il faut bien le dire aussi
00:33:47et on peut se dire, mais je suis d'accord
00:33:49sur les moyens, notamment sur la sécurité
00:33:51quand tout ça
00:33:53va revenir à la réalité
00:33:55on va se dire, pourquoi
00:33:57l'État ne met pas les moyens
00:33:59habituellement
00:34:01pour la sécurité, je crois
00:34:03et pourquoi il ne le fait pas surtout dans d'autres quartiers
00:34:05et dans d'autres endroits, puisque Paris est de moins en moins sûr
00:34:07mais on reste relativement privilégié
00:34:09par rapport à d'autres endroits
00:34:11et donc les pauvres, quand on ne doit pas
00:34:13montrer aux touristes, les pauvres n'ont pas le droit à la sécurité
00:34:15donc il faudra
00:34:17s'interroger sur ce point de mesure
00:34:19il y a une chose que vous oubliez
00:34:21ça m'étonne de vous
00:34:23vous êtes toujours très actifs
00:34:25mais il y a eu quand même
00:34:27quelques pressions syndicales, si je m'abuse
00:34:29ils ont obtenu des choses
00:34:31pour l'amélioration
00:34:33du service
00:34:35bien sûr
00:34:37c'est très cher
00:34:39c'est pour ça qu'on ne pourra pas comprendre
00:34:41vous avez raison
00:34:43regardez, il y a une espèce de chantage
00:34:45donc ça a pris sur un coup
00:34:47le gouvernement a répondu au chantage
00:34:49des syndicats, il faut le reconnaître
00:34:51pour juste revendication
00:34:53ça m'étonne que M. L'Articol
00:34:55n'ait pas rappelé
00:34:57ça veut dire que quand on veut
00:34:59on peut, ça veut dire qu'aujourd'hui
00:35:01comment on va accepter de revenir
00:35:03j'allais dire au Paris d'avant
00:35:05et de ne pas vouloir que cette sécurisation de notre pays
00:35:07soit généralisée à l'ensemble du pays
00:35:09on ne peut pas comprendre
00:35:11laissez-moi terminer mon cher Olivier
00:35:13en tout cas ce qui est sûr
00:35:15c'est que le pari est gagné
00:35:17le pari de Paris est gagné
00:35:19on avait compris
00:35:21et surtout
00:35:23je voudrais quand même souligner
00:35:25que Gérald Darmanin a gagné son pari
00:35:27parce que ce n'était pas gagné du tout
00:35:29il avait été transparent par rapport à
00:35:31tous les risques
00:35:33d'attentats terroristes sur notre pays
00:35:35il y a eu énormément d'attentats
00:35:37terroristes qui ont été déjoués
00:35:39je crois que c'était 68 qui ont été déjoués
00:35:41des cellules dormantes aussi
00:35:43qui ont été éteintes
00:35:45si je puis dire
00:35:47en tout cas il a gagné son pari
00:35:49et ça il faut quand même le souligner
00:35:51par rapport à ce que disait Alexandre Devecchio
00:35:53le poste J.O
00:35:55alors qu'on a une reconquête
00:35:57en termes de sécurité publique par exemple
00:35:59d'une zone telle que le champ de Mars
00:36:01il faudrait expliquer après
00:36:03pourquoi nous n'avons pas les moyens
00:36:05publics mobilisés pour continuer
00:36:07à partager cet espace
00:36:09qui est un espace formidable en toute sécurité
00:36:11donc la puissance
00:36:13publique va être mise au défi
00:36:15d'allouer des moyens
00:36:17et pas qu'à Paris en effet
00:36:19démonstration est faite que quand l'État
00:36:21se réimplique
00:36:23et présent
00:36:25et dans une relation de véritablement
00:36:27de présence parce que c'est quand l'État
00:36:29reflue que d'autres stratégies
00:36:31celle des bandes
00:36:33des mafias
00:36:35de l'insécurité prend le pas
00:36:37donc ça sera aussi l'un des enseignements des J.O
00:36:39et vous savez le terme c'est l'héritage
00:36:41on verra si l'héritage
00:36:43se poursuit ou pas
00:36:45c'est le moins qu'on puisse dire
00:36:47au-delà des touristes
00:36:49qui sont à Paris
00:36:51il y a une autre question à mon avis
00:36:53c'est que quand on regarde la couverture
00:36:55internationale des jeux olympiques
00:36:57objectivement le nombre de journaux
00:36:59de chaînes de télévision etc.
00:37:01qui ont dit que c'était les plus beaux jeux olympiques
00:37:03de toute l'histoire des jeux olympiques modernes
00:37:05le nombre de journalistes
00:37:07et de téléspectateurs du monde entier
00:37:09qui sont absolument impressionnés
00:37:11par la beauté surréelle
00:37:13de certains tableaux
00:37:15je pense aux cyclistes à Montmartre
00:37:17au Grand Palais
00:37:19à l'équitation
00:37:21à Versailles
00:37:23il y a vraiment eu des scènes comme ça
00:37:25et sans parler de la Vasque la nuit
00:37:27il y a eu des scènes d'une telle beauté
00:37:29qu'on ne peut que se réjouir
00:37:31du fait que Paris, comme ça, triomphe
00:37:33à l'international
00:37:35et je pense qu'on devrait aussi saluer
00:37:37le fait d'avoir voulu célébrer une ville
00:37:39parce que les jeux olympiques c'est pour ça qu'en général
00:37:41il y a un côté un peu ennuyeux quand c'est dans un stade
00:37:43le stade pourrait être à Los Angeles
00:37:45à Dubaï ou à Londres
00:37:47et personne n'en voit la différence
00:37:49et là il y a quelque chose de magnifique là-dedans
00:37:51et vraiment ça fait plaisir en tant que Français
00:37:53et en tant que Parisien
00:37:55qui a longtemps été considéré
00:37:57comme à sa manière une certaine forme de capitale du monde
00:37:59Victor Hugo le pensait
00:38:01on le pensait au XXe siècle
00:38:03c'est vrai que depuis quelques années c'était moins le cas
00:38:05et que les capitales du monde c'est plutôt des capitales
00:38:07d'ailleurs avec une autre forme d'urbanisme
00:38:09c'est des sortes de buildings anonymes
00:38:11impersonnels encore une fois qui sont les mêmes
00:38:13à Singapour et à Dubaï
00:38:15et là voilà il y a une certaine idée, une certaine image
00:38:17de Paris qui se met à renaître
00:38:19et c'est évidemment heureux
00:38:21C'est pour ça que je le redis, le pari a été gagné
00:38:23parce que c'est vrai que beaucoup d'entre nous disaient
00:38:25que c'était peut-être une erreur de vouloir
00:38:27tout centraliser sur Paris
00:38:29avec les risques
00:38:31même par rapport à la Seine
00:38:33bon pas le plongeon peut-être mais en tout cas
00:38:35la cérémonie sur la Seine avec
00:38:37les bateaux on a dit mais ça va être beaucoup plus difficile
00:38:39à sécuriser
00:38:41en cas de risque d'attentat
00:38:43le pari est gagné c'est formidable
00:38:45et en plus moi ce que je ressens
00:38:47et ce que j'ai vu autour de moi c'est cette fierté
00:38:49c'est-à-dire qu'on a le sentiment qu'on retrouve
00:38:51cette fierté d'être français
00:38:53et que cette liesse elle a aussi emporté
00:38:55beaucoup de personnes qui peut-être
00:38:57n'avaient plus ce sentiment
00:38:59d'être fiers et j'espère moi
00:39:01pour le coup qu'on pourra
00:39:03capitaliser là-dessus
00:39:05Allez on change de sujet
00:39:07avec une question
00:39:09une petite partie d'escrime
00:39:11entre
00:39:13Amélie
00:39:15Oudéa Castera
00:39:17et un ancien judoka
00:39:19c'est une vraie question
00:39:21est-ce qu'il faut taxer
00:39:23les médailles
00:39:25et ça c'est un vrai problème
00:39:27et c'est vrai que
00:39:29c'est un peu la guerre entre
00:39:31David Douillet qui était aussi ancien ministre
00:39:33faut-il le rappeler
00:39:35et Amélie Oudéa
00:39:37Castera. On voit tout ça avec
00:39:39Jean Delacoste, Mathilde Ibanez, Maxime Lavandier
00:39:41et je vous fais réagir
00:39:43parce que c'est intéressant
00:39:45et on verra. Vous savez combien coûte une médaille d'or
00:39:4780 000
00:39:4940 et 20
00:39:5180-40-20
00:39:53c'est ça exactement
00:39:55il y a des pays où c'est plus
00:39:57il y a des pays où c'est
00:39:59beaucoup plus
00:40:0140 et 20
00:40:05et on a, regardez
00:40:07c'est le coup d'humain cette émission
00:40:09c'est beau
00:40:11tout est organisé
00:40:13tout est organisé
00:40:15cela dit
00:40:17Hong Kong c'est 740 000
00:40:19240 quand même
00:40:21ils ont combien de médailles
00:40:23c'est ça
00:40:25c'est vrai
00:40:27voilà les sommes
00:40:2918 millions ont été budgétées
00:40:31sur le budget national pour récompenser
00:40:33le Kazakhstan
00:40:35c'est un appartement
00:40:37ça vous intéresse ?
00:40:39vous voulez une médaille ?
00:40:41oui mais pas
00:40:43bon allez on voit le sujet
00:40:45et on en parle très sérieusement
00:40:47parce que le sujet est sérieux
00:40:49vous allez me donner votre avis
00:40:51surtout d'un temps qu'un grand sportif
00:40:53ils ont travaillé
00:40:55parfois presque toute une vie
00:40:57pour espérer décrocher une médaille
00:40:59en plus de la gloire éternelle
00:41:01les athlètes auréolés d'un titre olympique
00:41:03reçoivent une prime
00:41:0580 000 euros pour l'or
00:41:0740 000 euros pour la médaille d'argent
00:41:09et 20 000 euros pour le bronze
00:41:11à l'heure de la médaille
00:41:13ces primes versées par l'Etat seront taxées
00:41:15les médaillés français devront donc payer
00:41:1715% d'impôt sur la somme reçue
00:41:19une mesure qui n'est pas du goût
00:41:21du double champion olympique
00:41:23David Douillet
00:41:25pour certains athlètes c'est de l'argent de poche
00:41:27et pour d'autres dans des petits sports
00:41:29c'est immense. Fiscaliser ça
00:41:31je trouve que c'est une honte
00:41:33une réponse de la ministre des sports
00:41:35qui ne s'est pas fait attendre
00:41:37il y a cette fiscalité depuis les Jeux de Londres
00:41:39nous les avons augmenté
00:41:41de manière significative
00:41:43une augmentation de 15 000 euros
00:41:45par rapport aux Jeux Olympiques de Pékin
00:41:47Olivier Marlex a annoncé déposer
00:41:49une proposition de loi à l'Assemblée
00:41:51l'objectif, exonérer d'impôt
00:41:53les primes des médaillés
00:41:55Amélie Oudéa-Castera
00:41:57fait, si vous me permettez l'expression
00:41:59un hippon
00:42:01à David Douillet
00:42:03parce qu'elle lui a assez rapidement répondu
00:42:05et en gros, elle dit
00:42:07il y a cette fiscalité
00:42:09depuis les Jeux de Londres
00:42:11il y avait un peu David
00:42:13ce n'est pas nouveau, nous les avons augmenté
00:42:15de manière significative, elles étaient de 65 000
00:42:1745 000 et 15 000
00:42:19à Tokyo
00:42:21taclez David Douillet
00:42:23parce qu'en fait ça s'est passé quand il était
00:42:25ministre des sports de Nicolas Sarkozy
00:42:27Oui parce que ces primes ont été
00:42:29défiscalisées pendant
00:42:31un bon moment, mais je trouve que
00:42:33ce que dit Douillet est juste pour
00:42:35certains athlètes
00:42:37qui ont en plus du gros sponsoring
00:42:39c'est de l'argent de poche, pour d'autres
00:42:41c'est une somme très très importante
00:42:43il y a certains disciplines
00:42:45donc il faudrait peut-être
00:42:47si ce n'est faire du cas par cas
00:42:49regarder selon les fédérations
00:42:51sportives
00:42:53Donc votre avis c'est quoi ?
00:42:55Il ne faut pas ?
00:42:57Dans les grosses
00:42:59fédés
00:43:01il y a en plus des mécanismes fiscaux
00:43:03qui permettent que ça soit
00:43:05moins douloureux
00:43:07mais pour les disciplines peu rémunérées
00:43:09dont les athlètes sont quasiment
00:43:11ça m'arrive d'être nuancé
00:43:13Le problème c'est que les JO
00:43:15pour certains je pense qu'il ne faut pas
00:43:17les fiscaliser
00:43:19Le problème c'est que les JO avant c'était surtout des JO
00:43:21avec des amateurs
00:43:23aujourd'hui vous avez beaucoup de professionnels
00:43:25vous prenez les tennismans
00:43:27pour eux c'est du petit char aux Etats-Unis
00:43:29Vous voyez
00:43:31Donc peut-être qu'il faut voir aussi
00:43:33par secteur
00:43:35et notamment si c'est
00:43:37des professionnels ou des amateurs
00:43:39Vous êtes capitaine de l'équipe de France Alexandre Lacazette
00:43:41Evidemment
00:43:43Il faut voir au cas par cas
00:43:45Mais c'est vrai
00:43:47qu'elle a eu raison finalement
00:43:49de tacler à Monsieur Douillet
00:43:51C'est un roseur marosé
00:43:53Il était où à ce moment-là
00:43:55quand ils ont décidé
00:43:57Il dit que ça s'est décidé à 2h ou 3h du matin
00:43:59Ok
00:44:01D'accord, je vais bien
00:44:03Mais là il y a une proposition de loi pour revenir dessus
00:44:05d'Olivier Marlex
00:44:07qui est vice-président des LR
00:44:09Je crois que vous avez bien regardé le jour au reportage
00:44:11Oui, vous avez vu
00:44:13Mine de rien
00:44:15Je vous félicite, vous faites une bonne entrée
00:44:17Une bonne médaille, je ne vous mets pas la médaille d'or tout de suite
00:44:19Mais une bonne médaille
00:44:2180 000 euros ça me plairait
00:44:23Allez, on repartit en vacances
00:44:25Alexandre Devecchio, il faut ou pas ?
00:44:27Je pense qu'au-delà de la question des sportifs
00:44:29et je pense qu'effectivement
00:44:31il faudrait aider davantage les sportifs amateurs
00:44:33ça révèle peut-être
00:44:35qu'on est trop taxé
00:44:37de manière générale
00:44:39dans ce pays
00:44:41et que quand on nous donne une prime d'un côté
00:44:43on la reprend de l'autre
00:44:45en matière fiscale
00:44:47C'est exactement ce que ça illustre
00:44:49C'est pour ça que je crois que c'est un débat
00:44:51qui fait beaucoup réagir
00:44:53Mais c'est au-delà
00:44:55je dirais même
00:44:57la question des sportifs
00:44:59Je vois quand on est salarié
00:45:01quand on touche une prime, on est content
00:45:03mais en fait à la fin on a la moitié
00:45:05de la prime
00:45:07Et ça ne me gênerait pas
00:45:09très honnêtement
00:45:11si tout fonctionnait bien
00:45:13On parlait tout à l'heure de la sécurité
00:45:15des transports, de l'école
00:45:17on pourrait rajouter l'école et l'hôpital
00:45:19On voit bien que ce qui faisait la fierté aussi française
00:45:21c'était justement des services publics extrêmement efficaces
00:45:23Ils le sont de moins en moins
00:45:25donc on revient à la question des gilets jaunes
00:45:27où va l'argent
00:45:29Pour vous, on fait ou on taxe ou on taxe pas ?
00:45:31Non on taxe pas et de manière générale
00:45:33on évite de taxer pour rien
00:45:35ou si on taxe il faut encore une fois
00:45:37que les services publics soient impeccables
00:45:39Nathan Devers, je vous attends là
00:45:41Je suis assez d'accord avec Alexandre
00:45:43Je pense que soit la question la pose de manière globale
00:45:45on parle des impôts en général
00:45:47pour les français, pas pourquoi on ferait une exception
00:45:49pour les sportifs, j'ai rien contre eux
00:45:51mais il n'y a pas de quoi les diviniser
00:45:53et je vois pas en quoi leur situation
00:45:55devrait être plus exemptée d'impôts
00:45:57que celles d'autres pratiques
00:45:59qui sont tout aussi laborieuses
00:46:01tout aussi éprouvantes
00:46:03qui demandent tout autant d'investissement
00:46:05et qui font tout autant rayonner la France
00:46:07Alors on peut prendre des exemples dans le monde de la culture
00:46:09je sais pas, on pourrait dire pourquoi pas
00:46:11on va exempter d'impôts les chanteurs, les écrivains
00:46:13les acteurs, etc.
00:46:15Florent Pagny en a fait un livre
00:46:17Florent Pagny en a fait un livre
00:46:19à l'époque où il avait même une chanson
00:46:21où il parle qu'il avait
00:46:23en fait je fais référence au livre parce qu'il en parle beaucoup
00:46:25dans le livre, donc pourquoi il s'était fait taxer
00:46:27etc. et qu'il connaissait pas trop
00:46:29le système parce qu'il est chanteur et qu'il savait pas trop gérer
00:46:31enfin bon voilà, je fais un peu parallèle
00:46:33On pourrait dire ça des artisans aussi
00:46:35des artisans qui ont vécu une année extrêmement difficile
00:46:37plus que les... enfin les artistes
00:46:39ça veut rien dire, il y en a qui gagnent beaucoup d'argent, il y en a d'autres moins
00:46:41mais les artisans qui ont quand même vécu
00:46:43une année terrible, notamment sur le plan de l'explosion
00:46:45de l'énergie, etc.
00:46:47Il y en a certains qui croulent sous les impôts aussi
00:46:49donc je pense qu'il faut poser cette question de manière plus générale
00:46:51et remarquer c'est vrai qu'en France
00:46:53il y a des gens qui croulent sous les impôts et de manière globale
00:46:55le travail croule sous les impôts
00:46:57et qu'il y a d'autres types de rémunérations
00:46:59qui sont
00:47:01très très avantageuses, par exemple
00:47:03les investissements sont
00:47:05relativement peu taxés en France
00:47:07à hauteur de 30% pour les investissements à la bourse
00:47:09ce qui fait que la France reste à sa manière
00:47:11une sorte de quasi paradis fiscal, j'exagère un peu
00:47:13mais pour ce genre d'investissement là
00:47:15on ne relève pas du travail
00:47:17et avec des stratégies d'optimisation fiscale
00:47:19on laisse en taxe
00:47:21on taxe pas
00:47:23c'est ça ma question, vous répondez pas
00:47:25vous faites une analyse, c'est bien
00:47:27je ne suis pas pour une exception
00:47:29je ne vois pas pourquoi
00:47:33repensez les impôts en général
00:47:35mais pas forcément pour les sportifs
00:47:37la question globale des impôts
00:47:39même du consentement à l'impôt
00:47:41même de la question que tout le monde
00:47:43doit payer un peu d'impôts
00:47:45parce que moi je ne suis pas d'accord pour qu'il y ait des gens
00:47:47qui soient complètement exonérés d'impôts
00:47:49parce qu'à un moment même 10 euros
00:47:51l'impôt sur le revenu, 10 euros, 20 euros
00:47:53je parle de l'impôt sur le revenu, c'est une vraie question
00:47:55même les droits de succession
00:47:57aujourd'hui on doit aussi pouvoir en parler
00:47:59dans notre pays parce que ce n'est pas
00:48:01normal, vous avez le fruit de votre
00:48:03labeur, vous souhaitez
00:48:05en faire hériter vos
00:48:07enfants, vous vous retrouvez encore taxé
00:48:09c'est à dire qu'on n'arrête pas d'être taxé comme disait
00:48:11Alexandre, c'est à chaque fois taxé, taxé, taxé
00:48:13à la fin on se dit mais à quoi bon
00:48:15mais sur cette question
00:48:17notamment des amateurs
00:48:19je pensais par exemple à Félix Lebrun
00:48:21ou à Léon Marchand
00:48:23ce sont des personnes
00:48:25qui ont fait beaucoup de sacrifices, la famille a fait
00:48:27beaucoup de sacrifices pour qu'ils arrivent à ces JO
00:48:29et qu'ils puissent gagner cette médaille
00:48:31ce n'est pas
00:48:33quelqu'un comme des professionnels
00:48:35qui sont soutenus, qui sont aidés
00:48:37qui sont hébergés etc, tu vois c'est ça la différence
00:48:39et moi pour des...
00:48:41Léon Marchand je pense qu'il gagne beaucoup d'argent et qu'il payait 10 millions d'impôts
00:48:43ça ne va pas le tuer
00:48:45Il a gagné là, parce qu'il a gagné 4 médailles
00:48:47mais il ne me semble pas que ce soit quelqu'un
00:48:49qui ait une carrière
00:48:51de
00:48:53grand athlète qui gagnait
00:48:55beaucoup comme les footballeurs
00:48:57ou les tennismans etc
00:48:59et Félix Lebrun aussi, je pense que là il faut avoir
00:49:01un regard en se disant mais pourquoi
00:49:03fiscaliser ?
00:49:05Alors vous savez il y a beaucoup de français qui nous regardent
00:49:07et vous le savez
00:49:09et là j'ai le témoignage d'un téléspectateur
00:49:11qui regarde notre émission et il me dit
00:49:13bonjour, je ne suis pas du tout d'accord
00:49:15avec vos chroniqueurs, j'ai 3 médailles du travail
00:49:17et 46 ans de bâtiment, je suis parti à la retraite
00:49:19j'ai payé mes impôts sur ma prime de départ
00:49:21il n'y a pas deux sortes de français, rappelez ça
00:49:23Non mais on ne dit pas le contraire, nous deux
00:49:25on dit qu'il faut...
00:49:27moi j'enlèverai les taxes à tout le monde
00:49:29pas à tout le monde mais je le dis
00:49:31oui on l'imiterait effectivement
00:49:33ce monsieur qui a travaillé toute sa vie
00:49:35parfois les gens se disent
00:49:37qu'ils travaillent pour payer
00:49:39des impôts et dans un système
00:49:41qui fonctionne de moins en moins bien
00:49:43c'est ça la vraie question
00:49:45plus que la question
00:49:47du sport amateur
00:49:49et je remercie ce téléspectateur de vous faire part
00:49:51de ça Romain
00:49:53le vrai sujet c'est celui qu'Alexandre a dit
00:49:55ce n'est pas une question de niveau
00:49:57d'imposition, c'est dès lors que vous avez
00:49:59affaire au service public, vous vous dites vraiment
00:50:01mais où sont passés mes impôts
00:50:03quand vous voyez l'état de l'hôpital, quand vous voyez l'état
00:50:05de l'éducation nationale, quand vous voyez l'état de
00:50:07mille et un sujets de cette nature
00:50:09vous vous dites vraiment, là il y a un problème
00:50:11oui j'entends ça
00:50:13mais avec un des choses qui sont
00:50:15aussi dans notre identité, quand vous regardez
00:50:17notre sécurité sociale
00:50:19et le fait de pouvoir avoir un parcours de soins
00:50:21où il n'y a
00:50:23rien à payer au bout
00:50:25ce qui peut être de moins en moins le cas
00:50:27regardez ces athlètes étrangers
00:50:29qui profitent de leur séjour
00:50:31ici pour faire quelques examens
00:50:33et en disant c'est formidable
00:50:35mais là ça révèle un problème aussi
00:50:37ça m'aurait coûté un bras
00:50:39les gens n'ont pas tellement aimé ces histoires d'athlètes
00:50:41alors c'est pas tant les athlètes
00:50:43mais si les athlètes peuvent le faire, ça veut dire que tout le monde
00:50:45peut le faire, là encore
00:50:47est-ce que par excès de générosité on n'est pas
00:50:49en train d'affaiblir notre propre système
00:50:51pour ceux qui y participent et qui payent des impôts
00:50:53est-ce que c'est normal qu'il y ait quelqu'un qui arrive
00:50:55il y a dans notre système des choses encore
00:50:57qui peuvent faire frissonner le reste du monde
00:50:59c'est super sauvé
00:51:01Olivier, normalement
00:51:03c'est la contribution de tous
00:51:05on a un contrat social qui fait que nous contribuons
00:51:07à la sécurité sociale
00:51:09donc on peut s'étonner
00:51:11on peut s'étonner
00:51:13que des étrangers qui viennent
00:51:15puissent en bénéficier gratuitement
00:51:17d'autant plus que c'est pas gratuit pour nous
00:51:19vous prenez les soins dentaires
00:51:21moi j'ai une personne qui a changé
00:51:23qui a dû refaire pratiquement ses dents
00:51:25elle a pris un emprunt
00:51:27ce n'est pas gratuit
00:51:29alors que pour des personnes qui vont arriver ça va être gratuit
00:51:31donc à un moment c'est vraiment le consentement
00:51:33aussi à ce contrat social
00:51:35Didier Lesquy, le directeur de l'office
00:51:37par exemple l'office français de l'immigration et de l'intégration
00:51:39en parle dans son livre
00:51:41il dit à un moment, et c'est ce qui a
00:51:43interrogé aussi la société
00:51:45danoise, c'est qu'à un moment ils se sont dit
00:51:47mais nous contribuons
00:51:49à ce
00:51:51contrat social
00:51:53entre nous qui puisse nous bénéficier
00:51:55à nous parce que nous y contribuons
00:51:57tous, et à un moment on peut s'interroger
00:51:59si à un moment il y a une inégalité
00:52:01c'est à dire qu'ils contribuent
00:52:03moins à nous
00:52:05et qu'ils contribuent plus qu'à d'autres
00:52:07donc on peut dire c'est super ces athlètes qui sont venus
00:52:09et qu'ils ont fait tous les soins
00:52:11gratuitement, mais avouez-le que ça peut être
00:52:13aussi gênant. Dernier mot sur le sujet
00:52:15on referme le chapitre
00:52:17on part en pause pub
00:52:19je pense qu'on attend
00:52:21l'exemple du Danemark est intéressant
00:52:23il y a beaucoup de choses de la gauche
00:52:25c'est une gauche qui est devenue effectivement plus nationaliste
00:52:27dans le bon sens
00:52:29du terme et qui a fait un choix
00:52:31entre immigration
00:52:33et politique sociale, je pense qu'à un moment
00:52:35donné il va falloir faire ce choix là
00:52:37quand on universalise
00:52:39trop un système, ça fait partie
00:52:41de notre grandeur
00:52:43mais de fait il ne peut pas fonctionner
00:52:45au bout d'un moment
00:52:47parce que
00:52:49ses prestations doivent aller à ceux qui
00:52:51contribuent d'abord
00:52:53et je pense que ce n'est pas être un égoïste
00:52:55et un nationaliste que de le dire, c'est juste avoir
00:52:57du bon sens parce que sinon on met en danger
00:52:59tout le modèle.
00:53:01Encore une fois je remercie ce test spectateur qui nous a porté son témoignage
00:53:03qui a nourri notre débat
00:53:05C'est exactement ça
00:53:07il faut faire attention à mon avis
00:53:09quand on parle comme ça des sportifs
00:53:13c'est formidable ce qui leur arrive
00:53:15quand ils gagnent une médaille d'or, c'est génial
00:53:17par ailleurs si on veut voir les choses
00:53:19ça leur fait énormément d'argent
00:53:21c'est aussi grâce à ce pays, c'est aussi grâce à la France
00:53:23qui leur a donné les moyens de faire du sport
00:53:25en plus de leurs études
00:53:27pour avoir ces formations là
00:53:29le premier réflexe de se dire oulala mince
00:53:31je vais payer 10% ou 15% d'impôts
00:53:33on dirait un peu Louis de Funès
00:53:35dans La Varve
00:53:37c'est l'occasion de résumer
00:53:39et d'aborder cette question comme vous l'avez dit
00:53:41que ça soit à vous Nathan
00:53:43ou justement bien résumé par Alexandre
00:53:45de poser la question
00:53:47de l'impôt
00:53:49d'ailleurs c'était un prétexte
00:53:51parce que David Douillet vous l'avez rappelé
00:53:53a fait de la politique
00:53:55c'était une manière de faire de la politique
00:53:57en se servant d'une certaine manière
00:53:59des athlètes qui finalement n'ont rien demandé
00:54:01c'est pas eux qui ont dit
00:54:03pour poser le débat
00:54:05et là c'est amusant aussi
00:54:07c'est que David Douillet quand il a été aux manettes
00:54:09n'a pas à taxer comme tout le monde
00:54:11la droite dit
00:54:1310 moins d'impôts et finalement
00:54:15elle taxe et elle supprime aussi
00:54:17des lits d'hôpitaux dans le même temps
00:54:19donc elle n'a pas totalement donné
00:54:21les leçons à donner
00:54:23David Douillet ?
00:54:25oui, je ne sais pas si ça se rappelle à nous
00:54:27c'est ça
00:54:29les amis, ce sujet nous a réveillés
00:54:31oui, vraiment
00:54:33j'espère que les autres aussi
00:54:35mais on va parler de choses
00:54:37je ne dis pas que ce n'était pas grave
00:54:39mais on va parler de la situation
00:54:41au Royaume-Uni
00:54:43ça va être une journée très chaude
00:54:45au Royaume-Uni aujourd'hui
00:54:47je crois qu'il y a une trentaine de manifestations
00:54:49qui sont prévues, on va vous parler de tout cela
00:54:51on a un programme
00:54:53assez chargé pour cette deuxième heure
00:54:55merci de nous être fidèles
00:54:57aussi nombreux, on marque une petite pause
00:54:59c'est la mi-temps, vous pouvez prendre le café
00:55:01mais vous revenez à l'heure surtout
00:55:03vous ne me laissez pas seul
00:55:05pub et pause
00:55:07soyez les bienvenus
00:55:09c'est la deuxième mi-temps
00:55:11de l'heure des pros
00:55:13et on se retrouve avec mes invités
00:55:15qui vont bonjour à NSSM
00:55:17ils en profitent toujours
00:55:19pour faire cette petite pause café
00:55:21même si je leur dis que vous avez à peine deux minutes
00:55:23heureusement que vous êtes là
00:55:25ma chère Marine
00:55:27on fait un tour complet de la formation
00:55:29je vous en prie, Olivier Dartigolles
00:55:31passez devant la caméra
00:55:33mais oui, parce que vous voulez
00:55:35désolé
00:55:37deux minutes, c'est deux minutes
00:55:39qu'est-ce qui se passe ?
00:55:41il n'y a plus assez de pub sur cette chaîne
00:55:43allez, on fait un tour
00:55:45de l'information avec
00:55:47Marine Sabourat
00:55:51en Argentine
00:55:53un jour avant l'audition des deux rugbymen
00:55:55Hugo Auradou et Oscar Gégou accusés de viol
00:55:57la plaignante a été de nouveau entendue hier
00:55:59elle accuse les deux joueurs de l'avoir battu
00:56:01et violé à plusieurs reprises
00:56:03les deux hommes sont assignés à résidence
00:56:05depuis le 17 juillet dernier
00:56:07à peine nommé, le collicier de Kamala Harris
00:56:09Tim Walz charge Donald Trump
00:56:11lors de son premier meeting à Philadelphie
00:56:13aux côtés de la candidate démocrate
00:56:15il a qualifié l'ex-président américain
00:56:17de candidat qui, je cite
00:56:19sème le chaos et la division
00:56:21il n'a aucune idée de ce qu'est le service
00:56:23de la nation, a-t-il lancé
00:56:25il n'a pas le temps pour cela
00:56:27parce qu'il est trop occupé
00:56:29à servir ses propres intérêts
00:56:31les huit autres sont toujours ensevelis
00:56:33sous les décombres, les pompiers ont pu établir
00:56:35un contact avec quelques-unes d'entre elles
00:56:37merci beaucoup Marine
00:56:39toujours avec moi depuis une heure
00:56:41Naïma M. Fadel, Nathan Dovey, Olivier Darticollet
00:56:43et...
00:56:45Alexandre Devecchio
00:56:47Alexandre Devecchio, j'étais là
00:56:49il en manquait un
00:56:51et vous êtes bien là
00:56:53je suis tellement là souvent qu'on m'oublie
00:56:55il s'éteigne la lumière
00:56:57exactement
00:56:59j'ai parti des meubles maintenant
00:57:03allez les amis, on va
00:57:05commencer cette deuxième heure avec
00:57:07la grosse actualité du moment
00:57:09ce sont ces fameuses tensions au Royaume-Uni
00:57:11dont on vous parle depuis
00:57:13plusieurs jours maintenant, après la mort
00:57:15de ces trois fillettes à Southport
00:57:17victimes d'une attaque au couteau
00:57:19on est revenu dans cette commune de Southport
00:57:21là où tout, tout, tout a commencé
00:57:23on voit tout ça avec Mathieu Devez
00:57:25c'est ma victoire, Dieu donné
00:57:29à Southport, habitants et visiteurs
00:57:31continuent d'apporter leur soutien
00:57:33aux familles endeuillées
00:57:35le moment n'est seul
00:57:37on n'est pas encore à la colère
00:57:39mais au recueillement
00:57:41je pense qu'il y a vraiment
00:57:43un temps pour tout
00:57:45si vous voulez manifester, faites-le
00:57:47mais laissez ces familles faire leur deuil
00:57:49parce qu'ils viennent de perdre quelque chose
00:57:51qui ne pourra jamais être remplacé
00:57:55il y a énormément de tristesse par ici
00:57:57les gens sont absolument dévastés
00:57:59par ce qu'il s'est passé
00:58:01et les familles vont avoir besoin de beaucoup de temps
00:58:03pour reconstruire leur vie, c'est juste épouvantable
00:58:09de nombreuses manifestations ont eu lieu après ce drame
00:58:11la question de l'immigration
00:58:13anime la plupart de ces émeutes
00:58:15certains habitants de la ville
00:58:17pensent, eux, que le problème est plus profond
00:58:19oui, il y a un souci avec l'immigration
00:58:21mais je ne pense pas que ce soit le problème principal
00:58:23d'après moi, les manifestants
00:58:25essaient juste de trouver une excuse
00:58:27pour pouvoir manifester sans aucune raison
00:58:29des violences avaient éclaté
00:58:31lundi soir dans le reste du pays
00:58:33la ville de Fauxport est, elle,
00:58:35pour l'instant, dans un calme précaire
00:58:37et je le rappelle
00:58:39c'est une grosse journée
00:58:41de manifestations à travers le pays
00:58:43aujourd'hui, une trentaine de manifestations
00:58:45de prévues, il y aura des manifestations
00:58:47et des rassemblements anti-immigration
00:58:49et ce soir des manifestations anti-raciste
00:58:51organisées, Naïmé M. Fadel
00:58:53il ne faut pas oublier qu'au centre de tout ça
00:58:55il y a trois petites filles qui ont trouvé la mort
00:58:57oui, il y a trois petites filles
00:58:59qui ont été assassinées
00:59:01d'autres enfants
00:59:03qui ont été blessés
00:59:05c'est un drame absolu
00:59:07pour ces familles
00:59:09rien ne justifie effectivement
00:59:11les réactions d'émeutes
00:59:13d'attaques contre des mosquées
00:59:15ou contre des biens publics
00:59:17ou contre des personnes, évidemment
00:59:19et je pense que le gouvernement britannique
00:59:21a raison de réagir
00:59:23avec fermeté
00:59:25cependant, ça met aussi
00:59:27en jeu la question
00:59:29aussi du
00:59:31multiculturalisme
00:59:33qui était tellement promu
00:59:35dans ce pays
00:59:37le communautarisme qui a été
00:59:39quelque chose
00:59:41qui a été politiquement
00:59:43installé, mis en place
00:59:45et favorisé. Il faut savoir qu'en Grande-Bretagne
00:59:47je pense qu'on l'a déjà dit
00:59:49mais je vais le rappeler
00:59:51c'est une organisation
00:59:53communautaire, l'addition de communautés
00:59:55c'est-à-dire qu'on a affaire aussi
00:59:57à des populations qui ne vivent
00:59:59pas ensemble
01:00:01on a même des tribunaux religieux
01:00:03comme les tribunaux de la charia
01:00:05donc c'est quelque chose qui est
01:00:07complètement pour nous extrêmement
01:00:09choquant, mais il est évident qu'à un moment
01:00:11on est au bout de quelque chose
01:00:13il faut savoir aussi qu'il y a eu énormément
01:00:15aussi de tensions depuis des décennies
01:00:17des tensions communautaires
01:00:19et interethniques aussi
01:00:21et que je pense que le gouvernement
01:00:23britannique n'a pas vu les choses non plus
01:00:25arriver parce que c'est toujours la même chose
01:00:27au lieu de s'attaquer au problème
01:00:29et à ce qui se passe et qui est extrêmement
01:00:31grave et qui pouvait aussi
01:00:33laisser entrevoir ce qui allait se
01:00:35passer, eh bien on a mis
01:00:37la poussière sous le tapis
01:00:39aujourd'hui tous ces
01:00:41accommodements qui ont été accordés
01:00:43par les communautés font qu'aujourd'hui
01:00:45malheureusement effectivement on risque
01:00:47des guerres civiles, ce qui se passe
01:00:49est extrêmement grave
01:00:51et inquiétant
01:00:53mais il était prévisible à partir
01:00:55du moment où on n'aborde pas la question
01:00:57aussi du vivre ensemble
01:00:59quelles sont aujourd'hui les règles, c'est-à-dire que chaque
01:01:01communauté vit suivant ses règles
01:01:03non seulement ses règles religieuses
01:01:05mais ses règles civiles aussi, ce n'est pas
01:01:07possible
01:01:09c'est à un moment, on ne peut pas
01:01:11faire civilisation, en tout cas
01:01:13appartenance commune quand on vit
01:01:15justement les uns à côté des autres
01:01:17Alexandre De Vecchio, on voit
01:01:19le mal est profond
01:01:21on commente cette actualité depuis
01:01:23plusieurs jours évidemment
01:01:25et on voit que les manifestations
01:01:27ne tombent pas, là il y en a une trentaine
01:01:29aujourd'hui, en plus il n'y a pas
01:01:31d'interlocuteurs en particulier
01:01:33il y a une colère qui gronde
01:01:35il y a des reprises politiques
01:01:37aussi, également, il faut le rappeler
01:01:39et on ne voit pas comment les choses peuvent évoluer
01:01:41là. Oui parce que
01:01:43c'est des manifestations
01:01:45qui effectivement, comme le disait
01:01:47Naïma, arrivent
01:01:49après des décennies
01:01:51d'un système qui dysfonctionne
01:01:53donc on ne pourra pas
01:01:55le gouvernement britannique ne pourra pas
01:01:57apporter une réponse
01:01:59en quelques jours, je pense qu'il faut d'abord rétablir
01:02:01les faits sur ces manifestations parce qu'on a
01:02:03beaucoup parlé de l'extrême droite, c'est une réalité
01:02:05et d'ailleurs ça montre ce que c'est
01:02:07d'avoir un pays avec une réelle extrême droite
01:02:09avec des réels groupuscules
01:02:11hooligans, ce qu'on n'a pas
01:02:13en France. Et une tradition aussi.
01:02:15C'est une tradition, on n'a pas ça en France
01:02:17il faut quand même le dire
01:02:19c'est bien aussi de montrer
01:02:21la différence, mais ces groupuscules
01:02:23sont condamnables
01:02:25mais ils ne sont pas les seuls en réalité
01:02:27à manifester, c'est ce qu'on n'a pas
01:02:29je pense assez dit, il y a aussi des gens qui ont
01:02:31une indignation sincère
01:02:33face à ce drame
01:02:35une exaspération face au flou du gouvernement
01:02:37et à son refus
01:02:39de nommer les choses et ce gouvernement-là
01:02:41mais sans doute aussi les gouvernements
01:02:43précédents, son refus de faire le lien
01:02:45entre une immigration
01:02:47excessive, mal intégrée
01:02:49et l'explosion de la violence
01:02:51et notamment des violences
01:02:53islamistes. Donc je crois que c'est ça
01:02:55qu'il y a au cœur de ces manifestations
01:02:57et c'est ce qui fait qu'elles dépassent largement
01:02:59les groupuscules d'extrême droite
01:03:01et c'est pour ça que la réponse du gouvernement
01:03:03est incomplète. Rétablir l'ordre
01:03:05mater ceux qui
01:03:07effectivement s'en prennent à des mosquées
01:03:09ou à des policiers, il faut le faire
01:03:11mais il faudra apporter une réponse
01:03:13et justement d'abord une réponse
01:03:15en limitant les flux migratoires
01:03:17ce que n'a pas réussi à faire la Grande-Bretagne
01:03:19même après le Brexit
01:03:21et sans doute en trouvant un véritable modèle
01:03:23d'intégration
01:03:25si le gouvernement
01:03:27n'aborde pas ces deux volets-là
01:03:29effectivement l'exaspération
01:03:31continuera à monter
01:03:33mais c'est un peu comme en France, il ne suffit pas de dire
01:03:35on fait barrage à l'extrême droite
01:03:37il faut aussi s'attaquer
01:03:39aux causes de la colère
01:03:41et en fait il y a beaucoup de gens qui manifestent
01:03:43justement qui vivent dans des quartiers pauvres
01:03:45qui sont exposés à l'insécurité
01:03:47et qui n'en peuvent plus
01:03:49et je crois qu'il faut
01:03:51le prendre en compte aussi sans
01:03:53excuser les violents
01:03:55et dire aussi beaucoup, parce qu'on a beaucoup parlé de violences
01:03:57contre les mosquées, c'est inexcusable
01:03:59mais le gros
01:04:01encore une fois des manifestations
01:04:03c'est plutôt une colère
01:04:05contre l'État, un État qui a mis
01:04:07la poussière sous le tapis pendant des années
01:04:09qui a refusé de traiter
01:04:11de ce sujet-là
01:04:13par peur souvent d'être accusé de racisme
01:04:15pour des questions économiques aussi
01:04:17parce que le Parti conservateur qui a aussi une lourde responsabilité
01:04:19était content
01:04:21d'avoir une main d'œuvre
01:04:23bon marché
01:04:25en Angleterre sans se préoccuper des conséquences à long terme
01:04:27Et d'ailleurs Tony Blair, l'ancien Premier ministre
01:04:29a conseillé au nouveau Premier ministre anglais
01:04:31de prendre très très sérieusement
01:04:33ce dossier
01:04:35vraiment
01:04:37Nathan Devers
01:04:39Moi en vous écoutant je me demande
01:04:41s'il n'y a pas une certaine forme on pourrait dire
01:04:43de deux poids deux mesures
01:04:45pas forcément de votre part
01:04:47mais de certaines personnes
01:04:49qui disent comme ça
01:04:51que les violences sont inacceptables
01:04:53mais qu'il faut écouter les motifs
01:04:55qui sont légitimes
01:04:57ou qui sont la cause de cette colère
01:04:59Quand il y a eu les émeutes au moment de Nael
01:05:01en France, alors c'est pas la même chose
01:05:03je ne fais pas une comparaison trait pour trait
01:05:05mais il y a eu des émeutes qui étaient très violentes
01:05:07qui étaient aussi tournées contre l'État
01:05:09globalement moi je n'ai pas entendu beaucoup de gens
01:05:11dire
01:05:13surtout chez ceux qui aujourd'hui
01:05:15sont compréhensifs vis-à-vis de ces émeutes
01:05:17au Royaume-Uni, je n'ai pas entendu beaucoup de gens
01:05:19dire il faut écouter pourquoi
01:05:21ces gens-là s'énervent
01:05:23les gens disaient qu'il fallait une répression immédiate
01:05:25ferme et il ne fallait pas comprendre
01:05:27c'était un peu la phrase de Valls
01:05:29expliquer s'excuser
01:05:31et à ce moment-là il n'y avait aucune possibilité
01:05:33de dire mais attendez
01:05:35les gens qui font ces émeutes
01:05:37ils souffrent, ils vivent dans des villes où il y a un grand taux de chômage
01:05:39ils ont été peut-être un peu délaissés par l'État
01:05:41ils se plaignent des violences policières
01:05:43écoutons tout ça
01:05:45leur colère, non personne
01:05:47c'était vraiment la surdité
01:05:49et là on a quand même des émeutes qui sont organisées
01:05:51par des gens racistes
01:05:53je ne parle pas forcément de tous les participants
01:05:55mais les groupuscules qui sont derrière
01:05:57ce sont des groupuscules racistes qui cherchent
01:05:59ce sont des groupuscules qui fonctionnent, il y en a en France aussi
01:06:01ils sont moins bien organisés, mais qui fonctionnent
01:06:03en prenant des gens impliqués dans l'immigration
01:06:05dans les faits divers
01:06:07alors évidemment ils montent des rumeurs dignes du Moyen-Âge
01:06:09franchement, avec des manipulations
01:06:11vraiment
01:06:13qui sont médiocres
01:06:15et là il y a des gens qui disent il faut écouter
01:06:17la colère légitime qu'il y a derrière
01:06:19et là ça m'interpelle, et je pense que quand on s'en prend
01:06:21par exemple à l'État comme ça
01:06:23ça ne doit pas appeler à la moindre forme
01:06:25de compréhension, qu'après on ait un débat
01:06:27sur l'insécurité, qu'après on ait un débat
01:06:29sur l'immigration, pourquoi pas, mais si vous voulez
01:06:31l'État, et d'ailleurs ce n'est pas du tout ce que fait
01:06:33Monsieur le Premier ministre anglais
01:06:35mais si l'État se mettait à ce moment-là à dire
01:06:37écoutez on va vous écouter, c'est quand même très intéressant
01:06:39ce que vous avez à dire, vous souffrez beaucoup
01:06:41les pauvres, etc, et bien là
01:06:43il donnerait libre cours à tous ceux qui voudraient l'attaquer
01:06:45et l'attaquer violemment
01:06:47Oui, c'est un scénario
01:06:49qui peut faire penser
01:06:51à la fièvre, pourquoi ?
01:06:53Parce qu'on a d'abord un drame absolu
01:06:55le meurtre à l'arme blanche
01:06:57de Trois-Fillettes
01:06:59et les enfants blessés autour
01:07:01avec une première faute du nouvel
01:07:03exécutif britannique qui est de ne pas
01:07:05faire preuve de suffisamment d'empathie
01:07:07de réaction
01:07:09à ce drame
01:07:11terrible, puis
01:07:13il y a quelque chose qui se passe du côté
01:07:15des réseaux sociaux
01:07:17c'est diagnostiqué aujourd'hui, on voit très bien ce qui s'est passé
01:07:19donc là le feu prend
01:07:21sur les réseaux sociaux
01:07:23organisés par des propagandistes
01:07:25de la haine raciale
01:07:27raciste, notamment
01:07:29Tommy Robinson et l'English Defence League
01:07:31qui
01:07:33va vers de la désinformation
01:07:35puisque l'auteur présumé
01:07:37l'auteur, mais présumé
01:07:39sur le plan judiciaire
01:07:41est né à Cardiff, il n'est absolument
01:07:43pas demandeur d'asile
01:07:45et il se trouve qu'il n'est pas musulman
01:07:47et quand bien même l'utile était
01:07:49ça n'expliquerait en rien
01:07:51le fait que des mosquées soient attaquées
01:07:53le fait que des hôtels où résident
01:07:55des demandeurs d'asile le soient
01:07:57et nous avons donc des scènes
01:07:59
01:08:01des mobilisations
01:08:03orchestrées par l'extrême droite
01:08:05anglaise d'ailleurs
01:08:07c'est surtout
01:08:09et après ça prend dans d'autres
01:08:11de la Grande Bretagne
01:08:13et avec des gens qui évidemment
01:08:15y participent
01:08:17parce qu'ils ont vraiment l'âme et le cœur
01:08:19meurtris par ce qui s'est passé
01:08:21dans ce drame
01:08:23qui ne sont très certainement pas de l'extrême droite
01:08:25mais qui vivent un moment
01:08:27qui les touche profondément
01:08:29mais ce ressenti
01:08:31qu'on peut tous partager
01:08:33et à ce moment là si ce n'est instrumentalisé
01:08:35en tout cas
01:08:37des leaders d'opinions propagandistes
01:08:39racistes et d'extrême droite
01:08:41soufflent sur les braises
01:08:43donc le nouveau premier ministre britannique
01:08:45a raison d'avoir un discours
01:08:47de grande fermeté
01:08:49concernant ce qu'il a qualifié de brutalité
01:08:51d'extrême droite
01:08:53il y a à peu près 400 arrestations
01:08:55et il est normal que ça puisse se passer comme ça
01:08:57après, là où c'est intéressant, Alexandre le disait
01:08:59cela ne nous exonère pas
01:09:01de réfléchir à ce que
01:09:03on peut évoquer en termes de crise identitaire
01:09:05de la manière dont
01:09:07les flux migratoires sont aujourd'hui
01:09:09gérés et plutôt mal gérés
01:09:11la manière dont un modèle
01:09:13qui n'est pas le nôtre
01:09:15est peut-être
01:09:17si ce n'est à bout de souffle, en tout cas
01:09:19en très grande difficulté, mais il me semble que
01:09:21le nouveau ministre travailliste
01:09:23souhaite répondre à ça
01:09:25c'est-à-dire que je vois
01:09:27la manière dont il a mené campagne
01:09:29et il y a certains sujets qu'il ne met pas sur le tapis
01:09:31d'ailleurs
01:09:33Alexandre le disait, il y a deux types de manifestations
01:09:35il y a les habitants qui sont choqués
01:09:37heurtés, en colère
01:09:39pour tout ce qu'on vient d'évoquer
01:09:41et puis il y a les autres manifestations qui sont
01:09:43plus politiques, plus politiques
01:09:45j'ai simplement dit qu'il fallait réprimer les violents
01:09:47réprimer les violents d'un côté
01:09:49et répondre à la crise de la société
01:09:51et à ceux qui manifestent de manière relativement
01:09:53pacifique que de l'autre
01:09:55et après je ne crois pas qu'on puisse comparer aux émeutes de banlieue
01:09:57puisque là, l'État, ceux qui sont
01:09:59en colère
01:10:01les scènes de violences
01:10:03et il faut la même réponse
01:10:05et il faut la même réponse
01:10:07il faut faire preuve de fermeté
01:10:09là-dessus, mais dans les émeutes
01:10:11de banlieue, il y avait
01:10:13là, il y a une demande d'État en réalité
01:10:15il y a une demande de réponse politique
01:10:17etc. et je pense que dans les
01:10:19saccages de banlieue, il y avait
01:10:21la volonté d'anéantir l'État
01:10:23parce que c'est l'État en réalité
01:10:25d'attaquer l'État français
01:10:27en tant qu'État
01:10:29illégitime par principe
01:10:31donc ce n'est pas tout à fait
01:10:33le même type
01:10:35de revendications
01:10:37je crois
01:10:39par ailleurs, il y a eu des émeutes en 2005
01:10:41avant les dernières émeutes, il y a eu aussi
01:10:43une réponse sur l'urbanisme, le logement
01:10:45le social, etc.
01:10:47on ne peut pas dire qu'on n'ait rien fait
01:10:49pour ces
01:10:51habitants-là, donc je ne suis pas sûr que la comparaison
01:10:53soit pertinente
01:10:55et même, on voit bien la différence
01:10:57c'est-à-dire qu'en Angleterre
01:10:59on a des émeutes anti-immigration
01:11:01en France, on a des émeutes
01:11:03d'une grande partie de l'immigration
01:11:05anti-française
01:11:07donc c'est la situation
01:11:09exactement inversée
01:11:11ce qui montre notre
01:11:13très grande tolérance, peut-être
01:11:15trop grande d'ailleurs. J'entends ce que vous dites
01:11:17mais je pense que vous avez cité la fièvre
01:11:19même si évidemment les situations ne sont pas les mêmes
01:11:21mais on vit quand même dans une époque
01:11:23où on est au seuil
01:11:25d'une sorte d'embrasement identitaire
01:11:27de partout, avec des gens qui
01:11:29de part et d'autre, vivent sur des
01:11:31conceptions tellement
01:11:33c'est même pas seulement étriquées, mais tellement
01:11:35abrutissantes, et donc
01:11:37tellement haineuses, de la notion
01:11:39de ce qu'ils estiment être
01:11:41leur identité, et je pense qu'on est vraiment
01:11:43au seuil de ça, et que face à un phénomène
01:11:45comme ce qui se passe au Royaume-Uni
01:11:47il faut bien voir qu'il y a aussi, il y a la violence
01:11:49et il y a une forme de terreur
01:11:51intellectuelle qu'ils font régner, parce que
01:11:53qu'est-ce qu'ils essayent de faire ces gens-là ? Ils essayent
01:11:55de dire nous, nous nous indignons
01:11:57de ce massacre horrible de ces fillettes
01:11:59et en gros quiconque viendrait
01:12:01émettre des réserves
01:12:03contre leurs mouvements et leurs émeutes, quiconque viendrait
01:12:05par exemple les traiter de fascistes, parce que je pense
01:12:07qu'on peut employer ce mot
01:12:09dans ce cas-là, et bien on va dire mais attendez, vous cautionnez
01:12:11vous cautionnez le massacre de ces filles
01:12:13Vous faites la même chose en fait
01:12:15Moi pas du tout
01:12:17Parce qu'à partir du moment où vous êtes promptes
01:12:19à dire ce sont des fascistes
01:12:21ce sont de l'extrême droite, vous vous rendez compte
01:12:23c'est extrêmement violent, parce qu'on peut
01:12:25il y a dans cette manifestation
01:12:27beaucoup de petits gens, des personnes qui sont déclassées
01:12:29qui sont dans des villes où ils voient
01:12:31effectivement qu'aujourd'hui
01:12:33ils ont des populations avec lesquelles
01:12:35ils ne vivent pas mais qui vivent
01:12:37qui veulent vivre sans être dans les codes
01:12:39socioculturels, c'est ça le danger en fait
01:12:41et quand vous parlez aussi
01:12:43des émeutes qu'il y a eu, excusez-moi
01:12:45moi je travaille sur les quartiers, vous pouvez pas toujours
01:12:47expliquer par la question sociale
01:12:49c'est pas vrai, on a mis énormément
01:12:51énormément de moyens
01:12:53faut voir l'été par exemple, rien que les moyens
01:12:55gratuités qu'on met, donc expliquer
01:12:57ça par ça, non, par contre
01:12:59expliquer par des politiques publiques qui
01:13:01ont favorisé le séparatisme
01:13:03social et ethnique, oui
01:13:05parce que la politique de la ville
01:13:07elle s'est mise en place pour en fait
01:13:09concentrer une même population
01:13:11sur des quartiers et y mettre une armada
01:13:13de soignants, ces soignants qui avaient intérêt
01:13:15à ce que ce séparatisme
01:13:17se continue
01:13:19donc il faut l'expliquer autrement dans notre
01:13:21pays, et en tout cas sortir
01:13:23de cette lecture
01:13:25sociale, mais plutôt en arriver
01:13:27à une lecture en se disant mais comment on n'a pas
01:13:29pu agréger des habitants
01:13:31et faire une vraie mixité sociale culturelle
01:13:33qui aujourd'hui je pense que
01:13:35on va se dire les choses, c'est trop tard
01:13:37parce que vous avez des quartiers de 5 000, 10 000
01:13:39je vous donne la parole dans 14 secondes
01:13:41et pour nourrir le débat
01:13:43mais vraiment, je vous donne la parole aussitôt
01:13:45on a envoyé Thibault Marchoteau, et c'est important
01:13:47d'avoir le regard et la perception
01:13:49de Thibault Marchoteau, et vous verrez
01:13:51ça va nourrir nos échanges, Thibault Marchoteau
01:13:53qui est notre envoyé spécial au Royaume-Uni
01:13:57Ce qui m'a marqué durant ce tournage que j'ai réalisé
01:13:59hier dans la ville de Southport, c'est
01:14:01l'émotion qui est encore palpable dans cette
01:14:03ville, plus d'une semaine après les faits
01:14:05une ville pourtant très calme du nord de l'Angleterre
01:14:07de 90 000 habitants
01:14:09on voit des dizaines de milliers de fleurs
01:14:11à proximité du lieu où le drame
01:14:13s'est produit, mais également
01:14:15au pied de l'hôtel de ville où de nombreux citoyens
01:14:17se rassemblent pour discuter, certaines personnes
01:14:19ne préfèrent ne pas parler aux journalistes et se
01:14:21tairer dans le silence et n'acceptent pas, n'arrivent
01:14:23pas à accepter que ce drame
01:14:25s'est produit dans leur ville
01:14:27j'ai pu également discuter avec des citoyens
01:14:29concernant ces manifestations
01:14:31qui émaillent le pays depuis plusieurs jours
01:14:33certaines personnes pensent qu'il est
01:14:35légitime de
01:14:37manifester, même s'il faut aller
01:14:39en bas des immeubles payés par le gouvernement
01:14:41m'a-t-on précisé, de ces demandeurs
01:14:43d'asile, et d'autres pensent qu'il ne faut
01:14:45pas légitimer ces manifestations
01:14:47que l'immigration, oui, est un
01:14:49problème dans notre pays, mais il ne faut pas manifester
01:14:51dans la violence pour régler ce problème, le débat doit se
01:14:53faire dans le calme, et surtout pas
01:14:55après un événement comme celui-ci, car
01:14:57on pourrait réagir à chaud, pour citer
01:14:59cette citoyenne, cette habitante de Southport
01:15:01en tout cas, le calme est revenu
01:15:03dans cette ville, un calme relatif, parce
01:15:05qu'il y a encore énormément de patrouilles
01:15:07de police partout dans la ville pour éviter
01:15:09que de nouvelles émeutes puissent se reproduire
01:15:11Pardonnez-moi de vous avoir
01:15:13interrompu, mais je trouve que c'était important de
01:15:15sentir l'atmosphère
01:15:17pour nourrir ce débat, Nathan
01:15:19Mais évidemment que c'est important, et qu'il y ait des gens
01:15:21qui soient contre l'immigration, ce que disait
01:15:23Thibault Marcheteau, et qui estiment
01:15:25que ces manifestations sont scandaleuses
01:15:27on peut discuter avec ces gens-là
01:15:29moi je ne suis pas, si vous voulez, pour dire
01:15:31qu'il faut censurer un débat sur l'immigration, ou
01:15:33censurer un débat sur la sécurité ou l'insécurité
01:15:35mais je pense qu'à un moment, il faut nommer les choses clairement
01:15:37quand il y a des gens
01:15:39qui, d'abord, instrumentalisent
01:15:41des faits divers, d'abord c'est le signe d'une
01:15:43bêtise du débat public, je veux dire, si on en est là
01:15:45mais premièrement, et deuxièmement, qui instrumentalisent
01:15:47des faits divers pour faire
01:15:49des opérations en meute sur des mosquées
01:15:51traquer les hommes noirs dans la rue
01:15:53et les frapper, détruire,
01:15:55attaquer des centres d'asile
01:15:57c'est fasciste, et qu'ils soient
01:15:59des pauvres gens n'y change rien, parce que le fascisme a aussi
01:16:01été l'œuvre de pauvres gens en Allemagne et en Italie
01:16:03Oui, mais je parlais de la colère
01:16:05Nathan, je parlais de la colère, mais justement
01:16:07ce que ça dit aujourd'hui, c'est que les gouvernements
01:16:09en responsabilité
01:16:11auraient dû tout de suite réagir
01:16:13et ne pas laisser que se produisent
01:16:15ce genre de manifestations
01:16:17avec des groupuscules, effectivement
01:16:19comme vous avez dit, extrêmes, qui avaient intérêt
01:16:21à instrumentaliser, et c'est là
01:16:23où le bât blesse, c'est qu'à partir du
01:16:25moment où on oppose
01:16:27en fait tout de suite, extrême-droite,
01:16:29extrême-droite, extrême-droite, regardez même chez nous
01:16:31c'est-à-dire qu'on ne tolère pas
01:16:33le débat, mais il faut avoir un débat
01:16:35et ce débat-là en fait, Nathan,
01:16:37il est demandé par tout le monde, parce que justement
01:16:39moi qui travaille sur le quartier, je peux vous dire que
01:16:41sur les quartiers populaires, les gens ont envie de débat
01:16:43s'interrogent aussi, ils ne
01:16:45se sentent pas stigmatisés
01:16:47quand on leur dit qu'il faut réguler l'immigration
01:16:49parce que souvent ils sont là depuis longtemps
01:16:51et puis qu'aujourd'hui, ils sont aussi
01:16:53amalgamés par des
01:16:55personnes qui vont se conduire mal dans notre
01:16:57pays, qui ne vont pas être dans les codes socio-culturels
01:16:59qui, dans le cadre
01:17:01aussi de cette surreprésentation
01:17:03et ça, le ministre Darmanin en a
01:17:05parlé de l'anéloquence et tout ça, c'est-à-dire
01:17:07qu'eux-mêmes ils disent, mais nous on est amalgamés
01:17:09de nos enfants, ils sont amalgamés de nos enfants
01:17:11ils risquent de ne pas trouver de travail parce que
01:17:13parce que justement, il n'y a pas une gestion
01:17:15l'État doit gérer, il doit gérer
01:17:17dans le souci d'une cohésion nationale
01:17:19et de permettre aussi qu'on se retrouve
01:17:21tous, encore une fois, et je le dis souvent
01:17:23dans le faire France ensemble, dans cette
01:17:25unité et cette cohésion
01:17:27nationale. Alexandre ?
01:17:29Un mot sur les réseaux sociaux
01:17:31il est vrai que
01:17:33là il y a une part d'instrumentalisation
01:17:35même une vraie instrumentalisation, peut-être une
01:17:37déformation
01:17:39des faits, mais
01:17:41je trouve que, toujours
01:17:43c'était d'ailleurs la limite de la fièvre
01:17:45pardonnez-moi d'être
01:17:47assez sceptique sur cette série
01:17:49parce qu'on a l'impression que la société n'existe pas
01:17:51qu'il y a des grands manipulateurs
01:17:53et qu'il suffit d'agiter
01:17:55des choses sur les réseaux sociaux pour que tout d'un coup
01:17:57la foule
01:17:59se déchaîne en réalité
01:18:01si ça fonctionne, la part de manipulation
01:18:03c'est que ça fonctionne sur un
01:18:05terreau qui préexistait
01:18:07et des réalités qui préexistaient
01:18:09là il se peut
01:18:11on verra ce que dit
01:18:13l'enquête, qu'il n'y ait aucun rapport
01:18:15avec l'islam, aucun rapport avec l'immigration
01:18:17et que les faits étaient
01:18:19totalement manipulés, mais par exemple si je regarde
01:18:21la situation en France
01:18:23moi je dois dire que je suis souvent agacé
01:18:25quand quelqu'un tue
01:18:27au nom d'Allah Ouakba au couteau
01:18:29on nous dit la piste terroriste pour l'instant
01:18:31et puis ça met une semaine
01:18:33et puis on est passé à autre chose
01:18:35et ça c'est vrai que ça déclenche de la colère
01:18:37quand on n'est pas transparent sur les choses
01:18:39et qu'on refuse d'admettre que
01:18:41même si
01:18:43peut-être certaines
01:18:45attaques au couteau ont été en France
01:18:47le fait de déséquilibrer, ça prospère
01:18:49sur un terreau où justement pour le coup
01:18:51il y a des prédicateurs islamistes
01:18:53qui font un travail de terrain
01:18:55qui manipulent
01:18:57des gens déséquilibrés qui peuvent agir
01:18:59par mémétisme et le fait de ne pas vouloir
01:19:01voir ces choses-là
01:19:03au bout d'un moment ça agace une partie de la population
01:19:05et si demain en France
01:19:07il y a quelqu'un d'extrême droite
01:19:09qui manipule un fait divers
01:19:11ça va fonctionner d'autant mieux
01:19:13qu'on aura un tas de faits divers
01:19:15qui sont en réalité des faits de société
01:19:17on nous aura dit, circuler il n'y a rien à voir
01:19:19et donc voilà
01:19:21dire les réseaux sociaux etc
01:19:23il y a de la manipulation c'est vrai
01:19:25mais ça prospère toujours sur un
01:19:27terreau fertile
01:19:29c'est pour ça qu'à mon avis
01:19:31les politiques ont intérêt
01:19:33avec le plus transparent possible
01:19:35à appeler un chat à un chat
01:19:37et reconnaître un certain nombre de faits sociaux
01:19:39qui sont depuis très longtemps
01:19:41des faits divers
01:19:43L'une des solutions est en effet
01:19:45de voir et de nommer
01:19:47et le faire le plus
01:19:49rapidement possible quand on a les éléments
01:19:51parce que ce manque de transparence
01:19:53quel que soit
01:19:55le sujet, le drame
01:19:57peut alimenter de part et d'autre
01:19:59de part et d'autre
01:20:01des stratégies qu'on connaît
01:20:03qu'on décrypte et qu'on analyse
01:20:05ici le plus rapidement
01:20:07mais ce qui s'est passé là
01:20:09est intéressant sur quand même un sujet
01:20:11bien sûr
01:20:13les réseaux sociaux
01:20:15ne sont pas à eux seuls
01:20:17responsables de
01:20:19cette montée de température
01:20:21et de ce qui se passe. Reste qu'ils ont
01:20:23une capacité à regarder le comportement
01:20:25d'Elon Musk sur cette actualité
01:20:27britannique. Ils ont quand même
01:20:29une capacité
01:20:31d'embraser
01:20:33le climat
01:20:35avec des traductions concrètes
01:20:37aujourd'hui en termes de mobilisation
01:20:39de manifestation et de
01:20:41processus enclenchés
01:20:43ce qui s'est passé là est
01:20:45chimiquement pur pour faire la démonstration
01:20:47Moi je suis assez d'accord avec vous
01:20:49quand vous dites par exemple la limite de la fièvre
01:20:51que ce n'est pas uniquement des médias
01:20:53il y a une épidémie
01:20:55pardon, après je te laisse développer
01:20:57ce que je n'ai pas dit c'est qu'il y a une épidémie d'attaques
01:20:59au couteau en Angleterre
01:21:01on ne l'a pas dit, une augmentation spectaculaire
01:21:03au moment donné il faut se demander pourquoi
01:21:05qui sont ces gens qui attaquent au couteau
01:21:07tout d'un coup
01:21:09et quand on nous dit que les attaques au couteau
01:21:11n'ont rien à voir avec certaines mœurs
01:21:13avec le terrorisme
01:21:15c'est quand même
01:21:17en partie faux, donc quand on répète
01:21:19un mensonge, effectivement
01:21:21pendant des années, d'autres menteurs
01:21:23sont écoutés
01:21:25formidable livre
01:21:27sur le couteau
01:21:29Nathan, deux mots
01:21:31avant qu'on parte en pub
01:21:33d'abord je suis
01:21:35d'accord avec toi
01:21:37pour dire ça, ça veut dire que ce n'est pas
01:21:39uniquement un récit médiatique
01:21:41ou un support technologique qui parvient
01:21:43à imprimer des idées dans la tête des citoyens
01:21:45évidemment qu'il y a une réalité, je crois d'ailleurs que la campagne
01:21:47qui a eu aux élections législatives a bien montré
01:21:49que les travaillistes ont décidé de faire
01:21:51une campagne
01:21:53où sur la question migratoire
01:21:55ils avaient des positions qui étaient beaucoup plus fermes
01:21:57que celles des prédécesseurs
01:21:59où ils ont viré les antisémites, sur l'islamisme
01:22:01ils ont été beaucoup plus fermes aussi
01:22:03donc je pense qu'ils ne sont pas dans une attitude
01:22:05du tout de déni
01:22:07de la réalité et de la souffrance
01:22:09qui peut constituer l'arrière fond
01:22:11l'arrière plan
01:22:13de ces émeutes, ensuite moi ce que j'observe
01:22:15quand même, c'est que le lien entre les réseaux sociaux
01:22:17et ce qu'on voit, c'est qu'on rentre dans un âge
01:22:19des identités, qui est vraiment je trouve
01:22:21d'une bêtise affligeante, parce que comme si
01:22:23les identités remplacent les
01:22:25idées, et finalement les réseaux sociaux c'est la
01:22:27métaphore parfaite de ça, parce que quand vous êtes sur
01:22:29les réseaux sociaux, vous voyez votre fil d'actualité
01:22:31et vous êtes enfermé dans votre bulle
01:22:33dans la vision du monde que vous voulez avoir
01:22:35par excellence, et c'est comme ça que ça crée des
01:22:37phénomènes de fièvre collective
01:22:39où on est incapable de faire ce qu'on est en train de faire
01:22:41ce matin, de débattre, de discuter, etc.
01:22:43Vous n'allez chercher que ce qui va vous conforter.
01:22:45Et donc vous vous renforcez dans votre identité, c'est une sorte
01:22:47de spirale des identités
01:22:49aveugles. Allez, on marque une pause et justement
01:22:51comment les choses sont perçues ? Vous faisiez
01:22:53le parallèle avec la situation en France, ma chère Naïma,
01:22:55on a envoyé une de nos équipes à Calais
01:22:57c'est une ville symbole justement
01:22:59et qui regarde avec
01:23:01une grande attention ce qui se passe au Royaume-Uni, c'est bien Calais
01:23:03donc on vous diffuse le sujet juste
01:23:05après la pause pub et on continue d'en parler.
01:23:07A tout de suite.
01:23:11Rendez-vous compte,
01:23:13je suis à l'heure ma chère Marine Sabourin,
01:23:15il est quasiment, je suis même pas
01:23:1710h30 que déjà...
01:23:19Félicitations.
01:23:21J'en attendais pas moins de votre part ma chère Marine.
01:23:23C'est le moment de faire le tour du monde de l'information
01:23:25avec vous, Marine.
01:23:29Toujours aucune trace de la jeune Lina,
01:23:31les recherches pour tenter de localiser
01:23:33l'adolescente ont repris ce matin,
01:23:35les gendarmes sont de nouveau mobilisés en haute zone
01:23:37à 130 km au niveau
01:23:39du lieu de la disparition de l'adolescente.
01:23:41L'entraînement des nageurs en eau libre
01:23:43a bien lieu aujourd'hui, il avait été annulé
01:23:45hier, les tests de qualité de l'eau
01:23:47n'étaient pas suffisants, les épreuves doivent
01:23:49se tenir demain et vendredi.
01:23:51Et puis Donald Trump annonce sur son
01:23:53réseau social une grande interview
01:23:55avec l'homme d'affaires Elon Musk, il s'entretiendra
01:23:57dans la nuit de lundi à mardi avec le
01:23:59patron de Tesla qui soutient
01:24:01officiellement sa candidature.
01:24:03Et à suivre conclut le candidat dans son message.
01:24:07Elon Musk, omniprésent,
01:24:09il discute avec Trump,
01:24:11il va discuter avec Trump et il intervient sur la
01:24:13situation au Royaume-Uni. Merci beaucoup Marine,
01:24:15merci, merci beaucoup.
01:24:17Toujours avec moi pour cette dernière ligne droite,
01:24:19Naïm Fadel, Nathan Devers, Olivier
01:24:21Lartigolle et puis notre
01:24:23ami Alexandre Devecchio que je n'oublie pas évidemment.
01:24:25Vous avez peur, vous avez eu peur ?
01:24:27Non, non, non.
01:24:29On poursuit le débat sur la situation,
01:24:31on reprend notre sérieux sur la situation
01:24:33au Royaume-Uni. Il nous est apparu
01:24:35intéressant d'aller voir comment les choses étaient
01:24:37perçues dans une ville ô combien
01:24:39symbolique, la ville de Calais. Comment les gens
01:24:41vivent ce qui se passe là-bas.
01:24:43On voit ça avec Juliette
01:24:45Saadat et puis on en parle tous ensemble évidemment.
01:24:49À Calais, Jérôme habite
01:24:51le long de cette route de campagne.
01:24:53De l'autre côté, un champ arpenté
01:24:55par des personnes sans papier du matin
01:24:57au soir. Toute la journée vous les voyez passer ?
01:24:59Là, d'ici peu de temps, ils vont
01:25:01repasser. C'est toute la journée.
01:25:03C'est incessant.
01:25:05C'est dans ce même champ qu'il y a plusieurs mois
01:25:07des affrontements ont lieu entre des migrants
01:25:09et les forces de l'ordre. Dans ce champ-là,
01:25:11on a eu des émeutes phénoménales
01:25:13avec tout ce qui était migrant et CRS.
01:25:15Les CRS étaient d'un côté,
01:25:17de l'autre côté là-bas et les migrants étaient au milieu pour essayer de
01:25:19partir en Angleterre par l'autoroute.
01:25:21Des tensions qui rendent la cohabitation de plus
01:25:23en plus compliquée pour ces riverains excédés.
01:25:25Moi je pense que
01:25:27on fera pareil qu'en Angleterre, si jamais
01:25:29il y a quelqu'un qui se fait agresser, mais bien,
01:25:31je pense que c'est ce qui va faire déborder
01:25:33l'eau du vase. Alors que le Royaume-Uni
01:25:35est secoué par des manifestations
01:25:37anti-immigration violentes,
01:25:39avec certains émeutiers qui s'en prennent
01:25:41physiquement à des personnes noires,
01:25:43de l'autre côté de la Manche, on s'inquiète
01:25:45de voir s'exporter le mouvement.
01:25:47Surtout qu'on a une grosse population migratoire sur Calais,
01:25:49donc c'est des choses qui peuvent arriver, qui sont déjà
01:25:51arrivées. On a eu quelques manifestations qui ont débordé.
01:25:53Les pauvres gens, c'est malheureux pour eux,
01:25:55parce que vous savez, des fois,
01:25:57ça ennuie quand même le reste du monde,
01:25:59des gens qui travaillent,
01:26:01enfin de toutes sortes, puis il y a des fois
01:26:03des petites choses qui se passent,
01:26:05qui ne sont pas normales.
01:26:07Depuis des années, plusieurs milliers de personnes sans papiers
01:26:09transitent dans la ville de Calais,
01:26:11porte d'entrée vers la Grande-Bretagne.
01:26:13Alexandre, c'est intéressant
01:26:15de prendre cette température
01:26:17à Calais, et on comprend
01:26:19que les habitants regardent avec
01:26:21attention ce qui se passe
01:26:23de l'autre côté.
01:26:25Oui, je pense qu'en France, on ne l'a pas dit,
01:26:27mais on n'est pas totalement à l'abri
01:26:29de ça.
01:26:31D'ailleurs, des habitants le disent.
01:26:33D'une population qui demain
01:26:35pourrait être excédée par justement
01:26:37un nouveau fait de société,
01:26:39quelque chose qui
01:26:41déclencherait l'étincelle
01:26:45et qui conduirait à des violences
01:26:47qui ne sont effectivement pas
01:26:49souhaitables, mais tout le monde le dit.
01:26:51Le spectre de la guerre civile
01:26:53hante malheureusement les sociétés
01:26:55occidentales.
01:26:57Heureusement, la société française est malgré tout
01:26:59très tolérante, et on a beau dire
01:27:01les réseaux sociaux, la soi-disant
01:27:03extrême droite, j'ai l'impression que les Français
01:27:05font la différence entre
01:27:07d'abord entre les mouvements
01:27:09de masse, parce que l'immigration c'est un mouvement
01:27:11de masse. Les Français sont contre ce
01:27:13mouvement de masse, si vous voulez,
01:27:15qui n'est pas régulé, mais je ne crois pas
01:27:17qu'ils sont contre les individus en réalité.
01:27:19Ils comprennent très bien,
01:27:21moi je suis contre l'immigration
01:27:23de masse, mais je comprends très bien quand on vient d'un pays
01:27:25pauvre, on a envie de
01:27:27venir dans un pays plus prospère.
01:27:29Mais par contre, les Français sont en colère
01:27:31contre l'État parce qu'ils sentent bien
01:27:33que si tout ça n'est pas
01:27:35régulé, c'est la cohésion même
01:27:37des sociétés qui demain
01:27:39est menacée, donc c'est quelque chose qui se passe
01:27:41dans toutes les démocraties occidentales
01:27:43qui ont pour la plupart beaucoup de mal
01:27:45à réguler ce phénomène
01:27:47parce qu'au départ, il y a eu un manque
01:27:49de volonté politique.
01:27:51Les politiques n'ont pas voulu entendre leur peuple,
01:27:53n'ont pas voulu entendre que tout cela
01:27:55causait des problèmes, et trop longtemps
01:27:57la réponse a été justement, vous êtes
01:27:59raciste si vous êtes contre l'immigration.
01:28:01Je crois que ce n'est pas du tout le cas.
01:28:03Naïma l'a rappelé, il y a beaucoup de gens, même
01:28:05issus de l'immigration, qui voient
01:28:07les problèmes que ça génère et qui
01:28:09veulent plus de fermeté et
01:28:11de régulation. Mais
01:28:13le problème c'est que si l'État
01:28:15ne parvient pas à trouver des solutions,
01:28:17les gens peuvent être tentés demain de se faire
01:28:19justice eux-mêmes ou
01:28:21d'avoir une réaction violente par
01:28:23rapport à ça, de répondre à la violence
01:28:25par la violence.
01:28:27Le témoignage de cet habitant qu'on a interrogé est fort
01:28:29d'Artigolle. On voit sa crainte aussi.
01:28:31Ça peut partir
01:28:33à tout moment.
01:28:35Il est fort qu'il ne doit pas être méprisé.
01:28:37Il y a parfois
01:28:39presque un mépris de classe
01:28:41pour des personnes qui peuvent
01:28:43ressentir ça, l'exprimer
01:28:45et parfois vivre de fait
01:28:47des situations
01:28:49ou dans les quartiers populaires
01:28:51ou dans des régions
01:28:53sous la pression migratoire
01:28:55que beaucoup de personnes
01:28:57qui pourraient prendre ces témoignages un peu de haut
01:28:59et un peu sur le plan moral ne supporteraient pas
01:29:01pour elles-mêmes. Donc ça c'est une vérité.
01:29:03Après, il y a quelque chose de plus intéressant
01:29:05sur le plan du débat politique, sur le thème
01:29:07de la guerre civile. La question
01:29:09est de savoir si
01:29:11ces processus
01:29:13nourrissant un danger de guerre civile
01:29:15sont inéluctables
01:29:17comme le théorisent
01:29:19certains ou si
01:29:21notre pays est en capacité
01:29:23d'y apporter des réponses
01:29:25à condition, bien évidemment, comme je l'ai dit tout à l'heure,
01:29:27de ne pas mettre la poussière sur le tapis,
01:29:29à condition que la gauche
01:29:31se rappelle qu'elle a pu
01:29:33dans son histoire aborder ces sujets-là
01:29:35de manière sérieuse
01:29:37et concrète,
01:29:39qu'il ne faut pas détourner le regard,
01:29:41qu'il y a en effet des personnes
01:29:43qui vivent une insécurité
01:29:45d'identité ou culturelle
01:29:47et qu'il faut leur apporter des réponses.
01:29:49Naïma ? Non mais ce que vient de dire
01:29:51Olivier
01:29:53est juste et
01:29:55je le subscris parce qu'effectivement
01:29:57aujourd'hui nous devons
01:29:59prendre conscience
01:30:01en fait. Je pense même que c'est une conscience
01:30:03collective et justement j'attends
01:30:05beaucoup de la gauche
01:30:07qu'elle soit un peu sociodémocrate
01:30:09comme ce qui se passe au Danemark
01:30:11qu'elle arrête de mettre la poussière sur le tapis
01:30:13et qu'elle prenne conscience qu'aujourd'hui
01:30:15le danger
01:30:17réel
01:30:19c'est qu'on ne soit plus dans le
01:30:21vivre ensemble, sachant qu'aujourd'hui
01:30:23il est bien déstabilisé ce
01:30:25vivre ensemble et que justement
01:30:27avoir le souci de ce pays,
01:30:29avoir le souci de tous les habitants
01:30:31c'est se dire comment on fait en sorte
01:30:33qu'on rétablisse
01:30:35cette république une et indivisible
01:30:37on est le contraire nous
01:30:39de ce qui se passe au Royaume-Uni
01:30:41parce que nous c'est la laïcité
01:30:43c'est une république indivisible
01:30:45c'est l'universalité
01:30:47c'est faire peuple ensemble et non pas
01:30:49une addition
01:30:51un agrégat
01:30:53de communauté et je crois qu'on a aussi
01:30:55donné des preuves notamment
01:30:57par la loi sur le séparatisme
01:30:59qu'il faut à mon avis approfondir
01:31:01aujourd'hui le ministre Darmanin, vous voyez
01:31:03je lui rends hommage
01:31:05parfois je l'ai critiqué mais là
01:31:07beaucoup ce bâtard
01:31:09j'ai le souci d'être
01:31:11juste
01:31:13vous venez de lui envoyer deux cartes postales
01:31:15deux petites cartes postales
01:31:17mon cher Gérald Darmanin, je suis Naïma
01:31:19je vous écris ces quelques mots pour vous lire et pour vous féliciter
01:31:21j'ai le souci d'être juste
01:31:23et notamment il a quand même expulsé
01:31:25tout à l'heure Alexandre parlait
01:31:27des prédicateurs de haine
01:31:29il en a quand même expulsé et d'une manière
01:31:31efficace
01:31:33et très rapidement
01:31:35donc ça veut dire qu'il y a une volonté
01:31:37en tout cas je pense qu'aujourd'hui
01:31:39vraiment
01:31:41je sais que
01:31:43je n'intègre pas les filles mais
01:31:45j'attends vraiment que de la gauche républicaine
01:31:47et la droite républicaine qu'aujourd'hui
01:31:49ils aient le souci vraiment
01:31:51de prendre en main
01:31:53cet enjeu de société
01:31:55un dernier mot avec vous mon cher Nathan
01:31:57parce qu'en fait avec l'oraliste Bouvier que vous connaissez
01:31:59qui intervient régulièrement sur nos plateaux
01:32:01parce qu'elle était témoin d'une scène hier
01:32:03à Mulhouse, elle va nous raconter tout ça
01:32:05et je sais qu'elle est déjà connectée, je la salue
01:32:07Nathan Devers
01:32:09Je pense que la question ce n'est pas tellement
01:32:11ou pas seulement pour ou contre l'immigration
01:32:13en fait c'est un débat qui n'a pas grand sens parce que
01:32:15de toutes les manières l'immigration elle existe
01:32:17c'est un phénomène massif si l'on veut
01:32:19mais qui risque d'augmenter dans les années
01:32:21à venir, qui devrait augmenter dans les années à venir
01:32:23et si vous voulez ça n'a pas beaucoup plus de sens
01:32:25je pense que de se dire pour ou contre
01:32:27la pluie ou pour ou contre les tempêtes
01:32:29alors je fais une comparaison entre un phénomène politique
01:32:31et un phénomène naturel mais je veux dire c'est un phénomène qui existe
01:32:33le sujet à mon avis c'est plutôt de se dire
01:32:35à quelle échelle l'analyse de ce phénomène
01:32:37est pertinente, et ce que j'observe
01:32:39c'est que dans le débat public français
01:32:41et pas que français d'ailleurs, il y a beaucoup cette illusion
01:32:43selon laquelle l'immigration peut être
01:32:45traitée comme une question de politique intérieure
01:32:47je suis désolé mais ça n'a aucun sens
01:32:49l'immigration par définition c'est
01:32:51tautologique ce que je dis, c'est le fait de passer d'un pays
01:32:53à un autre pays, donc à un moment si on
01:32:55veut vraiment réfléchir, et même si on voulait
01:32:57vraiment lutter contre l'immigration, il faudrait réfléchir
01:32:59je pense à la question de départ
01:33:01comment se fait-il que massivement
01:33:03il y a en effet des individus qui quittent un certain
01:33:05nombre de pays, il me semble que
01:33:07pour cette raison, la seule manière d'analyser
01:33:09l'immigration c'est à une échelle internationale
01:33:11se dire comment des inégalités énormes
01:33:13se creusent entre guillemets entre le nord et le sud
01:33:15comment dans un certain nombre de pays il y a des blocages
01:33:17politiques, il y a des blocages économiques
01:33:19il y a des blocages civiques qui sont parfois d'ailleurs
01:33:21entretenus par la France ou par l'Europe ou par les pays riches
01:33:23qui créent de la misère
01:33:25et qui créent un besoin de fuite
01:33:27comment aussi notre diplomatie
01:33:29peut être un peu responsable parfois
01:33:31de la déstabilisation ou de la
01:33:33manière d'abîmer des pays
01:33:35Nicolas Sarkozy lui-même
01:33:37qui n'est pas un grand
01:33:39lecteur de Marx je crois
01:33:41Nicolas Sarkozy lui-même disait
01:33:43la seule solution dans la lutte contre l'immigration
01:33:45c'est le co-développement, ou en tout cas
01:33:47dans le fait de réfléchir, non mais quand il dit
01:33:49co-développement ça ne veut pas dire
01:33:51bombarder d'argent des régimes corrompus
01:33:53ça veut dire essayer de faire en sorte que des pays puissent
01:33:55se développer de telle sorte que les gens n'aient
01:33:57plus besoin de les fuir massivement et je pense
01:33:59que c'est à cette échelle qu'on peut discuter d'immigration
01:34:01mais ça supposerait de dire une seule chose
01:34:03c'est que c'est des phénomènes qui mettent
01:34:0510 ou 15 ans à changer, vous ne pouvez pas
01:34:07faire de la petite action, de la petite com
01:34:09au jour le jour en disant dans 3 mois ce sera réglé
01:34:11Je suis d'accord avec toi
01:34:13Nathan vraiment sur la question du
01:34:15co-développement, de la déstabilisation
01:34:17des régimes politiques, d'ailleurs Nicolas Sarkozy
01:34:19pour le co-développement a quand même participé
01:34:21à la déstabilisation avec
01:34:23Bernard-Henri Lévy notamment
01:34:25de la Libye, ce qui nous coûte
01:34:27ce qui est l'une des raisons
01:34:29de l'immigration
01:34:31massive aujourd'hui, donc là
01:34:33on est absolument d'accord, après je ne traiterais pas ça
01:34:35comme un phénomène climatique
01:34:37parce que je crois que ça désespère les gens
01:34:39je pense qu'avec de la volonté politique on peut arriver
01:34:41à faire certaines choses
01:34:43le Danemark par exemple
01:34:45a réussi
01:34:47à ralentir considérablement
01:34:49les flux
01:34:51et à apaiser
01:34:53la situation alors qu'à un moment donné
01:34:55pour le coup les partis dits populistes
01:34:57montaient au Danemark dans une société
01:34:59social-démocrate et les social-démocrates se sont
01:35:01dit le seul moyen de rester au pouvoir finalement
01:35:03c'est de répondre à cette demande, donc il y a des choses
01:35:05politiquement à faire et on ne peut pas
01:35:07considérer si vous voulez que c'est un phénomène naturel
01:35:09d'ailleurs quand vous dites qu'il y a des régimes
01:35:11qui sont déstabilisés, de la
01:35:13pauvreté au sud, c'est que ce n'est pas un phénomène
01:35:15naturel, en réalité les gens préféraient
01:35:17ne pas immigrer dans la plupart des cas
01:35:19rapidement
01:35:21mais est-ce que le fait
01:35:23d'aborder ce sujet
01:35:25dans le débat public
01:35:27hexagonal
01:35:29est une nécessité, une réalité
01:35:31mais est-ce que
01:35:33en ajoutant la dimension qu'a donnée
01:35:39qui est totalement
01:35:41évacuée du débat public
01:35:43c'est-à-dire que cette dimension-là
01:35:45qui est indispensable à la réflexion d'ensemble
01:35:47et y compris la prise en compte
01:35:49d'un temps plus long
01:35:51nous permettrait peut-être de rentrer
01:35:53dans le débat de manière un peu différente
01:35:55parce que sinon on va refaire le débat
01:35:57et on sait les arguments
01:35:59des uns et des autres et rien
01:36:01n'est réglé, si ce n'est on donne le sentiment
01:36:03que le sujet est
01:36:05statufié et que rien ne bouge et que
01:36:07on rejoue à chaque fois la même pièce
01:36:09Nathan Le Verre, dernier mot
01:36:11moi je voulais juste dire une toute petite chose
01:36:13sur la déstabilisation des pays étrangers
01:36:15je pense qu'il y a deux erreurs qui sont tout aussi dangereuses
01:36:17il y a une première erreur qui a été en gros
01:36:19la diplomatie de la France depuis le général De Gaulle
01:36:21c'est on soutient les régimes autoritaires
01:36:23contre les peuples, ça a été toute la politique française
01:36:25en Afrique et dans toutes les anciennes colonies françaises
01:36:27c'est précisément ça, et je pense
01:36:29que ça n'a pas eu des résultats magnifiques
01:36:31de soutenir les régimes autoritaires de partout
01:36:33contre les peuples, on l'a vu récemment
01:36:35pendant le Irak en Algérie, je pense
01:36:37qu'il y a une deuxième solution, vous parlez de la Libye
01:36:39qui a en effet été de soutenir les peuples
01:36:41contre les régimes autoritaires, bon ensuite
01:36:43évidemment en Libye, il y a eu des résultats
01:36:45il y a un chaos qui a été créé
01:36:47bien sûr c'est une catastrophe
01:36:49et je ne suis absolument pas en train
01:36:51de dire que la chose est merveilleuse en Libye
01:36:53mais ce que je pense c'est que dans ces deux solutions
01:36:55il y en a, si vous voulez
01:36:57estimez qu'il faudrait soutenir
01:36:59les tyrans contre les peuples
01:37:01que par exemple il eût fallu soutenir
01:37:03Kadhafi à l'époque comme on a soutenu aujourd'hui
01:37:05pas le soutenir mais
01:37:07pas le soutenir mais en réalité
01:37:09ce sont les peuples qui se libèrent
01:37:11eux-mêmes des tyrans, moi je ne crois pas
01:37:13au droit d'ingérence mais vous avez raison
01:37:15il y a sans doute un équilibre
01:37:17à trouver et sans doute qu'on se sert
01:37:19parfois des régimes corrompus
01:37:21quand ça nous arrange
01:37:23donc ça c'est une réalité mais je crois que jamais
01:37:25l'intervention militaire extérieure
01:37:27n'est une solution en réalité
01:37:29ce sont toujours les peuples qui se libèrent
01:37:31de leurs tyrans
01:37:33Allez, on referme le chapitre, on va retrouver
01:37:35Laure Alice Bouvier qui nous attend et qui suit le débat
01:37:37et qui nous prend l'attention et je m'en excuse
01:37:39auprès d'elle, Laure Alice Bouvier vous la connaissez
01:37:41elle intervient souvent dans nos émissions
01:37:43elle est chroniqueuse régulière
01:37:45notamment dans
01:37:47Mininews mais pas que, bonjour ma chère
01:37:49Laure Alice Bouvier, je voulais absolument
01:37:51vous avoir parce qu'on a échangé par sms
01:37:53hier soir, il se trouve que
01:37:55vous étiez à Mulhouse hier et une personne
01:37:57a été tuée et une autre a été
01:37:59blessée par balle, le tireur Poizimer
01:38:01a été interpellé
01:38:03et ça s'est passé devant le tribunal
01:38:05et je rappelle que lorsque vous n'êtes pas
01:38:07à mes côtés sur CNews, vous êtes également
01:38:09avocate, racontez-nous puisque vous avez vécu
01:38:11de près
01:38:13ce qui s'est passé et ce drame hier
01:38:15à Mulhouse, racontez-nous, bonjour
01:38:17Laure Alice et encore une fois, mille excuses pour
01:38:19le retard parce que ça fait dix minutes que vous nous écoutez
01:38:21Laure Alice
01:38:23Oui, bonjour Thierry
01:38:25et merci effectivement, on s'est parlé hier
01:38:27sur ce sujet là, il se trouve que je suis en déplacement
01:38:29pour trois jours à Mulhouse pour une série d'audience
01:38:31et du coup que j'étais
01:38:33aux premières loges pendant la fusillade
01:38:35qui a lieu hier, alors je ne vous cache pas
01:38:37que c'est la stupeur parce que c'est vrai
01:38:39que quand on est au cœur de ce genre de choses
01:38:41on a l'habitude
01:38:43de gérer ce genre de choses mais pas forcément de le vivre
01:38:45la réaction
01:38:47a été immédiate, c'est-à-dire qu'on a entendu les coups
01:38:49de feu, on était dans la salle d'audience, on entend les coups de feu
01:38:51l'huissier est immédiatement sorti
01:38:53ils ont bouclé l'intégralité du
01:38:55tribunal
01:38:57il faut dire aussi qu'à l'extérieur
01:38:59il y avait la voiture du suspect
01:39:01qui avait été laissée
01:39:03il y avait la moto, il y avait les impacts de balles
01:39:05les experts balistiques, les secours sont arrivés très très vite
01:39:07pour vous dire, mon audience
01:39:09a fini approximativement
01:39:11vers 20h et même
01:39:13à 20h on ne pouvait pas sortir
01:39:15le tribunal avait été totalement bouclé
01:39:17et on avait un périmètre de sécurité
01:39:19qui nous empêchait de sortir, il a fallu qu'on nous
01:39:21exfiltre par une sortie extérieure
01:39:23parce que visiblement ils avaient peur
01:39:25qu'il y ait de nouveaux faits par la suite
01:39:27Quel était le climat
01:39:29au moment des faits
01:39:31il y a eu je suppose beaucoup de
01:39:33panique
01:39:35Oui tout à fait
01:39:37et d'ailleurs je peux vous dire que moi je ne connaissais pas du tout
01:39:39je ne connaissais pas du tout
01:39:41Montpellouse et c'était la première fois
01:39:43que j'y allais dans le cadre professionnel
01:39:45et
01:39:47pour l'anecdote
01:39:49c'est une
01:39:51ville dans laquelle vraisemblablement
01:39:53c'est une très jolie ville
01:39:55mais c'est vrai que
01:39:57le quartier du tribunal c'est vraiment le quartier
01:39:59du centre et je suis avec
01:40:01mes collaborateurs et nous avons un
01:40:03hôtel qui est vraiment à 3 minutes
01:40:05du tribunal. Initialement
01:40:07ce n'était pas le lieu qu'on avait choisi puisqu'on avait
01:40:09choisi un Airbnb qui se trouvait approximativement
01:40:11à 5 minutes
01:40:13mais vraiment à 5 minutes du centre aussi
01:40:15donc approximativement à 5 minutes
01:40:17du tribunal
01:40:19et pour l'anecdote on arrive à cet Airbnb
01:40:21il était 21h30
01:40:23lundi soir
01:40:25et on rentre dans l'immeuble
01:40:27on s'aperçoit qu'il y a des petits groupes de jeunes un petit peu partout
01:40:29alors on est quand même un petit peu surpris parce que
01:40:31on est vraiment à côté
01:40:33on n'est pas loin du tribunal, moi j'ai choisi un endroit
01:40:35qui soit vraiment pas loin pour pouvoir
01:40:37avoir suffisamment de temps le matin
01:40:39pour pouvoir arriver
01:40:41on ne trouvait pas notre porte donc on monte
01:40:43tous les étages
01:40:45on fait toutes les portes et on s'aperçoit que
01:40:47toutes les portes sont écrites
01:40:49c'est à dire qu'il y a écrit RAS
01:40:51on a signalé, il y a écrit VU
01:40:53et on s'aperçoit que notre porte
01:40:55elle a été un petit peu fracturée
01:40:57en tout cas dans le passé, pas à ce moment là
01:40:59et là en fait on comprend que
01:41:01vraisemblablement il y a
01:41:03potentiellement des descentes de policiers
01:41:05dans cet immeuble
01:41:07et que bon le quartier est peut-être pas
01:41:09ce qu'on avait pensé
01:41:11donc on a changé d'endroit
01:41:13et en arrivant
01:41:15à notre hôtel donc juste à côté du tribunal
01:41:17on leur demande
01:41:19on était à cet endroit là
01:41:21on n'a pas trouvé ça
01:41:23très très sécure
01:41:25donc on a préféré changer
01:41:27et ils nous ont dit
01:41:29vous êtes dans le quartier où justement
01:41:31il y a beaucoup de trafic de drogue
01:41:33et ce quartier est
01:41:35juste à côté du centre
01:41:37c'est à dire que c'est ça
01:41:39qui est assez surprenant
01:41:41c'est qu'on a un centre qui est très joli
01:41:43une place qui est très jolie avec des familles
01:41:45avec beaucoup de
01:41:47très jolis bâtiments
01:41:49et puis on a des quartiers qui sont
01:41:51parce que j'ai parlé ensuite avec les habitants
01:41:53avec les commerçants, on a des quartiers qui sont
01:41:55gangrénés par le trafic et qui sont vraiment
01:41:57juste à côté
01:41:59donc c'est assez
01:42:01c'est assez
01:42:03surprenant d'avoir
01:42:05cette proximité là
01:42:07et c'est vrai que les gens sont inquiets
01:42:09Merci, merci beaucoup
01:42:11d'avoir accepté de témoigner
01:42:13dans l'heure des pros
01:42:15et bon courage
01:42:17Je voulais qu'on termine par
01:42:19une espèce de polémique
01:42:21qui s'est stoppée assez rapidement
01:42:23on va terminer par Léon Marchand
01:42:25je ne sais pas si vous avez vu
01:42:27il a été filmé par une autre chaîne de télévision
01:42:29où il y avait une petite fille
01:42:31qui est totalement fan de la nouvelle star
01:42:33de la natation française qui lui demande
01:42:35un autographe et Léon Marchand
01:42:37passe et on peut le comprendre aisément
01:42:39il est super sollicité
01:42:41il doit aller d'un point A à un point B
01:42:43et il n'a pas répondu
01:42:45à la petite fille qui a dit
01:42:47c'est dommage, c'est mignon
01:42:49elle est déçue
01:42:51mais on en a beaucoup parlé
01:42:53au cours de cette émission du rôle des réseaux sociaux
01:42:55évidemment la toile s'est enflammée
01:42:57il s'est fait littéralement
01:42:59insulter
01:43:01aduler et insulter
01:43:03aussi rapidement
01:43:05et j'aimerais qu'on lui rende hommage quand même
01:43:07parce que c'est un super champion
01:43:09et il a immédiatement réagi sur X
01:43:11pour mesurer l'impact
01:43:13et c'est bien ça ce dont on parlait tout à l'heure
01:43:15et il a lancé un appel
01:43:17les gars j'ai besoin de vous retrouver le contact de cette petite fille
01:43:19pour que je puisse lui faire un petit cadeau
01:43:21vous savez quoi, parfois
01:43:23il l'a retrouvé
01:43:25et donc ils se sont parlé, merci à tous pour votre aide
01:43:27j'ai trouvé le contact
01:43:29je crois qu'a priori ils ont échangé
01:43:31je pense qu'il va envoyer son bonnet de bain
01:43:33et voilà
01:43:35ça fait sens par rapport à l'échange
01:43:37qu'on a pu avoir sur le rôle des réseaux sociaux
01:43:39et là c'est terrible parce que en marchant
01:43:41tout le monde l'adore, mais tout le monde l'adore
01:43:43il met les réseaux sociaux
01:43:45et après il est très malin
01:43:47moi je trouve que c'est un garçon qui a l'air sympathique et intelligent
01:43:49parce qu'il a désamorcé
01:43:51la chose de manière intelligente
01:43:53et c'est pas la première fois
01:43:55qu'on voit que c'est quelqu'un
01:43:57qui est assez subtil
01:43:59je pense que dans le lynchage
01:44:01il venait de refuser l'émission
01:44:03avec Léa
01:44:05avec Léa Salami
01:44:07et donc c'est peut-être pour ça aussi
01:44:09qu'il a été lâché
01:44:11par un certain public
01:44:13qui trouvait que c'était pas conforme
01:44:15à ses valeurs
01:44:17j'ai vu cette vidéo d'Alexandre
01:44:19qui est nard
01:44:21il va pas y aller mais il y va
01:44:23tout doucement
01:44:25mais tu lui donnes un bâton qui fait 15 mètres de long
01:44:27moi je lui donne bien une cinquième
01:44:29médiade
01:44:31et moi je voulais lui rendre hommage parce que j'ai trouvé ça dégueulasse
01:44:33mais vraiment
01:44:35on le comprend et quand on voit la séquence
01:44:37il est encadré
01:44:39et on peut pas imaginer ça
01:44:41et il a bien répliqué
01:44:43et moi je félicite
01:44:45d'ailleurs s'il veut venir dans l'heure des pros je l'invite
01:44:47ça me ferait plaisir
01:44:49et je lui lance l'invitation
01:44:51s'il veut intervenir on le reçoit
01:44:53et puis maintenant que vous lui avez dessiné une nouvelle médaille d'or
01:44:55et en marchant si vous nous regardez
01:44:57Nathan
01:44:59quand on regarde les réseaux sociaux
01:45:01la guillotine tourne à plein régime
01:45:03quelqu'un est décapité
01:45:05tous les matins
01:45:07et pour rien
01:45:09vous savez Warhol avait théorisé le quart d'heure de célébrité
01:45:11que tout le monde au XXIe siècle aurait un petit quart d'heure
01:45:13comme ça de gloire
01:45:15en fait c'est le contraire
01:45:17c'est le quart d'heure d'infamie
01:45:19il faut regarder quand même
01:45:21il y a des contes qui sont spécialisés
01:45:23parfois des contes de gens qu'on connait
01:45:25qui ont une existence publique
01:45:27et qui travaillent là-dedans tous les jours
01:45:29massacrer quelqu'un pour rien
01:45:31de petites barbaries, de petites violences
01:45:33c'est ce que j'appellerais la violence en cravate
01:45:35ça veut dire quand on parle de la violence aujourd'hui en France
01:45:37on parle beaucoup des agressions etc. dans la rue
01:45:39mais il y a une violence très chic
01:45:41il y a une violence très bourgeoise
01:45:43il y a une violence qui est le fait parfois d'une partie des élites
01:45:45et qui consiste comme ça
01:45:47à venir décapiter
01:45:49à infliger la mort symbolique
01:45:51à des gens tous les jours
01:45:53mais je ne parlais pas de la cravate, je ne parlais pas de la vôtre
01:45:55oui parce que je regardais et j'étais le seul avec la cravate autour de ce plateau
01:45:57les amis c'est la fin de l'endépro
01:45:59c'était passionnant de vous écouter
01:46:01on a abordé beaucoup de thèmes
01:46:03et je voulais absolument terminer sur cette note
01:46:05et rendre hommage encore une fois à notre super champion
01:46:07à notre super nageur
01:46:09c'était un plaisir de vous avoir à mes côtés
01:46:11merci à tous nos téléspectateurs qui nous suivent avec une si grande fidélité
01:46:13merci à l'équipe qui m'a entouré
01:46:15Samuel Vasselin, Abiba Elfinaud, Brillac Japiot
01:46:17et El Benamou, merci à la proclamation Louis Lallement
01:46:19merci aux équipes en régie
01:46:21alors on m'a envoyé
01:46:23l'équipe
01:46:25alors c'est Mathieu Sébille Prolat à la réalisation
01:46:27c'est Dominique Raymond
01:46:29au son c'était Thomas, je crois que j'ai été complet
01:46:31vous pouvez suivre ou revivre
01:46:33notre émission comme toutes les émissions
01:46:35de CNews évidemment sur notre site cnews.fr
01:46:37tout de suite je cède la place à
01:46:39Élodie Huchard et moi je vous dis
01:46:41ce soir pour l'heure des pros
01:46:432 à partir de 20h
01:46:45soyez au rendez-vous, je compte sur vous, bye bye

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